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Gouvernance
Thème :
La Gouvernance Mondiale
Encadré par :
Réalisé par :
EL-ABDLI Fouad
ZHER Jamila
SAFRI Amal
SOMMAIRE
Introduction
2. Les Etats
3. Les acteurs non étatiques :
● European Roundtable
● L’UNICE
● La BIAC
● IASC
● Organisation professionnelles des auditeurs
● G7
● G8
● G10
● G20
● Bretton Woods
● Accords du GATT
3. Défis contemporains
II- Gouvernance Environnementale et Finances Climat
Conclusion
Introduction
Bien gouverné est une question que l’on se pose depuis longtemps.
Un système où chaque État-Nation travaille seul dans son coin ne suffit plus
pour faire face à ces nouveaux défis. Il s'agit au contraire d’organiser une
véritable coopération internationale entre les États pour le bien commun de
l’humanité.
«C’est la manière dont le pouvoir est exercé pour gérer les ressources
nationales économiques et sociales consacrées au développement ».
II- Origine de la gouvernance mondiale
L’Organisation des Nations unies (ONU) voit le jour à San Francisco en avril
1945. Elle a pour objectif de corriger les carences de la Société des Nations.
Les indicateurs: crées par la B.M en 1999 , sont des outils d’évaluation qui
permettent d’aider les pays à mesurer et à surveiller leur performance en
matière de gouvernance et à en mesurer les différentes composantes avec un
degré de précision. Ils répondent à trois grandes fonctions :
Elle compte 193 États Membres. La mission et le travail des Nations Unies sont
guidés par les objectifs et principes énoncés par sa Charte fondatrice, Le plus
haut fonctionnaire de l'ONU est le Secrétaire général.
Les quartes principales objectives de l’ONU :
Cette évolution l’a exposé à des critiques, qui ont inspiré des propositions de
réforme diverses et parfois opposées.
Les Critiques: Alors que Les crises financières survenues après 1995 et
l’accroissement des inégalités dans le monde ont relancé et largement le débat
sur la réforme du FMI. Le FMI fait l’objet de critiques récurrentes liées au
mode de décision ainsi qu’au manque de transparence dans la définition et la
mise en œuvre de ses politiques.
c) La Banque mondiale
Les fonctions: la lutte contre la pauvreté elle exerce une fonction de banque
auprès des banquiers centraux, elle met à leur disposition des facilités
financières et joue un rôle d’animation du marché de l’or.
Les Critiques: Les critiques portent en premier lieu sur la nature et l’exécution
des sanctions autorisées par l’OMC.
Les fonctions: L’OMS utilise deux modalités d’action : des mesures dites
verticales, sous forme de programmes destinés à éradiquer les maladies, et des
mesures horizontales, destinées au renforcement des structures sanitaires
nationales.
Les Critiques: OMS affronte La crise de fonctionnement s’ajoutant a une crise
de légitimité, liée au décalage entre sa mission originelle et la fragilité des
résultats obtenus, surtout en matière de lutte épidémiologique.
OIT encourage les efforts des États vers certains buts communs la stabilité
économique et sociale, amélioration des conditions de travail par la défense du
plein emploi, de l’égalité des chances, de la liberté syndicale ; Elle se
différencie des autres institutions par sa structure tripartite qui associe des
représentants des travailleurs et des employeurs de chaque pays membre aux
côtés de ceux des États.
Les fonctions: La raison d’être de l’OIT réside dans son activité normative.
Les Critiques: D’une part, ne L’OIT prend pas suffisamment en compte les
incidences économiques de ses normes élaborées.
D’autre part, elle se caractérise par une trop grande segmentation des normes
dans de multiples conventions, de sorte qu’il est impossible de hiérarchiser ces
différentes normes.
2. Les Etats :
Si les débats sur la gouvernance mondiale sont de plus en plus dominés par le
rôle des institutions internationales, les Etats nations demeurent les principaux
acteurs du système international et, aussi si de plus en plus d’accords se
nouent dans des contextes internationaux, le principal lieu de décision et de
mise en œuvre reste le domaine national. Les Etats constituent les principales
autorités de prise de décision. C’est pourquoi ils sont les piliers de
l’architecture de la gouvernance mondiale.
Formé par les États sur une base collégiale restreinte ils se sont
progressivement constitués. Ils permettent de trouver sur des questions
ponctuelles des points d’accord et de donner une impulsion politique aux
organisations compétentes pour ces questions. Le succès de cette forme de
coopération est toutefois suspendu à la volonté des États de tenir leurs
engagements.
La forme la plus extrême d’influence des acteurs non étatiques, s’exprime dans
leur capacité à inscrire dans le droit international public les règles destinées à
servir des intérêts particuliers, notamment ceux des signataires. Un premier
exemple historique se trouve dans les accords de Bretton Woods puis le GATT.
