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Module 

Gouvernance

Thème :

La Gouvernance Mondiale
Encadré par :

Mr. GUEDIRRA Mohamed

Réalisé par :

EL-ABDLI Fouad

ZHER Jamila

SAFRI Amal
SOMMAIRE
Introduction

Première partie : Cadre Général de la gouvernance mondiale.

I- Définition de la gouvernance mondiale.

1- Définition proposée par les Nations Unies


2- Définition proposée par la Banque Mondiale

II- Origine de la gouvernance mondiale


III- Les piliers de la gouvernance mondiale.
IV- Les indicateurs de la gouvernance mondiale
V- Gouvernance et mondialisation.

Deuxième partie : Acteurs, et thèmes de la gouvernance mondiale

I. Le panorama des institutions de la gouvernance mondial :

1. Les organisations et institutions international :

a) Les Nations Unies


b) Le Fonds monétaire international
c) La Banque mondiale
d) L’Organisation mondiale du commerce
e) Le PNUE et les institutions en charge
f) L’Organisation mondiale de la santé
g) L’Organisation internationale du travail

2. Les Etats 
3. Les acteurs non étatiques :

a) Les organisations professionnelles :

● European Roundtable 
● L’UNICE 
● La BIAC 
● IASC
● Organisation professionnelles des auditeurs 

b) Les Partenariats stratégiques


c) Regroupements informels ou ad hoc

● G7
● G8
● G10
● G20

d) Les organisations non gouvernementales (ONG)


e) Les traités internationaux privés

● Bretton Woods
● Accords du GATT

f) Les sociétés multinationales SMN


g) Entreprises stars de la Silicon Valley

II. Les thèmes de la gouvernance mondiale :

1. Gouvernance environnementale et gestion de la planète


2. Gouvernance de l’économie et de la globalisation ou la mondialisation 
3. Gouvernance de la paix, la sécurité et la résolution des conflits :
4. Gouvernance du sport:
5. Gouvernance Politique et institutionnelle:
6. Gouvernance de la science, de l’éducation, de l’information, et de la
communication

Troisième partie : La Gouvernance Mondiale, enjeux, défis et contexte


actuel…quelle efficacité ?

I- Evolution des enjeux et défis de la Gouvernance Mondiale

1. Après la guerre mondiale

2. Après les attentats du 11 septembre

3. Défis contemporains
II- Gouvernance Environnementale et Finances Climat

1. La Gouvernance Mondiale de l’environnement


2. La Finance Climat :
3. Critique de cette Gouvernance Environnementale
III- Gouvernance Mondiale et la crise du Covid-19
1. Les limites de l’intervention de l’OMS
2. La Gouvernance Economique de la crise du Covid-19
IV- Insuffisances et obstacles de la Gouvernance Mondiale

Conclusion
Introduction

Bien gouverné est une question que l’on se pose depuis longtemps.

Mais un phénomène sans précédent dans l’histoire de l’humanité,


la mondialisation, a rendu l’ensemble des pays interdépendants. Elle nous a
conduit depuis la fin du 19ème siècle à prendre conscience qu’il existe
des « enjeux mondiaux » de plus en plus nombreux et importants. Il s’agit
de questions qui dépassent nos frontières.

Nous avons tout d’abord parlé au niveau mondial d’économie, de commerce,


de paix et de relations internationales, plus récemment sont apparues les
questions de l'alimentation et de la faim, celles des dérèglements
climatiques ou encore de la préservation de la biodiversité.

Un système où chaque État-Nation travaille seul dans son coin ne suffit plus
pour faire face à ces nouveaux défis. Il s'agit au contraire d’organiser une
véritable coopération internationale entre les États pour le bien commun de
l’humanité.

Souvent, cela passe par la mise en place d’organisations dédiées, qui


structurent les conditions d’une action collective au niveau mondial.

Première partie : Cadre Général de la gouvernance mondiale.

I- Définition de la gouvernance mondiale.

1- Définition proposée par les Nations Unies

« une approche participative de gouvernement et de gestion des affaires


publiques, basée sur la mobilisation des acteurs politiques, économiques et
sociaux, du secteur public ou privé ainsi que la société civile, dans le but de
garantir le bien-être durable de tous les citoyens ».

2- Définition proposée par la Banque Mondiale.

«C’est la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources
nationales économiques et sociales consacrées au développement ».
II- Origine de la gouvernance mondiale

La gouvernance mondiale actuelle est née sur les décombres de la Seconde


Guerre mondiale

Un des grands enseignements de l’entre-deux guerres est que les


protectionnismes, avec leur lot de dévaluations compétitives et
d’augmentations des droits de douane, ont été la source d’oppositions entre
nations. Le repli sur soi a généralisé et approfondi les conséquences de la crise
de 1929, exacerbé les nationalismes, et conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Avant même la fin de la guerre, les futurs vainqueurs anticipent et définissent


les contours d’un gouvernement du monde.

L’Organisation des Nations unies (ONU) voit le jour à San Francisco en avril
1945. Elle a pour objectif de corriger les carences de la Société des Nations.

Les accords de Bretton Woods, en juillet 1944, répondent directement aux


dysfonctionnements financiers et monétaires de l’entre-deux-guerres. Ils
débouchent sur la création de deux institutions financières internationales :

⮚ Le Fonds monétaire international (FMI), principalement chargé d’éviter


les dévaluations compétitives.
⮚ La Banque internationale pour la reconstruction et le développement
(BIRD) : première entité de ce qui deviendra la Banque mondiale,
chargée de financer notamment la reconstruction des pays européens et
du Japon, ainsi que le développement de ses membres.

Les participants à la conférence de Bretton Woods s’accordent aussi sur une


résolution visant à la création d’une organisation du commerce international
pour lutter contre le protectionnisme et démanteler les barrières douanières et
tarifaires. Cela aboutira en 1947 à la signature du GATT.

Commerce et coopération constituent les deux pierres angulaires du système


international mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour
garantir une paix durable. L’ONU, le FMI, la Banque mondiale et le GATT ont
pour mission d’instiller un esprit de coopération entre États pour éviter le repli
sur soi et le recours aux stratégies non coopératives des années 1930. On peut
leur ajouter le Plan Marshall, effort considérable des États-Unis qui transfèrent
l’intégralité de leur excédent de balance courante pour aider à la
reconstruction des anciens belligérants. Le monde va connaître une période
exceptionnelle de prospérité.

Depuis la mise en place de ces premières institutions de gouvernance


mondiale, de nombreuses avancées ont été accomplies : la transformation des
cycles de négociations du GATT en une institution permanente, l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) disposant de procédures de résolution des
conflits commerciaux.

La création du Tribunal pénal international (TPI), embryon d’une justice


internationale.

La conduite d’actions collectives comme la première guerre du Golfe ou


l’intervention internationale au Kosovo.

La création de l’Union européenne (UE), avec la mise en place de la monnaie


unique, l’Euro.

Le développement de processus d’intégration économique en Amérique du


nord, en Amérique latine et en Afrique.

III- Les piliers de la gouvernance mondiale

⮚ L’intégrité : comme système de règles et de valeurs encadrant la


responsabilité de sauvegarde des ressources et biens publics et
garantir leur utilisation efficiente.
⮚ La transparence : essentielle pour garantir l’accès public aux
informations exactes et à jour avec possibilité de diffusion.
⮚ L’intégrabilité : comme engagement collectif pour assurer une large
participation de l’ensemble des acteurs de la société dans la
préparation et la mise en œuvre des politiques publiques
⮚ La responsabilisation : et la reddition des comptes afin de garantir
une gestion optimale des ressources matérielles et humaines et de
lier les réalisations aux objectifs tracés.

