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Ministère de l’enseignement supérieur République togolaise

Et de la Recherche ……………….
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Ecole Superieure des Affaires
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RELATION ENTRE LE COUT MOYEN PONDERE


DES CAPITAUX INVESTIS ET LE TAUX
REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES

Sous le suivie de Mr APALOO


Master 2 : ACG/STCF
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2023 – 2024

NOMS ET PRENOMS FILIERES


ALASSANI Latifou ACG
ASSIMA Léleng ACG
BALAMA L. D. Akoavi ACG
KABISSA Atossolé ACG
MAZNA Germaine ACG
OGBONE Zékiatou ACG
SAKPANE-GBATI Fridaous STCF
TCHODOU Maguilimibè ACG
SOMMAIRE :

INTRODUCTION
LE COUT MOYEN PONDERE DES CAPITAUX
INVESTIS
• Coût moyen pondéré du capital : qu’est-ce que c’est ?
LES ENJEUX DU COUT MOYEN PONDERE DU
CAPITAL
• Le Coût Moyen Pondéré du Capital : le Coût Moyen des
Ressources
• Les différents apporteurs de fonds de l’entreprise
• Le coût du capital de l’entreprise
LITTERATURE :
• Les grandes masses du bilan de l’entreprise en valeurs de
marché
• Le coût du capital d’une société cotée
• Le coût moyen pondéré du capital
LE TAUX REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES OU
COUT DES FONDS PROPRES
LE COUT DU CAPITAL
• Le coût des fonds propres
• Le MEDAF
RELATION ENTRE LE COUT MOYEN PONDERE DES
CAPITAUX INVESTIS ET LE TAUX REQUIS POUR LES
ACTIONNAIRES
• Facteurs influençant le coût moyen pondéré du capital :
• Facteurs influençant le taux de rendement requis pour les
actionnaires :
CONCLUSION
EXPOSE SUR LA RELATION ENTRE LE COUT
MOYEN PONDERE DES CAPITAUX INVESTIS ET LE
TAUX REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES

INTRODUCTION
La rentabilité d'une entreprise est un élément clé dans la prise de
décisions des investisseurs. Deux indicateurs importants qui
permettent de mesurer la rentabilité sont le cout moyen pondéré des
capitaux (CMP) et le taux requis pour les actionnaires (TRA). Le CMP
représente le coût moyen des capitaux que l'entreprise doit rembourser
à ses déficits et actionnaires, tandis que le TRA représente le taux de
rendement minimum requis par les actionnaires pour leur
investissement dans l'entreprise.
Le coût moyen pondéré des capitaux (CMPC) est un indicateur
financier qui représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu
par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement.
Il est calculé en faisant une moyenne des taux de rentabilité des
capitaux employés par leur contribution dans le capital de l'entreprise.
Le taux requis pour les actionnaires est quant à lui le taux de
rendement que les actionnaires exigent pour investir dans l'entreprise.
Il est généralement plus élevé que le taux d'intérêt que l'entreprise paie
sur sa dette, car il reflète le risque plus élevé associé aux capitaux
propres.
Dans notre étude, nous étudierons d’abord ces deux indicateurs
individuellement et la relation entre ces deux indicateurs et
analyserons leur impact mutuel. Nous examinerons également les
facteurs qui influencent le CMPC et le TRA, et discuterons des
implications de cette relation pour les investisseurs et les entreprises.
LE COUT MOYEN PONDERE DES CAPITAUX
INVESTIS

Coût moyen pondéré du capital : qu’est-ce que c’est ?


Le coût moyen pondéré du capital (CMPC), ou weighted average cost of
capital (WACC) en anglais, est le taux de rentabilité annuel moyen attendu par
les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement.
Le CMPC mesure ce que l'entreprise doit à tous ceux qui ont apporté des
capitaux. Pour l'entreprise, c'est une aide au choix du mode de financement ;
pour les associés, il apporte une information sur l'opportunité d'investir dans une
entreprise ; pour les créanciers, c'est une mesure du risque qu'ils prennent en
faisant crédit à une entreprise.
Une entreprise dispose de trois sources de financement principales :
• Ses associés, qui apportent des capitaux propres ;
• Les tiers (banques, institutions financières, prêteurs divers), qui apportent
des capitaux externes (sous forme de prêts et de dettes que l'entreprise
aura à rembourser) ; et
• L'autofinancement, essentiellement composé du résultat non distribué de
son activité passée (bénéfices des années précédentes). Les capitaux
apportés par les associés et les tiers sont souvent plus intéressants que
l'autofinancement, limité dans son montant et disponible de manière
incertaine, puisqu'il dépend des résultats de l'activité.

