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COMMUNICATION D’ENTREPRISE
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : LES MOYENS D’IDENTIFICATION VISUELLE DE
L’ENTREPRISE
I. LE LOGOTYPE
II. LE DESIGN ARCHITECTURAL
III. LA MARQUE
IV. CODE CHROMATIQUE
V. CODE TYPOGRAPHIQUE
CHAPITRE II. LA COMMUNICATION EVENEMENTIELLE
I. GENERALITES
II. QUELQUES FORMES DE COMMUNICATION EVENEMENTIELLE
CHAPITRE III.LES RELATIONS « PUBLIQUE » ET LES RELATIONS « PRESSE »
I. LES RELATIONS « PUBLIC »
II. LES RELATIONS « PRESSE»
CHAPITRE IV : LA COMMUNICATION DE CRISE
I. LA CRISE
II. LA COMMUNICATION DE CRISE
CONCLUSION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise en tant qu’entité morale, jouit également d’une certaine identité ; c’est-à-dire que
certains éléments de l’entreprise lui confèrent une identification. Au plan visuel, il s’agira pour
ces éléments de constituer une sorte de reflet pour l’entreprise.
Ces éléments sont entre autres le logotype, le design architectural, la marque, les codes
chromatique et typographique.
I. LE LOGOTYPE
Les marques d’imprimeurs sont sans doute les premiers logos modernes. Les imprimeurs étant
souvent à la fois éditeurs et libraires, l’enseigne de la boutique devient l’image qui figure sur la
page de titre. Au début du XIXe siècle, les logotypes sont des caractères d’imprimerie regroupant
en un seul plusieurs caractères formant des syllabes courantes : tentatives pour faciliter la
composition manuelle, qui n’aura pas de suite du fait de la complication du système.
L'essor du logo coïncide avec l'industrialisation, le développement de l'économie de marché et
l'environnement concurrentiel du XIXe siècle. La publicité se développe et les entreprises ont
besoin de créer des identités pour se démarquer et communiquer sur le marché. De plus en plus
de fabricants commencèrent donc à inclure un symbole, signe ou emblème sur leurs produits
et emballages, pour que tous les acheteurs puissent aisément reconnaître le produit qu'ils
voulaient. Les fabricants ajoutent ensuite le nom de la compagnie ou du produit sur leur signe.
Le nom prend une forme spécifique chez chaque manufacturier.
Extrait du cours de management niveau3 _ pour RHC.2_ par Mr Paul-Melaine Kouakou-
Consultant en Communication
COURS DE COMMUNICATION D’ENTREPRISE. 5
Depuis de nombreuses années, quand un nouveau logo est dessiné, des entreprises font appel à
des publicitaires et des designers graphiques pour créer un signe ou un emblème qui apparaîtra
comme un logotype, accompagné du nom de la compagnie, du produit ou du service. C'est
également à cette époque que les sociétés commencent à associer leur nom ou celui de leur
produit à leur signe. Le nom prend alors une forme spécifique chez chaque manufacturier. On
parle de logos combinés, c'est la première fois que le signe et le nom étaient associés.
Le logo a une place importante dans la publicité d'aujourd'hui. Certaines sociétés ont une
identité visuelle tellement forte et ancrée dans la culture de masse que le nom de la marque n'a
pas besoin de figurer à côté du logo lors des campagnes publicitaires.
1.1. Définition
Un logotype, plus couramment appelé « logo », est une représentation graphique qui sert à
identifier de manière unique et immédiate les sociétés, associations, institutions, produits,
services, événements, ou toute autre sorte d'organisations dans le but de différencier le
propriétaire du logotype des autres entités.
Généralement, un LOGO est écrit et disposé d’une manière particulière, mais lisible.
• Être capable de maintenir son intégrité quand il est imprimé sur divers matériaux et
objets (la forme du produit peut déformer le logo)
• Utiliser les principes de base du graphisme (espace, couleur, forme, consistance, et
clarté)
• Sans oublier de débusquer les artefacts possibles (le logo retourné dit le contraire de
l'intention initiale).
Aujourd'hui sous l'appellation « logo », on regroupe ces deux idées en une seule, mais ce n'est
pas la définition réelle.
Quand dans les années 1970, ont commencé à fleurir des ventes de tee-shirt par correspondance
où étaient sérigraphiés des groupes musicaux, les choses étaient bel et bien spécifiées pour
différencier une commande. Ainsi par exemple, pour le groupe Scorpions, si on ne voulait que
le tee-shirt avec le nom et pas autre chose, il fallait commander le tee-shirt option « logo ». Et
effectivement, dans ce cas précis, c'est bel et bien le nom du groupe avec ce graphisme propre,
qui est le logo du groupe.
Pour prendre un dernier exemple, dans le cadre de la propriété industrielle, le nom « Alain
Afflelou ». Si une personne porte le même nom et veut ouvrir un magasin dans le même secteur
activité, il le peut, mais pas avec le même graphisme.
Cette différence souvent oubliée, rappelle que logo désigne le nom, et l'insigne ou le signe qui
désigne un graphisme associé.
Quand la marque est suffisamment forte, il arrive que le nom de la marque disparaisse, laissant
ainsi place à l'insigne seul sans être associé au nom comme les marques internationales Apple,
Mercedes-Benz, McDonald's ou Nike.
1.6. Illustrations
Bien que contesté, MORRIS apparaît comme une figure fondatrice du DESIGN.
Dès 1902, Peter BERHENS réalise le premier design industriel pour AEG : l’usine des
turbines, des objets électriques, le logo…
En 1911, Joseph HOFFMANN achève une fabuleuse ville urbaine conçue comme une
œuvre d’art pour le compte d’un financier belge.
2.2. Définition
2.2.1. Design
Le design ou la stylique est une discipline visant à représenter concrètement une
pensée, un concept ou une intention en tenant compte des contraintes fonctionnelles,
structurelles mais surtout esthétiques. Ces représentations peuvent être tangibles ou
virtuelles.
2.2.2. L’architecture
C’est le fait d’imaginer, de concevoir et de réaliser des édifices tels que : les bâtiments,
les espaces publiques, les ponts, les paysages, les navires. Elle est basée sur une
conception scientifique et technique de la construction.
III. LA MARQUE
3.1. Définition
La marque est un “signe” servant à distinguer précisément des produits ou services d’une
entreprise de ceux des concurrents.
Ce « signe » peut se décliner sous de nombreuses formes : un
nom, un logo, un slogan, une combinaison de chiffres, une
couleur ou combinaison de couleurs, la forme d’un produit ou
de son packaging, un son et dans certains pays une odeur.
Les principales conditions de validité sont que le signe doit
être susceptible de représentation graphique, qu’il doit être
suffisamment distinctif et qu’il ne doit pas être descriptif du
produit ou service concerné.
1. Sa lisibilité
2. Sa facilité de prononciation
3. Sa capacité d’évocation
4. Son aptitude à être déclinée
5. Son aptitude à être utilisée sans modification à l’étranger
6. Sa disponibilité auprès de l’institut national de la propriété industrielle.
La marque doit être agréable à entendre, facile à prononcer et à lire. La marque doit être
significative, c’est-à-dire qu’elle doit correspondre à l’entreprise et à son positionnement.
Il doit y avoir adéquation entre la marque et la politique générale de l’entreprise vis-à-vis de
ses activités.
Exemple de positionnement : AVENTIS Crop_Science en 2002 était N°2 du secteur
phytosanitaire et BAYER CS N°1.
3.4. Création d’une marque
La création d’une marque requière d’un diagnostic qui se décompose comme suit :
▪ Recherche de nom : il s’agit de recherche créative (groupe de créativité,
brainstorming…) ; nous avons aussi la recherche informatique.
