Master FME
Hicham SADOK
Gestion du risque
Cadre général de la gestion des risques par les banques
Présentation des principaux risques bancaires
La logique sous-jacente au capital économique
Cadre réglementaire et évolutions en cours
Principes de fonctionnement des modèles statistiques
Opérations de Banque
Types de Banque
Activité Bancaire
Types de Risques
Gestion des risques
Opérations de banque :
Opérations
connexes
Opérations connexes
Placement, souscription, achat, gestion,
garde et vente de valeurs mobilières, de
titres de créances négociables ou de tout
Opérations de change ; produit financier ;
LA CAIXA ;
Bancosabadell ;
CDG capital; Union
Citibank Maghreb ; Marocaine des
MédiaFinance; Bcp ; Attijariwafa Bank; Banques.
Casablanca Finance BMCE ; BMCI ; SGM;
Markets. CDM ; CIH; CAM; Al
Barid Bank ; Fond
d’Equipement Cumunal ;
Bank Al-Amal.
Activité bancaire :
Marges d’intérêts
Marges de commissions
Produit net Résultats des opérations de marché
bancaire : Différences entre autres produits et
charges
Résultats des opérations de crédit bail
et location.
Exemple : Structure du PNB d’Attijariwafa Bank
Marge d'intérêt
18%
-2% -2%
BCP Attijariwafa BMCE Bank SGM BMCI Bank CIH
Bank
Bilan
Actif Passif
Divers Divers
Certificats de dépôt
Portefeuille Titres
Obligation
Immobilisations Fonds Propre
Hors Bilan
Engagements de financement
- Donnés
-Reçus
Engagements de garantis
-d’ordre
-Reçus
Engagements sur titres
-Titres à recevoir
-Titres à livrer
Opérations sur devises
-Monnaies à recevoir
-Monnaies à livrer
Engagements sur instruments financiers à terme
Types de
risque:
Risque de liquidité;
Risque de contrepartie (livraison/crédit);
Risque de taux d’intérêt ( opération de crédit/
opération de marché);
Risque de change ;
Risque de marché.
Risque stratégique ;
Risque d’organisation ( lié aux hommes/au
matériel/l’environnement).
Gestion des
risques :
Accords
Bâle III
Accords
Bâle II
Accords
Bâle I
Principaux risques bancaires
1
Risque de marché
se définit comme l’exposition de la situation financière d’une entreprise à une évolution
défavorable des taux et prix.
Il est présent sur différents types d’actifs (taux, change, actions, commodities) et sur
différentes catégories (prix, courbe des taux, la base d’investissement et la volatilité).
Le risque de marché doit être évalué dans des conditions de marché actuelles, des
conditions de marché critiques (stress test) et en fonction d’une variété de scénarios
d’évolution du marché (stress scénario)
Le risque de contrepartie et de crédit
Il est défini comme étant le risque de perte liée au fait qu’un client ne remplit pas ses
obligations financières à temps.
Ce risque est fonction de trois paramètres : le montant de la position sujette à défaut, la
proportion du montant recouvrable en cas de défaut et la probabilité de défaut.
Principaux risques bancaires
2
Risque de compensation
risque de livraison effectué à la suite d’un échange de monnaies, d’instruments
financiers ou de commodité au début ou à la fin d’une transaction.
Une institution financière fait face à un risque de compensation lorsqu’elle s’est
libérée de ses obligations contractuelles, mais n’a pas reçu le montant
contractuel de la part de la contrepartie.
La globalisation des marchés et la complexité croissante des produits ont
contribué à accroître le risque de compensation et les participants au marché
doivent être plus conscients du timing des règlements.
Risque juridique
couvre les relations avec des contreparties
(capacité, autorisation, adéquation), les normes de rédaction et de
documentation des contrats, ainsi que les risques de non-conformité aux
réglementations et aux reporting réglementaires.
Une situation juridique risquée existe à partir du moment où les contrats ou les
obligations réglementaires ne sont pas applicables ou pas totalement remplies.
