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stratégie de croissance : par l’acquisition des nouvelles entreprises ou la création des filiales , on
distingue deux types de croissances :
Croissance interne : se focaliser sur ses propres moyens a travers la mobilisation des ressources
internes du groupe
Croissance externe : développer ses capacités et ses compétences en s’associant avec d’autres
structures externes par le biais des opérations du montage financier
stratégie de diversification : Le groupe d'entreprises peut chercher à se diversifier en investissant
dans des industries ou des marchés différents.
Stratégie de spécialisation : se concentrer seulement sur un segment du marché ou un niche
Stratégie de consolidation : par la fusion avec ses concurrents ou en rachetant des petites
entreprises
Stratégie de coopération : coopérer avec d'autres entreprises pour partager des ressources, des
connaissances ou des compétences.
Une holding est une societe qui détient une participation dans le capital d’une ou plusieurs sociétés,
c’est ce qu’on l’appelle une societe mere
La holding est passive : si la holding est passive son seule but est de détenir une participation dans des
sociétés. Elle n’a pas d’autre activite
La holding est active : si elle est active, elle prend des decisions stratégiques pour le groupe et elle rend
des prestations aux autres sociétés du groupe
Par le bas : une societe va apporterson activite a une nouvelle societe qui deviendre sa filiale. Dans ce
cas, on a la la societe opérationnelle qui devient la societe holding et qui détient la nouvelle societe
opérationnelle. On parle dans ce cas la d’une fillialisation d’activite
Par le haut : tout d’abord, on va constituer une nouvelle societe qui sera la societe holding. Les associes
de la societe opérationnelle vont transférer, apporter leur titres et non leur activité, ou bien de l’argenta
cette nouvelle societe holding. Donc on aura la holding qui detiendra la societe opérationnelle qui
poursuivra son activite.
L’effet de levier dans le cadre d’une holding
certaines entités du groupe peuvent se retrouver en déficit de trésorerie et doivent recourir à des financements
de trésorerie courts termes assez onéreux : emprunts à forts taux d’intérêt, découverts avec agios et commissions
d’intervention… alors même que la santé financière du groupe au global est bonne. Dans le même temps, d’autres
entités peuvent avoir un excédent de trésorerie qui dort sur leur compte et qui rapporte peu.
Le cash pooling vient résoudre cette problématique :
en cas de déficit de trésorerie, le cash pooling permet de venir en aide aux filiales en difficulté, et de limiter les
frais bancaires en ayant un seul compte bancaire en déficit ;
en cas d’excédent de trésorerie, le cash pooling permet de capitaliser sur l’ensemble des bénéfices de chaque
filiale pour faire de meilleurs placements et augmenter les intérêts.
Le cash pooling revient donc à centraliser le cash dans un pool de trésorerie, puis à le redispatcher entre les
filiales. Les filiales vont effectuer une remontée de leur solde créditeur (mouvement “upstream”) vers le compte
bancaire centralisateur. Si le solde est débiteur, le flux financier sera “downstream”, et la structure centralisatrice
fera redescendre la trésorerie nécessaire.
Les avantages du cash pooling:
Le cash pooling présente plusieurs avantages pour le groupe et les entités qui le composent :
-meilleure gestion des besoins et des excédents en liquidités de chacune des sociétés ;
-réduction du niveau d’endettement à court terme ;
-meilleur autofinancement, diminution du recours à l’emprunt ;
-taux d’intérêt bancaires plus intéressants
grâce à des volumes plus importants ;
-meilleure visibilité sur l’état de la trésorerie de chacune des sociétés et vue consolidée au niveau du groupe pour
prendre les décisions liées aux financements ou aux investissements ;
-meilleure gestion du risque de liquidité.
Le cash pooling est l'équilibrage automatisé des soldes des comptes d'une entreprise permettant de concentrer
les flux des comptes bancaires des filiales sur un compte centralisateur appartenant à la société mère .
II. Caractéristiques :
• Dissolution sans liquidation : la publication dans un journal d’annonce légal
de la transmission universelle du patrimoine.la publication Fait recourir un
délai d’opposition des créanciers pendant 30jours pour protéger les
minoritaires de la sociétés
• Transmission universelle du patrimoine: de l’absorbée au moment de la
signature du contrat de la fusion touts le patrimoine de l’absorbée doit
transferee à la société absorbante (y c les obligations, assurance, contrat du
travail...)
• Echange des droits sociaux : c.-à-d. les actionnaires de l’absorbée seront
rémunérée par les actions de l’absorbante et que l’absorbante créer des
actions pour rémunérer les actionnaires de l’absorbée
Fusion absorption
Lorsqu’une ou plusieurs sociétés, appelée (s) "société (s) absorbée (s)"
transmettent à une autre, appelée "société absorbante", la totalité de leur
patrimoine.
Fusion réunion
fusion par constitution d'une société nouvelle lorsqu'au moins deux sociétés
(sociétés A et A') fusionnent pour créer une nouvelle société (société B).
Les formes de Fusion :
La phase de négociation
Scission échange (Split-off) : Dans ce cas, la société mère offre la possibilité à ses
actionnaires d'échanger tout ou partie de leurs actions contre celles de la filiale :
:
Scission dissolution (Split-up) : C'est la scission pure au terme de laquelle une société
existante disparaît en se divisant en plusieurs entités. Les actions sont distribuées aux
actionnaires originels en proportion de leur participation :
3- Les motivations des dirigeants :
Améliorer la rentabilité de l’entreprise : lorsqu’une société aboutit à une taille importante,
ses coûts de fonctionnement et de structure, croissent proportionnellement à cette taille. Il en
résulte que même les effets de synergie sont incapables d’amoindrir ce surcroît. La scission
vient donc comme recours pour réduire ces coûts.
Concentration sur le cœur de métier : Pour les dirigeants d’une entreprise, la scission est
une manière efficace pour se focaliser sur l’activité principale de l’entreprise. C’est à travers
cette activité qu’ils auront une bonne connaissance du marché. C’est pour cette raison que la
scission reste largement bénéfique pour les actionnaires.
Filiale non profitable ou hors plan du développement : La société mère pourra toujours
prendre la décision d’abandonner une activité qui ne fait plus parti de sa stratégie de
développement ou dans le cas où elle n’est plus rentable financièrement.
Réduction de la dette : Dans les cas extrêmes, on serait capable de diminuer la dette en
livrant la société ou une partie de celle-ci, ou en migrant les dettes, avec toutes les prudences
essentielles, vers une filiale avant l’externalisation.
4-Le volet juridique, comptable et fiscal :
a. Volet juridique :
En effet, les opérations de scission sont régies conjointement avec les fusions, par la loi
17- 95 relative aux sociétés anonymes, et précisément par les articles compris entre 222 et
241. -Une scission est l'opération par laquelle une société transmet l'intégralité de son
patrimoine à plusieurs sociétés existantes ou nouvelles.
Et pour toute entreprise qui prends la décision de mettre en place l’opération de scission,
elle doit suivre la procédure suivante :
Procédure de la scission :
1. L'élaboration du projet de scission,
2. L'approbation de la scission par les associés lors d'une Assemblée Générale
Extraordinaire. La décision sera prise dans les mêmes conditions que celles requises
pour modifier les statuts.
3. Le dépôt du projet de scission au greffe du tribunal de commerce du siège desdites
sociétés. Ce projet doit fait objet d'une publication dans un journal d'annonce légale.
