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Cadre juridique et fiscale

Séance1
CHAPITRE I : généralité sur la fiscalité des capitaux mobiliers

On désigne capitaux mobiliers (revenus mobiliers dans le langage courant) un


certain nombre de placement et de produit qui se répartissent dans plusieurs
catégories et sous-catégories. Certains donnent lieu à des retenus ou
prélèvements et parfois certaines taxations sont affectées à la source sans
même connaitre les revenus particuliers des contribuables.

Le système financier générant des profits important, l’administration s’est attelé


à mettre en place des obligations, aussi bien sur les épaules de la partie
bénéficiant des sommes que de la partie versant ces sommes.

Un facteur de qualité du bénéficiaire des revenus, diversifie également


l’imposition à laquelle il doit répondre. En effet, si le bénéficiaire, est une
personne physique, la taxation sera différente que s’il s’agit d’une personne
morale.
De plus, si le bénéficiaire des versements est domicilié en France, il ne sera
pas imposé de la même manière qu’un non-résident. La fiscalité des
capitaux mobiliers, permet de distinguer différentes structures, ainsi
qu’une classification de produits variés.
Il faut prendre en compte le type de produit, mais on va voir aussi que
l’imposition même qui diffère en fonction du produit, différé en fonction de la
personne qui les verse et à qui c’est versé.

Les revenus mobiliers comprennent 3 grandes catégories :

1) Les dividendes et distributions assimilées :


Comprend les produits des actions et des parts sociales distribuées par les
sociétés qui sont passibles de l’impôt sur les sociétés.

Il s’agit donc des dividendes versés aux associés des dites sociétés.

Mais cela peut aussi être d’autres produits tels que des bénéfices sociaux qui
ne sont pas mis en réserve ou incorporé au capital ou bien des valeurs mise à
la disposition des associés et non prélevés sur les bénéfices.

Dans un certains nombre de situation, la notion de revenus distribuée peut


être remis en cause par l’administration fiscale pour tenter d’imposer.
Ex : des rémunérations incohérentes, des avances, des prêts ou des acomptes
consentîtes aux associés, ainsi que des distributions consécutives à une
dissolution qui peuvent être considéré par l’administration fiscal comme des
sommes imposables au même titre que des dividendes.

Un abandon de créance est un abus à partir du moment où on a pas mit


tout en oeuvre pour récupérer sa créance.

L’imposition des dividendes versés à des personnes domicilié en France


s’effectue en 2 temps :

D’une part, lors de l’année du versement, un prélèvement forfaitaire non


libératoire (PFNL) est tout d’abord prélevé à titre d’acompte.
D’autre part, l’année suivante ces versements sont soumis à l’impôt sur le
revenus, déduction faite, des éventuels prélèvements effectués
antérieurement.
Depuis 2018, l’impôt sur le revenus, en matière de revenus de capitaux
mobiliers consiste en un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8%
auquel s’ajoutent des prélèvements sociaux de 17,2%.
1
Ce PFU de 30% (12,8 + 17,2) est applicable de plein droit ; mais il est possible
d’opter pour l’application du barème progressif et dans ce cas, un abattement
de 40% des sommes versées sera applicable.
Le PFU a été mit en place par MACRON lorsqu’il était ministre de l’économie
pour favoriser le développement des marchés et des entreprises.

Il existe une retenue à la source spécialement prévue pour les revenus


distribués aux non résidents. Cette retenue à la source est de 20%, on prélève
les 20% quelque soit le montant des revenus. Ils ont le droit de dire à
l’administration française qu’ils ont déjà payé des impôts dans leur pays de
naissances pour éviter de « payer » 2 fois des impôts.

2) Les produits de placement à revenu fixe :

Ces placements sont différents des produits à revenu variables tels que les
actions ou les parts sociales. Il s’agit notamment des obligations et des titres
assimilés comme les titres participatifs, les effets publics et les titres
d’emprunts négociables émis par des personnes morales française de droit
public ou de droit privé.

On trouve également parmi ces produits de placement à revenu fixe, des


revenus de créance non représentés par des obligations ainsi que des
revenus de dépôts cautionnement ou compte-courant.

On trouve des dispositions particulières pour tout ce qui concerne les bons de
caisse, les titres de créances négociables ainsi que les bons ou contrats de
capitalisation qui possèdent la même nature que les contrats d’assurance vie.
Les produits de placement à revenu fixe comme les dividendes, perçues par
des personnes fiscalement domiciliés en France, sont imposés en 2 étapes :
_D’une part un PNFL
_D’autre part le PFU ou le barème progressif.
Bien entendu, dans un cas comme dans l’autre, les prélèvements
d’impôt payés à la source sont déductibles de la position finale. Depuis
2019 ; on a mit en place le prélèvement à la source.

Par dérogation, certaines catégories de produits sont soumises un


prélèvement libératoire. Ex : Les assurances vies.

3) Les revenus de valeurs mobilières étrangères :

Il faut distinguer 2 situations :

_D’une part, les sociétés étrangères qui exercent une activités en France.
Dans ce cas, les bénéfices réalisés sont intégralement réputés distribués à
des associés n’ayant pas en France leur domicile fiscal ou leur siège social.
Cette présomption signifie que tous les bénéfices, vont être soumis à la
retenue à la source prévue à l’égard des distributions faites par des
sociétés françaises à des non-résidents.
Cette présomption peut cependant être contredite et une révision de la
taxation peut être envisagé par une société dans ce cas là, cependant, elle
devra démontrer que la retenue à la source excède le montant total des
revenus que la société a effectivement distribué.

Par ailleurs, la société peut aussi justifier avoir transféré les dividendes à des
bénéficiaires ayant leur domicile fiscal ou leur siège social en France.
Cette retenue à la source ne s’applique pas aux sociétés étrangères ayant leur
siège de direction effective dans un état membre de l’UE, en Islande, Norvège
ou Liechtenstein. En réalité, le cité d’exonération de cette retenue à la source,
consiste dans le fait qu’un impôt soit appliqué dans l’état du siège social de
l’entreprise.

_D’autre part, la 2e situation concerne les bénéficiaires de revenus de valeurs


mobilières étrangères, qu’ils soient encaissés en France ou à l’étranger, les
revenus de valeurs mobilières étrangères, perçue par des personnes
physiques ou morales ayant leur domicile fiscal ou leur siège social en France
sont passibles de l’impôt français ( impôt sur le revenus ou les sociétés).

2
Bien entendu, les conventions fiscales conclues entre la France et les pays
étrangers prévoient que l’impôt retenu à l’étranger peut être imputable sur
l’impôt due en France.

Ce système qui permet d’éviter la double imposition, d’un même revenu, prend
souvent la forme d’un crédit d’impôt correspondant à l’impôt étranger.

Séance 21 :

Il existe un régime spécial qui s’applique aux personnes physiques domiciliés en


France qui détiennent directement ou indirectement 10% dans une structure
financière établie à l’étranger. Ils bénéficieront d’un régime fiscal privilégié et
seront imposés aux titres de revenus mobiliers dans la proportion de leur
participation financière.

1
Enregistrement 44 :54
La situation d’imposition diffère aussi en fonction de chaque catégorie de
bénéficiaire.

Pour les personnes physiques domiciliées en France : les revenus sont en


principe passible de l’impôt sur le revenu néanmoins il existe des exceptions
prévues par la loi comme par exemple les livrets A (n’importe quel livret A est
rémunéré)

D’autres part certains placement font l’objet d’un prélèvement forfaitaire


libératoire (on ne paye qu’une somme après on ne paye plus rien) et non soumis
à l’impôt sur le revenu.

L’impôt sur les sociétés concerne quant à lui les personnes morales et l’ensemble
de leur bénéfice ou revenu incluant également les revenus mobiliers.

