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Axel ROBIN – Aidedcg.

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1
Territorialité
A l’IR
Les contribuables domiciliés fiscalement sur le territoire français sont imposables à l’IR + ceux qui
séjournent + de 183 j en France, ceux qui ont des intérêts économique en provenance de la
France.
Si contribuable français paie son IR en France et qu’une partie de ses revenus viennent de
l’étranger => Revenus étrangers imposés en France mais l’Etat étranger prélèvera une RAS
(Retenue A la Source) qui ouvrira droit à un CI.

A l’IS
Une société installée en France est imposée à l’impôt sur les bénéfices Français.
=> Si établissement principal en France avec succursales Françaises et/ou étrangères alors
Résultats succursales compris dans celui de l’établissement principal.
=> Si une succursale étrangère dégage un déficit, il ne peut pas remonter sur les bénéfices
dégagés en France et sera reporté sur les futurs bénéfices étrangers.
Donc si une succursale dégage une perte et que sa compta remonte chez la mère en France =>
Réintégration EC chez la mère.
Succursale = Établissement autonome dans sa gestion sans avoir d’entité juridique propre.
Pour qu’une succursale ne paie pas d’IS en France
3 conditions cumulatives :
- Un établissement autonome à l’étranger
- Un représentant à l’étranger
- Un cycle commercial complet à l’étranger

Une société mère française peut aussi avoir des filiales en France et/ou à l’étranger => Une
filiale est forcément une entité juridique distincte de la mère donc chaque filiale dégage sa propre
assiette fiscale avec son impôt le cas échéant.
Avec l’application du régime de l’intégration fiscale à 95%, le groupe pourra compenser bénéfices
et perte de toutes les entités => Bénéfice consolidé.

Exemples
- PS (Prestation de Service) de courte durée donc pas d’installations fixes à l’étranger = PNI
(Produit Normalement Imposable) en France.
- Si impôts dans le pays de la succursale alors ses charges ne peuvent pas entrainer
d’économies d’impôts en France = Réintégration.
- Redevances/revenus de placements financiers/ commissions effectués hors de France =
PNI en France.

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Entreprises individuelles et IR
Entité juridique
Une entreprise individuelle dépend du régime de l’IR.
A l’IR un entrepreneur individuel dépend d’une des 3 catégories suivantes
- BIC si activité commerciale, industrielle, prestataire de services ou artisanale.
- BNC si profession libérale ou activité non commerciale non répertoriée dans les autres
revenus catégoriels.
- BA si activité agricole ou assimilée.
=> Lorsqu’une entreprise industrielle ou commerciale étend son activité à des opérations entrant
par nature dans les catégories BA ou BNC, les résultats de ces opérations peuvent être assimilés
à des BIC si l’activité BIC est prépondérante et que les autres activités (BA et/ou BNC) sont
complémentaires (Possibles aussi pour BA et BNC).
=> 01/01/2011 : Création de l’EIRL qui peut lever l’option pour l’IS.

Revenus catégoriels
Il y a 7 revenus catégoriels possibles à l’IR. Les 3 revenus BIC/BNC/BA = activité pro
Les 4 autres
- Traitements et Salaires, pension et rentes (TS)
- Revenus Fonciers (RF)
- Revenus du Capital (RCM)
- Plus-Values des Particuliers (PVP)

Transparence fiscale
Dans une entreprise ou société soumise à l’IR => L’entrepreneur ou les associés déclarent leur
assiette fiscale relevant de l’IR (BIC, BNC ou BA) par rapport à la proportion de leur part dans le
capital.
A l’IR ce n’est pas l’entité juridique qui est redevable de l’impôt => On parle donc de simple
imposition ou transparence fiscale.
=> Bénéfice à répartir (Bénéfices Net Comptable) = Bénéfice Comptable - impôt
A l’IR le contribuable est imposé sur la part du résultat distribué ET sur celle mise en
réserve.

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Formes sociétaires et IS
Entité juridique
Sociétés de capitaux
= SA et SAS sont imposables à l’IS d’après le régime de droit commun.
=> Elles peuvent lever l’option pour l’IR sous 3 conditions :
- Moins de 5 ans d’existence
- Ne pas être cotée en bourse
- Avoir une activité artisanale, commerciale, industrielle, prestataire de service, agricole ou
libérale
Sociétés de personnes
= SNC imposable d’après le droit commun à l’IR mais sur option peuvent bénéficier de l’IS.
Sociétés hybrides
= SARL par principe imposées à l’IS mais 2 formes peuvent opter pour l’IR :
- SARL à associé unique si l’associé unique soit une PP.
- SARL de famille si les associés ont les liens de parenté suivants : ascendants,
descendants, conjoint + que l’activité est commerciale, industrielle, prestataire de services
ou artisanale.

Option à l’IS
Elle doit être adressée au centre des impôts dont dépend l’entreprise avant la date d’ouverture de
l’exercice qui en bénéficiera la première fois.
L’option est irrévocable une fois exercée.

Opacité (ou double imposition)


La société est imposée à l’IS sur son assiette fiscale = impôt sur les bénéfices.
=> Bénéfice à répartir (Bénéfices Net Comptable) = Bénéfice Comptable – IS
Ce bénéfice est en partie mis en réserve (légale, statutaire, facultative, RAN) et en partie distribué
pour le solde restant.
A l’IS la partie du bénéfice mise en réserve n’est pas imposée chez les associés. Tant que
les réserves ne sont pas distribuées elles ne sont pas imposées car les associés ne
reçoivent pas de dividende.
La société soumise à l’IS est imposée l’année ou le bénéfice a lieu (sur la partie mises en
réserves et distribuée). Si en N distribution du dividende lié à N-1, déduction EC du prorata du
dividende qui revient à la société.

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Le taux d’IS applicable
Grandes entreprises
Les entreprises dont le CA excède 250 millions d’euros sont soumises à un taux d’IS de 28%
jusqu’à 500 000 € de résultat fiscal et 33,1/3% au-delà.

Régime de faveur des PME


Les entreprises dont le capital est entièrement libéré ET qui réalisent un CAHT < 7 630 000 € ET
dont le capital est détenu à au moins 75% par des PP bénéficient d’un allégement d’impôt = 15%
de leur assiette fiscale jusqu’à 38 120 €.
En plus, depuis 2018 un taux de 28% s’applique sur les 500 000 premiers euros de bénéfice de
toutes les entreprises (Donc pour les PME 15% jusqu’à 38 120 €, 28% de 38 121 à 500 000 € de
bénéfice et 31% au-delà).

Taux d’IS pour toutes les autres entreprises (ni régime PME ni grande
entreprise)
Taux d’IS = 28% jusqu’à 500 000 € de bénéfice et 31% au-delà.

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Paiement de l’IS
Taux d’IS Taux de l’acompte
(taux IS/4)
33,1/3% 8,1/3%
31% 7,75%
28% 7%
15% 3,75%
10% 2,5%

Régime de droit commun


Les sociétés soumises à l’IS paient 4 acomptes provisionnels au cours de l’année aux dates
limites des 15/03, 15/06, 15/09, 15/12.

1er acompte = BF N-2 x taux acompte% (BF N-1 n’étant pas connu
au 15/03)
Lors du 2ème acompte il faut procéder à la régularisation du paiement du 1er acompte.
=> 2ème acompte = BF N-1 x taux acompte% + [(BF N-1 – BF N-2) x taux acompte%] OU
2ème acompte = 2x taux acompte% (si taux acompte 7% alors 14%) x BF N-1 – 1er acompte

3ème acompte = BF N-1 x taux acompte% = 4ème acompte


4ème acompte = BF N-1 x taux acompte% = 3ème acompte

Acompte en cas de PVLT


Si une entreprise perçoit des produits de concession de brevet taxable à 15% elle doit régler 4
acomptes de 3,75% chacun car ces produits sont récurrents.
=> Régularisation du 1er acompte au moment du 2ème
2ème acompte = 7,5% x BF N-1 – 1er acompte

Cas pour lesquels un acompte d’IS n’est pas exigible


- L’exercice de référence est déficitaire
- L’IS de l’exercice de référence ≤ 3 000 €
- Le montant total des acomptes déjà versés sont suffisant pour couvrir le montant de l’impôt dû

Exemple de Calcul des acomptes régime de faveur des PME :


Ex : Une société à l’IS qui remplit les 3 conditions pour bénéficier du régime de faveur des PME
réalise un bénéfice de 700 000 € en 2016. Pour son calcul d’acompte du 15 Mars 2018 pour son
exercice ouvert au 1er Janvier 2018 :
38 120 € x 15%/4 = 1 430 €
(500 000 – 38 120) x 28%/4 = 32 332 €
(700 000 – 500 000) x 31% /4 = 15 500 €
=> Total de 49 262 €

Contribution sociale sur les bénéfices (CSB)


Les entreprises soumises à l’IS qui réalisent + de 7 630 000 € de CAHT OU qui sont détenues à
moins de 75% par des PP doivent s’acquitter d’une contribution.
CSB = 3,3% x (IS au taux normal et réduit avant CI – 763 000)
=> Chaque acompte = 0,825% de l’assiette (= IS au taux normal et réduit avant CI – 763 000) N-2
pour le 1er acompte et N-1 à partir du 2ème acompte.