Le coût moyen pondéré du capital (CPMC) est une mesure financière qui calcule
le coût du capital pour une entreprise en tenant compte de la moyenne pondérée
des coûts de financement par emprunt et par actions. Le CPMC est calculé à
l’aide de la formule suivante :

CPMC = (Poids de la dette x Coût de la dette) + (Poids des capitaux propres x


Coût des capitaux propres)

Où:
• Poids de la dette : la proportion de la dette dans la structure du capital de
l'entreprise.
• Poids des capitaux propres : la proportion des capitaux propres dans la
structure du capital de l'entreprise.
• Coût de la dette : le taux d'intérêt sur la dette de l'entreprise
• Coût des capitaux propres : le rendement exigé par les actionnaires pour leur
investissement dans l'entreprise.

Le CMPC peut également être calculé de la manière suivante :


CMPC = (W1 * R1 + W2 * R2) / (W1 + W2)
Où :
• CMPC est le coût moyen pondéré des capitaux
• W1 est la proportion des capitaux propres dans le capital de l'entreprise
• R1 est le taux de rentabilité des capitaux propres
• W2 est la proportion de la dette dans le capital de l'entreprise
• R2 est le coût de la dette

Le CMPC se calcule également en utilisant la formule suivante:


CMPC=k(cp)∗[CP/(CP+D)]+[D/(CP+D)]∗[k(d)∗(1−tauxd′imposition)]
Où:
• K (cp) est le taux de rendement exigé par les actionnaires
• CP est le montant des capitaux propres
• D est le montant de la dette totale
• K (d) est le taux d’intérêt moyen des dettes contractées
• Taux d’imposition est le taux d’imposition de la société
LES ENJEUX DU COUT MOYEN PONDERE DU
CAPITAL

Les enjeux du CMPC peuvent s'envisager selon différents points de vue :


Pour l'entreprise qui recherche de nouveaux financements va s'adresser à ses
associés ou à des prêteurs ; elle devra, entre autres, comparer le coût de ses
sources de financement pour faire appel à la source la moins chère et utilisera le
CMPC comme indicateur de référence ;
Pour les associés, le coût des capitaux propres est souvent assimilé au rendement
attendu par les propriétaires (ou les associés, dans le cas d'une société dont le
capital est divisé en parts sociales) exprimé en pourcentage ; il est donc lié à leur
coût d'opportunité, autrement dit le rendement des placements similaires qu'ils
peuvent faire ;
Pour les créanciers, le coût des dettes financières équivaut à l'intérêt demandé
par les prêteurs.

o Capital fourni par les actionnaires ou les banques


L’acquisition d’un équipement de télécommunication peut se réaliser par la
combinaison :
•Des capitaux propres en contrepartie d'une participation au capital ou en part de
propriété de l'entreprise et,
•Des emprunts de la banque en les injectant dans le passif en dettes à long terme

o Le retour attendu par les fournisseurs de dettes et des capitaux


•Les fournisseurs de dettes :
–Ce retour est convenu et fixé lorsque le prêt est consenti : Le taux d'intérêt.
•Les fournisseurs de capitaux :
–s'attendent également à un retour à travers les paiements de dividendes.
–Ce retour n'est pas fixé et peut enregistrer des variations en haut ou en bas.
o Pour les dettes, que représente le coût du capital?
•Le taux d'intérêt payé sur les prêts est le coût du capital de l'entreprise.
•Le taux d'intérêt compense l'investisseur pour le coût d'opportunité de ne pas
être en mesure d'investir ailleurs

Un investisseur rationnel n’investit qu’à condition qu'il gagne un rendement au


moins aussi bon que la meilleure solution de remplacement à risque similaire.
• Les banques prêtent également aux entreprises et ils exigent aussi un
retour à les indemniser pour le risque, bien qu'il y ait risque est moindre
que l'équité : c'est ce que nous appellerons le Coût de la dette.
• Si une entreprise est financée par l'emprunt et les capitaux propres, nous
devons calculer une moyenne pondérée du coût de la dette et le coût du
capital. Il s'agit du coût moyen pondéré du capital (CMPC).

