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Entreprise

Les entreprises ont besoin d’être gérées et de donner de l’information à leurs parties
prenantes (salariés, fournisseurs, clients, administration…). C’est le rôle de la
gestion et de la comptabilité.

 GESTION ET COMPTABILITÉ
o Besoin en fonds de roulement : définition et intérêts
o Compétitivité
o Comptes de l’entreprise
o Délais de paiement
o Effet de levier
o Juste valeur
o Productivité

Besoin en fonds de
roulement : définition et
intérêts

Le besoin en fonds de roulement (BFR) désigne la


somme dont a besoin une entreprise pour financer
son exploitation. Il s’agit donc d’un indicateur
financier important dans la gestion des entreprises.
Comment le calcule-t-on ? Comment l’interprète-t-
on ? Réponses.
Définition du besoin en fonds de roulement
Toute entreprise fait face à un décalage entre le moment où elle débourse les fonds
nécessaires à son activité et le moment où elle reçoit les recettes liées à la vente de
ses biens ou services. Ce décalage entre les flux de trésorerie liés aux
décaissements (les dépenses de l’entreprise) et ceux liés aux encaissements
(ses recettes) est ce que l’on appelle le besoin en fonds de roulement (BFR). En
d’autres termes, c’est la somme d’argent nécessaire à l’entreprise pour financer
ses opérations courantes, à savoir son cycle d’exploitation.
Prenons le cas, par exemple, d’un boulanger qui produit et commercialise du pain.
Ce boulanger doit payer ses fournisseurs, de farine par exemple, immédiatement. Il
aura donc décaissé de la trésorerie avant même de pouvoir commercialiser son pain.
S’il ne dispose d’aucune ressource préalable, il ne pourra pas mettre en œuvre son
activité. Celle-ci est consommatrice de trésorerie : on dit que le boulanger a
un besoin en fonds de roulement.
Prenons l’exemple, à l’opposé, d’une entreprise de construction qui signe un contrat
avec un acompte important à la commande. Avant même d’avoir démarré son
chantier, l’entreprise bénéficiera d’un excédent de trésorerie. On parle dans ce cas
d’un besoin en fonds de roulement négatif ou d’une capacité en fonds de
roulement.
Il ne faut pas confondre le besoin en fonds de roulement avec le fonds de
roulement.
Tandis que le besoin en fonds de roulement fait référence au financement du cycle
d’exploitation d’une entreprise (à court terme), le fonds de roulement représente,
quant à lui, les sommes nécessaires pour le financement des activités de
l’entreprise à moyen et long terme.
Calcul du besoin de fonds de roulement
Le calcul du besoin en fonds de roulement s’effectue à partir des données du bilan
comptable. De façon simplifiée, il est égal à la différence entre l’actif circulant, c’est-
à-dire les actifs non immobilisés, et le passif circulant, à savoir l’ensemble des dettes
à court terme de l’entreprise (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales, etc.).
BFR = Actif Circulant − Passif Circulant
De manière plus détaillée, il est donné par la relation suivante :
BFR = Stocks + Créances clients − Dettes fournisseurs et sociales
En effet, l’entreprise doit financer ses stocks et le crédit qu’elle accorde à ses clients
nets du crédit octroyé par ses fournisseurs.
Prenons l’exemple d’une entreprise qui possède à un moment donné de son cycle
d’exploitation des actifs circulants et des passifs circulants comme suit :

Actif circulant 280

Stocks 200

Créances Clients 80

Passif circulant 90

Dettes Fournisseurs 50

Dettes Sociales 40
BFR 190

BFR=200+80−(50+40)=190
Cette entreprise présente alors un besoin en fonds de roulement positif de 190.
Le besoin en fonds de roulement est exprimé en valeur nominale, c’est-à-dire en
euros. Afin de prendre en compte les différences de taille entre entreprises, il peut
également être rapporté à l’activité de l’entreprise. Ce ratio est alors exprimé en
jours de chiffre d’affaires :
BFR (en jours de CA) = (BFR/360) X Chiffre d’affaires
Par exemple, un BFR égal à 20 % du chiffre d’affaires, signifie que l’entreprise utilise
20 % de son chiffre d’affaires pour financer ses opérations courantes, soit 71 jours de
chiffre d’affaires.
Interprétation du signe du besoin de fonds de
roulement
Le besoin en fonds de roulement peut être :

 positif : ce qui indique que l’entreprise fait face à un besoin de financement


à court terme, les emplois étant supérieurs aux ressources.
 nul : dans ce cas, l’activité de l’entreprise s’autofinance, elle n’a nul besoin
de financement mais ne génère pas non plus d’excèdent de trésorerie.
 négatif : lorsque l’activité génère un surplus de trésorerie, l’entreprise
engendre alors une capacité de financement. Généralement les entreprises
ont un BFR positif mais il peut arriver que celui-ci soit négatif. C’est le cas
notamment pour la grande distribution (qui reçoit les paiements de ses clients
avant de payer ses fournisseurs).

