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introduction
La trésorerie joue un rôle très primordial dans la pérennité de toute entreprise. c’ est l’une des
principales raisons de la réussite ou l’échec d’une entreprise.
Actuellement en raison de l’état de l’économie mondiale actuelle il devient plus difficile
pour les entreprises de trouver des financement qui leur permettre de se développer et se
positionner sur la scène mondiale. Ce qui rend une bonne gestion de trésorerie plus stricte une
nécessité. Mais ca devient plus difficile lorsqu’il s’agit d’un groupe où il y a plusieurs filiales
et c’est Seul la centralisation de la trésorerie qui permet de répondre d’une manière
relativement parfaite à cette question.
La Gestion de la trésorerie
La gestion de la trésorerie par définition est un processus qui concerne toute entreprise ou
groupe et qui implique la collecte et la gestion des flux de trésorerie. C’est à dire les entrées
et les sorties de l’argent tout en conservant un montant suffisant afin de l’utiliser de manière
optimale et rentable, par exemple choisir des investissements attractifs. Ce choix se fait bien
sur à travers des décisions d’investissement, cet excédent de trésorerie permet également de
gérer des engagements et des imprévus car il existe un autre aspect de la trésorerie c’est la
gestion des risques en quantifiant des événements extrêmement rare pour s’assurer que
l’entreprise pourra y faire face.
Le passage d’une gestion de trésorerie autonome à une gestion centralisé :
Nous avons vu que la gestion de la trésorerie c’est la gestion des flux d’argent mais aussi la
gestion des risques et d’imprévu . Mais lorsqu’il s’agit d’un groupe ou il y à plusieurs filiales
ca devient plus complexe et difficile de gérer la trésorerie de manière optimale puisque la
gestion des liquidités avec de nombreux comptes bancaires et devises peut être une tâche
difficile pour la plupart des groupes. Ce qui a poussé ces derniers de passer d’une gestion de
trésorerie autonome à une gestion centralisé où l’ensemble des comptes des filiales d’un
même groupe sont regroupés et donc centralisés par la société mère pour assurer une gestion
globale qui permet de rationaliser les coûts .
Intérêts et enjeux de la centralisation
Le système de la centralisation sert à répondre à certains objectifs :
1) L’optimisation de la structure de gestion
En effet, grâce à l’informatisation et la télétransmission, la centralisation permet de diminuer
les charges du personnel, c’est-à-dire le nombre de personnes nécessaires à la gestion de
trésorerie du groupe n’est pas proportionnel aux nombres de filiales groupe ce qui permet
d’économiser les charges de personnel .
En plus d’une amélioration de la technicité des personnes puisque dans un système centralisé
les trésoriers vont traiter un nombre significatif d’opérations plus ou moins complexe ce qui
leur permettre d’accéder à une technicité et compétence plus importantes.
2) optimisation financière
Le deuxième objectif est l’optimisation financière qui repose sur l’effet taille et l’optimisation
des ressources.
A) L’effet taille
lorsque la trésorerie d’un groupe devient centralisé elle devient plus forte et atteint une
taille critique. Cet accroissement permet la création d’un rapport de force vis-à-vis des
banques ce qui permet au groupe de bénéficier des conditions meilleures que celles
obtenus entité par entité par le fait de mieux négocier les taux d’intérêts et d’autres
conditions bancaires sur les crédits, les placements les instruments de couverture
contre les risques etc …
La taille critique permet également au groupe d’accéder facilement aux marchés
financiers. Par exemple : lorsque le groupe a un besoin de financement, il peut émettre
tout simplement des billets de trésorerie sur le marché. Et Grâce à sa taille il peut
accéder à des meilleures conditions que les entités individuelles ne peuvent rarement
avoir et il peut même accéder aux marchés internationaux pour se financer.
