Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Et de la Recherche ……………….
…………………… Travail-liberté-patrie
……………….
Ecole Superieure des Affaires
………………………….
INTRODUCTION
LE COUT MOYEN PONDERE DES CAPITAUX
INVESTIS
• Coût moyen pondéré du capital : qu’est-ce que c’est ?
LES ENJEUX DU COUT MOYEN PONDERE DU
CAPITAL
• Le Coût Moyen Pondéré du Capital : le Coût Moyen des
Ressources
• Les différents apporteurs de fonds de l’entreprise
• Le coût du capital de l’entreprise
LITTERATURE :
• Les grandes masses du bilan de l’entreprise en valeurs de
marché
• Le coût du capital d’une société cotée
• Le coût moyen pondéré du capital
LE TAUX REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES OU
COUT DES FONDS PROPRES
LE COUT DU CAPITAL
• Le coût des fonds propres
• Le MEDAF
RELATION ENTRE LE COUT MOYEN PONDERE DES
CAPITAUX INVESTIS ET LE TAUX REQUIS POUR LES
ACTIONNAIRES
• Facteurs influençant le coût moyen pondéré du capital :
• Facteurs influençant le taux de rendement requis pour les
actionnaires :
CONCLUSION
EXPOSE SUR LA RELATION ENTRE LE COUT
MOYEN PONDERE DES CAPITAUX INVESTIS ET LE
TAUX REQUIS POUR LES ACTIONNAIRES
INTRODUCTION
La rentabilité d'une entreprise est un élément clé dans la prise de
décisions des investisseurs. Deux indicateurs importants qui
permettent de mesurer la rentabilité sont le cout moyen pondéré des
capitaux (CMP) et le taux requis pour les actionnaires (TRA). Le CMP
représente le coût moyen des capitaux que l'entreprise doit rembourser
à ses déficits et actionnaires, tandis que le TRA représente le taux de
rendement minimum requis par les actionnaires pour leur
investissement dans l'entreprise.
Le coût moyen pondéré des capitaux (CMPC) est un indicateur
financier qui représente le taux de rentabilité annuel moyen attendu
par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement.
Il est calculé en faisant une moyenne des taux de rentabilité des
capitaux employés par leur contribution dans le capital de l'entreprise.
Le taux requis pour les actionnaires est quant à lui le taux de
rendement que les actionnaires exigent pour investir dans l'entreprise.
Il est généralement plus élevé que le taux d'intérêt que l'entreprise paie
sur sa dette, car il reflète le risque plus élevé associé aux capitaux
propres.
Dans notre étude, nous étudierons d’abord ces deux indicateurs
individuellement et la relation entre ces deux indicateurs et
analyserons leur impact mutuel. Nous examinerons également les
facteurs qui influencent le CMPC et le TRA, et discuterons des
implications de cette relation pour les investisseurs et les entreprises.
LE COUT MOYEN PONDERE DES CAPITAUX
INVESTIS
Le coût moyen pondéré du capital (CPMC) est une mesure financière qui calcule
le coût du capital pour une entreprise en tenant compte de la moyenne pondérée
des coûts de financement par emprunt et par actions. Le CPMC est calculé à
l’aide de la formule suivante :
Où:
• Poids de la dette : la proportion de la dette dans la structure du capital de
l'entreprise.
• Poids des capitaux propres : la proportion des capitaux propres dans la
structure du capital de l'entreprise.
• Coût de la dette : le taux d'intérêt sur la dette de l'entreprise
• Coût des capitaux propres : le rendement exigé par les actionnaires pour leur
investissement dans l'entreprise.
Le coût du capital est une notion fondamentale pour les entreprises en matière
de politique financière car il est au cœur des mesures de la création de valeur.
Avant d’aller plus loin, il convient tout d’abord de souligner le point suivant :
il est équivalent de parler de coût du capital ou de coût moyen pondéré du
capital (CMPC) ;
Par capital, on entend les différentes sources de financement de l’entreprise,
qu’il s’agisse des capitaux propres ou des dettes financières. Le coût du capital
ne se réfère donc pas au seul capital social.
D’où on tire : ,
Ce qui permet d’exprimer le taux d’actualisation de l’entreprise :
LITTERATURE :
Les grandes masses du bilan de l’entreprise en valeurs de marché
Ce bilan fait ressortir trois grandes masses :
• la valeur globale de l’entreprise (VGE) ;
• la valeur de marché des capitaux propres (Vcp) ;
• la valeur de marché des dettes financières (Vdf).
La valeur de l’actif de l’entreprise (VGE) est nécessairement égale à la valeur de
son passif (Vcp + Vdf), l’ajustement se faisant au travers de la valeur de marché
des capitaux propres (Vcp = VGE – Vdf) puisqu’en cas de liquidation de l’actif,
après remboursement des créanciers, le solde revient aux actionnaires.
Concrètement, la VGE comprend la valeur des actifs tangibles de l’entreprise
(immobilisations, BFR 1, trésorerie) mais également intangibles (marques,
réputation, opportunités de croissance...). À ce niveau, il est important de noter
que seules les dettes financières, qui portent intérêts, sont retenues au passif. Les
autres dettes (fournisseurs, envers les salariés, fiscales et sociales...) viennent en
déduction de la VGE, au travers du calcul du BFR.
Mais le taux de rentabilité exigé par les créanciers financiers ne correspond pas
exactement au coût qui sera supporté par l’entreprise. En effet, les intérêts des
emprunts sont des charges fiscalement déductibles, qui vont permettre à la
société de payer moins d’impôt. Le coût net de la dette correspond ainsi au taux
de rentabilité exigé par les créanciers financiers (Rd), après déduction de
l’économie d’impôt qui y est associée soit, pour un taux T d’impôt sur les
sociétés.
