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Semestre 2
Année universitaire
2016 - 2017
LES FUSIONS ET PARTICIPATIONS
TRANSFRONTIÈRES
Encadré par :
Réalisé par :
HAJJANI Nadia Mme. Benyacoub
EL IDRISSI Youssef
ARSSI Hamza
• Les alliances et partenariats Section 3
section2
• Les fusions acquisitions
Section1
• La Croissance interne
PLAN
INTRODUCTION
Face à l'évolution économique due à la mondialisation croissante des économies,
aux développements technologiques rapides et à la saturation de nombreux
marchés, la plupart des dirigeants ont ressenti le besoin d'identifier un processus
approprié sur lequel ils peuvent compter pour :
- dépasser leurs difficultés
- faire face à l'évolution très rapide des marchés
- dégager les domaines d'excellence permettant de lutter contre la concurrence
accrue.
En effet, une fièvre de fusion et acquisition règne sur les grandes entreprises
mondiales . Des milliards de dollars s'échangent touchant plusieurs secteurs
(Pétrole, pharmacie, banques, assurance…) .
Une fusion acquisition peut alors apparaitre comme l'option la plus rapide et la
plus efficace pour, soit augmenter sa part de marché, soit s'ouvrir de nouveaux
marchés ou encore accéder à de nouveaux produits et services.
Les alliances peuvent ainsi concerner les implantations à l’étranger exigeant
un partenariat local, le partage de risque avec un concurrent national du
même secteur, ou les partenariats durables dans les domaines de la sous-
traitance, de la fourniture, des présentations de services, …. .
Croissance
Interne
Les stratégies des
Fusions et
firmes Acquisitions
multinationale
Alliances et
partenariats
SECTION 1: LA CROISSANCE INTERNE
La croissance interne est un mode de croissance relativement long. Quand une entreprise
choisi de se développer par croissance interne, son développement risque de ne pas être
aussi rapide que celui de ses concurrents qui se développent par croissance externe.
Recourir à une croissance interne peut engendrer une spécialisation trop forte, et qui rend
l’entreprise vulnérable car ses bénéfices ne reposent que sur un segment de marché.
Enfin, la croissance interne ne permet pas une diversification accrue car elle implique
temps :
La fusion
Lors d’une fusion, deux ou plusieurs sociétés se dissolvent pour former une nouvelle
société qui reprend la totalité de leur patrimoine
Une société absorbante B reçoit les actifs et les dettes d’une société absorbée A qui
disparaît.
Exemple : La fusion absorption de l’hypermarché français Mammouth par Carrefour a
entraîné la disparition de la firme absorbée
La scission
Une société A apporte une partie de ses actifs à une société B (fausse scission). La
société A poursuit son existence. L’entreprise B n’acquiert qu’une partie du
capital de A.
Une acquisition porte sur une activité économique dont on veut transférer la propriété, totalement ou
partiellement :
Elles consistent à la réunion d’entreprises fabriquant le même produit ou qui ont la même
activité. Le but est de gagner en taille, de jouer sur les complémentarités mais aussi
parfois uniquement d’éliminer un concurrent.
Elles consistent à racheter des clients et/ou de fournisseurs. Le but est ici d'éliminer
des intermédiaires et ainsi de réduire les coûts.
Exemple :
Le rachat de la chaîne de télévision ABC (diffuseur de contenu) par Walt Disney
Company (producteur de contenu).
La prise de contrôle par Coca-Cola (producteur de contenu) de ses embouteilleurs
(producteurs de contenants).
Les fusions-acquisitions concentriques
Elles concernent des regroupements d’entreprises dont les métiers sont proches et
complémentaires. Le but est d’augmenter la part de marché et le type d’offre.
Exemple : Le rachat de Ferrari par Fiat (même métier mais pas même
clientèle).
Les fusions-acquisitions conglomérales
Exemple : Vivendi (ex Générale des Eaux) qui est passé de l'eau aux médias et
télécommunications
3.Les motivations des fusions et acquisitions
La consolidation : Les fusions et acquisitions peuvent être utilisées pour consolider la position
d’une organisation au sein de son industrie. Rassembler deux concurrents peut ainsi avoir au
moins trois effets bénéfiques :
2. La consolidation de deux concurrents peut se traduire par une meilleure efficience, grâce à la
réduction de capacités devenues excédentaires ou au partage de certaines ressources.