▪ Sélection de nom : elle se fait en fonction de son adéquation avec le nom, avec ses
qualités. Il faut aussi faire les recherches d’antériorité auprès des structures
nationales et internationales de la propriété industrielle et commerciale.
▪ Choix définitif : il se manifeste par le dépôt à une structure de la propriété et de la
création graphique
3.5. Les qualités d’une marque
La marque doit être :
➢ Facilement prononçable, euphonique et mémorisable
➢ Evocatrice des qualités du produit
➢ Facile à décliner
➢ Apte à être internationalisée
La marque ne doit pas être :
❖ Générique exemple : la marque beurre n’est pas utilisable
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Le cercle chromatique, est une représentation conventionnelle des couleurs. Celles-ci sont
ordonnées comme au sein d'un arc-en-ciel, la fermeture de l'arc s'effectuant par une transition
du rouge au violet via le magenta.
Généralement, l'orientation des couleurs se fait dans le sens direct (rouge, puis jaune, puis vert,
etc.).
Un cercle chromatique peut présenter les couleurs sous forme discrètes (arcs de cercle) ou en
continu. Il arrive qu'on utilise tout le disque pour présenter les variantes soit en intensité, soit
en saturation des couleurs.
Le Code chromatique quant à lui est l’ensemble des couleurs utilisées (choisies) par l’entreprise.
Chaque couleur dans l’entreprise doit avoir une signification particulière car les couleurs ne se
choisissent pas de façon hasardeuse également. Toute couleur choisie doit pouvoir être sujette
à interprétation et doit cadrer avec le contexte dans lequel elle a été choisie.
4.1. Définition et Importance
Le code chromatique aux différents types de couleurs utilisés dans l’élaboration de l’identité
visuelle d’une entreprise. La couleur est l’élément primordial dans l’identification de
l’entreprise. Surtout sur ses différents supports de communication (carte de visite, papier-
entête, calendrier…).
C’est même le premier élément visuel qui est mémorisée. En effet, le consommateur retient
d’abord la couleur puis les formes et ensuite les mots et les chiffres.
La couleur n’est donc pas un artifice secondaire relevant de la simple décoration. Elle permet
de caractériser un produit, un point de vente ou une marque. Chaque couleur a sa signification,
une influence, un statut social et possède un pouvoir d’évocation. Choisir une couleur plutôt
qu’un autre aura toujours des conséquences importantes. Cela va influer sur l’image que le
public se fera du produit ou de l’entreprise (aimer ou détester).
Autrement dit, cela va augmenter les ventes ou les freiner. Par conséquent, sélectionner mérite
une grande attention. C’est un véritable choix stratégique. Il est donc nécessaire de connaitre
le symbolisme ou la signification des couleurs pour faire le bon choix dans la création de votre
identité visuelle.
4.2. Le symbolisme des couleurs
4.2.1. Les couleurs primaires
La signification du Bleu :
La couleur bleue nous rappelle tout d’abord la nature et l’infini puisqu’elle nous fait penser
directement à la mer et au ciel.
Le bleu est une couleur qui symbolise la paix, le calme, la sérénité, la fraîcheur mais aussi la
sensibilité.
C’est une couleur froide qui est également liée aux rêves et à la sagesse. Elle fait allusion aux
voyages. Elle évoque la puissance spirituelle, la force intérieure, le calme intérieure, la certitude
et la vérité.
Elle est beaucoup utilisée pour les produits surgelés.
Elle peut devenir étouffante si elle est trop présente.
o Signification positive : fraicheur, sérénité, rêve, royauté…
o Signification négative : mélancolie
Signification du jaune :
Nulle couleur n’est plus joyeuse que la couleur jaune. Couleur du soleil, de la fête et de la joie.
Elle permet d’égayer un univers et le faire rayonner. C’est une couleur chaleureuse et
stimulante. Elle évoque la puissance et le pouvoir. La couleur jaune est la couleur de
l’ouverture, du contact social et de la promotion. Tout comme le soleil diffuse des rassurants
rayons porteurs de vie sur terre, le jaune est la couleur de la vie et du mouvement.
Le jaune est une couleur gaie et vivante qui représente la joie, l’énergie,
la tonicité et le dynamisme.
Elle peut symboliser également la douceur et l’intelligence.
Du fait que c’est la couleur de l’or, elle fait aussi référence à la richesse et à l’opulence.
Derrière cet aspect joyeux, le « jaune » peut parfois se révéler négatif. Associé au traitre, à
l’adultère et au mensonge, le jaune est une couleur qui mêle les contrastes.
o Signification positive: la fête, la joie, l’amitié, le savoir
o Signification négative : la tromperie, le mensonge, la traitrise…
Signification du rouge :
Le rouge est une couleur qui a du tempérament. Elle peut
symboliser plusieurs valeurs contradictoires en même temps
comme l’amour et la haine, la vie et la mort.
Elle représente également la passion, la tentation, le feu, le sang, l’interdit,
l’émotion, la colère, l’agressivité, la force, le pouvoir, la puissance, le luxe,
l’énergie, la persévérance, le combat et la détermination.
C’est la couleur la plus fascinante mais la plus ambiguë qui soit. Elle joue sur les paradoxes.
C’est la couleur de l’amour, la passion, du sang de l’érotisme, de la bouche, des lèvres, des
muscles ainsi que le feu qui crépite les braises. Elle s’impose comme une couleur chaleureuse,
énergique, rassurante, enveloppante et pénétrante. D’une certaine manière, cette couleur
chaude ne laisse pas indifférent et c’est bien en cela que réside sa force ; elle remue les passions
qu’elles soient positives ou négatives.
Exemple : le tapis rouge est dressé (déployé) à l’entrée des bâtiments à connotation luxueuse
(hôtel, palace, palais, château).
Le rouge est assorti au marron. Et il se mari également au blanc et au noir.
o Signification positive : amour, chaleur, passion, sexualité, ardeur
o Signification négative : colère, interdiction, danger…
Le Rose
Comme le bleu est au garçon, la couleur rose est destinée aux filles. Elle est la couleur de la
séduction et de la féminité. La couleur rose est une couleur qui symbolise des valeurs plutôt
positives comme l’innocence, la douceur, le romantisme, le sucré.
Cette couleur peut également représenter le calme, la paix, la sérénité, la tranquillité et la
confiance… Que ce soir du rose bonbon, du rose pâle, du fushia (fuchsia), le rose est une couleur
dynamique ponctuée d’une pointe de délicatesse plus ou moins féminine jonglant sur le côté
femme – enfant. Le rose et ses nuances ont un côté de séduction qui ne tombe jamais dans
l’excès.
La couleur rose reste « de bon-enfant ». On l’associe également à la tendresse, au câlin et au
bonheur comme d’ailleurs le rappelle si bien l’expression « voire la vie en rose ».
Bien évidemment, comme la plupart des couleurs, le rose ne s’applique pas à toutes les
situations.
Réservé avant tout à un univers féminin, le rose est une couleur particulière.
o Obtention : jaune + rouge + blanc
o SP : tendresse, câlin, bonheur, romantisme, féminité
o SN : réservé aux filles
4.2.4. Les Teintes ou les « TONS »
La signification du Noir :
Le noir est une teinte terne qui symbolise des valeurs plutôt négatives.
Le noir nous fait penser à la peur, à l’angoisse, à l’inconnu, à la perte, au vide et à
la mort. Tout comme le blanc, le noir n’est pas une couleur.
Scientifiquement, le noir nous renvoie au trou noir et au néant. Ce qui l’associe
au désespoir, au deuil et à la tristesse.
