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Séance1
CHAPITRE I : généralité sur la fiscalité des capitaux mobiliers
Il s’agit donc des dividendes versés aux associés des dites sociétés.
Mais cela peut aussi être d’autres produits tels que des bénéfices sociaux qui
ne sont pas mis en réserve ou incorporé au capital ou bien des valeurs mise à
la disposition des associés et non prélevés sur les bénéfices.
Ces placements sont différents des produits à revenu variables tels que les
actions ou les parts sociales. Il s’agit notamment des obligations et des titres
assimilés comme les titres participatifs, les effets publics et les titres
d’emprunts négociables émis par des personnes morales française de droit
public ou de droit privé.
On trouve des dispositions particulières pour tout ce qui concerne les bons de
caisse, les titres de créances négociables ainsi que les bons ou contrats de
capitalisation qui possèdent la même nature que les contrats d’assurance vie.
Les produits de placement à revenu fixe comme les dividendes, perçues par
des personnes fiscalement domiciliés en France, sont imposés en 2 étapes :
_D’une part un PNFL
_D’autre part le PFU ou le barème progressif.
Bien entendu, dans un cas comme dans l’autre, les prélèvements
d’impôt payés à la source sont déductibles de la position finale. Depuis
2019 ; on a mit en place le prélèvement à la source.
_D’une part, les sociétés étrangères qui exercent une activités en France.
Dans ce cas, les bénéfices réalisés sont intégralement réputés distribués à
des associés n’ayant pas en France leur domicile fiscal ou leur siège social.
Cette présomption signifie que tous les bénéfices, vont être soumis à la
retenue à la source prévue à l’égard des distributions faites par des
sociétés françaises à des non-résidents.
Cette présomption peut cependant être contredite et une révision de la
taxation peut être envisagé par une société dans ce cas là, cependant, elle
devra démontrer que la retenue à la source excède le montant total des
revenus que la société a effectivement distribué.
Par ailleurs, la société peut aussi justifier avoir transféré les dividendes à des
bénéficiaires ayant leur domicile fiscal ou leur siège social en France.
Cette retenue à la source ne s’applique pas aux sociétés étrangères ayant leur
siège de direction effective dans un état membre de l’UE, en Islande, Norvège
ou Liechtenstein. En réalité, le cité d’exonération de cette retenue à la source,
consiste dans le fait qu’un impôt soit appliqué dans l’état du siège social de
l’entreprise.
2
Bien entendu, les conventions fiscales conclues entre la France et les pays
étrangers prévoient que l’impôt retenu à l’étranger peut être imputable sur
l’impôt due en France.
Ce système qui permet d’éviter la double imposition, d’un même revenu, prend
souvent la forme d’un crédit d’impôt correspondant à l’impôt étranger.
Séance 21 :
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Enregistrement 44 :54
La situation d’imposition diffère aussi en fonction de chaque catégorie de
bénéficiaire.
L’impôt sur les sociétés concerne quant à lui les personnes morales et l’ensemble
de leur bénéfice ou revenu incluant également les revenus mobiliers.
Les revenus mobiliers de toute nature perçus par des personnes morales sont
normalement compris dans le bénéfice, mais certains crédits d’impôt peuvent
être imputés à l’impôt sur les sociétés.
Les revenus mobiliers perçus par des organismes sans but lucratif font aussi
l’objet de règles particulières avec un impôt amoindri.
Les placements à revenus fixe font l’objet d’un prélèvement obligatoire dont le
débiteur est l’établissement domicilié en France gérant du portefeuille.
Enfin les revenus de valeur étrangère perçus par des non-résidents échappent à
toutes taxations en France.
Pour les plus-values de cession de valeur mobilière réalisé par des particuliers,
c’est également le PFU ou le barème progressif qui sont applicable ou les
barèmes sociaux.
Les plus-values réalisées par les entreprises relèvent du régime des plus valus
professionnels qui est un régime distinct, il en est de même pour les parts de
sociétés de personnes qui ne sont pas passible de liesse et pour lesquelles un
associé exerce une activité au sein de la société.
