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Ce travail met trois concepts au centre de notre travail qui méritent d’être éclairés.
Selon le dictionnaire encyclopédique la typologie désigne l’étude des différentes
caractéristiques des éléments d’un ensemble dans le but de les regrouper en types et d’établir
sur cette base une classification. Ce dictionnaire définit le concept « contemporaine » comme
ce qui renvoie au même temps, la même période chronologique. Elle se dit aussi des
personnes ou des choses qui appartiennent au moment présent. Le droit bancaire Camerounais
est l’ensemble des règles qui régissent les activités bancaires sur le territoire du Cameroun2.
1
Leslie GIOT, SEPARATION DES ACTIVITES BANCAIRES : l’application d’une réforme visant à séparer
strictement les activités de banque de dépôt et banque d’investissement est-elle encore envisageable a l’heure
actuelle en Belgique ? ? Mémoire Master, Université catholique de LOUVAIN, 2015-2016, P2
2
ORDONNANCE N°85/002 DU 31 AOUT 1985 RELATIVE A L’EXERCICE DES ETABLISSEMENTS DE
CREDIT MODIFIE ET COMPLETE PAR LA LOI N°88/006 DU 15 JUILLET 19988 ET LA LOI N°90/019
DU 10 AOUT 1990
1
Ce sujet pose à cet effet le problème de la caractéristiques légales des activités
bancaires en droit bancaire.
Les opérations effectuées par les banques peuvent varier d’un pays à un autre en
fonction de son système juridique. Dans le cadre de ce travail, nous nous bornerons à l’étude
des activités menées par les banques sur le territoire camerounais
Les banques exercent plusieurs activités parmi lesquelles les activités numéraires
ou de crédit et jouent aussi les missions de conseil et de gestion des instruments. C’est la
raison pour laquelle nous étudierons successivement les activités de typologie monétaires (I)
et les activités extra-monétaires (II) en droit bancaire Camerounais.
Selon l’article 4 de la convention portant harmonisation de la règlementation bancaire dans les États
de l’Afrique Centrale du 17 janvier 1992, constitue l’opération de banque la réception des fonds du
public, l’octroi du crédit, la délivrance de garantie en faveur d’autre établissement de crédit, la mise à
la disposition de la clientèle et la gestion de moyens de payement de banque. La monnaie est donc
au cœur de l’activité bancaire, et constitue ainsi la typologie première des activités bancaires. A la
lecture des textes réglementaires, les activités de typologie monétaire se subdivisent en activités
numéraires (A) et celles concernant le crédit (B).
L’on examinera ici la monnaie fiduciaire (1) et les moyens de payement (2).
1- La monnaie fiduciaire
2
La monnaie fiduciaire3 s’entend comme une monnaie circulant sous la forme de billet de
banque et de pièce. Dans cette catégorie on range les opérations de change qui correspondent
à l’échange de la monnaie Celle-ci permet le transfert des fonds avec manipulation de la
monnaie (billet et pièce). Sous l’angle du payement cet instrument est nécessairement
important lorsque le payement se fait en espèce. Dans cette catégorie on range les opérations
de change qui correspondent à l’échange de la monnaie. On classe aussi les opérations sur or
métaux précieux.
3
Convention portant harmonisation de la règlementation bancaire dans les États de l’Afrique centrale du 17
janvier 1992.
4
Jean GATSI, Nouveau dictionnaire juridique, 2è édition,2010, PUL
5
Françoise Pérochon, Entreprises en difficulté : Instruments de crédit et de paiement, 2006, 5è édition, LGDJ.
3
location . Le mécanisme habituel utilisé se présente comme suit. Une entreprise
commerciale désire acquérir du matériel professionnel mais ne dispose pas de moyen
financier au comptant et elle ne souhaite pas obtenir un crédit classique pour l’acquérir.
Elle contacte un établissement de crédit-bail qui est généralement un établissement de
crédit achète le matériel à la demande de son client auprès d’un fournisseur et le met à sa
disposition. L’établissement de crédit est le bailleur et l’entreprise qui acquiert le matériel
est locataire. Cette dernière payera un loyer en contrepartie de la mise à disposition du
matériel et bénéficiera de la possibilité de devenir propriétaire à la fin de la période du
contrat. Il acquiert la qualité de bailleur, mais par des clauses du contrat, il transfert en
réalité sur le locataire l’essentiel des prérogatives reconnues. Et l’affacturage qui est une
technique et une opération financière par laquelle dans le cadre d’une convention un
organisme spécialisé gère les comptes clients des entreprises en acquérant leur créance, en
assurant le recouvrement pour leur propre compte et en supporte les éventuelles pertes
lorsque les débiteurs sont insolvables.
Le cautionnement est un contrat par lequel la caution s’engage envers le créancier qui
accepte à exécuter l’obligation du débiteur si celui-ci ni satisfait pas lui-même article 3 de
l’acte uniforme portant organisation des suretés.
