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CHAPITRE INTRODUCTIF

Les économies nationales actuelles sont devenues très interdépendantes, connectées et intégrées,
ce qui est le résultat d’un long cumul et long processus qualifié de mondialisation/globalisation. Ce
processus d’échanges internationaux touche différents aspects de la vie (m/ses, services, transport,
immigration, technologie, …)

1) Définition et concept de l’économie internationale :

 Science qui étudies les relations, les transactions et les échanges entre les pays au niveau
financier (monétaire), commercial, investissement et migration

 Branche de l’économie qui analyse les transactions commerciales entre 2 ou plusieurs pays. Il
peut s’agir d’échanges de B&S ou d’opérations financières

 Etude des interdépendances entre les économies nationales. Ces interdépendances peuvent
être des flux internationaux de B&S, échanges actifs financiers, migration et IDE

 Etude des économies des Etats et groupes d’Etats, des régions et blocs régionaux, leurs
atouts commerciaux, leur développement, leurs échanges commerciaux et leur compétitivité

Eco Internationale ≠ Commerce international

 Discipline globale qui traite les problèmes commerciaux et monétaires

 L’étude des échanges commerciaux


2) Branches et spécifités :
a) Branches de l’E.I :

Eco Internationale

Commerce extérieur Finance


(international) internationale

Achat et vente
Echange de B&S
d'actifs financiers sur
entre les nations
le plan mondial

Etude des relations monétaires


Etude des transactions internationales (transactions
réelles financières, ex: achat du dollar).
(ps: Les échanges commerciaux
internationaux impliquent des
transactions monétaires)
b) Spécifités de l’E.I :
- L’E.I utilise les mêmes méthodes d’analyse que les autres branches de l’économie

- Sa spécifité est l’étude des interactions entre les Etats

- Elle se base sur 7 thèmes et concepts de base :

 Les gains de change : Lorsque les pays échangent des B&S, c’est presque toujours pour un
bénéfice mutuel
 La structure de l’échange : On cherche à expliquer la structure des échanges : Qui vend quoi
à qui ?
 Le protectionnisme : Les gouvernements se sont préoccupés de l’impact de la concurrence
internationale sur la prospérité de leurs industries, de la concurrence étrangère en plaçant
des limites sur les importations
 La balance de paiement : Le tableau des transactions d’un pays avec le reste du monde est
appelé la balance des paiements.
 La détermination des taux de change : Cela concerne la façon dont les valeurs des devises,
comme le dollar ou l'euro, sont fixées. Cela peut avoir un impact sur le commerce
international.
 Coordination internationale des politiques économiques : Les pays travaillent ensemble
pour éviter les problèmes économiques mondiaux, comme les crises financières, en discutant
et en coordonnant leurs actions.
 Marché mondial des capitaux : C'est un endroit où l'argent circule à l'échelle mondiale. Les
investisseurs peuvent mettre leur argent dans différents pays pour gagner de l'argent, mais
cela peut aussi causer des problèmes si les choses tournent mal.
(pq et comment l onu a été formée : le marche du charbon en 1955 ne pas dis les grand tit)
3) Les acteurs des relations économiques internationales (REI)
- Avant la Seconde Guerre Mondiale, les états étaient les seuls principaux acteurs des R.E.I avec la
participation de quelques sociétés et institutions publiques possédées par l’Etat.

- Après la Seconde Guerre Mondiale et la création de l’ONU, il y a eu l’apparition de nouveaux


acteurs et d’organisations spécialisées en différents domaines (ex : OMS en santé)

 Les Etats : en tant qu’acteurs des R.E.I, les Etats ont connu une évolution, notamment en ce
qui concerne leur rôle. Tous les Etats sont égaux sur le plan juridique mais ce n’est pas le cas
en tant qu’acteurs des R.E.I, où le degré d’implication et le poids & la puissance économique
et politique jouent un rôle important

 L’ONU 193 etats : Se compose de 5 organes principaux :


a) Assemblée Générale : réunit les 193 pays ; a un rôle consultatif
b) Conseil de Sécurité : 15 membres dont 5 sont permanents et ont le droit de veto ; a un
rôle exécutif (oblige les Etats à appliquer ses recommandations et les sanctionne en
cas de non-respect de celles-ci)
c) Conseil Economique et Social : traite les questions économiques et sociales
d) Secrétariat Général : son rôle est d’assurer le bon fonctionnement de l’ONU
e) Cour Internationale de Justice : assurer les bonnes relations juridiques entre les pays

- Les organes subsidiaires : OMS, UNESCO, ….