Le besoin en fonds de roulement est propre à chaque secteur d’activité et est propre
à chaque entreprise au sein des secteurs. Ainsi, c’est son analyse dynamique qui est
pertinente. Elle peut notamment amener l’entreprise à entreprendre des actions en
amont pour éviter toute difficulté. Ces actions peuvent porter sur les variables
suivantes :

 délai de rotation des stocks,


 délai de paiement fournisseurs,
 délai de règlement clients,
 niveau de l’activité

Intérêts de l’indicateur de besoin en fonds de


roulement
Le besoin en fonds de roulement est un indicateur important qui permet de juger de
la santé financière de l’entreprise et qui apporte une information précieuse pour la
gestion de la trésorerie. Paramètre important de la compétitivité des entreprises, le
besoin de fonds de roulement mesure le degré d’autonomie financière à court
terme de l’entreprise pour financer son cycle d’exploitation.
Lorsqu’une entreprise présente un besoin en fonds de roulement positif important,
cela signifie qu’elle manque de trésorerie, ce qui peut s’avérer coûteux. A contrario,
lorsqu’une entreprise a un besoin en fonds de roulement négatif, l’excédent de
trésorerie rémunéré contribue à la réduction de son coût de production ou peut lui
permettre d’investir.
Une entreprise en forte croissance peut voir son besoin de fonds de roulement
augmenter rapidement. Elle devra alors s’assurer de pouvoir se procurer la
trésorerie nécessaire à la poursuite de son développement.
Une entreprise en perte de vitesse peut voir son besoin de fonds de roulement
paradoxalement augmenter dans un premier temps car les délais de règlement
clients peuvent s’allonger et le niveau des stocks peut augmenter en lien avec la
baisse de la demande. Il faudra donc veiller à ce que l’évolution du BFR s’aligne sur
celle de l’activité de l’entreprise.
L’évolution du besoin en fonds de roulement est scrutée de près par les entreprises.
Pour l’optimiser, elles peuvent mettre en œuvre un certain nombre d’actions.
Le besoin en fonds de roulement apporte également une information sur les rapports
de force existant entre l’entreprise, ses clients et ses fournisseurs. Il révèle le
positionnement stratégique de l’entreprise.
Évolution des besoins en fonds de roulement
pendant la crise du COVID-19
Comme les autres acteurs économiques, les entreprises ont subi divers
bouleversements depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19.
L’un d’eux est la détérioration (c’est-à-dire l’augmentation) de leur besoin en
fonds de roulement. La réduction de l’activité économique et la baisse de la
demande ont, en effet, contribué à réduire le revenu des entreprises, augmenter le
niveau des stocks ainsi que les délais de règlements.
Selon une étude de l’assureur-crédit Euler Hermes, le besoin en fonds de
roulement des entreprises, mesuré en jours de chiffre d’affaires, a ainsi
augmenté, à l’échelle mondiale, de 5 jours en 2020 et a atteint 74 jours en
moyenne. L’étude note, de plus, une augmentation de 3 jours de chiffre d’affaires
pour le BFR des entreprises françaises, qui était de 69 jours en moyenne en 2020.
Pour expliquer cette évolution à l’échelle mondiale en 2020, l’étude pointe deux
facteurs importants dans ce processus :

 une augmentation de 2 jours du délai moyen de paiement des clients ;


 une augmentation de 3 jours du nombre moyen de jours pendant laquelle
une entreprise stocke sa marchandise avant de la vendre.

Cette détérioration du BFR n’a pas affecté les secteurs d’activité de manière
homogène. Ce sont les secteurs des transports, de l’automobile, du textile et de la
distribution non-alimentaire qui sont les plus à risque indique l’assureur. Les
entreprises de ces secteurs sont exposées à des risques de liquidité pouvant
compromettre leur développement et leur croissance.
L’augmentation du besoin en fonds de roulement liée aux crises économiques peut
mettre en péril la situation financière des entreprises. Celles-ci doivent, en effet,
trouver des sources de financement dans un contexte économique défavorable et
peuvent être amenées à réduire leurs investissements
COMPETITIVITE

