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- ECONOMIE GENERALE
- ECONOMIE D’ENTREPRISE
SOMMAIRE
ECONOMIE GENERALE
T h è m e I I I : M E S U R E E T R E G L E M E N T D E S E C H A N G E S I N T E R N A T IO N A U X ............................................... 15
Chapitre 8 – Le Change et le Système monétaire international (SMI) ............................................ 15
ECONOMIE D'ENTREPRISE
P a r t i e I I : L A S T R A T E G I E D E L ' E N T R E P R I S E ........................................................................ 23
Chapitre 4 – L'Analyse stratégique ....................................................................................... 23
P a r t i e I I I : E N T R E P R I S E E T S O C I E T E ...................................................................................... 36
Chapitre 6 – La Culture d'entreprise et l’Identité ...................................................................... 36
Le déplacement de personnes
Les phénomènes migratoires se sont développés dans le monde vers les pôles les plus attractifs (Europe du
Nord-Ouest, les USA, les pays du golf). Conséquences : fuite des cerveaux et le développement de la
coopération technique pour le pays d’origine, et l’apport d’une main d’œuvre étrangère bon marché.
Leçon 2 Les acteurs du commerce international
1. Les Etats ou les unités territoriales
Une unité territoriale est un groupe de pays ayant des structures économiques identiques ou très voisines et
par conséquent, ayant les mêmes types d’échanges extérieurs avec le reste du monde.
Les pays développés à économie de marché se subdivisent en :
- Les grandes puissances industrielles ou le groupe de 7 (G7) : réalisent plus du 1/3 de la production
industrielle mondiale.
- Les pays industrialisés à haut niveau de vie ou pays avancés : Ces pays ont un bon niveau
technologique mais n’exercent aucune suprématie mondiale dans aucun domaine particulier.
- Les pays industrialisés à revenu moyen : Leur industrialisation est récente et leur production
industrielle concerne des secteurs à technologie peu développée utilisant une main-d’œuvre
nombreuse et à bon marché.
Les pays en développement à économie de marché : ce sont les Nouveau pays Industrialisés (NPI),
les pays membres de l’OPEP (organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole), les pays
en voie de développement sans base industrielle notable, les pays les moins avancés (PMA)
Les pays à économie planifiée : Ce bloc a pratiquement disparu en tant qu’entité depuis un certain
temps à l’exception de la Chine, de la Cuba, de la Corée du Nord, du Vietnam. Ils représentent environ
10 % du commerce mondial.
2. Les Firmes Multinationales :
C’est un groupe d'entreprises dont la maison-mère est installée dans un pays très développé en général, et
qui dispose de filiales, de participations simples ou croisées dans un grand nombre de pays.
Les multinationales jouent un rôle extrêmement important dans les relations économiques internationales :
- Près du 1/3 des exportations mondiales de marchandises se font à l’intérieur de firmes multinationales ;
- La plus grosse part des transferts internationaux de technologie est réalisée par les firmes
multinationales ;
- La quasi-totalité des exportations bancaires internationales est réalisée par des banques multinationales.
3. Les grandes organisations supranationales : l’ONU, le FMI, l'OMC, l'UE, … jouent également un
rôle important dans les relations internationales, notamment quand ces organisations
peuvent imposer à leurs membres ou aux autres pays des règles précises.
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I – La Nouvelle économie
1 – Définition
Economie où les marchés de capitaux jouent un rôle prépondérant dans le financement des agents
économiques notamment des entreprises à l’appui des NTIC (Nouvelles technologies de l’Information et
de la Communication).
2 – Les avantages
3 – Les inconvénients
_ dépendance des pays du Tiers-monde à l’égard des multinationales et des capitaux étrangers
_ blanchiment d’argent, l'inflation due à une surliquidité de l'économie.
II – La Mondialisation
1 – Définition
2 – Causes : Ce sont
_ les zones économiques qui n’obéissent pas aux conditions de compétitivité et de rentabilité seront
marginalisées ;
_ les multinationales implantées dans les pays du tiers-monde ont des politiques générales qui ne sont
pas toujours en conformité avec les politiques nationales des Pays;
_ les pays pauvres subissent la détérioration des termes de l’échange.
Née en avril 1994 à la Déclaration de Marrakech consacrant les résultats du Cycle de l’Uruguay. En
activité depuis le 1er janvier 1995, l’OMC a remplacée le GATT (Accord Général sur les Tarifs Douaniers et
le Commerce signé le 30 octobre 1947) suite à différents cycles de négociation.
Les Droits de douane, les mesures non tarifaires, les règles, les services, la propriété intellectuelle, le
règlement des différends, les textiles, l'agriculture.
Abaissement progressif des barrières douanières : améliorer l’accès des marchés des pays pour des
produits présentant un intérêt particulier en réduisant ses tarifs douaniers.
Le Principe de non-discrimination : les biens importés et les produits de fabrication locale doivent être
traités de manière égale. Ce principe comprend trois (3) règles :
La Clause de la nation la plus favorisée (NPF) : Disposition invitant un Etat membre qui
accorde à un autre Etat des avantages commerciaux spéciaux à les étendre immédiatement à
tous les autres Etats membres. Exception : l’intégration économique.