Ceci suppose cependant que la société soit en mesure de dégager des bénéfices
sur lesquels imputer les intérêts des emprunts. Dans le cas contraire (la société
est déficitaire de façon durable), aucun avantage fiscal ne peut être tiré du
recours à la dette et le coût de cette dernière est alors égal à Rd.
Du point de vue de l’entreprise, il existe ainsi une différence fondamentale entre
le coût des fonds propres (Rc) et le coût de la dette (Rd). Alors que la
rémunération versée aux créanciers financiers (les intérêts) est fiscalement
déductible pour l’entreprise, la rémunération versée aux actionnaires, sous la
forme de dividendes, n’entraîne aucune économie d’impôts.
Le coût moyen pondéré du capital est ainsi la moyenne pondérée du coût des
fonds propres (Rc) et du coût de la dette (Rd), compte tenu de la part respective
de ces deux sources de financement (Vcp et Vdf) et de l’impôt sur les sociétés
au taux T.
La formule du CMPC est trompeuse. Ce ne sont pas Rc et Rd qui déterminent le
CMPC, mais le contraire. C’est le coût du capital qui détermine le niveau du
coût des fonds propres et non l’inverse. Le CMPC, quant à lui, dépend
principalement de l’activité de la société et de la structure de ses charges
(fixes/variables).
Le coût des fonds propres ou le taux de rentabilité minimum requis par les
actionnaires, est le coût auquel une société peut attirer davantage de capitaux de
la part d’investisseurs externes. En d’autres termes, c’est le rendement que les
investisseurs « exigent » pour investir dans la société et non pas ailleurs. Il
constitue ainsi un coût d’opportunité pour celui qui fournit les fonds propres. Le
coût des capitaux propres se calcule par référence à la rentabilité exigée par les
actionnaires d’entreprises comparables cotées en Bourse. La pondération entre
l’endettement financier et les capitaux propres est déterminée par référence à
une structure de financement optimale, c’est-à-dire générant un coût de
financement minimum pour la société.
Le taux requis pour les actionnaires est donc composé de deux éléments :
• Le taux sans risque, qui représente la rémunération minimale que les
actionnaires exigent pour investir dans un actif sans risque.
• Une prime de risque, qui représente la rémunération supplémentaire que
les actionnaires exigent pour investir dans un actif risqué, telle que
l'entreprise.
LE COUT DU CAPITAL
Face à un projet d’investissement, le problème qui se présente après la
détermination des flux et le choix du critère de sélection est celui du
financement approprié. Ce qui revient à déterminer le coût du capital qui sert à
financer le projet. La comparaison de ce coût avec la rentabilité des projets
retenus permet de savoir si ceux-ci créent de la valeur pour l’entreprise.
Le MEDAF
Selon le MEDAF, la rentabilité ou le coût d’une action dépend de la
rémunération de l’actif sans risque et d’une compensation visant à indemniser la
prise de risque.
Coût des fonds propres = taux d’intérêt sans risque + Bêta × (prime de risque du
marché).
Pour évaluer la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires, il
est important de comprendre que le CMPC est le taux de rentabilité minimum
que doivent dégager les projets d’investissement pour créer de la valeur. De ce
point de vue, il s’agit donc du taux minimum requis. Le taux requis pour les
actionnaires est le taux de rentabilité exigé par les bailleurs de fonds de
l’entreprise pour accepter de la financer. Ainsi, si le taux requis pour les
actionnaires est supérieur au CMPC, l’entreprise ne sera pas en mesure de créer
de la valeur pour ses actionnaires. En revanche, si le taux requis pour les
actionnaires est inférieur au CMPC, l’entreprise sera en mesure de créer de la
valeur pour ses actionnaires.
La relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires est complexe et
dépend de plusieurs facteurs, notamment la structure du capital de l'entreprise, le
profil de risque de l'entreprise, et les conditions du marché.
En général, le CMPC est plus élevé que le taux requis pour les actionnaires. Cela
s'explique par le fait que le CMPC prend en compte le coût de la dette, qui est
généralement inférieur au taux requis pour les actionnaires.
Cependant, la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut
varier en fonction de la structure du capital de l'entreprise. Si l'entreprise a une
structure de capital avec une forte proportion de dettes, le CMPC peut être
inférieur au taux requis pour les actionnaires.
La relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut également
varier en fonction du profil de risque de l'entreprise. Si l'entreprise a un profil de
risque élevé, le taux requis pour les actionnaires sera plus élevé. Le CMPC sera
donc également plus élevé, car il prend en compte le coût de la dette, qui est
généralement inférieur au taux requis pour les actionnaires.
Enfin, la relation entre le CMPC et le taux requis pour les actionnaires peut
varier en fonction des conditions du marché. Si les conditions du marché sont
favorables, le coût de la dette sera plus faible. Le CMPC sera donc également
plus faible, car il prend en compte le coût de la dette.
La relation entre le coût moyen pondéré des capitaux investis (CMPC) et le taux
requis pour les actionnaires (TRA) est importante pour comprendre comment les
entreprises financent leurs investissements et comment les actionnaires évaluent
les investissements potentiels. Le CMPC est une mesure du coût des fonds
utilisés par une entreprise pour financer ses investissements, tandis que le TRA
est le taux de rendement que les actionnaires exigent pour investir dans
l'entreprise.
Plus le CMPC est élevé, plus le TRA sera élevé, car les actionnaires exigent un
rendement plus élevé pour compenser le coût élevé des fonds utilisés par
l'entreprise pour financer ses investissements.
En revanche, si le CMPC est faible, cela signifie que l'entreprise peut financer
ses investissements à moindre coût, ce qui peut rendre l'investissement plus
attractif pour les actionnaires qui peuvent accepter un TRA plus faible.