• la Banque mondiale fournit les prêts à plus long terme afin de financer
la reconstruction et le développement.
les GAFA sont plus valorisés que le montant du PIB de certains pays
développer comme le Japon, l’Allemagne ou la France, Ces géants du
numérique représentent un véritable défi pour les fiscalistes ils ne payent pas
les impôts dans les pays où ils réalisent des chiffre affaires colossaux.
Cependant leurs influence peut aller encore plus loin que de simples enjeux
fiscaux ou commerciaux, ils détiennent le monopole de l’information il leurs
est facile de suggérées en priorité aux citoyens des idéologies politiques ou
autre par ces portes d’entrée.
4. Gouvernance du sport:
Le sport a ainsi pris une place croissante dans les relations internationales,
confortant la puissance de certains États, et contribuant à l’émergence de
nouveaux. Grâce aux performances de ses athlètes, la Jamaïque a acquis un
statut de puissance sur la scène internationale sportive. Par le sponsoring de
maillots de football, l’Azerbaïdjan, le Qatar, les Émirats arabes unis ont été ou
sont encore médiatiquement omniprésents.
La problématique qui sera évoquée dans cette partie portera sur l’évolution qu’a
connu les enjeux et défis de la gouvernance mondiale, sur une analyse de la
Gouvernance Mondiale dans son contexte actuel, ses insuffisances, l’efficacité de ses
actions, et enfin des propositions pour une nouvelle Gouvernance mondiale capable
de faire face à ces défis contemporains
3- Défis contemporains :
● Les réfugiés :
En général, les flux migratoires -Les flux de travailleurs sont surtout des flux Sud-Nord
qui sont passés de 45 millions en 1965 à environ 281 millions dans le monde en 2020,
soit 3,6 % de la population mondial. Dans l'ensemble, on estime que le nombre de
migrants internationaux a augmenté ces cinquante dernières années.
Le nombre de réfugiés, de déplacés dans le monde victime des guerres, persécutés
politiques et religieux, a dépassé le seuil de 80 millions à la mi-2020, qui se heurtent
de plus en plus aux réticences dans les pays d'accueil, et encore la pandémie de
Covid-19 met en péril la protection des réfugiés, comme l’a clairment déclaré l'ONU
pour les réfugiés.
L’enjeu est devenu conséquent afin de mettre en place des règles pour assurer la
protection des réfugiés dans le monde
● Justice internationale :
Bien que l’idée de la justice internationale, soit la poursuite pénale individuelle des
violations des plus graves crimes contre les droits humains et le droit international
humanitaire soit née en 1872 mais c’est qu’en 1998 qu’elle se concrétise après des
crimes de guerres comme ’ex-Yougoslavie et le Rwanda, par la Commission du droit
international des Nations Unies a commencé à travailler à la rédaction d’un projet de
Convention. Le processus aboutira le17 juillet 1998 par l’adoption par 120 Etats du
Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) qui entrera en force le
1er juillet 2002 après 60 ratifications.
Face à certaines situations spécifiques qui nécessitaient une meilleure intégration des
particularités nationales, des juridictions mixtes, mélangeant juges nationaux et
internationaux ont été créées. Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone en 2002, les
chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens en 2003 et le Tribunal
spécial pour le Liban en 2007 sont ainsi venus compléter la palette des juridictions
internationales.
Cour pénale internationale. Elle ne verra le jour que 130 ans plus tard en 2002
● L’environnement :
L’environnement : il fait partie des enjeux contemporain majeure que nous avons
choisi de traiter dans une section suivante en vue son importance et poids sur la
gouvernance mondiale
2- La Finance Climat :
Fonds vert:
On peut citer les Fonds créés a cet effet :
⮚ Création du Fonds d’Environnement Mondial (FEM) (GEF) en 1992 • Création
du Fonds d’Adaptation en 2001 (COP7, Marrakech)
⮚ Création du Fonds Vert pour le Climat (FVC) (GCF) en 2010 et
opérationnalisation en 2014
⮚ Création du ‘’Standing Committee on Finance’’ en 2010 (COP16)
Les parties à la CCNUCC ont convenu dans le cadre de cette convention que des
financements pour atténuer les émissions en GES et limiter la vulnérabilité seraient
mobilisés par les pays développés, fournis aux pays en développement, en tenant
compte des besoins urgents et immédiats de leur niveau de vulnérabilité aux effets
néfastes du CC.
Les types de financements de la FC
On peut cependant distinguer deux types de financements liés à ces aspects :
⮚ Des financements climatiques spécifiques qui se réfèrent à des flux de capitaux
vers des activités qui ont comme principaux résultats et/ou objectifs
l’atténuation des émissions de GES et/ou l’adaptation au CC. Cela comprend
des investissements dans les Energies Renouvelables/ Efficacité Energétique,
l’agriculture, l’eau ou autres secteurs.