Les revenus mobiliers de toute nature perçus par des personnes morales sont
normalement compris dans le bénéfice, mais certains crédits d’impôt peuvent
être imputés à l’impôt sur les sociétés.

Autres régimes spécifiques : les sociétés mères peuvent en fonction de certaines


conditions, être exonérées d’impôt sur les sociétés sur les produits de leur filiale
(par exemple, l’administration a été oblige de mettre des régimes fiscaux sur des
sociétés possédant une autre société).

Les revenus mobiliers perçus par des organismes sans but lucratif font aussi
l’objet de règles particulières avec un impôt amoindri.

En ce qui concerne les non-résidents, i.e. les personnes physiques ou morales


dont le domicile fiscal est situé hors de France, les revenus distribués par des
sociétés française donnent lieu à une retenue à la source assurant le paiement
pour l’adm.fiscal.
La plupart des conventions fiscales prévoient pour les revenus distribues à des
non résident une réduction et parfois une suppression de l’imposition en
fonction de l’état signataire. La retenue à la source présente un caractère
d’imposition définitif car elle libère les non-résidents de l’impôt français ces
derniers devront toutefois se justifier pour éventuellement amoindrir cette
retenue (la retenue à la source est en général de 20%)

Les placements à revenus fixe font l’objet d’un prélèvement obligatoire dont le
débiteur est l’établissement domicilié en France gérant du portefeuille.

Enfin les revenus de valeur étrangère perçus par des non-résidents échappent à
toutes taxations en France.

Pour les plus-values de cession de valeur mobilière réalisé par des particuliers,
c’est également le PFU ou le barème progressif qui sont applicable ou les
barèmes sociaux.

Les plus-values réalisées par les entreprises relèvent du régime des plus valus
professionnels qui est un régime distinct, il en est de même pour les parts de
sociétés de personnes qui ne sont pas passible de liesse et pour lesquelles un
associé exerce une activité au sein de la société.

A savoir : une société de personne est une société qui n’a pas d’objet commercial
mais plutôt libéral.

Les régimes des plus-values mobilières concernant des sociétés immobilières


sont soumises non pas aux régimes des plus-values mobilière mais aux régimes
fonciers.

Les cessions réalisées par les non-résidents ne sont en principe imposables que
s’il s’agit de participation sup à 25% cependant il en va différemment si le cédant
est domicilié ans un état ou territoire non coopératif.
Certain régime particulier concerne les placements collectifs en valeur
mobilières, les opérations sur instrument financier à terme, les fonds communs
de créance ainsi que les plans épargne en action. Ces divers produits bénéficient
de régime d’imposition adaptés à leur activité.

La règlementation relative à la fiscalité des capitaux mobiliers est complétée par


des mesures d’accompagnement qui sont destinées à assurer l’application de
certains dispositifs (retenue à la source, crédit d’impôt etc.) mais également de
permettre à l’administration d’exercer efficacement son droit de contrôle sur les
impositions mais également dans le cadre de procédure tel que des vérifications
de comptabilité ou des examens contradictoires de situation fiscale personnelle.

Les établissements payeurs sont donc soumis à des obligations concernant les
justifications d’identité, de domicile ainsi que les coordonnées des
établissements recevant les paiements.

Dans le cadre d’un contrat de prêt, les établissements professionnels doivent


fournir des déclarations récapitulatives annuelles sur les opérations de valeur
mobilière ainsi que les paiements intervenus. Il s’agit de ce que l’on appelle
généralement l’imprimé fiscal unique(l’IFU). Il en est de même pour les
déclarations d’ouverture et de clôture de compte notamment à l’étranger, une
déclaration spécifique est nécessaire annuellement. De plus, désormais les
comptes de crypto monnaies doivent être déclarés.

Les contrats de capitalisation et d’assurance vie font l’objet de déclaration par


les entreprises professionnelles lors de la souscription ou du dénouement, ces
entreprises devant indiquées les montants cumulés des primes ainsi que les
valeurs de rachat.

Enfin la déclaration au titre de l’échange automatique d’information prévue par


l’administration fiscale est obligatoire pour toutes les institutions financières i.e.
tous les établissements financiers en France sont obligés d’accepter un echange
automatique d’information avec l’adm fiscale%%%
Chapitre 22 : imposition des revenus mobiliers à l’impôt sur le
revenu

Il s’agit des modalités selon lesquels les revenus mobiliers perçus par des
contribuables sont soumis à l’impôt sur le revenu.

En effet les revenus mobiliers sont également soumis aux prélèvements sociaux
(CSG, CRDS) ces derniers sont prélevés à la source pour tous les contribuables de
la même manière. C’est pourquoi nous nous attarderons sur les revenus avec la
flaque taxe et sur option l’imposition au barème progressif.

Les revenus imposables diffèrent en fonction de la catégorie dans laquelle ils


sont placés par exemple en raison de leur spécificité les plus-values de cession
de Valeur mobilière ne sont pas taxées de la même manière que les placements
à revenus fixes et dépendent du fait générateur et du calcul de l’impôt.

Section1 : les revenus imposables dans la catégorie des revenus de capitaux


mobiliers

Par principe qu’il soit de source française ou étrangère, les revenus mobiliers
perçus par des personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France sont
soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie DRCM. Il existe cependant
certaines exonérations et parfois des prélèvements forfaitaires libératoires ou
pas sont appliqués.

Les modalités d’impositions diffèrent également pour les personnes morales si


les revenus (RCM) sont perçus par les entreprises ils sont soumis à l’impôt sur les
sociétés. Dans le cas ou une société n’est pas soumise à l’impôt sur les sociétés

2
Enregistrement : 44mn 19 sec
la taxation varie selon que les produits proviennent ou non de l’activité exercée
à titre professionnelle.

Les produits des titres qui découlent de bien se trouvant dans une entreprise
mais sans lien a une activité ne seront pas considérés comme le résultat fiscal.

L’administration fiscale considère qu’il en est de même pour les produits de


placement de la trésorerie professionnelle quelque soit leur forme.

Sont compris dans le résultat professionnel sur express (i.e. il faut le préciser au
départ de l’achat) les produits issus de l’exploitation de bien affectés à un usage
non professionnel et qui n’excède pas un certain pourcentage de l’ensemble des
produits de l’exercice.

Pour ce qui concerne les biens utilisés pour les besoins de l’activité
professionnelle leur produit sont automatiquement pris en compte pour le
résultat professionnel, mais pour ne pas désavantagé les exploitants individuels
imposés dans des conditions différentes l’administration admet que ces revenus
soient retranchés des résultats professionnels et déclarer par l’exploitant dans
la catégorie des RCM.

Ces modalités s’appliquent quelques soit la nature des revenus mobiliers


dividendes, placement à revenus fixes, créances ou même valeur étrangère. Il
est à noter que les Revenus de créances de dépôt, de cautionnement ou de
comptes courants ne sont pas inclus dans les RCM lorsqu’il s’agit de recettes
provenant de l’exercice d’une profession. Il existe certaines exceptions quand les
revenus perçus par les contribuables proviennent d’une profession non
commerciale. De même pour les sociétés de personnes dans le cadre d’une
activité professionnelle. la société de personne doit incorporer dans ces produits
financiers les RCM3 cependant ils ne seront pas pris en compte fiscalement dans
la société mais dans chaque associé au regard de sa cote part de revenu dans la
société. La situation est similaire pour les sociétés de personne ayant une activité
patrimoniale par exemple quand une société civile constituée entre particulier
possède un portefeuille de Valeur mobilière et se cantonne à encaisser les
revenus de ce portefeuille bien qu’ils soient encaissés par la société ils seront
imposés au nom des associés.