IV- Les indicateurs de la gouvernance mondiale

Les indicateurs: crées par la B.M en 1999 , sont des outils d’évaluation qui
permettent d’aider les pays à mesurer et à surveiller leur performance en
matière de gouvernance et à en mesurer les différentes composantes avec un
degré de précision. Ils répondent à trois grandes fonctions :

⮚ Scientifique: en décrivant l’état de la gouvernance mondiale


⮚ politique: en identifiant les priorités et en évaluant les performances des
acteurs impliqués dans la gouvernance mondiale.
⮚ Sociétale : en facilitant la communication et en orientant les actions dans
le bon sens.

Les indicateurs de la gouvernance mondiale sont :

⮚ Être à l’écoute et rendre compte : mesure les droits politiques, civils et


les droits de l’homme
⮚ Instabilité politique et violence : mesure la probabilité de menace de
violence contre les gouvernements, voire la probabilité de leur
renversement, y compris le terrorisme
⮚ Efficacité des pouvoirs publics : mesure la compétence de la
bureaucratie et la qualité de la prestation du service public
⮚ Fardeau réglementaire : mesure l’incidence de politiques non favorables
au marché
⮚ État de droit : mesure la qualité de la mise en application des contrats,
la police et les tribunaux, y compris l’indépendance du judiciaire, et
l’incidence de la criminalité
⮚ Maîtrise de la corruption – mesure l’abus des pouvoirs publics à des fins
lucratives, y compris la grande et la petite corruption (et le
détournement des biens de l’Etat par les élites
V- Gouvernance et mondialisation

Depuis la fin du XIXème siècle, le développement des moyens de transport et


de communication puis la baisse de leur coût, ont multiplié de façon
exponentielle les contacts entre les différents pays du monde.  

Dans cette période récente, différentes cultures, différentes économies,


différents régimes politiques ont établi des relations et sont maintenant en
interconnexion permanente.
En fait, les échanges internationaux d'hommes, de marchandises, de capitaux
et d'informations, favorisés par les progrès des transports et des
télécommunications, sont les moteurs de la mondialisation. 

La possibilité de communication instantanée entre la plupart des lieux de la


planète fait qu’on qualifie parfois le monde d’aujourd’hui de « village global ».

Pour s'ouvrir et s'intégrer au monde "globalisé", de nombreux pays ont décidé


d’abandonner une partie de leur souveraineté et accepté d'appliquer des règles
internationales communes, et ce dans de nombreux domaines : qualité des
produits, respect des législations commerciales, financières,
environnementales...

Cette interdépendance des populations porte notamment sur des enjeux


mondiaux critiques qui rendent indispensable une gouvernance mondiale
transcendant les intérêts nationaux.

Deuxième partie: Acteurs, et thèmes de la gouvernance mondiale :

La problématique proposer dans cette deuxième partie concerne les modalités


de fonctionnement de cette idée de gouvernance mondiale a travers ses
acteurs les plus influents, Et également les champs de son évolutions entre
utopie et chantier en constante rénovation?

I. Le panorama des institutions de la gouvernance mondial :


Les institutions nécessaires à l’exercice d’une gouvernance mondiale existent
depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, Il s’agit des institutions
issus de la conférence de Breton Woods, toute fois à préciser que bien avant Il
existait également des principes et des règles admises par la totalité des Etats
permettent de réduire voire, de prévenir les conflits et faciliter les échanges,
ces normes ainsi produites s’imposaient aux Etats. Dans ce travail on a devisé
ces acteurs en trois catégories.

1. Les organisations et institutions international :


Constituent un « ensemble stable de pratiques et de règles » qui contribuent à
la formation d’« ordres politiques internationaux » J. March et J. Olsen

En tant qu’institutions internationales, les organisations internationales ont


donc d’abord vocation à stabiliser le système international, en normalisant le
comportement des États et en réduisant l’incertitude de leurs transactions plus
généralement, et comme toute institution sociale, les organisations
internationales constituent des univers de règles, de procédures et
d’instruments, d’usages, de coutumes, de routines, de représentations, de rôles
institutionnels et de configurations d’intérêts, autant de propriétés qui les
prédisposent davantage à la permanence qu’au changement. En outre, les
organisations internationales ont un critère de particulier que les réformes
dont elles font l’objet nécessitent des marchandages intergouvernementaux
complexes et que, leurs bureaucraties n’étant pas soumises à une autorité
politique centralisée, elles sont susceptibles d’opposer des effets de résistance
considérables aux impulsions de changement, dans ce sens et malgré qu’ils
sont les acteurs les plus influent de la gouvernance mondial ce critère les
exposent a plusieurs critiques.

a) Les Nations Unies:

Née de la volonté des Alliés de préserver les générations futures du fléau de la


guerre. Sa Charte est signée le 26 juin 1945 à San Francisco.

Elle compte 193 États Membres. La mission et le travail des Nations Unies sont
guidés par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice, Le plus
haut fonctionnaire de l'ONU est le Secrétaire général.
Les quartes principales objectives de l’ONU :

● Maintenir la paix et la sécurité internationales.


● Protéger les droits de l'homme.
● Fournir de l'aide humanitaire.
● Promouvoir le développement durable.
● Garantir le droit international.

b) Le Fonds monétaire international

Depuis sa mise en place, le Fonds monétaire international (FMI) s’est


incessamment adapté aux mutations profondes du système monétaire
international en assumant de nouvelles missions dans le cadre d’un statut
quasiment inchangé. Il remplit désormais des fonctions multiples et très
larges.

Cette évolution l’a exposé à des critiques, qui ont inspiré des propositions de
réforme diverses et parfois opposées.

Les fonctions: Instrument de coopération économique internationale elle met


sont expertise économique et financière à la disposition du G7 ou du G20

Le FMI fonctionne comme un fonds d’assistance mutuelle chaque membre


souscrit une quote-part qui ouvre au Fonds la possibilité d’accorder des
crédits à court terme aux pays qui rencontrent des difficultés De balance des
paiements.

Les Critiques: Alors que Les crises financières survenues après 1995 et
l’accroissement des inégalités dans le monde ont relancé et largement le débat
sur la réforme du FMI. Le FMI fait l’objet de critiques récurrentes liées au
mode de décision ainsi qu’au manque de transparence dans la définition et la
mise en œuvre de ses politiques.

c) La Banque mondiale

Les activités de la Banque internationale pour la reconstruction et le


développement (BIRD ou Banque mondiale) ont débuté en 1946, avec pour
mission la reconstruction des pays dévastés par la guerre.

Les fonctions: la lutte contre la pauvreté elle exerce une fonction de banque
auprès des banquiers centraux, elle met à leur disposition des facilités
financières et joue un rôle d’animation du marché de l’or.

La BRID est également un lieu de coopération monétaire entre gouverneurs


des banques centrales de plusieurs pays industrialisés membres de l’Union
européenne et ceux du G10, dont elle assure le Secrétariat.

Les Critiques: sont reprochés à l’FMI le déficit de représentativité, ainsi que


manque de transparence dans la définition et la mise en œuvre de ses
politiques.

d) L’Organisation mondiale du commerce

C’est une proposition canadienne de créer l’OMC, ce renforcement


institutionnel apporte plusieurs innovations par rapport au GATT qui est une
structure légère dépourvue de moyens juridiques et budgétaires aussi
l’impuissance du GATT dans ce sens a conduit à la création de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) par un acte constitutif signé à Marrakech en
avril 1994 Les règles de l’OMC sont désormais assorties de mécanismes de
rétorsions-sanctions encadrés par une procédure juridictionnelle renforcée,
avec la création de Organe de règlement.

Les fonctions: C’est une instance permanente de négociation, elle élaborer un


ensemble de règles pour discipliner les politiques commerciales des États.

Elle remplit également une fonction de règlement des différends commerciaux


entre États membres.