La compétitivité d’une entreprise est sa capacité à


maintenir ou à accroître ses parts de marché, c’est
son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la
compétitivité s’entend aussi au niveau d’une
branche ou d’un pays.
L’Union européenne définit la compétitivité comme la capacité d’un pays à
améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants, et à leur procurer un
haut niveau d’emploi et de cohésion sociale, dans un environnement de
qualité. Elle peut s’apprécier par l’aptitude des territoires à maintenir et à attirer
les activités, et par celle des entreprises à faire face à leurs concurrentes.
La compétitivité prix et la compétitivité structurelle
La compétitivité-prix est la capacité à produire des biens et des services à des prix
inférieurs à ceux des concurrents pour une qualité équivalente. Elle repose sur la
capacité à produire une offre à des coûts inférieurs à ceux supportés par les
entreprises du même secteur. Elle peut aussi s’appuyer sur une marge unitaire plus
faible si les coûts de production sont identiques.
La compétitivité prix dépend :
 des niveaux relatifs des coûts de production,
 des marges des producteurs,
 des niveaux du taux de change pour les entreprises qui exportent…
La compétitivité hors prix ou structurelle est la capacité à imposer ses produits ou
services indépendamment de leur prix (qualité, innovation, services après-vente,
image de la marque, délais de livraisons, capacité de s’adapter à une demande
diversifiée, etc.). Ce type de compétitivité demande du temps pour se construire car
elle repose sur la perception de l’offre par les clients, perception qui elle-même se
bâtit sur le long terme en fonction de la satisfaction procurée dans le passé. Elle
exige aussi beaucoup d’investissements pour développer et maintenir la spécificité
de l’offre.
La compétitivité hors-prix dépend :
 de la qualité,
 des innovations,
 de la réputation…
Compétitivité et niveau du taux de change
Le taux de change, et son évolution, joue un rôle important pour la compétitivité des
biens et services d’une économie.
Si une monnaie s’apprécie sur les marchés des changes, toutes choses égales par
ailleurs cela provoque une hausse des prix des produits exportés (un produit de
100 € vaudra toujours 100 € pour un Européen mais plus de dollars pour un
Américain) se renchérissent alors que les prix des produits importés baissent.
La compétitivité prix de l’économie du pays se détériore. Cela peut être positif
pour sa balance commerciale si ses entreprises conduisent principalement des
stratégies de compétitivité hors-prix, comme en Allemagne, car la valeur des
exportations progresse sans que leur volume baisse.
Mais cela peut se traduire par une dégradation du solde commercial, des pertes de
parts de marché et des destructions d’emplois si les entreprises fondent
essentiellement leurs compétitivité sur les prix, comme c’est le cas des pays du sud
de l’Europe et de la France.
Les indicateurs de la compétitivité
La compétitivité prix d’une entreprise est souvent associée à la notion de
productivité. Par ailleurs, qu’elle soit fondée sur les prix ou qu’elle soit structurelle, la
compétitivité d’une entreprise se reflète à travers l’évolution de ses parts de marché.
La compétitivité d’un pays se mesure à travers divers indicateurs
 La part des exportations du pays dans les exportations mondiales ou dans
une région du monde.
La compétitivité de la France est souvent indiquée par la part de ses exportations
dans le monde ou dans la zone euro. La part de la France dans le commerce
mondial de biens atteint 3,5 % en valeur en 2018. Elle reste stable depuis 2010.
Cette stabilisation contraste avec la tendance, depuis le début des années 1990, à
une baisse de la part des grandes économies avancées dans le commerce mondial,
due notamment à la montée des émergents dans les échanges mondiaux.
 Le prix comparé des exportations et des importations ou les termes de
l’échange : il s’agit du rapport entre les prix à l’exportation et les prix à
l’importation. Concrètement, les termes de l’échange représentent le pouvoir
d’achat en biens et en services importés qu’un pays obtient des revenus tirés
de ses exportations. Plus les termes de l’échange sont élevés, plus le pays est
compétitif et plus cela se reflète à travers le solde positif de sa balance
commerciale.
 Le taux de pénétration mesure le rapport, pour une catégorie de biens,
entre les importations et le total des ventes effectuées sur le marché
intérieur d’un pays. Il indique la dépendance d’un pays vis à vis de
l’extérieur. Plus ce taux est élevé, plus le pays a besoin d’importer des
produits pour satisfaire les besoins de ses habitants. Mais son évolution, à la
hausse ou à la baisse, peut aussi montrer une dégradation ou une
amélioration de la compétitivité des produits nationaux vis-à-vis des produits
étrangers.
 Le taux de couverture est le rapport entre la valeur des exportations et la
valeur des importations. Plus le taux de couverture est élevé, plus le pays
dégage des excédents commerciaux signalant que son économie est
compétitive. Le taux de couverture peut être calculé par type de biens ou
services, par secteur ou pour l’ensemble d’un pays.
Les classements de référence en matière de
compétitivité
S’il existe plusieurs indicateurs pour mesurer la compétitivité d’un pays, il existe
également plusieurs classements. Les principaux sont publiés par le World Economic
Forum et l’Institute for Management Development, respectivement en septembre et
en mai de chaque année. La méthodologie employée pour obtenir ces classements
n’étant pas similaire, les deux organismes présentent des résultats différents.
Les États-Unis, pays le plus compétitif selon le World Economic Forum…
Le World Economic Forum fournit tous les ans un classement des pays selon leur
compétitivité. En 2018, les États-Unis sont considérés comme le pays le plus
compétitif au monde.
COMPTE DE L’ENTREPRISE