4
Sur le plan fiscal, il faudra distinguer entre la société qui perçoit les revenus et
les associés qui sont imposables. De ce fait, les conséquences seront différentes
en fonction de la qualité de l’établissement payeur et des obligations de
déclarations annuelles de paiement. De la même manière la retenue à la source
que la société doit opérer en fonction de la cote part des produits diffère si les
associés sont résidents ou pas. De même certains associés ne peuvent pas
bénéficier de crédit d’impôt ou d’éventuels abattement en raison de la société
qui se trouve entre les revenus et l’imposition.

Autre exemple d’imposition indirecte ou qui n’est pas personnel à la personne


physique ou moral :

Les placements des comptes et de financement de campagne électorale

Les revenus mobiliers et les Plus-Values provenant de placement réalisé dans le


cadre de la gestion de compte de financement de campagne électorale ne sont
pas imposables au nom du mandataire ou du candidat mais de la structure
électorale en charge de récolter les fonds. Autre particularité les somme qui
proviennent de comptes bancaires inactifs ces produits sont soumis à l’impôt sur
le revenu qui est dû par le contribuable titulaire du compte inactif bien que la

3
Revenus de capitaux mobiliers
4
Enregistrement : 44mn
période d’inactivité soit soumise à l’impôt sur le revenu de manière automatique
et c’est la caisse des dépôts et consignations qui en informe l’adm. Effectuant un
prélèvement non libératoire qui par suite sera déduit de l’impôt sur le revenu du
contribuable.

Section 2 : le fait générateur de l’impôt

On entend par fait générateur de l’impôt le moment ou sont réalisées les


conditions légales nécessaire pour l’exigibilité de l’impôt.

Pour l’impôt sur le revenu, il s’agit de déterminer l’année au titre de laquelle doit
être établit l’imposition.

Le code général des impôts prévoit que les revenus mobiliers lorsqu’ils sont
payables en espèces doivent être soumis à l’impôt au titre de l’année soit de leur
paiement soit de leur inscription en compte.

Il n’est donc pas nécessaire de tenir compte de la date d’échéance mais


uniquement de l’encaissement effectif ou inscription en compte.

De manière générale, les impositions des RCM font l’objet du PFU,


éventuellement d’un prélèvement forfaitaire non libératoire ou en fonction des
produits d’un prélèvement forfaitaire libératoire. Il conviendra donc lors de la
déclaration de revenu de vérifier que ces éventuels prélèvements ont été pris en
compte. Le paiement de RCM par chèque admet que les revenus ont été touchés
lors de la réception du chèque qui constitue donc le fait générateur lorsque le
débiteur est domicilié en France. En revanche s’il est un étranger c’est le
paiement du chèque qui prévaut. En ce qui concerne les produits des actions et
part sociales, les revenus sont imposables au titre de l’année de leur paiement
par exemple pour les dividendes s’il existe un décalage entre le moment ou le
bénéfice est réalisé par la société et le moment ou les associés prononcent
l’affectation de ce bénéfice c’est lors de sa mise en paiement qu’il sera imposable
et non forcement lors de l’année qui a généré les bénéfices.

Section 3 : les modalités d’imposition

L’imposition des revenus mobiliers perçus par des personnes physiques


fiscalement domiciliées en France s’effectuent en 2 temps.

La première année, lors de leur versement les RCM sont soumis sauf exception
à un prélèvement forfaitaire non libératoire (ce sont les sommes prélevées
directement par les établissements payeurs pour s’assurer du prélèvement de
l’impôt par le contribuable)

L’année suivante les RCM sont soumis à l’impôt sur le revenu sous déduction de
‘l’impôt prélevé à la source. L’impôt est en principe perçu selon un taux
forfaitaire (PFU) toutefois il est possible d’opter pour le barème progressif de
l’impôt. Le PFNL s’applique aux dividendes et distribution assimilés aux produits
de placement à revenu fixe ainsi que les produits et contrats d’assurance vie.
L’imposition définitive des RCM n’interviendra sauf exception que l’année
suivante. Le PFU aussi appelé la flatte taxe consiste à une imposition sur le
revenu à un taux forfaitaire actuellement de 30% comprenant 17,2% de
prélèvement sociaux et 12,8% d’impôt sur le revenu.

Le champ d’application du PFU est très large puisqu’il concerne l’ensemble de


revenu de valeur mobilière mais aussi les plus valus de cessions autrement dit
sont imposés aux PFU les produits d’actions et de part sociales comme les
dividendes mais aussi les rémunérations des membres de conseil
d’administration, l’ensemble des produits de placements à revenu fixe où les
sommes repartis sur les fonds communs de placement. Ce PFU s’applique aussi
bien aux revenus de sources française qu’aux revenus de sources étrangères.
Sont exclus de l’application du PFU certains produits spécifiques comme par
exemple les livrets A ou des assurance vie. Certains placements d’épargne
solidaire ne sont pas soumis aux PFU ainsi que des produits versés dans des Etats
ou territoires non coopératifs (ETNC) qui sont soumis à un prélèvement
forfaitaire plus lourd.

Le PFU possède une assiette comprenant le montant brute des revenus


autrement dit il est possible d'appliquer les abattements spécifiques comme par
exemple pour les contrats d'assurance vie ou les éventuelles pertes et moins
valus qu’il pourrait y avoir lors de la cession de titre ou en cas de non
remboursement d’un capital investit. En ce qui concerne les revenus de sources
étrangères, l’impôt retenu à la source est imputé sur imposition forfaitaire dans
la limite du crédit d’impôt auquel il ouvre droit dans les conditions prévues par
les conventions internationales. Le taux du PFU est fixé à 7,5% pour les produits
des contrats d’assurance vie d’au moins 8 ans lorsque le montant total des
encours ne dépasse pas 150k € depuis septembre 2017.

LE Contribuable a la possibilité d’opter pour une imposition suivant le barème


progressif de l’impôt sur le revenu de l’ensemble des revenus. Mais cette option
doit être formulé expressément sur la déclaration d’ensemble de revenu et elle
est exercée de manière globale et irrévocable pour l’ensemble des RCM
imposable au titre de la même année. L’imposition des revenus au barème
progressif est établie sur demande expresse du contribuable. L’option apparait
sur la déclaration de revenu et peut être exercé jusqu’à la date limite de dépôt
de la déclaration sans quoi les revenus seront obligatoirement imposés aux PFU5.

Cette option a pour conséquence de pouvoir prendre en compte les dépenses


engagées pour l’acquisition ou la conservation de ces revenus ainsi que les
déficits constatés dans les RCM qui sont reportable d’une année sur l’autre. Enfin

5
Prélèvement forfaitaire unique
l’abattement de 40% peut aussi être pris en compte si les conditions sont
remplies.

Lors de l’application du bareme progressif de l’impôt sur les RM6, certaines


déductions de frais et charges sont autorisées pour leurs montants réels et
justifier. Les dépenses pour être déduites doivent avoir été effectivement
réglées au cours de l’année concernée. (Important)

Ne sont déductibles que les dépenses afférentes qu’a des titres générant des
revenus imposables cela signifie que ne sont pas déductibles les frais relatifs aux
revenus exonérés. Différents types de dépenses sont déductibles comme les
frais d’encaissement, les frais de gardes, de location de coffre ou autres
commissions et primes d’assurance qui constituent des charges déductibles
lorsqu’elles concernent des RCM imposable.

