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Gestion de trésorerie :

Travail individuel

Nom et prénom Numéro d’inscription

EL MOUSSAOUI Youssef 3208


 Définition de l’analyse financière
L’analyse financière est l’un des outils vitaux de la finance d’entreprise. Elle peut être
définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen critique de l’information
comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc de tout le
monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance
financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa solvabilité
(risque potentiel qu’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements…),
et enfin son patrimoine. On voit bien l’intérêt: › .L’analyse financière est la matière
première de décisions de de plusieurs acteurs de l’entreprise tels que :
-Pour le dirigeant: l’analyse permet de mesurer la performance de sa propre gestion, de la
comparer à celle de ses concurrents directs, et éventuellement de mettre en œuvre des
actions correctrices. Elle permet aussi, et surtout, d’apprécier la solvabilité de ses clients
(intérêt financier direct) et de ses fournisseurs (intérêt stratégique) en analysant leurs
propres bilans. Un dirigeant se pose des questions très simples: «Mes clients seront-ils
capables d’honorer leurs engagements», ou, plus prosaïquement, « de payer mes factures ?
». «Puis-je compter durablement sur mes fournisseurs ? En cas de difficulté, ne seront-ils
pas tentés de “rogner” un peu sur la qualité des marchandises ou des matières qu’ils me
livrent ? Pourront-ils tenir leurs délais de livraison? Dans le doute, ne dois-je pas de mon
côté commencer à diversifier mes sources d’approvisionnement ?
-Pour l’actionnaire : il s’agira d’apprécier la performance et l’efficacité du dirigeant en
place, au besoin pour le changer s’il ne donne pas toute satisfaction. On connaît l’influence
qu’exercent certains actionnaires institutionnels (fonds de pension, banques…) sur les
dirigeants des entreprises qu’ils contrôlent. On sait bien qu’un changement fréquent de
dirigeant à la tête d’une entreprise est l’indice soit d’une situation financière fragile, soit
d’une trop grande liberté que le dirigeant précédent aurait pris par rapport à la ligne
politique définie par l’actionnaire (ligne qui s’exprime souvent en termes de niveau de
dividendes!)... C’est un peu moins vrai dans les PME où, fréquemment, dirigeant(s) et
actionnaire(s) se confondent. ›
-Pour les partenaires (les tiers qui se trouvent en position d’exécuter des contrats avec
l’entreprise, essentiellement les clients et les fournisseurs): au-delà de la solvabilité
immédiate du partenaire, comme on vient de le voir, l’analyse financière va aussi permettre
de mesurer le poids relatif de chacun dans la relation commerciale. Il ne faut jamais oublier
que, dans la vie des affaires, il y a un enjeu permanent de rapport de forces: en tant que
client, je « pèse » combien chez tel fournisseur ? En tant que fournisseur, quel est mon taux
de pénétration chez tel client ? On comprend aisément qu’une entreprise qui réaliserait 30
ou 40 % de son activité (en finance on dira « ... de son chiffre d’affaires») avec un seul
client, serait soumise à toutes ses exigences, parfois à tous ses caprices (demandes de
remises, d’échelonnement de paiements, etc.). Les bilans des clients et des fournisseurs
constituent à cet égard une mine de renseignements (certaines entreprises ne publient pas
leurs comptes au Greffe du Tribunal de Commerce dont elles dépendent – et payent
l’amende prévue dans ce cas par le législateur – pour éviter précisément d’en apprendre
trop à leurs clients ou fournisseurs. Ce n’est pas toujours un bon calcul: tout finit toujours
par se savoir, même si c’est avec retard… et, surtout, les affaires ne peuvent vivre qu’à
travers une certaine transparence. L’opacité est toujours suspecte. ›
Pour les banquiers:il s’agira de mesurer la capacité de l’entreprise à rembourser les
capitaux prêtés ou qu’ils se proposent de lui prêter. Par «prêteurs », il faut entendre bien
sûr les banques, mais aussi, par extension, tous les partenaires qui interviennent plus ou
moins directement dans la « chaîne financière» : les assureurs-crédit (sociétés auprès
desquelles une entreprise peut s’assurer contre le risque de non-paiement de la part de ses
clients), la Banque de France (qui attribue une cote de crédit à chaque entreprise), les
sociétés privées qui collectent les renseignements commerciaux et financiers (pour les
revendre ensuite à leurs abonnés)…
- Pour les salariés: intérêt de comparer la politique sociale de leur employeur avec celle
des concurrents: rémunération, primes… (informations que l’on obtient souvent par lecture
directe des documents comptables), mais aussi sa politique financière : parmi les richesses
créées par l’entreprise, quelle est la part reversée au personnel ? On parlera plus loin de «
répartition de la valeur ajoutée». De plus en plus aujourd’hui les candidats à l’embauche,
au moins cadres ou futurs cadres, - Toute reproduction non autorisée est un délit.
s’intéressent de près à la situation financière et à la politique sociale de leur futur
employeur. Un rapide coup d’œil sur ses comptes sera donc très instructif. Généralement,
toute prise de décisions en finance passe par un diagnostic financier.