Représenté par la tenue des prêtres orthodoxe et des religieux, il ramène à
l’autorité et à la rigueur. Le noir offre également, un autre visage. On l’associe à
l’élégance (tenue de soirée : le smoking), à la simplicité, à la classe ou à la
modernité et cela malgré sa teinture sombre. Il n’exprime pas à proprement
parler de sentiments passionnés. Comme le blanc, il se marie avec toutes les
couleurs et ne choquera que très peu même s’il est utilisé à outrance. Comme le
blanc, il faut éviter de l’employer très souvent seul. Il est le plus souvent conseillé
de l’accompagner d’une couleur chaude ou d’une couleur pale pour rehausser son
style. Lorsque le noir est utilisé en PUB., il est bien souvent positionné comme
fond car il sépare les couleurs et donne plus d’éclat et plus d’intensité.
o Obtention : bleu + jaune + rouge
o SP : élégance – simplicité – rigueur – mystère
o SN : mort – tristesse – obscurité – deuil – le vide – l’inconnu
La signification du blanc
Le blanc représente principalement des valeurs positives comme la pureté,
l’équilibre ou l’innocence. Il nous fait penser également au calme, à la paix et à la
l’Eternité. Il procure de la lumière et donne une sensation de fraîcheur et de
propreté. Le blanc est considéré comme la teinte de l’équilibre parfaite et de
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l’unité. Il est aussi lié depuis des générations à la joie des fêtes, à l’innocence, au
triomphe, à l’accomplissement et même à la perception.
Il se marie à la perfection avec toutes les couleurs et, est difficile de s’en lasser.
Cependant, en graphisme, il faut éviter de trop l’utiliser car il peut se révéler fade
(s’il est trop présent). On le préfère, accompagné d’autres couleurs puisqu’il est
assorti à toute la palette chromatique.
o Obtention : ----
▪ SP : Paix – pureté – innocence – virginité
o SN : aucune
La couleur GRISE
Le gris représente plutôt des valeurs négatives puisque c’est une couleur terne.
Elle symbolise la tristesse, la dépression, le désarroi, la solitude et la monotonie.
Au sens strict du terme, le gris n’est pas une couleur puisque généré par deux
« tons » le blanc et le noir, il est lui-même un « ton » fade associé à la tristesse et
à la solitude. Il ne peut être pimpant, puisqu’il est représenté dans la nature par
la « souris », la cendre, la poussière…
Cette teinte a cependant le mérite d’être associé à la dignité, à la maturité, à la
douceur, à l’apaisement et au calme
o Obtention : Noir + Blanc
o SP : maturité – dignité – respect – apaisement – calme - rigueur
o SN : tristesse – chaos - solitude
V. CODE TYPOGRAPHIQUE
Un code typographique est un ouvrage de référence décrivant les règles de composition des
textes imprimés ainsi que la façon d’abréger certains termes, la manière d’écrire les nombres
et toutes les règles de typographie régissant l’usage des différents types de caractères
(capitales, bas-de-casse, italique, etc.).
Le code édité par le Syndicat national des cadres et maîtrises du livre (affilié à la CGC), de la
presse et des industries graphiques français est sous-titré Choix de règles à l’usage des auteurs et
des professionnels du livre. Comme son nom l’indique, ce n’est pas uniquement un ouvrage de
référence à l’usage des imprimeurs mais de tout professionnel de l’écrit et de l’édition : auteur,
éditeur, journaliste, webmestre, etc.
Il est revu et corrigé chaque année ; c’est un ouvrage en constante évolution, un peu comme un
dictionnaire, où certaines règles qui étaient valables hier sont devenues caduques aujourd’hui.
Nous aurons donc à apprendre à éviter certaines erreurs fréquentes dues au mauvais choix et
à, la non connaissance de l’utilisation des formes des lettres et des lettres. La typographie est
un art, qui comme l’architecture, la peinture, la sculpture, répond a certaines règles.
5.1. Définition
La typologie est l’art de manier les caractères de police ou des lettres. Art qui commence
par le dessin des caractères, s’étend à leur combinaison en mot et/ou en phrase pour
aboutir à la mise en page de document ou de publication complète.
En effet, le choix du caractère influe sur l’interprétation du texte. Il exprime clairement
une ambiance et implique de la part du typographe ou du concepteur, une identité
visuelle non seulement d’une bonne maitrise de la configuration des caractères de police
mais aussi et surtout d’une bonne connaissance de la « sémantique » ou signification
desdits caractères afin de les utiliser à bon escient.
5.2. Anatomie des caractères de police
Depuis l’invention de l’imprimerie, une nomenclature a été progressivement élaborée
afin de désigner précisément les différentes parties des lettres. En maîtrisant ce
vocabulaire, le concepteur d’une identité visuelle affute son sens de l’observation et
d’épaule
• a+b : hauteur en papier. En France : 23,68 mm (10 lignes et demie)
• c : chasse
• d : corps
Spur
Projection, plus petite
qu’un empattement, qui
renforce l’extrémité d’un
caractère.
Queue
Trait court dépassant du
‘Q’ ou du ‘g’
Pointe
Désigne l’extrémité du
triangle coiffant le ‘A’
capitale
Spine
Partie incurvée centrale
de la lettre ‘S’
Cette écriture est parfois appelée « lettre noire » (black letter ou blackletter en anglais).
Les Allemands, quant à eux, parlent d’écriture « brisée » (gebrochene Schrift), car les
arrondis sont brisés, évoquant les arcs de
l’architecture gothique. Ils font penser à la tradition et
rappellent les débuts de l’imprimerie,
la religion, les certificats, les
diplômes, la culture germanique.
Caractère historiquement connoté par
excellence, le gothique s’utilise que si
ce n’est pour les diplômes et autres
certificats.
Exercice n°3 : selon l’étude des codes chromatiques et typographiques, interpréter les
logos suivants et donner votre point de vue sur la durée de vie de ces entreprises :
- Unilever
- Maersk Line
- Bolloré (SDV-SAGA)
- Shell
- SIB
Parler d’événement, c’est parler d’un fait. Un événement est une action organisée par
une structure événementielle (agence événementielle) dont le commanditaire est un annonceur.
Il existe plusieurs sortes d’événements à travers lesquels un ou des entreprises parlent de leurs
produits soit tangibles, soit intangibles. La communication événementielle va permettre
d’exprimer un message donc de véhiculer une idée à travers un événement.
Ici, l’on peut aisément affirmer que l’événement, lui-même, constitue une forme de
communication. En d’autres termes, l’événement est égal à la communication en ce sens qu’il
n’y a pas de distinguo à faire entre une action communicationnelle et un événement qui
communique. A l’instar donc de la communication définie comme un processus d’échange
d’informations, l’événement se comporte ici comme tel.
I. GENERALITES
La communication événementielle est un outil de communication hors média interne ou
externe. Cette forme de communication est utilisée par l’entreprise dans le but d’organiser un
événement, dans un premier temps ; et pour véhiculer un message à l’endroit d’une cible
préalablement visée, dans un deuxième temps.
Pour d’autres auteurs, que l’on soit en salon, en congrès, en festival, en colloque, en foire, en
fora, en symposium, en relation publiques, etc., la communication événementielle s’éloigne des
média de masse pour interagir dans le cadre typique du hors média.
Autrement dit, la communication événementielle est cette forme d’énonciation de message
produit lors d’un fait, lequel message constitue la raison d’être de l’événement.
En d’autres termes, la communication événementielle est un moyen qui permet de véhiculer un
message en utilisant uniquement que le hors média.
Pour Rappel:
Un symposium:
(1857) Du latin symposium (« banquet ») et,
plus avant, du grec ancien συμπόσιον,
sympósion (« banquet »), également le titre
d’un ouvrage de Platon.