Principe d’interdiction des restrictions quantitatives (Principe de la bonne foi) : disposition invitant à la
suppression des mesures protectionnistes (restrictions à l’importation et à l’exportation notamment
interdiction des quotas et contingentements ;
Principe de l’interdiction du dumping et des subventions à l’exportation : sont interdites pour les produits
industriels mais néanmoins tolérées pour les produits de base, sauf si elles conduisent un État à détenir
une position dominante sur le marché concerné
2.1 – Présentation
_ la CNUCED aide les pays en développement à choisir les politiques commerciales les plus aptes à
favoriser le développement à l’heure de la mondialisation de l’économie;
_ aider les pays en développement à attirer des capitaux (notamment les IDE) et à mieux comprendre les
enjeux des accords internationaux en matière d’investissements, de Technologie et de développement
des entreprises;
_ contribuer au développement des PME et soutenir les efforts entrepris pour répondre aux mutations
technologiques et scientifiques ;
_ Mise en place du Programme intégré des produits de base : programme de stabilisation du cours des
matières premières.
_ La CNUCED est à l'origine du Système Généralisé de Préférence (SGP) qui permet un abaissement
unilatéral et sans contrepartie des barrières douanières des pays développés participant au système
pour certains produits exportés par les PVD.
Les interdépendances croissantes entre le Nord et le sud d'une part et entre les Pays du Sud d'autre part
sont le fondement majeur de la politique globale de coopération dans le Monde.
La politique de coopération comprend un ensemble de mesures visant à assurer aux pays en voie de
développement un accroissement des revenus qu'ils tirent de leurs propres ressources.
1.1 – Objet
Garantir leurs recettes d'exportation contre des fluctuations trop brutales par :
_ le maintien de leur pouvoir d'achat
_ la transformation sur place d'une part croissante de produits de base afin d'en augmenter la valeur à
l'exportation; Il s’agit de lutter contre la détérioration des termes de l’échange ;
_ l'accès le plus libre possible aux marchés des pays industrialisés et à moindre coût à la technologie,
au savoir-faire industriel, et à l'investissement par création d'industries.
Signée le 8 décembre 1984 entre des Etats d'Afrique, des caraïbes et du Pacifique et les pays membres
de l’UE (ex CEE). La convention de Lomé porte sur les volets principaux suivants : la coopération
commerciale, la stabilisation des recettes d'exportation (le STABEX), le maintien et le développement du
potentiel minier (SYSMIN), la promotion de l'investissement, La Coopération financière et technique, la
coopération industrielle et énergétique.
Les accords de partenariat économique ou APE sont des accords commerciaux visant à développer le
libre échange entre l’Union européenne et les pays dits ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Les accords
de partenariat visent à l'ouverture réciproque des marchés. Les APE devaient entrée en vigueur le 1er
Janvier 2008.
3 – L'intégration économique
3.1 – Définition
Processus par lequel des Pays s’engagent à éliminer toute forme de discrimination par l’abolition des
barrières douanières pour créer un espace économique unifié et faciliter leurs échanges.
Zone de Libre échange (ZLE) = Suppression des Barrières douanières + Libre circulation des marchandises
3.3 – Avantages
3.4 - Inconvénients
4 – La Zone Monétaire
4.1 – Définition
Ensemble de pays regroupés autour d’une monnaie commune et respectant des règles monétaires.
Ce sont les avantages à avoir en commun une monnaie pour des pays de la zone monétaire :
_ la convertibilité de toutes les monnaies entre elles sur la base de parités fixes ;
_ sa cohésion vis à vis de l’extérieur
_ l'application d’une réglementation des changes communes
_ l'existence d’un marché de change unique
_ la centralisation des réserves en devises
L’organisation de plusieurs pays en zone monétaire est l’expression d’une solidarité plus large, qui dérive
le plus souvent de rapports politiques et économiques privilégiés.
Exemples : L'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), CEMAC (Communauté Economique
et Monétaire de l'Afrique Centrale), la CMA (Zone Monétaire Commune : Afrique du Sud, Lesotho, Namibie
et Swaziland). La CEMAC et l'UEMOA appartiennent à la Zone franc CFA.
NB : Ne pas confondre Zone Franc et Zone Franche
4 - La convertibilité
C’est la capacité d’une monnaie à être changée dans une autre monnaie.
2 – Le Régime de change
Définition : c’est l'ensemble des règles qui déterminent l'intervention des autorités monétaires sur le
marché des changes afin d’organiser les échanges de monnaies.
Le système de l'étalon
1922-1944 de change-or (La gold La monnaie n'est plus convertible en or, mais à taux fixe,
exchange standard) en une autre monnaie elle-même convertible en or
(conférence de Gênes ("devise clé", £ et $ en l'occurrence).
1922)
Régime de change Chaque monnaie a un taux de
fixe change officiel (valeur fixe
1944-1973 préétabli) encore appelé parité
fixe.
