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COMMENTDD SE CALCULE LA TRÉSORERIE

NETTE OU MOYENNE ?
La trésorerie moyenne d’une entreprise correspond à la différence entre
l’excédent de ressources de long terme et les dépenses de court terme liées à
l’activité de la société.

En d’autres termes, la trésorerie de l’entreprise se calcule par la différence entre le


fonds de roulement (FR) qui correspond au budget dont dispose l’entreprise et le
besoin en fonds de roulement (BFR) qui correspond au budget dont l’entreprise a
besoin pour couvrir son cycle d’exploitation.

Fonds de Roulement ou BFR.

Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) est un indicateur qui mesure le


montant nécessaire pour payer toutes les dépenses engagées pour faire
fonctionner l’entreprise. Cette somme est un besoin de trésorerie provenant des
décalages dans le temps entre les dépenses réalisées pour faire fonctionner la
société (fabrication du pain) et les recettes qui seront encaissées un peu plus tard
grâce à aux ventes (vente du pain).

Le BFR (ou besoin en fonds de roulement) se calcul de la manière suivante : Stocks


HT + encours des créances clients TTC – Encours des crédits fournisseurs TTC

 Lorsque le BFR (Besoins de Fonds de roulement) est positif, l’entreprise a


besoin de financement pour fonctionner. C’est le cas de la très grande
majorité des entreprises qui doivent parvenir à financer le BFR pour
pérenniser leur activité.
 Lorsque le Besoin en Fonds de roulement (BFR) est négatif, l’entreprise n’a
pas besoin de financement pour fonctionner. Elle ne doit donc pas utiliser son
FR (ou fonds de roulement) pour continuer son activité. C’est le cas de la
distribution ou de certains sites internet.
 Lorsque le BFR est nul, l’entreprise a un cycle de production qui
s’autofinance.
Si la trésorerie résulte de la différence entre le FR et du BFR alors cela signifie
qu’elle se compose non seulement des flux financiers liés à l’exploitation, mais
aussi aux modes de financement retenus. Une évolution à la hausse ou à la
baisse des ressources ou des dépenses l’impactera directement. On peut ainsi
mieux comprendre les raisons qui peuvent entraîner une dégradation de la
trésorerie de l’entreprise.

Il est essentiel pour un dirigeant de connaitre et surtout de maîtriser son BFR, sans
quoi il ne contrôle pas sa trésorerie et se trouve en permanence en manque de cash.
Lorsque cela arrive, il perd une grande partie de son temps à courir après l’argent et
ne fait pas son travail de manager et de dirigeant.

QUELLES SONT LES CAUSES POUVANT


ENTRAÎNER UNE BAISSE DE LA TRÉSORERIE ?
Les tensions sur la trésorerie d’une entreprise proviennent souvent d’une action
conjointe de plusieurs facteurs. Voici une liste et une explication de certains facteurs
pouvant entraîner une baisse sensible de votre trésorerie.

La baisse de l’activité

Les charges d’une entreprise sont composées de charges fixes et de charges


variables. Lorsque l’activité de l’entreprise baisse, le montant des charges fixes reste
stable. Par ailleurs, certaines charges variables baissent moins vite que l’activité
(stocks pléthoriques, conditionnement inadapté, engagements de commandes…).

Lorsqu’une entreprise n’a pas les moyens d’adapter ses dépenses en fonction de
son activité elle devra continuer à supporter la charge de dépenses inutiles que qui
plombera son activité.

2 démarches peuvent limiter l’impact de la conjoncture sur la trésorerie de


l’entreprise :

 Tout d’abord privilégier les charges variables dès que possible. Cela


améliore la souplesse de votre structure de coût et votre réactivité financière.
Bien sûr, cette démarche n’est pas toujours applicable, par exemple, en ce qui
concerne les charges de personnel, la règlementation limite la multiplication
des contrats de court terme. Par ailleurs, elle génère souvent une légère
baisse de la rentabilité.
 L’utilisation d’indicateurs et de tableaux de bord et le suivi budgétaire (budget
prévisionnel, plan de trésorerie, tableau de trésorerie…) permettent de
s’apercevoir rapidement des écarts entre les prévisions et la réalité des
chiffres et améliorent grandement le temps de réactivité. La mesure des
écarts et de l’impact des options possibles améliorent grandement
l’efficacité des mesures correctives. Elles permettent souvent de limiter
l’impact de la conjoncture sur la trésorerie nette de l’entreprise.

