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L’usages est une source non écrite suivie par de personne exerçant des profession
détermine et qui devienne obligatoire alors que la coutume est un norme de droit
objectif fondée sur une traduction populaire qui prêté a une pratique constante
ayant un caractère juridiquement contraignants .
INTRODUCTION
Les usages bancaire se confond avec les usages commercial en General, cette particulière explique la
large influence des norme bancaire spontanées en la matières et en explique la pérennité .
Une formation
spontanée des
usages
bancaire
Section 2:Les cas d’usage bancaire
-Droit d’information des dates de valeur : droit réglementé par l’article 154 de la loi 103.12, et
également par les dispositions de l’article 3 de la loi 31.08. Le manquement à ce devoir
d’information concernant l’information des dates de valeurs et puni par la loi au même titre que le
manquement à ce devoir en toute autre matière.
Le calcul de l’intérêt selon l’année
lombarde
Selon un usage puisant son origine en Lombardie pendant le Moyen Age, l’année bancaire
consistait à calculer les intérêts d’un prêt par la méthode des nombres sur une année théorique de
360 jours.
Pour les banques marocaines, l’année civile ne compte pas 365 jours mais seulement 360. C’est
ce que l’on appelle dans le jargon financier «l’année lombarde», en référence aux banquiers
italiens du Moyen âge qui calculaient les intérêts des prêts qu’ils octroyaient sur la base de 360
jours au lieu de 365.
la loi est on ne peut plus claire à ce sujet. Le Dahir des obligations et des contrats[ Le
dahir des obligations et des contrats (DOC) stipule : « les intérêts ne peuvent être
calculés que sur la base d'une année entière».
Chapitre 2 : l’opposabilité de l’usage
La question de l’opposabilité des usages se pose véritablement lorsque
ceux-ci n’ont pas été prévus expressément dans les contrats.
Donc on traitera dans ce chapitre, deux questions a savoir :
S1: la preuve
( le parère) S2: la notoriété
Section 1: la preuve de l’usage bancaire
Peu importe qui est l’opposant, le banquier devrai prouver
l’usage ainsi que son contenu.
En effet, le droit bancaire offert un privilégie( parère ) pour
prouver l’usage et son contenu. D’où, le parère est un
document servant de preuve à l'existence et au contenu
d'un usage local ou professionnel.
Ce document fournira en justice la preuve de l’existence de
l’usage ainsi que de son contenu, ce qui facilite
incontestablement la charge de la preuve.
Exemple d’un parère
Nous reproduisons ci-dessous le contenu du parère du 29 mai 1958, délivré par l’Association professionnelle des
banques, attestant d’usages relatifs aux effets de commerce :
Je soussigné Rodolphe Hottinguer, président de l’Association professionnelle
des banques, déclare et certifie :
1° Qu’il n’est pas d’usage en France d’exiger du tireur d’un effet lorsqu’il s’agit d’une personne morale, que la
signature apposée par des représentants qualifiés de ladite personne soit précédée de la dénomination sociale
complète. Les lettres de change établies selon formule normalisée comportant, en effet, la désignation complète de
l’être moral, tireur de l’effet, dans l’angle gauche de la formule, aucun doute ne peut exister sur l’identité du tireur.
2° Qu’il est d’usage en France que la lettre P tracée manuscrite à l’encre ou au tampon devant la mention : « Le
président du conseil d’administration » se traduise par : « Pour le président du conseil d’administration ».
3° Pour satisfaire les exigences de la loi qui répute porteur légitime le détenteur d’une lettre de change justifiant de
son droit par une suite ininterrompue d’endossements, l’usage est en France, de vérifier la régularité apparente de
la suite des endos, sans exiger que cette vérification entraîne 41 M. Salah, « Usages commerciaux », art. pré., spé.
p. 12.26 celle de la qualité du ou des signataires, chacun des porteurs successifs étant présumé avoir vérifié la
qualité de l’endossement qui le précède.
Section 2: la notoriété de l’usage
Hormis de sa preuve, l’opposabilité de l’usage pose encore problème
quant a sa notoriété.
par définition, selon le Wikipédia « la notoriété est un caractère de ce qui
est notoire, connu d'un grand nombre de personnes ».
Pour bien cerner cette problématique, on va voir grands axes :
Une connaissance
présumée entre
La connaissance et professionnels
l’acceptation (La
notoriété )
L’adhésion du client
par l’usage
1- une connaissance présumée entre professionnels
Les professionnels qui contractent sur leur place d’origine, c’est-a-dire dans leur branche
d’activité sont censés connaître les usages qui y sont admis. Ainsi, Leur silence est donc
interprété comme une acceptation tacite et l’opposabilité d’un usage ne posera pas d’autre
problème que la preuve matérielle de son contenu.
En effet, d’un point de vu doctrinal certains auteurs sont unanimes pour affirmation que les
usages bancaires ne suscitent aucune difficulté dans leurs rapports entre établissements de
crédits, ils s’appliquent sans aucune restriction.
Néanmoins, cette affirmation a été remis en cause par un jugement du tribunal de commerce
de paris du 14 Juin 1995.