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Introduction
II - Aspect juridique
IV - Traitement comptable
Conclusion
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Introduction
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I- Définitions et motifs d’une fusion :
Définitions :
Fusion : D’après l’article 222de la loi 17-95 on peut la définir comme une opération par
laquelle deux ou plusieurs sociétés distincte décident de réunir leurs patrimoines et leurs
activités en une seule société. Soit par la création d’une nouvelle société (fusion réunion)
soit par l’absorption d’une par l’autre (fusion absorption).
Scission : D’après le même article (222), le fait d’apporter une partie de l’entreprise
(généralement une branche complète d’activité) à d’autres sociétés nouvelles ou
existantes, est jugé comme scission.
Scission fusion : elle peut être définie comme étant la transmission d’une société de
l’intégralité de son patrimoine à d’autres existantes ou participer avec celles-ci à la
constitution de sociétés nouvelles.
Les fusions qui concernent les entreprises de même secteur sont dites fusions
horizontales. Les exemples récents sont donnés par des fusions bancaires, comme
wafabank et BCM
Une fusion verticale concerne des sociétés se situant à différents stades de production.
L’acheteur se rapproche de la source de ses matières premières ou du consommateur final.
Un exemple est fourni par l’acquisition par Walt Disney du réseau de télévision ABC.
Disney prévoyait d’utiliser le réseau ABC pour diffuser le roi lion et d’autres films récents
afin d’accroitre l’audience.
Avec ces différentes distinctions en tête, nous pouvons envisager les motifs des fusions,
c’est-à-dire les raisons pour les quelles deux entreprises peuvent valoir plus réunies que
séparées.
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Motifs de fusion
Les économies d’échelles sont le but naturel des fusions horizontales. Mais de telles
économies ont été mises en avant lors de fusions par conglomérat. Leurs artisans ont
insisté sur les économies réalisées grâce au partage des services centraux tels que la
gestion administrative et comptables, le contrôle financier, la formation des cadres, la
gestion au plus haut niveau1.
Les exemples récents les plus connus de fusions recherchant des économies d’échelle
nous sont donnés par l’industrie bancaire. Les Etats-Unis sont entrés dans la décennie 90
avec un nombre trop élevé de banques du fait d’anciens règlements concernant le système
bancaire des Etats. Centaines petites banques ont été achetées et regroupées dans des
entreprises régionales ou « suprarégionales ». Quand la Chase et la Chemical, deux des
plus grandes banques, trouvèrent utiles de fusionner, elles prévoyaient que l’opération
réduirait leurs cout de 16% par an, soit 1,5 milliard de dollars. L’économie devait venir du
regroupement d’opérations et de l’élimination de cout redondant. En France, on peut citer
le rachat d’indosue par le crédit Agricole, ou la fusion BNP-Paribas.
Les fusions verticales ont pour but de favoriser des économies dues à ce type
d’intégration. Des entreprises essaient de contrôler le mieux possible tout le processus de
production, de l’extraction de matières premières à la consommation finale. L’un des
moyens d’y parvenir est de fusionner avec un fournisseur ou un client.
1
Des économies d’échelle surviennent lorsque le coût unitaire moyen de production diminue quand
la production augmente. Un moyen d’y parvenir est d’étaler les coûts fixes sur un volume plus
important de production
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un transporteur important qui devrait coordonner des centaines de contrats de locations
par jour. De ce fait, il n’et pas surprenant que les compagnies importantes se soient
intégrées en amont, donc loin du consommateur, en achetant et en faisant voler des avions
plutôt qu’en favorisant les sociétés de location.
Beaucoup de petites entreprises sont achetées par des plus grandes qui peuvent fournir les
ressources nécessaires à leurs croissances. Les deux entreprises ont de la valeur
regroupées qu’indépendantes car chacune obtient quelque chose qu’elle n’a pas
(réactivité, innovation, logistique) et à un cout moindre que si elle l’avait acquis seule.
Ainsi, la fusion peut offrir des chances qu’aucune des entreprises ne pourrait avoir
autrement.
Bien sûr, deux entreprises peuvent aussi fusionner parce que leurs raisons de production
sont complémentaires (un producteur d’articles de plage avec un fabricant de luges et e
skis……).