D’autre part, certains revenus font l’objet d’une majoration d’imposition de 1,25
sous forme de sanction qui concerne notamment les rémunérations et
avantages occultes ou les rémunérations qui correspondent à un travail non
effectif comme par exemple les versements excessifs à l’égard de l’importance
du service rendu. Les prélèvements et retenus opérées à la source ouvrent droit
lorsqu’ils ne sont pas opératoires à un crédit d’impôt imputable sur l’impôt dû.
Le montant des crédits d’impôt est alors inclus dans le montant des revenus
déclarés en revanche si la retenue est libératoire aucune imputation sur l’impôt
ne sera possible. Les modalités d’imputation des crédits d’impôt dépendent des
produits sur lesquels ils portent que ce soit les PFNL7 sur les contrats d’assurance
vie ou les credits d’impots sur les intérêts d’obligation ou les revenus perçu à

6
Revenus mobiliers
7
Prélèvement forfaitaire non libératoire
l’étranger l’application diffère et la retenue à la source applicable rendra
libératoire ou pas%%%
CHAPITRE3 : LES BENEFICIAIRES DE REVENUS DE VALEUR
ETRANGERES

Il s’agit de produits perçus par des personnes physiques et provenant


d’établissement payeur situés à l’étranger. Il existe plusieurs catégories de
revenus imposable comprenant notamment les dividendes, les intérêts tout type
de répartition faite aux associés, les rémunérations d’administrateurs et jeton
de présence, les produits de prestation de retraite ainsi que les redevances et les
produits des fonds de placement. Les dividendes sont soumis à l’impôt quelque
soit la situation du siège social qui se trouve à l’étranger. L’impôt est exigible peu
importe la nature du produit distribu et peu importe la date de création de la
société étrangère. Il en est de même pour les intérêts qui sont imposable lorsque
les sociétés ont leur siège à l’étranger à l’exception des produits provenant de
sociétés en nom collectif ou en commandite simple.
Les sommes figurant au crédit d’un compte courant d’une société étrangère ne
sont pas considérées comme des revenus distribu (très important)
Les remboursements d’apport ou de primes d’émissions échappent en général à
l’impôt sans d’ailleurs qu’il ait à distinguer si les primes sont remboursées ou non
aux actionnaires qui ont été appelés à les verser. Une repartition est considérée
comme un remboursement que si tous les bénéfices ou réserves ont été
auparavant reparties. Pour verifier la condition de répartition, l’administration
fiscale considère la situation sociale à la date de versement du capital. En cas
d’existence de bénéfices qui n’auraient pas été repartis les sommes
remboursées ne seront imposées que dans la limite des bénéfices ou des
réserves.
Dans le cas d’une société en liquidation l’impôt sera exigible seulement en
présence d’un boni de liquidation et après reprise des apports qui n’ont pas été
remboursés.
En cas de rachat de titre l’imposition applicable sera celle du régime des plus
valus.
Toujours selon la règlementation fiscale de bénéficiaire étranger
l’amortissement du capital constitue un élément imposable sauf en cas
d’exception comme pour les sociétés concessionnaires des Etats.
Les remunerations d’administrateurs ainsi que les membres de conseil de
surveillance dont le siège social est situé à l’étranger sont en principe imposable
sur le revenu. Il en va de même pour les redevances de propriétés industrielles
ou les honoraires versés à un administrateur en rémunération d’une activité
professionnelle distincte de celle d’administrateur8.
Les jetons de présence payés par les sociétés étrangères à leur actionnaire à
l’occasion des assemblés générale sont considérés comme des RCM peu importe
les modalités de paiement de ces jetons de présence, l’imposition est exigible à
compter du règlement effectif des jetons. Aucune déduction de frais ne sera
admise pour la base d’imposition contrairement aux jetons de présence versés
par une société française. Pour tout ce qui concerne les obligations et les effets
négociables émis par des collectivités publiques ou privées étrangères, c’est
l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers qui est applicable comme pour les
produits émis de France. Il en va de même des produits de trust9 quelque soit le
type de produit distribués ou les biens placés dans le trust. Les produits réinvestit
dans un trust ne sont pas imposables à l’exception des trust se trouvant dans des
entités étrangères soumises à un régime fiscal privilégié.
Les redevances et les royalties sont assujettis à l’impôt dans la catégorie des RCM
bien entendu les conventions fiscales internationales peuvent encadrer ces
impositions avec des dispositions particulières. Pour ce qui concerne les produits
de fonds de placement ou d’investissement à l’étranger la réglementation fiscale
ressemble aux fonds placés en France dans le cas où la structure qui gère les
fonds correspond à une personnalité morale de droit français. Les fonds
communs peuvent se définir comme une copropriété de valeur mobilière dont
les parts sont émises et rachetées à la demande des porteurs à la valeur
liquidative majorée ou diminuée selon les cas des frais et commissions
L’administration fiscale assimile les revenus de fonds de placement à des
revenus de valeur mobilière sauf dans le cas ou une convention fiscale bilatérale
l’imposerait autrement.
Les produits et gains de contrat d’assurance vie situés à l’étranger sont
imposables de la même manière que ceux situés en France en revanche les
produits issus d’un capital retraite de source étrangère ne sont imposés comme

8
Dirigeant de certaines sociétés anonymes
9
Ca n’existe pas en France. Ce sont des contrats anglo saxons et en realité on signe des contrats avec un trusti
et cet organisme devient le proprietaire apparent du bien. Le contrat de trusti n’a qu’un seul but au bout d’un
certain temps le trusti doit rendre le produit avec un benefice.
des revenus de capitaux mobiliers que si le bénéficiaire justifie que les sommes
versées lors de la constitution des droits n’étaient pas déductibles du revenu
imposable ou exonéré dans l’Etat de constitution.
Les revenus taxables dans les valeurs mobilières sont déterminés à partir de leur
valeur brute encaissée au jour des paiements pour le jour de change. Seul les
impôts établis dans le pays d’origine peuvent être déduit. Les revenus de valeur
étrangères sont soumis au même régime fiscal qu’il soit encaissé en France ou à
l’étranger. Il existe toutefois un régime permettant à la France de taxer les
participations d’au moins 10% détenus par les particuliers domiciliés en France
dans des structures financières étrangères soumises à un régime fiscal
privilégié10.
Les conventions internationales conclues par la France permettent notamment
d’éviter les doubles impositions en prévoyant pour les bénéficiaires de revenus
de valeur mobilières étrangères qui sont domiciliés en France l’imputation sur
l’impôt français de l’impôt étranger ou d’une éventuelle décote. Si aucune
convention fiscale n’a été signée les revenus seront soumis à l’impôt français
pour leur montant net d’impôt étranger.
L’imputation de l’impôt étranger est normalement faite sur l’impôt français mais
aucune imputation ne peut être faite si un crédit d’impôt a été généré à
l’étranger.
Le montant du crédit d’impôt ne pourra être solliciter que dans l’Etat étranger
d’origine et dans le cas où il concerne bien la même catégorie de revenu imposée
en France. Parfois les conventions prévoient une imposition forfaitaire quelque
soit le montant effectif de l’impôt étranger. Il s’agit notamment des accords
conclus avec les pays en voie de développement. %%%

10
A partir du moment ou l’on paye moitié moins que ce que l’on devrait normalement payé en France
Chapitre 4 : TVA sur les opérations bancaires et fin

La tva est un impôt primordial pour l’Etat français puisqu’il représente quasiment
50% des recettes fiscales. Il s’agit d’un impôt indirect sur la consommation et à
la charge du consommateur final. Le mécanisme de la TVA concerne toutes les
personnes assujettit. Une entreprise assujettit facture de la TVA à ses clients et
elle la reverse à l’Etat. Il s’agit de la TVA collecté.

Une entreprise cliente qui est assujettit paye de la TVA à ses fournisseurs mais
cette TVA sera remboursée par L’état il s’agit de la TVA déductible

L’entreprise assujettit reverse à l’ETAT ou se fait rembourser la diff entre la TVA


collectée et la tva déductible. Cela correspond à la tva à payer ou à un crédit tva.

La tva perçue par l’état est donc celle restée à la charge du consommateur final.
Elle n’est ni une charge ni un produit pour l’entreprise assujettit. Toutes les
opérations ne sont pas forcement soumise à l’application de la TVA. Certaines
activités en sont exonérées et il existe différent taux en la matière. Concernant
les opérations bancaires et financières, elles entrent bien dans le champ
d’application de la TVA mais sont soumises à des règles spécifiques. En effet
certaines opérations bancaires et financières sont exonérées d’autres sont
imposable de plein droit et une dernière catégorie d’opération sont exonérées
mais peuvent être soumise à la TVA sur option.

