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Les usages bancaires

SOUS L’APPRÉCIATION : MR. MOUNIR FARAJ


INTRODUCTION
 Les usages bancaire ont évolué au fil du temps pour répondre efficacement les
besoins de la société en matière de service bancaire ,on assiste aujourd'hui dans un
contexte ou le monde évolue avec plein essor avec l’apparition de nouveaux usage
bancaire notamment le smarbanking , le paiement mobile ,la signature
électronique ainsi que la digitalisation de produit de service bancaire .
 Les usages sont des règles non écrite suivie par le habitant de certaines régions ou
par de personne exerçant des profession détermine qu’il considérant obligatoire
pour règles leur rapport .
INTRODUCTION

 le caractère non écrite de la norme coutumière nécessite d’établir une distinction


entre la notion de l’usages et la coutume .

 L’usages est une source non écrite suivie par de personne exerçant des profession
détermine et qui devienne obligatoire alors que la coutume est un norme de droit
objectif fondée sur une traduction populaire qui prêté a une pratique constante
ayant un caractère juridiquement contraignants .
INTRODUCTION
 Les usages bancaire se confond avec les usages commercial en General, cette particulière explique la
large influence des norme bancaire spontanées en la matières et en explique la pérennité .

 Toutefois les usages bancaire jouent un rôle important en matières .


 Ne de la pratique bancaire ,il sont multiple et concernant tant de les relation de l’établissement de crédit
entre eux que leur relation avec le client .
PLAN
 CHAPITRE 1 : la formation de l’usage et les usages
bancaires existants
 Section 1: le processus de la formation
 Section 2: les usages bancaires

 Chapitre 2 : l’opposabilité de l’usage


 Section 1: la preuve
 Section 2: la notoriété
Chapite I: Formation et les usages
bancaires existant

 L’usage n’est constitué en matière bancaire que si une pratique est


connue de tous et n’est plus contestée (donc si elle respecte le processus
de formation de l’usage)

 L’usage dans la première étape de sa reconnaissance doit répondre à des conditions


relatives à son existence et à sa finalité car pour pouvoir être opposé au cocontractant,
l’usage doit bien évidemment exister, il doit s’agir en l’occurrence d’un véritable usage
et non d’une simple pratique bancaire
Section 1 : le processus de Formation
selon un
formations des usages processus
bancaire conventionn
el

une pratique le processus de formations


généralisée et des usages bancaire
collective

Une formation
spontanée des
usages
bancaire
Section 2:Les cas d’usage bancaire

Le mécanisme des dates de


valeurs

Le calcul de l’intérêt selon


l’année lombarde
 Le mécanisme des dates de valeurs

Est une date de valeur ou jour de


valeur: la date à partir de laquelle Historiquemenet lorsque la date de valeurs
une opération enregistrée dans un fut mise en place ,elle etait justifié par les
compte est prise en considération delais de traitement de l’information. Les
pour le calcul des intérêts système n’etaient pas automatisé;les
éventuels. moyens technique n’etaient pas les meme
qu’aujord’hui .

Aucune disposition de la loi bancaire


n’encadre les dates de valeurs. Elles sont
laissées aux usages bancaires et au
mécanisme de la négociation entre la
banque et décidées au cas par cas
La date d’opération correspond à la date à laquelle le client effectué le paiement par
• 

carte bancaire, il a passé l’ordre de virement ou autre.

• La date de traitement est celle qui correspond à la date d’enregistrement de


l'opération sur votre compte bancaire. Dans quelques cas, cette date peut être
décalée si le client passe un ordre de virement en ligne un dimanche.

• La date de valeur appliquée peut être décalée. C’est la date retenue pour comptabiliser les
intérêts : intérêts débiteurs que vous devez à la banque en cas de découvert sur votre
compte, intérêts créditeurs que vous recevriez en cas de somme placée sur un compte
d’épargne.

-Droit d’information des dates de valeur : droit réglementé par l’article 154 de la loi 103.12, et
également par les dispositions de l’article 3 de la loi 31.08. Le manquement à ce devoir
d’information concernant l’information des dates de valeurs et puni par la loi au même titre que le
manquement à ce devoir en toute autre matière.
 Le calcul de l’intérêt selon l’année
lombarde
Selon un usage puisant son origine en Lombardie pendant le Moyen Age, l’année bancaire
consistait à calculer les intérêts d’un prêt par la méthode des nombres sur une année théorique de
360 jours.
Pour les banques marocaines, l’année civile ne compte pas 365 jours mais seulement 360. C’est
ce que l’on appelle dans le jargon financier «l’année lombarde», en référence aux banquiers
italiens du Moyen âge qui calculaient les intérêts des prêts qu’ils octroyaient sur la base de 360
jours au lieu de 365.

la loi est on ne peut plus claire à ce sujet. Le Dahir des obligations et des contrats[ Le
dahir des obligations et des contrats (DOC) stipule : « les intérêts ne peuvent être
calculés que sur la base d'une année entière».
Chapitre 2 : l’opposabilité de l’usage
 La question de l’opposabilité des usages se pose véritablement lorsque
ceux-ci n’ont pas été prévus expressément dans les contrats.
 Donc on traitera dans ce chapitre, deux questions a savoir :