Les comptes de l’entreprise fournissent de façon


synthétique une mesure en principe fidèle, de ce que
fait l’entreprise, de ses performances économiques
et financières passées et de la façon dont elle
prépare l’avenir.
Les comptes de l’entreprise constituent donc un ensemble d’informations
essentielles pour tous les acteurs tels que les actionnaires, les banques, les
dirigeants et les salariés.
Les liasses fiscales sont un ensemble de déclarations fiscales remises par les
professionnels (commerçants indépendants au régime réel normal) ou les sociétés
soumises à l’impôt sur les sociétés.
Elles reprennent une large partie des comptes de ces entreprises : le bilan,
le compte de résultat et les tableaux annexes. Elles ont l’obligation de déposer
leurs comptes aux greffes des tribunaux de commerce : les sociétés par actions, les
sociétés à responsabilité limitée et selon les cas, les sociétés en nom collectif et en
commandite simple.
Quand ils sont disponibles, les fournisseurs mais aussi les clients d’une entreprise
peuvent également se les procurer pour juger de la santé financière de la société

Eléments clés de
l’identification des entreprises

Les comptes de l’entreprise sont un élément clé de


sa crédibilité. Outre le fait qu’ils traduisent l’état de
santé de l’entreprise à l’instant T, ils permettent
aussi de juger de sa stratégie à moyen ou long
terme Ils permettent d’analyser les concurrents et de
se positionner par rapport à eux mais aussi par
rapport à un marché plus global.
Quelles informations par exemple peut-on tirer des comptes de l’entreprise ? Est-elle
rentable ? Peut-elle faire faillite ? Est-elle surendettée ? Investit-elle ? Quelle est sa
valeur réelle ?
Autant d’éléments nécessaires pour investir son argent dans une entreprise avec
l’idée d’en tirer un bénéfice ou encore d’évaluer la justesse de l’argent placé (actions
ou dividendes pour les actionnaires), pour motiver les salariés d’entreprises cotées
(sous forme de stocks-options) ou encore simplement en comprendre les enjeux
pour ceux qui y travaillent, voire juger objectivement du bien-fondé ou non d’une
réorganisation.
Les entreprises peuvent se classer de différentes
manières
On peut les classer de différentes façons.
Par secteur d’activité
Le secteur primaire regroupe les entreprises dont l’activité principale tient à
l’exploitation directe des ressources naturelles. Exemples : exploitation agricole,
exploitation minière, etc. Le secteur secondaire qui regroupe les industries de
transformation. Exemples : métallurgie, secteur automobile, etc. Le secteur
tertiaire concerne les services. Exemples : commerce, formation, activités
financières, etc.
Par taille
Les micro entreprises ou très petites entreprises (TPE) entre 10 et 49 salariés, les
petites et moyennes entreprises (PME) entre 50 et 249 salariés, les entreprises de
taille intermédiaire (ETI) dont l’effectif se situe entre 250 et 4 999 salariés, et au-delà
les grandes entreprises ou les Groupes.
Par statut juridique
Les principaux statuts juridiques sont :