A savoir : une société de personne est une société qui n’a pas d’objet commercial
mais plutôt libéral.
Les cessions réalisées par les non-résidents ne sont en principe imposables que
s’il s’agit de participation sup à 25% cependant il en va différemment si le cédant
est domicilié ans un état ou territoire non coopératif.
Certain régime particulier concerne les placements collectifs en valeur
mobilières, les opérations sur instrument financier à terme, les fonds communs
de créance ainsi que les plans épargne en action. Ces divers produits bénéficient
de régime d’imposition adaptés à leur activité.
Les établissements payeurs sont donc soumis à des obligations concernant les
justifications d’identité, de domicile ainsi que les coordonnées des
établissements recevant les paiements.
Il s’agit des modalités selon lesquels les revenus mobiliers perçus par des
contribuables sont soumis à l’impôt sur le revenu.
En effet les revenus mobiliers sont également soumis aux prélèvements sociaux
(CSG, CRDS) ces derniers sont prélevés à la source pour tous les contribuables de
la même manière. C’est pourquoi nous nous attarderons sur les revenus avec la
flaque taxe et sur option l’imposition au barème progressif.
Par principe qu’il soit de source française ou étrangère, les revenus mobiliers
perçus par des personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France sont
soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie DRCM. Il existe cependant
certaines exonérations et parfois des prélèvements forfaitaires libératoires ou
pas sont appliqués.
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Enregistrement : 44mn 19 sec
la taxation varie selon que les produits proviennent ou non de l’activité exercée
à titre professionnelle.
Les produits des titres qui découlent de bien se trouvant dans une entreprise
mais sans lien a une activité ne seront pas considérés comme le résultat fiscal.
Sont compris dans le résultat professionnel sur express (i.e. il faut le préciser au
départ de l’achat) les produits issus de l’exploitation de bien affectés à un usage
non professionnel et qui n’excède pas un certain pourcentage de l’ensemble des
produits de l’exercice.
Pour ce qui concerne les biens utilisés pour les besoins de l’activité
professionnelle leur produit sont automatiquement pris en compte pour le
résultat professionnel, mais pour ne pas désavantagé les exploitants individuels
imposés dans des conditions différentes l’administration admet que ces revenus
soient retranchés des résultats professionnels et déclarer par l’exploitant dans
la catégorie des RCM.
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Sur le plan fiscal, il faudra distinguer entre la société qui perçoit les revenus et
les associés qui sont imposables. De ce fait, les conséquences seront différentes
en fonction de la qualité de l’établissement payeur et des obligations de
déclarations annuelles de paiement. De la même manière la retenue à la source
que la société doit opérer en fonction de la cote part des produits diffère si les
associés sont résidents ou pas. De même certains associés ne peuvent pas
bénéficier de crédit d’impôt ou d’éventuels abattement en raison de la société
qui se trouve entre les revenus et l’imposition.
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Revenus de capitaux mobiliers
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Enregistrement : 44mn
période d’inactivité soit soumise à l’impôt sur le revenu de manière automatique
et c’est la caisse des dépôts et consignations qui en informe l’adm. Effectuant un
prélèvement non libératoire qui par suite sera déduit de l’impôt sur le revenu du
contribuable.
Pour l’impôt sur le revenu, il s’agit de déterminer l’année au titre de laquelle doit
être établit l’imposition.
Le code général des impôts prévoit que les revenus mobiliers lorsqu’ils sont
payables en espèces doivent être soumis à l’impôt au titre de l’année soit de leur
paiement soit de leur inscription en compte.