Cohabitation avec Chaque monnaie est définie par
La gold exchange un certain poids d'or, et surtout
standard jusqu’en par rapport au $ (1 once d'or=35
1971 $), seul convertible en or. Le 15
Août 1971, fin de la convertibilité
du dollar en or.
Création du Fonds Monétaire International (FMI) en 1945
Les réserves sont principalement constituées d'or et de
dollar
(Flottement généralisé
NB : Démonétisation de l'or (élimination du rôle de l'or
des Monnaies)
comme référence monétaire)
Janvier 1976 (accords de Chaque pays peut adopter le régime de son choix
la Jamaïque) (flottement total, flottement concerté (Le SM européen)
ou parité fixe (Franc CFA)
1- Définition
La balance des paiements est un document statistique (économique et financier) qui retrace l’ensemble des
transactions intervenues au cours d’une période définie d’un pays avec l’extérieur.
Elle utilise à cet effet les notions de résidents et de non-résidents
2 - Principes généraux
La balance des paiements enregistre l’ensemble des transactions au cours d’une période donnée : c’est donc
un relevé de flux (elle mesure le montant des transactions effectuées entre deux dates fixes). La règle de
base de l’enregistrement est celle de la comptabilité à partie double (chaque flux donne lieu à inscription
dans deux comptes : Débit et Crédit).
3 - Les opérations enregistrées et les étapes d’élaboration
3.1 Les opérations et les flux enregistrés
Les échanges d’un pays avec l’extérieur concernent : les marchandises, les services et les capitaux. La
plupart de ces opérations se font en vue de règlement en devises (avec contrepartie). D’autres sont sans
contrepartie : ce sont les transferts unilatéraux.
Les flux identifiés dans la balance des paiements sont :
_ Les flux réels : les importations et les exportations de marchandises.
_ Les flux financiers : acquisition ou la cession d’un actif financier par des résidents à des non-résidents.
_ Les flux de trésorerie dont la variation = somme des variations des avoirs en devises étrangères + somme
des variations des avoirs et engagements à vue en monnaie nationale envers les non-résidents.
3.2 Les principales étapes d’élaboration de la BP
Les comptes extérieurs s’élaborent en suivant quatre principales étapes :
- Etape 1 : La collecte des données auprès des agents économiques, principalement des entreprises et
complétée par des statistiques obtenues des communiqués de la Direction générale des douanes
(données du commerce extérieur) et les tableaux de dépouillement fournis par certains organismes et
départements ministériels.
- Etape2 : Le traitement des données : les informations reçues des déclarants sont contrôlées et saisies
dans une application qui en assure le traitement. On confronte par exemple les statistiques du
commerce extérieur avec celles des organismes qui les commercialisent (BCC pour le café-cacao, SIR
pour le pétrole).
- Etape 3 : L’enregistrement des données sont faites selon le principe de la comptabilisation en partie
double. Ainsi, toute diminution des avoirs ou augmentation des engagements est portée au crédit tandis
que les mouvements inverses sont enregistrés au débit.
- Etape 4 : Analyse de la balance des paiements consiste après son établissement d’en expliquer les
principaux soldes obtenus, à partir des transactions ou catégories de transactions effectuées avec
l’étranger. Un rapprochement avec les soldes obtenus les années précédentes est effectué afin
d’examiner la dynamique de la situation économique du pays ainsi que l’efficacité des politiques
adoptées (si cela est nécessaire, de nouvelles orientations pourraient être envisagées).
La balance des paiements dans son ensemble constitue un tableau équilibré présentant des balances
partielles qui sont des regroupements de rubriques présentant chacune un solde.
1 – Les composantes de la balance des paiements
Ce sont :
La balance des paiements est un instrument d’analyse économique et d’aide à la décision en matière de
Ainsi, les mécanismes d’ajustement par les prix peuvent consister en des variations du taux de change. Ce
qui peut obliger les autorités monétaires à déprécier (dévaluation) la monnaie ou de la laisser s’apprécier
(réévaluation) par rapport aux autres monnaies.
2.1 Ajustement par les prix
Pour un pays, un déficit de la balance des paiements signifie que la demande de devises est supérieure à
l'offre de devises dans un système de flottement des monnaies, la monnaie nationale tend à se déprécier,
ce qui conduit à baisser le prix relatif de nos exportations . D'où une tendance au retour à l'équilibre.
Le processus joue bien entendu dans l'autre sens.
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Gains de productivité : surplus de valeur imputable à une meilleure utilisation des facteurs de production.
I – La stratégie
L'entreprise a besoin de connaître son l’environnement, de se connaître (activités, compétences, potentiel) avant
toute action sur le marché.
1 – Définition
La stratégie est l’ensemble des actions (ou décisions) assorties de moyens (ressources) et de plans d’action pour
la réalisation des objectifs de l’entreprise à long terme.
Stratégie Objectifs à LT + Plan et moyens d'actions (allocation de ressources)
2 – Rôles
Il repose sur l’inventaire systématique des ressources (financière, matérielle, incorporelle, humaine…) disponibles
dans chaque grande fonction (technique, commerciale, financière) de même que leur évaluation.
