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Economie Internationale

Dr. Kaoutar EL YAMANI


elyamani.k@gmail.com
Enseignante –Chercheuse à l’ENCGC-UH2 de
Casablanca
Objectif:

- Familiariser les futurs lauréats avec les


données de l’environnement économique
internationale.

- Développer la capacité de discernement


 Méthodologie:

 - Evoluer du simple aux complexe

 - Appuyer le cours par les exposés et les


documents distribués

 - Accorder aux débat l’importance qu’il


mérite
Références bibliographiques:
- www.worldbank.org
- www.cae.gouv.fr
- www.oecd.org
- Rapport sur le développement dans le
monde
- CAVES Richard E., Jeffrey A FRANKEL &
Ronald W. JONES, Commerce et paiements
internationaux, 9ème édition.
- Rapports de la CNUCED
- Rapports du FMI

- Guillochon Bernard, Economie internationale,


Paris, Dunod

- Paul Krugman, Economie Internationale,De Boek


université

- Lassudrie Duchaine Bernard, la demande de


différence et l’échange international, Economie
et société
 Ricardo David, Des principes de
l’économie politique et de l’impôt, Paris,
Flammarion
 Revues:
 Marchés Tropicaux
 Futuribles
 Les Cahiers Français
 Problèmes économiques
 Problèmes politiques
 Revue d’économie régionale
 African Journal of Economics
 Chapitre 1er. Economie internationale:
Institutions et acteurs
 Chapitre II. Pourquoi s’internationaliser,
pourquoi le commerce international
 Chapitre III. La nouvelle architecture de
l’économie internationale
 Chapitre IV. Poids des PED au sein de
l’économie mondiale
 Chapitre V. Les fondements des échanges
internationaux
 Chapitre VI. Libre échange et
Protectionnisme
Thématiques:
- La théorie de l’échange inégal

- Du rôle des négociations internationales

dans le développement du commerce


mondial.
- Débat autour des barrières douanières

- Impact du Covid-19 sur le commerce

international.
- La Division Internationale du Travail (DIT)
- La théorie des avantage comparatifs / La
théorie des avantages absolus
- Le plan d’émergence.
- Equilibre budgétaire, de la balance
commerciale et de la balance de paiement
dans les zones du libre échange .
- Les mesures de protectionnisme.
- Le rôle du Plan d’Ajustement Structurel
(PAS) dans les accords du libre-échange.
- La déréglementation en commerce
internationale.
- La libéralisation des échanges, avantages
et inconvénients pour chaque zone.
- Impact de la crise financière sur les
économie africaines;
- Impact de la crise financière sur les
échanges internationales;
- Quelle place pour l’Afrique dans l’économie
mondiale?
- Rôle de la révolution numérique dans
l’explosion des échanges;
Chapitre I

 Economie Internationale :
 Institutions et acteurs
 Section I. L'Organisation des Nations-unies

 Section II. Le Fond Monétaire International

 Section III. Le groupe “Banque Mondiale”


 Section IV La CNUCED

 Section V. L'Organisation de Coopération et de


Développement Economique

 Section VI. L'Organisation Mondiale du Commerce


 Section I. Les Nations-unies:

 L’Organisation des Nations unies2 (ONU ou encore


Nations unies) est une organisation internationale
fondée le 26 juin 1945 à San Francisco pour
résoudre les problèmes internationaux

 Elle succède à la Société des Nations (SdN).

 Elle ne dispose pas de force militaire mais elle peut


demander aux États-membres de fournir des
contingents pour mettre sur pied des forces de
maintien de la paix (les Casques bleus).
 Depuis l'adhésion du Monténégro en 2006, l'ONU
compte désormais la quasi totalité des États du
monde, soit 192 sur les 195 qu'elle reconnaît

 Les seuls États n'étant pas membres sont:


 -Le Vatican (qui a cependant un statut
d'observateur)

 - Les îles Cook (Pacifique, « près » de la Polynésie


Française)

 - Nioué (Pacifique, près de la Nouvelle Zélande) .