Les Critiques: Les critiques portent en premier lieu sur la nature et l’exécution
des sanctions autorisées par l’OMC.

e) Le PNUE et les institutions en charge

Le régime mondial de protection de l’environnement est récent. Il s’appuie sur


un cadre institutionnel et normatif fragmenté, complexe et évolutif

Les fonctions: Le PNUE joue un rôle prééminent. Il n’agit pas directement


mais coordonne les politiques environnementales mondiales.

Les Critiques: L’architecture institutionnelle en matière d’environnement


souffre de défauts majeurs de financement et de coordination en outre, la mise
en œuvre des normes environnementales est incomplète, faute de sanctions
efficaces.

f) L’Organisation mondiale de la santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est issue d’une conférence


internationale de juin 1946 et sa Constitution est entrée en vigueur le 7 avril
1948.

Les fonctions: L’OMS utilise deux modalités d’action : des mesures dites
verticales, sous forme de programmes destinés à éradiquer les maladies, et des
mesures horizontales, destinées au renforcement des structures sanitaires
nationales.
Les Critiques: OMS affronte La crise de fonctionnement s’ajoutant a une crise
de légitimité, liée au décalage entre sa mission originelle et la fragilité des
résultats obtenus, surtout en matière de lutte épidémiologique.

g) L’Organisation internationale du travail

OIT encourage les efforts des États vers certains buts communs la stabilité
économique et sociale, amélioration des conditions de travail par la défense du
plein emploi, de l’égalité des chances, de la liberté syndicale ; Elle se
différencie des autres institutions par sa structure tripartite qui associe des
représentants des travailleurs et des employeurs de chaque pays membre aux
côtés de ceux des États.

Les fonctions: La raison d’être de l’OIT réside dans son activité normative.

Les Critiques: D’une part, ne L’OIT prend pas suffisamment en compte les
incidences économiques de ses normes élaborées.

D’autre part, elle se caractérise par une trop grande segmentation des normes
dans de multiples conventions, de sorte qu’il est impossible de hiérarchiser ces
différentes normes.

2. Les Etats :

Si les débats sur la gouvernance mondiale sont de plus en plus dominés par le
rôle des institutions internationales, les Etats nations demeurent les principaux
acteurs du système international et, aussi si de plus en plus d’accords se
nouent dans des contextes internationaux, le principal lieu de décision et de
mise en œuvre reste le domaine national. Les Etats constituent les principales
autorités de prise de décision. C’est pourquoi ils sont les piliers de
l’architecture de la gouvernance mondiale.

3. Les acteurs non étatiques :

a) Les organisations professionnelles

Constituent un canal d’influence non étatique, ils jouent a la fois un rôle de


régulateurs au sein de secteurs spécifique et un rôle de lobby auprès des
gouvernements.

● « European Roundtable »: compte 45 chefs E/S européennes, elle est


derrière la constitution de UE, un marche unique une monnaie unique.
● « L’UNICE » : compte 33 fédérations d‘employeurs européen, elle
exerce des actions fortes contre une législation en faveur de
l’environnement qui pourrait lui êtres contraignante.
● « La BIAC » : (Business and Industry Advisory Commitee) qui avec la
United States Committee on International Business (chambre de
commerce international), ont étaient la source principales de la
rédaction de l’accord multilatéral sur l’investissement en 1998.
● « IASC»  (international accounting standards commitee)
● organisation professionnelles des auditeurs : elle a élaborer les normes
comptables unifier a l’échelle mondial, l’élaboration de ces normes était
le fruit de l’influence exercer par des firmes privé « les Big Five.

b) Les Partenariats stratégiques

Il s’agit des entreprises qui servent dans un même secteur et que la


mondialisation a conduit a établir des liaisons étroites dans le cadre de
coopération ex: le secteur de l’automobile, industrie pharmaceutique ou autre.

c) Regroupements informels ou ad hoc

Formé par les États sur une base collégiale restreinte ils se sont
progressivement constitués. Ils permettent de trouver sur des questions
ponctuelles des points d’accord et de donner une impulsion politique aux
organisations compétentes pour ces questions. Le succès de cette forme de
coopération est toutefois suspendu à la volonté des États de tenir leurs
engagements.

● G7 le Groupe des Sept qui rassemble l’Allemagne, le Canada, les États-


Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni. Il s’est réuni pour la
première fois en 1975. Il joue, un rôle d’instance de coordination
informelle et d’impulsion des politiques économiques au niveau des
ministres des finances et des gouverneurs de banques centrales.

● G8 La participation de la Russie au G7 devenu le au sommet de Denver


en 1997 a permis d’intégrer partiellement la Russie à la concertation
internationale et d’envisager une transition plus stable de ce pays vers
l’économie de marché.
● G10 Le Groupe des Dix regroupe depuis 1962 les pays industrialisés
dont les banques centrales coordonnaient au sein de la BRI leurs
interventions sur le marché de l’or jusqu’en 1968. Ce Groupe prit
l’habitude de se concerter de manière informelle au sein du FMI et de la
BRI, de sorte qu’il a été à l’origine de décisions importantes.

● G20 créé à Berlin en décembre 1999, est le dernier avatar de groupes


informels (G22, G33) incluant des pays émergents et constitués par le G7
pour discuter du fonctionnement du système financier international :
prévention des crises, stabilité financière, transparence des institutions
financières internationales.

d) Les organisations non gouvernementales (ONG)

Elles connaissent une augmentation exponentielle, œuvrant au niveau local,


régional et international sur des questions relatives à la gouvernance
mondiale. L’émergence de cette société civile mondiale travaillant en réseau a
permis à ces acteurs de jouer le rôle de chiens de garde de la mondialisation le
plaidoyer au seul niveau de l’Etat était insuffisant, notamment si la
souveraineté économique de leur gouvernement a été érodée par le poids du
fardeau de la dette extérieure et l’ajustement structurel. De nombreuses ONG,
y compris les universités et les centres de recherches, ont développé une
analyse critique des questions mondiales, ces ONG se révèlent essentielles
pour apporter les voix et préoccupations de leurs membres locaux aux forums
internationaux et mondiaux; elles jouent un rôle important pour faciliter la
participation de la société civile à ces processus. Enfin, les ONG exercent un
important rôle de mobilisation et d’éducation des populations au niveau local.

e) Les traités internationaux privés

La forme la plus extrême d’influence des acteurs non étatiques, s’exprime dans
leur capacité à inscrire dans le droit international public les règles destinées à
servir des intérêts particuliers, notamment ceux des signataires. Un premier
exemple historique se trouve dans les accords de Bretton Woods puis le GATT.

● Bretton Woods (juillet 1944) se traduisent par l’adoption du Plan White


et affichent trois objectifs :
● le FMI assurer la stabilité des taux de changes, organisant l’octroi de
crédits à court terme pour financer des programmes de stabilisation
macroéconomique et de résoudre les problèmes de balance des
paiements des pays déficitaires.

• la Banque mondiale fournit les prêts à plus long terme afin de financer
la reconstruction et le développement.