Il permet d’apprécier les menaces et/ou les opportunités susceptibles d’influencer le fonctionnement de
l’entreprise. Il porte sur les analyses concurrentielle et technologique.
Les facteurs clés de succès : C’est le savoir-faire en général qui permet de dégager un avantage 24
concurrentiel
L’identification des facteurs clés de succès doit être accompagnée par l’analyse du degré de protection du marché
(les barrières à l’entrée).
Les barrières à l’entrée : elles représentent le degré de protection du marché contre l’arrivée de nouveaux
concurrents (entrants potentiels). Elles sont technologiques, financières et commerciales.
Les barrières de sortie : ce sont des activités de l’Entreprise qui par leur existence interdisent ou rendent délicat
le retrait de l’entreprise d’un domaine d’activité stratégique (Ex: une forte spécialisation des équipements).
L’analyse concurrentielle
Elle a pour but d’apprécier la position concurrentielle de l’entreprise : repérage des concurrents, la part de marché
de la firme, le niveau relatif de ses coûts de production…
Apprécier la position concurrentielle revient à identifier de façon rigoureuse le ou les métiers de l’entreprise ainsi
que le portefeuille d’activité.
Le métier est l’ensemble des activités exercées par l’entreprise et pour lesquelles elle possède une compétence
distinctive.
Le portefeuille d’activité est l’ensemble activités exercées par l’entreprise (ensemble des DAS)
Le Domaine d’activité stratégique (DAS) est l’ensemble des couples produits-marchés où l’entreprise développe
et maintien des activités.
L’analyse technologique
Elle pour rôle d’apprécier la position de l’entreprise du point de vue de l’innovation technologique car celle-ci
confère à l’entreprise un avantage concurrentiel à savoir :
_ Un avantage de coût : réduction des coûts de production rendant l’entreprise plus compétitive
_ Un avantage de monopole
3 – La Démarche stratégique
La démarche stratégique part de l’analyse stratégique jusqu’à la mise en œuvre et l’évaluation d’une stratégie
sur le marché. Elle est opérationnelle.
Elle recouvre les étapes suivantes :
_ la définition des objectifs ou l’état voulu : vouloir faire
_ le diagnostic interne et externe : savoir faire
_ analyse des écarts : permet de comprendre l’origine des écarts entre l’état voulu et la situation réelle
_ les options stratégiques possibles
_ le choix d’une stratégie
_ la mise en œuvre de la stratégie choisie
_ le contrôle.
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1 – Notion de croissance
La volonté de croissance tient aux avantages compétitifs variés de la grande dimension. Ce sont:
L'accroissement de la taille
La taille améliore l'efficacité de la production, permet la baisse des coûts unitaires grâce aux :
_ Économies d'échelle : diminution du coût unitaire due à l'augmentation de la production) ;
_ Effets de synergie : réunion de plusieurs facteurs permettant d’atteindre une efficacité supérieure à
la somme des efficacités élémentaires, grâce à une complémentarité et une bonne coopération (1+1=3) ;
_ Effets d'expérience : acquisition de savoir-faire, rapidité et diminution des gaspillages.
_ Effets d'apprentissage : réduction des coûts par la répétition des opérations de production.
C’est la dimension minimale à atteindre pour supporter la concurrence (être compétitive). Permet de
franchir des barrières à l'entrée du marché, se manifeste par des dépenses élevées (recherche-
développement, formation du personnel, publicité, gains d'efficacité.
La croissance permet à l'entreprise d’être plus puissante et notoire. Les banques lui font confiance et
finance sa stratégie de développement. Elle a le soutien de l'Etat par les emplois créés. Enfin, les
Dirigeants gagnent en prestige et en pouvoir.
3 – Les modalités de la croissance : La Croissance est interne ou externe.
Définition
Augmentation de la taille de l'entreprise résultant du développement de l’activité propre de l’entreprise
par l’adjonction de moyens (production, humaines, techniques, recherche).
Avantages
_ Maintien de l’indépendance, du pouvoir du Dirigeant (absence de prise de contrôle extérieure)
_ Développement de l’intérieur évite les réorganisations difficiles ; Maintien des structures ;
_ Dynamisme, amélioration du climat social, perspectives de carrière et de promotion ;
Inconvénients (faiblesses)
_ Délais de mise en œuvre (acquisition de savoir-faire, formation du personnel) sont longs ;
_ Atteinte difficile de la taille critique et maîtriser un nouveau domaine de compétence ;
Financement
_ le financement interne : se fait par l’autofinancement (Amortissement et les réserves) ;
_ le financement externe : par l’endettement, l’augmentation de capital, les investissements en Capital-
risque (investissements dans les entreprises naissantes ou évoluant dans des secteurs d’activité de
pointe sans réelles garanties avec un risque élevé).
Définition
Développement de la taille de l’entreprise à l’extérieur par fusions ou acquisitions d’entreprises.
NB : Une acquisition est un rachat d’une entreprise par une autre entreprise. Une fusion est la décision
mutuellement consentie par des entreprises de partager leurs possessions.