 Certaines entités comme l'Autorité palestinienne


ne sont pas représentées pour l’instant
 Plusieurs des organismes spécialisés de
l’ONU sont directement ou indirectement lié
à l’économie internationale:

 • de l’Organisation Mondiale du Commerce


(OMC),

 • du Fond Monétaire international (FMI) et la


Banque Mondiale qui, bien qu’ayant un
statut indépendant (tout comme l’OMC) sont
des Institutions Spécialisées de l’ONU et
collaborent étroitement avec elle ;
 D’autres organismes ont été fondé par l’ONU
ultérieurement à sa création comme:

 • La Conférence des Nations-Unies pour le


Commerce et le Développement, (CNUCED)

 • Le Programme des Nations-Unis pour le


Développement (PNUD),

 • Le Programme des Nations-Unies pour


l’Environnement (PNUE).

 • Le Centre du Commerce International (CCI) qui


est rattaché à la fois à la CNUCED et à l’OMC.
Section II. Le Fond Monétaire
International

Le Fonds monétaire international (FMI) a été institué


en juillet 1944 lors d’une conférence des Nations
Unies qui s'est tenue aux Etats-Unis, à Bretton
Woods.

Le but était d’établir un cadre de coopération


économique conçu pour prévenir le retour aux
politiques économiques désastreuses qui avaient
contribué à la Grande Dépression des années 30
 Objectifs:

 • Assurer la stabilité du système monétaire et


financier international

 • Promouvoir la stabilité économique partout


dans le monde

 • Prévenir les crises économiques

 • Contribuer à la résolution des crises


économiques lorsqu'elles se produisent,

 • Promouvoir la croissance et “alléger la


pauvreté”.
 Pour atteindre ces objectifs, il exerce trois
fonctions essentielles :

 1) Surveillance et information :
 Il s’agit de dialoguer régulièrement avec chaque État
membre et leurs fournir des conseils de politique
économique.

 Environ tous les ans, les économistes du FMI évaluent de


façon approfondie la situation économique de chaque pays.

 Cette évaluation prend la forme d’un rapport qui ne peut


être rendu public qu’avec l’approbation du pays concerné
(Jeu de la transparence) ;
 le FMI publie deux fois par an des rapports de
synthèse sur l’économie mondiale, qui sont
toujours très attendus et commentés par la presse
économique spécialisée.

 Il s’agit des « Perspectives de l'économie mondiale


» et du « Rapport sur la stabilité financière dans le
monde ».

 Il centralise aussi des statistiques


macroéconomiques sur les 185 pays membres :
PIB, Chômage, inflation, etc., qui sont librement
accessibles via le site internet du FMI.
 2) Assistance technique :

 Le FMI offre aux pays membres une


assistance technique et une formation
 L'assistance technique porte notamment sur:
 - La politique de finances publiques
 - La politique monétaire et la politique de
change
 - Le contrôle et la réglementation du système
bancaire et financier
 - La production de statistiques.
 3) Prêts financiers :

 Le FMI est le recours ultime en cas de


difficultés de balance des paiements.

 La contrepartie de ces prêts est l’acceptation


de la mise en oeuvre d’une politique réaliste
conjointement conçue par le pays et les
experts du FMI
 4) “alléger la pauvreté”:

 Le FMI s’emploi aussi à réduire la pauvreté


dans le monde, que ce soit de façon
indépendante ou en collaboration avec la
Banque mondiale ou d'autres institutions.

 Il dispose de fonds spécifiques qu’il peut


distribuer sous formes diverses
(généralement gratuitement, mais sous
certaines conditions).
 Section III. La Banque Mondiale

 Celle-ci est subdivisée en deux organismes:

 • La Banque internationale pour la


reconstruction et le développement
(BIRD)

 • L’Association internationale de
développement (IDA).
 La BIRD et l'IDA contribuent à réduire la
pauvreté et d'améliorer le niveau de vie des
populations à travers le monde.

 La BIRD s'occupe des pays à revenu


intermédiaire et des pays pauvres solvables,
 alors que l'IDA se consacre aux pays les plus
pauvres de la planète.

 Ces deux organismes accordent des prêts à


faible intérêt aux pays en développement
(BIRD), ou des crédits gratuits et des dons (IDA)
dans des domaines très divers (éducation, santé,
infrastructures, communications et autres).
 La Banque Mondiale fournit également de
nombreuses publications et statistiques
parmi les quelles il convient de mentionner:

 le Rapport sur le Développement dans le


Monde

 Le rapport Doing Business qui propose de


classer les pays sur la base de différents
critères d’attractivité pour les investisseurs
privés et/ou étrangers
(http://www.doingbusiness.org/ ).
 Section IV. La Conférence des Nations-
Unes pour le Commerce et le
Développement:

 La CNUCED a été créée en 1964, sous l’égide


de l’ONU, avec pour objectif d’intégrer les
pays en développement dans l´économie
mondiale.
 La CNUCED:

 • Est un lieu de débats intergouvernementaux,


alimenté par des rapports d’experts.
 • Réalise un important travail d’analyse et de
recherche en matière de développement,
 • suivi des investissements internationaux et de
l’activité des multinationales
 • Dispense une assistance technique adaptée aux
besoins des pays en développement, une attention
particulière étant accordée à ceux des pays les
moins avancés et des pays en transition.
 Section V. L’Organisation de
Coopération et de Développement
Economique (OCDE)

 L'Organisation de coopération et de développement


économiques (OCDE), est une organisation
internationale composée principalement depays
développés

 L'OCDE a succédé à l'Organisation européenne de


coopération économique (OECE) qui a existé de
1948 à 1960 et qui a joué un rôle important dans
l'exécution du plan Marshall
Pays ayant reçu l’Aide MARSHALL (Les barres rouges sont

proportionnelles à l’aide reçue)


 L’OCDE publie notamment des statistiques sur le
commerce international

 Elle joue un rôle actif dans la publication de


directives visant à réguler l’activité des entreprises
multinationales

 Il a été décidé d’ouvrir en mai 2007 les négociations


avec cinq autres pays (le Chili, l’Estonie, Israël, la
Fédération de Russie et la Slovénie)

 A plus longue échéance l’OCDE envisage son


élargissement vers les pays de l'Asie du Sud-est
 Section VI. L’Organisation Mondiale du
Commerce

 L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la


seule organisation internationale qui s'occupe des
règles régissant le commerce entre les 153 pays qui
en font partie

 L’OMC a succédé au GATT en 1995, à la suite des


Accords négociés et signés à Marrakech, au terme
d’un cycle de négociation dit « Uruguay Round [1986-
1994] » par la majeure partie des puissances
commerciales du monde et ratifiés par leurs
parlements.
 Objectif:

Aider, par la réduction d'obstacles au libre-


échange, les producteurs de marchandises et
de services, les exportateurs et les
importateurs à mener leurs activités.
Chapitre II

 Pourquoi s’internationaliser
 Pourquoi le commerce international
Pourquoi le commerce international ?

Le commerce international: définition,


Le commerce international est l’ensemble des
activités commerciales requises pour produire,
expédier et vendre des biens et des services sur la
scène internationale, à partir de la production
jusqu’à la consommation.
Pourquoi s’internationationaliser?

 Diversifier ses marchés d’approvisionnement et de


vente;
 Augmenter ses ventes et ses profits;
 Incorporer davantage de valeur ajoutée aux produits
traditionnels;
 Développer de nouvelles compétences ou mentalités;
 Favoriser la recherche et le développement;
 Améliorer ses performances;
 Gérer les risques.
Les habiletés nécessaires pour faire du commerce international

 La réussite de la stratégie d’internationalisation dépend


de plusieurs facteurs:
 Les caractéristiques de l’entreprises et du produit,

 Les particularités du marché visé,

 L’appui disponible;

 Le cout et la qualité de la prestations des autres

intervenants dans la transaction internationale;


 Les objectifs à long terme,

 Les compétences disponibles


L’environnement du commerce international

 Maitriser l’environnement international


 Les accords et les organismes
internationaux;
 L’intégration économique au niveau
régional et international.
 Les principes de l’OMC
 Chapitre III. La nouvelle architecture de
l’économie internationale
 Section I. L’environnement économique

 Section II. Les facteurs de développement


du commerce mondiale
Section I. L’environnement économique

I.1. Le commerce mondiale: Quelques


données.

I.2. La structure des échanges


I.1. Le commerce mondiale: Quelques
données.

a) La bonne situation de l’économie


mondiale
b) L’accroissement des importations des
pays en développement
c) L’expansion de la sous-traitance
 a) La bonne situation de l’économie
mondiale

- La vigueur de la croissance de l’économie


mondiale

- Depuis la fin des années 90, l’expansion


mondiale a atteint 4% par an en moyenne
 Origine:

 - La reprise dans les pays industriels et


les pays de l’Est

 - La poursuite d’une croissance vigoureuse


dans les pays en développement (Chine,
Inde, Brésil, …etc)
 b) L’accroissement des importations des pays en
développement