Le coût du capital est une notion fondamentale pour les entreprises en matière
de politique financière car il est au cœur des mesures de la création de valeur.
Avant d’aller plus loin, il convient tout d’abord de souligner le point suivant :
il est équivalent de parler de coût du capital ou de coût moyen pondéré du
capital (CMPC) ;
Par capital, on entend les différentes sources de financement de l’entreprise,
qu’il s’agisse des capitaux propres ou des dettes financières. Le coût du capital
ne se réfère donc pas au seul capital social.

Le Coût Moyen Pondéré du Capital : le Coût Moyen des Ressources


Nous dériverons la notion de coût moyen pondéré du capital en considérant une
entreprise dont les cash-flows annuels (les résultats d’exploitation) sont
identiques (Ft = F) sur un horizon infini. La valeur de marché de l’entreprise
s’obtient de deux manières : par la structure financière et par la valorisation de
ses ressources.
Par la structure financière, on aura :

avec CP et D représentant respectivement la valeur de marché des fonds propres


et celle de la dette.
Par la valorisation des résultats d’exploitation au coût du capital, on aura :

Le résultat précédent est obtenu en considérant l’évaluation d’une rente


perpétuelle de coupon identique égal au montant du résultat d’exploitation. La
valeur actuelle de cette rente perpétuelle est donnée par le rapport de son coupon
par le taux d’actualisation.

Le coût du capital s’obtient alors de la manière qui suit :


Supposons que le taux d’imposition soit nul : ? = 0

En outre, les actionnaires reçoivent chaque année (F - rDD) et exigent une


rentabilité égale à k. Ce faisant, la valeur actuelle de tous les flux futurs qu’ils
recevront est donnée par le rapport de (F - rDD) par k. Cette valeur actuelle
correspond exactement à leur apport, en l’occurrence à la valeur des fonds
propres. Par conséquent, la valeur des fonds propres est alors donnée par :

D’où on tire : ,
Ce qui permet d’exprimer le taux d’actualisation de l’entreprise :

D’où la proposition ci-contre :


Le coût du capital est égal au coût moyen des ressources :
Les différents apporteurs de fonds de l’entreprise
Comme nous l’avons vu précédemment, la rentabilité espérée d’un
investissement est fonction du risque encouru. En cas de faillite de l’entreprise,
les créanciers financiers seront systématiquement remboursés avant les
actionnaires. Par ailleurs, la rémunération des créanciers financiers est
contractuelle alors que celle des actionnaires est aléatoire. De ce fait, le risque
encouru par les créanciers financiers est nécessairement inférieur au risque
supporté par les actionnaires. Dès lors, la rentabilité qui est exigée par les
actionnaires (Rc) est toujours supérieure à celle des créanciers financiers (Rd).

Le coût du capital de l’entreprise


En raisonnant non plus au niveau de chaque catégorie d’apporteurs de fonds
mais de façon plus globale, c’est-à-dire en prenant en compte l’ensemble des
capitaux investis dans l’entreprise, on aboutit au coût du capital de l’entreprise,
qui est la moyenne pondérée du coût des fonds propres (Rc) et du coût de la
dette (Rd). Ce coût du capital représente ainsi la rentabilité qui est exigée par
l’ensemble des apporteurs de fonds (actionnaires et créanciers financiers).

