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Territorialité
A l’IR
Les contribuables domiciliés fiscalement sur le territoire français sont imposables à l’IR + ceux qui
séjournent + de 183 j en France, ceux qui ont des intérêts économique en provenance de la
France.
Si contribuable français paie son IR en France et qu’une partie de ses revenus viennent de
l’étranger => Revenus étrangers imposés en France mais l’Etat étranger prélèvera une RAS
(Retenue A la Source) qui ouvrira droit à un CI.
A l’IS
Une société installée en France est imposée à l’impôt sur les bénéfices Français.
=> Si établissement principal en France avec succursales Françaises et/ou étrangères alors
Résultats succursales compris dans celui de l’établissement principal.
=> Si une succursale étrangère dégage un déficit, il ne peut pas remonter sur les bénéfices
dégagés en France et sera reporté sur les futurs bénéfices étrangers.
Donc si une succursale dégage une perte et que sa compta remonte chez la mère en France =>
Réintégration EC chez la mère.
Succursale = Établissement autonome dans sa gestion sans avoir d’entité juridique propre.
Pour qu’une succursale ne paie pas d’IS en France
3 conditions cumulatives :
- Un établissement autonome à l’étranger
- Un représentant à l’étranger
- Un cycle commercial complet à l’étranger
Une société mère française peut aussi avoir des filiales en France et/ou à l’étranger => Une
filiale est forcément une entité juridique distincte de la mère donc chaque filiale dégage sa propre
assiette fiscale avec son impôt le cas échéant.
Avec l’application du régime de l’intégration fiscale à 95%, le groupe pourra compenser bénéfices
et perte de toutes les entités => Bénéfice consolidé.
Exemples
- PS (Prestation de Service) de courte durée donc pas d’installations fixes à l’étranger = PNI
(Produit Normalement Imposable) en France.
- Si impôts dans le pays de la succursale alors ses charges ne peuvent pas entrainer
d’économies d’impôts en France = Réintégration.
- Redevances/revenus de placements financiers/ commissions effectués hors de France =
PNI en France.
Revenus catégoriels
Il y a 7 revenus catégoriels possibles à l’IR. Les 3 revenus BIC/BNC/BA = activité pro
Les 4 autres
- Traitements et Salaires, pension et rentes (TS)
- Revenus Fonciers (RF)
- Revenus du Capital (RCM)
- Plus-Values des Particuliers (PVP)
Transparence fiscale
Dans une entreprise ou société soumise à l’IR => L’entrepreneur ou les associés déclarent leur
assiette fiscale relevant de l’IR (BIC, BNC ou BA) par rapport à la proportion de leur part dans le
capital.
A l’IR ce n’est pas l’entité juridique qui est redevable de l’impôt => On parle donc de simple
imposition ou transparence fiscale.
=> Bénéfice à répartir (Bénéfices Net Comptable) = Bénéfice Comptable - impôt
A l’IR le contribuable est imposé sur la part du résultat distribué ET sur celle mise en
réserve.
Option à l’IS
Elle doit être adressée au centre des impôts dont dépend l’entreprise avant la date d’ouverture de
l’exercice qui en bénéficiera la première fois.
L’option est irrévocable une fois exercée.
Taux d’IS pour toutes les autres entreprises (ni régime PME ni grande
entreprise)
Taux d’IS = 28% jusqu’à 500 000 € de bénéfice et 31% au-delà.
1er acompte = BF N-2 x taux acompte% (BF N-1 n’étant pas connu
au 15/03)
Lors du 2ème acompte il faut procéder à la régularisation du paiement du 1er acompte.
=> 2ème acompte = BF N-1 x taux acompte% + [(BF N-1 – BF N-2) x taux acompte%] OU
2ème acompte = 2x taux acompte% (si taux acompte 7% alors 14%) x BF N-1 – 1er acompte
Régime optionnel
= Report en arrière ou « carry back »
Il est possible d’imputer un déficit sur une seule année en arrière dans la limite de 1 000 000 €.
L’assiette imputée en arrière => bénéfice d’imputation = bénéfice fiscal après distribution de
dividendes et après avoir retraités les CI dont la société a bénéficié.
Ce régime permet de bénéficier d’une créance d’IS née du report en arrière du déficit :
444 X
699 X
La créance sur le Trésor public = déficit imputé x taux d’IS applicable à l’exercice de réalisation du
bénéfice.