Avantages
_ Accès à des domaines nouveaux ; l’acquisition de compétences nouvelles ;
_ Diminution des risques ; Réduction de la concurrence, franchir de seuils de dimension
Inconvénients (faiblesses)
_ Nécessite d’importants Capitaux (Coût d’achat des acquisitions élevé)
_ Réorganisations compliquées ; l’intégration des activités est difficile ;
Définition
La croissance conjointe consiste pour des entreprises à coopérer tout en restant indépendants afin
d’entretenir des relations contractuelles.
Ces entreprises sont alliées ou partenaires.
NB : Les Alliances sont des collaborations entre entreprises concurrentes. Et les Partenariats sont des
collaborations entre entreprises non concurrentes.
Avantages : Economie d’échelles, Flexibilité, Partage de savoir-faire, Recentrage, division des risques,
simplifier son organisation et sa structure interne, d’améliorer la qualité de service;
Inconvénients : Dépendance vis-à-vis des « partenaires », Perte de savoir-faire et de compétences, Non
satisfaction de la Qualité des prestations, Risque de conflits sociaux, Divulgation de certaines
informations confidentielles. Abandon de secteur stratégique ;
_ la stratégie défensive : actions consistant à l’alignement sur la concurrence en utilisant les mêmes
actions qu’elle lorsque celles-ci se sont montrées efficaces pour maintenir sa position concurrentielle
(part de marché).
_ la stratégie offensive (ou stratégies concurrentielles ou génériques) : actions menées qui permettent
de se démarquer de la concurrence par une meilleure position de marché afin d’acquérir un avantage
concurrentiel (innovation, différenciation, spécialisation dont domination par les coûts et la stratégie
de focalisation (niche et créneau).
_ la stratégie de filière : ensemble d’action qui consiste à occuper une parcelle de marché où il y a une
forte rentabilité et une faible concurrence. Exemple : L’intégration verticale.
Remarque : La filière d’activité est l’ensemble des activités complémentaires intervenant aux
différentes étapes de la production d’une famille de produits (depuis des matières premières pour
arriver à des produits finis).
_ la stratégie relationnelle : actions visant à rechercher des alliances ou des regroupements avec des
partenaires ou des concurrents pour d’adapter au marché (la Coopération)
_ la stratégie de produit : actions développées autour du produit afin de l’adapter à la demande.
Exemple : la différenciation, spécialisation, diversification, écrémage, pénétration ;
_ la stratégie de clientèle : actions en direction d’une clientèle spécifique lorsque l’entreprise ne dispose
pas d’assez de ressources avec des compétences limitées. Ex: la stratégie de créneau, la segmentation
(différenciée, non différenciée et concentrée), la distribution (sélective, extensive, exclusive) ;
_ La stratégie de désengagement et de redéploiement: actions visant à redéfinir sa stratégie pour
abandonner les marchés en déclin et rechercher un nouveau DAS;
_ La stratégie d’implantation et d’expansion : actions visant à développer des activités en s’installant
sur des marchés en plein essor et porteurs.
Ces formes de stratégies se réalisent grâce à des actions stratégiques ci-dessus.
1 – La concentration
L’entreprise cherche une part importante de marché et une position dominante pour être Dans puissante
dans un environnement concurrentiel et de crise mondiale. C’est la concentration
1.1 – Définition
La concentration horizontale (ou spécialisation) : regroupement d’entreprises qui réalisent les mêmes
produits ou des produits substituables. Elle a un aspect commercial.
Les objectifs : domination du marché par élimination de la concurrence pour faire des économies
d’échelle et augmenter le pouvoir de négociation.
La concentration verticale ou intégration : réunion d’entreprises réalisant des produits
complémentaires par extension du circuit productif. La production finale de l’un étant la matière
première de l’autre. Aspect technique. Acquérir des entreprises pour constituer une filière pour son
métier. L'intégration modifie donc le périmètre d'activité de l'entreprise.
Avantages : réduction des coûts (de transport et de transactions) et des délais, sécurité des
approvisionnements (intégration en amont) et des débouchés (intégration en aval).
Inconvénients et risques: Rigidité du fonctionnement due à la taille, Accroissement de certains frais
fixes, Manque de compétences pour certaines activités, Problème d’intégration des nouvelles
entreprises achetées (restructuration, culture d’entreprise) ; .
On distingue :
La Stratégie d’intégration verticale (ou stratégie de filière) consiste pour une entreprise à
contrôler totalement toutes les opérations dans la chaîne de fabrication et de commercialisation
d’un produit par achat d’entreprises.
La Stratégie d’intégration en Amont consiste pour une entreprise à contrôler les activités
d’approvisionnement par regroupement (achat) de ses fournisseurs.
La Stratégie d’intégration en Aval consiste pour une entreprise à contrôler les activités
relatives aux stades d’élaboration et de distribution par achat des clients.
Les types :
L’externalisation consiste à confier la totalité d'une fonction annexe ou d'un service (développement
informatique, manutention, archivage, surveillance, transport, stockage) à un prestataire externe
spécialisé pour une durée pluriannuelle.