 - L’expansion du commerce mondial a pour


moteur principal l’accroissement des achats des
pays en développement

 - La Chine ainsi la deuxième génération des


dragons sont champions en la matière

 - Les importations de ces pays ont progressé de


76% en six ans
 c) L’expansion de la sous-traitance

- La sous-traitance devient un phénomène


mondial

- La délocalisation de la production et des


services se développe dans les régions les
plus attractives pour les investisseurs
étranger
MODES DE PRODUCTION SPC

Sous-
traitance Les industries
manufacturiè manufacturières
re
Le Les entreprises en Réseaux
Franchisage

Agriculture
Approvision Produ Transfor Achemi Commerci
contractuelle nement ction mation nement alisation

Externalisatio Transfert de tout ou


n des service/ d’une partie de
délocalisation fonction de l’E/se
vers un partenaire
externe
Les contrats Accord entre les investisseurs
de Gestion de projet et une societé de
gestion

permission donnée par une


La Concession firme d’utiliser la propriété
de Licences intellectuelle en échange d’une
compensation appelée
redevance

SPC, Quelles incidences


sur le développement
économique ???
PRINCIPALES INCIDENCES SUR LE
DÉVELOPPEMENT DES MODES DE PRODUCTION
SPC
LES AVANTAGES
DES MODES DE
PRODUCTION SPC
Les modes de production SPC créent de nombreux emplois formels dans les PED ‘’ D’après les
estimations de la CNUCED, de 18 à 21 millions de personnes dans le monde employées par des
entreprises opérant en modes de production SPC-en majeur partie sous-traitance manufacturière et
externalisation de services. Environ 80% de ces emplois concernent les PED et pays en transition ‘.’

Au Mozambique, l’Agriculture
contractuelle a permis d’associer
quelque 400 000 petits
agriculteurs à des chaînes
mondiales de valeur.
Les modes de production SPC peuvent aider les pays à s’intégrer dans les chaînes mondiales
de valeur et à renforcer leurs capacités productives.

Les modes de production SPC peuvent générer des gains à l’exportation

Les modes de production SPC apportent souvent une importante contribution au PIB

Les modes de production SPC contribuent beaucoup au renforcement des capacités


technologiques et des compétences
 I.2. La structure des échanges:

 a) Une concentration des échanges dans 3


zones économiques

 b) Une avancée spectaculaire des pays


asiatiques dans le commerce mondial

 c) La marginalisation d’un grand nombre


de pays en développement
 a) Une concentration des échanges dans 3
zones économiques

 - 3 zones représentent à elles seule 90%


des échanges

 * l’Union européenne
 * l’ALENA
 * Les pays du Sud-Est asiatique
 b) Une avancée spectaculaire des pays
asiatiques
- L’Asie Suscite la crainte et la fascination

- La zone fascine par:

* Son hyperproductivité

* Sa capacité d’épargne et d’investissement

* Ses performances technologiques


 - la zone inquiète par:

 * Son agressivité commerciale

 * Son ascension économique

 * L’internationalisation croissante de ses


entreprises
- Depuis les années 70, le taux de
croissance économique de l’ensemble des
pays asiatiques est supérieur à celui des
pays du G8

- La plus part de ces pays bénéficient d’un


taux d’épargne reccord
 Questions:

 - Quelles sont les raisons d’un tel


dynamisme?

 - Existe-t-il des valeurs spécifiquement


asiatiques?
 Selon un grand nombre d’auteurs, La
réussite de ses pays repose sur:

 - La qualité de la formation et de
l’éducation
 - le niveau de qualification professionnelle
de la population
 - l’appropriation de la science et de la
technologie
 - Une cohésion sociale sans faille
 c) La marginalisation d’un grand nombre
de pays en développement
- Le liberalisme constitue un enjeu pour les

pays en développement
- Les P.S.D n’ont pas de chance de résister

devant la pression exercée per les P.D


- L’ouverture peut constituer un facteur
favorable mais…
Condition: Fixer des règles pour
protéger les plus faibles (Amartya SEN)
 - L’abaissement des tarifs douaniers offrira
un avantage comparable à tous les pays y
compris ceux les dont les gouvernements
subventionnent les exportation (Le
Dumping)
Section II. Les facteurs de
développement de l’économie mondiale

 I.1 Les modifications de l’environnement


des échanges

 I.2. La montée des espaces économiques


régionaux
 I.1 Les modifications de
l’environnement des échanges

 a) La généralisation de la
déréglementation

 b) le progrès technologique
 a) La généralisation de la
déréglementation
- La déréglementation est apparue la
première fois aux USA à la fin des années
70.