=> Cette créance est à déduire EC (699 = charge créditrice) pour revenir au déficit fiscal d’origine.
La créance est reportable sur les futurs impôts exigibles utilisés pour le paiement de l’IS (acompte,
solde). Si après 5 ans la créance n’a pas été entièrement utilisée elle fait l’objet d’un dégrèvement.
Exemple
N => Déficit = 3 000 000
N-1 => Bénéfice = 1 100 000 (taux IS applicable = 31% sur la totalité pour simplifier)
N+1 => Bénéfice = 4 000 000
Report en arrière
1 100 000 > 1 000 000 => on plafonne à 1 000 000.
Créance = 1 000 000 x 31% = 310 000
31/12/N 444 310 000
699 310 000
=> Créance qui sera déduite EC pour revenir au déficit fiscal d’origine = 3 000 000.
Report en avant
Report du reliquat = 3 000 000 – 1 000 000 (report en arrière) = 2 000 000.
Plafond = 1 000 000 + [50% x (4 000 000 – 1 000 000)] = 2 500 000.
On a 2 000 000 de reliquat => On peut donc reporter la totalité du reliquat.
En N+1 : 4 000 000 – 2 000 000 = 2 000 000 x 31% = 620 000.
=> Impôt à payer en N+1 = 620 000 – 310 000 = 310 000.
Détermination du solde
TVA coll (01/01 -> 31/12)
- TVA ded/ABS (01/01 -> 31/12)
- TVA ded/immo (01/01 -> 31/12)
= TVA due annuelle
- 2 acomptes provisionnels versés
= SOLDE
Crédit de TVA
Si la CA12 fait apparaitre un crédit de TVA => 2 options possibles :
- Demander le report du crédit de TVA sur la prochaine déclaration CA12.
- Demander le remboursement de tout ou partie du crédit de TVA.
=> Les entreprises peuvent demander le remboursement annuel de leur crédit de TVA si > 150 €.
=> imprimé spécial n°3519 doit être rempli et joint à la déclaration annuelle de TVA.
Possible aussi de demander un remboursement au moment du versement d’un des 2 acomptes
semestriels de TVA si :
- Demande de remboursement > 760 €
- Seule la TVA sur immo peut être remboursée
Une fois que les amortissements réellement différés ont été chiffrés et qualifiés il faut procéder à
une comptabilisation normale de la fin du plan d’amortissement.
=> Pour cela, le comptable a deux solutions qui sont fonction du mode d’amortissement et de la
nature du résultat comptable (bénéfice ou perte) :
- Le rattrapage : Consiste à cumuler l’annuité normale d’amortissement en cours et toutes
les omissions précédentes. Dans ce cas les AID s’il y a sont réintégrés en bloc.
- L’étalement : Consiste à amortir la VCN du bien du comptable sur le nombre d’années
restant à courir. Dans ce cas les AID s’il y a sont réintégrés sur l’ensemble des années à
courir.
=> Si l’entreprise conserve l’immeuble 20 ans, TVA déductible au moment de l’achat acquise donc
pas de reversement de TVA.
Bien meubles
Rappel :
- Lors de l’achat la TVA déduite avec un CD = 1 alors vente entraine TVA exigible.
- Lors de l’achat la TVA déduite avec un CD = 0 (aucune TVA déduite) alors vente n’entraine
aucune TVA exigible (= cas du VP vendu à une entreprise utilisatrice).
- En cas de destruction accidentelle de marchandise ou de mise au rebut la TVA initialement
déductible n’est pas remise en cause.
En cas de vol :
- Si vol mais que l’entreprise porte plainte contre x alors aucune TVA n’est à reverser.
- Si vol sans dépôt de plainte la TVA fait l’objet d’un reversement
=> L’année de l’achat et l’année du vol sont décomptées comme entières.
+ Reversements de TVA dans les cas suivants : Bien affecté à un secteur qui n’ouvre pas droit à
déduction, prélèvement perso du chef d’entreprise, livraison gratuite du bien.
Le secteur exonéré = location d’immeubles nus à usage d’habitation (ou usage pro).
Locations nues à usage pro exo de TVA mais soumises sur option.
Pour le locataire assujetti : TVA déductible dans la limite du CD.
Pour le propriétaire : La fac de TVA sur les loyers permettra de déduire la TVA sur les éventuels
frais liés à l’immeuble.