S1: la preuve
( le parère) S2: la notoriété
Section 1: la preuve de l’usage bancaire
Peu importe qui est l’opposant, le banquier devrai prouver
l’usage ainsi que son contenu.
En effet, le droit bancaire offert un privilégie( parère ) pour
prouver l’usage et son contenu. D’où, le parère est un
document servant de preuve à l'existence et au contenu
d'un usage local ou professionnel.
Ce document fournira en justice la preuve de l’existence de
l’usage ainsi que de son contenu, ce qui facilite
incontestablement la charge de la preuve.
Exemple d’un parère

Nous reproduisons ci-dessous le contenu du parère du 29 mai 1958, délivré par l’Association professionnelle des
banques, attestant d’usages relatifs aux effets de commerce :
Je soussigné Rodolphe Hottinguer, président de l’Association professionnelle
des banques, déclare et certifie :
1° Qu’il n’est pas d’usage en France d’exiger du tireur d’un effet lorsqu’il s’agit d’une personne morale, que la
signature apposée par des représentants qualifiés de ladite personne soit précédée de la dénomination sociale
complète. Les lettres de change établies selon formule normalisée comportant, en effet, la désignation complète de
l’être moral, tireur de l’effet, dans l’angle gauche de la formule, aucun doute ne peut exister sur l’identité du tireur.
2° Qu’il est d’usage en France que la lettre P tracée manuscrite à l’encre ou au tampon devant la mention : « Le
président du conseil d’administration » se traduise par : « Pour le président du conseil d’administration ».
3° Pour satisfaire les exigences de la loi qui répute porteur légitime le détenteur d’une lettre de change justifiant de
son droit par une suite ininterrompue d’endossements, l’usage est en France, de vérifier la régularité apparente de
la suite des endos, sans exiger que cette vérification entraîne 41 M. Salah, « Usages commerciaux », art. pré., spé.
p. 12.26 celle de la qualité du ou des signataires, chacun des porteurs successifs étant présumé avoir vérifié la
qualité de l’endossement qui le précède.
Section 2: la notoriété de l’usage
 Hormis de sa preuve, l’opposabilité de l’usage pose encore problème
quant a sa notoriété.
par définition, selon le Wikipédia « la notoriété est un caractère de ce qui
est notoire, connu d'un grand nombre de personnes ».
Pour bien cerner cette problématique, on va voir grands axes :

Une connaissance
présumée entre
La connaissance et professionnels
l’acceptation (La
notoriété )

L’adhésion du client
par l’usage
1- une connaissance présumée entre professionnels
Les professionnels qui contractent sur leur place d’origine, c’est-a-dire dans leur branche
d’activité sont censés connaître les usages qui y sont admis. Ainsi, Leur silence est donc
interprété comme une acceptation tacite et l’opposabilité d’un usage ne posera pas d’autre
problème que la preuve matérielle de son contenu.
En effet, d’un point de vu doctrinal certains auteurs sont unanimes pour affirmation que les
usages bancaires ne suscitent aucune difficulté dans leurs rapports entre établissements de
crédits, ils s’appliquent sans aucune restriction.
Néanmoins, cette affirmation a été remis en cause par un jugement du tribunal de commerce
de paris du 14 Juin 1995.

La solution ces derniers n’ayant pas trait alors


à la notoriété de l’usage mais à sa
preuve.
2-l’adhésion du client par l’usage.
 La jurisprudence exige que l’opposabilité de l’usage au client soit soumis deux obligations, a savoir :
1. Il faut que le banquier prouve que le client avait une connaissance de l’usage lors de la conclusion du
contrat.
2. Que le client l’a accepté tacitement ou expressément.
Autrefois, la jurisprudence se contentait sur l’idée que « le client est présumé avoir connaissance de l’usage et
l’avoir tacitement accepté, dès lors qu’il est « particulièrement averti des procédés bancaires ou qu’il en ait déjà
fait l’expérience » .
En revanche, le jugement de la chambre commerciale du 4 Mai 1999 remet en cause la solution de la ladite
jurisprudence. D’où, cette dernière solution est protectrice déclarant que « si le client en a été informé,
l’usage lui sera opposable.
On retient ici, une obligation d’information qui incombe sur le banquier.
Voici, les deux moyens pour renforcer l’obligation d’information du banquier :

Les remèdes assurant une meilleure


information au client

Le premier moyen est constitué par


l’article 7 du décret du 24 juillet 1984
« Les établissements de crédit sont
tenus de porter à la connaissance de
leur clientèle et du public les conditions
générales de banque qu'ils pratiquent
pour les opérations qu'ils effectuent. Le deuxième moyen permet de procéder
Lorsqu'ils ouvrent un compte, les a une codification des usages. La
établissements de crédit doivent rédaction facilitera la diffusion
informer leurs clients sur les conditions
d'utilisation du compte, le prix des
différents services auxquels il donne
accès et les engagements réciproques
de l'établissement et du client.
Conclusion
V O T R E
R C I D E
ME T IO N
AT T E N

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