 - Elle s’est étendue en Europe vers la


moitié des années 80

 - Elle s’est généralisée à l’ensemble de la


planête au début des années 90.
 - Objectif initial: Revenir aux valeur traditionnelle
de liberté d’entreprendre

 - Aux USA ce mouvement a touché en 1978 les


secteurs suivants: les hydrocarbures, le
transport et les télécoms

 - Les mutations que connaît le Maroc est une


manifestation de ce processus de
déréglementation (Ouverture de l’économie,
libéralisation des échanges, Abondant de
l’encadrement de crédit, etc.)
 b) le progrès technologique
 - La révolution technologique constitue un
atout majeur dans la compétitivité
internationale
 - Le progrès technologique concerne
principalement le transport et les télécoms
 - Résultat: Bouleversement de l’organisation
de l’économie mondiale
 Exemple: transport des Mses périssables sur
de longues distances, la banalisation des
outils de communications
 - Point fort: La Révolution technologique
constitue un stimulant de l’expansion
mondiale
 - Point faible: Elle transperce la
souverainté des Etat-nations à travers
l’activité des FMN
 - Les multinationales sont omniprésentes
dans les relations commerciales mondiales
 -Selon la CNUCED; Deux tiers du
commerce mondiale est l’art des FMN
 - Ainsi le critère de nationalité est devenu
accessoire
 Résultat: L’influence des gouvernement
perd son efficacité
 I.2. La montée des espaces
économiques régionaux

 Objectifs:
 - La promotions des échanges mondiaux
 - L’accélération du processus de
déréglementation
 - La suppression des obstacles tarifaires
 Les principaux groupements régionaux:

 a) L’Union Européenne
 b) L’ALENA
 c) L’ANSEA
 a) L’Union Européenne

 Fondée sur 4 principes:

 - La libre circulation des marchandises


 - La liberté de prestation de services
 - La libre circulation des personnes
 - La libre circulation des capitaux
 - Depuis 1993 l’UE est un espace unique

 - L’adoption d’une monnaie unique vient


renforcer cette tendance.

 - On parle ainsi de l’espace euro constitué


de 19 pays (Irlande, Luxembourg, France,
Portugal, Espagne, Italie, Grèce, Chypre,
Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Finlande,
Autriche, Malte, Estonie ,
Lettonie,Lituanie, Slovaquie, Slovenie).
b) L’ALENA:

- Fondée en 1994
- Constituée de 3 pays (USA, Canada et
Mexique).

- Marchéà plus de 370 millions de


consommateurs

-L’Amérique du Nord compte plus de 480


millions de personnes et pour plus du quart
de l’économie mondiale.
 c) L’ANSEA
 - Constituée pour contrebalancer la
domination chinoise

 - Elle englobe: Malaisie, Singapour,


Thaïlande, Indonésie, Philippines, Brunei
et Vietnam
Chapitre IV. Poids des PED au sein
de l’économie mondiale
 Un des faits structurels nouveaux depuis
le début du 21ème siècle, quoique sans
doute déjà perceptible à la fin du 21ème
siècle, est l’arrivée des pays dits « BRIC »,
« émergents » et/ou « rentiers » sur la
scène économique mondiale et sur celle
du commerce international en particulier.
 Section I.Les BRICS
 Si c’est incontestablement l’essor de la Chine
qui attire le plus l’attention

 il reste néanmoins que cinq pays gigantesques


par la superficie, la population ou les deux,
peuvent prétendre à jouer un rôle déterminant
dans l’économie mondiale au 21ème siècle.

 Ces pays sont communément désignés par


l’acronyme « BRICS », qui signifie Brésil,
Russie, Inde et Chine et Afrique du Sud
 Ces quatre pays représentent près de 42% de la
population mondiale

 S’agissant du PIB, ils ne représentent encore qu’une


part assez maigre de l’économie mondiale (moins de
15% en dollars courant et moins de 22% en parité
de pouvoir d’achat, soit plus de 1/5 du PIB mondial)

 cette part a cru dans des proportions considérables


depuis 30 ans et ne manquera pas de s’accroitre
encore

 Enfin, ces pays représentent maintenant presque


20% du commerce mondial, soit 4 fois plus qu’en
1980
 Section II. Les pays émergents

 Les pays émergents sont actuellement au nombre


de 25 et totalisant plus de 45% du PIB mondial en
2017 selon le FMI.