La Sous-traitance : consiste pour une entreprise appelée « donneur d’ordres » à confier la fabrication
de certains composantes de son produit à une autre entreprise appelée « sous-traitante ». Il existe la
sous-traitance de spécialité et la sous-traitance de capacité.
La Co-traitance ou Filiale mixte ou commune (ou Joint Venture lorsqu’il s’agit d’entreprises de
nationalités différentes) : Société en copropriété dont le capital est détenu à part égale (50% -50%) par
deux ou plusieurs entreprises.
Le Consortium : est une collaboration temporaire entre deux ou plusieurs entreprises dans le cadre
d’une coentreprise pour réaliser un projet commun afin d’obtenir un résultat.
Le maillage (réseau d’entreprises) : actions consistant à tisser une toile d’alliance avec les fournisseurs,
les clients, les distributeurs de façon à avoir des relations privilégiées.
La concession commerciale : contrat par lequel une entreprise appelée « concédant » s’engage à
approvisionner une autre entreprise appelée « concessionnaire » en produits de sa marque, à lui
apporter assistance technique en contrepartie des obligations souscrites par le concessionnaire.
NB : La Concession publique (ou Concession) : convention par laquelle l’Etat ou une collectivité
publique confie, accorde un droit d'exploitation d’un service public à une personne physique ou
morale pour une période déterminé et en fonction d’un cahier des charges.
Le GIE (groupement d’Intérêt Economique) : accord par lequel des entreprises décident de mettre en
œuvre tous les moyens propres à développer leurs activités économiques en commun autour d’un
objectif précis. Le but est la réduction des coûts ;
La franchise (commerciale) : contrat par lequel une entreprise (le fournisseur) ou franchiseur confère
à une autre entreprise (le distributeur) ou franchisé, le droit d’user de son savoir-faire, de sa marque
et de son assistance technique en contrepartie du versement d’une rémunération.
L’accord de Licence : contrat par lequel une entreprise exploite une technologique mise au point par
une autre entreprise.
Le Portage ou Le « Piggy Back » ou exportation associée : actions consistant pour une PME souhaitant
développer ses activités à l’export à utiliser, moyennant une commission, le réseau commercial d’une
grande entreprise.
3 - La différenciation
Action qui consiste à singulariser ses produits de ceux de ses concurrents afin d’obtenir des avantages
concurrentiels.
4 - L’innovation
C’est la création d’un produit nouveau ou l’amélioration de ceux existant ou la mise en place d’une une
nouvelle organisation de la production.
Avantages : réduction des coûts (réduction des coûts) et des avantages de monopole (par la
différenciation de ses produits, l’entreprise dispose d’un monopole sur une partie du marché).
Risques: Délai de recherche long, cycles de vie du produit courts
Action consistant à se limiter à un métier unique ou à un nombre limité de domaines d’activités sur
lequel l’entreprise concentre ses efforts et sa stratégie.
Avantages : gestion simplifiée, image de spécialiste, effet d’expérience, économie d’échelle, acquisition
de savoir-faire, atteinte de la taille critique, domination du marché par les coûts.
Inconvénients : Une vulnérabilité plus forte face aux modifications de l’environnement, risque de
manque de réactivité, Une capacité d’adaptation plus limitée.
Les stratégies de niche et de créneau (Stratégies de Focalisation) : action visant à concentrer ses
forces sur un segment étroit du marché ou sur une clientèle lorsque ses ressources sont limitées pour
obtenir un avantage concurrentiel. On a :
_ La stratégie de niche consiste pour l’entreprise à se focaliser sur un produit particulier.
_ La stratégie de créneau consiste à se focaliser sur une clientèle spécifique.
Le recentrage consiste à concentrer l’activité dans les quelques domaines où l’entreprise est
compétitive et à abandonner les autres ; le recentrage corrige une trop grande diversification.
7 – Le sponsoring et le mécénat
Ensemble d’actions qui visent à faire connaître et améliorer l’image du produit, de l’entreprise .
Le sponsoring (ou parrainage) : opération de communication où une entreprise apporte son soutien
financier à une manifestation sportive, une activité pour améliorer son image et ses ventes avec une
contrepartie directe du bénéficiaire (mise en avant de la marque);
Le mécénat : moyen de communication hors média où une entreprise apporte une aide financière ou
matérielle à une activité présentant un intérêt général sans contrepartie directe du bénéficiaire.
10 - L’internationalisation
10.1 - Définition
Actions consistant à s’installer au-delà des frontières nationales par la création de filiales et des prises
de participation dans des entreprises (Investissements Directs Etrangers).
Avantages de coûts : Effets d’apprentissage, Main d’œuvre bon marché, régimes de protection sociale
moins coûteux, recherche d’incitations fiscales.
Avantages de taille (accroissement de l’échelle de production) : Elimination des coûts des transactions
internationales, allègement des frais de transport et Droits de douane, réduction des coûts de Stockage,
Compétitivité, contournements des Barrières protectionnistes.
La holding : Société purement financière qui détient et gère des participations dans d’autres entreprises
dont elle contrôle et harmonise les activités (tête de groupe) à l’échelle mondiale.