• le troisième objectif, le retour au libre-échange

● Accords du GATT, General Agreement on Tariffs and Trade, conclus à


Genève d’avril à octobre 1947par 23 pays, pour harmoniser les
politiques douanières des parties signataires. Le traité entre en vigueur
en janvier 1948 et le secrétariat s'installe à Genève.

f) Les sociétés multinationales SMN

Le rôle des sociétés multinationales SMN dans la formulation des règles


mondiales et locales se sont étendus avec l’expansion de leurs structures
transnationales et leurs ressources financières, ressources qui surpassent le
PIB de certains pays en développement. Leur accès aux gouvernements et
institutions internationales s’opère de manière moins transparente que pour
les ONG, ceci est devenu un sujet de préoccupation car les SMN sont
principalement mues par le besoin d’accroître leurs profits et de relever la
valeur des actions et les dividendes des actionnaires plutôt que d’œuvrer au
bien commun ou à toute autre considération éthique.

g) Entreprises stars de la Silicon Valley

Nouveaux maîtres du monde les GAFA Acronyme de Google, Apple,


Facebook et Amazon, ces start-ups parfois créées dans un garage sont ainsi
devenues les plus grandes capitalisations boursières mondiales, à eux seul 5,

les GAFA sont plus valorisés que le montant du PIB de certains pays
développer comme le Japon, l’Allemagne ou la France, Ces géants du
numérique représentent un véritable défi pour les fiscalistes ils ne payent pas
les impôts dans les pays où ils réalisent des chiffre affaires colossaux.
Cependant leurs influence peut aller encore plus loin que de simples enjeux
fiscaux ou commerciaux, ils détiennent le monopole de l’information il leurs
est facile de suggérées en priorité aux citoyens des idéologies politiques ou
autre par ces portes d’entrée. 

Il devient alors possible de manipuler les opinions.

II. Les thèmes de la gouvernance mondiale :

1. Gouvernance environnementale et gestion de la planète

À cause des changements climatiques dus à l’inconvénient de l’essor d’une


industrie non citoyenne et a cause et de la pénurie des ressources naturelles
due a une utilisation avide par l’être humain, toute la toile de la gouvernance
mondiale ne peut ignorer les défis que pose l’environnement naturel à leur
propre développement et a leur survie même.

Aussi malgré Une architecture institutionnelle récente, impulsée par plusieurs


Conférences comme celle de Stockholm ou de Rio malgré Les Accords
multilatéraux sur l’environnement Dont d Le nombre s’élève jusqu’ en avril
2001 à 502 traités et malgré la participation ardente de la société civil dans se
sens tous ces effort restent insatisfaisants aussi plusieurs voix s’élèvent dans le
sens de créer OME pour optimiser cet idée de la gouvernance mondial de
l’environnement.

2. Gouvernance de l’économie et de la globalisation ou la


mondialisation :

L’avènement de la mondialisation suggère, est sans doute l’impossibilité


d’envisager l’organisation et le développement du monde, sur la base d’un
simple système interétatique. D’où l’idée récurrente de gouvernance
économique mondiale, qui sous-tend que la régulation à l’échelle de la
planète n’est plus réductible à la régulation exclusive et autonome des États.
L’on se demande alors si à l’heure où l’économie mondiale est en pleine
mutation et les sources de compétitivité sont en perpétuel changement, la
gouvernance mondiale serait ce système de régulation qui permettrait
d’atteindre l’objectif tant recherché d’un développement harmonisé de
l’économie et de la société mondiale ?
Cette interrogation nous incite à analyser les principaux éléments du débat
qu’elle soulève autour de la problématique de développement. Dans le cadre
de ce débat, il y a ceux pour lesquels le système de gouvernance mondiale
constituerait la meilleure réponse, voire la seule, à la multiplication d’intérêts
et d’objectifs conflictuels. Ils s’appuient sur des arguments puisés dans
différentes approches théoriques, pour légitimer ce système intermédiaire
entre l’Etat et le marché, face au besoin d’une structure organisationnelle de
régulation d’une économie mondialisée.

Tandis que pour d’autres, le système de gouvernance mondiale serait une


légitimation « insensée » d’un cadre légal et institutionnel dont les véritables
finalités sont loin de concrétiser le besoin d’un nouveau développement de
l’économie et de la société mondiale.

3. Gouvernance de la paix, la sécurité et la résolution des conflits :

La gouvernance partagée du secteur de la sécurité répond à la question de


l'implication de toutes les composantes d'une nation dans la gestion de leurs
préoccupations sécuritaires. Se fondant sur la sécurité humaine, la
gouvernance partagée du secteur de la sécurité met en relief les mécanismes
qui identifient les rôles et les responsabilités des acteurs appelés à s'approprier
cette démarche dans un esprit participatif, avec le respect des exigences de
contrôle et de compte rendu propres à tout processus démocratique fiable.

La gestion du secteur de la sécurité est possible et même qu'elle peut être


répliquée à l'échelle régionale, pour peu que les décideurs politiques
s'engagent à mettre en place une stratégie commune de lute contre l'insécurité.

4. Gouvernance du sport:

Le sport est un empire dont la place et l’importance se sont développées de


manière exponentielle au cours de ces dernières décennies. À l’échelle locale
comme internationale, le sport a pris une envergure populaire, sociale,
politique et surtout économique que les plus optimistes n’auraient imaginé.
Pour ces raisons, et pour les attentes qu’il suscite, il se trouve quotidiennement
au cœur de l’attention et des débats.
La puissance d’un État ne s’évalue désormais plus uniquement au regard de sa
force militaire ou économique, mais également à travers une autre forme, que
Joseph Nye qualifie de « douce ».

Cette dernière permet d’influencer les comportements d’autres États en sa


faveur et peut prendre plusieurs visages : culture, langue, gastronomie et
évidemment sport.

Le sport a ainsi pris une place croissante dans les relations internationales,
confortant la puissance de certains États, et contribuant à l’émergence de
nouveaux. Grâce aux performances de ses athlètes, la Jamaïque a acquis un
statut de puissance sur la scène internationale sportive. Par le sponsoring de
maillots de football, l’Azerbaïdjan, le Qatar, les Émirats arabes unis ont été ou
sont encore médiatiquement omniprésents.

Le monde du sport a dû composer au cours de la décennie 1990 avec un


nouveau défi qui a ébranlé ses fondations. Alors qu’il s’était, en l’espace de
plusieurs décennies, développé, mondialisé, charriant des enjeux économiques
colossaux, l'opinion publique internationale découvre, à la suite de différents
scandales, le revers d’une médaille peu glorieuse. Les instances sportives
internationales, ayant acquis au cours du XXe siècle une puissance et une aura
considérable, se trouvent désormais mises en lumière en raison de fautes
lourdes dont elles sont accusées, d’où la remise en cause d’une gouvernance
sportive anarchique.

5. Gouvernance Politique et institutionnelle:

La construction d’une gouvernance mondiale responsable qui va permette


d’adapter l’organisation politique de la société à la mondialisation implique la
formation d’une légitimité politique démocratique à toutes les échelles
territoriales (locale, étatique, régionale, mondiale).
Pour que cette légitimité se produise, il faut repenser et réformer, tous les
acteurs de cette gouvernance en même temps.

6. Gouvernance de la science, de l’éducation, de l’information, et de la


communication
L'absence d'une volonté forte pour construire une gouvernance mondiale dont
l'objectif serait la satisfaction des besoins des populations et la justice sociale a
laissé le champ ouvert depuis le milieu des années 1990 à l'agenda de l’OMC
pour la libéralisation des biens et services publics liés à la culture, la science,
l'éducation, la santé, le vivant, l'information et la communication.

Troisième partie : la Gouvernance mondiale, enjeux, défis et contexte


actuel…. Quelle efficacité ?