1- (Antiquité) Seconde partie d'un repas,
correspondant aujourd'hui au dessert, pendant
laquelle un groupe restreint de convives
buvaient et discouraient sur un sujet.
2- Congrès scientifique réunissant des
spécialistes et traitant d’un sujet particulier
Hors - Media :
Quant à l’événement, il est par définition un fait. La corrélation entre ces deux notions
est que la communication est un événement. A contrario, l’événement n’est pas
forcement de la communication. Lorsque des acteurs sont impliqués dans un processus
de communication ces acteurs produisent nécessairement un événement car l’échange
entre eux constitue un fait. A l’opposé l’événement peut se limiter à un seul individu qui
n’est pas ici en situation de communication. C’est la raison pour laquelle l’on affirme de
façon quotidienne qu’il existe de millier d’événements susceptibles de se produire sur un
espace donné.
Au vu de ce qui précède, nous retiendrons que la communication événementielle est une
sorte d’échange d’informations entre au moins deux acteurs. Cet échange peut être, en
lui-même considéré comme un événement. Par extension l’on constate d’habitude que la
communication événementielle est un fait qui va concerner plusieurs individus à la fois.
La communication événementielle, donne donc, l’impression d’un message qui est
produit à l’endroit d’une large population.
C’est l’Exemple d’un concert au cours duquel plusieurs artistes peuvent prester pour
« donner » un message promotionnel. Ici, l’événement c’est la tenue du concert.
Cependant cela ne se limite pas à la partie festive car le concert ne sera qu’un prétexte
pour véhiculer une information concernant un produit quelconque. En ce sens, le concert
devient le canal par lequel l’annonceur véhicule un message sur son produit.
1.2.1. Les objectifs de la communication événementielle
Ils sont de deux ordres :
➔Objectif de marque : il s’agit de construire une image de marque, de valoriser les
produits, d’animer un réseau de vente
➔Objectif firme : il s’agit d’accroitre sa notoriété, d’enrichir son image institutionnelle,
de fédérer son personnel autour d’un idéal commun
1.2.2. Les causes d’une communication événementielle
La communication événementielle est considérée comme étant de nature stratégique et
permet de se constituer un avantage décisif. Bien que fortement teinté de markéting
dans l’opinion générale, ce type de communication a une portée supérieure aux simples
Il consiste pour une entreprise à apporter son concours à une personne ou à une autre
entreprise dans le cadre d’un événement moyennant un bénéfice promotionnel.
2.1.1. Les principaux objectifs du sponsoring
➔Les objectifs directs sont : la notoriété, l’image, motivation, participation et
divertissement du personnel.
➔Les objectifs indirects sont : la vente, le développement des circuits de distribution, la
recherche de part de marché.
2.1.2. Les raisons de l’engouement pour le sponsoring
• Saturation du marché publicitaire classique
• Proximité, symbiose du sponsor et public dans l’événement
• Effet plus durable et profond dans le public
• D’avantages de possibilité de segmentation mais également de toucher plusieurs
segments sur une scène et d’un seul coup
2.1.3. Les effets de l’efficacité du sponsoring
• La solidarité, les actions de solidarité concernant une dizaine de secteurs : les droits de
l’homme, l’éducation et la formation, la santé, la recherche médicale. C’est un
mécénat qui reste le plus souvent discret mais qui est devenu l’une des expressions de
la nouvelle responsabilité sociale de l’entreprise. Ce qui peut lui donner une forte
légitimité à la fois en interne et en externe.
• L’environnement, c’est un domaine qui prend de plus en plus d’importance et qui tend à
rattraper les deux précédents en termes d’investissement.
Il était considéré, il y a quelques années, comme un mécénat de circonstance lié à des
événements ponctuels. Aujourd’hui, les entreprises intègrent ce type d’action dans leur
politique de communication.
2.4. Le Lobbying
Le lobbying est un moyen de pression moral sur une entité physique ou morale
pour la faire capituler au profit d’un bénéfice quelconque. Il consiste à apporter
assistance à une entité quelconque avec une certaines doses de pression.
Le lobbying permet donc à l’entreprise d’enrichir son image en s’associant à des
causes gratifiantes et symboliques.
2.5.2. La Foire
La foire de l’agriculture
• Une foire est une manifestation festive comprenant des attractions et autres
divertissements telle que la foire du Trône, voir fête foraine ;
Une foire, qui peut être appelé aussi marché, se déroule sur un « foirail » ou champ de foire.
C'est une manifestation commerciale d'exposants faisant partie d'un même secteur économique
(comme le secteur agricole par exemple) se tenant dans une ville, un bourg à une époque et en
un lieu généralement fixe. En Europe, les foires ont été les principales activités commerciales,
les plus connues étant les foires de Champagne de chantilly ou la foire internationale du vin de
Bordeaux...
2.5.3. Les Festivals
C’est une manifestation à caractère festif, organisée à une période fixe (annuelle le plus
souvent) autour d’une activité liée aux spectacles, aux arts, aux loisirs et susceptible de
durer plusieurs jours. Le festival, est souvent l’occasion de la remise de trophée, de prix
et de récompenses diverses.
Exemple : Festival de grillades d’Abidjan RCI (image1 et 2)
EXERCICE N°4 :
1. Quelle différence faites-vous entre le lobbying – le mécénat – le parrainage ?
2. Pouvez-vous en déduire un point commun ?
EXERCICE N°5 :
1. Quelle différence faites-vous entre un salon – une foire – un festival ?
2. Pouvez-vous en déduire un point commun ?
Tout entreprise ou toute organisation, dans le cadre de la valorisation de son image, se doit
d’entretenir des rapports de convivialité et de bonne cohésion avec l’ensemble de ses
publics. Il s’agit à cet effet, de développer dans un premier temps un type de rapport appelé
relation « publique » et dans un second temps un autre type de rapport appelé relation
« presse ».
Les relations publiques et les relations presses doivent toutes les deux orienter l’entreprise
vers l’instauration de la confiance avec les diférents publics visés, en passant par les moyens
qui permettent leur mise en œuvre.
Les relations presse, aussi appelées relations de presse, désignent le concept de
communication entre un spécialiste des relations publiques et un ou plusieurs médias
journalistiques, qu'ils soient du domaine de la presse (journal, magazine, etc.) ou de
l'électronique (radio, télévision, Internet). Elles sont souvent essentielles aux relations
publiques puisqu'elles permettent de développer une relation de confiance, d'estime et
d'adhésion entre une entreprise, une marque et les journalistes qui demeurent l'une des plus
importantes courroies de transmission de l'information aux différents publics.
Les relations publiques sont plus un terme générique qui recouvre des actions très diverses qui
font appel à des outils tels que les réunions, le lobbying, la communication événementielle, le
parrainage d'événement ou sponsoring, le mécénat, les congrès, les salons et les foires, les
expositions où se développe un capital de relations avec le public, les cadeaux, les objets
publicitaires, etc.
Ainsi, les relations presse sont le moyen de relayer l'opération de relations publiques auprès de
l'opinion publique ou d'un public spécifique. Relations publiques et relations presse sont le plus
souvent un couple indissoluble qu'il faut gérer de façon cohérente dès le départ.
1.2. Objectifs
Les RP ont pour objectifs :
• De créer, puis de renforcer l’image de l’entreprise (images institutionnelle) tant au
niveau interne qu’au niveau externe.
• De développer autour de l’entreprise un climat de confiance et de compréhension.
L’objecif ici n’est pas de vendre mais de favoriser des relations positives envers l’entreprise, de
créer un climat sain, d’ouvrir des échanges avec les cibles
La condition obligatoire pour une bonne relation avec la presse est d’avoir vraiment quelque
chose à dire susceptible de motiver un public. Plus le produit sera original, la technique
nouvelle, l’approche du marché différente, plus les retombées seront spectaculaires.