4. Le dépôt de la déclaration de scission au greffe du tribunal de commerce.
b. Le volet fiscal
Elles bénéficient du régime fiscal de faveur des fusions si elles respectent les
conditions suivantes :
La société scindée comporte plusieurs branches complètes d'activité.
Les sociétés bénéficiaires reçoivent chacune une branche complète d'activité.
Les associés de la société scindée doivent devenir associés des sociétés bénéficiaires
proportionnellement à leur participation dans la société scindée.
Les associés « présumés avoir exercé une influence sur la gestion de la société »
doivent s'engager à conserver les titres reçus pendant 3 ans (délai ramené de 5 à 3 ans
par la loi de finances pour 2000).
c. Le volet comptable
Pour La société bénéficiaire :
● Augmentation de capital.
● Réalisation des apports, évalués soit sur la base de la valeur comptable, soit sur la
base de la valeur globale.
La société scindée
● Transfert du patrimoine de la société scindée vers la ou les sociétés bénéficiaires.
● Rémunérations des apports.
● Annulation partielle ou totale des capitaux propres de la société scindée.
● Attribution des titres de la ou des sociétés bénéficiaires aux anciens actionnaires de la
société scindée.
● Liquidation de la société scindée en cas de dissolution totale.
Une technique de coopération avec une société tierce : Lorsque deux sociétés créent une
filiale en lui apportant les atouts dans les domaines différents dans lesquelles elles évoluaient
de manière séparée.
Une technique de transmission d'un secteur d'activité à un groupe concurrent :
lorsqu'une société transmet une de ses activités à une autre, ce qui lui permet de se centrer sur
un domaine bien précis tout en ayant une participation dans la société bénéficiaire.
L’opération est semblable à celle d’une scission pour la transmission de l’actif mais l’apport
partiel d’actif n’entraîne pas la dissolution de la société apporteuse.
Aspect financier et utilité de l’APA
Plusieurs raisons peuvent mener à réaliser un apport partiel d’actifs :
Filialiser une branche d’activité de votre entreprise et lui donner une existence
juridique autonome. Par exemple, un apport partiel d’actifs peut être décidé pour
séparer des activités de production et de distribution, afin d’assurer à chacune d’elle
un développement spécifique ;
Permettre la réunion de plusieurs sociétés exerçant la même activité au sein d’une
seule entreprise ;
Transformer la société apporteuse en holding ;
Externaliser les risques : il est possible qu’une société exerce diverses activités dont
certaines sont génératrices de risques (risques économiques, juridiques, fiscaux…). En
vue de protéger les autres activités, il peut être opportun de procéder à un apport
partiel d’actif pour isoler l’activité risquée.
Préparer une future cession : si un repreneur est intéressé uniquement par l’une de vos
branches d’activités, vous pouvez céder les autres, afin d’isoler l’activité à vendre.
Aspect juridique :
A la différence des fusions et des scissions, Lapa n’entraîne pas disparition de la société
apporteuse bien qu’il y ait transmission universelle du patrimoine de celle-ci au profit de la
société bénéficiaire. Cette technique de restructuration n’est régie au Maroc par aucun texte
spécifique.
Dans le même ordre d’idées, l’alinéa 2 de l’article 222 de la loi 17-95 dispose qu’une société
« peut faire apport d’une partie de son patrimoine à des sociétés existantes ou nouvelles par
voie de scission ». Cette disposition quoiqu’ imprécise servirait aussi de cadre juridique à
l’apport partiel d’actif dans la mesure où elle traite de la transmission d’une partie du
patrimoine d’une société.
Le législateur ainsi donne la possibilité aux parties d’opter pour le régime des scissions à
l’instar de son homologue Français. Si les sociétés n’optent pas pour le régime des scissions,
elles seront amenées à recourir au régime du droit commun des sociétés.
Déroulement pratique :
1- Définition des sociétés et caractéristiques de l’opération ; L’APA peut être soumise au
régime des scissions. Lors de cette opération l’actif et le passif de la branche apportée vont
être transférés vers la société bénéficiaire.
La branche apportée se doit être une branche autonome et complète d’activité.
2- Rédaction de rapport : les dirigeants de l’apporteuse rédigeront un traité d’apport partiel
d’actif.
3- Nomination d’un commissaire aux apports (c’est un expert-comptable nommé à la
demande de l’apporteuse)
Le rôle de ce commissaire est de :
Valider l’apport en vérifiant notamment que la rémunération prévue pour l’apport
n’est pas surévaluée.
Analyser les valeurs respectives de la branche apportée et des titres de la société émis
en rémunération, afin d’émettre un rapport qui validera ou non l’évaluation de l’apport
partiel d’actif.
4- Dépôt du traité et une publication au profil des tiers est nécessaire.
5- A’ l’issue de la publication et dans un délai de 30 jours une assemblée générale
extraordinaire sera tenue dans chacune des sociétés pour le départ de l’opération.
La Défaisance du Passif
• KAYAT Youssef
• RACHID Nada
Encadré Par :
Introduction
Conclusion
Défaisance du passif
INTRODUCTION
Les entreprises cherchent toujours à présenter des états de synthèse ou des résultats qui
soient positifs afin d’attirer les meilleurs investisseurs dont le but d’augmenter leur marge
bénéficiaire ainsi que leur position sur le marché. L’image de n’importe quelle entreprise
se reflète premièrement par le bilan qu’elle dépose en plus des autres documents. De ce
fait, l’entreprise va se baser su son bilan pour l’améliorer afin d’agir sur ses ratios et sur
ses indicateurs financiers à la hausse. Le marché financier présente de nombreuses
techniques et montages financiers que les entreprises peuvent y recourir pour augmenter
leur valeur sur le marché. Parmi ces techniques on trouve la défaisance qui se présente
comme étant un moyen pour restructurer et réorganiser le bilan dont le but d’améliorer son
image en évacuant certains éléments soit de l’actif (créances en souffrance) ou du passif
(dettes) pour avoir une image B qui soit meilleure que l’image. Toutefois, cette technique
dépend de la structure financière de l’entreprise, c’est pour cela que cette technique est
généralement utilisée par les grandes entreprises qui peuvent la supporter.
Cette opération consiste à transférer à la fois les dettes et le portefeuille de titres afférant
permettant de rembourser la dette à un organisme appelé « société de défaisance » ou
« trust » qui va être chargé de gérer les éléments qu’on lui a confié, afin d’avoir un
impact sur le bilan en diminuant les ressources stables, et c’est une opération qui ne peut
pas être reprise, il s’agit d’une technique irrévocable et qui ressemble à la titrisation avec
un seul point de différence majeure qui se présente au niveau du transfert des dettes en
gardant l’obligation de remboursement des créanciers pour la défaisance du passif, alors
que lors d’une opération de titrisation, le transfert des créances et accompagner par le
transfert du risque qui en résulte.
• Risque de taux
• Coût important
• Ressources suffisantes
Chapitre II : Techniques et Défis
La BAM, envisage la création d'une Structure de Défaisance pour faire face à Deux
Problèmes majeurs dans le Système Bancaire d’abord Le Manque de Liquidité sur Le
Marché Interbancaire et ensuite La Dégradation de La Solvabilité des
Etablissements Financiers, notamment en raison de l'accroissement significatif des
créances en souffrance courtoisie de la Crise Sanitaire. Bien que le système financier
marocain soit le plus avancé en Afrique avec un niveau de développement assez
important, celui-ci ne dispose pas pour l’instant de structure de défaisance.