⮚ Des financements climatiques indirects qui englobent un ensemble beaucoup
plus large de flux de capitaux qui vont influencer les émissions et/ou la
vulnérabilité au CC sans que cela soit leur objectif premier. Cela inclut les flux
pour soutenir le développement et la croissance économique dans les secteurs
responsables d’émissions ou des secteurs vulnérables au CC (par exemple
l’eau, la santé, l’énergie, la foresterie et l’agriculture).
Nos derniers travaux de recherche indiquent que la plupart des pays ressentiront les
effets de cette crise très probablement jusqu’en 2030.
Enfin, l’OMS est confrontée à une contrainte géopolitique et diplomatique : les jeux
de puissance entre États se répercutent sur l’organisation. De 1949 à 1955, au début
de la Guerre froide, huit pays du bloc soviétique quittèrent l’OMS, l’accusant de
promouvoir une forme occidentale de la santé ; dans les années 1980,
l’administration Reagan réduisit puis menaça de supprimer les financements des
États-Unis à l’OMS, l’accusant de jouer un rôle de régulateur inacceptable pour avoir
mis en place un programme sur les médicaments essentiels.
Cette crise a relevé que les pays ayant misé sur le caractère stratégique de
l’agriculture se sont montrés les plus résilients et le plus à assurer une offre suffisante
à leurs citoyens et mieux maitriser les prix.
Au Maroc, s’est illustré par la promptitude de ses interventions à tous les niveaux, la
pandémie étant un test au Maroc des capacités du royaume à répondre
correctement aux besoins alimentaires de la population, de plus en plus de rapports
et experts ont souligné la justesse de choix fait par le Maroc sous le leadeurship de sa
majesté le Roi
L’agriculture moderne dispose d’atout nécessaires pour remédier à la nouvelle donne
aussi bien de vue de ka productivité de l’organisation que de la logistique
Les marchés du royaume dont restés pleinement approvisionné ce qui a assuré
l’autosuffisance alimentaire malgré la sécheresse et crise covid.
En plus, il a été enregistré la mobilisation de tous les intervenants pour relever les
défis, réunions des principaux acteurs et l’activité a été maintenu tout au long de la
chaine de valeur pour permettre un approvisionnement régulier et suffisant du
marché en produit alimentaire agricoles
Mise en place d’un ensemble de procédure et de guides pour un encadrement
rapproché adapté au contexte sanitaire
La chambre d’agriculture épaule les agriculteurs et les éleveurs
Cette crise qui met en lumière le manque de résilience du système alimentaires dans
le monde n’a fait qu’approfondir la crise existante du système économique mondiale
qui focalise sur l’accélération industrielle et des services au détriment de l’agriculture
et celle de la répartition inégales des ressources économique dans le monde. Les
capitaux et l'industrie se trouvent au Nord, la matière première au Sud. L'industrie et
les pays du Nord se trouvent dans une situation de dépendance stratégique. La
solution consiste à mettre en place, dans le cadre de l'ordre économique mondial, un
régime qui assure la conservation de cette ressource, permette son accès et offre des
compensations aux pays du Sud. Ce régime a émergé dans une situation d'hégémonie
et ses modalités reflètent la distribution asymétrique du pouvoir dans le champ de la
biodiversité. Il tend aujourd'hui vers une situation de gouvernance, dans laquelle le
pouvoir est plus diffus. Ces trois instruments théoriques, les champs sociaux, les
régimes internationaux et la gouvernance, et leur articulation peuvent apporter une
contribution à une économie politique internationale de la biodiversité, nécessaire
d'un point de vue réaliste.
De là, nous constatons que la biodiversité est devenue un enjeu majeur des relations
internationales pour donner lieu La nécessité d'assurer la sécurité alimentaire
mondiale et le développement des biotechnologies ont transformé la diversité
biologique en ressource économique. Et la bonne répartition des ressources
nécessaires à son exploitation s’avère cruciale pour assurer une bonne gouvernance
internationale de la biodiversité.
Les équilibres fragiles : Le village global est sans règle, sans cohésion, sans
redistribution des ressources et sans justice. D’où la crainte, que le village
global n’existe qu’au bénéfice des plus puissants de ses membres.
▪ La souveraineté des Etats est absolue ; ils n’ont de comptes à rendre qu’à
leur propre population ;
▪ Les seuls fondements du droit international sont les traités entre Etats.
De ce fait, l’action internationale reste une pièce rapportée, une couche
politique superposée aux ordres politiques nationaux et, en quelque
sorte, d’un ordre inférieur.
Conclusion