La plupart des opérations bancaires et financières sont exonérées de tva quelque


soit la qualité des personnes qui les réalise. Sont donc exonérées toutes les
opérations liées au crédit, au questionnement, au dépôt de fonds, compte
courant, virement, créance, opérations de négociations sur devises, celles sur la
gestion d’action part de sociétés obligations et autres titres ainsi que les gestions
de fonds commun et les opérations relatives alors à l’exception de l’or à usage
industriel.

Sont imposables à la tva de plein droit, les autres opérations comme par
exemple la gestion de crédit par des personnes autres que celle qui a octroyé le
crédit (important). De même les opérations de recouvrement de créances sont
imposables à la TVA ainsi que les opérations de gardes ou de gestion portant sur
les valeurs mobilières. Enfin les opérations portant sur les monnaies et pièces de
collection ainsi que l’or en barre ou en lingot sont aussi imposable à la TVA.
Certaines opérations ne se rattachent pas spécifiquement aux commerces des
valeurs mobilières et de l’argent et elles sont donc imposable à la TVA de plein
droit. Il s’agit des opérations de crédit-bail, des locations de coffre-fort ou encore
d’opération de location de matériel, prestation informatique et consultations de
produits financiers. Selon le code général des impôts certaines opérations qui
sont exonérées peuvent être imposable sur options. L’assujettit qui opte pour
cette option devra l’appliqué à l’ensemble des opérations pour lesquels elle est
possible. Cette option peut être dénoncée à compter de la 5e A qui suit celle
autours de laquelle elle a été exercée.

Les opérations qui se rattachent aux activités bancaires et d’une manière


générale aux commerces de valeurs et de l’argent comme par exemple toutes
les opérations des établissements de crédits, de sociétés de bourse, de change
et qui constituent pour elle leurs activités principales font partie des opérations
pouvant faire l’objet de l’option à la tva. Tel est le cas par exemple d’une
opération sur des effets de commerce donnant lieu à des rémunérations autres
que des agios ou des commissions. De même les opérations sur compte et
chèques bancaires qui ne sont pas exonérées de la taxe sur les activités
financières. Autre exemple, Les opérations sur valeurs mobilières pour le compte
des clients autre que celle de garde ou de gestion qui sont imposable de plein
droit. Il en est de même pour les opérations d’affacturage et les remunerations
encaissées par des organismes habilités à collecter des fonds dans le cadre de
régime spécifiques. L’option pour le paiement de la tva est ouvert aux banquiers,
aux établissements financiers, aux prestataires de services d’investissement et
de change. Si d’autres personnes que ce type de professionnel réalisent à titre
principal des opérations se rattachant aux activités bancaires et financières, elles
auront aussi la possibilité d’exercer l’option. L’option doit être exercer par le
dépôt d’une déclaration écrite au service des impôts du lieu d’exercice de la
profession.

L’option s’applique aussi longtemps qu’elle n’est pas dénoncée et sa


dénonciation ne peut pas intervenir avant la 5e Année.

Pour les opérations bancaires et financières, la base d’imposition est constituée


par le montant brut des courtages ou autres commissions. Il existe des
dispositions particulières pour les opérations de change et le fait générateur de
la TVA est déterminé selon les règles du code général des impôts en fonction du
service ou du produit. Les opérations bancaires et financières imposable à la tva
relèvent du taux normal de la taxe i.e 20%. Il existe certaines déductions sur les
opérations concernant. Les services bancaires et les prestations qui sont
réalisées en dehors de l’UE les opérations bancaires et financières non
imposables en France ouvrent droit à des déductions si leur lieu d’imposition se
situait en France. Les personnes réalisant des opérations bancaires et financières
sont soumises à toutes les obligations déclaratives et de facturation des
assujettis à la tva.

La tva est un impôt exigible à la date de livraison lorsqu’il s’agit d’un bien
corporel il s’agira le plus souvent de la date de facturation. En ce qui concerne
les prestations de service, l’exigibilité ne se fait qu’à l’encaissement du prix, il y
a donc un intérêt pour la trésorerie de l’entreprise qui n’avance pas la tva à l’Etat.
La TVA doit apparaître obligatoirement sur la facture mais des obligations
douanières sont également nécessaire si le consommateur final n’est pas situé
en France. La déclaration de TVA laisse donc apparaître la base du montant
collecté ainsi que le dit montant (tva déductible) et si l’assujettit doit payer de la
TVA ou bien s’il bénéficie d’un crédit.%%%
CHAPITRE 5 : : mesure d’application et de contrôle

La règlementation fiscale des capitaux mobiliers prévoit également en plus du


calcul de l’impôt des dispositifs administratifs auxquels sont soumis les
contribuables. Cela permet à l’administration fiscale d’imposer plus facilement
les contribuables mais aussi de les contrôler. Ce sont principalement les
établissements payeurs qui sont soumis à des obligations concernant les
justifications d’identité, de domicile ainsi que de versement de leur client. La
principale documentation à laquelle sont astreint les établissements payeurs est
une déclaration récapitulative annuelle des opérations sur valeurs mobilière et
les paiements de revenus mobiliers. Le double de cette déclaration est remis au
client et aux bénéficiaires afin qu’ils puissent également indiqués les revenus lors
de sa propre déclaration.

Les établissements payeur ont un rôle d’autant plus important depuis la mise en
place du prélèvement à la source envers l’administration fiscale puisqu’il leur
appartient de reverser l’impôt prélevé. Les etb payeur sont soumis à diverse
mesures obligatoires concernant les RCM. En effet l’adm fiscale considère que
les établissements qui assurent le paiement de ce type de revenu doivent exiger
des bénéficiaires leur identité et leur domicile fiscale. Ces obligations adm se
sont accru avec les différentes législations internationales et autres mécanismes
mis en place par les états comme la retenue à la source, le PFU etc.

Par ailleurs, la documentation doit être délivrée directement aux administrations


que cela concerne la déclaration des paiements effectués ou les prélèvements
effectués par les etb. Il convient donc de savoir quel est la définition d’un
établissement payeur. Le code général des impôts donne une liste de ce qu’est
un établissement payeur. Il s’agit des personnes ou d’organisme y compris des
caisses publiques qui paient ou prennent à l’encaissement des coupons affairant
à des valeurs mobilières ainsi que ceux qui achètent ces coupons et qui
s’entremettent dans leur négociation. Les personnes ou organismes qui paient
des revenus de capitaux mobiliers à l’absence de coupons. Ensuite on a les
personnes débitrices de revenu de capitaux mobiliers qu’elles paient soit
directement soit par l’intermédiaire d’établissement situé hors de France.

Les sociétés de personnes peuvent également être considérées comme des etb
payeur pour la fraction de revenu de capitaux mobiliers encaissée par elle et qui
sont imposable au nom de leur membre. La difficulté dans la définition des etb
payeur réside principalement dans la qualité des intermédiaires bien que le texte
ne comportent aucune distinction entre les intermédiaires pros et occasionnels,
il convient de constater que les personnes qui interviennent à titre privée
comme par exemple en tant que mandataire occasionnel ou représentants
légaux ne sont pas soumises aux obligations des établissements payeur.