Les actifs toxiques, également connus sous le nom d’actifs pourris ou d’actifs non performants, sont des investissements
financiers qui ont perdu leur valeur ou qui ont peu de chances de générer un retour sur investissement. Ils peuvent être
dangereux pour les banques car ils peuvent entraîner des pertes financières importantes et menacer la stabilité de l’institution
financière.
Ces actifs sont souvent associés à des emprunteurs qui ont des antécédents de paiement médiocres ou qui sont en difficulté
financière. Les banques et les autres institutions financières ont souvent des procédures pour évaluer et classer les prêts en
fonction du risque de défaut, et les actifs douteux sont généralement considérés comme ayant un risque élevé.
Voici quelques exemples d’actifs toxiques :
1. Les prêts hypothécaires subprime : Les prêts hypothécaires subprime sont des prêts accordés à des emprunteurs ayant
un historique de crédit médiocre ou faible. Ces prêts sont considérés comme risqués car les emprunteurs sont souvent
incapables de (rembourser leur dette. Les banques ont vendu ces prêts sous forme de titres hypothécaires qui ont été
regroupés et revendus à des investisseurs. Lorsque les emprunteurs ont commencé à faire défaut sur leurs prêts, la valeur
de ces titres a chuté, ce qui a entraîné des pertes pour les banques.
2. Les produits dérivés : Les produits dérivés sont des instruments financiers dont la valeur dépend de la valeur d’un actif
sous-jacent, comme une action ou une obligation. Les produits dérivés peuvent être utilisés pour se couvrir contre les
risques ou pour spéculer sur les mouvements futurs des prix. Les produits dérivés peuvent être très complexes et difficiles
à évaluer, ce qui peut rendre leur détention risquée pour les banques.
3. Les obligations d’État étrangères : Les obligations d’État étrangères sont des dettes émises par des gouvernements
étrangers. Les banques peuvent détenir ces obligations pour diversifier leur portefeuille de placements. Cependant, si un
gouvernement étranger fait défaut sur sa dette, cela peut entraîner des pertes importantes pour les banques.
4. Les prêts à des entreprises en difficulté financière : Les prêts à des entreprises en difficulté financière peuvent être
risqués car ces entreprises peuvent avoir du mal à rembourser leur dette. Les banques peuvent détenir ces prêts dans le
cadre de leur portefeuille de crédit. Si ces entreprises font défaut sur leur dette, les banques peuvent subir des pertes
financières importantes.
Les banques détenant des actifs douteux ou non performants courent plusieurs risques, notamment :
Risque de pertes financières : Les actifs douteux peuvent entraîner des pertes financières importantes pour les banques, car
elles peuvent ne pas être en mesure de récupérer les montants dus ou de vendre les actifs à un prix suffisant pour couvrir leurs
pertes.
Risque de liquidité : Les actifs douteux peuvent également poser un risque de liquidité pour les banques, car elles peuvent ne
pas être en mesure de vendre rapidement les actifs pour répondre aux besoins de liquidités immédiats.
Risque de réputation : La détention d’actifs douteux peut avoir un impact négatif sur la réputation d’une banque, car cela peut
être perçu comme une indication que la banque n’a pas suffisamment évaluée les risques liés aux prêts accordés ou qu’elle n’a
pas géré efficacement ses portefeuilles de prêts.
Risque de réglementation : Les banques sont réglementées et supervisées par les autorités de réglementation. Si les banques
détiennent des actifs douteux, elles peuvent être confrontées à des exigences de fonds propres plus strictes ou à des restrictions
de leurs activités par les régulateurs.
Risque systémique : Si plusieurs banques détiennent des actifs douteux, cela peut avoir des répercussions systémiques sur le
système financier dans son ensemble. En effet, les pertes importantes subies par plusieurs banques peuvent entraîner une crise
financière et des perturbations économiques plus larges.
Risque de concentration : Si une banque détient une grande quantité d’actifs toxiques, cela peut entraîner une concentration de
risques, ce qui peut augmenter la probabilité de pertes importantes.
Risque de contagion : Si plusieurs banques détiennent des actifs toxiques, cela peut entraîner une contagion des risques à
travers le système financier, ce qui peut provoquer une crise financière plus large.
Definition
Maghreb titrisation
Selon Maghreb titrisation : le cantonnement est « une cession de créance en souffrance à une structure AD-HOC , dont le
financement est levé auprès du cédant lui-même sous forme de créance à long terme garanties par l’état .»
« une opération ayant pour but d'améliorer le bilan d'une entreprise en se défaisant sur une entité distincte, d'actifs considérés
comme compromis».
Acteurs :
On distingue principalement dans une opération de cantonnement les acteurs suivants :
La société cantonnée (le cédant): dans le cas d’une défaisance , le cédant est une société en
bonne santé financier car la défaisance suppose que soit garantie la continuité de
l’exploitation et que l’entreprise dispose d’une trésorerie suffisante pour acheter l’actif
correspondant , alors que dans le cas du cantonnement , le cédant est souvent un établissement de crédit dans une situation
financière précaire liée à la formation deprovision pour créances douteuse importantes .
La société de cantonnement (Bad bank) : c’est une entité filiale du cédant ou pas , crééespécialement dans le but de récupérer
les actifs pourris des établissements en difficultés ,ont lui confère le statut d’établissement de crédit afin de facilité le rachat des
créances ensouffrance .
L’entité Ad Hoc ou SPV (Spécial purpose Véhicule ) :elle est créée dont le seul but d’accomplir une opération définie ,à la fin
de cette opération Cette entite est dessolue
Structures du montage:
Pour expliquer le montage nous avons la société cantonné qui a ce problème des creance en souffrance au niveau de son bilan et
qui cherche a rendre le bilan un petit peut jolie en se débarrassant de ces creance en soufrance en les défaisant sur une autre
entite qui s'appelle la société de cantonnement qui est cree par cette société elle meme pour commencer ya la societe de
cantonné qui va essayé un portfeuille de creance en soufrance ou créances douteux ensuite il va essaye de le vendre a la societe
de cantonnement mais la société de cantonnement pour acheter se portfeuille il doit avoire un financement et bah le financement
c'est la spv ou bien l'adhoc qui va l'assure on essayant demmetre des titre obligataire sur le marche financiers et chaque titre
presente une fraction de ce portefeuille des créances en souffrance ou bien cest les actionnaires de la société qui vont acheter ces
titre a un taux préférentiel et ces eux meme qui vont financer la societe de cantonnement. La dernière etape il faut que la société
de cantonnement rembourse les actionnaires et les investisseurs qui acheter ces titre a la date d'échéance et bah deux chose l'une
soit ces client douteux vont rembourser leurs crance et donc ya pas de probleme soit on va revourire a la cessation de paiement
Structure publique : On peut mettre en place une structure publique dont l’actionnaire principal est l’Etat, ces agences
publiques rachètent donc les actifs toxiques à des institutions financières publiques ou privées à un prix généralement supérieur
à la valeur de marché
Structure privée : Une structure de cantonnement peut naître au sein même de l’établissement en difficulté .En cas de moins-
value lors de la cession des actifs. C’est l’actionnaire qui paie les pots cassés
l'interet du cantonement:
L'intérêt pour la banque : La banque est contrainte a rspecter certaine regle prudentielles ratio de cooke etc et donc pour la
banque ila la le souci d'augmenter cest fond propre pour avoire la possibilité d'octroyer plus de credit or pour avoire ces fond
propre la solution qui saverent logique c'est d'augmenter les capitaux propre or aumenter les capitaux propre cest un petit
dificile car ca nécessite un assemblé général extraordinaire et la convictions des actionnaires chose qui est difficile parce que
pour l'actionnaire qui dit augmentation des capitaux propres dit diminution de la rentabilité et donc pour eviter tous cela la
solution optimales cest la défaisance de l'actif
Intérêt pour les actionnaires : Pour les actionnaires au lieu de subire une perte aujourd'hui il se dit je vais essayé d'étaler cette
perte sur 3 ans 4 ans et l'affaire sera bonne.
