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Introduction

Le monde, dans toute son entièreté et dans sa configuration


actuelle, impose à tous les Etats de vivre dans un ensemble, celui duquel on
ne peut pas se défaire puisque contraints à plusieurs défis.

Les défis sont dans divers domaines, notamment : sécuritaires,


économiques, climatiques, culturelles, etc.

Pour tout Etat, petit ou grand, riche ou pauvre, reconnu fort ou


pas, dès lors qu’il existe entant que nation, l’une de ses missions principales
c’est la protection de sa population et celle de son territoire national,
d’ailleurs, l’on dirait, c’est l’essence de son existence.

Protéger implique certains atouts, «  stratégiques


principalement ».

La République Démocratique du Congo est membre des


Nations Unies, la plus grande organisation internationale en termes du
nombre de constituants, soit 193 membres, de financements, d’actions, etc.

Ainsi, en être membre simplement, lorsqu’on est hors de la sphère des pays
puissants, ne fait pas d’une nation puissante. La puissance des pays
membres est un processus que chaque pays doit se choisir et le réussir, à
l’exception de ses membres permanents dont : les USA, la France, la Chine,
le Royaume-Uni et la Russie.

C’est depuis plus d’une décennie que notre pays, la RDC, vit
des atrocités énormes, celles qui lui causent des pertes en vies humaines,
dont les plus récurrentes et intermittentes se font dans la partie Est du
pays. Cet état des choses, en réalité, met ses dirigeants permanemment aux
aguets et en réflexion, celle devant conduire à la mise en place des bonnes
stratégies d’influence à l’échiquier international, et donc aux NU, ce qui
emmènerait le pays à instaurer la paix dans son espace.

Face à ce défi, quelle stratégie d’influence la RDC devrait-elle


développer au Conseil de Sécurité de l’ONU ? Mais également, sur quels
piliers le pays devrait s’appuyer pour y parvenir ?

Pour répondre à cette question, nous stipulons que la RDC doit


en premier lieu travailler en interne, renforcer le leadership et le respect de
ses institutions, et en deuxième lieu, pratiquer l’hégémonie à l’extérieur tout
en s’appuyant sur le progrès interne que le pays aura réalisé.
Nous proposons de ce fait la création d’une structure qu’on pourrait appeler
« Centre idéo-stratégique de la politique congolaise » au sein de la
Présidence de la République, et faire d’elle une véritable machine de
réflexion hautement stratégique au niveau international, avec pour but de
rendre notre pays crédible en vue d’être respecté, ensuite écouté et enfin de
compte « craint ».

Pour aboutir à notre recherche, nous subdivisons le présent travail en trois


parties, excepté l’introduction et la conclusion. La première abordera les
questions conceptuelles, nous y définirons les concepts qui sous-tendent de
notre étude dont la politique extérieure, la diplomatie, l’hégémonie et
l’influence. La deuxième traitera sur le rapport entre la RDC et l’ONU ainsi
que toutes les actions communes qu’elles ont déjà réalisé. La troisième et
dernière partie traitera des options stratégiques politiques, diplomatiques et
sociales assorties d’une recommandation stratégique recommandée.
Partie I : Cadre conceptuel

I. Politique extérieure

Selon Marcel Merle, la politique étrangère est celle qui est tournée vers le
dehors ; qui traite les problèmes au-delà de la frontière1 nationale et

1
Marcel Merle, Politique étrangère, page 7, PUF, Paris

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