 l’entreprise individuelle (EI),


 l’entreprise individuelle sans capital social,
 l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée),
 l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL),
 la SARL (société à responsabilité limitée),
 la SA (société anonyme),
 les SAS/ SASU (sociétés par actions simplifiées / unipersonnelles),
 la SNC (société en nom collectif)
Comptes de l’entreprises : les
informations accessibles au
public
La comptabilité vise à produire de l’information. La
communication de cette information est donc un
enjeu central de la comptabilité. Nous faisons
l’inventaire de l’information disponible et de son
utilité.
Pour obtenir des informations comptables sur les SA ou SARL, on peut consulter
le site web societe.com ou Infogreffe.fr. Il faut savoir que ces sociétés sont tenues de
déposer dans le mois suivant l’approbation de leurs comptes, au greffe du Tribunal
de commerce :
 leur bilan,
 leur compte de résultat
 leur annexe,
 les rapports de gestion,
 le rapport général du commissaire aux comptes,
 la résolution de l’assemblée générale des associés (SARL) ou actionnaires
(SA) relative à l’affectation des résultats.
Tout intéressé peut obtenir copie de ces documents (qui sont payants). A titre
complémentaire, il est possible d’obtenir un extrait K bis, et le relevé des inscriptions
hypothécaires et des nantissements auprès de l’administration de
l’enregistrement. Enfin l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) est chargé
de centraliser tous les comptes de SA et de SARL.
AMF
Pour les entreprises cotées, il faut aller sur le site de l’Autorité des Marchés
Financiers (AMF), consulter le BALO (Bulletin des annonces légales obligatoires),
écrire aux entreprises ou encore aller sur le site des entreprises où sont diffusées
l’ensemble des informations financières (chiffre d’affaires trimestriel, communiqués
de presse, présentation des activités, Rapport annuel…).
L’Assemblée Générale annuelle est le moment privilégié pour l’actionnaire pour
s’informer sur la situation de la société. Vous trouverez des éléments sur les droits
des actionnaires dans le guide pédagogique de l’AMF « les Assemblées Générales
d’actionnaires ».
L’AMF veille à la qualité des informations financières.
INSEE
Pour comparer les performances des entreprises, l’Institut National de la Statistique
et des Études Économiques (INSEE) traite de façon exhaustive toutes les
entreprises à partir de leurs déclarations fiscales.
Banque de France
De son côté, la Banque de France a créé une centrale de bilans, regroupant sur
une centaine de secteurs un échantillon représentatif de plus de 30 000 entreprises.
Comment évaluer les performances d’une entreprise
pour un actionnaire ?
L’information auprès de l’entreprise est un droit des actionnaires
Les actionnaires ont le droit d’être informés sur la situation financière et la gestion
de l’entreprise et peuvent donc consulter la quasi-totalité des documents financiers.
Ce droit est cependant limité, un actionnaire ne peut consulter les contrats, les
factures ou même les correspondances de la société, ceci pour éviter toute
divulgation à un concurrent.
Comment évaluer l’entreprise ?
Plusieurs indicateurs permettent de juger de la bonne santé de l’entreprise.
 Il faut d’abord intégrer la notion d’environnement économique, c’est-à-dire
analyser notamment les tendances du marché et les résultats de la
concurrence.
 L’étude des résultats vient ensuite : le résultat d’exploitation qui est
l’indicateur de la rentabilité de l’entreprise sur ses activités de base ; le
bénéfice net…Le montant des fonds propres (patrimoine moins dettes) est un
critère de solidité financière.
 Il est aussi possible de savoir si l’action se paie plus ou moins cher que
la moyenne du marché ou du secteur en calculant le PER (price earning
ratio), c’est le cours de l’action divisé par le bénéfice net par action. Un PER
de 30 signifie que le cours de l’action est équivalent à 30 fois le bénéfice par
action.
 Le rendement de l’action est aussi à prendre en compte : c’est la partie des
bénéfices redistribuée par l’entreprise sous forme de dividendes.
 Autre élément, la MVA (market value added) qui est « la richesse » créée par
l’entreprise puisqu’elle se calcule par la différence entre la capitalisation
boursière et le montant des fonds investis par les actionnaires.
 Au-delà de ces éléments, il peut être enrichissant d’étudier les
recommandations des analystes financiers qui donnent « la température » du
marché. En effet, au-delà des chiffres qu’ils analysent, ils ont des contacts
avec les entreprises d’un même secteur au travers des « road show » ou de
« one to one » qui sont des moments où l’entreprise explique sa stratégie, ses
choix, ses succès, ses erreurs, sa vision à long terme. Il existe des analystes
financiers « sell side » qui informent et conseillent les clients qui opèrent en
bourse et des analystes « buy side » qui travaillent pour des gestionnaires de
fonds de placement.
Le salarié dispose des mêmes droits à l’information que l’actionnaire
La loi a prévu une information comptable aux représentants des salariés par
l’intermédiaire de comités d’entreprise (si l’effectif dépasse 50 personnes). De plus
l’ordonnance du 17 août 1967 a prévu une Participation des salariés aux fruits de
l’expansion de l’entreprise. Des accords d’intéressement peuvent par ailleurs être
signés, ce sont des revenus hors fiscalité et hors charges sociales. En application de
la loi du 1er mars 1984, le comité d’entreprise dispose de toutes les données
prévisionnelles : compte de résultat pour l’exercice à venir, plan de financement,
situation de trésorerie, comptes de résultat des six premiers mois. Il dispose bien
évidemment de toutes les informations à la disposition des actionnaires. Tous ces
éléments permettent aux salariés d’avoir une vision de la réalité et des enjeux de
l’entreprise. D’autre part, il arrive que des salariés rachètent leur entreprise par la
mise en œuvre du LBO ou RES (rachat de l’entreprise par les salariés)

Les écritures comptables :


comment ça marche ?
Les services comptables sont le point de passage
obligé de toutes les transactions d’une entreprise.
Comme pour un compte bancaire personnel, la comptabilité des
entreprises fonctionne avec des enregistrements en deux colonnes : un débit et un
crédit. Mais ces enregistrements obéissent à des règles spécifiques qui permettent
d’assurer la cohérence et la traçabilité des opérations comptables.