La baisse de la rentabilité de l’entreprise

Une baisse structurelle de la rentabilité (augmentation des coûts de


production, envolée des matières premières, alourdissement du coût de la
main-d’œuvre…) peut amener une forte baisse du résultat. Lorsque cette baisse
est récurrente, l’entreprise ne peut plus augmenter ses fonds propres par
l’augmentation des réserves.

La plupart du temps, une baisse de la rentabilité est visible ce qui laisse du temps à
l’entreprise pour réagir. Pour autant, si pour certaines entreprises la solution se
trouve dans un ralentissement ou le report de dépenses de long terme, pour
d’autres, la question est plus épineuse, car la nature de leur activité leur impose un
niveau d’investissement permanent important (R&D, productif…).

La solution se trouve alors dans le partage des investissements au travers d’un


rapprochement ou d’un partenariat ou dans une augmentation de capital pour
constituer des fonds propres suffisants. Dans ce cas, il est nécessaire d’analyser
l’avenir du modèle économique ainsi que les raisons de la dégradation de la
rentabilité pour éviter de s’enfermer dans une spirale déficitaire.

Une forte augmentation de l’activité

Une forte augmentation de l’activité engendre le plus


souvent une augmentation significative du BFR (plus de stocks, plus de
produits finis, augmentation des délais de paiement, plus de personnel,
formations…) et donc de la masse de trésorerie immobilisée. Lorsque cette
augmentation est mal anticipée, cela peut mettre en péril l’entreprise pour plusieurs
raisons :

 Il est souvent compliqué de faire financer du BFR par de l’emprunt


bancaire ;
 Les coûts financiers liés au besoin de trésorerie pèsent sur le résultat et
dégradent les indicateurs financiers
 La désorganisation des services qu’engendre une augmentation de
l’activité (services débordés, nouveaux employés mal formés, direction
débordée…) perturbe souvent la prise de décision, surtout lorsque la
direction et les services administratifs ne disposent pas d’indicateurs, de plan
de trésorerie ou de tableau de bord
 Le débordement des services administratifs entraîne souvent un
dérapage des délais de paiement des clients ce qui accentue la
dégradation de la trésorerie et le temps de traitement administratif.
Les solutions sont essentiellement préventives, car lorsqu’une entreprise s’est
développée, il est difficile de revenir en arrière. Un suivi de gestion rigoureux et la
mise en place de procédures internes améliorent la réactivité et aident la direction à
prendre les bonnes décisions.

Un manque de rigueur dans la gestion de l’entreprise

Un manque de suivi sur la gestion de l’entreprise peut avoir des conséquences


importantes :

 Un peu trop de précipitation dans le choix des clients peut amener une
dégradation de la trésorerie à cause d’une augmentation des délais de
paiement, des impayés et souvent des défauts de paiement.
 Une forte croissance des stocks peut amener à une augmentation des
encours, du taux de démarque ou d’obsolescence des produits stockés.
 …
Les impacts liés à une gestion un peu trop souple ou laxiste peuvent être
nombreux et avoir des conséquences directes sur le BFR et donc le niveau de
trésorerie.

Mettre en place des procédures de gestion et des indicateurs d’alerte permet


d’améliorer la réactivité, de travailler sur l’information, la sensibilisation et la
prévention auprès des équipes.

Financer ses besoins de trésorerie de manière inadaptée

Lorsqu’une entreprise recourt trop souvent à un financement de


ses investissements par autofinancement, elle risque d‘utiliser de la trésorerie
normalement destinée au financement du cycle de production et de fragiliser la
trésorerie courante. Lorsqu’une entreprise utilise l’autofinancement de manière trop
importante, elle réduit le fonds de roulement (FR) en finançant trop d’investissement
au regard de sa rentabilité.

Pour le financement, il existe une règle simple :


Le besoin de financement de long terme se finance par de la trésorerie ou du
financement de long terme. Le besoin de financement de court terme se
finance par de la trésorerie ou du financement de court terme.

Lorsque l’entreprise a besoin d’investir, il est préférable de financer les


investissements par de l’augmentation des fonds propres (capital ou emprunt de long
terme) que par un recours à l’autofinancement trop important.

COMMENT AMÉLIORER LA TRÉSORERIE DE SON


ENTREPRISE ?
Nous avons vu qu’il était important de suivre la trésorerie de l’entreprise afin d’éviter
qu’elle ne se tende de trop. Voyons comment il est possible d’agir pour préserver la
trésorerie nette de son entreprise.