Les relations presse, un moyen de communication complémentaire mais diférent de la publicité.
La publicité suggère, imagine, exagère et l’annonceur est le maître de l’espace publicitaire.
Dans la comunication avec les journalistes, on donne des faits, on doit prouver, on est tenu de
dire la vérité. Dans la relation presse c’est le journaliste qui est le maître de l’espace
rédactionnel. Il choisit de faire passer l’inforation ou non. Il décide le moment, commente
librement, supprime, ajoute…
2.5.7. Les voyages de pressC’est le fait d’offrir des voyages à un groupe de journalistes
qui peuvent relayer des informations pouvant nous aider à gagner en notoriété.
➢ Crise sociale
➢ Crise liée aux rumeurs
➢ Crise accidentelle
➢ Crise liée aux produits
➢ Crise financière
sociaux. Les médias traditionnels, il faut le rappeler, utilisent de plus en plus le web comme
source d'information. Ce nouveau contexte augmente la pression sur les entreprises, les
institutions : il renforce l'accès à l'information, les exigences de réactivité et modifie les
modalités transactionnelles.
2.1. Définition
2.3.1. La Reconnaissance
Cette première stratégie consiste à accepter la crise et communiquer le plus rapidement
possible.
Dans cette stratégie, si la presse dévoile la crise en devançant l’entreprise, c’est que la
communication de celle-ci est mauvaise et que la crise ne lui appartient plus. Pour mener
l’opération, l’entreprise doit aller vite et être en mesure de déterminer rapidement si elle est
compétente par rapport au moteur de la crise. Ce moteur peut être interne par exemple lié aux
produits de l’entrprise ou externe par exemple lié à un contexte politique.
Dans chacun des cas, l’axe de communication ne sera pas le même. De manière générale, la
stratégie de la reconnaissance s’appuie sur une communication claire et ferme. Selon le contexte,
plusieurs alternatives s’offrent à l’entreprise.
• Reconnaître concretement la situation et ses responsabilités. Dans ce cas, assurer les
réparations des domages subis apportent un avantage au point de vue juridique et
médiatique.
• Exprimer son incompréhension si l’entreprise ne connait pas les raisons à l’origine de la
situation.
• Elargir la responsabilité à des acteurs externes comme les autorités de régulation.
• Canaliser la crise sur un objet, un lieu, un temps. Le but ici est d’éviter d’largir le
phénomène à d’autres produits, d’autres marques, d’autres usines etc.
Encore peu employée, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant l’une de celle qui
fonctionne le mieux selon les spécialistes. Difficile en effet d’avouer sa responsabilité
Extrait du cours de management niveau3 _ pour RHC.2_ par Mr Paul-Melaine Kouakou-
Consultant en Communication
COURS DE COMMUNICATION D’ENTREPRISE. 62
pour une entreprise. Mais le faire, c’est jouer la carte de la transparence et acquerir une
crédibilité auprès des différents publics.
2.3.2. Le projet latéral
« on reconnait qu’il y a crise, mais on impute la responsabilité de la crise à une entité
quelconque »
C’est une stratégie qui cherche à modifier l’angle de vue de la crise. Elle doit donc pouvoir être
fondée sur la réalité et les faits concrêts pour réussir à déplacer le lieu du débat. Pour mener à
bien le projet latéral, diffrentes techniques sont disponibles :
Contre-attaquer et dire à qui profite les faits ; soit le plus souvent aux concurrents
Reporter la responsabilité à l’extérieur, en orientant les faits vers l’administration, le
politique etc.
Communiquer plus fortement sur un autre registre
Souligner le fait que le pire a été évité et que la situation aurait pu être largement grave
si l’entreprise n’avait pas agit de telle ou telle autre manière.
Le projet latéral qui consiste à déporter la crise en déhors du champs de l’entreprise, doit
impérativement s’appuyer sur des éléments tangibles. Dans le cas contraire son utilisation peut
s’averer bien plus dangereuse que la crise elle-même.
2.3.3. Le Refus
La stratégie du refus consiste à affirmer qu’il y a pas de crise. Il s’agit alors d’une posture que
l’entreprise doit être capable de tenir.
Quatre possibilités s’offrent à l’entreprise dans ce scénario :
➔ Garder le silence dès le début de la crise
➔ Cesser de parler à partir d’un moment précis et ne plus alimenter la crise
➔ Avancer le principe du « chainon manquant » ou nul ne sait qui a donné l’ordre initial
➔ Minimiser les effets de la crise à condition d’être le seul interlocuteur à disposer des
données.
Les conséquences d’une telle stratégie peuvent s’assurer extrêment dommageables tant au
niveau juridique qu’au niveau médiatique si les faits resurgissent à plus ou moins long terme
et avec une nouvelle lecture des événements. Dans la plupart des cas, ce scénario se traduit par
une perte de crédibilité.
Généralement, refuser d’admettre qu’il y a crise est de nourrir cette crise. Quelque soit le
problème, mieux vaut en discuter.
EXERCICE 6
1. Qu’est ce qu’une crise ?
2. Citez avec des exemples, 5 types de crises que vous connaissez
EXERCICE 7
1. Quelle est la meilleure façon de communiquer sur une situation de crise ?
EXERCICE 8
1. Qu’est ce qu’une relation « public » ?
EXERCICE 9
1. Quels sont les objectifs d’une relation « public »?
EXERCICE 10
1. Quelles sont les caractéristiques d’une bonne R. « presse »?
La communication de crise est également l'une des composantes de la gestion de crise, elle
peut se distinguer en deux branches : la communication directement utile à la gestion de crise
(alerte des clients ou des populations, consignes, communication de coordination des
opérations) qui se destine à réduire les impacts directs de la crise et la communication sur les
enjeux, qui se destine à limiter les polémiques et à protéger la réputation d'une organisation
en crise1.
La communication ne suffit pas à elle seule à prévenir et gérer des situations de crise. Les
compétences requises et les disciplines concernées excèdent son périmètre d’action. En
revanche, elle joue un rôle capital dans le management de crise, puisque les crises touchent à
l’identité des entreprises et à leur cohésion interne. La clé du management de crise étant la
préservation et le développement du capital de confiance de l’entreprise.
I. DEFINITIONS DE LA CRISE
La communication de crise a fait l'objet de multiples définitions, listées par Thierry Libaert,
un théoricien de la communication, auteur de nombreux ouvrages et Directeur Scientifique de
l'Observatoire International des Crises :
II. CARACTERISTIQUES
Une crise correspond à la phase ultime d’une suite de dysfonctionnements qui met en péril la
réputation et la stabilité d'une organisation2. D'autres auteurs mettent plutôt l’accent sur le
caractère déstabilisant de la crise. Ils soulignent la présence de changements profonds dans
les paramètres de l’environnement humain et physique, de telle sorte que les gens ne savent
plus comment se comporter.
La crise se caractérise par l’intrusion de nouvelles parties prenantes qui exigent qu’on leur
rende des comptes, comme les pouvoirs publics, les associations de consommateurs… Il
convient de noter l’importance des enjeux que peut avoir ce bouleversement en termes
d’image mais également de chiffre d’affaires, de motivation des salariés ou encore de méfiance
des fournisseurs à l’égard de l’organisation. La crise se matérialise par une saturation des
capacités de communication face à l’afflux des demandes.
Cette phase est caractérisée par une série de dysfonctionnements et d'erreurs qui sont autant
de signaux. Si ces signaux sont détectés, compris et pris en compte par l'organisation et ses
dirigeants, la crise peut être anticipée et ses effets minimisés.