-b) Et concernant l’optimisation des ressources , la centralisation entraine une réduction des
déperditions financières. Puisque dans un système non centralisé ou il y a les trésoreries
autonomes, lorsqu’une entité X a un besoin de financement elle emprunte auprès d’une
banque en contre partie d’un taux d’intérêt , et lorsqu’une entité Y a un excédent de trésorerie
même si dans la même période que l’entité X est en besoin elle ne tiendra pas ca compte car
chaque entité a ses préoccupations . et Elle placera ses excédents dans une banque en
moyenne d’un taux d’intérêt . Mais c’est grâce à la centralisation que le groupe peut
économiser ces intérêts à travers la compensation par exemple l’entité Y qui a un excèdent
peut financer l’entité X qui est en déficit sans recours aux établissement bancaires qui
détiennent normalement le monopole de telles opérations, puisque la loi autorise les
opérations de trésorerie entre les entités ayant entre elles directement ou indirectement des
liens de capital. Et donc pas seulement le groupe qui profite de ces avantages mais chacune
des entités concernées profite également en fonction de leur participation.
-- et dans le même cadre La centralisation entraine également la réduction des risques de
change et de taux d’intérêts , puisque dans un système de trésorerie non centralisée une entité
exportatrice en dollar par ex , elle sera obligée de vendre au comptant ou à terme les devises
qu’elle reçoit à ses banques pour obtenir la monnaie nationale afin de payer ses engagements
telle que les salaires, la matière première les impôts etc.. , alors qu’une autre entité du même
groupe importatrice en Dollar il devra acheter les Dollars auprès d’une banque pour payer les
produits importés . donc Ces opérations génèrent pour les deux filiales des commissions
versés. Mais grâce à la mise en place d’une trésorerie centralisée le groupe peut compenser
totalement ou partiellement les opérations de change ce qui contribue largement à réduire le
risque de change et les coûts bancaires qui sont lourds.
-Un autre objectif sera réalisé grâce à la centralisation c’est l’accès plus rapide et plus facile à
l’information. Puisque l’information sur la liquidité et les risques du groupe sera clair et
concentrée dans un seul point et donc un meilleur contrôle des décisions prises et leurs
impacts sur le groupe.
Structures de centralisation de trésorerie :
Un groupe de société ne disposant pas de la personnalité morale, ni même d’un patrimoine
propre, n’a pas la possibilité de conclure de contrats ou de gérer lui-même un compte
centralisateur. C’est pourquoi une société centralisatrice se chargera de ces opérations dans
l’intérêt du groupe. Dans ce contexte, pour mettre en place un mécanisme de centralisation, il
est nécessaire de passer par trois étapes générales :
Constatation des déséquilibres financiers au sein du groupe
Création d’un omnium (une société centralisatrice) à laquelle le groupe donne le droit
d’emprunter auprès les sociétés excédentaires pour prêter à celles qui ont un déficit en
vue d’équilibrer les excédents avec les besoins en liquidités des sociétés de groupe
l omnium qui est généralement la société mère ou la société holding procède à la
centralisation, comme elle peut confier cette mission à une société financière ou une
banque pour assurer une gestion automatisée de la centralisation
Convention d’omnium :
Globalement le cash pooling est un produit bancaire qui permet à un groupe de collecter de
l’argent et de le faire travailler c’est-à-dire de l’investir dans de nouveaux investissements ou
de le prêter. Le produit est disponible pour les entreprises qui font partie d’un groupe, lié
par l’actionnariat. Les banques proposent aux entreprises différentes méthodes de
concentration de trésorerie pour compenser pour concentrer, compenser et convertir les
soldes débiteurs et créditeurs de comptes courants automatiquement pour atteindre une
position d’équilibre.
Cash pooling physique réel est basé sur un transfert de comptes bancaires vers un compte
Maitre, autrement dit vous centraliser automatiquement les positions de tous vos comptes
d’une même devise vers un seul compte. il leur faut signer, à priori, (maison mère et filiales)
une convention collective pour exploiter le compte bancaire principal, Master Bank account
en anglais.
Comment ça marche
- Vous définissez un compte centralisateur appelé aussi master ou leader
- Vous identifier les comptes secondaires appelé aussi slaves associés au compte
centralisateur et libellé dans la même devise
- Vous définissez les paramètres du pooling tel que le montant et le moment et vous
fige le seuil sous le quel le solde des slaves ne peut descendre soit zéro (zéro-
balancing) soit un autre montant (target-balancing)
- En fontion des paramètres que vous avez définis les montants de tous les comptes
sont automatiquement centralisés sur le compte master
Avantages :
- Rendement : vous maximisez les intérêts et améliorez ainsi votre résultat financier
global.