LITTERATURE :
Les grandes masses du bilan de l’entreprise en valeurs de marché
Ce bilan fait ressortir trois grandes masses :
• la valeur globale de l’entreprise (VGE) ;
• la valeur de marché des capitaux propres (Vcp) ;
• la valeur de marché des dettes financières (Vdf).
La valeur de l’actif de l’entreprise (VGE) est nécessairement égale à la valeur de
son passif (Vcp + Vdf), l’ajustement se faisant au travers de la valeur de marché
des capitaux propres (Vcp = VGE – Vdf) puisqu’en cas de liquidation de l’actif,
après remboursement des créanciers, le solde revient aux actionnaires.
Concrètement, la VGE comprend la valeur des actifs tangibles de l’entreprise
(immobilisations, BFR 1, trésorerie) mais également intangibles (marques,
réputation, opportunités de croissance...). À ce niveau, il est important de noter
que seules les dettes financières, qui portent intérêts, sont retenues au passif. Les
autres dettes (fournisseurs, envers les salariés, fiscales et sociales...) viennent en
déduction de la VGE, au travers du calcul du BFR.
Mais le taux de rentabilité exigé par les créanciers financiers ne correspond pas
exactement au coût qui sera supporté par l’entreprise. En effet, les intérêts des
emprunts sont des charges fiscalement déductibles, qui vont permettre à la
société de payer moins d’impôt. Le coût net de la dette correspond ainsi au taux
de rentabilité exigé par les créanciers financiers (Rd), après déduction de
l’économie d’impôt qui y est associée soit, pour un taux T d’impôt sur les
sociétés.
Ceci suppose cependant que la société soit en mesure de dégager des bénéfices
sur lesquels imputer les intérêts des emprunts. Dans le cas contraire (la société
est déficitaire de façon durable), aucun avantage fiscal ne peut être tiré du
recours à la dette et le coût de cette dernière est alors égal à Rd.
Du point de vue de l’entreprise, il existe ainsi une différence fondamentale entre
le coût des fonds propres (Rc) et le coût de la dette (Rd). Alors que la
rémunération versée aux créanciers financiers (les intérêts) est fiscalement
déductible pour l’entreprise, la rémunération versée aux actionnaires, sous la
forme de dividendes, n’entraîne aucune économie d’impôts.
Le coût moyen pondéré du capital est ainsi la moyenne pondérée du coût des
fonds propres (Rc) et du coût de la dette (Rd), compte tenu de la part respective
de ces deux sources de financement (Vcp et Vdf) et de l’impôt sur les sociétés
au taux T.
La formule du CMPC est trompeuse. Ce ne sont pas Rc et Rd qui déterminent le
CMPC, mais le contraire. C’est le coût du capital qui détermine le niveau du
coût des fonds propres et non l’inverse. Le CMPC, quant à lui, dépend
principalement de l’activité de la société et de la structure de ses charges
(fixes/variables).

Le coût du capital d’une société cotée


Dans le cas d’une société cotée, le calcul du CMPC ne pose pas de difficultés
particulières. Il nécessite l’estimation de la proportion des deux sources de
financement (Vcp et Vdf) ainsi que leur coût respectif. Un point mérite
cependant d’être signalé. Lorsque le coût du capital est utilisé pour apprécier un
projet d’investissement ou évaluer une entreprise, il est généralement considéré
comme constant sur toute la période d’étude. Il est alors implicitement fait
l’hypothèse que les managers de l’entreprise ajustent chaque année leur
politique d’endettement afin de maintenir constant le levier d’endettement en
valeurs de marché (Vdf/Vcp).
Le coût moyen pondéré du capital
Toutes les imperfections du marché, dont nous venons de voir un aspect
concernant la fiscalité, font qu’il n’est pas neutre, à l’égard du coût du capital,
de recourir aux diverses formes de financement dans des proportions variables.
En fait les entreprises sont souvent confrontées à des raretés qui se traduisent par
des rationnements dans leurs possibilités d’accès aux financements. Leur
structure financière n’est donc pas optimale.
Il en découle un coût moyen pondéré du capital qui est égal à la somme du
coût des capitaux propres et du coût net d’impôt des dettes, pondérés par leurs
parts respectives dans le financement global.
Pour le calcul de ce coût, il faut retenir non pas le coût comptable historique du
financement considéré, mais le coût effectif de ce financement sur le marché à la
date considérée.
Ce coût, contrairement au cas des marchés parfaits, n’est pas une constante. Il
tend d’abord à décroître avec l’endettement croissant notamment grâce aux
économies d’impôt et aux économies d’échelle ; puis il remonte lorsque, le
niveau d’endettement devenant excessif, la classe de risque de l’entreprise se
modifie, ce qui à un double effet :
• les apporteurs de capitaux propres exigent une prime de risque plus
élevée, renchérissant le coût des capitaux propres qui progresse
exponentiellement ;
• les prêteurs également incorporent une prime de risque au taux d’intérêt
exigé, de telle sorte que le taux d’intérêt remonte.
La courbe du coût moyen pondéré du capital n’est donc pas une droite,
mais une courbe.
LE TAUX REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES OU
COUT DES FONDS PROPRES