Les établissements de crédit 6 ayant accordé un concours financier à son client sous la
condition du cautionnement par une personne physique ou morale, sont tenues, de faire
connaitre à la caution le montant du principal et des intérêts, commissions, frais et
accessoires, restant à courir au titre de l’obligation bénéficiant de la caution ainsi que le terme
de cet engagement. Les établissements de crédit doivent également informer la personne
physique qui s’est porter caution à l’occasion d’une opération de crédit.
Comme nous pouvons le remarquer l’activité bancaire dans le passé faisait toujours
référence à la manipulation des fonds mais aujourd’hui le champ d’activités des banques
s’étend aux opérations non monétaires.
6
Dominique Legeais, Suretés et garanties du crédit, 2006, 5è édition, LGDJ
4
Pour THIERRY BONNEAU « les activités monétaires ont un caractère accessoire ».
Cependant avec le développement des activités des établissements de crédit et dans le souci
de la protection du client, les banques ont ainsi surpassé leurs activités monétaires et rendent
de nombreux service extra monétaire à leurs clients. Ces services interviennent pour
rééquilibrer la relation contractuelle des protagonistes. C’est dans cet ordre d’idée que les
banques ont également dans les activités non monétaire les missions de conseil (A) et les
activités en perspective (B).
Les établissements de crédit rendent de nombreux services aux entreprises sans revenir
sur les services en matière de transferts de fonds et d’opération de crédit, on peut retenir la
gestion de opérations de crédit, on peut retenir la gestion de patrimoine (1) et la gestion
financière (2).
1- La gestion de patrimoine
Le patrimoine 7 est l’ensemble des biens et des obligations d’une personne envisagée
comme mouvant dont l’actif et le passif ne peut être dissocié. La gestion du patrimoine
revient au fait pour une personne morale ou physique d’administrer cet ensemble du passif et
d’actif d’une autre personne. Le patrimoine existe mémé s il n’est composé aucun bien.
La gestion de patrimoine est une pratique courante des établissements de crédit, elle
concerne la prestation de conseil de gestion et même la gestion mandatée de l’ensemble du
patrimoine . Le patrimoine pouvant être constitué des biens divers, les clients n’ont pas
généralement les connaissances techniques et ont donc besoin d’être conseillés et assistés afin
que les investissements qu’ils souhaitent faire soient le plus rentable possible, cette rentabilité
étant liée notamment à la fiscalité et à l’état des marchés. Cette assistance est d’autant plus
nécessaire que les produits proposés sont de plus en plus complexes et que les risques varient
d’un produit à l’autre.
2- La gestion financière
7
Lexique des termes juridiques, Dalloz, 25 éd. P.1499
5
Bien gérer les ressources financières d’une entreprise est indispensable pour sa
pérennité à long temps, en effet le gestionnaire surveille de près l’état de la trésorerie pour
anticiper les insuffisances et placer les excédents, c’est la mission que jouent les banques aux
près de leurs clients qui sont les personnes morales commerçants. Les établissements de crédit
participent à la gestion de la trésorerie des entreprises ce qui est la gestion financière. Cette
gestion désigne la gestion des liquides dont disposent les entreprises et implique ces liquidités
soient placées en des produits divers.
Cependant, l’on peut dire les activités bancaires ne sont pas statiques puisqu’elles sont
toujours évolutives.
1- La location de coffre-fort.
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une obligation de mettre à la disposition du client une chose pour qu’il en ait la jouissance et
une obligation de surveillance qui a un double aspect. L’une est de contrôler l’accès au
coffre en vérifiant toute personne qui se présente devant lui pour y accéder. Ce dernier est en
principe réserver au titulaire et aux personnes investies du pouvoir. L’autre d’assurer la
sécurité du contenu du coffre. A cet effet, il est débiteur d’une obligation de résultat et en cas
de vol sa responsabilité sera engagé. Le client quant à lui, il a le droit d’avoir accès au coffre
et d’y entreposer les objets de son choix. Tout ceci n’exclut pas la précision de l’importance
de la location de coffre-fort.
2- La banque d’assurance
9
T. BONNEAU, op. cit., p 631.
10
Y. LAMBERT-FAIVRE et L. LEVENEUR, Droit des assurances, 12e éd., Paris, Dalloz, 2005, n 888.
7
CONCLUSION
Cependant, dans les autres pays, les activités bancaires s’étendent de jour en jour et
l’on assisterait dans les années avenir à des innovations dans le domaine bancaire au
Cameroun à l’instar de la location de compartiment de coffres forts. Ainsi, l’avenir des
activités bancaires s’avère très prometteuse avec le développement du numérique.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I-OUVRAGES
II- MEMOIRES
8
elle encore envisageable a l’heure actuelle en Belgique ? Mémoire Master, Université
catholique de LOUVAIN, 2015-2016, P2.
III- ARTICLES