 Il s’agit des pays dont le revenu par habitant est


inférieur au seuil retenu par la Banque mondiale
pour définir les pays riches (11 100 dollars en
2006)

 Les pays émergents ont accru leurs parts dans les


exportations mondiales de biens manufacturés et
de services d'au moins 0,05 point de pourcentage
entre 1995 et 2005
 On a ainsi, en Europe et dans sa périphérie, les
pays suivants : Biélorussie, Bulgarie, Croatie,
Estonie, Liban, Lituanie, Pologne, Roumanie,
Slovaquie, Turquie, Ukraine ;

 En Asie, on trouve : Chine, Inde, Indonésie,


Pakistan, Philippines, Thaïlande, Vietnam, soit deux
pays faisant partie des « BRICS ».

 En Amérique on trouve : Brésil, Chili, Costa Rica,


Mexique et Pérou, soit un pays faisant partie des «
BRICS ».

 En Afrique, enfin, il y a l’Afrique du Sud et le Maroc


 Section III. Les pays rentiers
 Les pays rentiers (actuellement au nombre
de 23 et totalisant 5,3% du commerce
mondial en 2021)

 sont les pays dont les exportations sont


constituées à plus de 40% de produits
primaires (en 2005) et qui ont accru leurs
parts dans le commerce mondial de produits
primaires d'au moins 0,05 point de
pourcentage au cours de la période 1995-
2005
 En Europe et dans sa périphérie, on trouve :
Algérie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Libye,
Norvège, Russie, Turkménistan.
 Dans le Golfe et en Afrique sub-saharienne on
trouve : Angola, Arabie Saoudite, Congo,
Émirats Arabes Unis, Guinée équatoriale, Irak,
Iran, Koweït, Nigeria, Oman, Qatar, Soudan,
Tchad, Yémen
 En Amérique latine on trouve le Venezuela.
 En Asie, il y a le Myanmar (plus couramment
appelé « Birmanie »).
 Section IV. L’importance des pays émergents et
rentiers dans le commerce mondial
 De 1995 à 2007, le volume du commerce mondial a
progressé de plus de 6% en moyenne annuelle, soit
deux fois plus vite que la production mondiale
 Au cours de cette période, deux catégories de pays
ont accru leurs parts dans les exportations
mondiales:

 - Les "émergents" exportateurs de produits


manufacturés et de services qui réalisaient, en 2007,
27% des exportations de biens (+12 points par
rapport à 1995) ;

 - Les "rentiers", exportateurs de produits primaires,


qui réalisaient 13% des exportations mondiales (+4,5
points)
 La forte croissance des émergents a
contribué à doper la demande mondiale et
les prix des produits primaires, qui ont, à leur
tour, accéléré la progression des exportations
des pays rentiers (en valeur plus encore
qu'en volume)

 Dans leur ensemble, les exportateurs


émergents et rentiers ont été également les
importateurs les plus dynamiques, mais leur
progression dans les importations mondiales
(+9 points) a été sensiblement moins forte
que dans les exportations (+16 points). »
Chapitre V. Les fondements
des échanges internationaux
Théorie de l’avantage absolu : ADAM Smith
Dans un échange, les deux parties gagnent, donc il faut faire le libre
échange.
Comment doit on appliquer la théorie de L’avantage absolu :
TA absolu : Chaque nation à intérêt à ne fabriquer que les produits pour les
quels elle a un avantage absolu, c’est à dire quelle peut fabriquer avec un
coût relativement le moins élevé, en conséquence chaque nation a intérêt à
ne fabriquer les produits dans les quels elle a des coûts élevés et aller
importer des autres nations.

Exemple
Coût de production USA Maroc

Quintaux de blé (B) en 1h


6 1
de MO

Mètres de tissu (T) en 1h


1 3
de MO
Questions
1. Dans quelle production les USA et le Maroc ont-ils un avantage
absolu ?
2. Que vont gagner les USA et le Maroc lorsque 6B sont échangés
par 3T ?
3. Que gagnerez les USA et le Maroc lorsque 6B sont échangés par
6T ?
4. Quels sont les limites du nombre du T contre 6B qui représente
l’intervalle
entre le quel les change restent profitable par les deux parties ?