La première année, lors de leur versement les RCM sont soumis sauf exception
à un prélèvement forfaitaire non libératoire (ce sont les sommes prélevées
directement par les établissements payeurs pour s’assurer du prélèvement de
l’impôt par le contribuable)
L’année suivante les RCM sont soumis à l’impôt sur le revenu sous déduction de
‘l’impôt prélevé à la source. L’impôt est en principe perçu selon un taux
forfaitaire (PFU) toutefois il est possible d’opter pour le barème progressif de
l’impôt. Le PFNL s’applique aux dividendes et distribution assimilés aux produits
de placement à revenu fixe ainsi que les produits et contrats d’assurance vie.
L’imposition définitive des RCM n’interviendra sauf exception que l’année
suivante. Le PFU aussi appelé la flatte taxe consiste à une imposition sur le
revenu à un taux forfaitaire actuellement de 30% comprenant 17,2% de
prélèvement sociaux et 12,8% d’impôt sur le revenu.
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Prélèvement forfaitaire unique
l’abattement de 40% peut aussi être pris en compte si les conditions sont
remplies.
Ne sont déductibles que les dépenses afférentes qu’a des titres générant des
revenus imposables cela signifie que ne sont pas déductibles les frais relatifs aux
revenus exonérés. Différents types de dépenses sont déductibles comme les
frais d’encaissement, les frais de gardes, de location de coffre ou autres
commissions et primes d’assurance qui constituent des charges déductibles
lorsqu’elles concernent des RCM imposable.
D’autre part, certains revenus font l’objet d’une majoration d’imposition de 1,25
sous forme de sanction qui concerne notamment les rémunérations et
avantages occultes ou les rémunérations qui correspondent à un travail non
effectif comme par exemple les versements excessifs à l’égard de l’importance
du service rendu. Les prélèvements et retenus opérées à la source ouvrent droit
lorsqu’ils ne sont pas opératoires à un crédit d’impôt imputable sur l’impôt dû.
Le montant des crédits d’impôt est alors inclus dans le montant des revenus
déclarés en revanche si la retenue est libératoire aucune imputation sur l’impôt
ne sera possible. Les modalités d’imputation des crédits d’impôt dépendent des
produits sur lesquels ils portent que ce soit les PFNL7 sur les contrats d’assurance
vie ou les credits d’impots sur les intérêts d’obligation ou les revenus perçu à
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Revenus mobiliers
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Prélèvement forfaitaire non libératoire
l’étranger l’application diffère et la retenue à la source applicable rendra
libératoire ou pas%%%
CHAPITRE3 : LES BENEFICIAIRES DE REVENUS DE VALEUR
ETRANGERES
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Dirigeant de certaines sociétés anonymes
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Ca n’existe pas en France. Ce sont des contrats anglo saxons et en realité on signe des contrats avec un trusti
et cet organisme devient le proprietaire apparent du bien. Le contrat de trusti n’a qu’un seul but au bout d’un
certain temps le trusti doit rendre le produit avec un benefice.
des revenus de capitaux mobiliers que si le bénéficiaire justifie que les sommes
versées lors de la constitution des droits n’étaient pas déductibles du revenu
imposable ou exonéré dans l’Etat de constitution.
Les revenus taxables dans les valeurs mobilières sont déterminés à partir de leur
valeur brute encaissée au jour des paiements pour le jour de change. Seul les
impôts établis dans le pays d’origine peuvent être déduit. Les revenus de valeur
étrangères sont soumis au même régime fiscal qu’il soit encaissé en France ou à
l’étranger. Il existe toutefois un régime permettant à la France de taxer les
participations d’au moins 10% détenus par les particuliers domiciliés en France
dans des structures financières étrangères soumises à un régime fiscal
privilégié10.
Les conventions internationales conclues par la France permettent notamment
d’éviter les doubles impositions en prévoyant pour les bénéficiaires de revenus
de valeur mobilières étrangères qui sont domiciliés en France l’imputation sur
l’impôt français de l’impôt étranger ou d’une éventuelle décote. Si aucune
convention fiscale n’a été signée les revenus seront soumis à l’impôt français
pour leur montant net d’impôt étranger.
L’imputation de l’impôt étranger est normalement faite sur l’impôt français mais
aucune imputation ne peut être faite si un crédit d’impôt a été généré à
l’étranger.