=> Pour toute dépense qui concerne les 3 secteurs alors le CD est le produit de 3 coeff.
> Lorsque variation coeff définitifs ≤ 0,10 non significatives donc rien à faire.
> L’impact se fait uniquement sur le compte de résultat peu importe la variation.
> L’année de la cession on ne fait rien.
Exonération partielle
• Si moyenne des recettes HT des 2 derniers exercices est comprise entre 250 000 € et 350 000
€ (ventes de biens) ou entre 90 000 € et 126 000 € (PS).
• à condition que l’activité ait été exercée pendant au moins 5 ans.
Les dépréciations sur titres sont des MVLT (dotation) et des PVLT (reprise).
Les PVLT sur les actifs immobiliers affectées à l’exploitation bénéficient d’un abattement (aux BIC)
pour durée de détention = 1/10 de la PV par année de détention au-delà de la 5éme.
- PV nette CT : PNI (= Produit Normalement Imposable). La totalité est imposée dès l’année de la
constatation (étalement sur 3 ans supprimé depuis 1987).
- MV nette CT : Charge normalement déductible (idem BIC).
- PV nette LT : Elle est à déduire pour ne pas être imposée à l’IS (voir taux applicable 33,1/3% ;
31% ; 28% ; 15%) mais à :
> 0% si cession de TP mais réintégration d’une QP frais et charges = 12%
uniquement sur les PV provenant de cession de TP.
> 15% si cession ou concession de brevet.
> 19% si TP de SPI (Sociétés de Projets Industriels) cotées.
- MV nette LT : Elle est à réintégrer donc imposée tout de suite.
Au BIC
=> La PVLT est déductible EC et imposée à 16% (dans le délai de 2 ans maximum).
=> La PVCT est déductible EC entièrement l’année du sinistre + réintégration à partir de N+1 à
hauteur de 1/n (n = nb d’années d’amortissement dès pratiqué dans la limite de 15 ans => n est
arrondi)
A l’IS
La PV est obligatoirement à CT (car sinistres et expropriation exclut du LT depuis loi MUFF 1997).
=> PVCT : Même chose qu’au BIC
+ par principe de prudence le comptable peut pratiquer une provision pour impôt différé = (voir
taux applicable 33,1/3% ; 31% ; 28% ; 15%) de la PVCT imposée sur n années => Provision à
réintégrer car IS non déductible mais chaque année suivante la reprise de la provision (= 1/n) sera
déduite EC (pour éviter la double imposition).
Abandon de créance
L'abandon de créance est la renonciation par une entreprise à exercer les droits que lui confère
l'existence d'une créance.
Chez la société qui en bénéficie
L'abandon de créance financier ou commercial est imposable chez la société qui en bénéficie car
il doit être compris dans le résultat de l’exercice.
Chez la société qui le consent
- Les abandons de créance à caractère financier sont imposables donc à réintégrer EC
(depuis les exercices clos à compter du 4 Juillet 2012).
- Les abandons de créance à caractère commercial sont déductibles.
Contrats d’assurance
Contrat dit multirisques
=> Vol, incendie, dégât des eaux
= Charge normalement déductible
=> Dans les sociétés employant moins de 5 salariés les JP sont déductibles à hauteur de 457 €
par membres du CA ou du CS.
La participation des salariés est forcément calculée après la détermination du résultat comptable
mais elle est compta de façon antidatée au 31/12 (691 à 4286).
=> En N la PS compta en N est réintégrée et celle approuvée en N (donc compta en N-1) est
déduite EC.
>> Il peut être convenu et signée un accord dérogatoire (AD) mais il faut que la PS versée soit
supérieure à la PS légale.
Si l’entreprise verse une PS avec Accord Dérogatoire elle bénéficie d’une PPI (= Provision Pour
Investissement) = 50% du supplément versé en + de la PS légale.
=> La PPI enregistrée (687 à 1424) n’est plus déductible depuis 2012. Elle est reprise au bout de
5 ans, reprise non imposable donc déduite EC.
L’intéressement
Il n’y a pas de réglementation et les entreprises définissent elles-mêmes leur formule. La charge
est déductible fiscalement donc RAF au niveau EC (compta 647 à 428).
Plan d’Épargne
Dans le cas d’un plan d’épargne, en plus du versement effectué par le salarié l’entreprise va elle
aussi verser sa participation appelée abondement. Cet abondement permet à l’entreprise de
bénéficier d’une PPI égale à 50% de l’abondement mais PPI non déductible depuis 2012.