Fusion des échelles d’interet (pooling notionnel) offre un moyen relativement souple
d’exploiter les avantages de la centralisation des soldes, dans cette structure, le solde
des comptes des filiales n’est jamais équilibré mais la banque du groupe recalcule les
intérêts positifs ou négatifs, sur le solde fictif de l’ensemble des sociétés du groupe
Comment ça marche :
- Vous définissez un périmètre de consolidation qui regroupe l’ensemble des
entités dont vous souhaitez consolider virtuellement les comptes bancaires
relevant de groupes de comptes appartenant à plusieurs entités juridiques
(maison mère et filiales), ouverts dans plusieurs pays ou libellés en différentes
devises.
- Vous établissez une convention de trésorerie entre les différentes entités
concernées, qui doit être signée par les filiales et la société mère. Cette
convention a pour objet de définir les modalités de la consolidation
(notamment, la répartition des intérêts entre les entreprises), dans le respect
des dispositions légales spécifiques des pays concernés.
- Une fois ceci mis en œuvre, les intérêts sont calculés sur base du solde
consolidé, au niveau du groupe, de tous les comptes libellés dans la même
devise.
Avantages :
- Préserver un certain niveau d’autonomie pour leurs filiales
- Rationaliser et harmoniser leur gestion de trésorerie globale en plusieurs devises
- Protège donc intégralement la marge de manœuvre de l’indépendance des
filiales
- Optimisation des frais financiers : pas de frais de virement à supporter puisque
vous n’avez pas à effectuer de transfert effectif d’un compte à l’autre. En outre,
vous réduisez ou éliminez les frais sur découvert.
Les banques proposent deux principaux types de remontée automatiques des soldes :
remontée directe des soldes :
Il s’agit de remonter automatiquement les soldes en date de valeur de tous les comptes des
filiales vers le compte centralisateur du groupe, afin de mettre le solde des comptes
secondaires des filiales à zéro.
Les comptes secondaires sont nivelés selon une périodicité déterminée par le trésorier. Leur
solde peut être à zéro ou limité à un seuil.
Dans cette technique, les comptes secondaires des filiales sont affectés et leurs soldes en date
de valeur ou en date d’opération sont nivelés périodiquement et automatiquement.
Il est aussi possible d'ajuster les soldes des filiales en fixant des pieds de comptes, montant en
deçà duquel la remontée ne s'effectue pas afin de laisser une somme déterminée sur le compte
et limiter le nombre des transferts.les banques proposent aussi d'effectuer automatiquement,
au fil de la journée, les remontées des soldes créditeurs afin de permettre au trésorier groupe
d'effectuer des placements ajustés.
Chaque filiale doit ouvrir un compte auprès de la banque centralisatrice appelé compte de
reflet, compte de nivellement ou encore compte miroir. Les comptes de reflet et le compte
centralisateur sont obligatoirement ouverts dans la même agence bancaire. C’est à partir des
comptes de reflet de chaque filiale que l’on remonte les soldes secondaires vers le compte
centralisateur.
Ce système permet d’éviter de polluer les comptes secondaires des filiales par des opérations
de pure gestion, et de simplifier en sens inverse les mêmes opérations que le compte
secondaire, son solde est ensuite remonté vers le compte centralisateur.
La remontée indirecte des soldes implique que les comptes secondaires continuent de
fonctionner selon leurs propres règles. Le trésorier de chaque entité juridique est responsable
de la gestion opérationnelle de son compte secondaire.
b. Les inconvénients :
Perte en indépendance des unités du groupe sur le plan financier puisque les
filiales en difficultés financières peuvent avoir tendance à trop compter sur
le système de mise en commun de la trésorerie et mal gérer ses emprunts.
Le risque d’insolvabilité devient plus abstrait pour les filiales , cette situation
va déplaire en particulier aux sociétés qui sont plus solvable et qui va peut
être posé un problème de solvabilité au groupe entier .
Le complexité de gestion des multiplies flux de liquidités provient du cycles
d’exploitation ,d’investissement et de la gestion de risque .