Le coût des fonds propres ou le taux de rentabilité minimum requis par les
actionnaires, est le coût auquel une société peut attirer davantage de capitaux de
la part d’investisseurs externes. En d’autres termes, c’est le rendement que les
investisseurs « exigent » pour investir dans la société et non pas ailleurs. Il
constitue ainsi un coût d’opportunité pour celui qui fournit les fonds propres. Le
coût des capitaux propres se calcule par référence à la rentabilité exigée par les
actionnaires d’entreprises comparables cotées en Bourse. La pondération entre
l’endettement financier et les capitaux propres est déterminée par référence à
une structure de financement optimale, c’est-à-dire générant un coût de
financement minimum pour la société.

Le taux requis pour les actionnaires est donc composé de deux éléments :
• Le taux sans risque, qui représente la rémunération minimale que les
actionnaires exigent pour investir dans un actif sans risque.
• Une prime de risque, qui représente la rémunération supplémentaire que
les actionnaires exigent pour investir dans un actif risqué, telle que
l'entreprise.

LE COUT DU CAPITAL
Face à un projet d’investissement, le problème qui se présente après la
détermination des flux et le choix du critère de sélection est celui du
financement approprié. Ce qui revient à déterminer le coût du capital qui sert à
financer le projet. La comparaison de ce coût avec la rentabilité des projets
retenus permet de savoir si ceux-ci créent de la valeur pour l’entreprise.

Le coût des fonds propres


C’est le taux d’intérêt que les actionnaires exigent pour investir dans
l’entreprise. Il peut s’obtenir de deux façons.
– L’approche par le dividende
Le modèle de Gordon-Shapiro indique que le cours de l’action de la société
matérialisant la valeur des fonds propres est donné par :

D’où, on obtient une rentabilité exigée égale à :

La rentabilité exigée correspond à la somme de la rentabilité de l’action d’une


part et de la croissance du dividende d’autre part. La rentabilité comprend donc
une plus-value en capital et un rendement en dividende.

– L’approche par le Marché


La droite de marché nous indique que les investisseurs détenteurs de l’action
d’une société exigeront en fonction de la classe de risque mesurée par le bêta de
cette dernière, une rentabilité donnée par la relation du MEDAF :

Le MEDAF
Selon le MEDAF, la rentabilité ou le coût d’une action dépend de la
rémunération de l’actif sans risque et d’une compensation visant à indemniser la
prise de risque.
Coût des fonds propres = taux d’intérêt sans risque + Bêta × (prime de risque du
marché).

Par conséquent, la formule du MEDAF est la suivante : ke = rf + Bi (rm – rf )


Sachant que :
• Le taux d’intérêt sans risque (rf ) se réfère habituellement au rendement
des obligations d’État ou aux Bonds du Trésor du pays auquel appartient
la société à évaluer, avec une duration qui correspond à l’horizon
d’investissement de l’investisseur. Comme l’investissement en fonds
propres est généralement de long terme, une obligation avec une duration
longue doit être utilisée ;
• La prime du risque du marché (rm – rf ) est la prime de risque moyenne
requise pour investir dans des actifs risqués (par exemple, les actions) en
comparaison avec des investissements sûrs (par exemple, les obligations
d’État). Plus précisément, c’est la différence entre le rendement d’actifs
risqués et celui d’actifs non risqués ; Bêta (Bi ) est une mesure du risque
systématique ou le risque spécifique associé à la société :