Réduire le montant des factures clients non payées

L’encours client indique, en nombre de jours, le temps moyen que mettent les
clients de l’entreprise à régler leurs factures de vente. Cette durée correspond
à un crédit (ou un prêt) sans intérêts accordé aux clients. Lorsque par ailleurs
l’entreprise emprunte, cela signifie qu’elle offre le coût du crédit à ses clients !

Réduire la durée du crédit client est une démarche commercialement difficile à


réaliser, mais très importante. Il suffit pour s’en rendre compte de chiffrer le
coût du crédit et de la relance client. La relance client n’est pas une démarche qui
s’engage à la légère ou une série de relances qu’on envoie lorsque les soldes
bancaires se tendent, c’est une politique d’entreprise réfléchie et installée sur le long
terme. Contrairement à des idées préconçues, les entreprises qui mettent en place
ce type de politique ne perdent pas trop de clients, mais elles soulagent énormément
leur trésorerie.

Pour bien faire, un ensemble d’indicateurs sont à prendre en compte lorsqu’on met
en place une démarche de réduction des crédits clients (escompte, saisonnalité,
évolution conjoncturelle ou structurelle, étude de solvabilité des clients, procédures
de relance…).

Choisir ses clients

Un dirigeant doit être très attentif à la qualité de ses clients. Il est essentiel
d’avoir en permanence à l’esprit qu’un impayé nécessite de réaliser 3 fois plus
de chiffre d’affaires pour le compenser. En effet, lorsqu’une entreprise réalise 25
% de marge et qu’elle subit un impayé de 10 000 €, il lui faudra réaliser 30 000 €
pour rembourser les 7 500 € de pertes réalisées. Si elle y parvient, elle aura au final :

 Perdu beaucoup de temps administratif à tenter de se faire payer (sans


parler du surcoût administratif parfois important).
 Sans doute payer des frais financiers
 Subir une baisse sensible de son taux de marge et de sa rentabilité ; par
conséquent un questionnement voire une baisse de confiance de ses
partenaires financiers.
 Une baisse de trésorerie qui peut avoir des impacts sur le niveau des
investissements à venir, sur la motivation des équipes (baisse des primes…)
sur une inquiétude des actionnaires (baisse de la rentabilité…)
Une entreprise doit être attentive à choisir et sélectionner ses clients. Il est important
de savoir opérer un tri de sa clientèle de temps à autre en éliminant :

 Les mauvais payeurs


 Les clients trop peu rentables
 Les moutons à cinq pattes : client qui demande des services ou produits trop
éloignés du cœur de métier de l’entreprise.
Attention :

Afin de développer le chiffre d’affaires de l’entreprise, un dirigeant a


souvent tendance à être conciliant avec un client. C’est une erreur. En
matière de suivi client, l’exigence dans la sélection des bons clients, c’est-
à-dire sains financièrement et réguliers dans leurs paiements, est une
démarche souvent payante et sécurisante. Avoir de bons clients permet
aux dirigeants d’envisager l’avenir plus sereinement…

Gérer les stocks

Les stocks en entreprise représentent à la fois de la


trésorerie immobilisée et un risque de dépréciation important (dégradation,
obsolescence, inadaptés, perte / vol, intempérie…). En baissant le niveau des
stocks (ou en améliorant la rotation des stocks, on arrive souvent à obtenir des
stocks plus sains.

Lorsqu’on parle de stock, il faut évoquer les stocks de matières premières, les stocks
de produits finis ou semi-finis, mais aussi les petits stocks comme les fournitures de
bureau.

Le gonflement mal contrôlé des stocks est une source importante d’augmentation du
BFR.

Remarque :

Suivre et maîtriser les délais du processus de fabrication est aussi une


démarche importante. Trop d’entreprises acceptent de laisser une
commande en cours en attendant une pièce, une solution technique… Cela
représente souvent des sommes importantes. Travailler à la réduction de
ce type de problème peut contribuer à accélérer le processus de fabrication
et donc le temps entre le bon de commande et le paiement du client.

Augmenter les prix

Voilà un autre tabou qu’il est souvent difficile de


combattre. Avoir dans l’idée que seuls les prix bas permettent de vendre est
une idée fausse qui emmène l’entreprise à sa perte, car il y aura toujours un
créateur ou un concurrent pour proposer un tarif moins cher, surtout dans
notre monde ou l’Internet disrupte les modèles économiques les uns dernières
les autres.

