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matiere_article_1197.html
July 13,
2016
Les modalités du fonctionnement du compte courant sont fixées dans les statuts ou
dans une convention de « comptes courants d'associés ». Les avances peuvent être
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rémunérées par un intérêt fixe et le taux est librement déterminé par les parties.
L'associé dispose d'une créance sur l'entreprise qui lui est remboursable. Pour la société
bénéficiaire des avances, les sommes sont inscrites au passif du compte de dettes «
Associé-compte courant » et doivent être reportées dans le tableau n°2057 « État des
échéances, créances et dettes ». Quant aux intérêts servis par la société, ils sont inscrits
au compte « Emprunts et dettes financières divers ».
Si les conditions ne sont pas remplies, la fraction excédentaire des intérêts (si le taux
retenu par la société excède le plafond de déduction), voire la totalité des intérêts (si le
capital n'est pas entièrement libéré) ne sont pas déductibles du résultat fiscal. Dans ce
cas, les sommes en cause font l'objet d'une réintégration extra comptable via le tableau
2058 A.
Comme pour les prêts auxquels les avances en comptes courants sont assimilées, la
société bénéficiaire est tenue de déposer annuellement la déclaration de contrat de prêt
n°2062, au plus tard à la date de dépôt de sa déclaration de résultats.
Pour l’associé, que celui-ci soit une personne morale ou physique, les intérêts relatifs à la
rémunération de son compte courant d'associé constituent des produits financiers
imposables. Si l'associé est une personne physique, les intérêts perçus sont imposables
à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM). Les
foyers fiscaux qui déclarent moins de 2 000 € de RCM ont la possibilité d’opter pour une
imposition au taux forfaitaire de 24 %. Ces intérêts sont soumis au prélèvement
obligatoire non libératoire de 24 % à la source, imputable sur l'impôt à payer l'année
suivante ou restituable, si le contribuable n’est pas imposable. Les foyers fiscaux dont les
revenus sont inférieurs à 25 000 € pour une personne seule (ou 50 000 € en cas
d'imposition commune) peuvent être dispensés de cet acompte.
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La situation financière de votre société nécessite un gros ballon d’oxygène ou vous
décidez simplement de vous développer en vous lançant dans des investissements
coûteux. Ne vous privez pas de faire appel à des aides financières de vos associés si
votre banquier ne veut pas vous accompagner. Mais en parfaite transparence avec votre
Expert-comptable, prenez les précautions d’usage au regard du versement des intérêts
afin qu’ils puissent revêtir un caractère déductible des résultats de votre entreprise.
Soyez vigilant pour respecter les règles comptables et fiscales imposées en la matière,
sans omettre au préalable d’inclure dans les statuts les modalités du fonctionnement des
comptes courants ou dans une convention de « comptes courants d'associés ». Si les
mouvements financiers s’avèrent très importants, n’hésitez pas à prendre l’attache d’un
Avocat fiscaliste qualifié. Celui-ci est susceptible de vous aider à mettre en place la
meilleure stratégie possible en vue d’optimiser la déduction des intérêts versés à vos
associés.
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