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Déficit à l’IS
Régime de droit commun
= Report en avant
Tout déficit peut être reporté sur les années à venir sans limitation de durée (Les déficits se
cumulent).
Limite du montant de report du déficit en avant = 1 000 000 € + 50% du supplément.

Régime optionnel
= Report en arrière ou « carry back »
Il est possible d’imputer un déficit sur une seule année en arrière dans la limite de 1 000 000 €.
L’assiette imputée en arrière => bénéfice d’imputation = bénéfice fiscal après distribution de
dividendes et après avoir retraités les CI dont la société a bénéficié.
Ce régime permet de bénéficier d’une créance d’IS née du report en arrière du déficit :
444 X
699 X

La créance sur le Trésor public = déficit imputé x taux d’IS applicable à l’exercice de réalisation du
bénéfice.
=> Cette créance est à déduire EC (699 = charge créditrice) pour revenir au déficit fiscal d’origine.
La créance est reportable sur les futurs impôts exigibles utilisés pour le paiement de l’IS (acompte,
solde). Si après 5 ans la créance n’a pas été entièrement utilisée elle fait l’objet d’un dégrèvement.

Exemple
N => Déficit = 3 000 000
N-1 => Bénéfice = 1 100 000 (taux IS applicable = 31% sur la totalité pour simplifier)
N+1 => Bénéfice = 4 000 000
Report en arrière
1 100 000 > 1 000 000 => on plafonne à 1 000 000.
Créance = 1 000 000 x 31% = 310 000
31/12/N 444 310 000
699 310 000
=> Créance qui sera déduite EC pour revenir au déficit fiscal d’origine = 3 000 000.
Report en avant
Report du reliquat = 3 000 000 – 1 000 000 (report en arrière) = 2 000 000.
Plafond = 1 000 000 + [50% x (4 000 000 – 1 000 000)] = 2 500 000.
On a 2 000 000 de reliquat => On peut donc reporter la totalité du reliquat.
En N+1 : 4 000 000 – 2 000 000 = 2 000 000 x 31% = 620 000.
=> Impôt à payer en N+1 = 620 000 – 310 000 = 310 000.

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Le régime du réel simplifié
Changement depuis le 1er janvier 2015 : La TVA est payée par 2 acomptes semestriels (contre 4
acomptes trimestriels auparavant) calculés à partir de la TVA due au titre de l’exercice précédent
avant déduction de la TVA sur immo :
- 55 % en juillet
- 40 % en décembre
=> Ces acomptes sont déclarés et payés par télétransmission.
La déclaration annuelle (CA12) doit être déposée au plus tard le 5 mai de l'année suivante ou
dans les trois mois qui suivent la clôture de l'exercice quand celui-ci ne coïncide pas avec l'année
civile.
La CA12 récapitule la TVA due au cours de l'exercice et permet de régulariser éventuellement le
solde de TVA due ou trop payé. Elle sert de base de calcul aux acomptes de l'année suivante.

Détermination du solde
TVA coll (01/01 -> 31/12)
- TVA ded/ABS (01/01 -> 31/12)
- TVA ded/immo (01/01 -> 31/12)
= TVA due annuelle
- 2 acomptes provisionnels versés
= SOLDE

Crédit de TVA
Si la CA12 fait apparaitre un crédit de TVA => 2 options possibles :
- Demander le report du crédit de TVA sur la prochaine déclaration CA12.
- Demander le remboursement de tout ou partie du crédit de TVA.
=> Les entreprises peuvent demander le remboursement annuel de leur crédit de TVA si > 150 €.
=> imprimé spécial n°3519 doit être rempli et joint à la déclaration annuelle de TVA.
Possible aussi de demander un remboursement au moment du versement d’un des 2 acomptes
semestriels de TVA si :
- Demande de remboursement > 760 €
- Seule la TVA sur immo peut être remboursée

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Amortissement et provisions réglementées
Amortissement réellement différés
En cas d’omission ou d’erreur quant à la comptabilisation des amortissements effectués par le
comptable, les amortissements comptabilisés ne représentent pas les amortissements qui
auraient dû être comptabilisés, donc les documents ne reflètent pas l’image fidèle.

Amortissements omis sont IRREGULIEREMENT DIFFERES si amortissement compta n’est


pas au moins égal au minimum légal (= amortissement linéaire). Tout AID fait l’objet d’une
sanction : réintégration EC.
Si amortissements omis > amortissement minimum obligatoire => L’erreur n’est pas
pénalisé (aucune réintégration) et cet amortissement est qualifié de REGULIEREMENT
DIFFERE.
-> Des amortissements REELLEMENT DIFFERES peuvent être des AID et des ARD.

Une fois que les amortissements réellement différés ont été chiffrés et qualifiés il faut procéder à
une comptabilisation normale de la fin du plan d’amortissement.
=> Pour cela, le comptable a deux solutions qui sont fonction du mode d’amortissement et de la
nature du résultat comptable (bénéfice ou perte) :
- Le rattrapage : Consiste à cumuler l’annuité normale d’amortissement en cours et toutes
les omissions précédentes. Dans ce cas les AID s’il y a sont réintégrés en bloc.
- L’étalement : Consiste à amortir la VCN du bien du comptable sur le nombre d’années
restant à courir. Dans ce cas les AID s’il y a sont réintégrés sur l’ensemble des années à
courir.

Annuité fiscalement déductible


-> Rattrapage = amort qui aurait dû être fait + Σ amort réellement différé - Σ AID
-> Etalement = VCN du comptable × taux dégressif - Σ AID × taux dégressif

Provision pour Hausse des Prix (PHP)


Parmi les provisions réglementées (cpt 14) on trouve les AD (cpt 145) mais aussi la PHP (cpt
1431). Toute entreprise qui achète des matières premières, marchandises, approvisionnements
pour lesquels les prix augmentent est en droit de pratiquer en franchise d’impôt une PHP si et
seulement si les prix augmentent de plus de 10% par référence au prix le plus faible entre N-2 et
N-1.
Tout PHP doit être reprise dans un délai maximum de 6 exercices. La reprise est un PNI
(Produit Normalement Imposable), il est judicieux de reprendre une PHP l’année d’un
déficit.

Annuité fiscalement déductible


Rattrapage = amort qui aurait du être fait + Σ amort réellement différé – Σ AID
Étalement = VCN du comtpable x taux dégressif – Σ AID x taux dégressif

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Régularisations de TVA
Reversement de TVA
Bien immeubles
- Mutation d’un immeuble dans un délai inférieur à 5 ans à compter de la création ou LASM : La
vente entraine TVA exigible au taux normal sur le prix de vente.
- Mutation au-delà de 5 ans ou 2ème mutation dans un délai inférieur à 5 ans : La vente
n’entraine aucune TVA immobilière mais reversement de TVA

=> Si l’entreprise conserve l’immeuble 20 ans, TVA déductible au moment de l’achat acquise donc
pas de reversement de TVA.
Bien meubles
Rappel :
- Lors de l’achat la TVA déduite avec un CD = 1 alors vente entraine TVA exigible.
- Lors de l’achat la TVA déduite avec un CD = 0 (aucune TVA déduite) alors vente n’entraine
aucune TVA exigible (= cas du VP vendu à une entreprise utilisatrice).
- En cas de destruction accidentelle de marchandise ou de mise au rebut la TVA initialement
déductible n’est pas remise en cause.
En cas de vol :
- Si vol mais que l’entreprise porte plainte contre x alors aucune TVA n’est à reverser.
- Si vol sans dépôt de plainte la TVA fait l’objet d’un reversement
=> L’année de l’achat et l’année du vol sont décomptées comme entières.
+ Reversements de TVA dans les cas suivants : Bien affecté à un secteur qui n’ouvre pas droit à
déduction, prélèvement perso du chef d’entreprise, livraison gratuite du bien.

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Déduction complémentaire
Si achat de bien meuble avec CD = 0 il n’y a pas de TVA à déduire donc aucune TVA ne sera
exigible lors de la vente si l’entreprise cessionnaire est une PM traditionnelle.
Si aucune TVA admise en déduction à l’achat du bien, lors de la vente si le cessionnaire est un
marchand en biens d’occasion il y a déduction complémentaire.