La problématique qui sera évoquée dans cette partie portera sur l’évolution qu’a
connu les enjeux et défis de la gouvernance mondiale, sur une analyse de la
Gouvernance Mondiale dans son contexte actuel, ses insuffisances, l’efficacité de ses
actions, et enfin des propositions pour une nouvelle Gouvernance mondiale capable
de faire face à ces défis contemporains

I- Enjeux et Défis de la Gouvernance Mondiale


L'enjeu de la gouvernance Globale est de peser conjointement sur le destin du globe
en disposant d’un processus de régulation de ces interdépendances qui précèdent
l'action des États.
Les enjeux de la Gouvernance Mondiale ont connu une évolution au fil du temps pour
donner suite à des évènements donnant lieu à de nouveaux défis contemporains :

1- Après la guerre mondiale :


Comme déjà évoqué dans les premières parties, la Gouvernance mondiale a surgie à
la suite des conséquences des deux conflits mondiaux de la première moitié du
XXe siècle et de l’évolution des relations internationales qui en découle qui se sont
traduites par une volonté de création d’un nouvel ordre international au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui va déclencher une floraison d’organisations à
vocation internationale. Suivant les perspectives dressées par les États-Unis, les trois
piliers sur lesquels doit reposer l’ordre mondial sont le maintien de la paix, la
monnaie et le commerce. L’enjeux primordial était de de développer des
mécanismes de maîtrise des crises

2- Après les événements du 11 Septembre 2001 :


De nouveaux défis ont surgis ; les arrangements sociaux comment ?
Les leçons à retenir des évènements attentats du 11 septembre :
La première leçon à retenir est liée à la place centrale qu’occupe la globalisation dans
le système mondial. Jusque-là, cette centralité semblait largement économique.
Désormais, il faudra penser la globalisation comme une dynamique politique
puissante qui transforme la nature du système international. Celui-ci s’apparente
désormais à un système social mondial où interagissent les Etats, les forces du
marché et les acteurs transnationaux. Le système international implique un nombre
croissant d’acteurs très hétérogènes qui entretiennent entre eux des rapports
nécessairement asymétriques. C’est cette asymétrie qui fait événement en ce qu’elle
coïncide avec la première attaque d’envergure menée par des acteurs non étatiques
– du Sud – contre un Etat – du Nord.
La seconde leçon à tirer de ces événements concerne directement les problèmes de
gouvernance mondiale. En effet, il est à parier que la dynamique du système mondial
est potentiellement porteuse d’un nombre croissant de dérèglements sociaux, que ni
les mécanismes du marché, ni les principes « de bonne gouvernance », rituellement
réaffirmés, ne pourront contenir. Le système mondial a donc besoin d’une nouvelle
grammaire politique qui prenne en compte trois éléments indissociables :
● La nécessité de préserver et d’étendre la logique d’un système économique
ouvert
● L’impossibilité de considérer le libre-échange comme une fin en soi
● L’urgence de favoriser une régulation qui réduise les asymétries économiques
et sociales
La troisième leçon est celle qui est au cœur de cet article. Elle porte sur la nécessité
de penser la gouvernance mondiale non pas seulement comme une nouvelle
construction institutionnelle, mais comme un ensemble de dispositifs politiques,
économiques, sociaux et culturels capables de faire de la mondialisation un processus
réapproprié et non pas subi.
Quand on tente de mettre en perspective les débats sur la globalisation tels qu’ils se
présentent actuellement, on constate aisément qu’ils renvoient à des préoccupations
et des interrogations récurrentes depuis au moins la fin du XIXe siècle. Celles-ci
tournent en effet toutes autour de ce qu’on pourrait appeler les arrangements
sociaux nés du changement économique, culturel et politique.

3- Défis contemporains :
● Les réfugiés :

En général, les flux migratoires -Les flux de travailleurs sont surtout des flux Sud-Nord
qui sont passés de 45 millions en 1965 à environ 281 millions dans le monde en 2020,
soit 3,6 % de la population mondial. Dans l'ensemble, on estime que le nombre de
migrants internationaux a augmenté ces cinquante dernières années.
Le nombre de réfugiés, de déplacés dans le monde victime des guerres, persécutés
politiques et religieux, a dépassé le seuil de 80 millions à la mi-2020, qui se heurtent
de plus en plus aux réticences dans les pays d'accueil, et encore la pandémie de
Covid-19 met en péril la protection des réfugiés, comme l’a clairment déclaré l'ONU
pour les réfugiés.
L’enjeu est devenu conséquent afin de mettre en place des règles pour assurer la
protection des réfugiés dans le monde

● Justice internationale :
Bien que l’idée de la justice internationale, soit la poursuite pénale individuelle des
violations des plus graves crimes contre les droits humains et le droit international
humanitaire soit née en 1872 mais c’est qu’en 1998 qu’elle se concrétise après des
crimes de guerres comme ’ex-Yougoslavie et le Rwanda,  par la Commission du droit
international des Nations Unies a commencé à travailler à la rédaction d’un projet de
Convention. Le processus aboutira le17 juillet 1998 par l’adoption par 120 Etats du
Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) qui entrera en force le
1er juillet 2002 après 60 ratifications.
Face à certaines situations spécifiques qui nécessitaient une meilleure intégration des
particularités nationales, des juridictions mixtes, mélangeant juges nationaux et
internationaux ont été créées. Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone en 2002, les
chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens en 2003 et le Tribunal
spécial pour le Liban en 2007 sont ainsi venus compléter la palette des juridictions
internationales.
 Cour pénale internationale. Elle ne verra le jour que 130 ans plus tard en 2002

● Bien public global :


Notamment après les événements du 11 septembre a induit également à un
renouvellement du débat sur la mondialisation en introduisant la notion de bénéfice
ou de dommage global, en signalant les incitations possibles pour une coordination,
et en fondant la rationalité de l’action. D’où l’intérêt de traiter les manques de
coordination internationale sous l’angle de la perte d’efficacité.
Aussi le débat s’est ouvert pour montrer que le maintien des inégalités
internationales (notamment dans l’accès au savoir et à la technologie), les coûts
économiques sociaux et environnementaux de la pauvreté à l’échelle mondiale, ou
les problèmes d’instabilité financière pouvaient relever de cette approche. Il faut
reconnaître que la notion de bien public global, aujourd’hui « mot valise » est aussi
un construit social, et que les aspects de demande internationale comptent pour
définir le statut d’un bien

● L’environnement :
L’environnement : il fait partie des enjeux contemporain majeure que nous avons
choisi de traiter dans une section suivante en vue son importance et poids sur la
gouvernance mondiale

II- La Gouvernance Mondiale de l’environnement et la Finance


Climat

1- La Gouvernance Mondiale de l’environnement

C’est progressivement, depuis les années 1970, que la communauté internationale a


pris conscience de la menace du réchauffement climatique. Le GIEC (groupe d’experts
inter-gouvernemental sur l’évolution du climat) est créé en 1988 pour alerter les
gouvernements dans des rapports réguliers. Depuis 1992 et le Sommet de la Terre à
Rio, la gouvernance climatique mondiale s’est construite par la négociation
permanente, tandis que le réchauffement s’accélérait. Il faut attendre 2015 et la COP
21 à Paris pour que soit signé par tous les États du monde le premier accord, salué
comme une avancée historique, contraignant afin de limiter à 1,5°C la hausse des
températures d’ici à 2100. L’objet étant de contenir l’élévation de la température
moyenne de la planète nettement au-dessous de 2°C,
L’accord de Paris vient d’être adopté par l’ensemble des États pour limiter
le réchauffement climatique accompagné de la promesse développée de mobiliser au
moins 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 en faveur de projets
d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement
Qu’ce qu’une COP?
La convention de l’ONU sur le climat : les Etats négocient et prennent des décisions
sur les réponses à apporter au problème des changements climatiques dans le cadre
de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
adoptée en 1992 au premier sommet de Rio.
La COP signifie en anglais la Conférence of the Parties (Conférence des parties).
Pendant deux semaines, elle rassemble les 195 États ayant ratifié la Convention
Climat. Les COP ont lieu quasiment chaque année. Lors d’une COP, les décisions sont
prises par consensus, les représentants des pays doivent négocier jusqu’à ce qu’ils
tombent d’accord à 195 pays. 
Les acteurs de la COP : Les COP rassemblent de nombreux groupes d’acteurs Tous ces
acteurs n’ont pas les mêmes pouvoirs de décision. Seuls les représentants des pays
négocient. 
En marge des négociations de la COP, de nombreuses manifestations s’organisent
pour rappeler aux décideurs l’importance des décisions qu’ils doivent prendre. Ces
manifestations créent une pression citoyenne sur les gouvernements représentés. 
De là, de nouveaux défis apparaissent, la mise en place de la Finance climat, nous
allons voir un petit aperçu sur sa définition , ses modalités et une analyse sur sa
gouvernance

2- La Finance Climat :

Définition de la Finance Climat


⮚ Définition par le secrétariat de la CCNUCC : Financement local, national ou
transnational, pouvant provenir de sources de financement publiques, privées
ou alternatives portant sur l’atténuation et l’adaptation au changement
climatique.
⮚ Définition par WRI (World Resources Institute) : Tout mouvement de fonds
vers des activités qui réduisent les émissions de GES ou aident la société à
s’adapter au changement climatique.
⮚ Définition par l’IDFC (Club de Financement du Développement International) :
• Fait partie de la finance verte ; • Flux financiers pour l’atténuation et
l’adaptation.

