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INTERNATIONALES
Cours
SEMESTRE 6
ANNÉE UNIVERSITAIRE : 2019 - 2020
Pr. CHERKAOUI
Économie et gestion Semestre 6 Année universitaire : 2019/2020
Introduction :
IV. Les relations économiques internationales portent ainsi sur les problèmes résultant des
interactions entre les États souverains
Un État souverain est un État qui est libre dans ses choix
- Ces problèmes se réfèrent aux principaux axes suivants :
⇒ Les gains et la structure des échanges (déséquilibre structurel)
⇒ Le protectionnisme (la mise à niveau)
⇒ La balance des paiements (structure, solde)
⇒ Les déterminants du taux de change
⇒ La coordination internationale des politiques économiques
⇒ Le marché international des capitaux (surtout le Forex)
V. Pour fonctionner, les relations internationales ont besoin d’un cadre juridique aux normes
identités :
- Celles du droit international public (DIP)
- L’activité économique de la nation est étroitement dépendante de l’environnement
international.
Objet :
L’étude globale des échanges de biens et services.
Échanges de titres et de monnaie
Les relations entre les échanges et les variables macroéconomiques et financières : revenu
national, inflation, le taux de change, la masse monétaire, les dépenses publiques et la balance
des paiements
Plan d’intervention :
I. Les acteurs des relations internationales
II. Les théories traditionnelles du commerce international
III. Les théories modernes du commerce international
IV. Le protectionnisme, le libéralisme et la mondialisation
V. La balance des paiements et le système monétaire international
VI. Les politiques économiques et régime de change
I. Les États :
Acteurs principaux des relations internationales.
Pendant des siècles, il n’y a eu qu’un acteur unique → L’État en tant que créateur de la règle de
droit.
« Des entités politiques égales en droits, de structures semblables et relevant toutes du droit
international ». La cour internationale de justice.
Cette augmentation du nombre des États se mesure aux effectifs de l’OMU, 51 États membres en
1945 contre 193 aujourd’hui.
Un État existe chaque fois que sur un territoire délimité par des frontières, une population,
identifiée par un certain nombre de caractéristiques communes, est soumise à une organisation
politique souveraine.
Tout individu doit bénéficier d’une nationalité (article 15 de la déclaration universelle des droits de
l’homme de 1948).
Les étrangers sont titulaires de divers droits :
- Libertés de la personne
- Impartialité du système Judiciaire
- Les droits régis par des accords interétatiques
Parmi les questions les plus délicates que doivent traiter ces organisations :
- La disparité géographique
- La disparité démographique
- La disparité politique
- La disparité économique
La Banque Mondiale WB
- Promotion du développement économique et des réformes structurelles dans les PED
- Aide aux PED par des concours à long terme destinés à financer la réalisation de projets de
développement
- Assistance financière par des crédits aux PED les plus pauvres
- Stimulation de l’activité des entreprises privées dans les PED (rôle de la SFI, Société financière
internationale, créée en 1956)
- Ressources financières par la voie d’emprunts sur le marché obligataire international.
Les objectifs :
- Négocier
- Développer les échanges multilatéraux
- S’opposer aux guerres commerciales
Définition :
L’expression « firme multinationale » est apparue en 1960 par l’auteur Lilienthal.
« Les grandes entreprises dont une part importante des activités de production est le fait
d’établissements situés dans un autre pays que le siège social et qui ont un certain nombre
d’implantations étrangères.
Le nombre des FMN dans le monde s’élève à près de 83 000, possédants 800 000 filiales dont
les ventes représentent près de 30 milliards de dollars.
Le stock d’investissement direct étranger (IDE) mondial atteint près de 25 000 milliards de
dollars en 2015.
Par opposition à l’IDE, l’investissement de portefeuille est l’acquisition d’obligations ou
d’actions pour un motif financier. L’investissement de portefeuille en actions n’a pas pour but
le contrôle de l’entreprise.
C’est une prise de participation minoritaire dans le capital d’une société.
Le FMI a adopté une valeur de 10% du capital de l’entreprise.
L’intérêt de ces firmes ne coïncide pas toujours avec celui de leur pays d’origines.
↓
La délocalisation des industries des pays développés vers les pays en développement peut
concurrencer gravement les productions du pays d’origine et induire à terme la
désindustrialisation de certains espaces ou régions.