TVA à recouvrer = TVA coll – ded complémentaire


=> Si l’entreprise vend le bien après le délai de 5 ans aucune déduction complémentaire.
>> Ce régime est optionnel.
>> Le régime de droit commun = TVA sur la marge : consiste à collecter la TVA sur la
différence entre le prix de revente du bien et le prix d’achat (valeurs HT).

Rt de cession VP = PCEA – (Vo – Σ amort – ded complémentaire)


Rt de cession immeuble = PCEA – (Vo – Σ amort + reversement de TVA)

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Redevables partiels et assujettis partiels
Coefficient de déduction
Il permet de déterminer pour chaque bien ou service la taxe déductible. Il correspond au produit
de 3 coefficients : CD = CADM x CASS x CTAX
→ CADM (Coefficient d’Admission) prend en compte les dispositifs d’exclusion, totale ou
partielle du droit à déduction.
→ CASS (Coefficient d’Assujettissement) est égal pour chaque bien ou service, à la proportion
d’utilisation de ce bien ou de ce service à des opérations situées dans le champ
d’application de la TVA.
→ CTAX (Coefficient de Taxation) est égal à la proportion au sein des opérations situées dans
le champ d’application de la TVA, des biens ou services utilisés pour des opérations
ouvrant droit à déduction.
=> Tout coefficient est arrondi à la 2ème décimale par excès.

Entreprise redevable partiel


= Entreprise qui réalise des opérations qui entrent toutes dans le champ d’application de la TVA
mai dont certaines sont exo de TVA. Pour ces opérations : taux = 0%.
>> La TVA est déductible en totalité pour les dépenses effectuées pour son activité principale car
CADM = 1 / CASS = 1 / CTAX = 1 donc CD = 1x1x1 = 1.
>> Si la dépense est effectuée sur son secteur d’activité sur lequel il y a exonération alors CTAX =
0 donc aucune TVA admise en déduction : CD = 1x1x0 = 0.
=> Si la dépense affecte les 2 secteurs alors la TVA est déductible avec un CTAX entre 0 et 1.

Le secteur exonéré = location d’immeubles nus à usage d’habitation (ou usage pro).
Locations nues à usage pro exo de TVA mais soumises sur option.
Pour le locataire assujetti : TVA déductible dans la limite du CD.
Pour le propriétaire : La fac de TVA sur les loyers permettra de déduire la TVA sur les éventuels
frais liés à l’immeuble.

Entreprise assujetti partiel


= Entreprise qui réalise des opérations qui sont dans le champ d’application de et qui sont
soumises + des opérations hors champ.
>> Si la dépense affecte uniquement l’activité principale alors CASS = 1 donc CD = 1.
>> Si la dépense affecte le secteur hors champ alors CASS = 0 donc CD = 0.
=> Si la dépense affecte les 2 secteurs alors la TVA est déductible avec un CASS entre 0 et 1.

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Le secteur hors champ = activité de portefeuille de TP (Titres de Participation : dividende).
Il est obligatoire de créer un secteur d’activité distinct lorsque les dividendes qui proviennent de
TP représentent plus de 5% du CA TTC. Si le seuil est franchi => Les dividendes apparaissent
aussi au dénominateur du CTAX sinon exclus du CTAX.

Entreprise redevable et assujetti partiel

=> Pour toute dépense qui concerne les 3 secteurs alors le CD est le produit de 3 coeff.

Variation des coefficients au cours de l’année d’achat


Un coefficient définitif est chiffrable le 25/04/N+1 pour un coefficient N. Le coefficient définitif d’une
année sert de provisoire au cours de l’année suivante.
=> Il faut effectuer une régularisation de TVA du moment qu’il y a une variation entre le coeff
provisoire et le coeff définitif :
- Déduction complémentaire si coeff définitif > coeff provisoire
- Reversement de TVA si coeff définitif < coefff provisoire

Pour une immobilisation


- Si variation ≤ 0,05 => régularisation non significative et elle n’affecte que le compte de
résultat.
- Si variation > 0,05 => régularisation impacte le bilan et modifie la base amortissable.
Pour une charge : La régularisation n’affecte que le compte de résultat quelle que soit la variation.

Variation des coefficients définitifs


Ne concerne que les immobilisations.
Bien meuble : Analyse sur 5 ans (y compris année d’achat) = HT x Tx TVA x var x 1/5
Bien immeuble : Analyse sur 20 ans (y compris année d’achat) = HT x Tx TVA x var x 1/20
=> Chaque année : soit déduction complémentaire soit reversement de TVA en fonction du sens
de variation entre coeff définitif de l’année d’achat et les futurs coeff.

> Lorsque variation coeff définitifs ≤ 0,10 non significatives donc rien à faire.
> L’impact se fait uniquement sur le compte de résultat peu importe la variation.
> L’année de la cession on ne fait rien.

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Droits d’enregistrement
Deux types de droits
- Droit fixe = Tarif appliqué à un apport ou une situation donnée.
- Droits proportionnels = Taux appliqué à un apport ou à une situation donnée (taux qui
peuvent être différents si barème progressif)

Constitution ou augmentation de capital


- ATPS (Apport à Titre Pur et Simple) = L’apport entraine la délivrance de titres sans que
l’apporteur n’injecte de dettes dans la nouvelle structure crée.
=> Aucun DE dû.
- ATO (Apport à Titre Onéreux) = Poids des dettes lorsque l’apport vient d’une situation
existante et qu’il y a des dettes au bilan.
Les droits d’enregistrement sont à la charge de l’entité nouvellement crée ou de la société qui
effectue l’augmentation de capital. S’il y a plusieurs droits c’est le droit le plus élevé qui sera
exigible.
Les droits proportionnels se cumulent / Les droits fixes ne se cumulent pas.
=> Les DE sont perçus par les collectivités territoriales et l’État.

Droits relatifs aux ventes d’immeubles


DE = % x prix de vente (= droit proportionnel)
TPF (Taxe de Publicité Foncière) = % x prix de vente
=> Les DE et la TPF sont payés par l’acquéreur.

Droits relatifs aux ventes de fonds de commerce et assimilés


= Matériel + mobilier + créance client + clientèle – ATO
Barème progressif en fonction du prix de vente pour déterminer le DE.
=> DE payé par l’acquéreur.

Droits à la constitution des sociétés


Droits proportionnels sur les APS
- 5% pour immeubles (= droits immobiliers) OU 0 € dans 2 cas (Apport soumis à TVA /
L’apporteur prend l’engagement de conserver les titres reçus en rémunération de l’apport
pendant 3 ans).
- Barème progressif pour fonds de commerce et clientèles (= droit à un bail) OU 0 € su
l’apporteur prend l’engagement de conserver les titres reçus en rémunération de l’apport
pendant 3 ans).
=> Dans les 2 cas : Droits sur les APS dus seulement si l’apporteur est un particulier ou qu’il
n’est pas soumis à l’IS (donc soumis à l’IR) et que le bénéficiaire de l’apport est une société
soumise à l’IS.
Remarques
- Sur la cession d’un immeuble il y a TVA immobilière (TVA exigible) donc pas de DE mais
seulement la TPF.
- Les stocks entrainent de la TVA exigible donc pas de DE.
- On impute les ATO du bas de l’actif vers le haut de l’actif.
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Champ d’application du régime des PV ou MV au BIC/BNC
Le régime des PV ou MV s’applique à toutes les entreprises dont les recettes sont supérieures à
- 350 000 € pour les entreprises de vente de biens
- 126 000 € pour les entreprises PS et de locations meublées

Exonération des PV et MV réalisées par les petites entreprises


Exonération totale
• Si moyenne des recettes HT des 2 derniers exercices clos avant l’exercice de réalisation de la
PV n’excède pas 250 000 € pour entreprises de ventes de biens ou 90 000 € pour entreprises
PS et de locations meublées.
• à condition que l’activité ait été exercée pendant au moins 5 ans.
=> Si ces 2 conditions sont remplies, ces entreprises sont exonérées d’IR sur leur PV :
- La PVCT nette est exo / La MVCT nette s’impute sur le résultat imposable.
- La PVLT nette est exo / La MVLT nette ne peut que s’imputer sur les PVLT des 10
exercices suivants.

Exonération partielle
• Si moyenne des recettes HT des 2 derniers exercices est comprise entre 250 000 € et 350 000
€ (ventes de biens) ou entre 90 000 € et 126 000 € (PS).
• à condition que l’activité ait été exercée pendant au moins 5 ans.