Supposons qu’une entreprise soit, dans un secteur industriel, arrivée à maturité. Elle
génère des cash-flows importants, mais a peu d’occasions d’investissement intéressantes.
Elle devrait distribuer sa trésorerie excédentaire à ses actionnaires en accroissant ses
dividendes ou en rachetant ses actions. Si l’entreprise ne veut pas acheter ses propres
actions, elle peut à la place, acheter celles d’une autre société. L’entreprise recourt souvent
à des fusions financées par leur trésorerie pour redéployer leur capital.
D- L’élimination de l’inefficacité
La trésorerie n’est pas seul actif qui puisse être gaspillé par de mauvais dirigeants.
Certaines entreprises n’exploitent pas les possibilités de réduction des coûts et
d’accroissement des ventes et des profits. Ce sont des candidates rêvées au rachat par
d’autres entreprises mieux gérées. Parfois, « meilleur gestion » signifie simplement
volonté de renduire impérativement les coûts ou de réorienter les activités de l’entreprise.
Notons que le motif de telle acquisition n’a aucun rapport avec la recherche de bénéfices
par la fusion de deux entreprises. Ce type d’achat est simplement le mécanisme par lequel
une nouvelle direction remplace l’ancienne.
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Une fusion n’est pas le seul moyen d’améliorer la gestion, mais c’est parfois le plus
simple et le plus pratique. Les dirigeants sont, par nature, réticents à se congédier ou à se
rétrograder, et les actionnaires des grandes sociétés publiques n’ont pas, en général,
beaucoup d’influence directe sur la gestion de l’entreprise ou sur ses dirigeants.
E- Se diversifier
Nous avons suggéré que les dirigeants d’une entreprise disposant d’une trésorerie
excédentaire préfèrent la voir affectée à des acquisitions plutôt que de la distribuer sous
forme de dividendes exceptionnels. C’est pourquoi nous voyons souvent des
entreprises de secteurs stagnants mais disposant d’un « trésor de guerre » fusionner avec
des entreprises de secteurs porteurs.
Mais comment apprécier une diversification envisagée comme une fin en soi ? Il est
certain que la diversification réduite le risque. N’est ce pas un argument positif pour une
fusion ?
L’ennui de cet argument, est que la diversification est plus facile et meilleur marché pour
l’actionnaire que pour l’entreprise. Par exemple, Kaiser Industries a été dissoute en tant
que holding en 1977 parce que sa diversification réduisait apparemment sa valeur. Les
principaux actifs de Kaiser Industrie étaient constitués d’actions de Kaiser Acier, Kaiser
Aluminium et kaiser Ciment. Il s’agissait de sociétés indépendantes dont les actions
étaient négociées en bourse. Mais l’action de Kaiser Industries était vendue à un cours
reflétant une décote significative sur la valeur de ses Investissement dans ces sociétés. La
décote a disparu quand Kaiser Industries a révélé son intention de vendre ses
participations et d’en distribuer le résultat à ses actionnaires.
Une entreprise fusionnée peut emprunter à un meilleur taux que des entreprises
indépendantes. Quand deux entreprises fusionnent, la société qui en résulte peut
emprunter à des taux d’intérêt plus faibles que ne peut le faire une entreprise
indépendante.
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II- Traitement juridique de fusion et scission
A- Déroulement du processus de fusion et scission.
Après avoir étudié et négocié le projet de fusion ou de scission, le législateur
marocain exige une panoplie d’étapes à suivre. On peut les résumer dans les éléments
suivants :
d) les modalités de remise des parts ou actions et la date à partir de laquelle ces parts
ou actions donnent droit aux bénéfices, ainsi que toute modalité particulière relative à
ce droit, et la date à partir de laquelle les opérations de la société absorbée ou scindée
seront, du point de vue comptable, considérées comme accomplies par la ou les
sociétés bénéficiaires des apports;
e) les dates auxquelles ont été arrêtés les comptes des sociétés intéressées utilisés pour
établir les conditions de l'opération;
f) le rapport d'échange des droits sociaux et, le cas échéant, le montant de la soulte;
e) les droits accordés aux associés ayant des droits spéciaux et aux porteurs de titres
autres que des actions ainsi que, le cas échéant, tous avantages particuliers.