Impôts et taxes
Par principe tous les impôts du compte 63 sont déductibles
- Taxe foncière si immeuble inscrit à l’actif du bilan
- Taxe assise sur les salaires
- CET (CVAE et CFE)
=> Par contre tous les impôts à caractère personnel sont non déductibles : IR, IS, taxe
d’habitation.
A l’IR
Rémunération de l’exploitant individuel : Jamais déductible car considérée comme un prélèvement
anticipé sur les bénéfices.
Rémunération du conjoint de l’exploitant individuel : Entièrement déductible que l’exploitant soit
adhérent ou non à un CGA (Centre de Gestion Agréé) et quel que soit son régime matrimonial.
Autres rémunérations déductibles si
- Correspond à un travail effectif
- Montant non excessif eu égard au service rendu
VP loués
Les entreprises qui louent des VP + de 30j consécutifs au cours d’un trimestre sont redevables
d’un trimestre de TVS / + de 90j consécutifs = 2 trimestres / + de 180j consécutifs = 3 trimestres /
+ de 270j consécutifs = 4 trimestres.
Majoration
Une majoration supplémentaire calculée en fonction du moteur du véhicule (essence ou diesel) et
de l’année de mise en circulation vient s’ajouter au tarif habituel.
Paiement de la TVS
La TVS est réglée au plus tard le 30/11/N (63514 à 512) pour la période annuelle du 01/10/N-1 au
30/09/N. Donc au 31/12/N il faut comptabiliser une charge à payer (63514 à 4486) => écriture
d’inventaire qui doit être contrepassée au 01/01/N+1.
=> Pour une année complète de TVS à la date de fin d’exercice les 3 premiers trimestres N ont
été payés et le dernier trimestre N est une charge à payer.
*2,9% = Cotisations sociales non déductibles (CSG non ded (2,40%) + CRDS (0,50%))
Tableau d’imposition
Pour obtenir les RCM réellement imposable il faut soustraire à R (= Revenus imposables) les
cotisations sociales déductibles.
Rappel
Dividende net perçu = dividende brut – impôts (fiscaux + sociaux)
Dividende net imposable = dividende brut x 60% - dividende brut x Tx CSG déductible (- frais de
garde des titres – frais de gestion)
Intérêts imposables = intérêts – frais d’encaissement des coupons
Déficit foncier
➢ Déficit > 10 700 € hors intérêt d’emprunt => Reportable sur les futurs RF pendant 10 ans.
➢ Déficit < 10 700 € déficit reportable sur tous les autres revenus du foyer fiscal (diminue R)
Il faut qu’il y ait un déficit foncier même si on enlève les intérêts d’emprunt. Dans tous les cas les
intérêts d’emprunts sont reportables sur les futurs RF.
Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de RF (2044) et reporter le RF imposable ou le
déficit sur la déclaration 2042. Au micro-foncier pas de 2044 mais uniquement la 2042.
> Lorsque l’activité est mixte il faut faire le cumul du CA des ventes et des PS N-1 pour savoir le
régime de droit commun.
> L’option pour le réel normal ou réel simplifié doit être exercé avant le 1 er Février de l’année au
titre de laquelle les entreprises souhaitent être placées sous le réel normal (ou réel simplifié).
L’option est valable 2 ans et se renouvelle tacitement.
=> Si le CA varie à la hausse au-delà d’une limite = le régime précédemment applicable le
demeure au tire de la 1ère année de dépassement (pour le micro-BIC au tire des 2 premières
années de dépassement).
=> Si le CA varie à la baisse en deçà d’une limite = le nouveau régime applicable dès l’année de
baisse.
Micro-BIC
Détermination du résultat imposable :
Abattement forfaitaire
- 71% du CAHT pour les activités de ventes
- 50% du CAHT pour les activités de services
=> Minimum d’abattement de 305 €
Déficit fiscal
Si BIC pro : Le déficit est imputable sur le revenu global de la même année et, si ce revenu n’est
pas suffisant pour absorber la totalité du déficit, le solde est reportable sur le revenu global des 6
années suivantes.
Si BIC non pro : Le déficit ne peut pas être imputé sur le revenu global de la même année. Il n’est
imputable que sur les bénéfices qui proviennent d’activité de même nature (= non pro) réalisés au
titre de la même année ou durant les 6 années suivantes.
Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BIC (2031).
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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Bénéfices Non Commerciaux (BNC)
Micro-BNC
Détermination du résultat imposable :
Abattement forfaitaire de 34% avec un minimum d’abattement de 305 €.
Déclaration contrôlée
Recettes encaissées au cours de l’année civile – charges pro.
Le contribuable peut opter pour le principe de la comptabilité d’engagement (créances acquises,
dépenses engagées).
BNC pro
Professions libérales : Ce sont celles dont l’activité intellectuelle est prépondérante et qui
constituent en la pratique personnelle d’une science ou d’un art (médecins, vétérinaires,
architectes, avocats, EC, CAC..)
Charges et offices : Notaires, avocats au conseil d’État et cour de cassation, huissiers,
commissaires-priseurs, greffiers des tribunaux de commerce.
Déficit fiscal
Idem BIC.
Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BNC (2035).
=> L’option pour le réel normal ou réel simplifié doit être exercé avant le 1er Avril de l’année au
titre de laquelle les entreprises souhaitent être placées sous le réel normal (ou réel simplifié).
L’option est valable 2 ans et se renouvelle tacitement.
Champ d’application
> Produits de l’exploitation agricole résultant
- De la culture ou élevage
- De la production forestière
- Des champignonnières
- Des exploitations apicoles, avicoles, piscicoles, ostréicoles + marais salants
> Revenus qui proviennent de la préparation (dressage) et de l’entrainement des équidés
domestiques.
> Recettes qui proviennent de la location du droit de chasse, d’affichage, de la concession de
carrières => sont imposables en BA s’ils proviennent d’immeubles inscrits à l’actif d’une
exploitation agricole soumise au régime réel d’imposition. Imposables en RF dans les autres cas.
Micro-BA (forfait)
Détermination du résultat imposable :
Forfait individuel = bénéfice unitaire moyen publié au JO x nombre d’éléments imposables de
l’exploitant.
Déficit fiscal
Si revenus nets de l’exploitant autres que BA < 107 718 € : Le déficit est imputable sur le revenu
global du foyer fiscal.
Si revenus nets de l’exploitant autres que BA > 107 718 € : Le déficit est imputé sur les BA des 6
années suivantes.
Déclaration
Le contribuable doit souscrire une déclaration de BA (2342).
Cas d’exonérations :
Certaines plus-values sont exonérées, sous conditions :
- PV sur un plan d’épargne actions (PEA)
- PV liées à l’épargne salariale (PEE, PERCO..)
Biens meubles
Cela concerne un bien meuble autre que des titres. (Ex : bateau de plaisance, bijoux..). Il y a un
abattement pour la durée de détention = 10% par année de détention au-delà de la 2ème année.
La PV mobilière de l’année N est imposée en N+1 à l’IR (taux de 19%) + 17,2% de prélèvements
sociaux.
Biens immeubles
→ Vente résidence principale : Totalement exo d’IR.
→ Vente résidence secondaire : PV brute = prix de cession (prix de cession – frais de vente
incombant au vendeur) – prix d’achat réévalué (prix d’achat + frais).
=> Les frais de vente incombant au vendeur diminue le prix de cession.
=> Le prix d’achat de l’immeuble réévalué des frais réellement payés au notaire. Si les
frais (frais d’acquisition payés au départ) ne dépassent pas 7,5% du coût de l’immeuble on
retient un forfait de 7,5%. Si l’immeuble a plus de 15 ans on retient pour le montant des
frais un forfait de 15% du coût de l’immeuble (coût d’achat).
PV brute – abattement = PV nette
=> Le taux d’abattement est fonction du nombre d’années de détention de l’immeuble
(retenir une année de 12mois).
Cessions exonérées : (pour PV immobilières)
- Résidence principale
- Cessions dont prix de cession < 15 000 €
- Biens cédés conservés pendant 22 ans ou plus
Taxe sur PV immobilières (19% État + 17,2% prélèvements sociaux) + surtaxe si PV immobilières
> 50 000 €. Les impôts sont à la charge du cédant.
Montant net reçu par le vendeur = prix de vente net – Σ impôts
Déclaration
Pour les biens meubles et immeubles : Déclaration 2048 M à adjoindre à la 2042.
Pour les PV sur titres : Déclaration 2074 à adjoindre à la 2042.
Territorialité
L’IFI est dû par les PP, quel que soit leur nationalité
- Dont le domicile fiscal est situé en France : Pour tous les biens français et étrangers.