Les Plus et Moins-Values au BIC

La durée de détention s’appréhende depuis le jour d’achat jusqu’au jour de la vente. La LT


bénéficie d’un allégement d’impôt par rapport au CT.
Une fois que tous les résultats de cession ont été dégagés, il faut dégager les résultats NETS à
CT et à LT …
Seuls ces résultats nets font l’objet d’une analyse E-C dans la 2058A.

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- PV nette CT : La PV est d’après le régime de droit commun un PNI
Mais sur option cette PV nette CT peut être imposée sur 3 ans au maximum, on déduit donc
2/3 de cette PV l’année de sa constatation et on réintègre 1/3 en N+1 et N+2.
- MV nette CT : Charge normalement déductible.
- PV nette LT : Elle est à déduire pour être imposée à un taux fixe de 16% (plus 13,5% de
prélèvements sociaux) et non pas au barème progressif par tranche.
- MV nette LT : Elle est à réintégrer pour être imposée mais elle est reportable sur les futures PV
nette LT des 10 exercices à venir.
Pour les titres (TP, TI, TIAP, VMP), il y a plus ou moins-value professionnelle si et seulement si au
moins un lot de titre de même nature a été conservé 2 ans. Donc si tous les titres cédés de même
nature ont été conservés moins de 2 ans, le résultat de cession restera une charge déductible ou
un produit normalement imposable.
-> Si la cession porte sur des titres aillant été acquis il y a plus de 2 ans et moins de 2 ans alors
une partie du résultat est qualifié de LT et une autre partie de CT d’après la méthode du PEPS.
Au sujet des cessions de brevet lorsque l’entreprise cédante et l’entreprise cessionnaire n’ont pas
de lien de dépendance, la PV de cession est intégralement à LT (régime de faveur) bien que le
brevet soit un bien amortissable (si brevet mis au point par l’entreprise sinon régime classique des
biens amortissables).
Lorsqu’une entreprise concède un savoir-faire, les produits reçus nets de charges (751-651) sont
des PVLT (l.17 de l’imprimé 2059A).

Les dépréciations sur titres sont des MVLT (dotation) et des PVLT (reprise).
Les PVLT sur les actifs immobiliers affectées à l’exploitation bénéficient d’un abattement (aux BIC)
pour durée de détention = 1/10 de la PV par année de détention au-delà de la 5éme.

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16
Champ d’application du régime des PV ou MV à l’IS
Le régime des PV ou MV est applicable à toutes les entreprises qui relèvent de l’IS sans limitation.
=> A l’IS il n’y a aucune exonération totale ou partielle pour les petites entreprises.
=> L’abattement pour durée de détention sur les PV immobilières ne ‘applique pas à l’IS.

Les Plus et Moins-Values à l’IS


>> 3 cas de cession ou concession qui entrent dans le régime des PV pro à LT
- Cessions de TP dont un lot au moins a été détenu + de 2 ans.
=> Dotation = MVLT / Reprise = PVLT
- Produits nets de concession de brevet = PVLT.
- Cessions de brevet sans lien de dépendance entre la cédante et la cessionnaire = PVLT si
le brevet a été acquis à titre onéreux au départ.
>> Les cessions de biens autres = CT quel que soit la durée de détention
Pour la cession de VMP
Compte 667 = charge normalement déductible / 767 = produit normalement imposable.
Reprise sur dépréciation = PNI / Dotation dépréciation = charge normalement déductible.

- PV nette CT : PNI (= Produit Normalement Imposable). La totalité est imposée dès l’année de la
constatation (étalement sur 3 ans supprimé depuis 1987).
- MV nette CT : Charge normalement déductible (idem BIC).
- PV nette LT : Elle est à déduire pour ne pas être imposée à l’IS (voir taux applicable 33,1/3% ;
31% ; 28% ; 15%) mais à :
> 0% si cession de TP mais réintégration d’une QP frais et charges = 12%
uniquement sur les PV provenant de cession de TP.
> 15% si cession ou concession de brevet.
> 19% si TP de SPI (Sociétés de Projets Industriels) cotées.
- MV nette LT : Elle est à réintégrer donc imposée tout de suite.

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Expropriations et sinistres
L’indemnité versée par la compagnie d’assurance = PCEA.
Aucun reversement de TVA lié aux immeubles dans ce cas.

Au BIC

=> La PVLT est déductible EC et imposée à 16% (dans le délai de 2 ans maximum).
=> La PVCT est déductible EC entièrement l’année du sinistre + réintégration à partir de N+1 à
hauteur de 1/n (n = nb d’années d’amortissement dès pratiqué dans la limite de 15 ans => n est
arrondi)

A l’IS
La PV est obligatoirement à CT (car sinistres et expropriation exclut du LT depuis loi MUFF 1997).
=> PVCT : Même chose qu’au BIC
+ par principe de prudence le comptable peut pratiquer une provision pour impôt différé = (voir
taux applicable 33,1/3% ; 31% ; 28% ; 15%) de la PVCT imposée sur n années => Provision à
réintégrer car IS non déductible mais chaque année suivante la reprise de la provision (= 1/n) sera
déduite EC (pour éviter la double imposition).

Sinistre et/ou expropriation concerne plusieurs biens


= Calculer un résultat de cession (indemnité = PCEA) pour chaque biens. Puis sur N il faut faire
une moyenne arithmétique des amortissements déjà pratiqués et des valeurs d’origine des biens
=> Moyenne arrondie au nb d’année supérieur.

Écarts de Valeur Liquidative (EVL)


Pour les OPCVM = SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) + FCP (Fond Commun
de Placement)
=> Il faut calculer à chaque inventaire des EVL
- EVL positif à réintégrer
- EVL négatif à déduire. Il est possible de comptabiliser une dotation (calculée par rapport au
cours d’acquisition) qui est non déductible. La reprise sera non imposable.
On compare la valeur des titres à la clôture de l’exercice avec la valeur d’acquisition si elle a lieu
en cours d’exercice ou avec la valeur des titres à la clôture de l’exercice précédent.

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Traitement du dividende
Régime RSMF = Objectif ne pas imposer la société mère.
=> Pour en bénéficier :
- Toutes les sociétés du groupe doivent être soumises à l’IS.
- Les TP possédés par la mère doivent répondre aux conditions suivantes :
• La société mère concernée doit être soumise à l’IS de plein droit ou sur option.
• Les TP doivent représenter au moins 5% du capital de la filiale.
• Obligation expresse de conservation des titres pendant 2 ans.

Abandon de créance
L'abandon de créance est la renonciation par une entreprise à exercer les droits que lui confère
l'existence d'une créance.
Chez la société qui en bénéficie
L'abandon de créance financier ou commercial est imposable chez la société qui en bénéficie car
il doit être compris dans le résultat de l’exercice.
Chez la société qui le consent
- Les abandons de créance à caractère financier sont imposables donc à réintégrer EC
(depuis les exercices clos à compter du 4 Juillet 2012).
- Les abandons de créance à caractère commercial sont déductibles.

Dettes provisionnées pour congés payés


- Entreprises crées avant 1987
Elles ont pu lever l’option pour l’ancien régime : La dette provisionnée entraine une
économie d’impôt non pas l’année où la charge est constatée (N) mais l’année suivante
(N+1 = Année de départ en congés des salariés)
=> Déduction de la charge N-1 et réintégration de la charge N.
- Entreprises crées après 1987
Il y a tout de suite une économie d’impôt donc RAF (= Rien A Faire) au niveau EC.

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Les dons
Régime des entreprises
Les dons versés dans l’intérêt de l’entreprise et du personnel sont des charges normalement
déductibles.
Pour tous les autres dons (depuis la loi de Août 2003) ils sont à réintégrer.
=> Mais ceux fait dans un intérêt général ou versés à un organisme reconnu d’utilité publique
ouvre droit à une RI = 60% des dons versé dans une limite de 5% o (5 pour mille) du CAHT de
référence. L’excédent des dons est reporté sur les 5 exercices suivants et ouvre droit à la RI, au-
delà des 5 ans le reliquat est perdu.
=> Tous les dons versés pour le financement des partis politiques sont à réintégrer et n’ouvrent
aucun droit à RI.

Régime des personnes physiques


- Don versé à un contribuable en difficulté : RI = 75% du don (dans la limite de 521 €
(reliquat à 66%))
- Don versé à un contribuable qui n’est pas en difficulté : RI = 66% du don (dans la limite de
20% du revenu net global)

Contrats d’assurance
Contrat dit multirisques
=> Vol, incendie, dégât des eaux
= Charge normalement déductible

Contrat d’assurance décès


- Au bénéfice de l’homme clé* : La prime d’assurance souscrite au profit de l’homme clé est
déductible. Le produit perçu à l’extinction du contrat est un PNI sur 5 ans le cas échéant.
- Au profit des membres de la faille du dirigeant : Prime déductible car considérée comme un
complément de salaire par le CGI.
- Le contrat est une garantie ou une caution pour un établissement financier : Prime
déductible.
- Contrat souscrit volontairement sur un dirigeant non homme clé ou salarié : Prime non
déductible.
=> Lorsque la prime est réintégrée alors le produit perçu à l’échéance reste imposable sus
déduction de toutes les primes versées en amont.
*A l’IS : homme clé = PCA ou ingénieur indispensable à la pérennité de l’entreprise.