1. Assurer la solvabilité : Le cantonnement permet aux banques de transférer des actifs à risque dans des entités distinctes,
réduisant ainsi l'exposition de la banque à ces actifs et améliorant son ratio de solvabilité.
2. L'assainissement des comptes : En éliminant les actifs non performants de leur bilan, les banques peuvent nettoyer leurs
comptes et améliorer leur rentabilité à long terme.
3. Réduction du risque systémique : En isolant les actifs toxiques dans des structures distinctes, le risque systémique associé
à ces actifs est réduit, ce qui contribue à renforcer la stabilité du système financier dans son ensemble.
4. Se concentrer sur les opérations traditionnelles : Le cantonnement permet aux banques de se concentrer sur leurs activités
principales, telles que l'octroi de crédits et la collecte de dépôts, plutôt que de gérer des actifs non performants.
5. Une clarification des comptes permettant le retour de la confiance des partenaires : En éliminant les actifs toxiques de leur
bilan, les banques peuvent améliorer leur transparence et regagner la confiance des investisseurs, des régulateurs et des
clients.
6. Vendre ses actifs toxiques dans des meilleurs conditions : Les structures de cantonnement permettent aux banques de
vendre leurs actifs non performants à des investisseurs spécialisés, qui peuvent les gérer plus efficacement et à moindre
coût que les banques. Cela peut permettre de réaliser des meilleures conditions de vente pour ces actifs.
Les limites du contonnement
Le coût de portage :
• La limite cantonnement est le coût de partage. En effet, sur le long terme, le financement de structure ad hoc qui comprend les
intérêts sur le prêt et les moins-values sur les actifs peut être très supérieur aux provisions qu'il faudrait constater
immédiatement.
• C'est une opération qui nécessite un soutien de l'État. ( si l’état est actionnaire dans la société concerné )
En effet, il faut tout le poids de l'État pour justifier que l'opération n'est pas anti-concurrentielle. Et quand l'état est garant du
montage, les structures ad hoc doivent faire l'objet d'une réglementation.
En 1994, le Crédit Lyonnais, une grande banque française, était en difficulté à cause de mauvaises décisions dans le domaine de
l'immobilier. Pour résoudre ce problème, plusieurs plans de sauvetage ont été mis en place.
Le premier plan consistait à créer une structure spéciale appelée "défaisance" pour recueillir les prêts immobiliers qui ne
fonctionnaient pas bien. Cette structure permettrait à la banque de se débarrasser des risques de pertes et des coûts associés à ces
actifs sans rendement.
Le deuxième plan a été la création d'une autre structure appelée "Omnium Immobilier de Gestion" qui permettait à la banque de
ne pas prendre en compte les risques cachés, ce qui améliorait leur ratio de solvabilité. Cette structure a également permis de
transférer 42 milliards de francs d'actifs immobiliers pour réduire les provisions nécessaires.
En gros, ces plans ont aidé la banque à se remettre d'une situation financière difficile en transférant les actifs non performants
dans des structures spéciales pour réduire les risques et les coûts associés
Thème 7 : l’affacturage et escompte
I) l’affacturage :
1) Définition :
L’affacturage est un service financier fondé sur la cession des créances clients à un
établissement spécialisé « la société d’affacturage » qui permet à l’entreprise de faire face à
ses besoins de trésorerie et d’être accompagnée dans toutes ses phases de développement.
L’affacturage est une solution de gestion du poste clients des entreprises permettant à ces
derniers de bénéficier de financement à court terme.
L’affacturage s’adresse à toutes les entreprises qui travaillent elles-mêmes avec des
entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.
1) le financement des créances clients : l’affactureur avance le montant des créances qui lui
sont cédés, il répond au besoin de financement à court terme des entreprises. Le montant
avancé représente généralement entre 85% et 95% du montant des créances cédées.
2) le financement des créances crédit : l’affactureur gère pour le compte de son client
l’enregistrement des factures, la relance des débiteurs en cas de retard de paiement, et procède
aux encaissements
3) Le cout d’affacturage :
1) Une commission de financement : cette commission est exprimée sous la forme d’un taux
d’intérêt appliqué sur le montant de l’argent avancé pendant toute la durée du prêt
L’affacturage classique : Pour cette forme de financement, l’entreprise cède ses factures au
factor en l’échange d’un financement immédiat. Les clients reçoivent alors une notification de
la présence du contrat d’affacturage, et sont informés des coordonnées bancaires de la société
de factoring via lesquelles ils doivent effectuer le paiement.
L’affacturage notifié non géré : S’adressant particulièrement aux entreprises au chiffre
d’affaires plus conséquent, l’affacturage notifié non géré (ou semi-confidentiel) consiste à
céder au factor les créances notifiées, mais que l’entreprise garde en interne la relance et
l’encaissement des factures de ses clients. Dans ce cas, les clients paient toujours directement
le fournisseur.
5) Fonctionnement d’affacturage
L’affacturage ou le factoring est une convention par laquelle une société financière, appelée
factor, accepte de gérer le poste client d’une entreprise en recouvrant ses créances, en achetant
ses factures, en contrepartie du transfert de ces créances à son profit.
Avantages
Inconvénients
L’Escompte :
1) Définition :
Payé à quelqu’un la somme qui lui due avant l’échéance, moyennant une retenue.
2) Typologies
Lorsqu’une entreprise vendre une marchandise à crédit, mais en contrepartie d’un effet de
commerce qui soit accepté par son client, si l’entreprise se trouve dans des difficultés de
trésorerie à court terme et souhaite avoir de la liquidité avant l’échéance de l’effet de
commerce, elle s’adresse à sa banque afin de vendre son effet de commerce moyennant une
réduction d’en bénéficier la banque, cette dernière elle accepte de verser une avance à
l’entreprise et devienne la propriétaire de la traite, jusqu’à le cas échéant pour se rembourser
contre le montant total de l’effet de commerce par le client, dans le bon scénario.
Au contraire si le cas échéant arrive et le client se trouve incapable de règle sa dette vis-à-
vis de la banque, cette dernière s’adresse à l’entreprise afin de demander de se rembourser au
montant total de l’effet de commerce et parfois elle rajoute des majorations de retard…
On peut conclure que la mobilisation de cette créance par le biais de l’escompte n’est pas
définitive et en cas de risque c’est l’entreprise qui doit le supporter.
4) Points de divergence
L’affacturage, quant à lui, consiste bien à céder une créance client : le prestataire prend en
charge une facture.
L’escompte et l’affacturage, ces montages ne sont plus avantageux lorsque leur taux
dépasse la marge de bénéfice de l’entreprise
LEASE & LEASE BACK
I. Le LEASING
1. Définition :
Le leasing est une Opération commerciale et financière réalisée par une banque,
établissement financier, ou société de leasing, en vertu d’un contrat de location à durée
déterminée avec ou sans option d’achat en faveur du locataire. Autrement dit, c’est un moyen
de financement qui, avec le temps devenu moyen de corriger l’image du Bilan, de façon à ce
que si je finance par mes propres moyens l’Actif Immobilisé devient important ce qui vas
baisser le (FR), alors mauvais signal.