Fonds vert:
On peut citer les Fonds créés a cet effet :
⮚ Création du Fonds d’Environnement Mondial (FEM) (GEF) en 1992 • Création
du Fonds d’Adaptation en 2001 (COP7, Marrakech)
⮚ Création du Fonds Vert pour le Climat (FVC) (GCF) en 2010 et
opérationnalisation en 2014
⮚ Création du ‘’Standing Committee on Finance’’ en 2010 (COP16)

Les parties à la CCNUCC ont convenu dans le cadre de cette convention que des
financements pour atténuer les émissions en GES et limiter la vulnérabilité seraient
mobilisés par les pays développés, fournis aux pays en développement, en tenant
compte des besoins urgents et immédiats de leur niveau de vulnérabilité aux effets
néfastes du CC.
Les types de financements de la FC
On peut cependant distinguer deux types de financements liés à ces aspects :
⮚ Des financements climatiques spécifiques qui se réfèrent à des flux de capitaux
vers des activités qui ont comme principaux résultats et/ou objectifs
l’atténuation des émissions de GES et/ou l’adaptation au CC. Cela comprend
des investissements dans les Energies Renouvelables/ Efficacité Energétique,
l’agriculture, l’eau ou autres secteurs.
⮚ Des financements climatiques indirects qui englobent un ensemble beaucoup
plus large de flux de capitaux qui vont influencer les émissions et/ou la
vulnérabilité au CC sans que cela soit leur objectif premier. Cela inclut les flux
pour soutenir le développement et la croissance économique dans les secteurs
responsables d’émissions ou des secteurs vulnérables au CC (par exemple
l’eau, la santé, l’énergie, la foresterie et l’agriculture).

Modalités de la Finance Climat


La CCNUCC précise aussi que ces financements seraient :
• équilibrés entre l’adaptation et l’atténuation,
• engagés dans le respect de la transparence lors de l’exécution.
• accrus, additionnels et prévisibles.
La Convention Climat: Articles 4.3, 4.4, 4.5, 4.7, 4.9, 5.a, 11.5
Le Protocole de Kyoto : Articles 11.2, 11.3
Les décisions successives des COP demandent aux pays Annexe I d’apporter les
soutiens financiers nécessaires aux PED et PMA.

3- Critique de cette Gouvernance Environnementale


L’égalité d’accès au financement : Les règles de gestion de l’octroi de ces
financements sont jugées assez transparents car les Fonds cités essaient de
verrouiller les procédures au Maximin pour une transparence au niveau de l’accès à
ces financements
Le principe de redevabilité : requiert l’existence d’une procédure de réparation
facilement accessible permettant au pays ou aux personnes affectées de faire valoir
leurs droits face aux décisions concernant un financement climat ou la mise en œuvre
d’un projet de financement climat, ainsi qu’un renforcement de surveillance par les
législatures nationales.
Les négociations : comme tout accord international, les déclarations des COP sont le
fruit d’un compromis issu de rapports de forces. Leurs conclusions demeurent
assujetties aux intérêts des États parties à la négociation, et le climat n’y fait pas
exception. Au-delà de ce simple et amer constat, plusieurs dysfonctionnements sont
à souligner. Aussi toute négociation implique des lobbies, autrement dit des groupes
organisés de la société civile à la poursuite d’objectifs politiques.
Aussi toute négociation implique des lobbies, autrement dit des groupes organisés de
la société civile à la poursuite d’objectifs politiques. Lobbies scientifiques regroupant
des chercheurs, lobbies de protection de l’environnement constitués des principales
ONG environnementales, lobbies autochtones portant les revendications de
communautés locales affectées par les enjeux environnementaux ou lobbies
économiques représentant des entreprises individuelles ou des secteurs industriels
sont ceux que l’on rencontre le plus souvent en politique internationale de
l’environnement (Betsill et Corell, 2008). Alors que les analystes distinguent souvent
ces différentes catégories de lobbies à partir de leurs objectifs, de leurs ressources ou
de leurs stratégies d’influence, l’observation de leurs actions montre qu’ils sont en
fait très semblables.
Prenons l’exemple des lobbies économiques, moins connu et néanmoins éclairant.
Ces derniers ont longtemps privilégié le cadre national pour exprimer leurs intérêts et
sont donc entrés tardivement dans le jeu de la politique environnementale
internationale. La création lors du sommet de la Terre à Rio, en 1995, du World
Business Council for Sustainable Development (WBCSD), regroupant des
représentants de l’industrie (dont Toyota, Shell, Unilever, Lafarge), fut
essentiellement perçue comme une tentative de maquillage environnemental (green
washing) d’activités polluantes que la politique internationale de l’environnement
visait justement à réguler…
Notamment que Selon de nouvelles estimations, le changement climatique pourrait
entraîner de 68 à 135 millions de personnes dans la pauvreté à l'horizon 2030. Il
représente une menace particulièrement grave pour les pays d'Afrique
subsaharienne et d'Asie du Sud, ces deux régions concentrant la plupart des pauvres
de la planète. Dans un certain nombre de pays, comme le Népal, le Cameroun, le
Libéria et la République centrafricaine, une grande partie des pauvres vivent dans des
zones à la fois en situation de conflit et fortement exposées aux inondations.

En déclenchant une catastrophe économique planétaire dont les ondes de choc


continuent de se propager, la pandémie de COVID-19 constitue aujourd’hui la
menace la plus récente et la plus immédiate pour la réduction de la pauvreté. Sans
une riposte mondiale à la hauteur des enjeux, les effets conjugués de la pandémie et
de ses conséquences économiques, des conflits armés et des dérèglements
climatiques engendreront de lourds coûts humains et économiques, et ce pour
longtemps.

Nos derniers travaux de recherche indiquent que la plupart des pays ressentiront les
effets de cette crise très probablement jusqu’en 2030.