Le montant du crédit d’impôt ne pourra être solliciter que dans l’Etat étranger
d’origine et dans le cas où il concerne bien la même catégorie de revenu imposée
en France. Parfois les conventions prévoient une imposition forfaitaire quelque
soit le montant effectif de l’impôt étranger. Il s’agit notamment des accords
conclus avec les pays en voie de développement. %%%
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A partir du moment ou l’on paye moitié moins que ce que l’on devrait normalement payé en France
Chapitre 4 : TVA sur les opérations bancaires et fin
La tva est un impôt primordial pour l’Etat français puisqu’il représente quasiment
50% des recettes fiscales. Il s’agit d’un impôt indirect sur la consommation et à
la charge du consommateur final. Le mécanisme de la TVA concerne toutes les
personnes assujettit. Une entreprise assujettit facture de la TVA à ses clients et
elle la reverse à l’Etat. Il s’agit de la TVA collecté.
Une entreprise cliente qui est assujettit paye de la TVA à ses fournisseurs mais
cette TVA sera remboursée par L’état il s’agit de la TVA déductible
La tva perçue par l’état est donc celle restée à la charge du consommateur final.
Elle n’est ni une charge ni un produit pour l’entreprise assujettit. Toutes les
opérations ne sont pas forcement soumise à l’application de la TVA. Certaines
activités en sont exonérées et il existe différent taux en la matière. Concernant
les opérations bancaires et financières, elles entrent bien dans le champ
d’application de la TVA mais sont soumises à des règles spécifiques. En effet
certaines opérations bancaires et financières sont exonérées d’autres sont
imposable de plein droit et une dernière catégorie d’opération sont exonérées
mais peuvent être soumise à la TVA sur option.
Sont imposables à la tva de plein droit, les autres opérations comme par
exemple la gestion de crédit par des personnes autres que celle qui a octroyé le
crédit (important). De même les opérations de recouvrement de créances sont
imposables à la TVA ainsi que les opérations de gardes ou de gestion portant sur
les valeurs mobilières. Enfin les opérations portant sur les monnaies et pièces de
collection ainsi que l’or en barre ou en lingot sont aussi imposable à la TVA.
Certaines opérations ne se rattachent pas spécifiquement aux commerces des
valeurs mobilières et de l’argent et elles sont donc imposable à la TVA de plein
droit. Il s’agit des opérations de crédit-bail, des locations de coffre-fort ou encore
d’opération de location de matériel, prestation informatique et consultations de
produits financiers. Selon le code général des impôts certaines opérations qui
sont exonérées peuvent être imposable sur options. L’assujettit qui opte pour
cette option devra l’appliqué à l’ensemble des opérations pour lesquels elle est
possible. Cette option peut être dénoncée à compter de la 5e A qui suit celle
autours de laquelle elle a été exercée.
La tva est un impôt exigible à la date de livraison lorsqu’il s’agit d’un bien
corporel il s’agira le plus souvent de la date de facturation. En ce qui concerne
les prestations de service, l’exigibilité ne se fait qu’à l’encaissement du prix, il y
a donc un intérêt pour la trésorerie de l’entreprise qui n’avance pas la tva à l’Etat.
La TVA doit apparaître obligatoirement sur la facture mais des obligations
douanières sont également nécessaire si le consommateur final n’est pas situé
en France. La déclaration de TVA laisse donc apparaître la base du montant
collecté ainsi que le dit montant (tva déductible) et si l’assujettit doit payer de la
TVA ou bien s’il bénéficie d’un crédit.%%%
CHAPITRE 5 : : mesure d’application et de contrôle
Les établissements payeur ont un rôle d’autant plus important depuis la mise en
place du prélèvement à la source envers l’administration fiscale puisqu’il leur
appartient de reverser l’impôt prélevé. Les etb payeur sont soumis à diverse
mesures obligatoires concernant les RCM. En effet l’adm fiscale considère que
les établissements qui assurent le paiement de ce type de revenu doivent exiger
des bénéficiaires leur identité et leur domicile fiscale. Ces obligations adm se
sont accru avec les différentes législations internationales et autres mécanismes
mis en place par les états comme la retenue à la source, le PFU etc.