La vente par appartements : Certaines entreprises ont une valeur inférieure à
celles des actifs qu’elles détiennent. Une autre entreprise peut donc chercher à
les racheter, afin de revendre leurs différentes activités pour un prix total
supérieur au coût d’achat initial. Cette pratique apparaît souvent comme un
symbole de l’opportunisme financier, mais si les activités sont cédées à une
entreprise qui saura mieux les utiliser, cela peut se traduire par un gain
économique réel.
Les motivations managériales
Les fusions et acquisitions peuvent parfois servir les intérêts des dirigeants plutôt
que ceux des actionnaires. Ces motivations managériales sont de deux ordres :
Les ambitions personnelles : Indépendamment de leur pertinence financière ou
économique, les fusions et acquisitions peuvent satisfaire les ambitions
personnelles des dirigeants de trois manières :
La rémunération des dirigeants peut être liée à des objectifs de croissance à court
terme ou de valorisation boursière, qui seront plus facilement atteints au moyen
d’une opération d’acquisition spectaculaire qu’avec une croissance interne plus
lente et moins visible.
Une vaste opération d’acquisition ne manquera pas d’attirer l’attention des
médias, ce qui permettra d’accroître significativement la notoriété des dirigeants
et flattera leur vanité.
Les acquisitions sont l’occasion de donner à des collègues et à des proches des
responsabilités accrues, ce qui aide à renforcer leur loyauté. De plus, grâce aux
perturbations qu’elle provoque et à l’attention qu’elle suscite, une fusion ou une
acquisition peut permettre à une équipe dirigeante de masquer temporairement
des difficultés de gestion ou une carence stratégique.
4. Effets espérés des opérations de fusions-acquisitions
Les synergies opérationnelles
La recherche de synergies est le motif le plus souvent invoqué lors des lancements
d’opérations de fusions-acquisitions
Synergies de coûts liées aux volumes : diminution du coût unitaire de production,
notamment R&D, publicité, réseaux de distribution;
Synergies de coûts liées aux partages de ressources : mieux répartir les ressources
Synergies de croissance : possibilité d’accéder à de nouveaux marchés ou améliorer
son offre de produit ou étendre sa clientèle.
Un meilleur accès aux financements : La concentration donne plus de visibilité à la firme
et permet un accès plus facile aux financements.
La collaboration entre deux organisations peut prendre deux formes :
+ les alliances ;
+ les partenariats .
Les alliances et partenariats varient considérablement en termes de
forme et de complexité, du simple partenariat entre un producteur
et un distributeur jusqu’aux alliances entre de multiples concurrents
dans le but de proposer des solutions élaborées.
1 - La nature de la collaboration : alliances ou partenariats
Coentreprise : très utilisé dans les pays de l'Est, les entreprises locales s'associent à
des entreprises occidentales et internationales dans le but de profiter de leur savoir-
faire en leur faisant profiter de leur accès rapide au marché.
Les consortiums impliquent généralement deux organisations ou plus dans
une forme de coentreprise focalisée sur un projet particulier. Il est
également possible d’établir des consortiums entre des organisations
du secteur public.
Les accords de licence sont courants dans les industries à fort contenu
scientifique, dans lesquelles le droit de fabriquer un produit breveté est accordé
en échange du versement d’une commission..
La franchise : Le franchisé se concentre sur certaines activités comme la
production, la distribution ou la vente, alors que le franchiseur est
responsable de la publicité, du marketing et de la formation.
CONCLUSION
En guise de conclusion, on peut constater qu’il existe trois modalités de
développement stratégique :
La croissance interne, qui permet d’accroître l’apprentissage
organisationnel, d’étaler l’investissement, de s’abstraire de l’indisponibilité
d’une cible ou d’un allié, et de préserver l’indépendance stratégique.
Les fusions et acquisitions, qui peuvent être motivées par des raisons
stratégiques, financières ou managériales. Elles impliquent le choix d’une
cible, son évaluation et son intégration.
Les alliances et les partenariats peuvent ou non impliquer la création d’une
organisation commune telle qu’une coentreprise.
MERCI
POUR VOTRE
ATTENTION