Solutions :
1. Usa : Avantage absolu sur le blé
Maroc : Avantage absolu sur le tissu
2. Usa : Gagnera 2H ou 2T
Maroc : Gagnera 5H ou 5B
3. Usa : Gagne 5H ou 5T
Maroc gagne 4H ou 4B
4. Entre 1T et 18T
Théorie de l’avantage comparatif

David Ricardo est également favorise le libre échange


Il est parti sur la base de la constatation suivante :

Un pays peut avoir un avantage absolu sur touts les produits


et dans ce cas On tient compte de théorie de L’avantage
absolu, ce pays n’a pas intérêt à faire l’échange.
Pour résoudre ce problème, il a proposé de remplacer
l’expression Avantage absolu par celle de l’avantage
comparatif, selon cette théorie chaque nation a intérêt à se
spécialiser dans les produits dans les quels elle gagne le plus
et abandonner les autres produits aux profits des autres
nations même si a un Avantage absolu.
David Ricardo et les avantages
comparatifs:
 David Ricardo (Londres, 1772 – Gatcombe Park, 1823) est un
économiste anglais de l’école classique. Il est considéré comme le premier
grand théoricien de l’économie.
 Dès 1814, ayant accumulé suffisamment d’argent pour vivre de se rentes,
il se consacre à l’étude de la théorie économique, qu’il étudie en
autodidacte. En 1817, il publie la 1ère édition de son ouvrage majeur
« Des principes de l’économie politique et de l’impôt.
 En 1819, il devient membre du parlement britannique, où il défendra le
libre-échange en s’opposant aux « corn laws« , qui limitent le commerce
des céréales avec l’étranger. Il meurt subitement en 1823 dans sa
résidence de Gatcombe Park.
 La théorie des avantages
comparatifs corrige celle des avantages
absolus d’Adam Smith. Celle-ci disait qu’un pays
profite du libre-échange s’il se spécialise dans la
production des biens pour lesquels il a un avantage
absolu. Selon la théorie des avantages comparatifs, peu
importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il
gagne à se spécialiser dans la production des biens pour
lesquels son avantage comparatif est le plus élevé, c’est-
à-dire dont les coûts relatifs sont les plus bas, et à
échanger les biens qu’il ne produit pas. C’est donc un
argument pour le libre-échange : tous les pays peuvent
gagner du libre-échange s’ils se spécialisent.
 La Théorie des avantages absolus de
Smith mène à une situation problématique : si
un pays n’a d’avantage absolu pour aucun
produit (c’est à dire s’il n’est plus productif que
les autres pays pour aucun bien), il n’aurait
pas intérêt à se lancer dans la spécialisation
d’un produit en particulier, et aurait intérêt à
garder ses frontières fermées au commerce
international (pas de libre-échange).
Adam Smith
 La théorie de l'avantage comparatif est une variante plus large
de celle de l'avantage absolu du philosophe et économiste
britannique Adam Smith (1723-1790) qui affirme qu'un pays
doit produire là où il est le meilleur pour commercer avec un
pays qui a un avantage absolu différent du sien.
 Le principal enseignement de l'avantage comparatif est que,
quelle que soit sa compétitivité nationale, dans une situation
de compétition idéale, un pays tirera toujours un avantage à
s'ouvrir au commerce international. C'est la raison pour
laquelle, cette théorie est utilisée par les partisans du libre-
échange contre ceux du protectionnisme. Elle est aussi le
fondement de la doctrine de l'Organisation Mondial du
Commerce (OMC).
 Même si elle n'a pas de réfutation formelle, la théorie de l'avantage
comparatif est l'objet de différentes critiques : elle ne prend pas en
compte les rapports de force entre partenaires,

 celui qui perd une production n'en retrouve pas nécessairement une autre
suffisante pour la remplacer,

 les gains pour un pays peuvent disparaître à terme en cas de déclin d'un
secteur d'activité où il avait initialement un avantage comparatif,

 si la richesse d'un pays s'accroit, sa répartition au sein des différents


acteurs peut évoluer au détriment de certains, comme les plus pauvres.