 Définition de la gestion de trésorerie


La trésorerie constitue la résultante des différentes stratégies financières de l’entreprise
et la gestion de son exploitation . C’est l’aboutissement des politiques d’investissement et
de financement mais aussi la gestion des stocks ,crédit-clients , fournisseur et le décalage
entre l’actif t le passif afin d’assurer le meilleur rapprochement possible et bonne gestion
de besoin en fonds de roulement ,donc une bonne gestion de trésorerie consiste à opérer les
ajustements nécessaires des flux de recettes et de dépenses de façon à éviter ls déficits
générateurs des frais financier(découverts , crédits de trésorerie , concours bancaires…)
mais également les excédents qui reflète la mauvaise exploitation de ressources pour
garantir une croissance solide d’activité
Le premier objectif du trésorier de l’entreprise est d’assurer la liquidité de l’entreprise en
minimisant le risque de faillite. A partir des prévisions du besoin de financement et des
emplois, il doit mettre en place les financements et les placements qui permettent à
l’entreprise de faire face à ses engagements dans le futur en tenant compte de l’incertitude
sur les flux. Un autre objectif du trésorier est de maximiser le résultat financier de
l’entreprise. A partir des prévisions du besoin de financement et des emplois, il doit mettre
en place les financements et les placements qui permettent à l’entreprise de minimiser les
frais financiers des financements nets des produits financiers des placements. compromis
entre liquidité et rentabilité Les objectifs de liquidité et de rentabilité sont souvent
contradictoires. Par exemple, un placement liquide est en général moins rentable. objectifs
du trésorier réalisation de l’objectif de liquidité L’aspect de liquidité de la couverture du
besoin de financement est relativement difficile à traiter en pratique. Une formalisation du
problème passe par une modélisation de l’incertitude sur les flux de l’entreprise. L’aspect
liquidité est en général abordé de façon qualitative. réalisation de l’objectif de rentabilité
L’aspect de rentabilité de la couverture du besoin de financement est relativement facile à
formaliser. Pour un profil de besoin de financement donné, il est possible de déterminer la
couverture de ce besoin de financement par des ressources à long terme ou à court terme.
Afin d’améliorer la gestion de trésorerie en terme de rentabilité, l’entreprise peut fixer le
niveau du fonds de roulement. A un moment donné, elle peut augmenter ou diminuer son
fonds de roulement.
La mauvaise gestion de la trésorerie est particulièrement grave en période de crise. En effet
la détention de fonds inactifs affaiblit considérablement la rentabilité de l’entreprise à une
époque caractérisée par l’envolée des taux d’intérêts. A l’inverse, une trésorerie faible
risque d’être fatale à l’entreprise car les difficultés d’obtention des crédits ne permettent
pas de faire face à des besoins mal évalués et risque d’entraîner son insolvabilité .La crise
n’a donc fait mettre en lumière, l’importance d’un aspect jusqu’à présent négligé de la
gestion financière. 5 La gestion de trésorerie en date comptable, présente des inconvénients
qu’il faudrait éviter à l’avenir, raison pour laquelle nous présentons dans ce projet une
nouvelle approche : la gestion de trésorerie en date de valeur, qui va permettre à
l’entreprise de minimiser les frais et d’accroître les produits financiers. Dans le cadre d’une
gestion moderne et efficace de l’entreprise, la gestion de la trésorerie en date de valeur
devient impérative. En effet, au moment où les entreprises se trouvent confrontée à
l’accroissement des frais financiers, il devient nécessaire, non seulement d’en contrôler les
flux financiers, mais de les gérer en réduisant les frais. Le système de gestion de la
trésorerie en valeur est pertinent plus rationnel que les simples enregistrements
comptables . La gestion prévisionnelle au jour le jour, doit être une préoccupation majeure
du responsable de la trésorerie pour optimiser les flux financiers.