Principaux risques bancaires
3
Risque opérationnel
Le risque opérationnel est une situation créée par des déficiences liées au système
d’information, aux procédures et contrôle internes, qui peuvent contribuer à une perte
inattendue.
Le risque opérationnel est large et difficile à quantifier. Dans le passé et à l’exception de
cas de fraude, le risque opérationnel n’a pas reçu la même attention de la part de la
direction des entreprises que les autres types de risques.
Néanmoins, le risque opérationnel a été la cause des plus grosses pertes connues dans le
marché.
Risque de liquidité
se situe au niveau spécifique du produit (liquidité de marché) et au niveau du
financement d’un portefeuille (liquidité de financement).
Le risque de liquidité de marché est engendré par le manque de volume d’un marché ou
peut être dû à des dysfonctionnements qui empêchent une institution de neutraliser ou
de se libérer d’une position.
Les banques sont donc confrontées à quatre risques bancaires
principaux …
Risque de marché
Risque opérationnel
Risque de taux, change, cours
Situation créée par des déficiences liées au SI, aux
procédures et au contrôle interne qui peuvent
contribuer à une perte inattendue (non traité ici, risque suivi par les départements risque
et marché)
Risque de
Risque de
contrepartie
liquidité /
transformation
Risque opérationnel
– risques de pertes résultant de l ’inadaptation ou de la –Bale 2 : élément du 1er pilier
défaillance de procédures, de personnes ou des –the risk of direct or indirect loss resulting from inadequate or
systèmes ou résultant d ’évènements extérieurs failed internal processes, people and systems or from
–risques relatifs à la sécurité des biens et personnes external events
(sabotage, incendie, etc.) –impose une couverture en capitaux propres de ces risques
–risques informatiques (défaut de conception, de –CRB
réalisation , de maintenance ou d ’exploitation) doivent se doter de contrôle des opérations et procédures
–risques de gestion interne (erreurs dans les internes sur des sujets aussi variés que :
traitements, déontologie, etc.) - la conformité des opérations effectuées
- le contrôle des risques de toute nature
Outils et principes de gestion - la qualité de l ’information comptable
- les conditions d ’évaluation, d ’enregistrement de
– Contrôle interne : procédures de gestion, de
conservation et de disponibilité de cette information
validation, etc. et contrôle de la pertinence du
- la qualité des SI
contrôle interne de sa bonne application
Incidences
– Renforcement du contrôle interne (procédures
internes / inspection, etc.)
Total encours
Croissance bilan
pondérés de départ
8
100
Ratio de 4%
Dividendes
= 0,16 Résultat
= 0,8
Résultat Net
= 0,48
Allocation des fonds propres aux activités
Les fonds propres constituent un élément limitatif de l’activité
Il en résulte une allocation « active » des fonds propres à chaque métier, en
traduction de la stratégie de l’établissement
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La logique sous-jacente au capital économique
Cadre réglementaire et évolutions en cours
Principes de fonctionnement des modèles statistiques
La BRI (en anglais Bank for Le Comité de Bâle a été créé par les Le Comité de Bâle a élaboré en 1988
International Settlements, BIS) a été Gouverneurs des banques centrales le ratio Cooke, fondement de la
constituée à Bâle le 17 mai 1930, dans du G10 en 1974 réforme actuelle
le contexte du Plan Young sur le
rééchelonnement des réparations dues Il a pour objectif la sécurisation des L'accord de 1988 impose aux
par l'Allemagne relations bancaires, notamment au établissements de crédit de disposer
travers de l'harmonisation des d'un montant de fonds propres
Aujourd'hui, la BRI est une dispositifs de contrôle nationaux proportionnel à leur exposition au
organisation internationale dont le rôle risque, avec l'exigence suivante :
est double : Il n'a pas de pouvoirs législatifs
supranationaux, mais ses
– Favoriser la coopération recommandations sont généralement
monétaire et financière mises en œuvre par les régulateurs
internationale nationaux
Fonds propres
8%
– Exercer la fonction de banque Risques pondérés
des banques centrales
Les limites du ratio Cooke ont amené le Comité de Bâle à décider de le réformer en
se fixant des objectifs plus ambitieux