Les sociétés de personnes peuvent également être considérées comme des etb
payeur pour la fraction de revenu de capitaux mobiliers encaissée par elle et qui
sont imposable au nom de leur membre. La difficulté dans la définition des etb
payeur réside principalement dans la qualité des intermédiaires bien que le texte
ne comportent aucune distinction entre les intermédiaires pros et occasionnels,
il convient de constater que les personnes qui interviennent à titre privée
comme par exemple en tant que mandataire occasionnel ou représentants
légaux ne sont pas soumises aux obligations des établissements payeur.
11
etablissement
comme des etb payeur même dans le cas ou leur profession concerne
principalement un autre objet c’est le cas par exemple des caisses publiques,
caisses des dépôt de consignation, comptable du trésor, officier public
ministériel comme les notaires et les huissiers.
Les opérations soumises à ces obligations sont les paiements proprement dit, les
achats de coupons ainsi que les actes d’entremises et les prises à l’encaissement
lorsque les sommes sont encaissées par un intermédiaire et reversées à un
présentateur.
Le code général des impôts concerne tous les revenus de capitaux mobiliers qu’il
soit subordonné à la production de coupons qu’il s’agisse de revenu de part
sociale ou de produit d’action ainsi que des bons de caisse et opérations
subordonnées à des intérêts. La responsabilité des intermédiaires peut donc
facilement être engagée qu’il soit bénéficiaire des versements ou pas. Les
paiements peuvent avoir lieu sous la forme de versement en numéraire de
l’inscription au crédit d’un compte, remise de chèque, virement ou par tout autre
procédé. Le paiement peut être direct vis-à-vis des bénéficiaires ou par le
concours d’un intermédiaires situés hors de France dans ce cas les obligations
des etb payeur sont nécessaire s’il s’agit seulement d’une société française. Cela
signifie que les revenus de valeur mobilière française qui sont payés par un etb
étranger sont également concernés par le statut des etb payeur. Dans le cas d’un
établissement étranger qui intervient pour le compte d’un intermédiaire
français, c’est cet intermédiaire qui aura la qualité d’etb payeur. De la même
manière la personne morale étrangère qui paie des revenus mobiliers par
l’entremise d’un etb situé hors de France n’est pas soumise aux obligations des
etb payeur même dans le cas ou elles possèderaient en France une succursale
dès lors que cette dernière n’intervient pas dans les opérations de paiements.
La législation sur les etb payeur a été rédigé de manière à ce que tout revenu
mobilier payé en France ou par un débiteur français donne lieu obligatoirement
à l’élaboration de la documentation administrative. Il est nécessaire de
considérer comme etb payeur le bénéficiaire du revenu lui-même dans
l’hypothèse où ce bénéficiaire bien que domicilié en France n’est pas lui-même
imposable car il encaisse pou le compte de tiers auquel l’impôt sera réclamé.
C’est exactement pour pouvoir imposer les sociétés de personnes que la
législation est prévue en ce sens. La qualité d’etb supérieure est attribuée aux
société de personnes dans la limite des revenus mobiliers qu’elles encaissent et
pour lesquelles elles ne sont pas personnellement imposable.
Tout d’abord une société en nom collectif est soumise aux obligations des etb
payeur pour tous ces revenus mobiliers. En effet les revenus sont intégralement
compris dans la base d’imposition des associés chacun pour la cote part
correspondant à ces droits.