- Dont le domicile fiscal est situé hors de France pour tous les biens situés en France.
Biens imposables
- Immeubles : bâtis ou non bâtis
- Titres de sociétés détenus directement ou indirectement pour la fraction de leur valeur en
biens ou droits immobiliers.
=> Exemples : Titres dans sociétés à prépondérance immo (SCI, SCPI..) / Titres dans
sociétés d’exploitation qui détiennent des actifs immo (SAS, SARL..) / Titres dans OPCI
(Organismes de Placement Collectif Immobilier) et SIIC (Sociétés d’Investissement
Immobilier Côtées).
Exonérations
Le patrimoine financier du redevable ne fait pas partie du champ de l’IFI.
Les biens de l’exploitation individuelle si la profession est exercée à titre principale = L’exonération
concerne les biens inscrits ou non à l’actif mais affectés à l’exploitation.
Taxe d’habitation
Personnes imposables : Due par les contribuables PP qui occupent un logement à la date du 1 er
Janvier N. Le critère d’imposition à la taxe d’habitation est celui de l’occupation et non de la
propriété.
Bénéficiaires : Communes et départements essentiellement.
Base d’imposition : valeur locative des locaux.
=> Abattement pour charge de famille = 10% pour les 2 premières personnes à charge puis 15%
pour les autres personnes à charge. Abattement valable uniquement pour la taxe d’habitation liée
à la résidence principale.
Cotisations brute = (Base d’imposition – abattement) x taux fixé par les collectivités locales
Taxe d’habitation exigible = cotisation brute + (cotisation brute x frais de gestion)
=> La taxe d’habitation est recouvrée par voie de rôle au plus tard le 15 Novembre de l’année
d’imposition.
=> Un propriétaire occupant paie donc la taxe foncière et la taxe d’habitation.
Plafonnement du Quotient-Familial
Toute demi-part supplémentaire au-dessus de 2 ne peut pas entrainer une économie d’IR
de plus de 1512 € pour les revenus 2016.
=> On chiffre l’impôt brut à 2 parts puis à x parts : On calcule ensuite l’économie d’IR maximum
puis on chiffre l’impôt brut réel et ensuite on applique les RI (Réductions d’Impôts) et CI (Crédits
d’impôts).
CFE
Elle est due par les personnes physiques ou les personnes morales qui exercent à titre habituel
une activité professionnelle non salariée au 01/01 => Donc due par toutes les entreprises.
La cotisation est calculée sur la valeur locative des biens (qui sont passibles de la taxe foncière,
inscrits au bilan le 31/12/N) qui réunissent les conditions suivantes :
- Biens passibles d’une taxe foncière : propriétés bâties et non bâties
- Biens situés en France
- Le redevable en a disposé pour les besoins de son activité professionnelle
Pour les établissements industriels, la valeur locative est réduite de 30%.
=> Base d’imposition = N-2 (année de référence) pour l’année d’imposition N.
La CFE est due pour l’année entière par le redevable qui exerce l’activité au 01/01. Les
redevables doivent souscrire une déclaration auprès des services des impôts, chaque année.
Ex : En N les entreprises doivent déclarer les éléments de N-1 qui seront utilisés pour calculer la
cotisation due en N+1.
La CFE est recouvrée par voie de rôle. Les redevables dont la CFE de l’année précédente est
supérieure à 3 000 € doivent verser un acompte égal à 50% du montant de cette cotisation (N-1).
Acompte qui doit être réglé au plus tard le 15/06.
Le paiement de la CFE totale ou du solde s’effectue en Décembre.
CFE = valeur locative N-2 (bâtiments passibles d’une taxe foncière) x tx local d’imposition
CVAE
Pour le calcul de la CVAE N on prend le CA N et le VA N.
Sont soumises à la CVAE les mêmes entreprises que celles soumises à la CFE mais uniquement
si elles réalisent un CAHT > 152 500 €.
Les entreprises dont le CAHT est compris entre 152 500 € et 500 000 € sont dispensées du
paiement de la CVAE.
A la différence de la CFE, la CVAE est auto-liquidée par le contribuable. Le télépaiement est
obligatoire pour les entreprises redevables.