L'accord de 1988 est incontestablement …mais comporte néanmoins
une réussite... plusieurs faiblesses
Il est appliqué dans plus de 100 pays, et a permis : Il ne prend pas en compte de manière distincte :
Juin 1999 :
Le Comité de Bâle décide la refonte du ratio Cooke
"Bâle 2"
Accroître la sensibilité des exigences en fonds propres aux risques, et inciter les banques à adopter les systèmes de mesure et de
gestion les plus avancés
Renforcer le rôle des contrôleurs bancaires et celui de la transparence financière (rôle du marché)
Appréhender l'ensemble des risques auxquels les banques peuvent être exposées (dont le risque opérationnel)
Mais le calcul du ratio est affiné par : Elles peuvent ainsi, en fonction du profil de
risque de l'établissement, lui imposer des
Une logique d'évaluation "réelle" du exigences supérieures à celles calculées dans
risque de crédit, intégrant les risques liés
PILIER 1 PILIER 2
le cadre du pilier 1
à la qualité de l'emprunteur et à la nature
de la transaction
Pilier 3 :
Discipline de marché
Les établissements sont tenus de publier des informations très complètes sur :
8%
Risques de crédit + Risques de Marché + Risques Opérationnels
Risques de crédit
85%
Les méthodes de calcul sont Leur prise en compte est une des
inchangées par rapport au dispositif innovations majeures du nouvel
actuel, c'est-à-dire la possibilité de accord
Risques de Risques
choisir entre :
marché opérationnels Ils sont définis comme les risques de
5% 10% pertes dues à
Estimated Loss
(EL)
Large banks are trying to be in IRB A for most of their activities : Corporate, Retail,
Bank, Sovereign, Equity, Project Finance, Securitisation
En ce qui concerne le risque de crédit, les banques sont fortement incitées à
adopter les méthodes les plus avancées...
- Estimation provisoire des exigences relatives en fonds propres,
pour chacune des trois méthodes possibles de calcul du risque de crédit -
-5%
8% -2,5% 7,8% 7,6% ?
Approche Standard révisée
de risque de crédit
Modèle interne
… en particulier, en se dotant des moyens d'en fournir elles-
mêmes les paramètres d'appréciation (1/2)
Approche Standard Révisée
• La catégorie de la contrepartie :
Souverain
Principes de base
Banque
Corporate
Retail
• Les approches IRB (Notations Internes) reposent sur l'appréciation par les banques elles-mêmes de leur
risque de crédit
• Elles doivent classer leurs expositions au sein de 5 portefeuilles réglementaires (cf. page suivante)
La banque affecte ses expositions dans les La banque affecte ses expositions dans les
Rôle de la banque portefeuilles, puis fournit la probabilité de défaut portefeuilles, puis fournit tous les paramètres
(PD) d'appréciation du risque de crédit
Source de
remboursement
Titrisation
Factoring
Trading Book
Pour chaque portefeuille, les fonds propres minimaux exigés sont obtenus
en déclinant une formule générale de calcul
- Formule générale de calcul en approche IRB pour le risque de crédit,
variant en fonction du portefeuille réglementaire considéré -
Fonction de
= f([
PD = Probabilité de défaut
Exigence minimale
en fonds propres
Pondération
F(PD, LGD, M)
X EAD ]) LGD = Perte en cas de défaut
M = Maturité
EAD = Exposition au moment du défaut
Les fonctions de calcul des pondérations se rapprochent des modèles d'allocation de capital économique développés par les banques
Elles permettent de déterminer le niveau de fonds propres nécessaire pour qu'une banque ne fasse pas défaut sur un type de crédit à un horizon de temps fixé (1 an)
et avec un intervalle de confiance déterminé (99,9%)
Il y a donc une similitude entre les approches IRB pour le risque de crédit et les approches de type Value at Risk (VAR) pour les risques de marché
Le pilier 2 met en place un renforcement du processus de contrôle par les
autorités, en posant quatre principes
2
1 3
L'appréciation par les banques des fonds La possibilité, pour les autorités de
propres qui leur sont nécessaires (capital contrôle, d'imposer des fonds propres
économique) supérieurs au minimum réglementaire
PILIER 2 déterminé dans le pilier 1, en fonction du
profil de risque de chaque banque
Le capital réglementaire correspond au montant des capitaux propres tangibles (c'est-à-dire sous déduction des
survaleurs) que les autorités de régulation bancaire (les Banques Centrales) imposent aux banques de maintenir compte
tenu de leurs activités.