Dans certains cas une attestation délivrée par le service des infos sera sollicité
afin de faire apparaitre le domicile ou le siège social et le lieu d’imposition de la
personne concernée
Lorsque les bénéficiaires sont redevables d’un impôt sur le revenu il obtienne
l’imputation du crédit en le joignant à la déclaration annuelle dans laquelle sont
mentionnés les revenus correspondants
Pour la personne morale passible à l’impôt sur les sociétés, les certificats qui
justifient de l’impôt versé doivent être joint à la déclaration de résultat au cours
de laquelle les revenus ont été encaissés
Cette déclaration ifu est nominatif et un double doit être remis au bénéficiaire
et elle regroupe sur le même formulaire toutes les informations de versements
concernant les plus-values ou encore des éventuels régimes de faveur comme
des placements d’épargne en action ou de retraire
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3 questions de cours question assez large
L’ifu est aujourd’hui principalement dématérialisé et regroupe d’une part tous
les paiements fait au titre des revenus mobilières et d’autre part tous les
résultats de cession mobilières
Les paiements et opérations portant sur les produits de valeurs mobilières sont
à déclarer à l’exception des fameux jetons de présence, ces revenus doivent être
déclarées quelques soit leur régime d’imposition et même s’ils sont exonérés .il
n’y a pas lieu de tenir compte de fiscalité du bénéficiaire l imprime doit être
remplit comme si le bénéficiaire était une personne physique soumis à l’impôt
sur le revenus
Les revenus imposables sont ceux soumis à l’impôt sur les revenus et sont
déclarés pour leur montant brut sans aucune déduction de frais et charge
Sont également répertorié tous les prélèvements effectués qu’il soit libératoire
ou pas et la déclaration doit être communiquée a l’administration fiscale par le
bénéficiaire des revenus
Certains étb sont également autorisés à déclarer pour le compte de leur client
comme par exemple les copropriétés et la période couverte par la déclaration
est l’année civile précédente mai certaine entreprise dans l’exerce comptable de
coïncide par avec l’année civile peuvent rédiger deux déclarations avec un
premier ifu pour la période du 1janvier à la fin de l’exercice et un second IFU
pour le début de l’exercice
La déclaration peut être faite numériquement par télé déclaration ou sur format
papier, la déclaration doit être obligatoirement établir sur un support
informatique pour les déclarant notamment quand ils ont plus de 100 déclarant
à effectuer sans quoi une amende de 15euro par déclaration sera effectué.
La déclaration papier doit être déposé auprès de la direction des services fiscaux
dont dépend le domicile ou le principal établissement du déclarant
CETTE sanction n’est pas applicable dans un cas de force majeur ainsi que si elle
est réparée spontanément et qu’aucune erreur n’a été commise dans les 3
dernières années.
Tout autre erreur dans la déclaration comme une fausse adresse, une mauvaise
identité ou une référence de compte incorrecte sont également sanctionnées
par des amendes de 15€ par inexactitude
La production tardive d’une déclaration entraine une amende de 150€ sauf lors
de la première infraction
Concernant les déclarations de contrat de prêt , les etb payeurs sont tenus de
déclarer à l’adm fiscale la date le montant et les conditions de prêts ainsi que les
noms et adresses du prêteur et de l’emprunteur. Les produits procurés chaque
année par les placements de cette nature doivent par ailleurs être déclarés sur
l’IFU relatif au paiement de revenu immobilier. Un contrat de prêt est un acte
par lequel une personne physique ou morale met une somme d’argent à la
disposition d’une autre personne à charge pour cette dernière de restituer la
somme selon les modalités convenue quel que soit le type de contrat. Ce qui
signifie qu’ils donnent lieu à l’établissement d’un écrit bien que les contrats
verbaux restent possibles. Les bons de caisse, les bons du trésor et les bons de
capitalisations doivent aussi être déclarés quel que soit leur montant mais dans
ce cas le souscripteur doit renoncer à l’anonymat fiscal. Un certain nombre de
contrat dont la connaissance par voix de déclaration auprès de l’adm fiscal n’est
pas nécessaire sont donc dispensés de cette obligation. Il s’agit par exemple des
prêts inférieurs à 5000€. Les contrats de prêts réalisés dans des établissements
s’enregistrent par le comité des etb de crédits quelques soit leur forme sont aussi
dispensé de cette obligation déclarative. Cette dispense concerne aussi bien les
opérations de crédit que les cautionnements portant sur les effets de commerce.