- un B supérieur à 1 signifie que l’entreprise est considérée comme


devant avoir un risque et un rendement plus élevés que le marché en
général car elle amplifie les mouvements du marché.
- un B inférieur à 1 signifie que la société a un risque et un rendement
plus faibles que le marché.
Ce coefficient mesure donc la sensibilité (ou la volatilité) de l’actif par rapport
au marché. Plus B est élevé, plus l’actif est considéré comme volatile et donc
risqué.
Si par exemple, B = 1.3 cela signifie que si le marché monte de 1 % par
exemple, le titre monte de 1.3. Il fait donc mieux que le marché. Par contre si le
marché baisse de 1 % le titre baisse de 1.3 %. Il fait donc moins bien que le
marché.

En finance, il n’y a jamais de repas gratuit, plus le risque attribué à


l’investissement est élevé et plus la rentabilité exigée sur les fonds
investis est élevée.
Dans le but d’estimer ce risque spécifique de l’entreprise, il est nécessaire
d’analyser son activité, ses fondamentaux, et les facteurs critiques pour son
succès. L’estimation des B repose sur une analyse historique des relations entre
les fluctuations du cours d’une action et celles du marché. Ces relations sont
représentées graphiquement dans un nuage de points et ajustées par une droite
déterminée graphiquement ou statistiquement par la méthode des moindres
carrés ordinaires. Cette droite qui ajuste le mieux les points est la droite de
régression de l’entreprise.
Le taux de rentabilité des capitaux propres est généralement plus élevé que le
coût de la dette, car il reflète le risque plus élevé associé aux capitaux propres.
Le risque des capitaux propres est lié au fait que les actionnaires sont les
derniers à être payés en cas de faillite de l'entreprise.

Étude du taux requis pour les actionnaires


Le taux requis pour les actionnaires est calculé de la manière suivante :
R = Rf + β * (Rm - Rf)
Où :
• R est le taux requis pour les actionnaires
• Rf est le taux sans risque
• β est la sensibilité de la rentabilité de l'entreprise à la rentabilité du
marché
• Rm est la rentabilité du marché
Le taux sans risque est le taux de rendement d'un actif sans risque, tel que les
bons du Trésor. La rentabilité du marché est la rentabilité moyenne des actifs
risqués. La sensibilité de la rentabilité de l'entreprise à la rentabilité du marché
est appelée bêta.
RELATION ENTRE LE COUT MOYEN PONDERE DES
CAPITAUX INVESTIS ET LE TAUX REQUIS POUR LES
ACTIONNAIRES

Pour évaluer la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires, il
est important de comprendre que le CMPC est le taux de rentabilité minimum
que doivent dégager les projets d’investissement pour créer de la valeur. De ce
point de vue, il s’agit donc du taux minimum requis. Le taux requis pour les
actionnaires est le taux de rentabilité exigé par les bailleurs de fonds de
l’entreprise pour accepter de la financer. Ainsi, si le taux requis pour les
actionnaires est supérieur au CMPC, l’entreprise ne sera pas en mesure de créer
de la valeur pour ses actionnaires. En revanche, si le taux requis pour les
actionnaires est inférieur au CMPC, l’entreprise sera en mesure de créer de la
valeur pour ses actionnaires.

La relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires est complexe et
dépend de plusieurs facteurs, notamment la structure du capital de l'entreprise, le
profil de risque de l'entreprise, et les conditions du marché.
En général, le CMPC est plus élevé que le taux requis pour les actionnaires. Cela
s'explique par le fait que le CMPC prend en compte le coût de la dette, qui est
généralement inférieur au taux requis pour les actionnaires.
Cependant, la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut
varier en fonction de la structure du capital de l'entreprise. Si l'entreprise a une
structure de capital avec une forte proportion de dettes, le CMPC peut être
inférieur au taux requis pour les actionnaires.
La relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut également
varier en fonction du profil de risque de l'entreprise. Si l'entreprise a un profil de
risque élevé, le taux requis pour les actionnaires sera plus élevé. Le CMPC sera
donc également plus élevé, car il prend en compte le coût de la dette, qui est
généralement inférieur au taux requis pour les actionnaires.
Enfin, la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut
varier en fonction des conditions du marché. Si les conditions du marché sont
favorables, le coût de la dette sera plus faible. Le CMPC sera donc également
plus faible, car il prend en compte le coût de la dette.
La relation entre le coût moyen pondéré des capitaux investis (CMPC) et le taux
requis pour les actionnaires (TRA) est importante pour comprendre comment les
entreprises financent leurs investissements et comment les actionnaires évaluent
les investissements potentiels. Le CMPC est une mesure du coût des fonds
utilisés par une entreprise pour financer ses investissements, tandis que le TRA
est le taux de rendement que les actionnaires exigent pour investir dans
l'entreprise.
Plus le CMPC est élevé, plus le TRA sera élevé, car les actionnaires exigent un
rendement plus élevé pour compenser le coût élevé des fonds utilisés par
l'entreprise pour financer ses investissements.
En revanche, si le CMPC est faible, cela signifie que l'entreprise peut financer
ses investissements à moindre coût, ce qui peut rendre l'investissement plus
attractif pour les actionnaires qui peuvent accepter un TRA plus faible.

Facteurs influençant le coût moyen pondéré du capital :


Plusieurs facteurs peuvent influencer le CMPC, notamment les variations des
taux d'intérêt, la cote de crédit de l'entreprise et la composition de sa structure de
capital. Par exemple, si les taux d’intérêt augmentent, le coût du financement par
emprunt augmentera, ce qui entraînera un CMPC plus élevé. De même, si la cote
de crédit de l’entreprise s’améliore, elle pourra peut-être accéder à un
financement par emprunt moins cher, ce qui se traduira par un CMPC inférieur.

Facteurs influençant le taux de rendement requis pour les


actionnaires :
Plusieurs facteurs peuvent également influencer le RRS, notamment les
changements dans les conditions du marché, les performances de l'entreprise et
l'environnement économique global. Par exemple, si le marché boursier connaît
un ralentissement, les investisseurs peuvent exiger un rendement plus élevé pour
compenser le risque accru lié à l’investissement dans l’entreprise. De même, si
l’entreprise affiche une forte croissance des bénéfices, les investisseurs peuvent
être disposés à accepter un rendement inférieur, à mesure que le risque perçu de
l’investissement diminue.
CONCLUSION
En conclusion, le CMPC et le taux requis pour les actionnaires sont
deux éléments clés dans la détermination de la rentabilité des projets
d’investissement. Le CMPC est le taux minimum requis pour créer de
la valeur, tandis que le taux requis pour les actionnaires est le taux de
rentabilité exigé par les bailleurs de fonds de l’entreprise pour
accepter de la financer. La relation entre ces deux facteurs est donc
cruciale pour la prise de décision d’investissement.
Le coût moyen pondéré du capital et le taux de rendement requis pour
les actionnaires sont deux indicateurs importants et étroitement liés.
Comprendre la relation entre ces deux mesures est crucial pour les
investisseurs et les entreprises. En analysant les facteurs qui
influencent le CMPC et le TRA, les investisseurs peuvent prendre des
décisions éclairées.
Il est également important de noter que le coût moyen pondéré des
capitaux investis et le taux requis pour les actionnaires sont deux
facteurs clés pour comprendre comment les entreprises financent leurs
investissements et comment les actionnaires évaluent les
investissements potentiels. Le CMPC est une mesure du coût des
fonds utilisés par une entreprise pour financer ses investissements,
tandis que le TRA est le taux de rendement que les actionnaires
exigent pour investir dans l'entreprise. Plus le CMPC est élevé, plus le
TRA sera élevé, ce qui peut rendre les investissements moins attractifs
pour les actionnaires. En revanche, si le CMPC est faible, cela peut
rendre les investissements plus attractifs pour les actionnaires qui
peuvent accepter un TRA plus faible. Il est donc important pour les
entreprises de trouver un équilibre entre le coût des fonds utilisés pour
financer leurs investissements et le rendement qu'elles peuvent offrir à
leurs actionnaires.

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