Durant cette phase, il est essentiel d'avoir un suivi presse pour savoir comment réagir aux
propos des médias. Il convient d'opérer un travail de rapprochement entre les informations,
les acteurs et la surcharge de médiation pour garder une vision globale de la situation.
Lors de cette phase, les médias se focalisent sur le sujet de la crise. La durée du traitement
médiatique dépend alors des autres sujets d'actualité pouvant détourner l'attention des
médias.
Le cycle de vie de la crise s'achève. On constate alors une atténuation de la crise, les médias
s'en désintéressant depuis un moment. Cette phase ne doit pas être négligée : la crise peut à
tout moment resurgir.
La crise se caractérise encore par la présence d’acteurs pouvant être inhabituels (la presse, les
élus locaux, les pouvoirs publics, les associations, la justice…), un flux inhabituel et
surdimensionné d’informations. Elle entraîne une mise sous tension généralisée due à
l'accélération du temps selon la nature de la situation (urgence accrue…). La plupart du
temps, une crise engendre des incertitudes et favorise la circulation de rumeurs.
Les parties prenantes (encore désignées par l'anglicisme stakeholders) sont des acteurs
sensibles, de par leur implication, leur rôle et leur statut dans le déroulement de la crise.
Pour ces différents acteurs, les enjeux sont différents et spécifiques selon les crises. Il faut
donc observer pour chaque dispositif de crise les différents profils des parties prenantes ainsi
que l'influence qu'ils peuvent avoir sur l'organisation, qu'ils soient internes ou externes à
celle-ci. Chaque partie prenante peut évoluer dans son rôle lors du développement de la crise.
Les parties prenantes peuvent avoir 3 rôles essentiels3 ; une position d’opposant, un rôle
d’appui ou un relai d’information.
La technique d'élaboration des scénarios de crise est utilisée en management. Un scénario est
une démarche intellectuelle qui consiste à se représenter la crise afin d’envisager des règles
de conduite, de raisonnements inhabituels voire déstabilisants. Quatre méthodes
d’élaboration de scénarios3 peuvent être retenues:
La communication de crise est entrée dans une nouvelle ère depuis l'avènement du web et en
particulier des réseaux sociaux (Facebook, Twitter …). Désormais, consommateurs,
militants, citoyens disposent de médias accessibles, disponibles en permanence pour exprimer
leur mécontentement et mobiliser leurs pairs : blogs, forums des grands sites, en plus des
réseaux sociaux. Les médias traditionnels, il faut le rappeler, utilisent de plus en plus le web
comme source d'information. Ce nouveau contexte augmente la pression sur les entreprises,
les institutions : il renforce l'accès à l'information, les exigences de réactivité et modifie les
modalités transactionnelles.
Face à une crise, l'entreprise peut reconnaître le problème, faire diversion ou obstruction.
Trois stratégies plus ou moins risquées.
Pour apprendre à gérer des situations imprévues, les entreprises devraient dans l'idéal
réfléchir quelques instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des
scénarios. Des exercices dont l'objectif est d'arrêter des stratégies de communication
précises en cas de "crise". A ce petit jeu, chaque entreprise, chaque situation implique donc
une stratégie différente. Néanmoins, on peut discerner trois grandes stratégies de
communication de crise, avec leurs avantages et leurs inconvénients. Les explications de
Didier Heiderich, consultant, créateur du Communication-sensible.com et président de
l'Observatoire international des crises.
1 La reconnaissance
Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus rapidement possible. "Dans
cette stratégie, explique Didier Heiderich, si la presse dévoile la crise en devançant
l'entreprise, c'est que la communication de celle-ci est mauvaise et que la crise ne lui
appartient déjà plus. Pour mener l'opération, l'entreprise doit donc aller vite et être en
mesure de déterminer rapidement si elle est compétente par rapport au moteur de la crise. Ce
moteur peut être interne, par exemple lié aux produits de l'entreprise, ou externe, par
exemple lié à un contexte politique. Dans chacun des cas, l'axe de communication ne sera pas
le même."
situation.
- Elargir la responsabilité à des acteurs externes, comme les autorités de régulation.
- Dissocier les choses en se délestant des responsables s'il le faut. Cette option avait été
choisie par Elf dans le cadre de l'affaire Loic le Floc Prigent, son PDG.
- Contingenter la crise sur un objet, un lieu, un temps. Le but est alors d'éviter d'élargir le
phénomène à d'autres produits, d'autres marques, d'autres usines...
Encore peu employée, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant "l'une de celle qui
fonctionne le mieux", selon Didier Heiderich. Difficile en effet d'avouer sa responsabilité pour
une entreprise. Mais le faire, c'est jouer la carte de la transparence et acquérir une crédibilité
auprès des différents publics. Cette stratégie permet également d'éviter une remontée
ultérieure d'informations contredisant les premières déclarations. Une situation dans laquelle
l'entreprise a énormément à perdre sur le plan de l'image.
LA COMMUNICATION COMMERCIALE
INTRODUCTION ET DEFINITION
"Les gens ne portent plus des chaussures simplement pour se protéger les pieds du
froid et de l'humidité. Ils les achètent en fonction du type de personnalité qu'elles leur
confèrent: masculin, féminin, sophistiqué, séducteur, dans le vent. L'achat d'une paire de
chaussures fait aujourd'hui appel à la sensibilité. Nous vendons des émotions bien plus que
des chaussures". Cette réflexion d'un spécialiste du marché de la chaussure illustre bien
l'importance de la communication pour une entreprise ou un point de vente.
En effet, comment vendre une émotion autrement que par le biais d'une communication
efficace? La notion de communication recouvre des réalités très différentes que l’entreprise
ou le point de vente doit maîtriser car elle influence grandement son image ou son
positionnement.
Pré vendre des produits Faire choisir les produits (notamment en libre-service)
Une marque ou un point de vente dispose d'un éventail important d'outils de communication
utilisés en fonction des objectifs qu'ils poursuivent, de leurs notoriétés, de leurs
positionnement, de leurs localisation géographique, etc. On peut citer :
I- LA COMMUNICATION PRODUIT
La marque intervient alors comme une référence symbolique pour toute une gamme de
produits :
elle garantit la qualité et la continuité dans la qualité (<<Philips c’est
demain>>)
elle sécurise le consommateur au moment du choix (<< Brandt, Pour ne pas se
tromper>>)
elle sert de signe d’appartenance à un groupe social de référence (coca cola,
boisson des jeunes).
Ce type de communication construit des territoires qui servent de base au positionnement
symbolique des marques : Evian, l’équilibre ; Contrexéville, la minceur ; Vittel, la forme ;
Volvic, la nature, par exemple. Elle est particulièrement adaptée aux produits fortement
concurrentiels (l’automobile, la hifi, la vidéo etc.) aux produits à forte connotation symbolique
(les vêtements les parfums etc.).
a. Les moyens qui s’appuient sur un évènement dont on attend une amplification du
message (le sponsoring, participation à une foire, un salon) et sa démultiplication
(les relations presse). Il s’agit d’un circuit indirect ou le message bénéfice de la
notoriété de l’évènement et de la caution de ceux qui le médiatisent.
b. Les moyens qui consistent à faire parvenir aux destinataires des messages
argumentatifs ou de séduction, soit par la diffusion dans les média (publicité), soit
par la distribution de messages personnalisés (publicité direct) ;
c. Ceux qui associent directement le message au processus de vente, soit par des
messages relais sur le lieu d’achat (pub sur le lieu de vente PLV), soit par des
messages sur le produit lui-même (packaging) ou portés par le produit (offre
promotionnelle).