Intérêts des comptes courants d’associés


Les associés en plus de leur participation dans le capital (qui leur rapporte des dividendes)
peuvent prêter des sommes à la société dont ils font parties (qui leur rapporte un intérêt).
=> Ces intérêts sont déductibles dans la limite du TMPV (= Taux de Placement en Capital
Variable) à la condition que le capital de la société soit entièrement libéré.
=> Si les intérêts sont versés aux PM (détenant + de 50% du K ou du pouvoir de décision) taux
max = TMPV ou taux si la PM avait emprunté auprès des banques s’il est supérieur.

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Jetons de présence
JP = Rémunération versée aux membres du CA ou du CS pour leur présence aux assemblée
(rémunération du capital => RCM au BIC).
Les JP sont déductibles dans la limite de la rémunération versée aux 5 ou 10 salariés les mieux
payés si la société emploie respectivement moins ou plus de 200 salariés.

=> Dans les sociétés employant moins de 5 salariés les JP sont déductibles à hauteur de 457 €
par membres du CA ou du CS.

Cession d’un contrat de crédit-bail


La PV est égal
- Au prix obtenu si le contrat a été souscrit à l’origine par l’entreprise cédante.
- A la différence entre le prix obtenu et le prix d’acquisition du contrat diminué des
amortissements pratiqués, si le contrat a été acquis auprès d’un précédent locataire.
=> Si le contrat est détenu depuis moins de 2 ans, la totalité de la PV est à CT.
=> Si le contrat est détenu depuis au moins 2 ans, la PV est :
> à CT à hauteur
- D’un amortissement théorique correspondant à celui que le crédit-preneur aurait pu
pratiquer s’il avait été propriétaire du bien : cet amortissement théorique est calculé sur
la durée du contrat à partir du prix d’acquisition du bien par la société de crédit-bail
diminué du prix de levée d’option de vente dans le contrat ; il est ajusté au prorata de
la période de détention du contrat.
- Et de l’amortissement pratiqué sur le contrat de crédit-bail lui-même lorsque celui-ci a
été acquis auprès d’un précèdent locataire (amortissable selon le mode linéaire sur la
durée normale d’utilisation du bien apprécié à la date d’acquisition du contrat).
> à LT pour le surplus

Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S)


Existe seulement à l’IS (cette cotisation est versée à l’organic) et est chiffrée sur le CAHT N-1.
Elle est déductible seulement l’année où elle est versée
- En N = Charge à payer donc réintégration EC.
- En N+1 = Payée donc à déduire EC.

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Outils de motivation du personnel
En plus du salaire il y a d’autres outils : Participation des salariés, intéressement, plan d’épargne
entreprise (PEE), plan d’épargne action (PEA), PERCO, retraite collective, plan d’épargne
investissement (PEI), stock-option.

Participation des salariés


Elle est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés.

La participation des salariés est forcément calculée après la détermination du résultat comptable
mais elle est compta de façon antidatée au 31/12 (691 à 4286).
=> En N la PS compta en N est réintégrée et celle approuvée en N (donc compta en N-1) est
déduite EC.
>> Il peut être convenu et signée un accord dérogatoire (AD) mais il faut que la PS versée soit
supérieure à la PS légale.
Si l’entreprise verse une PS avec Accord Dérogatoire elle bénéficie d’une PPI (= Provision Pour
Investissement) = 50% du supplément versé en + de la PS légale.
=> La PPI enregistrée (687 à 1424) n’est plus déductible depuis 2012. Elle est reprise au bout de
5 ans, reprise non imposable donc déduite EC.

L’intéressement
Il n’y a pas de réglementation et les entreprises définissent elles-mêmes leur formule. La charge
est déductible fiscalement donc RAF au niveau EC (compta 647 à 428).

Plan d’Épargne
Dans le cas d’un plan d’épargne, en plus du versement effectué par le salarié l’entreprise va elle
aussi verser sa participation appelée abondement. Cet abondement permet à l’entreprise de
bénéficier d’une PPI égale à 50% de l’abondement mais PPI non déductible depuis 2012.

Impôts et taxes
Par principe tous les impôts du compte 63 sont déductibles
- Taxe foncière si immeuble inscrit à l’actif du bilan
- Taxe assise sur les salaires
- CET (CVAE et CFE)
=> Par contre tous les impôts à caractère personnel sont non déductibles : IR, IS, taxe
d’habitation.

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Charges de personnel
A l’IS
Art 39-1 du CGI « Les rémunérations allouées par les entreprises ne sont déductibles de leur
résultat que dans la mesure où elles correspondent à un travail effectif et qu’elles ne sont pas
excessives eu égard au service rendu ».
Si la rémunération est excessive => réintégration de la partie excessive dans la 2058A de
l’entreprise et pour le salarié la rémunération n’est plus à déclarer en TS mais en RCM.

Indemnités, allocations forfaitaires de frais et remboursement de frais réels


• Salarié non cadre : Tous ces éléments sont déductibles à la condition d’être justifiés et de
ne pas être négociés dans le contrat de travail => Si pas de justificatif alors non déductible
= règle de non cumul.
• Salarié cadre ou assimilé dirigeant : Tous les suppléments au salaire de base sont admis
en déduction par application de la règle du cumul (admis en déduction sans justification).

A l’IR
Rémunération de l’exploitant individuel : Jamais déductible car considérée comme un prélèvement
anticipé sur les bénéfices.
Rémunération du conjoint de l’exploitant individuel : Entièrement déductible que l’exploitant soit
adhérent ou non à un CGA (Centre de Gestion Agréé) et quel que soit son régime matrimonial.
Autres rémunérations déductibles si
- Correspond à un travail effectif
- Montant non excessif eu égard au service rendu

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Avantages adhésion à un CGA ou AGA
=> CGA au BIC et BA
=> AGA au BNC

Réduction d’impôt pour frais de comptabilité et d’adhésion


2 conditions :
- CA ne doit pas dépasser les limites du régime de la micro-entreprise.
- Être imposé sur option à un régime réel.
Le montant de la réduction = 915 € par an dans la limite du montant de l’IR dû.

Non application de la majoration de 25% du bénéfice imposable

Intérêts des emprunts


- Déductibles si souscrits pour les besoins de l’entreprise
- Les intérêts que l’exploitant se verse éventuellement afin de rémunérer le capital qu’il a mis
à la disposition de l’entreprise ne sont pas déductibles.

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Taxe sur les Véhicules de Sociétés (TVS)
=> Déclaration 2855

Véhicules concernés par la TVS


Seuls les VP entrent dans le champ de la TVS.
Les VU (Véhicules Utilitaires) sont exonérés de TVS.
Les véhicules hybrides sont exonérés de TVS s’ils combinent l’énergie électrique à une
motorisation à essence ou au gazole et taux émission CO₂ au km < 110 grammes.

Lorsque l’entreprise est propriétaire de ses véhicules


Tarif en fonction des émissions de CO₂
Le calcul se fait avec le nombre de grammes de CO₂ par km parcourus et un tarif à l’unité.
Ce tarif s’applique aux véhicules qui répondent aux 3 conditions cumulatives suivantes :
- Utilisés ou possédés par la société depuis le 1er janvier 2006.
- Première mise en circulation intervenue depuis le 1er juin 2004.
- Ils ont fait l'objet d'une réception communautaire (code D21 sur la carte grise)
Tarif en fonction du nombre de chevaux fiscaux
Pour les véhicules qui ne répondent pas aux 3 conditions précédentes notamment qui n’ont pas
de code D21.
Le calcul se fait avec un tarif annuel calculé en fonction du nombre de chevaux fiscaux.
=> Dans les deux cas le calcul se fait par trimestre et un trimestre est dû si et seulement si
l’entreprise est propriétaire du VP au 1er jour du trimestre civil.

Indemnités Kilométriques (IK)


Cela concerne les entreprises qui utilisent les VP perso des salariés à des fins pro. Ces
entreprises sont susceptibles de payer une TVS basée sur les IK donc sur les km parcourus grâce
à ces VP utilisés. Mais il y a un abattement de 15 000 € sur les IK à l’année.