Il est possible de se dispenser des obligations des etb11 payeur en fournissant


pour chaque mandat les justifications d’identités et de domicile qui seraient
normalement exigé par un établissement payeur. Il est tout à fait possible de se
soumettre volontairement aux obligations des etb payeur afin notamment de
s’exonérer de toute responsabilité vis-à-vis des contribuables concernées. Le cgi
concerne essentiellement les intermédiaires pros autrement dit les personnes
ou organismes dont la profession consiste à titre habituel de gérer des valeurs
mobilières françaises ou étrangères appartenant à autrui soit à effectuer des
opérations sur coupon de valeur mobilière. Il s’agit notamment des banques, des
etb financiers de crédit, des caisses de crédit mutuel, des courtiers, des agents
d’affaire etc. les personnes qui gèrent des valeurs mobilières ou accomplissent
des opérations sur titre pour le compte de leur client sont également considérés

11
etablissement
comme des etb payeur même dans le cas ou leur profession concerne
principalement un autre objet c’est le cas par exemple des caisses publiques,
caisses des dépôt de consignation, comptable du trésor, officier public
ministériel comme les notaires et les huissiers.

Les opérations soumises à ces obligations sont les paiements proprement dit, les
achats de coupons ainsi que les actes d’entremises et les prises à l’encaissement
lorsque les sommes sont encaissées par un intermédiaire et reversées à un
présentateur.

Le code général des impôts concerne tous les revenus de capitaux mobiliers qu’il
soit subordonné à la production de coupons qu’il s’agisse de revenu de part
sociale ou de produit d’action ainsi que des bons de caisse et opérations
subordonnées à des intérêts. La responsabilité des intermédiaires peut donc
facilement être engagée qu’il soit bénéficiaire des versements ou pas. Les
paiements peuvent avoir lieu sous la forme de versement en numéraire de
l’inscription au crédit d’un compte, remise de chèque, virement ou par tout autre
procédé. Le paiement peut être direct vis-à-vis des bénéficiaires ou par le
concours d’un intermédiaires situés hors de France dans ce cas les obligations
des etb payeur sont nécessaire s’il s’agit seulement d’une société française. Cela
signifie que les revenus de valeur mobilière française qui sont payés par un etb
étranger sont également concernés par le statut des etb payeur. Dans le cas d’un
établissement étranger qui intervient pour le compte d’un intermédiaire
français, c’est cet intermédiaire qui aura la qualité d’etb payeur. De la même
manière la personne morale étrangère qui paie des revenus mobiliers par
l’entremise d’un etb situé hors de France n’est pas soumise aux obligations des
etb payeur même dans le cas ou elles possèderaient en France une succursale
dès lors que cette dernière n’intervient pas dans les opérations de paiements.
La législation sur les etb payeur a été rédigé de manière à ce que tout revenu
mobilier payé en France ou par un débiteur français donne lieu obligatoirement
à l’élaboration de la documentation administrative. Il est nécessaire de
considérer comme etb payeur le bénéficiaire du revenu lui-même dans
l’hypothèse où ce bénéficiaire bien que domicilié en France n’est pas lui-même
imposable car il encaisse pou le compte de tiers auquel l’impôt sera réclamé.
C’est exactement pour pouvoir imposer les sociétés de personnes que la
législation est prévue en ce sens. La qualité d’etb supérieure est attribuée aux
société de personnes dans la limite des revenus mobiliers qu’elles encaissent et
pour lesquelles elles ne sont pas personnellement imposable.

Tout d’abord une société en nom collectif est soumise aux obligations des etb
payeur pour tous ces revenus mobiliers. En effet les revenus sont intégralement
compris dans la base d’imposition des associés chacun pour la cote part
correspondant à ces droits.

Autre exemple, la société en commandite dont les membres sont responsables


indéfiniment est également soumise aux obligations des etb payeur mais
seulement dans la fraction des revenus mobiliers encaissé par elle pour les
associés responsables et connu. Dans le cas contraire si les associés ne sont pas
connus, c’est la société elle-même qui sera réputé bénéficiaire et donc redevable
de l’impôt. Les sociétés civiles non soumise à l’impôt sur les sociétés sont
considérés comme les etb payeur et doivent délivrer à leur associé toute la
documentation nécessaire. Sont exclu des charges des etb payeur les etb qui
sont situés hors de France. Mais dans le cas des paiements à l’étranger de revenu
de valeur mobilière, la société distributrice ou l’intermédiaire français sont
considérée comme des etablissement payeur pour le compte duquel l’etb
payeur étranger est intervenu.
les CGI prévoient que toute personne ou société qui fait profession de payer
des revenus de valeurs mobilières ou dans la profession comporte à titre
accessoires des opérations de valeurs mobilières et dans l’obligation d’exiger du
requérant d’un paiement de son identité et l’indication de son domicile

Etablissement payeur est tenu d’exiger du bénéficiaire un justificatif de son


identité ainsi que de son domicile réel ou siège social

Les établissements payeurs peuvent toutefois prendre personnellement la


responsabilité d’attester cette identité s’ils sont connus de lui

La CGI définit la nature des justifications d’identité et de domicile qui doivent


être exigés par les établissements payeurs ainsi que les personnes qui doivent
produire ces justifications par exemple -
pour les personnes physiques il peut s’agit de la carte national d’identité d’un
livret personnel ou de famille , d’un passeport -
pour les personnes moral il conviendra de fournir également un exemplaire des
statut certifié par le représentant légal ainsi que les récipicés de déclaration
entre préfecture pour les associations par exemple

Dans certains cas une attestation délivrée par le service des infos sera sollicité
afin de faire apparaitre le domicile ou le siège social et le lieu d’imposition de la
personne concernée

Les documents exigés mentionne toujours le domicile ou le siège social, il


comporte pour les personnes physique une photo d’identité et ils sont pour la
plupart renouvelle fréquemment

Le certificat justifiant de l’impôt déjà versé au trésor est un document


justificatif d’identité mais il est le plus souvent destine au bénéficiaire des
revenus qui a en France sont domicile ou pas
L’éventuel crédit d’impôt doit apparaitre sur le certificat et dans certains cas
particulier il n’est pas nécessaire de le délivré comme par exemple les
bénéficiaire qui ne dispose pas en France d’une résidence ou ceux qui sont
domicilié dans un pays qui attribue de façon exclusive un impôt en France

Au niveau des modalités pratique d’établissements de document les


établissements payeur effectuer une double une remise au client

Lorsque les bénéficiaires sont redevables d’un impôt sur le revenu il obtienne
l’imputation du crédit en le joignant à la déclaration annuelle dans laquelle sont
mentionnés les revenus correspondants

Pour la personne morale passible à l’impôt sur les sociétés, les certificats qui
justifient de l’impôt versé doivent être joint à la déclaration de résultat au cours
de laquelle les revenus ont été encaissés

L’administration fiscales sollicite également de la part des établissements payeur


des justificatifs de paiement, ces établissements doivent fournis des documents
justifiant une retenue à la source ou tous prélèvements forfaitaire opérer sur les
produits de placements ayant générés des revenus

Le contrôle de l’administration fiscal concernant les revenus distribuées et leur


retenue à la source est constitué par une double bordereaux remis par
établissement payeur avec la désignation des valeurs mobilières dont provient
les revenus payer ainsi que le décompte des sommes mises en paiement et le
montant des retenus opérer au niveau du trésor

Pour permettre le contrôle de ces prélèvements l’administration fiscale précise


qu’en fonction du type de revenu les établissements payeurs doivent produire
des justificatifs attestant les retenues et les versements au trésor
Le délai de conservation de ces documents est de 10ans dans le cas où il n’y a
aucune procédure engagée.%%%
Chapitre 6 12: LA DECLARATION ANNUELLE DE PAIEMENT DE
REVENUS DE REVENU MOBILIERE ET OPERATIONS SUR
VALEUR MOBILIERE

Le législateur a institué une obligation concernant la valeur mobilière selon un


modèle unique définit par l’administration, cette déclaration est couramment
appelé l’imprimé fiscale unique ou IFU, cette déclaration doit être faite dans le
premier trimestre de l’année qui suit celle des paiements et elle est
communiquée en même temps admiration fiscale