- En plus de ces organes, l’ONU a 3 autres organismes spécialisées dans les domaines
commercial, financier et monétaire : OMC, FMI, BM

 Les organisations à vocation régionale :


- Afrique : CEDEAO
- Amérique : ALENA, MERCOSUR
- Europe : UE (27 pays)
- Asie : ASEAN, Banque asiatique de développement
- Autres : BID, OCDE, firmes multinationales

4. L’économie mondiale en quelques chiffres


La croissance du PIB mondial devrait s’établir à 2.7 % en 2023, soit son taux annuel le plus bas depuis
la crise financière mondiale, abstraction faite de la période de pandémie de l’année 2020.

L’Allemagne est l’homme malade avec une baisse de salaires sanction des usa

G 20 : 85 % du pib

G 7 : Les plus grandes puissances avancées du monde qui détiennent environ les 2/3 de la richesse
nette mondiale. Canada France japan Allemagne italy uk usa

les BRICS deviennent 4 fois plus peuplés que le G7 (3,6 milliards de personnes, soit 45% de la
population mondiale). Le PIB total des BRICS représentera 37% de celui du monde.
CHAPITRE 1 : Les mondialisations et échanges internationaux
- La mondialisation est la dépendance des uns sur les autres par rapport à ce qui se passe au niveau
du monde, de façon croissante. C'est un processus d'intégration qui touche tous les domaines.
C'est le domaine économique (finance inter et commerce inter) qui a joué un rôle central dans ce
processus.

- Logique traditionnelle : rôle central des Etats qui cadrent ce processus


- Logique actuelle : Nouveaux acteurs (e/ses, multinationales, …)

- Echanges internationaux  Commerce inter : 90% s’effectue par voie maritime d’où la décision de
développement du transport maritime

1) Perspective historique des mondialisations :


- On parle de plusieurs mondialisations car ce processus a connu plusieurs phases
- Généralement, on parle de 3 phases. Les phases intermédiaires sont considérées comme phases de
recul (=démondialisation) [à cause des guerres et crises qui ont poussé les pays à adopter des
politiques protectionnistes]

a) Phase préliminaire (15e et 16e siècle) :

- Pour certains économistes, ce n'est pas vraiment une mondialisation économique, car celle-ci doit
être caractérisée par ces trois conditions :

 Existence et développement du commerce international


 Existence d'un marché de capitaux : augmentation des flux de capitaux et des flux de
migration
 L’industrialisation (Convergence des niveaux de développement entre pays ou continents)

Mais on va adopter une différente approche, car c'est quand même une étape fondatrice des bases
et des prémices de la mondialisation actuelle.

- Caractéristiques de cette phase :

 Etape connue par les grandes découvertes (Magellan, Colomb, De Gama, …)


[1e interactions, relations et migrations ; Mobilisation des 1e moyens de transport]

 Fondation des 1e empires coloniaux  Premières routes commerciales entre ces pays
 Création de banques (1e en 1609 à Amsterdam)

b) 1e mondialisation (1850 – 1914) :

 Phase des innovations technologiques et améliorations techniques


En 3 secteurs principaux : textile ; métallurgie (fer) ; transport

 Echanges commerciaux entre pays développées et déjà industrialisés


 Transactions de biens de types différents  échanges de type « inter-industriel »
 Absence de coordination des politiques commerciales entre les pays
c) 2e mondialisation (dès 1950 mais ne s’est intensifiée qu’à partir de 1980) :

 Amélioration et accélération des innovations technologiques, notamment en secteur de


télécommunication et de transport  influe directement les transactions et le commerce
- Aviation civile, ↑marine marchande, démocratisation du tél et de l’Internet
 Démocratisation du téléphone et internet
 Echange de produits très comparables, mais dont le prix et la qualité peuvent différer
 Création du GATT et puis de l’OMC pour une meilleure organisation et coordination des
politiques commerciales