Avoir une politique d’augmentation de ses prix, c’est s’obliger à réfléchir sur la valeur
ajoutée que l’entreprise apporte à ses clients, sur la fidélisation qu’elle peut générer
sur l’investissement nécessaire pour aller de l’avant.

S’il ne faut pas se lancer sans réfléchir dans une hausse tarifaire sans avoir étudié le
marché et notamment le mix marketing et la concurrence lorsqu’on sent que le
marché est baissier, il est nécessaire de penser différemment afin de trouver un
second souffle. N’hésitez pas à lire notre article sur « Comment trouver une idée de
création d’entreprise » qui évoque la théorie passionnante et instructive de l’océan
bleu qui a permis à certaines entreprises de se placer sur des marchés ultra
rentables (Le Cirque du Soleil, Nespresso,…).

Assouplir la structure de coûts


De nombreuses entreprises souffrent d’un manque de souplesse de leurs charges.
En ayant une politique de préventive favorisant les charges variables par rapport aux
charges fixes, l’entreprise perd un peu de marge, mais elle gagne en réactivité et en
souplesse. Cela lui permet de s’adapter aux aléas économiques plus rapidement
lorsqu’elle en a besoin.

Les petites entreprises ou les entreprises en création doivent souvent privilégier les
charges variables et les engagements contractuels courts pour conserver une
flexibilité maximum.

La rémunération du personnel

La rémunération des salariés est un poids important pour


de nombreuses entreprises. Si la réglementation offre peu de marge sur les
dates de paiement des salaires il est possible d’assouplir les choses en
intégrant des primes, de l’intérim, un treizième mois…

Les outils comme le plan de trésorerie ainsi que le suivi permettent de prévoir et
d’anticiper les besoins de trésorerie pour adapter au mieux l’entreprise à cette
dépense régulière.

Maîtriser les échéances fiscales et sociales

Les échéances fiscales et sociales sont difficiles à négocier. Cependant en cas de


difficultés importantes il est possible de négocier un étalement de certains
impôts. Il faut pour cela prendre rendez-vous avec l’administration fiscale.

Agir sur le délai de règlement des fournisseurs

La plupart des entreprises qui ont besoin de trésorerie se financent en partie


auprès de leurs fournisseurs en allongeant les délais de paiement. C’est
effectivement une source de financement peu coûteuse, mais qui n’est pas une
solution durable.

Lorsque le contexte le permet, il peut être intéressant de jouer la transparence et


négocier un peu de souplesse avec certains fournisseurs. Cela permet de trouver
des solutions négociées d’éviter de se froisser avec des partenaires importants et de
prévenir une perte de temps et un surcoût administratif important qu’on a souvent
tendance à ne pas prendre en compte.

La réduction des sommes immobilisées

Gérer sa trésorerie, c’est aussi éviter d’avoir trop de trésorerie immobilisée en


gérant les stocks au mieux comme évoqué plus haut, mais aussi en faisant
appel à des financements plus souples ou sur le moyen long terme pour ne
pas grever la rentabilité.

Pour cela il est nécessaire d’effectuer un travail de fonds de plusieurs manières :

 En se laissant suffisamment de temps pour gérer l’entreprise. Les bons


gestionnaires ont rarement de mauvaises surprises, même s’ils sont un peu
moins visibles. Même lorsque la gestion n’est pas la tasse de thé du dirigeant,
il faut que celui-ci sache lui accorder suffisamment d’importance pour le bien
de son entreprise. La solution peut être de trouver un contrôleur de gestion et
lui accorder toute l’importance qu’il mérite.
 Mettre en place des outils de gestion permettant d’établir des prévisions
d’activité et de suivi des écarts.
 Adapter les financements de l’entreprise à son activité en renforçant s’il le
faut les fonds propres.
 Établir des relations de confiance avec les partenaires bancaires. Bien
évidemment, il faut les challenger sur la qualité de leurs services et sur leurs
tarifs. Mais travailler en toute transparence avec eux (en privilégiant la
multiplicité des partenaires) est souvent une solution gagnante.