VP loués
Les entreprises qui louent des VP + de 30j consécutifs au cours d’un trimestre sont redevables
d’un trimestre de TVS / + de 90j consécutifs = 2 trimestres / + de 180j consécutifs = 3 trimestres /
+ de 270j consécutifs = 4 trimestres.

Majoration
Une majoration supplémentaire calculée en fonction du moteur du véhicule (essence ou diesel) et
de l’année de mise en circulation vient s’ajouter au tarif habituel.

Paiement de la TVS
La TVS est réglée au plus tard le 30/11/N (63514 à 512) pour la période annuelle du 01/10/N-1 au
30/09/N. Donc au 31/12/N il faut comptabiliser une charge à payer (63514 à 4486) => écriture
d’inventaire qui doit être contrepassée au 01/01/N+1.
=> Pour une année complète de TVS à la date de fin d’exercice les 3 premiers trimestres N ont
été payés et le dernier trimestre N est une charge à payer.

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Traitements et salaires : rentes et pensions (TS)
Σ NAP (Net à Payer) + Σ Salaires BRUT x 98,25% x 2,9%*
Base = Salaire annuel BRUT – Cotisations sociales déductibles + Avantages en nature

*2,9% = Cotisations sociales non déductibles (CSG non ded (2,40%) + CRDS (0,50%))

Régime de droit commun


Il y a un abattement forfaitaire de 10% sur le salaire imposable : minimum de la déduction = 437 €
/ Plafond = 12 502 €.
Un étudiant qui travaille peu de temps sur une année civile et qui perçoit un salaire inférieur à 3
fois le SMIC mensuel peut être dispensé de déclarer ses revenus. Un étudiant qui perçoit une
gratification à la suite d’un stage exigé par le BO n’est pas imposable.
Salarié non dirigeant et assimilé => Les allocations forfaitaires de frais versées en plus des
salaires ne sont pas imposables.
Gérant, dirigeant et assimilé => Les allocations forfaitaires de frais versées en plus des salaires
sont imposables dans ses T et S rubrique 62 du CGI « rémunération des dirigeants et assimilés ».

Régime optionnel des frais réels


L’option est intéressante pour un salarié si les frais réels sont supérieurs à l’abattement forfaitaire
de 10%.
=> Base + alloc forfaitaires + rem de frais – frais réels
On inclut dans les frais réels :
- Indemnités kilométriques (CGI admet un plafond de 40km par jour : un aller/retour)
- Frais de repas (ex : 4€65, les frais qui dépassent ce montant sont déclarés en frais réels)
- Dépenses relatives au métier exercé et non remboursé par l’employeur (ex : vêtements de
travail)
=> Lorsqu’un salarié opte pour les frais réels, les allocations forfaitaires de frais doivent être
déclarées dans tous les cas sans distinction (≠ avec le régime de droit commun)

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Revenus des Capitaux Mobiliers (RCM)
Base d’imposition
Placements à
- Revenus variables = dividendes, OPCVM, JP
- Revenus fixes = Intérêts livret A, obligations, livret développement durable
On impose en RCM
- Les dividendes provenant des parts sociales, actions..
- Les coupons d’obligations, comptes à terme (intérêts imposables)
=> Livret A et Jeune sont exonérés d’imposition.
On applique aux dividendes nets un abattement appelé « réfaction » égal à 40% de la base. Les
JP imposés en RCM sans aucun abattement à l’IR.
La réfaction ne s’applique pas aux coupons d’obligations ni aux Jetons de Présence.
Les revenus du capital mobilier sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu après
déduction des frais financiers.

Prélèvement Forfaitaire Unique


Depuis le 01/01/2018 le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) de 30 % s'applique sur les revenus
d'obligations (= coupons) et sur les plus-values en cas de revente + sur le montant des dividendes
distribués.
=> Il est possible d’être dispensé de ces prélèvements à condition de ne pas dépasser un plafond
de revenus fiscal de référence (RFR).
Le RFR N-1 indiqué sur l’avis d’imposition N sert de référence pour l’éligibilité à la dispense pour
les revenus N+1.
Pour les intérêts, le revenu de référence doit être
- Inférieur à 25 000 € (contribuables célibataires, divorcés ou veufs)
- Inférieur à 50 000 € (contribuables soumis à imposition commune)
Pour les dividendes, le revenu de référence doit être
- Inférieur à 50 000 euros (célibataires, divorcés ou veufs) ou
- Inférieur à 75 000 euros (contribuables soumis à une imposition commune)

Tableau d’imposition

Pour obtenir les RCM réellement imposable il faut soustraire à R (= Revenus imposables) les
cotisations sociales déductibles.

Rappel
Dividende net perçu = dividende brut – impôts (fiscaux + sociaux)
Dividende net imposable = dividende brut x 60% - dividende brut x Tx CSG déductible (- frais de
garde des titres – frais de gestion)
Intérêts imposables = intérêts – frais d’encaissement des coupons

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Revenus Fonciers (RF)
Base d’imposition
On déclare les produits de location des immeubles bâtis et non bâtis.
Les RF ne concernent que les locations nues. Si locations meublées alors à déclarer en
BIC (avec abattement de 50% si micro BIC).
Loyers encaissés (et non échus)
➢ Revenus* < 15 000 € = Micro foncier, abattement de 30% des loyers qui permet de
compenser les dépenses engagées par le propriétaire.
➢ Revenus* > 15 000 € = Réel (recettes engagées – dépenses réellement décaissés)
L’option pour le réel court pendant 3 ans et est renouvelable tacitement 1 fois.
*Revenus brut foncier = loyers encaissés + subvention+ recettes autres (+ dépenses mises par
convention à la charge du locataire)
Les taxes
- La taxe d’habitation incombe au locataire.
- La taxe foncière incombe au propriétaire (dont taxe d’enlèvement des ordures ménagères
(TEOM) qui revient au locataire).
=> Les RF sont soumis aux prélèvements obligatoires (sociaux) de 17,2% des RF imposables.

Déficit foncier
➢ Déficit > 10 700 € hors intérêt d’emprunt => Reportable sur les futurs RF pendant 10 ans.
➢ Déficit < 10 700 € déficit reportable sur tous les autres revenus du foyer fiscal (diminue R)
Il faut qu’il y ait un déficit foncier même si on enlève les intérêts d’emprunt. Dans tous les cas les
intérêts d’emprunts sont reportables sur les futurs RF.

Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de RF (2044) et reporter le RF imposable ou le
déficit sur la déclaration 2042. Au micro-foncier pas de 2044 mais uniquement la 2042.

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Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC)

> Lorsque l’activité est mixte il faut faire le cumul du CA des ventes et des PS N-1 pour savoir le
régime de droit commun.
> L’option pour le réel normal ou réel simplifié doit être exercé avant le 1 er Février de l’année au
titre de laquelle les entreprises souhaitent être placées sous le réel normal (ou réel simplifié).
L’option est valable 2 ans et se renouvelle tacitement.
=> Si le CA varie à la hausse au-delà d’une limite = le régime précédemment applicable le
demeure au tire de la 1ère année de dépassement (pour le micro-BIC au tire des 2 premières
années de dépassement).
=> Si le CA varie à la baisse en deçà d’une limite = le nouveau régime applicable dès l’année de
baisse.

Micro-BIC
Détermination du résultat imposable :
Abattement forfaitaire
- 71% du CAHT pour les activités de ventes
- 50% du CAHT pour les activités de services
=> Minimum d’abattement de 305 €

BIC pro et non pro


BIC non pro lorsque l’activité exercée ne comporte pas la participation personnelle, continue et
directe de l’un des membres du foyer fiscal à l’accomplissement des actes nécessaires à l’activité.
La location meublée est pro si les 3 conditions cumulatives suivantes sont remplies
- Inscription au RCS
- Recettes annuelles > 23 000 €
- Recettes > revenus pro du foyer fiscal

Déficit fiscal
Si BIC pro : Le déficit est imputable sur le revenu global de la même année et, si ce revenu n’est
pas suffisant pour absorber la totalité du déficit, le solde est reportable sur le revenu global des 6
années suivantes.
Si BIC non pro : Le déficit ne peut pas être imputé sur le revenu global de la même année. Il n’est
imputable que sur les bénéfices qui proviennent d’activité de même nature (= non pro) réalisés au
titre de la même année ou durant les 6 années suivantes.

Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BIC (2031).
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Bénéfices Non Commerciaux (BNC)

=> Option pour le réel = idem BIC

Micro-BNC
Détermination du résultat imposable :
Abattement forfaitaire de 34% avec un minimum d’abattement de 305 €.

Déclaration contrôlée
Recettes encaissées au cours de l’année civile – charges pro.
Le contribuable peut opter pour le principe de la comptabilité d’engagement (créances acquises,
dépenses engagées).