III- La Gouvernance mondiale et la crise du Covid-19


Aucun pays n’est en mesure de s’extraire de la dimension mondiale de la pandémie,
la crise mondiale du coronavirus interroge la question de la coopération
internationale et met en lumière l’évidence qu’un virus n’a pas de frontière. Dans le
monde globalisé et interconnecté, la force, dans une telle situation, réside dans la
coopération internationale. Ce type de menace planétaire questionne la possibilité
d’une politique internationale capable d’une solidarité et d’une action internationale
coordonnée.
Or, cette pandémie a montré au grand jour les failles d’un ordre mondial en matière
de gouvernance liée à cette crise sanitaire, nous allons essayer de relever ces failles a
travers deux points essentiels qui sont :
● Les limites de l’intervention de l’OMS
● Les limites de la gouvernance économique
Les limites de l’intervention de l’OMS
Depuis le début de la crise sanitaire, on reparle beaucoup de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) qui joue les premiers rôles. Au centre de la scène, les conférences
de presse, quasi quotidiennes depuis le 22 janvier 2020, de son Directeur général, le
docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus (de nationalité éthiopienne), lors desquelles il
distille des recommandations aux États et les exhorte à la mobilisation. L’OMS est, en
effet, l’organisation spécialisée des Nations unies pour la santé et l’une de ses
missions porte sur la surveillance des maladies infectieuses et la coordination de la
réponse internationale en cas d’épidémie.
Son expertise en matière de santé lui permet de conseiller sur une marche à suivre,
de disséminer l’information auprès des acteurs et de susciter des initiatives de
solidarité internationales en parvenant à des compromis.
Cependant, jugée trop conciliante vis-à-vis de la Chine, elle fut l’objet d’attaques, en
particulier de la part de l’administration Trump.
Avant d’évaluer son action lors de cette crise sanitaire, Il est important de savoir mis
à part comment elle fonctionne et quelles sont ses attributions, qu’elle est en fait
soumise, En tant qu’organisation intergouvernementale, à des contraintes politiques,
financières et diplomatiques dont nous allons voir un aperçu ci-dessous :
Contrainte politique : elle doit respecter la souveraineté des États et ne dispose que
de l’autorité que ceux-ci veulent bien lui conférer. Cette question donc de la non-
ingérence dans les affaires internes d’un État est une ligne de partage entre ce qui
relève des affaires internes et ce qui relève du domaine de l’intervention possible
d’une gouvernance mondiale. Cela implique des marchandages permanents pour
mettre en lumière la légitimité d’une action. C’est toute la difficulté dans laquelle se
trouve une organisation telle que l’OMS lorsqu’elle est confrontée à une crise
mondiale comme la pandémie de coronavirus. Par exemple, pour envoyer une
mission en Chine afin d’analyser la réponse des autorités à la crise, comme elle l’a fait
en février 2020, l’OMS a donc dû d’abord obtenir l’autorisation du gouvernement
chinois. Elle doit faire face à la dissimulation d’informations de la part de certains
États. De plus, elle n’est pas une organisation opérationnelle chargée d’aller
directement mener des actions sanitaires sur le terrain, cela relève des États ou des
ONG
Crise du covid-19 : la pandémie a fait surgir des inégalités importantes en matière de
santé. Le confinement témoigne d’un repli sur « un chacun pour soi » dans l’espoir de
contenir le virus au sein de ses frontières respectives. Ainsi, l’OMS a enregistré une
limite dans ses actions et a « ressemble en ce moment à un chef d’orchestre que ses
musiciens ne suivraient pas : les États mettent en œuvre leurs propres mesures en
ordre dispersé………
Contrainte financière: L’OMS ne dispose que de l’autorité que ses États membres ont
bien voulu lui donner, et elle est tributaire de leurs financements pour fonctionner.
S’ajoute à cela, la faiblesse de son budget annuel (environ 2,8 milliards de dollars US),
s’ajoute le fait que celui-ci est composé à 80  % de contributions dites volontaires,
c’est-à-dire fléchées selon les priorités des donateurs (États membres et
organisations privées). Les États-Unis sont le premier contributeur au budget de
l’OMS, à hauteur de 15 % en 2019 (avec des contributions volontaires dirigées
d’abord vers l’éradication de la poliomyélite et l’accès aux services de santé de base
et à la nutrition). Ils sont suivis par la Fondation Bill et Melinda Gates (10  %),
l’alliance Gavi (8  %), le Royaume-Uni (8 %) et l’Allemagne (6 %)9 . En cas de retrait
effectif des financements de la part des États-Unis (dans un premier temps, seule 8.
Conseil mondial de suivi de la préparation, « Rapport annuel sur l’état de préparation
mondial aux situations d’urgence sanitaire », OMS, Genève, septembre 2019, p. 33,
disponible sur le site de l’OMS (www.who.int/fr). 9. Le site internet de l’OMS permet
de connaître le détail de son budget, consultable sur
http://open.who.int/2018-19/contributors/contributor “ C’est une fondation
philanthropique qui serait le principal financeur de l’OMS ” international1.indd 14
ETUI4273_014_BL519637.pdf 05/06/2020 12:57 © S.E.R. | Téléchargé le 27/09/2020
sur www.cairn.info via CNRST Rabat (IP: 196.200.131.104) © S.E.R. | Téléchargé le
27/09/2020 sur www.cairn.info via CNRST Rabat (IP: 196.200.131.104) 15 l ’o r g a n i
s at i o n m o n d i a l e d e l a s a n t é e t l a c o v i d-19 une suspension, le temps
d’une enquête ayant été annoncée), c’est donc une fondation philanthropique qui
serait le principal financeur de l’OMS, ce qui n’est pas sans poser problème pour une
organisation dont la gouvernance (et donc les mécanismes de responsabilité et de
contrôle) est intergouvernementale.

Crise du covid-19 : L’annonce spectaculaire par la Maison blanche, le 15 avril 2020,


en plein milieu de la crise sanitaire, de la suspension des financements américains à
l’OMS (environ 15  % de son budget, la plus importante contribution financière), a
achevé de braquer les projecteurs sur l’organisation

Enfin, l’OMS est confrontée à une contrainte géopolitique et diplomatique : les jeux
de puissance entre États se répercutent sur l’organisation. De 1949 à 1955, au début
de la Guerre froide, huit pays du bloc soviétique quittèrent l’OMS, l’accusant de
promouvoir une forme occidentale de la santé ; dans les années 1980,
l’administration Reagan réduisit puis menaça de supprimer les financements des
États-Unis à l’OMS, l’accusant de jouer un rôle de régulateur inacceptable pour avoir
mis en place un programme sur les médicaments essentiels.

Crise du covid-19 : tout simplement les jeux de puissances prédominent. 

Lors de la crise actuelle de Covid-19, les tensions géopolitiques se cristallisent autour


de la Chine. D’abord concernant ses relations avec Taïwan, que Pékin considère
comme partie intégrante de son territoire et qui, en conséquence, n’est pas membre
de l’OMS (ni d’aucune autre organisation des Nations unies). Taïwan critique
notamment sa mise de côté par l’OMS, qui élude toute référence à la réponse
taïwanaise (une réponse très rapide, avec peu de cas et de morts). En 2016, Taïwan a
perdu le statut d’observateur à l’OMS, qui lui avait été accordé en 2009, la Chine s’y
opposant désormais en raison de l’élection d’une nouvelle Présidente
indépendantiste sur l’île. Taïwan est malgré tout intégrée aux réseaux internationaux
de surveillance des épidémies, de manière plus forte depuis 2003 : la Chine, en raison
de sa gestion décriée de la crise du Sras, qui avait durement touché l’île, avait dû le
permettre. Mais Taïwan souhaiterait retrouver un statut d’observateur à l’OMS et
rassemble des soutiens étatiques en ce sens (une douzaine d’États, dont les États-
Unis, ont proposé d’inviter Taïwan à l’Assemblée mondiale de la santé virtuelle des
18 et 19 mai 2020). Ensuite, l’antagonisme sino-américain se reporte sur
l’organisation. Dans un contexte de critiques très fortes aux États-Unis concernant le
déni et l’impréparation avec lesquels l’administration Trump a abordé l’épidémie, le
Président américain cherche non seulement à se défausser sur l’OMS, mais
également à mettre en scène sa confrontation avec la Chine, qui apparaît comme un
élément clé de sa stratégie en vue de l’élection présidentielle de novembre 2020.
Une réforme de l’OMS devrait être envisagée.