CONSEILS POUR BIEN GÉRER


Un chef d’entreprise qui dispose d’une trésorerie suffisante est un dirigeant qui peut
s’atteler à 100 % au développement de son business. Voici 7 conseils qui
permettront aux entrepreneurs de privilégier la bonne gestion de leur entreprise afin
de pouvoir s’occuper sereinement de son développement.

1 – Être économe… Voire radin !

Le dirigeant est la personne la plus importante de l’entreprise. Lorsque les


employés voient que leur dirigeant est attentif à chaque dépense jusque dans
le détail, ils ont une tendance à faire plus attention à ne pas dépenser, surtout si
le dirigeant sait leur faire remarquer que le niveau de fourniture baisse anormalement
vite, que la lumière est restée allumée, qu’il n’y a pas besoin de la dernière version
de l’iPhone pour bien travailler, que les horaires ne sont pas flexibles…

Bref, en étant économe à lui seul le dirigeant ne fera pas forcément de grandes
économies (sauf pour les entrepreneurs individuels…), mais il imprimera au sein de
l’entreprise une notion d’économie qui au fil du temps s’inscrira dans les gênes de
l’entreprise. Tel le colibri qui apporte son effort pour éteindre le feu de la forêt, ou les
fourmis qui travaillent en groupe, l’économie dans une entreprise est l’affaire de tous.

Infuser des habitudes de bon sens et d’économies est un travail de tous les
jours qui se perd rapidement lorsque la pression baisse. C’est une sorte de
marathon de l’économie, mais un marathon qui peut être économiquement
rentable.
2 – Réaliser un plan de trésorerie performant et le suivre
mensuellement

Pour réaliser un plan de trésorerie de qualité et faire un suivi efficace, il faut


synthétiser l’ensemble des flux financiers dans un tableau unique. Il faut bien
évidemment partir du solde bancaire puis prévoir l’ensemble des entrées et des
sorties de fonds. Ce tableur doit offrir plusieurs possibilités :

 Permettre d’évaluer la situation de la trésorerie de manière simple et rapide


 Examiner les risques existants comme la perte d’un client important et voir ses
conséquences afin de pouvoir étudier les solutions possibles
 Réaliser le suivi des encaissements et des décaissements
 Anticiper les problèmes de trésorerie afin de pouvoir y remédier sereinement
Pour commencer, le plus simple est souvent de se faire aider, car le suivi de
trésorerie peut être assez technique. Parfois, un petit investissement bien ciblé
peut permettre de faire de grandes économies. Nous sommes présents pour vous
guider dans la réalisation de votre propre suivi de trésorerie ou pour vous aider à
trouver des partenaires compétents pour vous accompagner.

3 – Réaliser un prévisionnel et un suivi budgétaire

Le suivi budgétaire doit permettre d’examiner chaque poste de recette et de


dépenses afin de trouver les éventuelles anomalies ou écarts. Vos indicateurs de
gestion permettront de mieux connaitre les raisons et les conséquences des
problèmes et de prendre les bonnes mesures correctives. N’hésitez pas à
demander à votre expert-comptable de vous aider dans la réalisation et le suivi de
votre budget prévisionnel.

4 – Avoir de bonnes relations avec les clients et les fournisseurs

Les bonnes relations avec les clients et les fournisseurs


peuvent aider à ménager la trésorerie. Il peut par exemple être intéressant d’offrir
des avantages financiers ou des services complémentaires aux clients qui paient
rapidement. De même, il est souvent intéressant de négocier un allongement
des délais avec un fournisseur à condition de le payer en date et en heure.
Cependant, il ne faut pas oublier que toute négociation, avec les clients comme
avec les fournisseurs se font à deux.

5 – Être intransigeant avec les mauvais payeurs

Les mauvais payeurs sont des clients coûteux tant par l’argent qu’ils immobilisent
que par le temps de traitement administratif qu’ils nécessitent. Lorsqu’il s’agit de
recouvrir les créances, il ne faut pas hésiter à être exigeant, lorsqu’on produit
de la qualité et qu’on propose un produit ou un service avec une bonne valeur
ajoutée, les clients le savent et ne vont pas si facilement à la concurrence.

Il ne faut jamais oublier que lorsqu’un client ne paie pas c’est l’entreprise qui le
finance. N’oubliez pas, un client se choisit !

6 – Être très attentif à la gestion des stocks et aux offres produits

Lorsque les ventes diminuent, la rotation des stocks baisse, il est important de
liquider la marchandise. Il faut pour cela étudier les gammes de produits,
identifier les meilleures ventes et celles qui occupent de la place inutilement.