Multinationalisation :
Multiplicité des pays d’implantation (FMN)
1. Définitions :
« Entreprises internationales dotées d’une grande autonomie de décision à l’égard de l’État
national » : Pr. Kindleberger
« Entreprises polycentrées, éclatées entre différents centres de décision » : Pr. Howard
Perlmutter
« Entreprises plurinationales composées d’un centre ‘’fonctions intégrées’’ et d’une
constellation de filiales à l’étranger » C.H. Tugendhat, M.L. Brooke et H.L. Remmers
Plan d’intervention :
Introduction
I. Smith et l’avantage absolu
II. Ricardo et l’avantage comparatif
III. Le modèle HOS
Introduction :
Différentes théories du commerce international s’efforcent d’expliquer les raisons du
développement des échanges entre les pays par l’existence de différence entre leur économie
Le désir de mettre en relief une preuve des bienfaits du libre-échange a mené les classiques et les
néoclassiques à développer la doctrine des coûts comparatif
↓
Les classiques
Adam Smith, Jean-Baptiste-Say, David Ricardo et Thomas Malthus sont considérés sont considérés comme
les fondateurs de la science économique moderne
Les néoclassiques notamment Leon Walras (1834-1930), Alfred Marshal (1842-1924), Wilfredo
Pareto (1848-1923), Irving Fisher (1867-1947), Knut Wicksell (1851-1926), Francis Edgeworth
(1845-1926), William Stanley Jevons (1835-1882) et Carl Menger (1840-1921).
↓
Leur contribution principale est d’avoir introduit les mathématiques dans l’analyse économique et
développer la théorie de l’utilité marginale et du concept d’équilibre
Les classiques et les néoclassiques ont défendu le principe d’économie de marché et le laisser-faire
en matière de commerce ; ils considéraient que tout déséquilibre sur le marché des biens et des
facteurs se corrigerait par un ajustement des prix.
La théorie économique libérale classique est la principale source des théories du commerce
international
Le postulat de base du libéralisme économique est que tous les individus sont des êtres rationnels
qui cherchent naturellement à satisfaire leurs besoins.
Un marché est laissé à lui-même, guidé uniquement par la rationalité des vendeurs et des
acheteurs tend à s’équilibrer
L’offre et la demande tendent à s’équilibrer sur le long terme et les prix des biens coïncident
avec les attentes des uns et des autres.
Selon les libéraux, l’économie de marché est le système le plus susceptible de permettre une
allocation rationnelle et efficace des ressources lorsqu’il n’est pas perturbé les réglementations,
subventions, contrôle, etc.
Cette allocation rationnelle ne doit pas être perturbée par les réglementations, les subventions,
les contrôles …etc.
La théorie des avantages absolus de Smith avance qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans la
production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de
ces biens contre d’autres biens dont il aurait besoin.
Smith avance que le libéralisme est plus efficace que le protectionnisme.
→ Cette théorie sera complétée par celle des avantages comparatifs de David Ricardo.
Pour Smith, l’enrichissement de tous les pays étant possible, à condition de se spécialiser dans
la production du bien que l’on produise mieux que les autres.
Chaque pays a donc intérêt à se spécialiser dans la production du bien qu’il produise le mieux,
et à échanger le surplus contre d’autres produits.
→ C’est la division internationale du travail (DIT)
Si chaque pays cesse de produire le produit pour lequel il est moins efficace, et se consacre au
produit pour lequel il a un avantage absolu, on arrive à une situation optimale où chaque pays
pourra se spécialiser et échanger le surplus de sa production avec l’autre pays.
→ Cette théorie est donc un encouragement au libre-échange
Selon Smith, le Portugal a donc intérêt à se spécialiser dans la production de vin et l’Angleterre
dans celle de drap.
Chaque pays se spécialise dans la réalisation du produit pour lequel il est le plus efficace. On
arrive à une situation optimale où chaque pays pourra se spécialiser et échanger le surplus de
sa production avec l’autre pays.
→ Cette théorie est donc un encouragement au libre-échange.
Grande-Bretagne Portugal
Drap 100 90
Vin 120 80
Cette théorie montre donc que les pays ont intérêt à se spécialiser même s’ils ne disposent
d’aucun avantage absolu.
C’est une théorie en faveur d’une division internationale du travail et du libre-échange.
La spécialisation de chaque pays permet une économie de facteur travail favorisant les gains de
productivité et la hausse du volume produit.
Deux économistes suédois Elie Hechsher et Berthhil Ohlon posent les fondements d’une
nouvelle explication des échanges, fondée sur la rareté relative des ressources productives.
La plupart des économies ne disposent pas des mêmes des ressources productives
Les facteurs de productions sont inégalement répartis au plan mondial.
Selon ces auteurs la spécialisation d’un pays dans le commerce international s’explique par
l’abondance relative du facteur capital ou du facteur travail. C’est cette abondance relative qui
va être à l’origine de l’avantage comparatif.