Le capital réglementaire cherche à appréhender la contribution d’une banque au capital nécessaire dans l’industrie pour
faire face au risque systémique du système bancaire.
Bâle II, qui s’applique à partir de 2008 (pour les banques ayant choisi les approches avancées) et qui relève d’une
exigence réglementaire, rapproche le capital réglementaire du capital économique en ne calculant plus le capital
réglementaire comme un pourcentage très peu différencié des actifs de la banque, mais en les pondérant différemment
selon leur profil de risque.
Le capital économique correspond à l’écart entre les pertes que pourraient subir une banque dans des cas extrêmes et les pertes
qu’elle subit du fait de son activité en temps normal. Les pertes « moyennes » ont vocation à être couvertes par la marge d’intérêt.
Les pertes d’un montant supérieures ont vocation à être couvertes par le capital économique. Plus les fonds propres d’une banque
sont faibles par rapport au besoin de capital économique, moins elle est à même d’absorber des pertes qui sortent de la normale et
donc plus elle est fragile.
De la même façon que l’on ne construit pas une digue le long d’un fleuve pour simplement faire face au débit moyen, mais faire
face aux crues centenaires, le capital économique est souvent fixé par les dirigeants des banques de façon à couvrir 99,5 %, voire
99,97 % des cas de figure. Dans ce dernier cas, qui correspond souvent par convention à un rating AA, la banque a une probabilité
de faillite de 0,03 %, autrement dit, une année sur 3 333, le fleuve sort de son lit et passe au dessus de la digue.
Mais le capital économique n’est pas seulement qu’une mesure du risque d’une banque dans l’absolu. Il sert aussi à mesurer en
interne la rentabilité ajustée du risque d’un métier, d’un produit, d’un client ou d’une transaction., sur la base du besoin de capital
économique calculé à chacun de ces niveaux
L’importance du capital économique détermine le niveau de risque que courent les actionnaires et les créanciers de
la banque, de la même façon que dans une entreprise l’importance des capitaux propres par rapport à l’actif
économique détermine le niveau de risque de l’actionnaire. Dans la banque, la gestion du capital économique se
fait sous la contrainte globale de l’exigence du capital réglementaire .
Les méthode du capital économique dont la détermination repose principalement sur des calculs de VAR à des
groupes non financiers afin de mieux mesurer la nature des risque pris, le niveau de rentabilité à en attendre en
conséquence et le niveau de capital économique, donc de capitaux propres, à mettre en face dans la structure
financière de l’entreprise.
Le pilier 3 a pour vocation de favoriser la transparence et l'émulation
entre les établissements de crédit
PILIER 3
2005 : Publication
de la Directive
Automne 2002 : Européenne CAD
Consultations de III *
la Commission
Européenne et 2004 : Proposition
avant-projet de de Directive
Directive Européenne CAD
III *
Gestion du risque bancaire
Cadre général de la gestion des risques par les banques
Présentation des principaux risques bancaires
La logique sous-jacente au capital économique
Cadre réglementaire et évolutions en cours
Principes de fonctionnement des modèles statistiques
Pertes
+
Taux longs
Bilan à t
t
-
+
ts
cou r
x
Tau
-
Grille de départ
t + 1 an t + 2 ans
Réalisation de la grille de départ à partir de X Création de Y chemins par point de départ de la grille. Actualisations
projections à l’horizon 1 an du bilan associé à la date des 24 MNI mensuelles futures sur deux ans pour chacun des
t. chemins créés.