BNC pro
Professions libérales : Ce sont celles dont l’activité intellectuelle est prépondérante et qui
constituent en la pratique personnelle d’une science ou d’un art (médecins, vétérinaires,
architectes, avocats, EC, CAC..)
Charges et offices : Notaires, avocats au conseil d’État et cour de cassation, huissiers,
commissaires-priseurs, greffiers des tribunaux de commerce.

BNC non pro


Autres revenus non commerciaux : Droits d’auteur, produit de la propriété industrielle, exploitants
d’auto-école, cyclistes pro, guérisseurs, revenus de la sous-location d’immeubles nus..

Déficit fiscal
Idem BIC.

Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BNC (2035).

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Bénéfices Agricoles (BA)

=> L’option pour le réel normal ou réel simplifié doit être exercé avant le 1er Avril de l’année au
titre de laquelle les entreprises souhaitent être placées sous le réel normal (ou réel simplifié).
L’option est valable 2 ans et se renouvelle tacitement.

Champ d’application
> Produits de l’exploitation agricole résultant
- De la culture ou élevage
- De la production forestière
- Des champignonnières
- Des exploitations apicoles, avicoles, piscicoles, ostréicoles + marais salants
> Revenus qui proviennent de la préparation (dressage) et de l’entrainement des équidés
domestiques.
> Recettes qui proviennent de la location du droit de chasse, d’affichage, de la concession de
carrières => sont imposables en BA s’ils proviennent d’immeubles inscrits à l’actif d’une
exploitation agricole soumise au régime réel d’imposition. Imposables en RF dans les autres cas.

Micro-BA (forfait)
Détermination du résultat imposable :
Forfait individuel = bénéfice unitaire moyen publié au JO x nombre d’éléments imposables de
l’exploitant.

Déficit fiscal
Si revenus nets de l’exploitant autres que BA < 107 718 € : Le déficit est imputable sur le revenu
global du foyer fiscal.
Si revenus nets de l’exploitant autres que BA > 107 718 € : Le déficit est imputé sur les BA des 6
années suivantes.

Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BA (2342).

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31
Plus-Values des Particuliers (PVP)
Valeurs mobilières (Titres)
Une valeur mobilière est une catégorie de titres financiers :
- Soit une action (= titre de propriété qui génère des dividendes)
- Soit une obligation (= titre de créance qui génère un coupon : Intérêt du prêt)
 PV sur valeurs mobilières = PV réalisée sur la vente d’un titre (action ou obligation)

Imposition de la Plus-Value : PV éventuellement diminuée d’un abattement de 500 000 € en cas


de départ en retraite du dirigeant.
- Soit la plus-value réalisée est soumise au prélèvement forfaitaire unique au taux
de 30 % (12,8 % d'impôt sur le revenu + 17,20 % de prélèvements sociaux)
OU
- Option pour l’imposition au barème de l’IR (Taux personnalisé de l’IR + 17,2% de
prélèvements sociaux)
>> Abattement pour durée de détention (ou pour départ en retraite du dirigeant)
>> CSG partiellement déductible (6,8%) en N+2 au titre de l’IR N+1.

Cas d’exonérations :
Certaines plus-values sont exonérées, sous conditions :
- PV sur un plan d’épargne actions (PEA)
- PV liées à l’épargne salariale (PEE, PERCO..)

Biens meubles
Cela concerne un bien meuble autre que des titres. (Ex : bateau de plaisance, bijoux..). Il y a un
abattement pour la durée de détention = 10% par année de détention au-delà de la 2ème année.
La PV mobilière de l’année N est imposée en N+1 à l’IR (taux de 19%) + 17,2% de prélèvements
sociaux.

Biens immeubles
→ Vente résidence principale : Totalement exo d’IR.
→ Vente résidence secondaire : PV brute = prix de cession (prix de cession – frais de vente
incombant au vendeur) – prix d’achat réévalué (prix d’achat + frais).
=> Les frais de vente incombant au vendeur diminue le prix de cession.
=> Le prix d’achat de l’immeuble réévalué des frais réellement payés au notaire. Si les
frais (frais d’acquisition payés au départ) ne dépassent pas 7,5% du coût de l’immeuble on
retient un forfait de 7,5%. Si l’immeuble a plus de 15 ans on retient pour le montant des
frais un forfait de 15% du coût de l’immeuble (coût d’achat).
PV brute – abattement = PV nette
=> Le taux d’abattement est fonction du nombre d’années de détention de l’immeuble
(retenir une année de 12mois).
Cessions exonérées : (pour PV immobilières)
- Résidence principale
- Cessions dont prix de cession < 15 000 €
- Biens cédés conservés pendant 22 ans ou plus
Taxe sur PV immobilières (19% État + 17,2% prélèvements sociaux) + surtaxe si PV immobilières
> 50 000 €. Les impôts sont à la charge du cédant.
Montant net reçu par le vendeur = prix de vente net – Σ impôts

Axel ROBIN – Aidedcg.fr


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Moins-values
Les MV immobilières sont non imputables.
Les MV sur meubles sont imputables sur les PV sur biens meubles des 10 années suivantes.
Les MV sur cession de titres financiers peuvent être imputées sur les PV de même nature
réalisées durant la même année ou des 10 années suivantes.

Déclaration
Pour les biens meubles et immeubles : Déclaration 2048 M à adjoindre à la 2042.
Pour les PV sur titres : Déclaration 2074 à adjoindre à la 2042.

Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)


L’IFI est dû par les PP domiciliées en France et dont le patrimoine immobilier évalué au 01/01
excède 1 300 000 €. Il faut remplir dans ce cas une déclaration n°2042-IFI a souscrire en même
temps que la déclaration d’IR.

Territorialité
L’IFI est dû par les PP, quel que soit leur nationalité
- Dont le domicile fiscal est situé en France : Pour tous les biens français et étrangers.
- Dont le domicile fiscal est situé hors de France pour tous les biens situés en France.

Biens imposables
- Immeubles : bâtis ou non bâtis
- Titres de sociétés détenus directement ou indirectement pour la fraction de leur valeur en
biens ou droits immobiliers.
=> Exemples : Titres dans sociétés à prépondérance immo (SCI, SCPI..) / Titres dans
sociétés d’exploitation qui détiennent des actifs immo (SAS, SARL..) / Titres dans OPCI
(Organismes de Placement Collectif Immobilier) et SIIC (Sociétés d’Investissement
Immobilier Côtées).

Exonérations
Le patrimoine financier du redevable ne fait pas partie du champ de l’IFI.
Les biens de l’exploitation individuelle si la profession est exercée à titre principale = L’exonération
concerne les biens inscrits ou non à l’actif mais affectés à l’exploitation.

Axel ROBIN – Aidedcg.fr


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Taxe foncière
Personnes imposables : PP ou PM propriétaires de leurs biens en date du 1 er Janvier de l’année
d’imposition.
Elle s’applique aux propriétés bâties et non bâties situées en France. Payée au plus tard le 15/10 :
soit payée en 1 seule fois soit par prélèvement mensuel (choisit par le contribuable).
=> La taxe foncière est perçue par voie de rôle.

Taxe foncière sur les propriétés bâties


Taxe foncière : (50% x valeur locative x taux fixé par les collectivités) + prélèvements pour frais de
gestion.
Bénéficiaires : Communes et départements. Les communes peuvent instaurer une TOEM.

Taxe foncière sur les propriétés non bâties


Taxe foncière : (80% x valeur locative x taux fixé par les collectivités locales) + frais de gestion.
Bénéficiaires : Communes.

Taxe d’habitation
Personnes imposables : Due par les contribuables PP qui occupent un logement à la date du 1 er
Janvier N. Le critère d’imposition à la taxe d’habitation est celui de l’occupation et non de la
propriété.
Bénéficiaires : Communes et départements essentiellement.
Base d’imposition : valeur locative des locaux.
=> Abattement pour charge de famille = 10% pour les 2 premières personnes à charge puis 15%
pour les autres personnes à charge. Abattement valable uniquement pour la taxe d’habitation liée
à la résidence principale.

Cotisations brute = (Base d’imposition – abattement) x taux fixé par les collectivités locales
Taxe d’habitation exigible = cotisation brute + (cotisation brute x frais de gestion)

=> La taxe d’habitation est recouvrée par voie de rôle au plus tard le 15 Novembre de l’année
d’imposition.
=> Un propriétaire occupant paie donc la taxe foncière et la taxe d’habitation.

Plafonnement du Quotient-Familial
Toute demi-part supplémentaire au-dessus de 2 ne peut pas entrainer une économie d’IR
de plus de 1512 € pour les revenus 2016.
=> On chiffre l’impôt brut à 2 parts puis à x parts : On calcule ensuite l’économie d’IR maximum
puis on chiffre l’impôt brut réel et ensuite on applique les RI (Réductions d’Impôts) et CI (Crédits
d’impôts).