A signaler q’un commissaire à la fusion peut ou doit être désigné, selon le cas, pour
vérifier que le rapport d’échange est équitable et que les valeurs relatives attribuées
1
aux parts sociales ou actions de chaque société participant à l’opération sont
pertinentes.
1
- selon l’article 234toute société anonyme participant à une opération de fusion ou de scission
doit mettre à la disposition des actionnaires au siège social, trente jours au moins avant la date
de l’assemblée générale appelée à se prononcer sur le projet, les documents suivants :
3) les états de synthèse approuvés ainsi que les rapports de gestion des trois derniers
exercices des sociétés participant à l’opération;
4) un état comptable, établi selon les mêmes méthodes et la même présentation que le
dernier bilan annuel, arrêté à une date qui, si les derniers états de synthèse se
rapportent à un exercice dont la fin est antérieure de plus de six mois à la date du
projet de fusion ou de scission, doit être antérieure de moins de trois mois à la date de
ce projet.
Tout actionnaire peut obtenir, sur simple demande et sans frais copie totale ou partielle
des documents susvisés.
-l’article 236 exige que le projet de fusion soit soumis aux assemblées d’obligataires
des sociétés absorbées, à moins que le remboursement des titres sur simple demande de leur
part ne soit offert aux obligataires. L’offre de remboursement est publiée au Bulletin officiel et
à deux reprises, dans deux journaux d’annonces légales. Le délai entre les deux insertions est
de dix jours au moins. Les titulaires d’obligations nominatives sont informés en outre de
l’offre par lettre recommandée. Si toutes les obligations sont nominatives, la publicité prévue
ci-dessus est facultative. Lorsqu'il y a lieu à remboursement sur simple demande, la société
absorbante devient débitrice des obligataires de la société absorbée. Tout obligataire qui n'a
pas demandé le remboursement dans le délai de 3 mois à compter de la dernière formalité de
publicité ou de l’envoi de la lettre recommandée prévue au 3ème alinéa du présent article,
conserve sa qualité dans la société absorbante aux conditions fixées par le contrat de fusion.
-D’après l’article 237 le projet de scission est soumis aux assemblées d'obligataires de la
société scindée, à moins que le remboursement des titres sur simple demande de leur part ne
soit offert auxdits obligataires. Lorsqu'il y a lieu à remboursement sur simple demande, les
sociétés bénéficiaires des apports résultant de la scission sont débitrices solidaires des
obligataires qui demandent le remboursement.
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-Selon l’article 239 la société absorbante est débitrice des créanciers non obligataires de
la société absorbée au lieu et place de celle-ci, sans que cette substitution emporte novation à
leur égard. Tout créancier non obligataire de l’une des sociétés participant à l’opération de
fusion peut, si sa créance est antérieure à la publicité donnée au projet de fusion, former
opposition dans le délai de trente jours à compter de la dernière insertion prévue à l’article
226 (2è alinéa).L' opposition est portée devant le tribunal du siège de la société débitrice. Elle
ne suspend pas la poursuite des opérations de fusion. Lorsqu'il estime l’opposition fondée, le
tribunal ordonne soit le remboursement de la créance, soit la constitution de garanties au
profit du créancier par la société absorbante si elle en offre et si elles sont jugées suffisantes.
-D’après l’article 240 les sociétés bénéficiaires des apports résultant de la scission sont
débitrices solidaires des obligataires et des créanciers non obligataires de la société scindée,
au lieu et place de celle-ci.
Toutefois, il peut être stipulé que les sociétés bénéficiaires de la scission ne seront tenues que
de la partie du passif de la société scindée mise à la charge respective et sans solidarité
entrent-elles. Dans ce dernier cas, les créanciers non obligataires des sociétés participantes
peuvent former opposition à la scission dans les conditions et sous les effets prévus à l’article
239, 2ème alinéa et suivants.