Cette déclaration ifu est nominatif et un double doit être remis au bénéficiaire
et elle regroupe sur le même formulaire toutes les informations de versements
concernant les plus-values ou encore des éventuels régimes de faveur comme
des placements d’épargne en action ou de retraire

Cette déclaration unique comprend l’identification du déclarant, de la nature des


opérations réalisées, de souscripteur ou bénéficiaire ainsi que le détail des
opérations réalisées dans l’année

Le déclarant est tenu a réalisé l’ifu quand il effectue un paiement ou une


opération portant sur des produits ou valeur mobilière ainsi que les profits
réalises sur des marchés d’instrument financier

Il s’agit le plus souvent d’établissement de crédit ou de société d’assurance mai


l’ifu peut également être produit par des sociétés pour leur ^propre distribution
ou par des débiteurs pour des revenus de créance les gérants, les prestataires
de service d’investissements ou certains intermédiaire comme des notaires
peuvent également établit ce type de déclaration

12
3 questions de cours question assez large
L’ifu est aujourd’hui principalement dématérialisé et regroupe d’une part tous
les paiements fait au titre des revenus mobilières et d’autre part tous les
résultats de cession mobilières

Les paiements et opérations portant sur les produits de valeurs mobilières sont
à déclarer à l’exception des fameux jetons de présence, ces revenus doivent être
déclarées quelques soit leur régime d’imposition et même s’ils sont exonérés .il
n’y a pas lieu de tenir compte de fiscalité du bénéficiaire l imprime doit être
remplit comme si le bénéficiaire était une personne physique soumis à l’impôt
sur le revenus

Les revenus imposables sont ceux soumis à l’impôt sur les revenus et sont
déclarés pour leur montant brut sans aucune déduction de frais et charge

Sont également répertorié tous les prélèvements effectués qu’il soit libératoire
ou pas et la déclaration doit être communiquée a l’administration fiscale par le
bénéficiaire des revenus

Le bénéficiaire après avoir justifié de son identité et de son domicile


correspondant à ceux transmis au déclarant devra communiqué la liste des
opérations réalisés chez le déclarant

Certains étb sont également autorisés à déclarer pour le compte de leur client
comme par exemple les copropriétés et la période couverte par la déclaration
est l’année civile précédente mai certaine entreprise dans l’exerce comptable de
coïncide par avec l’année civile peuvent rédiger deux déclarations avec un
premier ifu pour la période du 1janvier à la fin de l’exercice et un second IFU
pour le début de l’exercice

La déclaration peut être faite numériquement par télé déclaration ou sur format
papier, la déclaration doit être obligatoirement établir sur un support
informatique pour les déclarant notamment quand ils ont plus de 100 déclarant
à effectuer sans quoi une amende de 15euro par déclaration sera effectué.

Quelque soit le mode de souscription ou de transmission les déclarations des


opérations réalisées au cours d’une année civile doivent être produite au plus
tard le 15fev de l’année suivante. Aucun report de délai n’est accordé dès lors
que le double de la déclaration remis au client doit être utilisé par ce dernier
pour la rédaction de déclaration de ces revenus

La déclaration papier doit être déposé auprès de la direction des services fiscaux
dont dépend le domicile ou le principal établissement du déclarant

L’adm fiscale dispose donc de la déclaration originale de la part du déclarant et


le double est remis au client. Il ne s’agit pas d’une copie mais bien des certificats
et imprimés demandés par l’adm qui ont été rempli une seconde fois.
L’obligation de déclaration fait ’'objet de sanction lorsqu’elle n’est pas respectée.
Une amende égale à 50% des sommes nons déclarées pourra être appliqué.
L’amende n’est toutefois pas applicable lorsque l’omission du déclarant est
réparée spontanément avant la fin de l’année au cours de laquelle la déclaration
aurait de l’être souscrite et le plus l’infraction qui aura été réparée
spontanément doit être la première commise par l’établissement payeur depuis
les 3 dernières années. Cette amende est appliquée à partir du moment ou la
déclaration de l’établissement payeur n’a pas été effectué même si le
contribuable a régulièrement déclaré les revenus.

La pénalité amende a pour objet de sanctionner le défaut de souscription des


déclarations des personnes qui assurent le versement de revenus de capitaux
mobiliers. Cette sanction est indépendante du fait de vouloir échapper à l’impôt
et quelque soit l’attitude du contribuable lorsque les revenus sont déclarés par
l’établissement payeur mais ils ne l’ont pas été intégralement la sanction sera
la même si des revenus sont déclarés à tord dans ce cas l’amende sera
plafonnée à 750€.

CETTE sanction n’est pas applicable dans un cas de force majeur ainsi que si elle
est réparée spontanément et qu’aucune erreur n’a été commise dans les 3
dernières années.

Tout autre erreur dans la déclaration comme une fausse adresse, une mauvaise
identité ou une référence de compte incorrecte sont également sanctionnées
par des amendes de 15€ par inexactitude

La production tardive d’une déclaration entraine une amende de 150€ sauf lors
de la première infraction

Lorsqu’une même déclaration est déposée tardivement et comporte des erreurs


toutes les amendes prévues a cet effet se cumulent. L’ifu est obligatoirement
transmis à l’adm fiscale de manière informatique. Dans le cas ou cette obligation
n’est pas respectée, une amende de 15€ est applicable par déclaration qui ont
été transmises autrement. Les établissements payeurs peuvent dans certains cas
être déchargés de leur responsabilité vis-à-vis de l’adm fiscale dans le cas ou les
établissements réalisent une individualisation des revenus opérés par
l’établissement payeur et que ce détail est communiqué à l’adm fiscale. Certains
produits financiers font l’objet de déclaration supp et spécifique. Il s’agit
notamment des contrats de prêt, des déclarations d’ouvertures et de clôture de
compte ainsi que des contrats de capitalisation et d’assurance vie. D’autres
déclarations concernent l’échange automatique d’information au regard
notamment des conventions fiscales bilatérales.

Concernant les déclarations de contrat de prêt , les etb payeurs sont tenus de
déclarer à l’adm fiscale la date le montant et les conditions de prêts ainsi que les
noms et adresses du prêteur et de l’emprunteur. Les produits procurés chaque
année par les placements de cette nature doivent par ailleurs être déclarés sur
l’IFU relatif au paiement de revenu immobilier. Un contrat de prêt est un acte
par lequel une personne physique ou morale met une somme d’argent à la
disposition d’une autre personne à charge pour cette dernière de restituer la
somme selon les modalités convenue quel que soit le type de contrat. Ce qui
signifie qu’ils donnent lieu à l’établissement d’un écrit bien que les contrats
verbaux restent possibles. Les bons de caisse, les bons du trésor et les bons de
capitalisations doivent aussi être déclarés quel que soit leur montant mais dans
ce cas le souscripteur doit renoncer à l’anonymat fiscal. Un certain nombre de
contrat dont la connaissance par voix de déclaration auprès de l’adm fiscal n’est
pas nécessaire sont donc dispensés de cette obligation. Il s’agit par exemple des
prêts inférieurs à 5000€. Les contrats de prêts réalisés dans des établissements
s’enregistrent par le comité des etb de crédits quelques soit leur forme sont aussi
dispensé de cette obligation déclarative. Cette dispense concerne aussi bien les
opérations de crédit que les cautionnements portant sur les effets de commerce.
En ce qui concerne les bons de caisse tous les établissements publics sont
également dispensés de déclaration particulière en raison des formalité exigées
en amont par la réglementation des relations financières lorsque le souscripteur
se place sous le régime de l’anonymat fiscal. Dans ce cas la déclaration des bons
est effectué directement par l’établissement payeur au moyen d’un IFU
spécifique pour lequel il engage sa responsabilité. Sont également dispensés de
déclaration les prêts consentis par des organismes à but non lucratifs ou les prêts
consentis par les vendeurs en cas de vente à crédit ou dans le cas de prêt accordé
par un employeur au titre de participation à l’effort de construction. Les contrats
de prêt ayant fait l’objet d’un acte notarié doit être déclaré et les opérations de
compte courant d’associé sont en principe soumis à une déclaration dans le cas
ou il s’agirait d’un prêt. Cette obligation déclarative concerne aussi bien
l’intermédiaire i.e toute personne qui intervient à titre quelconque dans la
conclusion d’un contrat sans être parti au contrat. Cela concerne les agences de
prêts effectués par le moyen de fonds qui leur ont été confié. Le débiteur en
l’absence d’intermédiaire est également soumis à cette obligation qu’il s’agisse
d’un contrat de prêt convenu directement entre les parties ou même un prêt
consenti par un prêteur pro au moyen de ses fonds propres. Le créancier qui
aurait consenti à des débiteurs un prêt est également concerné par la
déclaration du contrat. C’est d’ailleurs souvent lui à qui il appartient de déclarer
l’ensemble des prêts de manière contractuelle.

