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15/06/2022 Fusion-
Acquisition
Encadré par Pr Ezzarzari
1) Introduction
2) Eléments généraux
3) Analyses économiques des opérations FA
4) Analyses des motivations stratégiques des opérations de FA
5) Analyse financière des opérations FA
6) Évaluation des opérations de FA
7) Opérations comptables de la FA
1) Introduction :
Pour survivre, l’entreprise est acculée à croitre et à se développer, pour augmenter la richesse de ses
propriétaires, faire face à ses engagements et financer son activité.
Pour ce faire, l’entreprise peut recourir à deux principaux types de croissance : la croissance interne ;
la croissance externe.
Les fusions-acquisitions sont des opérations de croissance externe, motivé par divers objectifs
d’ordre stratégique, et nécessitant une grande attention et forte implication des parties prenantes en
vue de faire réussir le projet et le ramener à bon port.
2) Éléments généraux :
1.1) Définition :
Les fusions-acquisitions sont des opérations de regroupement ou de prises de contrôle d’entreprises
cibles, réalisées par l’intermédiaire d’un achat ou d’un échange d’actions.
Dans le cas des acquisitions, les actifs de l’entreprise cible sont détenus indirectement par l’acheteur
à travers la détention d’actions qui définissent son droit de propriété sur la cible.
En tant que telles, ces opérations constituent l’une des principales pratiques de la croissance externe.
On entend par croissance externe, un mode de développement fondé sur la prise de contrôle de
moyens de production déjà organisés et détenus par des acteurs extérieurs à l’entreprise. Selon cette
perspective, la croissance externe provoque le passage de l’entreprise cible sous la coupe d’un
nouvel acteur économique, l’acquéreur, qui détient une autorité de droit sur la structure acquise
(droits de propriété).
La fusion-acquisition est donc une opération de rachat d’une entreprise, celle-ci permet à la société
acquérante d’accélérer sa croissance, de développer ses activités et d’augmenter son profit ; C’est un
outil de croissance externe car l’entreprise élargit son périmètre d’action. A l’inverse, la croissance
organique (ou interne) consiste à augmenter le chiffre d'affaires réalisé par une même structure.
- Fusion-acquisition horizontale : Elle caractérise la fusion entre deux concurrents évoluant dans les
mêmes secteurs, voire dans les mêmes activités de leur chaîne de valeur. L’objectif premier de ce
type d’opération est l’obtention d’une taille critique, le renforcement de la compétitivité et
l’identification de nouveaux relais de croissance et de création de valeur.
Il est établi lorsqu’une entreprise issue d’un secteur donné se diversifie en acquérant une entreprise
d’un secteur totalement différent. La justification économique d’une telle diversification est double.
En règle générale, l’entreprise acheteuse procède par étapes. Tout d’abord, elle définit ses besoins
dans le cadre de sa stratégie. Puis, elle regarde les entreprises qui pourraient correspondre et les
approche. Si les dirigeants de la société convoitée sont d’accord, une phase de négociation
commence pour déterminer le prix, les modalités de paiement, le financement.... Ensuite l’acheteur
réalise un audit, qui permet d’établir un diagnostic approfondi de la société cible et de vérifier qu’elle
correspond bien à ce qu’on pensait. Puis, il ne reste plus qu’à signer.
Ce mode de croissance consiste pour une entreprise à augmenter son chiffre d’affaires et /ou sa taille
en s’appuyant sur ses ressources internes et en développement elle-même de nouvelles
compétences. Cette croissance est générée par l’augmentation des parts de marché ou par son
implantation sur de nouveaux marché.
Le pouvoir du marché
Les entreprises fusionnées prennent une nouvelle place sur le marché et dans ce sens, les fusions
servent à étendre la zone de l’organisation géographiquement, lui permettant d’acquérir une taille
critique pour normaliser sa production. Elle conduit vers une extension du pouvoir de marché à
l’international en devenant leader. Lorsque l’entreprise atteint un pouvoir de marché important, elle
a la possibilité de fixer librement son niveau de tarif. Ce qui ne serait pas le cas dans un
environnement concurrentiel. Elle va réaliser de ce fait, des profits économiques considérables.
L’inconvénient de cette théorie est la réaction anti concurrence des régulateurs du marché qui vont
s’opposer à toute fusion qui aurait la forme d’un monopole.