Reste à signaler que la fusion entraine la dissolution sans liquidation de la société qui
disparait et la transmission universelle de son patrimoine à la société bénéficiaire, dans l’état
où il se trouve à la date de la réalisation définitive de l’opération. Cependant la scission
entraine la transmission universelle de la partie scindée du patrimoine scindée du patrimoine
social, soit à la société nouvelle constituée simultanément, soit au cas de scission fusion à la
société absorbante. L’opération entraîne simultanément l’acquisition par les associés de la
société qui disparaît ou qui se scinde, de la qualité d’associés des sociétés bénéficiaires, dans
les conditions déterminées par le contrat de fusion ou de scission. Toutefois, il n'est pas
procédé à l’échange de parts ou d’actions de la société bénéficiaire contre des parts ou actions
de la société qui disparaît ou qui se scinde, lorsque ces parts ou actions sont détenues :
1
1) soit par la société bénéficiaire ou par une personne agissant en son propre nom mais pour le
compte de cette société;
2) soit par la société qui disparaît ou qui se scinde, ou par une personne agissant en son propre
nom, mais pour le compte de cette société.
- Dans tous les autres cas, à la date de la dernière assemblée générale ayant approuvé
l’opération sauf si le contrat prévoit que l’opération prend effet à une autre date, laquelle ne
doit être ni postérieure à la date de clôture de l’exercice en cours de la ou des sociétés
bénéficiaires ni antérieure à la date de clôture du dernier exercice clos de la ou des sociétés
qui transmettent leur patrimoine.
A- Au niveau de TVA
Selon l’article 105 de code général des impôts la taxe sur la valeur ajoutée réglée au
titre des valeurs d'exploitation est transférée sur le nouvel établissement assujetti ou
sur l'entreprise absorbante à condition que lesdites valeurs soient inscrites dans l'acte
de cession pour leurs montants initiaux.
D’après l’article 150de CGI Les sociétés participantes à la fusion ou à la scission, sont
tenus de souscrire dans un délai de quarante cinq (45) jours à compter de la date de
réalisation, la déclaration du résultat fiscal de la dernière période d'activité ainsi que, le
cas échéant, celle de l'exercice comptable précédant cette période ; ou s’il est soumis à
l’IR la déclaration du revenu global et l’inventaire des biens.
1
Les plus values constatées à l’occasion de fusion ou scission sont imposable,
bénéficient d’un abattement sur la plus value nette globale obtenue après imputation
des moins values constatées. Le taux d’abattement est de 25%si l’age de l’élément est
entre 2et 4ans, et de 50% s’il est plus. Signale l’article 161de CGI
L’article 162 de CGI indique que la prime de fusion réalisée par la société absorbante
correspondant à la plus value sur sa participation dans la société absorbée, est
comprise dans le résultat fiscal de la société intéressé. Le même article offre aux
sociétés fusionnées l’exonération de l’IS ou l’IR sur la plus value nette réalisée à la
suite de l'apport ou de la cession de l’ensemble des éléments de l'actif immobilisé et
des titres de participation, à la condition que la société absorbante, ou née de la fusion,
dépose au service local des impôts dont dépendent la ou les sociétés fusionnées, un
double exemplaire et dans un délai de trente jours suivant la date de l'acte de fusion,
une déclaration écrite accompagnée :
1°- d'un état récapitulatif des éléments apportés comportant tous les détails relatifs aux
plus-values réalisées ou aux moins-values subies et dégageant la plus-value nette qui
ne sera pas imposée chez la ou les sociétés fusionnées ;
2°- d'un état concernant, pour chacune de ces sociétés, les provisions figurant au passif
du bilan avec indication de celles qui n'ont pas fait l'objet de déduction fiscale;
3°- de l'acte de fusion dans lequel la société absorbante ou née de la fusion s'engage à :
a) reprendre, pour leur montant intégral, les provisions dont l'imposition est différée ;
b) réintégrer, dans ses bénéfices imposables, la plus-value nette réalisée par chacune
des sociétés fusionnées sur l'apport :
b-1- soit de l'ensemble des titres de participation et des éléments de l'actif immobilisé
lorsque, parmi ces éléments, figurent des terrains construits ou non dont la valeur
d'apport est égal ou supérieure à 75 % de la valeur globale de l'actif net immobilisé de
la société concernée. Dans ce cas, la plus-value nette, déterminée compte tenu des
abattements prévus par l’article 161 de CGI est réintégrée au résultat du premier
exercice comptable clos après la fusion ;
b-2- soit, uniquement, des titres de participation et des éléments amortissables lorsque
la proportion de 75% n'est pas atteinte.