2. Acteurs :
▪ Le bailleur ; C’est Le propriétaire juridique celui qui cède au locataire le droit
d’usage. Il peut être soit une société de leasing, soit un établissement financier ou
une banque
▪ Le locataire : C’est celui qui désire acquérir le bien et le propriétaire économique
du bien loué pour une période bien déterminée en payant les redevances définies
▪ Le fournisseur(vendeur) : Celui qui vend le bien qui est objet du contrat de crédit-
bail et le livre au preneur conformément aux conditions arrêtées.
3. Les types de leasing :
▪ Le leasing financier : Le leasing financier consiste à louer un bien sur le long terme.
Contrairement au leasing opérationnel, cette formule se limite au financement du
bien et n’inclut aucun service. Le bien est financé à 100 % : la trésorerie de
l’entreprise est préservée. A la fin du contrat de location avec option d’achat, le
crédit preneur peut racheter le bien à un prix très intéressant.
▪ Le leasing opérationnel ; Permet de financer des investissements courants à moyen
terme, notamment l’acquisition de véhicules, bateaux et avions, les outils de production,
les machines et biens mobiliers. Il s’agit d’une formule « tout compris » qui comprend
une composante de prestation et d’entretien, c’est-à-dire que le crédit preneur est
un simple locataire. Le contrat ressemble à un contrat de location classique dans la
mesure où le bien est restitué à la fin du contrat (il n’y a pas d’option d’achat).
4. Les avantages de leasing
➢ Financement intégral Il permet un financement à 100 % du montant de
l'investissement et n'exige, par conséquent, aucun apport du créateur. En cela, il se
distingue des financements bancaires traditionnels qui sont le plus souvent limités à
70 %
➢ Rapidité d’accès au financement Le crédit-bail avec sa rapidité d’accès au
financement favorise les entreprises que ce soit pour procéder à des investissements
imprévus et urgents ou alors pour saisir des opportunités de marché, sans pour autant
bouleverser leur structure financière.
➢ Une source supplémentaire de crédit Grâce au financement intégral, le crédit-bail
préserve la trésorerie de l’entreprise qui conserve les fonds propres nécessaires au
financement des besoins de son exploitation. Ainsi, ce dispositif ne vient pas obérer
les capitaux ou les capacités d’emprunt de l’entreprise. Sous cet aspect le crédit-bail
constitue une source supplémentaire de crédit qui n’épuise pas les possibilités
d’emprunt du crédit.
➢ Transfert de risque d’obsolescence Le crédit preneur ne se soucie pas du risque
d’obsolescence car l’alternative de restituer le bien objet du contrat à échéance lui
permet d’opter pour le choix de renouvellement de l’investissement.
➢ Des sorties de fonds équilibrées : Le principal avantage du crédit-bail est que les
sorties de fonds ou les paiements liés au crédit-bail sont étalés sur plusieurs années,
ce qui évite de devoir effectuer des paiements importants en une seule fois. Cela
permet à une entreprise de maintenir un profil de trésorerie stable.
➢ Avantages fiscaux : les loyers payés au crédit bailleur sont considérés comme des
charges d’exploitation, et par conséquent, ils sont déductibles intégralement du
résultat imposable. (Sauf la voiture de tourisme plafonnée à 300000TTC pour la
voiture et pour la redevance 60000 TTC)
➢ Dette hors bilan : Le crédit-bail est classé comme une dette hors bilan et n'apparaît
pas au bilan de l'entreprise.
5. Les limites de leasing
Les contrats portent sur des matériels {standard} possédant un large marché à l’achat et à la
revente, car les sociétés de Leasing s’adressent à ces marchés.
Vous consultez un fournisseur en lui demandant une facture PROFORMA pour achat d’un
bien en leasing.
Après vous contactez la société de leasing en remettant la facture PROFORMA, demande
d’offre et après l’établissement du contrat. Si c’était la première fois la société de leasing vous
demandera un dossier juridique/financier qui se compose généralement de
Trois derniers relevés bancaires ; Dernier bilan et CPC ; Procès-verbal des pouvoirs des
signataires ; Statuts de la société ; Registre de commerce
Parmi les documents attachés au contrat de leasing, vous trouvez :
Ordre de prélèvement irrévocable (à faire signer par vous et par votre fournisseur)
Bon de commande (à envoyer à votre fournisseur)
Le contrat c’est à vous de choisir le fournisseur et la durée c’est entre 3ans et 5 ans.
Comptabilisation du crédit-bail :
La première écriture comptable à enregistrer c’est lors de la conclusion du contrat de crédit-
bail, il faut comptabiliser le paiement du dépôt de garantie :
Au débit du compte d’immobilisations financières 2486 – Dépôts et cautionnements versés ;
Au crédit d’un compte de trésorerie (Exemple : compte 5141 – Banques).
La deuxième écriture comptable à enregistrer lors du paiement de la redevance périodique La
redevance versée à chaque période (mois, trimestre, année) comprend :
Le loyer, qui équivaut à une dotation à l’amortissement du bien ;
La rémunération de la somme investie par la société de crédit-bail, qui équivaut à des
intérêts.
Comptablement, une seule écriture est nécessaire pour les constater. Le paiement des
redevances doit être enregistré :
- La valeur Hors Taxe : au débit du compte 6132 – Redevance crédit-bail ; - La valeur de La
TVA : au débit du compte 34552 – TVA récupérable sur charge ; - La valeur TTC : au crédit
du compte 4411 – Fournisseurs (ou 5141 – Banques
La troisième écriture comptable à enregistrer lors de l’option d’achat. En fin de contrat, le
crédit-bailleur offre la possibilité à l’entreprise de racheter pour une valeur résiduelle le bien
qui a été mis à disposition via le contrat de crédit-bail. La valeur résiduelle et l’option d’achat
figurent normalement dans le contrat de crédit-bail. Lorsque l’entreprise lève l’option d’achat,
il convient d’enregistrer l’écriture suivante : - on débite le compte de la classe 2
(immobilisations) concerné pour le montant HT de l’acquisition, - on débite le compte 34551
– TVA sur immobilisations, pour le montant de la TVA déductible, - et on crédite le compte
4411 – Fournisseurs pour le montant TTC.
II. Lease-Back
1. Définition
C'est une opération financière par laquelle une entreprise propriétaire d'un bien meuble ou
immeuble le cède à crédit-bailleur, qui lui remet ou lui reloue immédiatement à disposition
grâce à une opération de crédit-bail
C'est une vente sans dépossession car l'entreprise continue à utiliser le bien et évidemment elle
peut en redevenir propriétaire en levant l'option d'achat finale
2. Fonctionnement
L’opération du lease-back passe par 3 étapes essentiels :
▪ La vente du bien : le propriétaire du bien le vend à un organisme de financement, il
s’agit donc de transférer la propriété à un tiers qui versera à l’entreprise des
liquidités équivalentes.
▪ Mise en location à son ancien propriétaire : le bien est ensuite mis à sa disposition
dans le cadre d’une opération de leasing, permettant à l’ancien propriétaire de
conserver l’usage de son bien.
▪ Récupération du bien : à la fin du contrat, le locataire peut devenir à nouveau
propriétaire du bien, moyennant levée d’une option d’achat.