L’essaimage ou foisonnement : entreprise satellite créée souvent par un ou plusieurs anciens salariés
pour exploiter des sous-produits avec prise de participation par l’ancienne entreprise dont le but est
d’aider (appuyer) au développement de l’entreprise satellite.
1 – Définition
NB : Ce mode de pensée et d’action habituel et traditionnel partagé du personnel, doit être appris et
acceptés par les nouveaux membres pour être admis dans l’entreprise : c’est la socialisation.
2 – Rôles de la culture
La culture d'entreprise a un effet positif sur l’entreprise par ses différents rôles :
_ C’est un facteur de performance en facilitant l'intégration interne et permet :
la cohésion par le renforcement des liens entre les membres (solidarité)
de fédérer le personnel autour des produits, services, des clients, de l’image de l’entreprise ;
de motiver le personnel qui s’investit avec le sentiment de participation à une œuvre
commune.
de rendre dynamique l’entreprise. Les valeurs, les succès de l’entreprise conduisent les
dirigeants à orienter leur management (enrichissement de la réflexion sur la stratégie,
validation de la pertinence de certaines décisions).
de faciliter la coordination des activités, contribution primordiale aux fonctionnements
de contribuer à standardiser les comportements et le traitement des opérations par des
références, des valeurs er représentations communes.
_ C’est un outil d’adaptation de l’entreprise à l’environnement
La culture d'entreprise a également des aspects négatifs sur l’entreprise par ses limites :
_ Une culture trop forte (une culture de succès) peut :
Entraver la veille stratégique de l’entreprise qui peut ignorer les réalités du marché.
_ Les Rapprochements stratégiques (Fusion, scission) peuvent inhibés la culture ou créés des
inadaptations de culture d’entreprise.
C.E ECONOMIE - DROI 36
Contenu de Cours Economie d’Entreprise 2BTS_2019-2020
_ les valeurs : idées, croyance partagées s’imposent au groupe et définissent les façons d’agir et de
penser. Elles découlent des expériences vécues (qualité du produit, recherche de l’innovation).
_ les mythes (anecdotes, histoires) : ce sont les légendes, les histoires associés au passé de l’entreprise
(personnages légendaires ou héros qui ont marqué la vie de l’entreprise : fondateurs, dirigeants,
salariés méritants). Ils servent de référence aux salariés.
_ les symboles : signes chargés d'un information culturelles forte. Exemple : le logo de l’entreprise
(Image symbolique choisie par l’entreprise pour la représenter et qui figure sur tous ses documents ;
cas du lion chez Peugeot qui symbolise la force), le style vestimentaire (Sert à distinguer le personnel
de l’extérieur ) ou d’un badge, le style architectural (cas des agences de la SGBCI),
_ les rites : Pratiques ou activités de tous les jours, systématiques et programmées dans l’entreprise.
Exemple : la façon de communiquer (exemple le tutoiement), le langage utilisé (ou vocabulaire
« maison ») ;
_ Les tabous : ce sont les interdits dans une organisation. Exemple : échecs, licenciements massifs ; Il
s’agit d’éviter certains désordres et certaines tensions qui risquent de perturber l’image idéale que les
individus ont de l’entreprise.
_ les finalités de l'entreprise
_ le métier de l'entreprise (activité, savoir-faire) : le patrimoine de compétences développées)
I – L’identité
1 – Définition
NB : L'identité est donc formée par des signes de reconnaissance qui caractérise l'entreprise dans son
environnement et qui s'appuie sur la culture proprement dite.
2 – Les caractéristiques
II – Le projet d’entreprise
1 – Définition
C’est une charte qui précise les objectifs généraux, les valeurs de l’entreprise, tout en précisant son
identité.
NB : le projet est une méthode de management qui détermine les priorités économiques et sociales de
l’entreprise, sur la base des valeurs partagées par ses membres, dans le but de mobiliser ceux-ci sur
les objectifs fondamentaux de l’entreprise.
2 – Contenu
Pour réussir, le projet d’entreprise doit réunir des conditions lors de son élaboration :
_ il faut un climat de confiance dans l’entreprise
_ le projet d’entreprise doit être élaboré par tous les membres de l’entreprise (participation du plus
grand nombre d’employés possible) ;
_ il faut préalablement faire un audit de la culture d’entreprise
_ le projet d’entreprise doit être en symbiose avec le plan d’entreprise afin de réaliser la synergie.
Expression du bien-être collectif et individuel dont la réalisation est confiée exclusivement à l’État.
Les pouvoirs publics ont l’obligation légale de protéger l’intérêt général à travers la politique
économique et les actions sociales. Il s’agit de :
_ Maintenir les grands équilibres économiques (Carré magique de Kaldor de la politique économique)
que sont :
L’inflation : compatibilité entre le niveau des prix et la politique des prix de l’entreprise ;
_ Protéger l’homme dans la Société (les valeurs humaines) : compatibilité entre la reconnaissance de
la dignité de l’Homme, et les politiques sociales, de performance de l’entreprise;
2.1– Définition
La RSE est l’intégration par l’entreprise dans sa stratégie et sa gestion des préoccupations sociales,
environnementales et économiques dans leurs interactions avec les parties prenantes de façon
volontaire.