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Dans ce cas, la plus-value nette précitée est réintégrée dans le résultat fiscal, par
fractions égales, sur une période maximale de dix (10) ans, et la valeur d'apport des
éléments concernés par cette réintégration est prise en considération pour le calcul des
amortissements et des plus-values ultérieures ;
B- Les provisions visées au A- 3°- a ci-dessus restent affranchies d'impôt dans les
conditions prévues à l’article 10 (I- F- 2°) de CGI.
D’après l’article 180 de CGI les sociétés absorbantes ou les sociétés nées de la fusion,
et ou de la scission sont tenue, au même titre que les sociétés dissoutes, au paiement de
l’intégralité des droits dus par ces dernières au titre de l’IS et des pénalités et majorations y
afférentes.
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III. Traitement comptable
Les opérations de fusion ou de scission concernant, à la fois les sociétés fusionnées ou
scindées et les sociétés recevant les apports.
Pour mener à bien les écritures comptables, il judicieux de savoir les étapes des travaux
préparatoires qui sont :
Evaluer les apports ;
Estimer la valeur des titres des sociétés apporteuses et de la société recevant
les apports ;
Calculer la parité d’échange des titres ;
Déterminer le nombre des titres à émettre pour rémunérer les apports ;
Effectuer le partage.
1
La soulte est un versement effectué par la société absorbante aux associés de la société
absorbée, ce versement vient éventuellement s’ajoute aux titres qui leur sont attribués.
Exemple : si le rapport d’échange est de 101 titres de A contre 100 titres de B, il peut être
décider pour faciliter l’échange des titres, la parité effective suivant : un titre de B sera
échangé contre un titre de A et une soulte. Si la valeur de titre A=1000DH et celle de
B=1010DH ; la soule unitaire est égale à 1010-1000=10DH
14-44 Dettes X
28 Amortissement X
652x Charge de fusion X
135.15-
29-39-45 Provisions X
22/23/24/
25/31/34 compte d’actif X
35
75/71/73 compte de reprise X
1
752x produit de fusion X
652x Charge de fusion X
1198 Résultat de fusion X
e- Remise des titres
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2/3/5 comptes d’actif X
1/4/5 comptes de passif X
4462ou AVRSADC X
3461 ACAES
c- constatation des frais
2111 frais de constitution X
Ou 2113 frais d’augmentation de capitale X
51 comptes de trésorerie X
1
Les immobilisations corporelles ci-dessus sont composées de :
-La Machine A acquis depuis 3ans par 50000DH amortis sur 5ans, elle a été
évaluée par 15000DH.
-La machine B acquis depuis 5ans par 23000DH totalement amortie, elle a été
évaluée par 11000DH.
-La machine C acquis depuis 2 ans et 1mois par 10000DH amortis sur 5ans, elle
a été évaluée par 7500DH
Calculons l’IS sur plus valus :
Biens réévalués Profit brut Taux Abattement brut Perte brute
d’abattement
Machine A 5000*+4000**=9000
Machine B 11000 50% 5500
Machine C 1667-800***=867 25% 217
Fond commercial 25000 50% 12500
Total 36867 18217 9000
*5000=15000-VNA=15000-20000= -5000.
**4000 c’est le montant de TVA due à l’Etat car la machine n’est pas conservée que 3
années donc doit versé 10000*2/5=4000DH.
***1200=10000*20%*2/5
Abattement brut 18217DH
Profit net globale =36867-9000=27867
Abattement net =18217*27867/36867=13770
IS sur plus valus est de :(27867-13770)*30%=14097*0.3=4229DH.