 Cette théorie peut également s'appliquer à tous les acteurs économiques,


aux entreprises notamment, aux groupes sociaux et à l'activité humaine
en général. Elle est à relier à la tendance à la spécialisation et à
la division du travail que l'on constate au sein des sociétés modernes
EXEMPLE : CAS DU MAROC & LA
CHINE
 Avantage comparatif: technologie de
production relativement plus productive
que celle des pays partenaires.
 L’échange international est toujours
mutuellement bénéfique, même en
l’absence d’avantage absolus.
 Ainsi, la Chine devrait se spécialiser dans
la fabrication de tissu et les exporter au
Maroc.
 Et le Maroc devrait se spécialiser dans la
fabrication d’engrais phosphates et les
exporter à la chine.
Conclusion :
 David Ricardo était un défenseur des
échanges et de la DIT selon
spécialisations des pays.
 Chaque pays possède un avantage
comparatif et doit se spécialiser.
 Le libre échange représente une des
pensées fondamentales de Ricardo.
 La loi des avantages comparatif permet a
chaque pays d’accroitre sa richesse
nationale.
Chapitre VI. Libre échange et
protectionnisme
 Libre échange de l’OMC
Après la 2éme guerre mondiale les grandes
puissances de l’époque sont réunies à la
Havane pour mettre un peu d’ordre dans les
relations commerciales international.
La réunion s’est terminée par la signature
d’ensemble d’accords appelé Gatt (accord
Général des tarifs douaniers et de commerce).
Pour comprenez l’application par les pays
membre de cet accord on a décidé de
créer un organisme appelé également Gatt
 Par la suite et en raison de développement des
échanges les pays membres sont été
réunis au Maroc, la réunion s’était terminée par
la signature de nouveaux accords
dont les principaux sont :
• Un accord pour la création de l’OMC pour
remplacer le GATT en tant
qu’organisme.
• Un accord pour le service GATS ou encore un
accord pour les obstacles non
tarifaires.
D’une façon générale les principales règles de
l’OMC sont :

a) Clause de la nation la plus favorisée :


Selon cette règle, chaque fois un pays accorde un
avantage à un pays membre de l’OMC, elle doit
accorder automatiquement à touts les pays
membres.
Cet avantage peut consister soit à une réduction
des droits de douane, soit en une simplification
des procédures du commerce internationale.
b) Clause de traitement nationale :
Selon cette règle chaque pays membre doit
traiter sur le marché local des produits
étrangers de la même manière que les
produits d’origine nationale.

c) Prohibition des restrictions


quantitatives :
Les pays membres de l’OMC se sont
engagés à ne plus interdire ou limiter les
importations ou les exportations.
d) Réduction progressive des droits
de douane :
Les pays membres sont engagés à réduire
progressivement leurs taux de droits
de douane a partir d’un taux plafond fixe
d’un accord commun avec l’OMC.
Le jour de l’adhésion, le Maroc avait un
taux plafond de 45%.
e) Clause d’intégrations régionales :
Lorsqu’un ou plusieurs pays membres
veulent former une intégration régionale ils
ne peuvent le faire que sous l’une des
formes juridiques suivantes.
Soit sous forme d’une zone de libre échange
et dans ce cas les pays membres s’engagent
à réduire progressivement ou à éliminer
totalement les droits de douane entre eux
au cours d’une période donnée. En ce qui
concerne les relations entre les pays
membre de cette zone et les autres pays
membres de l’OMC chaque pays reste libre
dans sa politique commerciale.
Unions douanières :
Lorsque 2 ou plusieurs pays veulent former une
union douanière ils doivent s’engager d’une part à
éliminer progressivement et totales les droits de
douanes au bout d’une période donnée et d’autre
part à mettre en place un tarif extérieur commun
ou bien tarif douanière commun, autrement dit les
pays membres d’une union douanière doivent
avoir la même politique vis-à-vis les autres pays
membres de l’OMC.

Exemples : l’union européenne, les pays de


GOLF…..
Protectionnisme :

La notion de protectionnisme doit être prise


dans un sens plus large. En effet un
pays peut pratiquer un protectionnisme total en
interdisant toute importation qui risque de
concurrencer sa production nationale.
On peut également parler de protectionnisme
lorsque ce pays cherche à protéger un
secteur économique ou une entreprise contre les
importations des marchandises ou
service.
Cette politique de protectionnisme peut se
manifester sous plusieurs formes :
• Elle peut prendre la forme de mesure ou disposait
à caractère législative (réglementation de commerce
extérieur). Exemple : l’exportateur doit demander
une autorisation d’importation des
marchandises.
• Elle peut prendre la forme d’augmentation de
droits de douane sur les produits importés, pour
protéger la production. « C’est ce qu’on appelle
les obstacles tarifaires ».
• Elle peut enfin prendre la forme d’ensemble
d’obstacles non tarifaires qui ont pour conséquences
de diminuer en parties ou totalités les quantités
importées. Exemple : les normes alimentaires, les
normes sanitaires….

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