Comptabilité en partie double


et notions de débit et de crédit
La comptabilité générale fonctionne selon deux
principes fondamentaux sur lesquels reposent les
enregistrements des écritures dans les comptes :
Notion de partie double
La notion de partie double implique que chaque écriture dans un compte doit
trouver une contrepartie « symétrique » dans un autre compte ;
Ainsi, tout montant porté en comptabilité sera transcrit deux fois : une fois au débit
d’un compte, et une seconde fois au crédit d’un autre compte.
Conventions d’écriture
Les conventions d’écriture permettent de déterminer pour une écriture donnée la
partie du compte (débit ou crédit) qui doit être activée.
Le premier principe est le plus connu. Son respect permet d’assurer l’équilibrage des
opérations comptables.
C’est ainsi que toutes les écritures comptables sont strictement équilibrées, tout
montant crédité sur un compte devant être compensé par un mouvement d’un
montant identique au débit d’un autre compte.
L’intérêt de la partie double est qu’elle permet de retracer l’origine de chaque
opération enregistrée en comptabilité, ce qui – outre le fait qu’elle limite
substantiellement le risque de fraude – facilite et rationalise l’exploitation de
l’ensemble des informations collectées par le système comptable.
Ainsi, par le biais de sa comptabilité, chaque entreprise est capable de retracer
l’intégralité de ses opérations avec l’ensemble de ses partenaires (clients,
fournisseurs, banquiers, État, organismes sociaux). Sans le système de
l’enregistrement en partie double, cela ne serait que très difficilement possible et
vraisemblablement très coûteux.
Les conventions d’écriture
Le second principe, pourtant tout aussi fondamental, est en général moins connu, ou
moins facilement assimilé. Pourtant, il est absolument essentiel pour comprendre le
fonctionnement des comptes et donc pour passer correctement une écriture. Bien
intégrer ce que recouvrent et ce qu’impliquent les conventions d’écriture permet de
maîtriser les opérations comptables de base.
C’est donc sur ce deuxième principe qu’il convient de s’attarder.
Pour présenter ce principe simplement, il convient de rappeler qu’il existe trois types
de comptes :
 Les comptes de base, ou comptes en « T », qui servent à l’enregistrement
de toutes les opérations. Ils s’organisent en partie double, avec le débit en
partie gauche et le crédit en partie droite.
 Le compte de résultat, qui est un document de synthèse regroupant une
partie des comptes de base. Son rôle est de permettre la détermination du
résultat de l’exercice. On y distingue les charges en partie gauche et les
produits en partie droite.
 Le compte de bilan. Il s’agit également d’un document de synthèse qui
regroupe des comptes de base. Son rôle est de présenter une image des
avoirs et des dettes de l’entreprise. Il a ainsi une vocation « patrimoniale ». On
distingue l’actif (les avoirs) en partie gauche et le passif (les dettes) en partie
droite.
On remarque sur le schéma 1 ci-dessus que Débit, Charges et Actif sont toujours en
partie gauche des comptes et que Crédit, Produits et Passif sont toujours en partie
droite. Ce n’est pas un hasard. C’est la traduction des conventions de
fonctionnement des comptes.
Les conventions d’écriture stipulent en effet que les comptes de charges et d’actif
(partie gauche) fonctionnent de la même façon en augmentant par le débit et en
diminuant par le crédit. Inversement, les comptes de produits et de passif (partie
droite) augmentent par le crédit et baissent par le débit.

Le schéma 2 présente un moyen simple de mémoriser les principes de


fonctionnement des comptes.
Il suffit de retenir que les comptes situés à gauche (donc les charges et l’actif)
augmentent par le débit (qui est également situé en partie gauche du compte de
base) et que les comptes situés à droite (les produits et le passif) augmentent par
le crédit (qui est également situé à droite du compte de base). Encore faut-il bien
comprendre quels sont les comptes qui remontent au bilan et ceux qui remontent en
compte de résultat, quels sont les comptes de charges et les comptes de produits,
quels sont les comptes d’actif et de passif.

La classification des comptes


La comptabilité d’une entreprise est présentée en
différents comptes. Principalement des comptes de
bilan et des comptes de résultats qui mesurent
respectivement des stocks et des flux.
La comptabilité classe les comptes en fonction d’une codification décimale qui est la
même pour toutes les entreprises.

Le bilan et le compte de résultat


Le bilan est un compte de « stock », dans le sens où il regroupe les comptes
retraçant l’accumulation des avoirs de l’entreprise (ses actifs) et de ses dettes (son
passif).
A l’inverse, le compte de résultat est un compte de « flux », c’est à dire qui regroupe
les comptes enregistrant les entrées (les produits) et les sorties (les charges)
financières au cours de l’exercice. Le solde de ce compte détermine le bénéfice
ou la perte de l’exercice.
Présentation synthétique du bilan et du compte de résultat :
Écritures comptables : un
exemple pour comprendre
La comptabilité implique de suivre un raisonnement
qui peut sembler contre-intuitif pour les non-initiés.
Pour y voir plus clair, prenons un exemple.
Rappel sur les conventions d’écritures :
 Les comptes d’actif du bilan et de charges du compte de
résultat fonctionnent de la même façon. Ils augmentent par le débit et
diminuent par le crédit.
 Les comptes de passif du bilan et de produits du compte de
résultat fonctionnent de la même façon. Ils augmentent par le crédit et
diminuent par le débit.
Augmentent Diminuent