2.2 – Conséquences
La RSE est une orientation particulière de la gestion des actifs immatériels, du capital humain, du capital
relationnel (capital client, capital image, capital marque, relations avec les autorités publiques) et du
capital structurel, c’est-à-dire des processus organisationnels internes.
Exemple : embauche du personnel, paie des impôts ; création de biens et services nécessaires à la
satisfaction des besoins de la société ; participation à la préservation de l’environnement. L’entreprise
a ainsi une bonne image de marque.
Conclusion: L’entreprise citoyenne est une entreprise qui respecte ses obligations vis-à-vis de la
Société par la prise en compte du développement durable dans sa stratégie.
Malgré tout, des divergences peuvent exister entre les objectifs de l’entreprise et la société.
I – Les facteurs
La recherche de profits toujours importants conduit les entreprises à développer leurs activités souvent
au mépris des Lois et de la Société.
Ainsi les entreprises peuvent :
_ recruter du personnel en violation de la réglementation (non déclaration aux organismes sociaux) ;
_ faire des licenciements abusifs ;
_ faire des déclarations fiscales frauduleuses
_ dégrader l’environnement par la pollution
_ fixer abusivement les prix sur les marchés
_ rechercher des positions dominantes abusives sur le marché contrairement à l’esprit de compétitivité
et de liberté de la concurrence.
L’Etat dans sa politique d’ajustement peut élever la pression fiscale par une forte fiscalité ou imposer
un contrôle et une réglementation stricts des prix et du marché.
La reconnaissance des rôles économiques importants de l’Entreprise et de l’Etat (Régulateur) oblige les
parties à concilier leurs politiques dans l’intérêt de tous.
1 – Au niveau de l’Etat
L’Etat par la négociation et la concertation permanente avec les agents économiques met en place un
cadre favorable d’exercice des activités économiques. Ce sont :
_ La réduction de certaines composantes de la fiscalité pour éviter d’étouffer les entreprises qui
représentent la « poule aux œufs d’or » car « Trop d’impôts tuent l’impôt ».
_ Élargissement de la mission sociale de l’entreprise dans la sauvegarde de l’environnement (Loi
pollueur-payeur obligeant tout responsable d’acte de pollution à prendre en charge les préjudices
commis)
L’externalité est « un effet de l’action d’un agent économique sur un autre qui s’exerce en dehors du
marché ».
On distingue :
_ Développement de relations publiques (Sponsoring et mécénat), pour améliorer son image de marque
auprès du grand public.
_ Mise en place l’Ethique : Respect de la déontologie et des codes de conduite dans l’entreprise afin de
mener à bien ses activités et d’être compatible avec l’intérêt général.
Les théories des organisations ont connu des évolutions très importantes. Elles ont largement consacré la
dimension humaine de l’entreprise. On peut distinguer plusieurs périodes :
1 – Notion de conflit
Le conflit est une situation (désaccord, contradiction, incompatibilité) opposant des individus entre eux ou
l’entreprise et le personnel.
Dans l’entreprise, il existe plusieurs types de conflits : les conflits individuels (opposant individus) les
conflits collectifs (opposant plusieurs personnes, généralement les salariés et leur hiérarchie).
Les conflits peuvent également porter sur : les objectifs (conflit d’objectifs) les idées ou les pensées (conflit
cognitif) les sentiments ou les émotions (conflit affectif)
Les sources de conflits sont nombreuses en entreprise. L’on peut citer : une réduction des rémunérations
une modification du temps de travail un licenciement abusif ou collectif une absence de plan de carrière
de mauvaises conditions d’hygiène et de sécurité des conditions de travail difficiles. Face à ces situations
pouvant entraver l’activité de l’entreprise, les parties en présence (Direction et syndicats) mettent en œuvre tous
les moyens pour déjouer les facteurs de conflits ou limiter leurs portées.
4 – Les syndicats
4.1 – Définition
Ce sont les organes de défense des intérêts des travailleurs. Les syndicats influencent l’environnement de travail,
les relations entre les employés et les travailleurs.
Les objectifs des syndicats sont : les salaires et rémunération ; les conditions de travail et d’horaire ; la
promotion ; la formation professionnelle ; la sécurité dans le travail ; la sécurité de l’emploi ; les avantages
sociaux ; Les négociations Syndicat-Patronat ont pour but l’obtention d’un cadre d’accord appelé convention
collective révisée périodiquement.
5 – La Négociation
La négociation est une procédure de résolution des conflits. Il s’agit de trouver un compromis qui sera acceptable
pour les parties (les partenaires sociaux : employés et employeurs).
La négociation comprend trois phases.
Les arguments et leurs réfutations doivent s’accompagner de concessions réciproques pour préparer l’accord
final. Les étapes sont : Négociation des partenaires ; approbation du contrat proposé ; assurance du respect de la
convention par l’action syndicale.
NB : la négociation peut aboutir à un échec. Le recours à un conciliateur ou un médiateur reconnu par tous peut
relancer la négociation.