Un pays se spécialise dans la production des biens utilisant une forte proportion le facteur
relativement abondant et bon marché et importe les produits incorporant des facteurs rares
sur son territoire.
Le théorème H.O.S cherche ainsi à montrer que c’est l’inégale dotation de facteurs de
production et la disparité de prix de facteurs → autrement dit la proportion de facteurs qui est
la base la spécialisation des différents pays dans le commerce international.
Plan d’intervention :
I. Les limites des théories traditionnelles
II. Les théories complétant la vision traditionnelle
III. Les théories visant à dépasser la vision traditionnelle
Approche néo-factorielle :
Selon le modèle néo factoriel, le facteur de travail n’est pas homogène
Il existe des différences de qualification à l’intérieur même de ce facteur : travail qualifié,
travail non qualifié.
Les qualifications concernent, les scientifiques, les ingénieurs, les techniciens
Le travail non qualifié concerne le ouvriers et les travailleurs à la tâche.
Les exportations de 46 secteurs relatifs aux 14 pays étudiés reflètent que les États-Unis ont le
plus fort pourcentage d’exportation intensives en travail qualifié.
Approche néo-technologique :
Contrairement à ce que reteint le modèle HOS, l’approche néo-technologique considère quant à
elle que les techniques de production ne sont pas homogènes.
Exemple :
Une même voiture peut être produite par du travail qualifié, mais également par du travail non
qualifié.
Le paradoxe de Leontief :
Il relève d’une critique du modèle de HOS à travers l’étude des exportations des États-Unis.
C’est par l’analyse de 50 industries américaines, que Leontief comme abondant en facteur
« capital », importent des biens intensifs en capital et que leurs exportations sont plus
« riches » en facteur « travail » que leurs importations.
On se retrouve dans une situation totalement inverse à ce qu’avance la théorie HOS
→ Si le modèle de HOS était vérifié, les États-Unis sont censés exporter des biens intensifs en
capital (puisqu’elles en sont bien dotées), et importer des biens intensifs en travail (facteur moins
présent au États-Unis).
La mise en évidence de ce paradoxe a par la suite semé le trouble dans la communauté des
économistes et a amené à une multitudes d’autres vérifications.
Les hypothèses :
La concurrence est imparfaite
La production se fait avec des rendements d’échelle croissants
Les produits offerts par les firmes sont différenciés.
Deux approches :
Les rendements d’échelles croissants
La différenciation des produits
Plan d’intervention :
Introduction
I. La thèse du protectionnisme de F. LIST
II. La politique commerciale stratégique
III. Le protectionnisme une solution à la menace de désindustrialisation
IV. Les critiques du protectionnisme
V. La mondialisation
Introduction :
« Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d’un État qui intervient dans l’économie
afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère ».
De ce fait,
La spécialisation est défendue par le pays qui cherche à s’implanter dans les secteurs les plus
porteurs.
Le pays en retard doit alors appliquer une stratégie protectionniste.
Il doit dans un premier temps se protéger par des barrières douanières qui lui offriront un
marché captif.
Ces barrières douanières ne seront que provisoires.
List qui est le promoteur du protectionnisme éducateur considère qu’il faut instaurer des
barrières tant que les industries ne sont pas compétitives.
→ Une politique commerciale qui consiste à protéger les industries naissantes et secteurs fragiles.
Le libre-échange + Le protectionnisme
MESURES
NON
TARIFAIRES
TARIFAIRES
Droit de douane
Restrictions Restrictions Subventions à
TVA à quantitatives qualitatives l'exportation
l'importation
Taxes sur
l'importation
Quotas et
Aides versées par
contingentements Normes et l'Etat aux
= qualités réglementations exportateurs (ex :
d'importations sanitaire, sociale politique agricole
autorisées sur une et technique commune)
période
VI. La mondialisation :
Elle consiste à abaisser les barrières douanières (tarifaires et non tarifaires) et à libéraliser
(c’est-à-dire à mettre en concurrence) un maximum de secteurs d’activité.
Il est ainsi possible d’accepter la mondialisation et le libéralisme économique et de cependant
vouloir limiter le libre-échange.
Le libre-échange prévaut comme politique économique depuis plus d’un demi-siècle.
Aspects stratégiques : compétition croissante mais aussi concurrence pour attirer les meilleurs
spécialistes, montée en puissance de la Chine.