 La démarche de notre analyse financière de RISMA SA


Dans notre travail on a procédé l’analyse en premier lieu par une anlyse statique et en
deuxiéme lieur en analyse dynamique et en fi une analyse de trésorerie
L’analyse statique est basée essentiellement sur le bilan qui donne une représentation
figée de la réalité financière de l’entreprise, Il retrace l’état , la nature et la structure des
ressources et des emplois au moment de la clôture de l’exercice . Son étude permet
d’approcher l’équilibre financier de l’entreprise à la date d’arreté des comptes.
Il existe selon la nature de l’analyste et ses centres d’intérêt ,plusieurs lecture de bilan ,une
lecture fonctionnelle basée essentiellement sur la notion des cycles économiques de
l’entreprise (cycle de financement ,cycle d’investissement et cycle d’exploitation) ,elle vise
à mettre en relief l’équilibre financier global de l’entreprise dans le sens de l’adéquation
des ressources et emplois selon leurs cycle financier . et une deuxième lecture financier
basée sur la maturité des éléments qui composent le patrimoine (liquidité de l’actif et
l’exigibilité de passif) , elle met l’accent la notion de la solvabilité .
Dans les deux lectures, le bilan est utilisé après un certaines nombres de redressements
visant à le rendre plus représentatif de la réalité économique et financière de l’entreprise et
le simplifier en distinguant les grandes masses , l’approche fonctionnelle est le privilégié
aux managers alors que la lecture financières est préférée pour les tiers(banquiers ,
actionnaire …). Au sein de l’entreprise ,un ajustement entre les ressources et les emplois
liées aux différents cycles économiques doit s’opérer ,ainsi les ressources destinés aux
investissements peuvent dégager un excédent qui permet de couvrir ls besoins de
financement engendrés par l’exploitation ,rappelons ainsi que le fonds de roulement est
l’une des composantes l’équilibre financier de l’entreprise , plus ce fonds de roulement est
important ,plus l’entreprise génère des liquidité important à partir de ses décisons
stratégiques et plus elle a la capacité de faire face à ses différents engagements
Toutefois ,l’existence et l’importance de fonds de roulement sont à juger par rapport à
l’activité de l’entreprise , à sa taille , à son environnement et donc par rapport au besoin de
financement générées par son exploitation .
Le besoin en fonds de roulement résulte de décalage entre les encaissements et les
décaissements générées par l’exploitation
Dans cette conception , la trésorerie apparait comme la résultante d’un équilibre financier
global càd la correspondance des ressources de financement et des emplois liés aux
investissements d’une part et d’un autre part ,et des ressources dégagés par l’exploitation
d’une autre part. Donc cette approche explique la trésorerie globale de trésorerie à un
moment donné à travers les comparaisons des ressources générées par les décision
stratégiques et les emplois liés à l’exploitation soit en terme de valeur soit en terme de
temps à travers le calcule du BFR par jours et rapprocher les délais offerts par les
fournisseurs et les délais accordées aux clients et essayer de baisser ce décalage.