Les comptes de l’actif et les comptes de charges Par le débit Par le crédit

Les comptes de passif et les comptes de produits Par le crédit Par le débit

Prenons un exemple d’une écriture comptable très simple :


L’entreprise X livre des marchandises à un client Y pour 100 € le 15 janvier. Elle
lui adresse la facture à la même date.
Traduction comptable
Vente de marchandises pour 100 €. Comme il s’agit d’un produit du compte de
résultat, on va créditer le compte « vente de marchandises ». En effet, les comptes
de produit augmentent toujours par le crédit et on constate une créance sur le client
Y, qui n’a pas encore payé (il s’agit d’un compte figurant à l’actif, donc on débite le
compte « client Y » de 100 €. En effet, les comptes d’actif augmentent toujours par le
débit).

Le client règle sa facture le 30 janvier par chèque.


Traduction comptable
On annule la créance sur le client Y (on « contrepasse » l’écriture du 15 janvier, donc
on crédite le compte « client Y » de 100 €. En effet, il s’agit d’un compte d’actif du
bilan. Or, les comptes d’actif du bilan diminuent toujours par le crédit), et on remet le
chèque à la banque (le compte « Valeurs à l’encaissement » est un compte qui figure
à l’actif. Donc, toujours selon le même principe selon lequel les comptes figurant à
l’actif augmentent par le débit, on débite le compte « Valeurs à l’encaissement » de
100 €).

Le 3 février, la banque informe l’entreprise que les 100 € ont bien été encaissés
sur son compte.
Traduction comptable
On contrepasse l’écriture précédente en créditant le compte « banque – valeurs à
l’encaissement » (en effet, les comptes figurant à l’actif du bilan diminuent toujours
par le crédit) et en débitant le compte Banque (qui est aussi un compte figurant à
l’actif, donc qui augmente toujours par le débit) de 100 €.
Au final, les comptes ont été impactés de la façon suivante :

L’entreprise a vendu des marchandises pour 100 €, ce qui va augmenter son


chiffre d’affaires et participer au résultat de l’exercice. Son compte en banque a
augmenté de 100 € (donc ses avoirs à la banque ont augmenté de 100 €).
Bien assimiler les règles d’écriture comptable est essentiel pour comprendre
comment fonctionnent les enregistrements des opérations. Cela permet de
raisonner selon les normes de la comptabilité et d’éviter de se tromper dans le
mouvement des comptes.
Le fonctionnement du compte Banque
Dans l’exemple ci-dessus, les avoirs de l’entreprise sur son compte en banque ont
augmenté du montant du chèque, donc le comptable débite le compte « Banque »
dans la comptabilité de l’entreprise pour rendre compte de cette augmentation.
Cependant, pour la banque, il s’agit non pas d’un actif, mais bien d’une dette.
Elle doit cet argent à son client (les comptes courants sont une source de
financement figurant au passif). Donc, logiquement, la Banque crédite votre compte
dans sa propre comptabilité lorsque vous lui remettez un chèque ou un dépôt
monétaire. Cela signifie pour elle que sa dette à votre égard s’est accrue.
C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on remet un chèque sur son compte
bancaire, celui-ci est « crédité », comme cela apparaît sur le relevé de compte que
la banque nous envoie.

Comprendre le bilan, le
compte de résultat et l’annexe
Ce sont les trois documents comptables
fondamentaux qui résultent de l’exercice comptable,
c’est-à-dire une période de douze mois pouvant ou
non coïncider avec l’année civile.
Depuis 2005, les groupes cotés en bourse doivent
appliquer les normes IFRS (International Financial
Reporting Standards).
Les nouvelles normes comptables IFRS (règlement européen du 19 juillet 2002),
inspirées des normes comptables américaines (US GAAP) sont communes à
l’ensemble des pays européens. Elles permettent de comparer des entreprises au
niveau mondial.
Deux principales innovations : la généralisation de la notion de juste valeur (fair
value), alors que le droit comptable français était dominé par la notion de coût
historique, et la prédominance de la substance par rapport à l’apparence juridique
(dans cette nouvelle optique, les biens détenus en crédit-bail figurent à l’actif du
bilan).
1 – Le bilan est la photographie comptable de l’entreprise à la date choisie pour
arrêter l’exercice comptable. Cet arrêté se fait le 31 décembre, lorsque l’entreprise
décide que son année comptable coïncide avec l’année civile.
2 – Le compte de résultat retrace les différents flux de produits et de charges de
l’année comptable écoulée. Ce document explique comment s’est constitué le
résultat annuel (bénéfice ou perte).
3 – L’annexe donne des détails sur les postes du bilan et du compte de résultat
ainsi que des informations « extracomptables » comme les engagements hors bilan.