Aspects sociaux : impact sur l’emploi et sur la segmentation des emplois, viabilité des modèles
de protection sociale et de législation du travail, densification des flux migratoires
Aspects politiques : redistribution des pouvoirs entre les acteurs locaux et mondiaux, mise en
question du rôle de l’État, émergence de nouveaux acteurs transnationaux (instances
internationales, ONG, …), démantèlement des frontières
Aspects culturels : libre circulation des personnes, internet, diffusion mondiale de pratiques
culturelles
Aspects structurels : modification des représentations de l’espace et du temps par le
démantèlement des frontières, le développement des moyens de transport, le rapport à la
mobilité, l’information en temps réel.
Conséquences :
Un accroissement spectaculaire des échanges internationaux depuis la fin de la Seconde Guerre
Mondiale aussi bien en termes de volumes échangés qu’en termes de degré d’ouverture
extérieure des économies nationales.
L’accélération et l’intensification des flux transfrontaliers, de capitaux, d’informations et d’idées
sont particulièrement nettes depuis les années 1980.
En 1979, selon le Fonds Monétaire International (FMI), les exportations mondiales de biens et
de services pesaient à peine 12% du PIB mondial.
A l’heure actuelle, elles en représentent 29%.
Plan d’intervention :
Introduction :
I. L’évolution du SMI : De l’Étalon Or à l’Étalon Dollar flottant
1. Étalon Or
2. Système de Bretton Woods
3. Les crises monétaires internationales des années 60
4. L’étalon dollar flottant : 1973-1982
II. Le système monétaire international actuel
Introduction
Le développement des échanges et de la croissance suppose un système monétaire stable
Définition :
Le système monétaire international (SMI) est un ensemble de règles ou conventions qui
structure les politiques économiques des nations.
Le SMI s’appuie sur un ordre monétaire qui fixe les règles du jeu.
I. Évolution du SMI
1. L’étalon Or :
Le SMI a connu plusieurs évolutions :
Le SMI a été organisé autour de l’étalon Or → Étalon de change-or (ou Gold Exchange Standard) →
SMI actuel dans lequel, caractérisé par des relations monétaires internationales, dans lequel le
dollar joue un rôle important.
Des transformations ont été affecté le SMI au milieu des années 1970
Raisons :
La crise pétrolière + La montée de l’endettement des pays en voie de développement
Résultat :
Émergence d’un système financier international (SFI) caractérisé par la croissance rapide des
transactions financières.
Si par contre, le cours de la monnaie chute, il devient plus avantageux d’acheter cette monnaie et
de payer en monnaie et non en or.
Résultat :
⇒ Le cours d’une monnaie est donc autorégulé
⇒ La stabilité des changes est assurée
Les banques centrales s’engagent à ce que leur monnaie ne s’écarte pas, dans une plage de plus
ou moins 1%, de la parité définie à court terme.
Les conséquences :
Les USA n’auront pas à défendre leur monnaie puisque les autres pays devront maintenir une
parité fixe à l’égard du dollar.
Les USA n’ont pas la charge de financer le déficit de leur balance des paiements, mais ces
conditions requièrent que le stock d’or corresponde à leurs engagements.
Il y a libre convertibilité des monnaies pour les transactions courantes mais un contrôle est
exercé sur les mouvements internationaux de capitaux.
Chaque État doit veiller à l’équilibre de sa balance des paiements.
En cas de déséquilibre temporaire, celui-ci est couvert par des réserves officielles et par des
crédits du Fonds monétaire international (FMI).
Le FMI est à l’origine le garant de l’ordre monétaire. Il surveille le système de parités et
distribue des crédits aux pays déficitaires.
Le pool de l’or regroupe 8 banques centrales qui s’engagent, pour stabiliser le prix de l’or, à
acheter en cas de baisse et à vendre en cas de hausse de l’or au cours de 35 USD l’once.
Ce système ne pouvait durer que si les USA luttaient efficacement contre leur déficit.
Ainsi, la France quitte le « pool de l’or » (juin-juillet 1967).
Le pool éclate le 17 mars 1968.
En même temps sont créés les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) par le FMI : c’est une nouvelle
liquidité internationale qui se substitue à l’or, mais son utilisation est limitée aux transactions
entre banques centrales
Des spéculations sur les monnaies se développent et on assiste à une série de réajustements
monétaires :
- La livre sterling est dévaluée de 14,3% en novembre 1967
- Le franc est dévalué de 12,5% le 8 août 1969
- Le Deutsche Mark est réévalué de 9,29% le 4 octobre 1969.
Les crises de 1969 et 1970 apparaissent comme le point de l’effondrement du système des
parités fixes.
Le Fond Monétaire International (FMI) publie régulièrement une classification des régimes de
change des pays membres.
Aujourd’hui, 65 pays disposent de régimes de changes flottants.
Parallèlement à cela, des pays continuent de pratiquer des régimes de changes fixes.
