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Investissement Financement
Plan de financement
.
Choix d’investissement
Exemple:
Soit un projet d’investissement comportant des matériels d’une valeur
hors taxe de 160 000 DH , amortissables linéairement sur 5 ans.
La TVA est totalement récupérée
L’augmentation du BFR est estimée à 20 000 DH
Les prévisions d’exploitation relatives à ce projet sont données ci-
dessous en milliers de Dirhams
Années 1 2 3 4 5
Chiffre 210 240 267 216 189
d’affaires
Charges 100 120 130 110 94
variables
Lorsque la VAN est nulle, le taux identifié est le TIR. Lorsque le taux
d’actualisation est supérieur au TIR, la VAN est négative.
Choix d’investissement
Le taux de rentabilité interne (TRI)
Choix d’investissement
Le taux interne de rentabilité (TRI)
Choix d’investissement
Le taux de rentabilité interne (TRI)
Exemple 1
Choix d’investissement
L’indice de profitabilité (IP)
Choix d’investissement
Travail à faire :
Déterminez le montant du capital investi.
Sachant que le taux d’actualisation est de 10%, étudier la rentabilité de cet
investissement sur la base : du délai de récupération actualisé ; de la Valeur Actuelle
Nette (VAN) ; de l’Indice de Profitabilité (IP) et du Taux Interne de Rendement (TIR) ;
Pr. Omar KHARBOUCH
Pr. Omar KHARBOUCH
Coût du capital
Modèles actuariels
Il s’agit des modèles d’évaluation des actions à partir des dividendes
espérés (supposés certains) et du cours futur.
La théorie financière admet que la valeur d’une action est égale à la
valeur actuelle, calculée au taux de rentabilité exigé par les
actionnaires, de l’ensemble des dividendes espérés et du cours futur.
EXEMPLE
Soit un emprunt de 500 000 contracté au taux de 4,5 %, sans
autre frais.
QUESTION: Calculer le taux de revient après IS.
SOLUTION
L’entreprise n’a supporté aucun frais. Par conséquent, on sait
que le taux réellement supporté est allégé des économies
d’impôt liées à la déductibilité fiscale des intérêts.
Taux après IS : 4,5 % (1 – 30 %) = 4,5 % X 0,7 = 3,15 %
levier positif
levier nul
levier négatif
L’autofinancement
L’entreprise ne conserve pas pour elle la totalité des liquidités
générées par l’activité.
Elle en reverse une partie à ses actionnaires sous forme de
dividendes. La partie de la capacité d’autofinancement (CAF) non
distribuée et restant à la disposition de l’entreprise est qualifiée
d’autofinancement :
Autofinancement (N) = CAF (N) – Dividendes distribués en N
L’autofinancement
Le CAF est la différence entre les produits encaissables et les charges
décaissables.
CAF = résultat net + dotation de l’exercice (autres que celles
relatives au actif et passif circulant de trésorerie) – reprise sur
amortissement et sur provision (autres que celles relatives au
actif et passif et à la trésorerie) + valeurs nettes d’amortissement
des immobilisations cédées – produits de cession
d’immobilisation.
La CAF est un indicateur potentiel de la capacité de l’entreprise à
générer des flux par sa propre activité, elle ne prend pas en compte
les décalages financiers et les variations de stocks. La CAF est un
flux de fonds et non un flux de trésorerie.
Conséquences de l’autofinancement
- Il conforte l’indépendance financière de l’entreprise.
- Il augmente la capacité d’endettement de l’entreprise. En effet,
l’autofinancement se traduit par l’augmentation des capitaux
propres et on sait que :
Capacité d’endettement = Capitaux propres – Dettes financières
-Il constitue une ressource disponible (ou facilement mobilisable si
les fonds conservés au cours des exercices successifs ont été placés
sur des supports facilement négociables).
Les cessions
-Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé peuvent résulter :
– du renouvellement normal des immobilisations qui s’accompagne,
chaque fois que cela est possible, de la vente des biens renouvelés ;
– de la nécessité d’utiliser ce procédé pour obtenir des capitaux.
L’entreprise est alors amenée à céder, sous la contrainte, certaines
immobilisations (terrains, immeubles...) qui ne sont pas nécessaires
à son activité ;
l’augmentation de capital
Il existe plusieurs modalités d’augmentation du capital (par
apports en numéraire, par incorporation de réserves, par
conversion de dettes, par conversion d’obligations en
actions...).
Seule l’augmentation de capital par apports en numéraire
apporte de nouvelles ressources financières.
Elle est décidée par l’AGE des actionnaires.
l’augmentation de capital
Modalités pratiques
Les nouvelles actions émises ont le même nominal que les anciennes.
Mais, la valeur de l’action ayant augmenté (parfois de façon très
importante) depuis la création de l’entreprise,
il faut fixer le prix de souscription (ou prix d’émission) des nouvelles
actions en fonction de leur valeur au moment de l’émission.
Autrement dit, les actionnaires doivent logiquement payer l’action
nouvelle à son prix.
Pr. Omar KHARBOUCH
LA DECISION DE FINANCEMENT: les fonds propres internes
Modalités pratiques
Les nouvelles actions émises ont le même nominal que les anciennes.
Mais, la valeur de l’action ayant augmenté (parfois de façon très
importante) depuis la création de l’entreprise,
il faut fixer le prix de souscription (ou prix d’émission) des nouvelles
actions en fonction de leur valeur au moment de l’émission.
Autrement dit, les actionnaires doivent logiquement payer l’action
nouvelle à son prix.
Pr. Omar KHARBOUCH
LA DECISION DE FINANCEMENT: les fonds propres internes
Modalités pratiques
La prime d’émission
Elle découle automatiquement du prix d’émission et est connue dès
que ce dernier est fixé :
Prime d’émission = Prix d’émission – Valeur nominale
La prime d’émission doit être libérée intégralement à la souscription.
La période de souscription
Un délai est donné par l’émetteur aux anciens actionnaires pour
découvrir les modalités de l’augmentation et faire connaître leur
décision de souscrire ou non.
Les actionnaires des sociétés cotées sont contactés par l’intermédiaire
financier qui tient leur compte titres.