Les entreprises dont la CVAE due pour N-1 est supérieure à 3 000 € doivent verser deux
acomptes en N : 15/06/N et 15/09/N = 50% x CVAE N-1 (chacun)
CVAE :
- Cotisation théorique = 1,5 % x VA N
- Cotisation nette = Cotisation théorique – dégrèvement (selon barême)
Plafonnement de la CET
La CET est plafonnée à 3% de la VA N.
La demande de dégrèvement doit être présentée au plus tard le 31/12 de l’année qui suit celle de
la mise en recouvrement du rôle de la CFE. Le dégrèvement s’impute sur la CFE.
Bénéficiaires CET
CFE => Communes / CVAE => Communes + autres collectivités territoriales (départements, régions)
Exonération de CET
Une jeune entreprise bénéficie d’une exonération l’année de sa création et les 2 années suivantes
ou 7 ans pour une entreprise innovante + les entreprises en zone franche.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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Fait Générateur (FG) de la TVA
C’est l’évènement qui donne naissance à la créance de la TVA.
Exigibilité de la TVA
C’est l’évènement qui permet au trésor de réclamer le paiement de la TVA.
Les exportations
Elles sont exonérées de TVA. Les ventes à la Martinique Réunion, Guadeloupe sont assimilées à
des X.
Conséquences de cette exo : Les exportations peuvent déduire la TVA sur l’achat des biens livrés
malgré l’exo.
Locations d’immeubles
=> Tout dépend de l’affectation de l’immeuble
Habitation Non soumis à la TVA
Professionnel Nu : Soumis à TVA sur option du vendeur
Lorsque la location est consentie à un non assujetti à la TVA (organisme
public). L’option ne peut être exercée qu’avec l’accord du locataire.
Équipé : Soumis obligatoirement à la TVA.
Amortissement dégressif
Pour en bénéficier il faut : acheter un bien neuf amortissable sur une durée au moins égale à 3
ans et que le bien soit inscrit sur une liste exhaustive du PCG.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
36
Amortissement exceptionnel des logiciels
Les logiciels acquis peuvent être amortis (au plan fiscal) sur une durée exceptionnelle de 12 mois
à compter du 1er jour du mois d’acquisition.
=> Les logiciels acquis au cours des exercices ouverts depuis le 1 er janvier 2017 ne
peuvent plus être amortis sur douze mois.
Le cas des AD
- Lorsque le fiscal est un dégressif.
- Lorsque l’AFD (amort fiscalement ded) est un amort exceptionnelle (logiciel 12 mois).
Lorsque les durées ne sont pas les mêmes (durée d’usage et d’utilisation).
Subvention
Si immo amortissable = Chaque année il faut virer la QP de subvention en fonction des
amortissements.
Si immo non amortissable = Soit clause d’inaliénabilité sinon virée au compte de résultat par
1/10ème (pas de prorata temporise la 1ère année).
Ex : Subvention = 10 000 € / immo = terrain / pas de clause d’inaliénabilité.
Le CGI admet que dans ce cas l’imposition du 777 soit différée d’un an donc en N on compta
2 000 du 139 à 777. Ces 2 000 sont un PNI mais EC on déduit 2 000 (1/10ème). La 11ème année =
pas d’écriture mais réintégration EC de 2 000 (1/10ème) pour imposer la totalité de la subvention.
ECA et provision
La provision peut être ≤ ECA. On ded EC l’ECA et on réintègre la provision.
Location VP
Si le loyer répond à un acte normal de gestion => loyer ded TTC.
Assurance-vie
- Souscrit au profit de l’entreprise et non imposée par l’établissement financier = prime non ded.
- Souscrit sur la tête d’un hô clé = prime ded.
- Souscrit librement sur la tête d’un salarié = prime non ded.
- Souscrit au profit de la famille d’un salarié = complément de salaire donc prime entraine une
économie d’impôt = prime ded.
- Souscrit sur la tête de l’exploitant individuel = complément de salaire.
Taxe foncière
Pour qu’elle soit déductible il faut que l’immeuble soit inscrit à l’actif du bilan pour prouver que
l’entreprise est propriétaire de l’immeuble.
EVL et IR
Les EVL n’existent PAS à l’IR car OPCVM = simples titres qui entrent dans le régimes des P et
MV pro.
Donc RAF si cours de clôture > cours d’acquisition.
Dotation pour dépréciation si cours de clôture < cours d’acquisition qui constitue une MVLT. La
reprise sur dépréciation constituera une PVLT.
Axel ROBIN – Aidedcg.fr
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