Détermination
Détermination dede la valeur
la valeur économique
économique (moyenne
(moyenne des Y
des 250 actualisations par point)
actualisations par point)
Processus de travail :
5 étapes
Étape Étape
2: 4:
Étape 1 : Identif Étape 3 : Vérific Étape 5 :
Détection des icatio Ajustement ation Mesure de
dérives et Problèmes
constatés
n des du modèle de la l’impact
anomalies cause interne de validit du modèle
s des notation é du grandeur nature
anom modèl
Pas d ’écarts
alies e
OK
Détection des anomalies et recalibrage des modèles
Etape 1 : Détection des dérives et anomalies
Étape 1: Détection des dérives et anomalies
Anomalie 1 : Écart important entre les taux de défaut ou de perte
estimés et les taux réels constatés
=>Dérive associée : taux réels constatés qui augmentent trop vite Analyse
Anomalie 2 : Progressivité non respectée de la courbe des taux dans
cumulée de défaut par classe de risque l’année
=>Dérive associée : comparaison de cette courbe d’un mois sur l’autre
Anomalie 3 : instabilité du modèle en analysant la volatilité des
notations d ’une année sur l’autre Analyse
=>Dérive associée : remplissage trop lent ou diminution de la mois 1 de
diagonale de la matrice de passage en cumulé au fil des mois l’année N /
Anomalie 4 : Écart important entre les distributions des notes de mois m+i
l’échantillon d’élaboration et de la population réelle
=>Dérive associée : comparaison de cette courbe d’un mois sur l’autre Analyse
Anomalie 5 : Déformation de la courbe de puissance prévue one shot
=>Dérive associée : tendance à la détérioration de cette courbe en
cumulé d’un mois sur l’autre Analyse
mois 1 de
l’année N /
mois m+i
Anomalie 1 : Ecart important entre les taux de défaut ou de perte
estimés et les taux réels constatés
20
18
16
Moyenne 14
Comparer réalisée 12
par classe la Réalisé
10
probabilité Prévu
de défaut 8
estimée 6
avec le taux 4
moyen de
2
défaut Écart sur
constaté 0
une classe
A+ A A- B+ B B- C+ C C- D+ D D- E+ E
Moyenne
prévue
Analyses à effectuer :
si modèle incorrect alors voir objectifs 2 et 3
autre facteur possible : découpage des classes de risques
Anomalie 2 : Progressivité non respectée de la courbe des taux
cumulée de défaut par classe de risque
Réalisé
50
45
40
35
30
25
20
15
10
Inversion
Zone de faible 5
progressivité 0
A+ A A- B+ B B- C+ C C- D+ D D- E+ E E-
Attendus :
Croissance de la courbe
Régularité de la pente d’une classe à l’autre
Anomalie 3 : instabilité du modèle en analysant la volatilité des
notations d ’une année sur l’autre
A- 10.00% 13.00% 38.00% 15.00% 13.00% 7.00% 2.00% 1.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.50% 0.00% 0.00% 0.00% 0.50%
B+ 1.00% 2.00% 3.00% 92% 2% 0% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00% 0.00%
B
B-
C+
Stabilité insuffisante
C
C-
25%
23%
Echantillon
20%
20% Population
18% 18%
17%
16% Écart
15% important
13%
11%
10% 9% 9%
8% 8%
6%
5% 5%
Inversion
5% 4% 4%
3%
2%
1%
0%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Attendus :
Allure semblable des courbes
Régularité des écarts d’une classe à l’autre entre les courbes
Anomalie 5 : Déformation de la courbe de puissance prévue
Zone de faible
progressivité
Attendus :
Similitude des courbes
Étape 2: Identification des causes des anomalies
Données à historiser
Conserver la piste d ’audit Disposer à chaque instant de
l ’intégralité des éléments
Obligation réglementaire : être en mesure de justifier explicatifs qui a servi à la
l’attribution d ’une note à une contrepartie donnée production d ’une note