Le déclarant doit effectuer une déclaration pour chaque prêt sur un imprimé
fourni par l’adm fiscal. Ce doc comprend toutes les coordonnées de
l’établissement prêteur ainsi que de l’emprunteur. Peuvent être ajoutées les
coordonnées de l’éventuel intermédiaire la date, la durée ainsi que le montant
principal doivent être indiquées de même que les taux d’intérêt, les mensualités
et les éventuelles conditions particulières dont fait l’objet le contrat ;

La déclaration des contrats de prêt doit être adressée selon la loi dans le premier
mois de chaque année suivante celle de la conclusion du contrat. Devant la
difficulté de réaliser cette obligation et pour faciliter aux redevables
l’établissement des contrats de prêt la date limite par l’adm fiscale de production
a été prolongée au 15 février. En pratique les déclarations de contrats de prêt
sont adressées aux services fiscaux dès la redaction du contrat.

Les prêts inferieurs aux montants de 760€ n’ont pas à être déclarés et les prêts
correspondant à des comptes courants nons bancaires font l’objet de disposition
particulière notamment en raison des obligation liées aux associés de déclarer
par l’intermédiaire de la comptabilité les sommes prêtées. Il existe aussi certains
aménagements pour les prêts constatés par acte notarié dans ce cas les
déclarations ne sont établis que dans un seul exemplaire par les notaires. Dans
le cas d’un défaut de production d’un contrat de prêt à l’adm fiscale, des
sanctions sont prévues par le code générale des impôts CGI allant de 150€ à
1500€ par déclaration.

Section 2 : les déclarations d’ouverture et de clôture de compte

Le contrôle de l’adm fiscale concerne tous les dépôts de valeur mobilière qu’il
s’agisse de titre ou d’espèce c’est pourquoi la déclaration de compte de toute
nature doit être effectuée auprès de l’adm fiscale dès son ouverture. Un fichier
nommé FICOBA (Fichier National des Comptes Bancaires et Assimilés) regroupe
l’intégralité des comptes connus en France. Il a même été rajouté l’année
dernière l’identité des loueurs de coffre-fort.

Les déclarations d’ouverture de clôture et de modification de compte incombe


aux etb personnes physiques ou morales des personnes qui gèrent le compte .
la déclaration de compte concerne tous les comptes ouverts aux noms de leur
client quelque soit leur nationalité, leur domicile ou même la détermination du
compte. Ces déclarations ne sont pas exigées pour des comptes de passage
ouvert à des clients occasionnels en vu d’une opération isolée. Il convient
toutefois que l’intitulé de ces comptes mentionnent l’identité et le domicile du
client occasionnel. De même les comptes internes des etablissements soumis à
cette obligation n’ont pas à déclarer leur propre compte à moins qu’il soit utilisé
pour retracer des opérations avec la clientèle, seule l’activité commerciale doit
être concernée par ailleurs les banques doivent pouvoir indiquées à la demande
de l’administration l’identité des personnes concernées par les écritures
retracées.

Les comptes ouverts par les notaires ou les entreprises de fabrication


enregistrant des opérations purement commerciales n’ont pas non plus à être
déclarées. Les comptes de trésorerie et d’Operations interbancaires comme les
comptes enregistrant les avoir des etb financiers, du trésor public ou d’autre int
financier n’ont pas à être déclarés puisqu’ils font l’objet d’une accréditation de
l’AMF. Les comptes titres constituent une catégorie qui entre dans le champ
d’application de l’obligation déclarative et ils ne sont pas visés dans les
exceptions du fichier FICOBA. En revanche il existe une tolérance adm relative
aux comptes titres rattachés. Cette tolérance est applicable à l’ensemble des
établissements soumis à l’obligation déclarative à la condition qu’il s’agisse bien
de compte titre que l’ensemble des dépôts et des prélèvements soit retracé sur
un compte principale qui soit lui-même déclaré au FICOBA comme un compte
multiple.

Doivent être déclarées les ouvertures ainsi que les clôtures de compte mais aussi
toute modification portant sur les éléments essentiels d’identification du
compte ainsi que ces titulaires.

Les formalités d’immatriculation concernent tous les établissements inscrit au


répertoire de la banque de France. Chaque déclarant réçoit une immatriculation
lui permettant de procéder à l’envoi des déclarations.

Le compte se caractérise par son numéro, par sa nature (compte épargne,


courant, à terme etc), par son type (simple, joint, collectif), par son caractère
(unique, multiple), et enfin par le nombre de titulaire

Les renseignements relatifs aux différents titulaires de compte

Il convient de préciser lorsqu’une déclaration de tous les renseignements relatifs


aux titulaires de compte ainsi que les éventuelles revendications de mandataires
ou de beneficiaires effectifs pour les personnes morales.
La déclaration est adressée au service FICOBA de manière mensuelle, cela lui
permet de recevoir, de traiter, de renvoyer aux déclarants l’accusé de réception
de leur enregistrement. Le service FICOBA permet aussi une assistance
technique auprès de ces établissements et il assure la souscription effective des
déclarations tout en procédant éventuellement à des relances en cas de
défaillance. En cas d’absence de déclaration, une amende de 1500€ est prévue
par contre non déclarée. Si des omissions ou des inexactitudes apparaissent dans
les déclarations, elles sont sanctionnées d’une amende de 150€ par omission
sans pouvoir dépasser 10K€, aucune tolérance n’est prévue en cas de 1ere
infraction

Section 3 : les déclarations des contrats de capitalisation et d’assurance vie

Le CGI impose aux entreprises d’assurance de déclarer la souscription ou le


dénouement des contrats de capitalisation et d’assurance vie ainsi que les
contrats de même nature. La loi oblige aussi de déclarer chaque année le
montant cumulé des primes versées ainsi que la valeur de rachat et le montant
du capital garanti.

Les organismes concernés sont les entreprises d’assurance, les institutions de


prévoyance ou encore les mutuelles et organisme assimilées. Ces déclarations
sont également sanctionnées en cas d’absence par des amendes allant jusqu’à
1500 e par déclaration et 150€ par omission ou inexactitude.

Section 4 : échange automatique d’information

Les institutions financières françaises doivent mentionnées sur une déclaration


spécifique les infos requises pour l’application des conventions conclues par la
France permettant un échange automatique à des fins fiscales. Cela permet
notamment l’application de l’accord FATCA( Foreign Account Tax Compliance
Act) entre la France et les USA et les différents accords d’échange au niveau
international.

Tous les organismes d’assurances teneur de compte et institution financières


sont tenues de déclarer et de déposer les infos requises pour l’application des
conventions permettant un échange automatique. Ces infos concernent
notamment tous les revenus de capitaux mobiliers ainsi que les soldes de
compte et la valeur de rachat des éventuels contrats d’assurance vie de
placement de même nature%%

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