3. Avantages et inconvénients
Avantages :
Les Inconvénients :
4. Aspect fiscal
Lors de la cession du bien, la plus-value en résultant suit le régime des plus-values
professionnelles. Lors du retraitement de la plus-value et de son étalement sous forme de
produit constaté d’avance, il se pose la question de savoir si l’étalement porte sur la plus-
value brute ou nette d’impôt. La réponse à cette question est controversée. Il faut tout
d’abord remarquer qu’elle se pose rarement en pratique, les entreprises recourant à la
cession-bail étant souvent déficitaires. Si l’entreprise est bénéficiaire, il nous semble
possible d’étaler la plus-value brute, les impôts différés n’apparaissant pas dans les
comptes individuels. Cette solution, qui n’est pas parfaite au plan économique, permet
néanmoins de résoudre le problème du calcul de l’impôt frappant la plus-value. Par ailleurs,
il faut souligner que le crédit-bail immobilier pose des problèmes spécifiques en termes
fiscaux
I. Comptes d’associés :
A. Définition :
Un compte d’associé peut se définir comme une somme d’argent versée par les
différents associés pour le compte de leur entreprise.
C’est une manière donc de prêter de l’argent à son entreprise comme n’importe quel
autre prêteur. Ce mode de financement prévoit également des intérêts qui génèrent
des revenus pour les associés créanciers.
B. Différence entre un compte d’associer et un compte capital :
Le compte capital retrace les apports en capital effectués par les associés
généralement lors de la création de la société en constituant ainsi son capital social.
i. En termes de nature :
Les deux apports sont considérés comme une dette de l’entreprise envers ses
associés. Autrement dit, les associés portent le profil d’un créancier vis-à-vis
de la société.
ii. En termes d’exigibilité :
Les apports en compte d’associés sont remboursés et exigibles à n’importe
quel moment, si la trésorerie le permet et sauf dispositions contraires dans
les statuts ou les conventions des comptes d’associés.
Par contre, les apports en capital ne sont exigibles qu’au moment de la
cession des parts sociales ou de la liquidation des actifs de la société.
iii. En termes de la géographie de l’actionnariat :
Contrairement aux apports en compte capital qui affectent naturellement la
composition de l’actionnariat de l’entreprise, les apports en compte
d’associés sont indépendants du pourcentage de détention des parts sociales
mais également du pourcentage d’intérêts statutaires.
iv. En termes de rémunération :
La rémunération des apports en capital prend la forme de dividendes, tandis
que celle des apports en compte d’associé sera sous forme d’intérêts qui vont
dépendre des sommes apportées et non des bénéfices de la société.
C. Typologie des comptes d’associés :
1. Compte courant d’associé :
Comme son nom le dit, c’est un compte courant qui trace les opérations usuelles entre l’associé
et la société. Ces opérations se traduisent généralement par des sommes d’argent déposées par
les associés en faveur de leur entreprise, soit des avances de fonds et des remboursements de
frais. Ce compte n’est pas un vrai compte bancaire au sens propre du terme, mais plutôt un
compte purement comptable qui sera matérialisé dans le bilan de l’entreprise.
2. Compte courant bloqué :
Par souci de financement de ses investissements à LM terme, une entreprise peut choisir de
bloquer ses comptes courants d’associés selon des modalités de blocage déjà prévues par les
associés lors d’ouverture du compte et qui sont décidées en AG ou dans un acte distinct à savoir
« la Convention de Blocage ».
3. Compte bloqué à incorporer au capital :
C’est un compte courant bloqué avec une particularité d’être incorporée au capital.
L’application de ce régime est subordonnée au respect de certaines conditions liées
principalement aux taux d’intérêts, au délai d’incorporation au capital….
SA : il est clair qu’elle ne traitait pas explicitement des procédures de suivi, d’agrément
et d’approbation des cca effectué entre les associés et la Sté dans laquelle ils contribuent
mais plutôt uniquement les accords financiers conclus entre la Sté et ses administrateurs.
On a aussi l'article 95 de la loi 17, qui dispose que :
« Toute convention intervenant entre une société et l'un des membres du directoire ou
de son conseil de surveillance, ou l'un de ses actionnaires détenant, directement ou
indirectement, plus de cinq pour cent du capital ou des droits de vote, est soumise à
l'autorisation préalable de son conseil de surveillance ».
SARL : le gérant ou bien les commissaires aux comptes, présentent à l’assemblé général
un document communiqués aux associés en cas de consultation écrite, un rapport sur les
conventions intervenues directement ou par personne interposé entre la Sté et l’un des
gérants ou associés. L’assemblée générale statue sur ce rapport.
La fermeture
Les comptes courants d'associé doivent être fermés à l'arrivée du terme prévu, à défaut
d'une reconduction, ou suivant un accord entre la société et son dirigeant, avant le terme.
L'associé créancier du compte courant, lorsqu'il veut mettre fin à l'accord financier qui
le lie à l'entreprise, ne va pas alimenter son compte courant avec des nouveaux fonds,
pour arrêter toutes les opérations de crédit ou de débit afin de liquider le solde.
D. Traitement comptable :
Sur le plan comptable, pour que les opérations du compte courant d’associé soient des
charges déductibles ils doivent réalisés 3 conditions :
Le capital social doit être entièrement libéré
Le capital doit être supérieur ou égal de montant total de cca
Le taux légal doit être supérieur ou égal au taux de rémunération
Exemple :
Selon les données du tableau ci-dessus on remarque que
Dans le cas (1), Les conditions sont toutes respectés car le montant du capital est supérieur du
montant de CCA (5 000 000.00 > 1 000 000.00), et le taux légal est supérieur du taux
conventionnel (2.23% > 1.5%). Donc on peut considérer le montant de cette opération comme
charge déductible.
Dans le cas (2), le taux légal est supérieur du taux conventionnel (2.23% > 1.5%), mais le
montant du capital est inférieur du montant de compte courant des associés (1 000 000.00 <
5000 000.00), donc la deuxième condition n'est pas réalisée.
Dans le cas (3), le montant du capital est supérieur du montant de CCA (5 000 000.00 > 1 000
000.00), mais le taux légal est inférieur du taux conventionnel (2.23% > 1.5%), donc la
troisième condition n'est pas réalisée.
Dans le cas (4), le montant de capital est inférieur du montant de compte courant des associés
(1 000 000.00 < 5 000 000.00), et le taux légal est inférieur du taux conventionnel, donc la
deuxième et la troisième condition ne sont pas réalisées.
Malgré les cas (2), (3) et (4), ne respectent pas toutes les conditions, ils sont valables au
niveau comptable, mais on ne peut pas les considérer comme étant des charges déductibles ce
qui nécessite l'intervention de la fiscalité pour régulariser les opérations.
E. Traitement fiscal :
Le traitement comptable du CCA est toujours limité par le pouvoir fiscal, s'il y a des
opérations illégales, conformément à la loi l'administration fiscale s'intervient pour régulariser
ces opérations. Et sachant que la fiscalité affecte les résultats de la comptabilité, on va bien
démontrer cette influence dans le tableau suivant on utilisant l’exemple précédent.
Pour calculer l'intérêt fiscal, on se réfère bien à la loi, c'est-à-dire on prend en considération
dans le calcul les trois conditions précitées précédemment, pour déterminer la somme à
réintégrée dans le calcul des impôts.
Le cas (1) : pour calculer l'intérêt fiscal on prend le montant inférieur qui est 1 000 000.00 on
le multipliant par le taux inférieur qui est 1.5%, ce qui va nous donner 15 000.00 et donc la
somme à réintégré est 0 parce que l'intérêt comptable égal l'intérêt fiscal, donc rien à signaler.
Le cas (2) : pour calculer l'intérêt fiscal, on multiple 1 000 000.00 par 1.5% ce qui nous donne
15 000.00, donc une somme à réintégrée de 60 000.00 (75 000.00 - 15 000.00).