Deux types d’écarts possibles :
les bornes des intervalles de PD associées à chaque classe de Être en mesure de procéder à
risque l ’identification de la cause de
l ’écart : tracer le chemin
la progressivité de l ’échelle de notation (phénomène logique d ’attribution de la note
d ’inversion de classe de risque) par le modèle
Pertes exceptionnelles
Pertes attendues couvertes : Capital Pertes exceptionnelles non
(PM) Economique (CE) couvertes
Fréquence des
pertes
Probabilité d’occurrence
=
Probabilité de défaillance de
la banque*
Pertes
STANDARD Assurance
Syndication
Garanties / Caution
EVOLUTION Titrisation
Dérivés de crédit
Asset swap
ACTIF PASSIF
(encours) (couvertures)
Bloc 1 : structuration des deals
Syndication
Technique classique de financement de gros deal consistant à créer des
" pools bancaires ", appelés également " syndicats bancaires ".
La totalité du prêt est donc accordé par l’ensemble des banques
impliquées dans ce syndicat. Chaque banque détient donc une fraction
plus faible de la créance de l’entreprise.
Bloc 2 : Garanties (1/2)
Assurances « privée »
Souscription d’une assurance-crédit par le créancier auprès d’une
compagnie d’assurance.
Ces assurances sont classiquement limitatives (non couverture du risque
commercial sur une durée courte, exclue les risques politiques et les
catastrophes naturelles).
Contre-garanties / caution
Demande de sûretés par l’établissement de crédit
Il existe deux classes de sûretés
les sûretés réelles : sont des biens, mobiliers ou immobiliers, qui sont affectés en
garantie d’une créance
les sûretés personnelles : caution (d’ordre général) et aval (ciblé sur un crédit
particulier)
Bloc 2 : Garanties 2/2)
Garanties Exportation
Exe du Maroc et la France: La CCE et COFACE a pour objet la garantie
des crédits à l’exportation (L’équivalent de la Coface existe dans d’autres pays : Euler Hermes
(Allemagne), OND (Belgique), CESCE (Espagne), Eximbank (USA), ECGD (UK), SACE (Italie), Nexis (Japon)
Affacturage
S’adresse aux entreprises non financières
Bloc 3 : vente d’actifs (2/2)
Asset Swap
Les banques traitent de plus en plus leurs crédits comme des obligations ou des actions.
Ainsi, les cessions de créances permettent aux banques de gérer un portefeuille en
fonction d’objectifs de rentabilité en lui donnant une certaine flexibilité.
Grâce à cette technique, les banques ont la possibilité de modifier la structure de leur
bilan. Néanmoins, elle ne permet pas de vendre un risque de crédit qui n’existerait pas
au préalable dans le bilan. De plus, la cession de créances se traduit dans la plupart des
cas par des moins values qu’il faut gérer dans le cadre du compte d’exploitation de la
banque.
Il est également possible de traiter de véritables swaps d’actifs où sont échangés deux
dettes différentes. Par exemple, une banque vend de la " dette Renault " et achète en
échange de la " dette Peugeot " ou elle vend 50 millions Dhs du crédit A achète en
échange 100 millions d’obligations du crédi B. De ce fait, tous les échanges possibles
sont envisageables.
Bloc 4 : dérivés de crédit
Les dérivés de crédit :
permettent de déconnecter le risque de crédit sur un actif / passif de la détention de cet
encours.
ont un mode de fonctionnent très similaire aux dérivés de taux ou de change, en dehors du
sous-jacent couvert.
sont des contrats financiers prévoyant, entre contreparties, des échanges de flux liés à la
performance ou au défaut d'un crédit de référence.