Pour éliminer les stocks inutiles, n’hésitez pas à motiver les équipes de vente à l’aide
prime s’il le faut, à faire des mises en avant produit.

Plus on se débarrasse des stocks inutiles, plus on préserve sa trésorerie ! N’oubliez


jamais qu’un stock s’abime, se vole, se déprécie et devient obsolète, pas un compte
en banque !

7 – Préserver le fonds de roulement

Il faut être radin et toujours négocier pour payer le plus tard possible. Ce qu’on
achète coûtera moins cher et sera plus performant demain qu’aujourd’hui. Il faut
préserver le fonds de roulement (FR) en évitant de payer rapidement des
investissements de long terme. L’emprunt est souvent une bonne solution
pour financer ses projets, ne dit-on pas que celui qui paie ses dettes
s’enrichit ?

Le refinancement des immobilisations est aussi un moyen intéressant pour libérer


des capitaux.

8 – Faire les choses simplement et éviter de gaspiller

La rentabilité, l’efficacité et la productivité peuvent souvent être améliorées en évitant


:

 Les goulots d’étranglement


 La surproduction
 Les dépenses inefficaces et autres gaspillages.

L’UTILISATION D’UN LOGICIEL DE GESTION DE


TRÉSORERIE
Afin de permettre aux dirigeants de gérer au mieux la trésorerie de leur entreprise,
des logiciels de gestion de trésorerie ont été développés, permettant un suivi simple,
rapide et efficace de la trésorerie de l’entreprise. Mais il peut quelquefois être
compliqué de choisir parmi les différents logiciels de trésorerie présents sur le
marché. En effet, l’offre est nombreuse, et tous les logiciels ne sont pas adaptés à
tout type d’entreprise.

Axonaut, pour les petites entreprises de 1 à 5 salariés

Cet outil de gestion des petites entreprises est défini comme un outil performant,
intuitif et complet permettant aux entrepreneurs de gérer l’entièreté de leur entreprise
grâce à un seul outil : de la facturation au CRM, en passant par la comptabilité et la
trésorerie, vous trouverez dans cet outil toutes les fonctions indispensables à la
bonne gestion de votre entreprise.

Axonaut est recommandé pour les petites structures, ne nécessitant pas un outil par
domaine, mais ayant besoin de visibilité et d’un outil clair pour suivre et améliorer
son suivi.

Fonctionnalités :

 Synchronisation de toutes les informations avec le suivi de trésorerie :


facturation, comptabilité, CRM, prospection commerciale
 Module Pilotage : taches à traiter, indicateurs à consulter
 Tableaux et graphiques de suivi de trésorerie
 Synchronisation bancaire
 Relation fournisseurs, et gestion des stocks

Tarifs :

La tarification est simple : Axonaut ne proposant pas de modules complémentaires,


toutes les fonctions sont donc directement intégrées. Un outil tout en un, un tarif
unique : 49,99€/mois HT pour le premier utilisateur, auquel il faut rajouter
14,99€/mois par utilisateur supplémentaire.

Axonaut offre un tarif dégressif en fonction de la durée de l’abonnement choisie :


10% de réduction si vous optez pour un engagement d’un an, et 15% si vous optez
pour deux années d’engagement.

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J'EN PROFITE !

Agicap pour les entreprises à partir de 5 salariés


Contrairement à la solution précédente, Agicap est un logiciel ayant pour unique
fonction la gestion de trésorerie. Agicap est une solution adaptée aussi bien aux
entreprises à partir de 5 salariés que pour les entreprises plus grandes jusqu’aux
grands groupes.

Fonctionnalités :

 Suivi de votre trésorerie : graphique et tableaux de bords automatiquement


mis à jour, accès à vos données de trésorerie en temps réel, état de
rapprochement bancaire
 Prévisionnel de trésorerie : possibilité de mettre en place des simulations avec
différents scénarios, prévisionnel en temps réel, catégorisation de vos
transactions, visualisation flexible de votre trésorerie
 Synchronisation bancaire

Tarifs :

Contrairement à la quasi-totalité des logiciels de gestion commerciale, Agicap a


choisi de ne pas mettre ses tarifs en ligne, mais uniquement sur devis, ce qui permet
aux futurs clients de contacter leur service commercial et de s’assurer par la même
occasion que le logiciel répond à leurs besoins.

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