D’autres pays ont opté pour des régimes intermédiaires nommés également flottement
contrôlé.
1. L’évolution du Dollar :
La baisse du dollar se poursuit jusqu’au milieu des années 1990.
Le Dollar se redresse à partir de 1995, et ce, jusqu’au début de l’année 2001.
Le mouvement s’inverse en 2002, le Dollar entre dans une phase de dépréciation continue et,
entre 2002 et début 2008, le Dollar se sera déprécié de 80% vis-à-vis de l’Euro.
La crise de 2008 a renversé cette donne, le Dollar s’apprécie, sous l’effet d’un phénomène de
fuite vers la qualité, où les américains ont rapatrié leurs capitaux vers les États-Unis sous l’effet
de la crise mondiale.
2. L’évolution de l’Euro :
Les pays européens ont très rapidement affirmé leur choix en faveur du maintien d’une zone de
stabilité entre leurs monnaies.
(Zone monétaire entre des pays respectant certaines exigences)
1979, le système monétaire européen : régime de parités fixes, ajustables.
1990, période de grande stabilité des monnaies des pays membres.
En 1992-1993, chute du mur de Berlin, le SME est soumis à de fortes tensions.
Résultat : Élargissement des marges de fluctuations de ± 2,5% à ± 15%.
1999, lancement officiel de l’Euro, se traduit par la stabilité de change des pays de la zone.
Entre 1999 et 2001, l’Euro se déprécie
2002 : le mouvement s’inverse, l’Euro va continuer à s’apprécier par rapport au dollar.
La crise de 2008 : chute brutale de l’Euro par rapport au Dollar
Depuis le lancement de l’Euro en 1999, le système monétaire international s’est orienté vers un
monde tripolaire organisé autour des trois principales monnaies des pays industrialisés (Dollar,
Euro et Yen), dans lequel l’Euro est devenu la deuxième monnaie la plus utilisée au plan
international.
Plan d’intervention :
I. Définition de la balance des paiements
II. Les soldes de la balance des paiements
1. La balance des transactions courantes
2. Le compte capital
3. Le compte financier
III. L’ouverture internationale
Le compte de capital
Le compte financier
Elle comprend :
- La balance commerciale
- La balance des invisibles et transferts de revenu
a. La balance commerciale :
Elle compare les exportations et les importations et permet de mesurer la compétitivité d’un
pays par rapport à ses partenaires
La balance commerciale donne également un indicateur sur le taux de couverture du
commerce extérieur
Le niveau de couverture des importations par les exportations. (Exportations/Importations)
Elle regroupe l’ensemble des échanges de services, tels que les assurances, les transports
internationaux, les services financiers, ingénierie, tourisme, …)
Les échanges de revenus, tels que les salaires versés à ou reçus de l’étranger, revenus tirés
des investissements à l’étranger ou versés aux étrangers ayant investi dans le pays en
représente le principal poste.
Le « solde des transactions courantes » est la différence entre les deux côtés de la balance :
- Un solde positif → les entrées d’argent ont été supérieures aux sorties d’argent
- Un solde négatif → les sorties sont supérieures aux entrées
NB : les expressions « paiement courants » et « transactions courantes » sont utilisées
indifféremment
La balance des transactions courantes est dite en équilibre lorsque les entrées compensent les
sorties
Le pays peut donc payer ses importations et ses sorties de revenus à l’aide de ses exportations et
ses entrés de revenus
Un solde négatif signifie un endettement extérieur ou encore une diminution des réserves de
change.
2. Le compte capital :
Le compte capital regroupe les transferts de propriété des actifs fixes :
Les transferts de fonds liés à la cession ou à l’acquisition de ses actifs
Les acquisitions et cessions d’actifs non financiers : brevets, contrats de locations, actifs
incorporels, …)
Les remises de dettes des administrations publiques
3. Le compte financier :
Le compte d’opérations financières regroupe toutes les transactions financières et monétaires des
secteurs public et privé.
Les différents comptes financiers sont classés par ordre de volatilité croissante des opérations.
1) Les investissements directs à l’étranger : les I.D.E visant à contrôler plus de 10% du capital
d’une entreprise
Exemple :
La part de marché de l’industrie automobile sur le marché mondial = montant des exportations
d’automobiles / demande mondiale mesurée par la somme des importations mondiales
d’automobiles en %.
L’évolution des termes de l’échange permet d’analyser la structure des échanges extérieurs
Quand ce rapport diminue, c’est-à-dire que le prix des produits exportés à moins augmenté que le
prix des produits importés.
Dans ce cas, il va falloir exporter de plus grandes quantités de produits pour importer la même
quantité qu’auparavant.