Les fusions et acquisitions permettent d’accroitre les capacités d’une entreprise. Certaines firmes
préfèrent acquérir des organisations ayant des technologies innovantes et d’intégrer celles-ci dans
leurs propres ressources. Les acquisitions sont donc justifiées par la thèse liée aux compétences ou à
la capacité stratégique dans les industries. La particularité déterminante de l’entreprise est de ce fait,
ses compétences ou ses capacités opérationnelles. On trouve dans chaque entreprise une
compétence principale et des compétences secondaires. Lorsqu’une entreprise possède un meilleur
savoir-faire par rapport à la concurrence, il s’agit de compétences de base. Conséquemment, on se
trouve en présence de deux ensembles d’activités, celles qui sont liées aux compétences de base et
celles qui ne le sont pas, mais qui sont complémentaires. D’un point de vue dynamique, certaines
activités essentielles peuvent devenir secondaires et inversement. La firme vise d’abord son centre
de compétences avant d’ajouter ses compétences secondaires. Les entreprises mettront ainsi en
œuvre la stratégie de recentrage de compétences en fonction de l’environnement économique. Dans
ce cas, la firme va pouvoir externaliser les activités secondaires jugées non stratégiques, pour se
focaliser sur les activités de base.
La consolidation
La position d’une firme au sein de son industrie peut être consolidée par les fusions et acquisitions.
Dans un premier temps, cela permet d’accroitre le pouvoir de négociation et de réduire ainsi la
concurrence. L’entreprise peut alors envisager d’actualiser ses prix à la hausse. Ensuite, la
consolidation de deux entreprises aboutit à une meilleure efficacité, due à la réduction des capacités
ou aussi au partage des ressources tel que les frais de fonctionnement. Enfin, l’excès du volume de
production ne fait qu’engendrer des coûts d’approvisionnement et réaliser des économies d’échelles.
5) Analyse financière des opérations FA
Les raisons d'envisager une fusion ou une acquisition sont multiples. Vous souhaitez peut-être
augmenter vos performances financières ou gagner des parts de marché en reprenant les clients
d’un concurrent. S'adjoindre le savoir-faire de la cible d'acquisition pour compléter le catalogue de
produits peut être une autre raison. Le climat d'investissement montre des signes de reprise dans
plusieurs économies phares, porté par des valorisations plus faibles et des taux d’intérêt bas, sur
fond de rebond des investissements des entreprises dans les logiciels et le matériel IT. Mais d'autres
opportunités se manifesteront bientôt à mesure que les nouvelles habitudes adoptées par les clients
au début de la pandémie s'enracineront.
Principe
-La fiscalité
-L'actionnariat de l'offreur
Principe
Cette approche repose sur un inventaire précis et une valorisation de chaque bien.
-Approche actuarielle :
-Approche mixtes :
Sont des méthodes qui sont basé à la fois sur patrimoine réel de l'entreprise et l'actualisation.
-Approche comparative :
La valeur de l'entreprise repose sur une comparaison avec des opérations ou transactions
comparables.
« L'entreprise vaut ce que des actifs comparables sont effectivement payés par des opérateurs sur
des marchés organisés. »
-Approche patrimoniale :
Dans cette famille d'approche on apprécie l'entreprise à partir de ce qu'elle a et non pas à partir de
ce qu'elle fait, on se base donc sur le bilan
-Actif réel latentes = total actif - actif fictif + plus-values latentes - moins-values
Pour calculer la valeur réelle de l'actif d'une entreprise, il faut procéder à des retraitements et
reclassement de son bilan pour aboutir au bilan financier.
7) Opérations comptables de la FA
Lorsque la fusion est réalisée avec effet rétroactif, la doctrine fiscale admet que
le résultat courant (résultat d’exploitation + résultat financier) réalisé par la
société fusionnée au titre de l’exercice de fusion soit rattaché au résultat fiscal
propre de la société absorbante à condition que :
Dans ce cas, le droit d’apport de 0,50% est exigible sur la totalité de l’actif
apporté à la société absorbante, y compris la réserve de prime de fusion
Toutefois, le droit d’apport n’est pas exigible lorsque la société absorbante
procède, par la suite, à l’augmentation de son capital par incorporation de ladite
prime de fusion.
Par ailleurs, sont exonérés des droits de mutation afférents à la prise en charge
du passif de la société absorbée par la société absorbante les fusions de
sociétés par actions ou à responsabilité limitée, conformément aux dispositions
de l’article 93, du code de l’enregistrement.
Solution
1-
2- Le rapport d’échange ou parité d’échange de titres sur la base des valeurs
mathématiques intrinsèques est le suivant :
Valeur mathématique intrinsèque d’une action SB/Valeur mathématique
intrinsèque d’une action SA= 300/450 = 2/3
L’échange des titres se fera donc sur la base suivante : => Remise de 3 actions SB à
300 € pour l’obtention de 2 actions SA à 450 €
7-
8-
9-
10-