Le cas (3) : pour calculer l'intérêt fiscal, on multiple 1 000 000.00 par 2.23% ce qui nous
donne 22 300.00, donc une somme à réintégrée de 7 700.00 (30 000.00 - 22 300.00). -
Le cas (4) : pour calculer l'intérêt fiscal, on multiple 1 000 000.00 par 2.23% ce qui nous
donne 22 300.00, donc une somme à réintégrée de 127 700.00 (150 000.00 - 22 300.00).
Financiers :
Source de financement interne pour la société.
Source de revenu supplémentaire pour l’associé ou le dirigeant prêteur.
Le prêt via le compte courant d’associés reste moins onéreux que les agios bancaires.
Sur le LT, le compte courant bloqué permet de stabiliser les ressources stables de la
société.
Fiscaux :
Les intérêts versés par la société sur le compte sont déductibles du bénéfice imposable
réalisé par la société, sous les conditions que :
Le capital social soit entièrement libéré
Le taux d’intérêt ne dépasse le seuil légal fixé par l’administration
ii. INCONVENIENTS :
Préparé par :
- Amira MSSIKINE
- Yousra KANDRI
- Ikram SATIAA
I. Cadre théorique :
1. Définition d’un montage financier
Un montage financier est un ensemble d’actions à mener pour recenser les ressources qui sont
nécessaires à la réalisation d’un projet relatif aux finances d’une entreprise. Il permet de
détailler l’origine de toutes les ressources destinées au projet et de les classifier en fonction de
leur importance.
C’est une opération courante menée par les entreprises dans le cadre d’un financement, d’un
rachat, d’échange de titres ….
C’est un terme général qui désigne n’importe quelle technique destinée à multiplier les profits
et les pertes.
3. Définition du LBO :
Le LBO est apparu pour la première fois aux Etats-Unis en 1960, puis au Maroc en 2006.
Les pionniers de cette technique sont les trois fondateurs de KKR, (kohlberg Kravis Roberts)
qui ont procédé aux deux plus importantes opérations du LBO du monde qui sont le rachat de
TXU et de RJR Nabisco (Fusion entre R J REYNOLD INDUSTRIES et NABISCO Brand).
Donc le laverage buy out désigne tout simplement un rachat avec effet de levier, c’est
un montage financier permettant le rachat d'une entreprise en ayant recours à beaucoup
d'endettement.
2
4. Schéma de fonctionnement du LBO :
3
Levier financier : Lors d'un LBO, une société a un recours à l'emprunt. Par la suite, l'emprunt
est remboursé avec les fonds dégagés par la société acquise
La holding va rembourser le montant de ses emprunts grâce aux dividendes perçus par la société
cible, à la condition que le taux d'emprunt soit inférieur au taux de rentabilité des capitaux
propres de la cible.
Levier juridique : il permet à l’acquéreur de prendre le contrôle d’une entreprise malgré les
fonds propres limité par la seule création d’une sté holding dont il détient plus de 50% du
capital.
Levier fiscal : l’opération LBO permet au repreneur de bénéficier de régime d’intégralité
fiscal qui donne droit à des avantages fiscaux (Réduction d’impôt...)
4
La volonté de désengagement partiel : Dépend des objectifs et de circonstances
spécifiques de l’investisseur et de l’entreprise
La Sortie de la bourse : La stratégie de sortie de la bourse pour une entreprise acquise
par LBO peut prendre plusieurs formes, selon les objectifs des investisseurs qui ont
financé l'opération.
Technique de privatisation : Est une méthode utilisée pour acquérir une entreprise
publique en utilisant une grande de dette pour financer l’achat
Conclusion
En guise de conclusion, les rachats par effet de levier peuvent être un outil pour les entreprises
afin d’acquérir d’autres mais elles comportent également des risques importants.
Donc, la décision de poursuivre cette opération LBO doit être bien réfléchie et évaluée pour
s’assurer qu’elle s’aligne avec les objectifs et les stratégies de l’entreprise à long terme.
5
Thème 11 : Franchise et location gérance
I : la franchise:
1. Définition:
La franchise est un accord commercial et juridique par lequel une entreprise appelée
franchiseur accorde à une seconde entreprise dite franchisé le droit d'utiliser une marque un
savoir-faire moyennant une rémunération.
2. Les Incontournables De La Franchise :
➢ Le Franchiseur: est un commerçant qui autorise une autre personne à utiliser son nom
commercial ou sa marque, en contrepartie d’une somme d’argent.
➢ Le Franchisé: est celui qui bénéficie de la mise à disposition d’une marque ou d’une
licence.
➢ Réseau de Franchise : un réseau de franchise est composé de tous les magasins utilisant
une même marque
➢ Contrat de Franchise: Contrat par lequel une société dénommée "franchiseur" concède
un droit d'utilisation de son enseigne, de ses marques et de ses procédés commerciaux à un
ensemble d'entités juridiquement indépendantes dénommées "franchisés"
1
Ce document comporte plusieurs informations à savoir l'intitulé de l'entreprise, numéro du
registre de commerce, sa forme ainsi l'activité de la société est ses différents franchisés.
Parmi les obligations du franchiseur on peut citer :
✓ Obligation De Remettre un DIP au franchisé
✓ Obligations de Transmettre un Savoir-Faire
✓ Obligation de mettre à disposition des signes distinctifs
✓ Obligation d’assistance continue envers le franchisé
✓ Assister le franchisé et lui garantir une zone d’exploitation exclusive
✓ La Propriété et l'autonomie
✓ Démarrage plus rapide et moins couteux
✓ Limitation du risque
✓ Rentabilité des capitaux investis.
2
Les limites pour le Franchisé :
3
II : La location gérance :
Le fonds de commerce :
Selon l'Article 79 du code de commerce le fonds de commerce est un bien meuble incorporel
constitué par l'ensemble de biens mobiliers affectés à l'exercice d’une ou de plusieurs activités
commerciales.
Selon l’article 80 du code de commerce, le fonds de commerce comprend :
✓ La clientèle et l’achalandage;
✓ Tous les autres biens nécessaires à l’exploitation du fonds tel que : le nom commercial,
droit au bain, les marchandises, le matériel et outillage.
Les types :
Location de la gérance libre : Le propriétaire est solidairement responsable des dettes
contractes par le locataire gérant dans un délai de 6mois, la durée du contrat est limitée et il ne
doit pas dépasser 3ans, les bénéfices ou les pertes ainsi que les charges d’exploitations sont à
la charge du locataire gérant.
La gérance salariée : Lorsque le gérant travaille et gère pour le compte du propriétaire du fonds de
commerce. Le gérant est alors salarié du propriétaire du fonds de commerce et le contrat concerné est
un contrat de travail, et non un contrat de location
4
✓ Le propriétaire doit être immatriculé au registre de commerce ;
✓ Il doit exploiter le fonds de commerce pendant une certaine durée avant sa mise en
location ;
Pour le locataire gérant :
✓ Le locataire gérant doit être immatriculé au registre de commerce
✓ La qualité de commerçant ;
✓
Les effets de la location gérance :
Pour le propriétaire :
✓ Mettre le fonds à la disposition du gérant;
✓ Lui assurer une jouissance paisible.
Pour le locataire gérant :
✓ Le locataire doit exploiter le fonds avec diligence;
✓ Payer la redevance;
✓ Il ne peut ni vendre, ni sous louer le fonds sans l’autorisation du propriétaire.