2-Gouvernance Economiques et Covid 19

La crise due à la pandémie du Coeona Vurus a crée deux crises mondiales


simultannées, l’une sanitaire et l’autre économique entrainant des
perturbations majeures :

● Les chaines d’approvisonnement dsans les différentes branches


● Le commerce International

Le Covid-19 et les chaines d’approvisionnement

En effet, dans le secteur agricole, les conséquences de la corona et la crise sanitaire


sont aussi lourdes à travers le monde, cette crise a obligé de plus en plus de pays au
confinement à se replier sur leur système de production locale pour nourrir la
population et a permis de faire surgir et valoir la notion de souveraineté alimentaire,
Occasion pour repenser la transition vers des systèmes alimentaires résistants aux
chocs et capables de nourrir la population localement avec un impact minimal sur
l’environnement.

Cette crise a relevé que les pays ayant misé sur le caractère stratégique de
l’agriculture se sont montrés les plus résilients et le plus à assurer une offre suffisante
à leurs citoyens et mieux maitriser les prix.

Au Maroc, s’est illustré par la promptitude de ses interventions à tous les niveaux, la
pandémie étant un test au Maroc des capacités du royaume à répondre
correctement aux besoins alimentaires de la population, de plus en plus de rapports
et experts ont souligné la justesse de choix fait par le Maroc sous le leadeurship de sa
majesté le Roi
L’agriculture moderne dispose d’atout nécessaires pour remédier à la nouvelle donne
aussi bien de vue de ka productivité de l’organisation que de la logistique
Les marchés du royaume dont restés pleinement approvisionné ce qui a assuré
l’autosuffisance alimentaire malgré la sécheresse et crise covid.

En plus, il a été enregistré la mobilisation de tous les intervenants pour relever les
défis, réunions des principaux acteurs et l’activité a été maintenu tout au long de la
chaine de valeur pour permettre un approvisionnement régulier et suffisant du
marché en produit alimentaire agricoles
Mise en place d’un ensemble de procédure et de guides pour un encadrement
rapproché adapté au contexte sanitaire
La chambre d’agriculture épaule les agriculteurs et les éleveurs

Cette crise qui met en lumière le manque de résilience du système alimentaires dans
le monde n’a fait qu’approfondir la crise existante du système économique mondiale
qui focalise sur l’accélération industrielle et des services au détriment de l’agriculture
et celle de la répartition inégales des ressources économique dans le monde. Les
capitaux et l'industrie se trouvent au Nord, la matière première au Sud. L'industrie et
les pays du Nord se trouvent dans une situation de dépendance stratégique. La
solution consiste à mettre en place, dans le cadre de l'ordre économique mondial, un
régime qui assure la conservation de cette ressource, permette son accès et offre des
compensations aux pays du Sud. Ce régime a émergé dans une situation d'hégémonie
et ses modalités reflètent la distribution asymétrique du pouvoir dans le champ de la
biodiversité. Il tend aujourd'hui vers une situation de gouvernance, dans laquelle le
pouvoir est plus diffus. Ces trois instruments théoriques, les champs sociaux, les
régimes internationaux et la gouvernance, et leur articulation peuvent apporter une
contribution à une économie politique internationale de la biodiversité, nécessaire
d'un point de vue réaliste.
De là, nous constatons que la biodiversité est devenue un enjeu majeur des relations
internationales pour donner lieu La nécessité d'assurer la sécurité alimentaire
mondiale et le développement des biotechnologies ont transformé la diversité
biologique en ressource économique. Et la bonne répartition des ressources
nécessaires à son exploitation s’avère cruciale pour assurer une bonne gouvernance
internationale de la biodiversité.

Le Covid-19 et le Commerce International

Et d’une manière générale, le Covid-19 a tout chamboulé. Le monde d’hier de la


gouvernance mondiale, ce réseau d’institutions créé sous l’impulsion des États-Unis
au lendemain de la Seconde Guerre mondiale – le système onusien, les institutions
économiques et financières créées par les accords de Bretton Woods et l’Otan – a
pris un sacré coup de vieux, une nouvelle fois bousculé par le désengagement
américain, l’offensive de la Chine et les coups de boutoir du nationalisme et du
protectionnisme. Loin de rapprocher Pékin et Washington, la pandémie a exacerbé la
rivalité systémique entre les deux superpuissances.

Le coronavirus a encore accéléré et amplifié les tendances en cours, marquées par la


compétition des puissances, la déconstruction des normes internationales et les
mutations technologiques. La question qui se pose, les États peuvent-ils retrouver le
chemin d’une coopération quelquonque ?

Cette crise a fait émerger l’importance de la gouvernance cybernétique aussi, celle de


l’information de la science.

IV- Insuffisances et obstacles de la Gouvernance Mondiale

La Gouvernance Mondiale vise un monde enrichi, pacifié et démocratisé qui


ressemblerait à un « système » se Présentant comme un mode de gestion
global d’un espace mondial où tout se négocierait et se régulerait.

MAIS, cette gouvernance présente des obstacles, et est loin de s’appliquer à


toutes les régions du monde
Légitimité : L’architecture actuelle n’est ni démocratique, ni efficace et, de ce
fait, n’a plus de véritable légitimité ; chaque agence de l’ONU a ses propres
compétences sectorielles et ses propres références; les modes de régulation
actuels, déséquilibrés au profit des acteurs les plus puissants ne confèrent pas
à la gouvernance mondiale une réelle légitimité

Les équilibres fragiles : Le village global est sans règle, sans cohésion, sans
redistribution des ressources et sans justice. D’où la crainte, que le village
global n’existe qu’au bénéfice des plus puissants de ses membres.

Absence d’un dispositif de régulation efficace à la hauteur des défis et des


enjeux, les modes de régulation actuels sont déséquilibrés, le système
international actuel n’est pas équitable. L’équité est une des conditions
majeures de la gouvernance, l’absence d’équité se manifeste par une
succession de dissymétries (l’établissement des agendas ; maîtrise des
systèmes d’information, l’inégalité de traitement, prédominance des puissance
lors des négociations internationales…….)

Stagnation des règles et pratiques des institutions, en matière de


gouvernance mondiale qui n’ont pas suivi, en particulier à l’échelle mondiale
l’évolution des changements qui ont bouleversé le contexte de la Gouvernance
Mondiale,

La fiction des Etats souverains : réduit la gouvernance mondiale à des


relations diplomatiques entre Etats et empêchent la mise en place de nouvelles
régulations mondiales, et ce à cause de la conception de l’Etat qui se présente
comme suit:

▪ La souveraineté des Etats est absolue ; ils n’ont de comptes à rendre qu’à
leur propre population ;

▪ Un Etat coïncide avec un territoire ; ce qui signifie qu’il existe une


identité entre une communauté vécue et un territoire délimité par des
frontières ;

▪ La gouvernance, est réduite à l’idée de gouvernement et de services


publics ;

▪ Les seuls fondements du droit international sont les traités entre Etats.
De ce fait, l’action internationale reste une pièce rapportée, une couche
politique superposée aux ordres politiques nationaux et, en quelque
sorte, d’un ordre inférieur.

Conclusion

Nous concluant que l’efficacité de la Gouvernance Mondiale est liée


désormais à la notion de bien public global qui induit à un renouvellement
du débat sur la mondialisation en introduisant la notion de bénéfice ou de
dommage global, en signalant les incitations possibles pour une coordination,
et en fondant la rationalité de l’action. D’où l’intérêt de traiter les manques de
coordination internationale sous l’angle de la perte d’efficacité. Aussi le débat
s’est ouvert pour montrer que le maintien des inégalités internationales
(notamment dans l’accès au savoir et à la technologie), les coûts économiques
sociaux et environnementaux de la pauvreté à l’échelle mondiale, ou les
problèmes d’instabilité financière pouvaient relever de cette approche. Il faut
reconnaître que la notion de bien public global, aujourd’hui « mot valise » est
aussi un construit social, et que les aspects de demande internationale
comptent pour définir le statut d’un bien public global

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