2) Aperçu du commerce mondial actuel :


 ↓ significative des coûts de transport et de communication

 ↑ des exportations de m/ses grâce à la diminution des obstacles (↓ des coûts de transport,
droits de douane, mesures non tarifaires, formalités administratives, …) et certaines causes
indirectes (fin de la guerre froide et dvpt de l’Internet)

a) Principaux acteurs du commerce international :

 Apparition des éco émergentes (aussi au niveau des transactions)


 On a une évolution du commerce selon le niveau du dvpt des pays
Ce qui permet de distinguer entre 3 types de commerce :
 Commerce Nord-Nord (entre pays développés)
 Commerce Sud-Sud (entre pays émergents/ en voie de dvpt)
 Commerce Nord-Sud (entre pays développés et pays émergent/ en voie de dvpt)

- Le commerce international est très inégalement réparti


- La majeure partie a lieu au sein de 3 régions : Europe, Amérique du Nord, Asie qui réalisent à peu
près 87% des exportations mondiales
 L’une des principales explications est la multiplication des accords régionaux d’intégration (UE,
ALENA, MERCOSUR, ASEAN, …). Ces accords favorisent le commerce entre les pays signataires en
donnant un statut préférentiel (droits de douanes réduits, ouverture de frontières, …)

c) Composition des échanges de B&S :

- Les évolutions les plus notables sont relatives à la part des produits manufacturés et à celle des
produits agricoles dans le commerce mondial des m/ses

- Durant ces dernières années, les pays en voie de développement ou émergents ont aussi exporté
de plus en plus de biens manufacturés et de moins en moins de biens agricoles
3. Les échanges de facteurs de production
La seconde mondialisation a renversé cette perspective en soulignant le rôle de la mobilité de deux
facteurs de production : le travail grâce aux migrations et le capital grâce aux firmes
multinationales.

 Les migrations internationales sont un élément clé du processus de mondialisation. Le


nombre de migrants internationaux atteint 244 millions de personnes en 2015 (3,3 % de la
population mondiale), selon les Nations Unies. La majorité des migrants internationaux
provient de pays à revenu intermédiaire.

 Les firmes multinationales ont un rôle majeur, à travers des IDE, impliquant généralement
un transfert de technologie mais aussi de capital humain. Ces firmes multinationales
proviennent principalement des pays développés (le pétrole, l'automobile, l'électronique).

- Comment les migrants impactent positivement le commerce international :

 Gains réalisés dans les pays d’origine (investissements ; ex : immobilier)


 Transferts
 Création de réseaux permettant de lutter contre les obstacles du C.I (langue, culture, …)
 Stimulations en matière du C.I (ex : Le Maroc doit importer les produits que les MRE
utilisaient dans les pays où ils ont migré)

- Les IDE : flux de capitaux entre les pays (sortie de capitaux du pays X pour alimenter Y)
(approche financière : acquérir des actions de Y ; approche production : installer des unités de prod
dans Y)

4. Chaînes de valeur dans la mondialisation


- Une chaîne de valeur mondiale (CVM) désigne l'ensemble des activités menées dans le monde
entier par les entreprises afin de mettre un produit sur le marché, depuis sa conception jusqu'à son
utilisation finale, en passant par la fabrication, le marketing, la logistique et la distribution, etc…

- Les principaux « moteurs » des CVM sont :

 Les progrès technologiques : les transports, l'information et les communications ;


 La réduction des obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce ;
 Les facteurs de production (travail peu qualifié et qualifié, K, ressources naturelles)
 La taille et l'accès au marché ;
 La situation géographique des pays et leurs infrastructures commerciales
 La nature et stabilité des institutions.

- Les CVM jouent un rôle essentiel dans l’augmentation du CI


- Les CVM sont basées essentiellement sur les firmes multinationales
- Les CVM sont caractérisées par la spécialisation des Etats
5. Les NTIC : une série de révolutions
Les NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) ont connu et connaissent
trois types de révolution :

 La révolution des médias


 L'émergence de nouveaux supports d'information (Internet).
 L'apparition de chaînes satellitaires globales (mondialisation de l'image).
 L'augmentation exponentielle du volume des informations diffusées.