En ce qui concerne les bons de caisse tous les établissements publics sont
également dispensés de déclaration particulière en raison des formalité exigées
en amont par la réglementation des relations financières lorsque le souscripteur
se place sous le régime de l’anonymat fiscal. Dans ce cas la déclaration des bons
est effectué directement par l’établissement payeur au moyen d’un IFU
spécifique pour lequel il engage sa responsabilité. Sont également dispensés de
déclaration les prêts consentis par des organismes à but non lucratifs ou les prêts
consentis par les vendeurs en cas de vente à crédit ou dans le cas de prêt accordé
par un employeur au titre de participation à l’effort de construction. Les contrats
de prêt ayant fait l’objet d’un acte notarié doit être déclaré et les opérations de
compte courant d’associé sont en principe soumis à une déclaration dans le cas
ou il s’agirait d’un prêt. Cette obligation déclarative concerne aussi bien
l’intermédiaire i.e toute personne qui intervient à titre quelconque dans la
conclusion d’un contrat sans être parti au contrat. Cela concerne les agences de
prêts effectués par le moyen de fonds qui leur ont été confié. Le débiteur en
l’absence d’intermédiaire est également soumis à cette obligation qu’il s’agisse
d’un contrat de prêt convenu directement entre les parties ou même un prêt
consenti par un prêteur pro au moyen de ses fonds propres. Le créancier qui
aurait consenti à des débiteurs un prêt est également concerné par la
déclaration du contrat. C’est d’ailleurs souvent lui à qui il appartient de déclarer
l’ensemble des prêts de manière contractuelle.
Le déclarant doit effectuer une déclaration pour chaque prêt sur un imprimé
fourni par l’adm fiscal. Ce doc comprend toutes les coordonnées de
l’établissement prêteur ainsi que de l’emprunteur. Peuvent être ajoutées les
coordonnées de l’éventuel intermédiaire la date, la durée ainsi que le montant
principal doivent être indiquées de même que les taux d’intérêt, les mensualités
et les éventuelles conditions particulières dont fait l’objet le contrat ;
La déclaration des contrats de prêt doit être adressée selon la loi dans le premier
mois de chaque année suivante celle de la conclusion du contrat. Devant la
difficulté de réaliser cette obligation et pour faciliter aux redevables
l’établissement des contrats de prêt la date limite par l’adm fiscale de production
a été prolongée au 15 février. En pratique les déclarations de contrats de prêt
sont adressées aux services fiscaux dès la redaction du contrat.
Les prêts inferieurs aux montants de 760€ n’ont pas à être déclarés et les prêts
correspondant à des comptes courants nons bancaires font l’objet de disposition
particulière notamment en raison des obligation liées aux associés de déclarer
par l’intermédiaire de la comptabilité les sommes prêtées. Il existe aussi certains
aménagements pour les prêts constatés par acte notarié dans ce cas les
déclarations ne sont établis que dans un seul exemplaire par les notaires. Dans
le cas d’un défaut de production d’un contrat de prêt à l’adm fiscale, des
sanctions sont prévues par le code générale des impôts CGI allant de 150€ à
1500€ par déclaration.
Le contrôle de l’adm fiscale concerne tous les dépôts de valeur mobilière qu’il
s’agisse de titre ou d’espèce c’est pourquoi la déclaration de compte de toute
nature doit être effectuée auprès de l’adm fiscale dès son ouverture. Un fichier
nommé FICOBA (Fichier National des Comptes Bancaires et Assimilés) regroupe
l’intégralité des comptes connus en France. Il a même été rajouté l’année
dernière l’identité des loueurs de coffre-fort.
Doivent être déclarées les ouvertures ainsi que les clôtures de compte mais aussi
toute modification portant sur les éléments essentiels d’identification du
compte ainsi que ces titulaires.