Valeurs réelle de « Y »=capitaux propre +plus ou moins value d’immobilisations
corporelles et incorporelle –INV- impôt latente sur plus valus + économie d’impôt sur
L’INV
Actif net de « Y »=92000+27867-1000-4229+300=114938
Actif net de « X »=250000
-valeur intrinsèque d’une action X=250000/1000=250DH
-valeur intrinsèque d’une action « Y »=114938 /600=191.50DH
-la parité d’échange des titres =191.5/250=0.766
1
-nombre de titres nouveaux à émettre : 600 actions de Y seront échangées par
600*0.766=459.75 action de X. ou bien pour rémunérer 114938DH d’apport effectués
par Y il faut créer 114938/250=459.75action ayant une valeur de 250DH.
-Analyse de l’augmentation de capital de la société « X » :
Emission de 459 actions à 250DH d’un VN de 100DH
L’entreprise Y ne dispose pas de liquidité pour payer le montant de TVA donc, elle doit
le transférer à la société X.
1
283x amortissement des immobilisations corporelles 57167
391x provisions pour dépréciation des stocks 1800
3942 provisions pour dépréciation des clients 10200
4411 fournisseurs 26833
4456 Etat TVA due 4800
652x charge de fusion 81971
22xx immobilisations incorporelles 3500
23xx immobilisations corporelles 83000
31xx stock 24000
342x clients et comptes rattachés 72500
5141 banques 271
Solde des éléments apportés.
Charges de fusion=4229+4800+81971+1000=92000
1
Remise des titres, et la soulte à distribuer
Chez la société « X »
Cas où A détient 15% des titres de B et l’apport net est intégralement rémunéré par
l’émission des titres de A ; les 1000 action de B détenus par A sont supposés avoir
été acquis par un montant total de 30000DH.
4462 associés versement reçu sur augmentation de capital 2600000
2510 titres de participations 30000
1111 capital 100000
1222 prime de fusion 2470000
Cas où A détient 15% des titres de B et une soulte de 40000DH doit être versée ;
les 1000 action de B détenus par A sont supposés avoir été acquis par un montant
total de 30000DH.
4462 associés versement reçu sur augmentation de capital 2600000
2510 titres de participations 30000
1111 capital 100000
1222 prime de fusion 2430000
4468 autres comptes d’associés créditeurs 40000
1
peut garder et qui doivent être remises directement aux autres actionnaire de T. la
société Z ne doit ne doit créer que 20000-5000=15000actions
-annulation des 5000 actions T : 1250000DH
-plus valus sur les 5000actions T :(5000*400)-1250000= 750000DH
-augmentation de capital (15000z*100)= 1500000DH
-prime de fusion (200-100)*15000= 1500000DH
Autrement dit l’apport à rémunérer des autres actionnaires de T est de
6000000*2/3=4000000 cet apport est rémunéré par les 5000 action de Z inclus dans
l’apport de T et remise directement aux actionnaires de T et les 15000 actions deZ
crées.
Ecriture comptable chez la société Z :
1
3461 associés comptes d’apport en société 825000
1111 capital 825000
3-Cas de scission
Le traitement comptable de l’opération de scission :
Pour la société scindée il est comme celui de la société absorbé.
Pour les sociétés recevant d’apport il est comme celui de la société absorbante ou
de la nouvelle société résultant de la fusion
Conclusion
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Tout au long de l’exposé nous avons essayé d’éclaircir nos explications par des exemples, le
régime fiscal adopté par une entreprise lors d’opérations de fusion dépend de sa situation
fiscal, ainsi certaines préfèrent le régime de droit commun et d’autres le régime de faveur.
Par ailleurs la crise financière a déjà commencé a produire ses effets sur les fusions et
acquisitions dans plusieurs domaines, le cabinet d’analystes 451 Group2, Outre Atlantique, a
recensé quelques 691 fusions / acquisitions au troisième trimestre, pour un montant global de
37 Md$, contre 822 un an plus tôt (pour 58 Md$) et 1 030 au troisième trimestre 2007 (pour
102 Md$), donc un constat de diminution.
Pour le 451 Group, 2008 devrait mettre un terme à quatre années consécutives de croissance
des fusions/acquisitions dans le domaine des nouvelles technologies.
BIBLIOGRAPHIE
2
Tiré du site d’information ( www.the451group.com )