Les avantages et les limites de la location gérance :
Les avantages :
5
Fin du contrat: cette dernière traite sur la durée, les modalités de fin de contrat et des possibilités
de renouvellement.
Aspect investissement : l'apport personnel c'est la somme que le futur franchisé dispose
immédiatement hors emprunt, elle est exigée pour couvrir les charges et les besoins en fonds
de roulement et aussi les droits d'entrée.
Aspect autonomie: Les deux entités restent juridiquement et financièrement indépendantes,
cependant le franchisé a le devoir de présenter ces états de synthèse au franchiseur et ce dernier
assure l’assistance, le suivi comptable et de gestion.
Aspect fiscal: la fiscalité sur la redevance est applicable selon la raison sociale de la franchise.
Toutefois les droits d'entrée peuvent être imposables s'ils sont assimilés comme charges
d’exploitation (non déductibles) sinon ils sont amortis (comme immobilisation).
En location gérance :
Aspect juridique: on dispose d'un contrat de location du fonds de commerce, il retrace les
effets entre les parties, les obligations et clauses. En cela s'ajoute la publication d'un extrait de
ce contrat au bulletin officiel, l'immatriculation du gérant au registre de commerce, faute de
quoi le propriétaire cours le risque de se solidariser avec le bailleur pour toutes dettes.
La gestion du fonds de commerce : le locataire gérant est tenu d'exploiter le fonds en bon père
de famille et de le rendre en bon état. C'est pourquoi un inventaire des éléments du fonds est
fait avant son octroie.
La fin du contrat : soit elle est déterminée, indéterminée (jusqu'à résiliation unilatéral),soit par
non-respect des termes contractuels, ou par décès du gérant. Il peut éventuellement y avoir une
possibilité de rachat du fonds.
Aspect investissement: à part son expérience, le locataire exploite directement le fonds de
commerce sans investissement initial.
Aspect autonomie: la gestion du fonds de commerce revient au gérant, le propriétaire n'a droit
en principe, de s'immiscer dans la gestion du fonds, mais il a toutefois le droit de contrôle de
la comptabilité, si les redevances sont calculées proportionnellement à la hauteur du chiffre
d'affaire, question de transparence.
Aspect fiscal: les redevances sont imposables en IS ou IR selon que le propriétaire est une
personne physique ou morale.
Cas pratique:
Au Maroc nous identifions les franchises et entreprises sous location gérance dans plusieurs
domaines, notamment dans les domaines de l'immobilier, restaurant, hôtellerie, habillement.
Quelques exemples concrets : McDonald's, Afriquia, Pizza Hut, Shell, Decathlon, Zara,etc….
Conclusion : la franchise et la location gérance sont deux concepts assez similaires plus ou
moins récents, ils constituent aujourd'hui l'une des formes de commerce les plus répandues
ayant leur avantage mais aussi des limites.
6
Thème 12 : L’analyse des comptes consolidés
L’analyse financière est une technique visant à évaluer la réalité économique et financière
d’une entreprise ou d’un groupe à partir de ses documents comptables. Elle consiste à porter
un regard à la fois extérieur et global sur l’entreprise ou le groupe. Il s’agit d’un regard
extérieur car l’analyse est réalisée à partir de documents publiés. Il s’agit également d’un
regard global car les documents comptables appréhendent l’entreprise ou le groupe dans sa
globalité.
Section 2 : l’objectif de l’analyse financière
Seule l’analyse financière réalisée à partir des comptes consolidés permet d’évaluer l’activité, la
profitabilité et la structure financière d’ensemble du groupe.
– Identification des secteurs d’activité et zones géographiques figurant dans l’information sectorielle.
La majeure partie des groupes intervient sur différents secteurs d’activité et zones géographiques.
Les seuls états financiers consolidés constituent alors une information bien insuffisante pour
connaître l’activité du groupe et évaluer sa performance.
Cette information sectorielle est utile pour affiner l’analyse de l’activité, de la profitabilité et de la
rentabilité des capitaux engagés. Elle permet d’abord
- D’analyser les performances passées et d’identifier les secteurs d’activité et zones
géographiques qui ont généré la croissance et la profitabilité du groupe, les secteurs sur
lesquels le groupe a principalement investi, de mesurer les capitaux investis et leur
rentabilité par secteur
- Elle permet ensuite d’anticiper sur les performances futures en fonction des perspectives de
croissance et de profitabilité spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids
respectif.
La publication de l’information sectorielle n’est obligatoire que pour les groupes émettant des
actions ou des titres d’emprunt cotés. Elle n’est pas obligatoire pour les groupes non cotés utilisant
les normes IFRS mais seulement recommandée.
Selon la norme IFRS 8, les secteurs opérationnels (ou métiers) devant être reportés dans le cadre de
l’information sectorielle sont une composante de l’entreprise :
– Génératrice de revenus ;
– Pour lesquels une information financière est disponible ;
– Cette information financière est utilisée par la direction générale dans le cadre de sa gestion ;
– Ces secteurs sont issus du reporting interne à la direction générale
Toutes les parties d’une entité ne sont pas nécessairement des secteurs opérationnels ou comprises
dans un secteur opérationnel. Par exemple, il se peut que le siège ou certains services fonctionnels
ne génèrent pas de produits d’activités ordinaires ou qu’ils génèrent des produits d’activités
ordinaires qui ne sont qu’accessoires aux activités de l’entité, et qu’ils ne constituent dès lors pas des
secteurs opérationnels.
La norme IFRS 8 fixe un « seuil de matérialité » : un secteur figurant dans le reporting interne ne doit
être identifié pour l’information sectorielle que s’il atteint un des trois seuils chiffrés suivants :
Le groupe peut choisir de présenter les secteurs opérationnels n’atteignant aucun de ces seuils
chiffrés s’il estime que l’information sur le secteur peut être utile aux utilisateurs de l’information
financière.
Nature de l’information
Une entité doit fournir des informations qui permettent aux utilisateurs de ses états financiers
d’évaluer la nature et les effets financiers des activités auxquelles elle se livre et des
environnements économiques dans lesquels elle exerce ces activités.
En outre, les données suivantes doivent également être fournies si elles sont transmises au principal
décideur opérationnel pour l’analyse des résultats sectoriels ou lui sont fournies d’une autre manière
même sans être inclus dans cette évaluation du résultat opérationnel :
- Le chiffre d’affaires
- Les produits
- Les charges
- La quote-part du résultat des sociétés en équivalence ;
Nous pouvons identifier quatre causes expliquant l’évolution du chiffre d’affaires : l’effet prix, l’effet
volume, l’effet de change et l’effet variation de périmètre.
La mise en perspective consiste à comparer l’évolution du chiffre d’affaires du groupe sur une
activité avec :
Cette analyse permet de déterminer si l’entreprise croit davantage que le marché et que ses
principaux concurrents.
Résultat net consolidé/ Capitaux propres part groupe et intérêts minoritaires de début d’année =
Rentabilité financière
Résultat net/ Capitaux propres part du groupe de début d’exercice= Rentabilité financière, part du
groupe
Résultat net, part des minoritaires/ Capitaux propres part minoritaires de début d’exercice =
Rentabilité financière, part des minoritaires et de sociétés intégrées
Section 4 : Analyse de la structure financière
Bilan consolidé
ACTIF Passif
Actif immobilisé corporelle brut Capitaux propres consolidé
Cumul des amortissements Capitaux propres par groupe
Actif immobilisé corporelle nette Capitaux propres intérêt minoritaire
Actif immobilisé financier brut Total des dettes
Cumul des provisions
Actif immobilisé financier net
Actif circulant