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THÈME
LA DIPLOMATIE DES GRANDES PUISSANCES
PRESENTÉ PAR :
-Oumoulihaïri ABOUBAKAR
-Victor Envo ONDO AYINGONO
Encadré par :
Pr. Hassan OUAZZANI CHAHDI
PROBLEMATIQUE
Par quels moyens les grandes puissances accorde-t-elle leurs hégémonies ?
Remarques Générales :
• Durant l’exposé, se détacher du support et éviter la lecture textuelle
• Délimiter le sujet
• Bien définir sa problématique
INTRODUCTION
• Définir les 2 mots clés : « diplomatie » (institution et acteurs) et « grandes
puissances » (c’est quoi une grande puissance ? hyper-puissance [Hubert
Védrine], moyennes puissances et petites puissances
• Diplomatie : moyens institutionnels et différentes actions diplomatique à
travers lesquels un État qualifié de « grande puissance » exerce son
influence dans le Monde.
• Questions majeures pour formuler la problématique :
o Articulation de la diplomatie des grandes puissances ?
o Impact de la diplomatie des grandes puissances sur l’ordre
international ?
• Délimitation : on ne parle pas de la puissance dans sa globalité, on ne met
pas en avant que les aspects militaires
B. RESSOURCES
1. Ressources économiques, PIB importants, (USA, Chine, Japon, Allemagne,
BRICS)
2. Assise culturelle (USA, France, Inde, Chine, ..) instituts culturels, etc.
3. Appui militaire : commerce d’armement, sociétés militaires privées (classement
de Stockholm, dépenses militaires)
CONCLUSION
• Moyens utilisés pour défaire l’ordre international (Exemples, Donald
Trump, affaiblissement, désintégration de la communauté internationale,
diplomatie des sanctions)
• Affaiblissement du multilatéralisme
• Diplomatie occidentale vis-à-vis de la Chine et de la Russie
• Positionnement diplomatique des États émergents ?
• à (Voir Vers la Guerre L’Amérique et la Chine dans le Piège de
Thucydide –Graham Allison)
• La diplomatie des Grandes puissances peut-elle permettre une transition
pacifique entre l’Amérique et la Chine ?
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES ET COURS
-A. Gazano, L’essentiel des Relations internationales, 6e édition, Édition Gualino, P. 79
-M. Flory, Annuaire Français de Droit International, Année 1955, p. 3
- Y. Bruley, Histoire de la diplomatie et des relations internationales au XIXe siècle
p. 309-310.
DOCUMENTS DE TRAVAIL
-Quelle évolution de la notion de puissance et de ses modes d’action à l’horizon 2030,
appliquée aux États-Unis, à l’Europe et à la Chine, P 21
WEEBOGRAPHIE
-La puissance, les puissances : caractéristiques et dynamiques,
https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-puissance-les-puissances-caracteristiques-et-
dynamiques_5845c3fa-6f75-11ea-a502-3d6e7da7c309/
-Le redéploiement de la puissance militaire et stratégique dans un monde en mutation
Ahmedou Ould-Abdallah, https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2006-3-
page-81.htm
- https://www.kartable.fr/ressources/geopolitique/cours/la-puissance-des-etats-unis-
aujourdhui/51997
- https://www.kidsvacances.fr/fiches-de-cours/college/geographie/puissance-union-
europeenne.html
-La Chine, première puissance économique mondiale : et maintenant ?
https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2015-3-page-32.htm
Introduction
La puissance est la capacité d’un acteur à imposer ses choix aux autres acteurs. Une puissance
est un État qui dans le monde se distingue non seulement par son poids territorial,
démographique et économique mais aussi par les moyens dont il dispose pour s'assurer d'une
influence durable sur toute la planète en termes économiques, culturels et diplomatiques.
On distingue traditionnellement la puissance dure (hard power) de la puissance douce (soft
power). La première s’appuie sur la coercition (militaire, économique) tandis que sa seconde
repose sur l’influence et donc l’adhésion volontaire des autres acteurs à un modèle. Ces deux
formes de puissance sont complémentaires et souvent se combinent.
Selon M. Weber, la puissance signifie « toute chance de faire triompher au sein d’une relation
sociale sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette
chance ».
R. Aron considère que la puissance sur la scène internationale équivaut à la « capacité d’une
unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ». Cette capacité est le produit d’une
combinaison de facteurs objectifs et subjectifs qui se cristallisent sous l’effet d’une certaine
configuration historique en une volonté collective. Par ailleurs, la puissance d’une unité
politique se situe non pas dans l’absolu, mais dans le cadre d’une interaction avec une ou
plusieurs autres unités politiques.
Historiquement, la puissance s’exerce comme une capacité de destruction par la force,
essentiellement militaire. La guerre est ainsi une manière de « continuer la politique par
d’autres moyens » certains auteurs modernes suivent la lignée des réflexions anciennes de
Thucydide, Machiavel, Hobbes. Longtemps la puissance n’a été étudiée que dans le champ des
rapports entre États. Toutefois, il apparaît évident que la puissance étatique a perdu une partie
de son efficacité dans la mondialisation contemporaine, du fait de la montée d’acteurs non
étatiques, comme les groupes terroristes transnationaux (Al-Qaida, Daech) par exemple.
L’évolution de la guerre elle-même, avec la raréfaction des affrontements majeurs entre États.
L'histoire des grandes puissances présente une chronologie des Nations ou États qui ont dominé
le Monde depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours par leur statut politique, économique,
technologique et/ou militaire avancé. Ce statut permet de jouir d'une influence et d'un
rayonnement internationaux peu égalés sur un même espace temporel et spatial. Pourtant,
lorsqu'un pays y accède, il n'est pas pour autant légitimé par l'ensemble de la communauté
internationale et encore moins établi de façon irréversible dans sa position. En effet, du fait de
la volonté plus ou moins affichée de chaque État de s'imposer sur la scène mondiale (comme
le prouvent certaines politiques telles que la création de services de renseignement ou la
complexité des relations diplomatiques), on constate que bon nombre de civilisations ont pu
accéder à la place de leader mais que peu d'entre elles ont pu la conserver plus de quelques
siècles. Bien que la longévité de certaines relèves d'une gestion optimale vis-à-vis de l'époque
considérée, il y a toujours eu une période de déclin au cours de laquelle les rapports de force
ont été modifiés.
Le rôle que jouent les États sur la scène internationale est aussi affecté par la situation qu’ils
occupent sur le planisphère.
Les facteurs géographiques peuvent être déterminants pour la puissance des États. Toutefois,
il importe de souligner que l’action de l’homme permet progressivement de modifier
l’influence du milieu physique au moyen du développement de diverses facultés de
communications, de divers procédés techniques ou de réglementations.
Au bout des années 1980 et face à l’affaiblissement d’un système international connu et
structuré depuis 1945 et par la consolidation de la diplomatie multilatérale qui joue un facteur
important dans le développement des relations entre états mais déséquilibrées avec la bataille
des anciennes puissances et de l’autre côté des nouvelles puissances qui tentent à redéfinir
l’ordre mondial.
Les puissances émergentes vont-elles remplacer les anciennes puissances quels sont les défis
de la configuration d’un nouvel ordre ?
Pour répondre à cette question on va le faire à travers le développement de notre plan.