Ils se répartissent en trois grandes catégories :
Crédit SPREAD
Dérivatives Produits portant sur l’écart de crédit
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1998 2000 2002 2004 2006
Acheteur de la protection
Credit Spread Option
L’acheteur acquiert le droit d’acheter (call) ou de vendre (put) le
crédit de référence à un spread déterminé (strike)
En cas de détérioration du crédit, en supposant que l ’information Vendeur de la protection
soit parfaite, l ’exercice du put est moins restrictive que l ’exercice
du Credit Default Swap.
Permet de bénéficier de l ’ amélioration (call) ou de la Mise en place En cas de défaut
détérioration du crédit (put) en isolant le risque de crédit
Avantages :
Pas de besoin de financement
Achat du crédit
Peu de litige juridique possible à un spread
Prime déterminé à
Inconvénients
l’avance
Risque de contrepartie pour l’acheteur de la protection sur le
vendeur de la protection
Risque de mismatch de protection Acheteur de la protection
1 2 3
Scoring Pricing Délégations
4
Limites
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
ions
Les notations utilisées par les établissements de crédit proviennent de quatre sources
complémentaires en fonction de la typologie de clientèle traitée :
Organismes de notation
Les établissements de crédit disposent « d’avis indépendants », ne les exonérant
pas de procéder à leur propre analyse.
Les évolutions réglementaires actuelles poussent à développement de l’utilisation
de ces notations, malgré les limites récentes constatées.
Ces entreprises mettent à disposition « des notes » de solidité financière
à court et moyen terme
de manière sollicité ou non
Risque de
Note S&P LT
défaut en bp
AAA 1
AA 4 Investment grade
A 12
BBB 50
BB 300
B 1 100 Speculative grade
CCC 2 800
Defaut 10 000
Etape 1 : Scoring du client 1
Scoring
2
Pricing
3
Délégat
ions
Calcul de Z
100* Z =- 1,255 (R1- 62,8) + 2,033 (R2- 80,2+) - 0,824 (R3-24,8) + 5,221(R4-6,8) + etc
-0,25<Z<0,125 Z>0,125
Z < -0,25
L’entreprise semble en difficulté
La situation de L’entreprise a de
12% défaillantes,
l’entreprise fortes chances
88% vulnérables ou normales
est incertaine d’être normale
0 < FF/REB<215%
Plus le score Z est négatif et plus l’entreprise risque d’être défaillante
oui non Les différents composants n ’ont pas le même pouvoir discriminant,
R1 : 42%, R2 : 19%, R3 : 12% etc.
La BdF a développé récemment un nouveau score de défaillance , le score BDFI dont la « formule » n(est pas divulguée
et dont les performances sont supérieures à celles du score Z
1 2 3
4
Limites
Credit Analysis
L’analyse crédit est l’approche la plus « classique » de l’évaluation de la capacité de
remboursement d’une entreprise
Approche Statistique
Périmètre
L’approche statistique convient particulièrement aux crédits aux particuliers
Certains établissements ont étendu cette approche aux PME
Principes
L’approche statistique s’appuie largement sur les principes exposés
précédemment, à savoir la définition d’ensembles homogènes par une analyse
historique
Apports
Gains de temps dans le traitement des dossiers
Possibilité de provisionner a priori et d’anticiper le nombre de dossiers en
recouvrement
Industrialiser la production de crédit avec notamment la possibilité d’un contrôle
qualitatif et quantitatif rigoureux de la production
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
ions
Approche Statistique
Principaux écueils de l’application aux PME
Difficulté à disposer d’un échantillon statistique représentatif
Grande sensibilité à la conjoncture économique, à l ’intensité de la
concurrence
Contraintes propres aux crédits aux entreprises :
montants plus importants que pour les particuliers
concurrence / refus de crédit laissent plus de trace que dans le cas de clients
particuliers
dispositions légales : entre soutien abusif et rupture abusive ( existent aussi du
côté des particuliers avec les commissions de sur-endettement…)
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
Etape 2 : Pricing
ions
4
Limites
Taux client
Taux Le prix de vente d’un crédit doit
Tarificatio
7% n permettre de couvrir l’ensemble
Marge commerciale
des coûts directs et indirects lui
6,4 %
Marge de rémunération des afférents, y compris
6,3 % fonds propres
Marge de couverture du risque Pertes attendues (provisions)
5,5 % moyen
Marge marketing Cout du risque improbable
(unexpected loss)
Marges d'exploitation
5%
Pour cela, l’EL et l’UL sont trduits
en termes de « spread de crédit » et
Taux de Cession Interne intégrés au calcul du pric de revient
0%
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
Etape 2 : Pricing
ions
4
Limites
La dotation aux provisions ex ante doit économiquement couvrir le niveau moyen de pertes à savoir l’EL.