 La révolution informatique
 Une augmentation de la puissance.
 L'augmentation en flèche de la capacité de stockage.
 La tendance à la miniaturisation.

 La révolution des télécommunications


 La succession des générations du mobile ; La baisse des coûts

- GAFA et GAFAM (Google, Apple, Facebook and Amazon + Microsoft) « géants du net » représentent
effectivement ce secteur technologique. C’est un symbole de mondialisation et de capitalisation
boursière. Ils capitalisent plus que le PIB des pays les plus développés
CHAPITRE 2 : Les instruments de mesure du Commerce Extérieur

1) Définition de la Balance De Paiement :


 Document qui regroupe les flux réels (X et M de B&S), financiers (entrées et sorties de
capitaux) et monétaires (avoir de change) d’un pays avec le RDM

 Document statistique qui relève, pour une période donnée, les transactions économiques et
financières entre les résidents d'un pays et le RDM

 C’est un instrument qui permet d'évaluer le positionnement d'un pays dans le commerce
international selon la compétitivité, l'attractivité et la solvabilité

- La BDP est élaborée à partir de diverses sources d'information (déclaration des banques et des
entreprises, information douanière, enquête). Elle utilise les principes de la compta (débit crédit)

- Considérés comme résidents au Maroc les personnes physiques qui ont une activité dans le pays
depuis plus d'un an et des personnes morales ayant un ou plusieurs établissements dans le pays

- Le FMI établit toute la méthodologie pour l'élaboration de la BDP

- Au niveau national, la BDP est établi par l'Office de change (établissement public  ministère de
finance  gvt)

2) Comptes de la BDP :
a) Compte des transactions courantes

C’est le compte central de la BDP (détermine s'il y a déficit ou excédent). Il comprend :

- La balance commerciale : c'est l'élément principal de ce compte qui donne le poids économique
d'un pays. Elle enregistre les X (FOB) et les M (CAF) de marchandises du pays concerné

- La balance des services : biens immatériels

- La balance des revenus : les salaires et les revenus versés et reçus soit des travailleurs frontaliers ou
transferts de dividendes d'une filière vers sa maison mère située dans son pays d'origine

- La balance des transferts courants : transfert de biens ou capitaux sans aucune rémunération ni
contrepartie. Ils peuvent être publics (aides internationales versées ou reçues par un pays) ou privés
(les transferts des résidents à l'étranger)

b) Compte capital :

- Il indique les transferts en capital (remise de dette, aide à investissement) ou acquisition d'actifs
incorporels (brevets, droit d’auteur, marque, logo, …)
c) Compte financier :

Mouvement de capitaux entre un pays et le RDM. On distingue :

 Investissements directs : achat et vente de titres « action » pour posséder plus de 10 % de


l'entreprise (en vue de la contrôler)
 Investissements de portefeuille : placements financiers comme l'achat de titre de créance
(tels les obligations) ou d’actions [moins de 10 %]
 Autres investissements (crédit commerciaux, prêts à CT ou LT)

d) Erreurs et omissions :

- Erreurs ou oublis des opérations chargées de l'enregistrement des opérations (opérations non
déclarées, sur/sous facturation, utilisation de plusieurs sources statistiques pour comptabiliser les
opérations, …)

e) Avoir de devises :

- Transactions concernant les avoir en devise dont les autorités monétaires d'une économie
disposent pour répondre aux besoins de financement de la BDP ou la gestion du taux de change de la
monnaie nationale

3) Principes d’enregistrement comptable :


- Technique comptable du compte : crédit (+) débit (-) et soldes des deux
- Toujours équilibrée : principe de la partie double
- Aucune opération ne peut avoir lieu sans avoir été financée
- Les soldes intermédiaires (sous-balances) peuvent être excédentaires ou déficitaires
- Donc BDP excédentaire ou déficitaire  balance des opérations courantes (plus exactement
balance commerciale) est excédentaire ou déficitaire

4) Soldes de la BDP :
Solde de les BDP = Total de tous les soldes (des sous-balances)

- Solde de transactions courantes :