Le bilan
Le bilan est une photographie de l’entreprise à un
moment donné. Il se divise entre les actifs (ce que
possède l’entreprise) et le passif (les sources de
financement).
Voici de manière très simplifiée, une structure de bilan d’une entreprise :
Que représente un bilan ?
L’origine du mot vient de l’italien « bilancio » qui signifie balance, équilibre.
Actif
Dans la colonne de gauche, appelée « Actif », figure tout le patrimoine de
l’entreprise, autrement dit tout ce que l’entreprise possède, à la date d’arrêté des
écritures, grâce aux ressources figurant au passif. Les rubriques sont classées de la
moins liquide (les immobilisations) en haut, en passant par les stocks, les créances
sur les clients et jusqu’à la plus liquide (les disponibilités en caisse) en bas.
Passif
Dans la colonne de droite, appelée « Passif », est fournie la liste des rubriques qui
expliquent d’où proviennent les ressources financières dont dispose l’entreprise à la
date d’arrêté des écritures comptables. Le classement de ces valeurs est effectué de
la plus stable dans le temps, en haut (fonds investis en capital par les actionnaires),
à la plus exigible (dettes à quelques jours ou semaines), en bas, en passant par ce
qui est encore dû aux banques, aux fournisseurs, aux impôts… et par ce que
l’entreprise a gagné par elle-même : son résultat de l’exercice.

Au vu des règles de comptabilisation, mécaniquement, l’actif est toujours égal au


passif, qu’il y ait un bénéfice ou une perte. En effet, la comptabilité est tenue « en
partie double », c’est-à-dire que pour enregistrer tout flux financier il faut inscrire
deux montants identiques : un pour expliquer d’où vient l’argent et un second pour
expliquer ce qui est fait avec cet argent.

Le compte de résultat
Le compte de résultat est le baromètre de l’activité
d’une entreprise sur un exercice comptable, c’est-à-
dire sur une année.
Voici de manière très simplifiée, la structure du compte de résultat d’une entreprise :

Un résultat peut en cacher un autre !


Le compte de résultat regroupe sur un exercice comptable l’ensemble des
enrichissements et des appauvrissements. Si les revenus sont supérieurs aux
charges, l’entreprise est bénéficiaire. Il se décompose selon une triple distinction au
niveau des opérations : celles relatives à l’activité économique courante, c’est le
résultat d’exploitation ; celles relatives aux incidences de la gestion financière, c’est
le résultat financier ; celles relatives aux opérations exceptionnelles, c’est le résultat
exceptionnel.
Le résultat d’exploitation retrace l’activité courante de l’entreprise. C’est la
différence entre les produits et les charges d’exploitation.
La valeur ajoutée (VA) = A – B
C’est une expression de la valeur qu’ajoute l’entreprise aux consommations qu’elle
se procure auprès d’agents économiques qui lui sont extérieurs.
L’excédent brut d’exploitation (EBE)= VA + subventions d’exploitation – impôts et
taxes – Charges de personne
Il correspond au flux de trésorerie que pourra générer l’exploitation courante de
l’entreprise lorsque tous les produits correspondants auront été encaissés et
lorsque toutes les charges correspondantes auront été payées. L’excédent brut
d’exploitation est une mesure de la rentabilité de l’entreprise.
L’EBE se rapproche de l’« EBITDA » (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation,
and Amortization, revenus avant intérêts, impôts, taxes, dotations aux
amortissements et provisions). C’est un indicateur initialement développé aux États-
Unis mais qui n’est pas normalisé, c’est-à-dire que le contenu peut différer d’une
entreprise à une autre selon les interprétations faites autour des différentes
rubriques.
Le résultat financier est la différence entre les produits et les charges financières.
Dans le cas d’une entreprise endettée, les charges financières d’intérêts sont lourdes
et le résultat financier sera très souvent négatif. Une entreprise qui a des excédents
de trésorerie qui rapportent dégage des revenus qui apparaîtront dans ses produits
financiers.
Le résultat exceptionnel retrace, le cas échéant, les opérations qui ne relèvent ni
de l’exploitation, ni du financier comme par exemple la cession d’une immobilisation
corporelle (immeuble, machine…). Une entreprise qui cède un bel immeuble pour
devenir locataire peut dégager une importante plus-value qui va rendre bien meilleur
non seulement le résultat exceptionnel mais aussi le résultat de l’exercice.
Cependant cela ne signifie pas obligatoirement que l’exploitation soit rentable ou que
la cession de l’immeuble soit une bonne opération à long terme.
Le bénéfice (ou la perte) du compte de résultat, qui est le (ou la) même que celui
(ou celle) figurant dans le « Résultat de l’exercice » au bilan, est appelé le résultat
net en analyse financière.
Il reprend la totalité des produits de l’année à laquelle est soustraite la totalité
des charges de l’année. Sa répartition entre ce qui provient de l’exploitation, de la
politique financière ou d’éléments exceptionnels est riche d’enseignements sur ce qui
se passe dans l’entreprise.

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