1.1. LA PUBLICITE
3.1.1.1. La publicité
3.1.1.2. L'annonceur
On appelle annonceur toute entreprise qui vend un bien ou un service et souhaite attirer
l'attention grâce à la publicité.
Une agence est un organisme indépendant composé de spécialistes chargés, pour le compte
des annonceurs, de la conception, des achats d'espaces dans les supports, de l'exécution et du
contrôle de l'action publicitaire.
Il existe des petites agences locales mais aussi des agences d'envergures nationales et
internationales comme publicis, Havas conseil, etc.
Le support : Peut être considéré comme support publicitaire tout vecteur de communication
susceptible d'avoir une audience, d'être vu par quelqu'un. Ex: un mur, une face d'autobus, le
dos d'une enveloppe, un objet, une émission télévisée ou radiophonique etc.
Technique de communication tendant à valoriser une marque ou une entreprise (le parrain ou
sponsor) qui apporte son concours et son aide (en matériel et/ou en argent) à une
manifestation, une personne (connue) ou une émission.
Exemple :
- Darty sponsorise la météo sur France 2
- Mars à sponsorisé la coupe du monde de football
- France télécom est le sponsor de l'équipe de France de rugby
- Nike et Reebok sponsorisent des petits clubs de Basket aux Etats-Unis en leur fournissant
gratuitement du matériel (ballon, chaussures, etc.)
- Nike, qui était le sponsor de Mikaël Jordan, lui donnait plusieurs millions de dollars par an
Toute forme de communication qui établit un contact personnel et direct entre le vendeur et
le client pour lui présenter un produit, un service, un magasin ou une action commerciale.
AVANTAGES /
TECHNIQUES DEFINITION ET OBJECTIF
INCONVENIENTS
aussi tract ou préfère distribuer ses prospectus - son image est banale
prospectus. dans les zones pavillonnaires) - le document n'est pas
Très souvent, ils présentent des personnalisé.
produits d'appels. Ils déclenchent
une action d'achat rapide grâce à
une offre intéressante. On les utilise
aussi beaucoup lors des soldes,
promotions, évènements
particuliers (ouverture,
agrandissement, etc.)
C'est un support de communication utilisé à l'intérieur du lieu de vente pour pousser le client
à acheter.
Les PLV peuvent être de simples affiches mais elles sont parfois très élaborées (présentoirs
colorés, lumineux, etc.)
- panneau, pancarte
- îlot
- mobile
- tête de gondole - enseigne - vidéo
- affichette
- présentoir - panneaux - dégustations
- stops rayons
distributeur
- fléchage
Il ne faut pas négliger cette forme de communication spécifique aux distributeurs. Son but est
de rendre le magasin attractif, vivant et de le promouvoir. La qualité de l'animation contribue
établir le positionnement du magasin. On peut animer :
La promotion des ventes fait partie des outils de communication hors média.
Par un ensemble de techniques, la promotion des ventes influence les ventes à court terme.
Promotion des ventes : ensemble des techniques utilisées exceptionnellement dans la vie d'un
produit afin de développer les ventes à court terme.
Prime directe Remise gratuite d'un article en même temps que le produit acheté (ex.
pour l'abonnement à une revue, remise d'une calculatrice)
Prime recette Offre de fiches recettes en prime pour tout achat de produit
Prime produit Offre d'une quantité de produit supplémentaire (+10 %) pour le même
en plus prix
Prime auto Remise d'un cadeau contre une somme d'argent. Mais la valeur de la
payante prime doit être supérieure à la somme demandée
Un gagnant par Tirage au sort dans un point de vente permettant de faire gagner
magasin (winner per store) un des clients du point de vente
Offre spéciale Prix spécial sur un produit pendant une période déterminée
Trois pour deux Technique qui propose par exempte trois produits pour Le
prix de deux
Essai produit Offre d'essai d'un nouveau produit, sans obligation d'achat
Echantillon Distribution gratuite d'une quantité réduite d'un produit pour essai
Démonstration Présentation d'un produit et de ses quaLités, suivie d'un essai ou d'une
dégustation
La promotion et la publicité, bien qu'elles aient généralement toutes deux pour objectif ultime
d'influencer les comportements d'achat des publics auxquels elles s'adressent, se distinguent
par leurs modes d'action. La publicité cherche à influencer les comportements d'un public par
Extrait du cours de management niveau3 _ pour RHC.2_ par Mr Paul-Melaine Kouakou-
Consultant en Communication
COURS DE COMMUNICATION D’ENTREPRISE. 85
la transmission de messages ayant pour effet de modifier les connaissances, les images et les
attitudes de ce public, en d'autres termes, la publicité est un moyen de communication. La
promotion, elle a provoqué ou a stimulé les comportements souhaités en les rendant plus
faciles ou plus gratifiants contrairement à la publicité qui, au travers d'une modification
progressive attitudes mentales du public, vise généralement à obtenir , sur ses
comportements, des effets différés mais prolongés, la promotion est destinée à produire des
effets rapides ou mêmes immédiats, mais limités dans le temps .
Exercice 12:
Après avoir défini la cible, il y a deux démarches possibles pour créer un message publicitaire.
Nota: A l'examen, la deuxième méthode (la copie stratégie créative) est plus souvent
demandée.
- la caractéristique
La promesse Le message à
essentielle du "laver sans abîmer
ou axe communiquer à la
produit ou du point les couleurs""
publicitaire cible
de vente
justifie la langage du
promesse consommateur
- Le thème :
L'image : un graphisme simple sur fond blanc (pureté, nature). Un trait horizontal
symbolisant la vie plate sans vittel. Un tait animé exprimant un sourire : c'est la vie
pleine d'énergie avec vittel
Le texte : le slogan de la marque (pas vittel, vittel)
➔La publicité dans les médias ➔Le sponsoring ➔Les relations de presses
➔La présence lors de salons et foires ➔La PLV ➔La création d’événements
Quel que soit le moyen de communication utilisé, celui-ci doit participer à la construction de
l’image de marque, ou du moins la respecter
➔Le packaging ➔La publicité média ➔Le sponsoring ➔La création d’évènement
EXERCICE 6 :
1- Qu’appelle t on l’image d’une entreprise?
2- Qu’appelle t on notoriété d’une entreprise ?
3- Pourquoi faut-il sans arrêt soigner ces deux notions ?
Tous les moyens de communication peuvent viser à déclencher une réaction concrète chez les
personnes ciblées ; Cependant certaines techniques sont plus particulièrement adaptées à ce
type d’objectif.
Ce sont aussi les moyens qui permettront le plus aisément de mesurer les résultats de
manière chiffrée. En autre, nous pouvons citer :
Questions Exemple
Auprès de quelle cible (clients, Pour assurer le lancement d'un lait supplémenté
prescripteurs, distributeurs, en vitamines destinés aux enfants, doit-on
presse, milieu d'affaires ...) ? communiquer auprès des acheteurs (les
parents) ? Des consommateurs (les enfants) ? Ou
des prescripteurs (les pédiatres) ?
Quels sont les moyens que l'on va Pour promouvoir son rayon fruits et légumes, un
utiliser (communication de masse, supermarché va choisir de faire passer une
communication relationnelle) ? annonce presse dans un journal local.
Quel poids relatif dans le budget de Pour accompagner le changement de logo d'une
communication va-t-on accorder entreprise va-t-on faire de la publicité ? Du
aux différents moyens de sponsoring ? De la promotion des ventes ? Dans
communication ? quelles proportions ?
Dans quel délai la campagne doit- Le lancement d'une opération de promotion sur
elle se dérouler ? les jouets doit-elle se faire avant ou après les fêtes
de Noël ?
Quelles sont les actions de Les responsables d'une bijouterie implantée dans
communication des concurrentes ? le centre-ville vont observer ce que font leurs
concurrents implantés en centre-ville et en
périphérie avant de lancer leur propre campagne.