L’analyse statique donne des résultats stable et ne sont pas souple en fonction de temps et
l’évolution de la société et elle nous donne aucune sur les transformations intervenues au
cours de l’exercice et qui peuvent expliquer l’évolution de cet équilibre .
C’est pour cela on a fait appel à un autre outi d’analyse à savoir :
l’analyse dynamique :Elle introduit une analyse dynamique basées sur le regroupement
des mouvements de fonds qui surviennent au cours d’un exercice dans le tableau de
financement et des tableaux des flux .
On a utilisé deux catégories de tableaux de flux à savoir :
-Tableau de financement : Ce tableau donc facilite donc l’analyse des différentes
stratégies mises en œuvres par l’entreprise (stratégies de croissance ,de financement ,de
distribution et recentrage).Il est composé de deux parties ,une première qui étudie les
origines d’évolution de fonds de roulement et la politique de financement de l’entreprise
et une deuxième partie qui analyse l’évolution d’exploitation et de trésorerie.
Un autre tableau similaire au tableau de financement à savoir tableau des flux de trésorerie,
ce qui le caractérise est qu’il procure une vision synthétique de l’évolution financière
d’ensemble sur la période :de la profitabilité avec la capacité d’auto-financement , la
gestion du BFR , des investissements en immobilisation, y compris la rémunération des
actionnaire .
Et ainsi que si les flux de trésorerie sont capables de financer l’évolution de l’activité de
l’entreprise.
Pour avoir une image claire et globale de la solvabilité et la structure financière de la
société , on a réalisé le calcule et l’analyse d’un certain nombre de ratios tels que :les ratios
de liquidité (générale,réduite , immédiate),l’autonomie financier ,la capitalisation et
l’indépendance financière ,en plus de l’étude de BFRE normatif à travers les ratios des
délais moyennes et atteindre par la suite au résultat de la variation de trésorerie
d’exploitation par l’analyse de l’ETE.
L’analyse des performance liées à l’activité de l’entreprise et de ses résultats est basées sur
le comptes des charges et de produits(CPC) qui rend compte le niveau d’activité globale de
l’entreprise à travers l’analyse de chiffre d’affaire et des résultats de cette activité .Ceux-ci
sont présentés en différents niveaux ventilés selon la nature des opérations indiquant les
origines du résultats nets .
Cette analyse est complétées par des indicateurs proposées dans le cadre d’état de solde et
de gestion(ESG) et qui permet d’expliquer la formation des résultats dégagés par activité
de l’entreprise ,d’identifier les déterminants d sa rentabilité et de mesurer son aptitude à
assurer le financement de sa croissance .

 Les connaissances acquise de travail


l’accumulation des informations acquises des cours magistraux permet à l’étudiant d’avoir
un bagage important d’informations et de connaissances .Cependant ,en vue de
comprendre
mieux le contenu et appréhender plus les notions abordées ,des études de cas sur des
différents secteur d’activité constitue un surplus et une opportunité pour se confronter plus
à
la réalité à travers des analyse sectorielles sur les états de lieux , l’évolution et les
spécificités
de chaque secteur et ainsi que les caractéristiques de l’analyse financière relative.En plus ,
il
s’agit d’une véritable occasion de traiter des données financières réelle relative à des
sociétés
et en exploiter comme matière première afin d’aborder à des analyses financières pratiques
et atteindre des résultats et des conclusions relatives aux sociétés en questions et par
conséquent , ces genres de travaux nous adapte aux travaux en groupe et la capacité d’etre
méthodique dans les recherches et l’application et ainsi la combinaison des différents outils
, techniques de calcule et d’analyse

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