Le niveau de Fonds Propres alloués doit couvrir la volatilité des pertes autour de la moyenne, à savoir l’UL :
…d’un point de vue économique, par l’application d’un modèle de mesure des pertes du portefeuille
…d’un point de vue réglementaire, l’exigence en fonds propres est fonction de la somme EL +UL mais avec possibilité de tenir
compte de certaines provisions pour diminuer l’EL
Ces éléments calculés, il est possible à l’octroi d’un prêt d’intégrer ces coûts dans la tarification et pendant la vie du crédit d’effectuer
le suivi de gestion.
Pertes
moyennes
La comparaison entre le tarif réel du crédit et le TCI
crédit permet de vérifier de manière dynamique la
rentabilité du crédit ou d’un secteur… ce qui permet de
décider de l’opportunité de continuer de se développer
sur un secteur.
VaR
Pertes
Provisions Allocations FP
Expected Unexpected
loss loss
1 2 3
Délégat
Etape 2 : Pricing
Scoring Pricing
ions
4
Limites
Exemple
Hypothèses :
Crédit 2 ans in-fine;
Montant : 100 ;
Notation initiale : A ;
Taux de recouvrement moyen : 50%
La matrice de transition ci-contre :
Pour la simplification des calculs, on retiendra :
la prise en compte d'écart type uniquement sur les taux de défaut (avec
un intervalle de confiance de 99%);
Le crédit sera considéré comme indépendant du portefeuille.
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
ions
Etape 2 : Pricing 4
Limites
Exemple
Année 1 Année 2
T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7
8
7
6
Légende :
5
dossier accepté en délégation
4
dossier à refuser par les agences
3 et F/O
2 dossier à analyser par la Directions
Des Crédits
1
1 2 3
Délégat
Scoring Pricing
ions
Risque
Produit 1
Marge nette est. Marge nette est. Marge nette est. Marge nette est.
Montant: 4500€
-35€ -15€ -5€ 25€
TEG 8%
Produit 2
Marge nette est. Marge nette est. Marge nette est.
Montant: 4500€
-25€ -5€ 35€
TEG 10%
Produit 3
Marge nette est. Marge nette est.
Montant: 2500€
-10€ 20€
TEG 10%
Etape 4 : limites 4
Limites
Affectation Capital
Business case Economique
Capitaux
Analyses d’impacts
propres Sphère Risques
Statistiques
Rating
Agence
Communication institutionnelle
Agences de notation Modèles
Back testing
risques
Communication
Financière
Calcul des
Sphère Stratégique capitaux Reporting risque
économiques
Déclassement
Risque de
Back Testing
défaillance
constaté
Provisions Reporting
Pilotage Communication
Financier et
Provisionnement Financier financière
risque
Déclassement
Définition du Défaut
modèle de
risques
Pertes enregistrées
Statistiques Recouvrement
Gestion basée sur Une gestion basée uniquement sur les risques aura tendance à limiter l’activité de la
les risques banque, voire à supprimer des activités à haut rendement
L’introduction de l’EVA permet d’intégrer l’ensemble de
ces éléments et donc de disposer d’un modèle équilibré