Axel ROBIN – Aidedcg.fr


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Contribution Économique Territoriale (CET)
Les deux composantes de la CET
- CFE (Cotisation Foncière des Entreprises)
- CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises)

CFE
Elle est due par les personnes physiques ou les personnes morales qui exercent à titre habituel
une activité professionnelle non salariée au 01/01 => Donc due par toutes les entreprises.
La cotisation est calculée sur la valeur locative des biens (qui sont passibles de la taxe foncière,
inscrits au bilan le 31/12/N) qui réunissent les conditions suivantes :
- Biens passibles d’une taxe foncière : propriétés bâties et non bâties
- Biens situés en France
- Le redevable en a disposé pour les besoins de son activité professionnelle
Pour les établissements industriels, la valeur locative est réduite de 30%.
=> Base d’imposition = N-2 (année de référence) pour l’année d’imposition N.
La CFE est due pour l’année entière par le redevable qui exerce l’activité au 01/01. Les
redevables doivent souscrire une déclaration auprès des services des impôts, chaque année.
Ex : En N les entreprises doivent déclarer les éléments de N-1 qui seront utilisés pour calculer la
cotisation due en N+1.
La CFE est recouvrée par voie de rôle. Les redevables dont la CFE de l’année précédente est
supérieure à 3 000 € doivent verser un acompte égal à 50% du montant de cette cotisation (N-1).
Acompte qui doit être réglé au plus tard le 15/06.
Le paiement de la CFE totale ou du solde s’effectue en Décembre.
CFE = valeur locative N-2 (bâtiments passibles d’une taxe foncière) x tx local d’imposition

CVAE
Pour le calcul de la CVAE N on prend le CA N et le VA N.
Sont soumises à la CVAE les mêmes entreprises que celles soumises à la CFE mais uniquement
si elles réalisent un CAHT > 152 500 €.
Les entreprises dont le CAHT est compris entre 152 500 € et 500 000 € sont dispensées du
paiement de la CVAE.
A la différence de la CFE, la CVAE est auto-liquidée par le contribuable. Le télépaiement est
obligatoire pour les entreprises redevables.
Les entreprises dont la CVAE due pour N-1 est supérieure à 3 000 € doivent verser deux
acomptes en N : 15/06/N et 15/09/N = 50% x CVAE N-1 (chacun)
CVAE :
- Cotisation théorique = 1,5 % x VA N
- Cotisation nette = Cotisation théorique – dégrèvement (selon barême)

Plafonnement de la CET
La CET est plafonnée à 3% de la VA N.
La demande de dégrèvement doit être présentée au plus tard le 31/12 de l’année qui suit celle de
la mise en recouvrement du rôle de la CFE. Le dégrèvement s’impute sur la CFE.
Bénéficiaires CET
CFE => Communes / CVAE => Communes + autres collectivités territoriales (départements, régions)
Exonération de CET
Une jeune entreprise bénéficie d’une exonération l’année de sa création et les 2 années suivantes
ou 7 ans pour une entreprise innovante + les entreprises en zone franche.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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Fait Générateur (FG) de la TVA
C’est l’évènement qui donne naissance à la créance de la TVA.

Exigibilité de la TVA
C’est l’évènement qui permet au trésor de réclamer le paiement de la TVA.

Opérations exonérés par une disposition expresse de la loi


- Activités médicales et paramédicales
- LIC (Livraison Intra Com) et X (Exportation)
- Locations d’immeubles à usage d’habitation

Opérations exonérés mais avec possibilité d’option


- Locations d’immeubles nus à usage pro, industriel ou commercial
- Avocats lorsque le CAHT n’excède pas 42 300 € HT
- Petits redevables (régime micro)

Les exportations
Elles sont exonérées de TVA. Les ventes à la Martinique Réunion, Guadeloupe sont assimilées à
des X.
Conséquences de cette exo : Les exportations peuvent déduire la TVA sur l’achat des biens livrés
malgré l’exo.

Déclaration et paiement de TVA par voie électronique


Obligatoire depuis le 01/10/2014 pour toutes les entreprises (IS et IR).

Locations d’immeubles
=> Tout dépend de l’affectation de l’immeuble
Habitation Non soumis à la TVA
Professionnel Nu : Soumis à TVA sur option du vendeur
Lorsque la location est consentie à un non assujetti à la TVA (organisme
public). L’option ne peut être exercée qu’avec l’accord du locataire.
Équipé : Soumis obligatoirement à la TVA.

Conséquences fiscales et comptables de la franchise de TVA


- Le contribuable a la qualité d’assujetti mais non redevable de la TVA.
- Les factures doivent comporter la mention suivante : « TVA non applicable ; art 293 – B- I
du CGI ».
- Les contribuables ne peuvent récupérer la TVA facturée sur leurs achats.

Intérêts pour une micro entreprise de lever l’option pour le réel


- Le client pourra déduire la TVA car en franchise les clients ne peuvent pas déduire de TVA.
- La taxe sur salaires disparait.
=> Depuis 1999 une micro peut directement rentrer dans le régime du réel normal.

Détermination du résultat fiscal


Résultat fiscal = Résultat comptable avant impôt + Réintégration EC – Déduction EC

Amortissement dégressif
Pour en bénéficier il faut : acheter un bien neuf amortissable sur une durée au moins égale à 3
ans et que le bien soit inscrit sur une liste exhaustive du PCG.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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Amortissement exceptionnel des logiciels
Les logiciels acquis peuvent être amortis (au plan fiscal) sur une durée exceptionnelle de 12 mois
à compter du 1er jour du mois d’acquisition.
=> Les logiciels acquis au cours des exercices ouverts depuis le 1 er janvier 2017 ne
peuvent plus être amortis sur douze mois.

Conditions pour bénéficier d’une déd complémentaire sur cession de VP


- La cession doit être soumise à TVA.
- La cession doit intervenir dans le délai de regul de 5 ans.
- La cession du VP doit être faite auprès d’un négociant en biens d’occasions.

Le cas des AD
- Lorsque le fiscal est un dégressif.
- Lorsque l’AFD (amort fiscalement ded) est un amort exceptionnelle (logiciel 12 mois).
Lorsque les durées ne sont pas les mêmes (durée d’usage et d’utilisation).

Axel ROBIN – Aidedcg.fr


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Dividendes
A l’IS c’est un PNI mais si TP (et option RSMF) alors déduction de 95% du dividende.
Au BIC, dividende déqualifié pour être imposé en RCM.

Subvention
Si immo amortissable = Chaque année il faut virer la QP de subvention en fonction des
amortissements.
Si immo non amortissable = Soit clause d’inaliénabilité sinon virée au compte de résultat par
1/10ème (pas de prorata temporise la 1ère année).
Ex : Subvention = 10 000 € / immo = terrain / pas de clause d’inaliénabilité.
Le CGI admet que dans ce cas l’imposition du 777 soit différée d’un an donc en N on compta
2 000 du 139 à 777. Ces 2 000 sont un PNI mais EC on déduit 2 000 (1/10ème). La 11ème année =
pas d’écriture mais réintégration EC de 2 000 (1/10ème) pour imposer la totalité de la subvention.

ECA et provision
La provision peut être ≤ ECA. On ded EC l’ECA et on réintègre la provision.

Location VP
Si le loyer répond à un acte normal de gestion => loyer ded TTC.

Assurance-vie
- Souscrit au profit de l’entreprise et non imposée par l’établissement financier = prime non ded.
- Souscrit sur la tête d’un hô clé = prime ded.
- Souscrit librement sur la tête d’un salarié = prime non ded.
- Souscrit au profit de la famille d’un salarié = complément de salaire donc prime entraine une
économie d’impôt = prime ded.
- Souscrit sur la tête de l’exploitant individuel = complément de salaire.

Immo compta en charge


Si une immo = 6 000 enregistrée en charge => Il faut extourner la charge. Si durée amort = 10 ans

Taxe foncière
Pour qu’elle soit déductible il faut que l’immeuble soit inscrit à l’actif du bilan pour prouver que
l’entreprise est propriétaire de l’immeuble.

Provision pour litige


Si elle passe de 10 000 à 12 000 alors dotation complémentaire = déductible si la provision a été
chiffrée de façon exacte.

EVL et IR
Les EVL n’existent PAS à l’IR car OPCVM = simples titres qui entrent dans le régimes des P et
MV pro.
Donc RAF si cours de clôture > cours d’acquisition.
Dotation pour dépréciation si cours de clôture < cours d’acquisition qui constitue une MVLT. La
reprise sur dépréciation constituera une PVLT.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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