À retenir
Pour influencer les comportements d'achat, la communication commerciale traditionnelle
s'appuie sur les médias de masse, la publicité sur le lieu de vente, le parrainage, le mécénat ou
des évènements plus ponctuels. Toutes ces techniques transmettent des messages identiques
à des cibles très larges et restent très répandues dans les secteurs de production de masse.
Mais les exigences accrues des consommateurs et le développement d'Internet ont permis la
mise en place des techniques de communication relationnelle, notamment la mercatique
directe. Ces outils permettent d'adapter la communication à chaque segment, voire de
personnaliser les messages à l'extrême, en adaptant la communication commerciale de
l'entreprise aux besoins de chaque client ou prospect.
I- DEFINITION
Dans l’acception générale du terme, la stratégie est (l’art de combiner des opérations
pour atteindre un objectif). Les objectifs globaux de l’entreprise sont fixés à moyen terme par
la direction générale : croissance, rentabilité, internalisation…Ils se traduisent par des
stratégies à mettre en œuvre au niveau des différentes fonctions de l’entreprise : on pourra
ainsi parler de stratégie financière, de stratégie industrielle, de stratégie des ressources
humaines, de stratégie des ressources humaines, de stratégie marketing…et bien entendu de
stratégie de communication. Elaborer une stratégie dans un domaine donné consiste à
planifier les moyens à mettre en œuvre pour atteindre des objectifs fixes
pénalise gravement le fonctionnement de toute organisation. C’est donc entre ces deux
termes que doit se situer la politique d’information. Dans l’entreprise la communication se
réalise grâce à l’échange d’information par l’intermédiaire de réseau. L’information peut être
définie généralement, en un premier temps, comme le contenu d’un message en vue de
déclencher une action. La communication qui s’établit généralement sous l’égide des
directions du personnel n’échappe pas aux règles générales de la circulation de l’information
ce sont des supports et les mises en place des réseaux
✓ interrompue par un conflit qui coupe les voies de transmission.
✓ perturbée par une rétention d’information en vu d’en tirer un pouvoir
✓ Restreint de l’entreprise) est caractérisé par la coexistence de la surinformation et de
la sous-information » .La surabondance étouffe l’information et n’est nullement
incompatible avec l’existence de zone de sous information. A l’inverse la pénurie
pénalise gravement le fonctionnement de toute organisation. C’est donc entre ces deux
termes que doit se situer la politique d’information. Dans l’entreprise la
communication se réalise grâce à l’échange d’information par l’intermédiaire de réseau.
L’information peut être définie généralement, en un premier temps, comme le contenu
d’un message en vue de déclencher une action. La communication qui s’établit
généralement sous l’égide des directions du personnel n’échappe pas aux règles
générales de la circulation de l’information ce sont des supports et les mises en place
des réseaux
perturbée au niveau de la voie de transmission : plus le réseau est long plus les risques
de parasitage sont élevés ; les sons techniques quelque fois surtout sémantique (niveau
du langage) et organisationnel.
Interrompue par un conflit qui coupe les voies de communication.
Perturbée par une rétention de l’information
✓ Détecter tout ce qui peut entraver le climat social (centralisation excessive, dispersion
dans l’espace) ou faciliter la communication (confiance dans l’entreprise, détermination
des hommes …)
✓ Faire émerger la préoccupation et les aspirations de la direction et des salariés en
matière d’information et de communication :
Pour établir un tel bilan, les procéder à utiliser sont les sondages, les enquêtes
d’opinion, les groupes de concertation, audit de la communication avec interview
individuel et entretien de groupes. Leurs choix sera fonction de la taille et du style de
management de l’entreprise ainsi bien que des contraintes budgétaires. Ici, le plus
important est de savoir écouter.
terme. Sans compter la mise en place initiale d’instruments de contrôle ; sous forme
d’enquête, ils permettront de mesurer périodiquement l’impact des actions. Enfin une
stratégie de communication devrait tenir compte des structures existantes (syndicat,
association…)
EXERCICE 7
Quelle distinction faites-vous entre la promotion des ventes et la publicité ?
Avec des exemples simples, clairs et précis, illustrez vos propositions.
Tableau
Ecrits
Compte - + + +
rendu - + + +
Notes d’info - Population + +
Tracte spécifique
- + + +
- ou + - -
Lettres - + + -
Le journal Population
Le livret spécifique
d’accueil
Oraux
Réunions + + + +
Téléphones + + + +
Commissions + + - -
et groupe + Population + + ou –
d’étude - homogène - -
Déjeuner + + + +
Les Population
conventions hiérarchique
rencontres
Audiovisuel
Montage + + - -
Audio-visuel
Répondeur - + + +
Téléphonique - + + -
Journal vidéo
Multi media + + + +
1. L'analyse marketing de l'entreprise (sa culture, ses valeurs, sa place sur le marché) et
du produit, de la marque, du contexte concurrentiel, des besoins exprimés ou à
susciter, des méthodes de fabrication… aboutit à un POSITIONNEMENT du produit.
2. Élaboration des différentes actions de création en fonction des cibles retenues et du
positionnement : axes et thèmes des messages ; visuels, symbole interne : intranet,
presse d'entreprise…)
ceux qui veulent conserver un pouvoir ; le refus d’information s’analyse très souvent
dans une volonté d’éviter de prendre des responsabilités. De plus, les techniques
d’élaboration et de circulation des messages ne sont pas innées et méritent d’être
apprises. En cela, un programme de formation permet de corriger ces attitudes
Mise en place d’un pilotage du système d’information dont les objectifs seront de:
▪ Contrôler la quantité d’information mise en circulation afin d’éviter la parution de
situation de sur ou de sous information ; si elle est trop abondante l’information perd
son efficacité (tels ces tableaux d’affichages surchargés de feuilles et de punaises ou
personnes ne cherche plus à distinguer les notes permanentes des messages
urgents) ;si elle est insuffisante, « les bruits de couloirs » rumeurs inquiétudes ne
tardent pas à circuler à grande vitesse contribuant à créer et à entretenir un climat
malsain.
▪ Vérification de l’impact de chacun des modes de communication utilisé
▪ Son importance dans les trois(03) sens de communication : latérale, ascendante et
descendante ;
▪ La forme ou les formes de communications les mieux adaptées ;
▪ La quantité et la qualité de l’information par chaque groupe et l’identification
l’indentification de la source ;
▪ Vérification de L’impact de l’information reçue sur ces groupes. Quel est le pouvoir
de la motivation de l’information sur chacun des groupes et quel est le pouvoir
démotivant du manque d’information.
CONCLUSION GENERALE
La communication d’entreprise est une discipline d’enseignement certes, mais elle est plus
pratique que théorique.
Le diplômé en sciences de la communication, option entreprise se trouve ici confronté à une
situation pragmatique dans laquelle il doit faire des preuves de spécialiste en la matière.
La communication d’entreprise a le mérite de valoriser la pratique communicationnelle en
milieu professionnel, surtout en ce qui concerne son apport, son utilité et son importance dans
l’entreprise en tant qu’outil privilégié du management.
Tout au long de ce cours, il nous a été agréable de monter aux étudiants (stagiaires) les bases
d’une bonne communication en entreprise, prélude d’une bonne intégration et certainement
l’un des piliers de la motivation et de l’animation d’une équipe de travail.
Plus qu’une simple ressource, la communication s’impose à toute organisation moderne qui se
veut performante et efficiente, comme un outil de révolution, une arme au service des
entreprises, beaucoup plus innovant que l’ordinateur l’a été pour le siècle précèdent.
Elle est sans aucun doute, l’outil principal du management.