 Positif  Capacité de financement du pays  Le pays place son épargne à l’étranger ou


augmente ses réserves de change

 Négatif  Besoin en financement du pays  Le pays emprunte à l’étranger ou puise de ses


réserves de change

 Ce solde donne une idée globale sur la santé financière d’un pays et donc sa capacité de
paiement sur le plan international
- L’équilibre est réalisé selon l’équation suivante : BTC + BMC = ∆R
avec : BTC : balance des transactions courantes et compte capital
BMC : balance du compte financier
∆R : variation des réserves en devises

5) Indicateurs de mesure des échanges extérieurs :


Indicateur Formule Interprétation
Solde commercial - Degré de dépendance vis-à-vis de
l’extérieur
X-M
- Compétitivité des produits
nationaux
Taux de couverture X - Savoir de combien les X en
∗100 valeurs couvrent les M en valeurs
M
Degré d’ouverture - De combien contribuent les X et
les M dans la richesse créée
( X + M )/2
∗100 - Degré d’implication d’un pays
PIB dans les échanges internationaux
(pays ouvert ou fermé)
Effort à l’exportation X - Contribution des X dans le PIB (de
(idem pour l’importation) ∗100 même pour les M)
PIB
Termes de l’échange - Comparer les prix des M et X
Prix unitaire des X - Contrôler la fluctuation des prix
∗100
Prix unitaire des M - Compétitivité du pays en matière
de prix
Taux de pénétration - Part du marché intérieur couverte
M par les M
∗100
Marché intérieur - Importance des M dans notre
économie
Solde courant en % du - La part du solde courant dans le
PIB PIB
Solde courant
∗100 - Importance du déficit ou
PIB
l’excédent courant par rapport au
PIB, et son évolution
CHAPITRE 3 : Les fondements du commerce international
1) Libre-échange VS Protectionnisme :
Ce sont 2 doctrines philosophiques, économiques et politiques.

- Le libre-échange est un système économique issu de la pensée libérale qui favorise les échanges
internationaux de B&S et de capitaux. Il s'oppose aux entraves qui limitent le commerce international

 concrétisation de la pensée libérale dans le CI

- Le protectionnisme est une doctrine visant à protéger et favoriser la production nationale et à


décourager la concurrence étrangère. Les pratiques protectionnistes limitent les importations de
produits étrangers et encouragent les exportations des e/ses nationales

 Protectionnisme tarifaire  mise en place de droits de douane


 Protectionnisme non tarifaire  quotas, normes, barrières administratives
 Protectionnisme monétaire  maintenir la parité de la monnaie nationale à un cours bas

2) Théories du CI :
a) Avantage absolu (Adam Smith) :

- Théorie fondatrice des premiers mécanismes des échanges internationaux

- L'avantage absolu soutient que les pays devraient se spécialiser dans la production de biens pour
lesquels ils sont plus efficaces.

- Un pays possède un avantage absolu lorsqu'il peut produire le même bien avec moins de
travailleurs/produits plus avec le même nombre de travailleurs qu'un autre pays

Critique : les pays n'ayant aucun avantage absolu ne pourront pas échanger

b) Avantage comparatif (David Ricardo) :

- Même si un pays n'a pas un avantage absolu, il peut disposer d'un avantage comparatif. Il faut
comparer ses coûts de production relatifs avec les pays concurrents

- Un pays bénéficie d'un avantage comparatif dans la fabrication d'un produit si le coût d’opportunité
de production de ce bien est plus faible dans ce pays que dans les autres

- Coût d’opportunité :

 Coût qui correspond à la différence entre la valeur de l'option choisie et le bénéfice de celle
non retenue
 Appelé aussi coût de renoncement, il permet à un investisseur ou une entreprise de mesurer
les avantages à renoncer à un investissement au profit d’un autre
c) Le modèle HOS :

- Chacun doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède une meilleure dotation en
facteurs (capital, travail, revenus)

- Chaque pays doit se spécialiser dans le bien dans lequel il a un facteur production plus grand, et
donc délaisser les autres biens
(Ex : Allemagne  Voitures car « K>T » et Bangladesh  Textile car « K<T »)
(Concrétisation du modèle de l’iPhone 4  Chaque partie est déléguée au pays qui s’y spécialise)

d) Théorie du cycle de produit : R. Vernon

- Correspondance entre la position d’un produit dans son cycle de vie et la localisation de sa
production

- Le pays qui initie un cycle de produit est avantagé (monopole qui exporte au monde entier)

 Lancement du produit : Répondre au besoin des consommateurs potentiels. C’est la phase la


plus chère (pub, …)

 Croissance et développement : Le marché national permet de couvrir les coûts et diminuer


les prix pour s’élargir dans les autres pays (exportations)

 Maturité : Concurrence très forte. Il faut installer des filiales de production car les X reculent
à cause de l’apparition de substitutions aux M

 Déclin : Il faut lancer un nouveau produit/cycle pour survivre dans le marché. Le pays
exportateur peut devenir à son tour un pays importateur pour se spécialiser dans la
fabrication d’autres produits où il tire plus d’avantages au niveau local ou par exportations

e) Nouvelle théorie du CI : Commerce intra-branches (Krugman) :

- Spécialisation très fine à l’intérieur d’une même branche  permettre aux consommateurs d’avoir
une diversification de produits (le choix), et afin de répondre à leurs goûts et de réaliser des
rendements croissants d’échelle (éco d’échelle)

 Plus un pays fabrique un produit, plus il devient productif dans ce domaine car il développe un
savoir-faire et des éco d’échelle

3) Régulation du CI : l’OMC
- OMC est la seule organisation mondiale dont la fonction principale est de réguler le CI

- GATT (1947)  OMC (1995)

- OMC regroupe 164 Etats dont UE, Chine, Russie, qui pèsent 98% du commerce mondial
- Le rôle de l’OMC : administrer et contrôler l’application d’un ensemble d’accords régissant les
m/ses, les servies et la propriété intellectuelle

- Principes :

 Principe de non-discrimination entre les nations :


 Clause de la nation la plus favorable (traitement identique vis-à-vis de tous les pays ; ex :
avantages douaniers)
 Règle du traitement national (traiter les produits exportés de même manière que les
produits locaux)

 Principe de la concurrence loyale :


 Transparence des politiques commerciales (décourager les techniques déloyales tel que le
dumping, les subventions, …)

 Principe de prévisibilité :
 Consolidation des droits de douane (fixer des plafonds pour les taux de droits de douane)

- Organes :

 Conférence ministérielle
 Conseil général
 L’organe de règlement des différends

4) Zones d’intégration régionale :


On a 5 types d’intégration :

 Zone de libre-échange : Pas de frais douaniers + tarifs douaniers propres à chaque pays non
membre (TDP)
 Union douanière : Libre-échange + suppression de TDP ( tarif extérieur commun)
 Marché commun : Union douanière + libre circulation de personnes et capitaux
 Union économique : Marché commun + harmonisation des politiques économiques
 Union économique et monétaire : Union monétaire (monnaie unique)

- Les principales zones d’intégration régionale :

Zone Définition
ALENA  Composition : États-Unis, Canada, Mexique.
(Accord de  Objectif : Faciliter le commerce et les investissements entre les trois pays
libre-échange membres en éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires.
nord-  Accords clés : ALENA a été remplacé par l'Accord États-Unis-Mexique-
américain) : Canada (AEUMC) en 2020.
MERCOSUR  Composition : Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, Venezuela
(Marché (suspendu depuis 2016).
commun du  Objectif : Promotion de la coopération économique et politique,
Sud) : facilitation du commerce entre les pays membres.
 Accords clés : MERCOSUR travaille sur des accords avec d'autres blocs
économiques et a également des partenariats commerciaux avec des
pays hors de la région.

ASEAN  Composition : Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar,


(Association Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.
des nations de  Objectif : Promotion de la coopération économique, sociale et culturelle
l'Asie du Sud- entre les pays membres, renforcement de la stabilité politique dans la
Est) : région.
 Accords clés : L'ASEAN a établi une zone de libre-échange et travaille à
renforcer l'intégration économique régionale.
UE (Union  Composition : Unions de 27 pays membres
européenne) :  Objectif : Création d'un marché unique, promotion de l'intégration
économique et politique, et coopération dans divers domaines.
 Accords clés : Le marché unique européen permet la libre circulation des
biens, des services, des capitaux et des personnes. L'UE a également
développé des politiques communes dans des domaines tels que
l'agriculture, la concurrence, et l'environnement.

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