Hadil EL BERGHIMI MAC 1 N° Apogée : 19012094

Q1 : Quelles sont les spécificités de la gouvernance mondiale ?

La gouvernance mondiale est un processus complexe et multiforme qui se caractérise par
plusieurs spécificités.
• Une gouvernance non hiérarchique : La gouvernance mondiale ne repose pas sur
une hiérarchie claire entre les acteurs. Les États, les organisations internationales, les
entreprises, les ONG et les autres acteurs non étatiques jouent tous un rôle important
dans la prise de décision et la régulation des relations internationales.

• Une gouvernance multilatérale : La gouvernance mondiale est généralement fondée

sur des principes de multilatéralisme, c'est-à-dire sur la coopération entre les États et
les autres acteurs internationaux. Cette coopération se traduit par la conclusion de
traités internationaux, la création d'organisations internationales et la mise en place de
mécanismes de coordination et de concertation.

• Une gouvernance globale : La gouvernance mondiale s'applique à un ensemble de

domaines qui transcende les frontières nationales. Elle concerne notamment les
questions économiques, politiques, sociales, environnementales et culturelles.

• Une gouvernance en constante évolution : La gouvernance mondiale est un

processus en constante évolution. Elle est influencée par les changements
géopolitiques, les progrès technologiques et les nouvelles attentes de la société civile.

Parmi les autres spécificités de la gouvernance mondiale, on peut citer :

- La diversité des acteurs impliqués : la gouvernance mondiale est un processus
multi-acteurs, impliquant des États, des organisations internationales, des entreprises,
des ONG, des groupes de pression, etc.
- La complexité des enjeux : la gouvernance mondiale doit faire face à des enjeux
complexes et interdépendants, tels que le changement climatique, la pauvreté, la
migration, etc.
- L'absence d'un pouvoir central : la gouvernance mondiale ne repose pas sur un
pouvoir central, mais sur un ensemble de mécanismes et de normes qui sont souvent
informels.
Q2 : Définissez les particularités et les conséquences du
terrorisme selon vous.
Le terrorisme est l'utilisation de la violence ou de la menace de violence pour atteindre un
objectif politique ou idéologique. Il peut être commis par des individus ou des groupes, et
il peut avoir des conséquences dévastatrices sur les individus, les communautés et les
sociétés.
Le terrorisme se caractérise par les éléments suivants :
- L'intention politique ou idéologique : les actes terroristes sont commis pour
atteindre un objectif politique ou idéologique, tel que le renversement d'un
gouvernement, la modification d'une politique ou la promotion d'une idéologie.
- L'utilisation de la violence ou de la menace de violence : les actes terroristes
impliquent la violence ou la menace de violence, qui peut être physique,
psychologique ou économique.
- Le ciblage de personnes ou de biens innocents : les actes terroristes ciblent
généralement des personnes ou des biens innocents, c'est-à-dire des personnes qui
ne sont pas impliquées dans le conflit qui motive l'acte terroriste.
- L'intention de semer la peur et la terreur : les actes terroristes visent à semer la
peur et la terreur dans la population, afin de faire pression sur les autorités ou
d'atteindre un objectif politique ou idéologique.

Les conséquences du terrorisme peuvent être dévastatrices, tant pour les individus que
pour les communautés et les sociétés. Les conséquences immédiates du terrorisme
comprennent :
- Les pertes humaines : les actes terroristes peuvent entraîner des morts, des
blessés et des traumatismes.
- Les dommages matériels : les actes terroristes peuvent entraîner des dommages
matériels, tels que la destruction de bâtiments, d'infrastructures et de biens
personnels.
- Les perturbations sociales : les actes terroristes peuvent perturber la vie
quotidienne, entraînant des fermetures d'écoles, des perturbations des transports et
des restrictions à la liberté de mouvement.

Les conséquences à long terme du terrorisme comprennent :

- La peur et la méfiance : les actes terroristes peuvent entraîner une augmentation de la
peur et de la méfiance entre les groupes et les communautés.
- La polarisation sociale : les actes terroristes peuvent contribuer à la polarisation
sociale, en exacerbant les tensions entre les groupes qui ont des opinions différentes
sur les causes du terrorisme.
- Le renforcement des mesures de sécurité : les actes terroristes peuvent entraîner le
renforcement des mesures de sécurité, ce qui peut avoir un impact négatif sur les
libertés individuelles.
 Q3 : Quelle relation y a-t-il entre l'espace et la géostratégie ?
L'espace et la géostratégie sont deux domaines étroitement liés. L'espace est un
environnement nouveau et complexe qui offre de nouvelles opportunités et défis pour les
acteurs géostratégiques.
La géostratégie peut être définie comme l'étude de l'interaction entre la stratégie et la
géographie. Elle examine la façon dont les facteurs géographiques, tels que la
topographie, le climat et les ressources naturelles, influencent la stratégie des États et des
autres acteurs.
L'espace est un environnement unique qui présente de nombreux défis géostratégiques.
Par exemple, il est difficile d'établir une souveraineté sur l'espace, car il est difficile de
contrôler un environnement sans frontières. De plus, l'espace est un environnement
hostile, avec un rayonnement intense et un vide sidéral.
Cependant, l'espace offre également de nouvelles opportunités géostratégiques. Par
exemple, il peut être utilisé pour surveiller les territoires ennemis, lancer des attaques et
fournir des communications sécurisées.
La relation entre l'espace et la géostratégie peut être divisée en quatre catégories
principales :
1. L'espace comme outil de surveillance et de renseignement
L'espace peut être utilisé pour surveiller les territoires ennemis et collecter des informations
sur leurs activités. Les satellites d'observation de la Terre peuvent être utilisés pour suivre les
mouvements des forces militaires, les installations stratégiques et les activités économiques.
2. L'espace comme outil de projection de puissance
L'espace peut être utilisé pour lancer des attaques contre des cibles terrestres, maritimes ou
aériennes. Les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) peuvent être lancés depuis
l'espace pour atteindre des cibles situées à l'autre bout du monde.
3. L'espace comme outil de communication
L'espace peut être utilisé pour fournir des communications sécurisées entre les forces
militaires. Les satellites de communication peuvent être utilisés pour transmettre des données
et des informations critiques.
4. L'espace comme nouvel espace de conquête
L'espace est un nouvel espace de conquête pour les États et les autres acteurs. Les États
cherchent à développer leur présence dans l'espace pour assurer leur sécurité et leur
prospérité.

La relation entre l'espace et la géostratégie est en constante évolution. Au fur et à mesure que
les technologies spatiales continuent de se développer, de nouvelles opportunités et défis
géostratégiques émergeront.
 Q4 : Quelles sont les composantes de l'État-nation ?
Les composantes de l'État-nation sont les suivantes :
- Une nation, c'est-à-dire une communauté humaine qui partage un sentiment
d'appartenance à un même groupe, une même culture, une même histoire, etc.
- Un État, c'est-à-dire une organisation politique qui exerce la souveraineté sur un
territoire donné.
Ces deux composantes sont indissociables. L'État-nation est un système politique dans lequel
la nation est représentée par l'État. L'État est le garant de l'unité de la nation et la nation
légitime l'action de l'État.
La nation est définie comme une communauté humaine qui a conscience d'avoir une histoire,
une culture, des traditions, et souvent, une langue en commun.
L'État est défini comme une personne morale qui représente la nation et qui exerce la
souveraineté populaire par l'intermédiaire des Pouvoirs publics.
L'État-nation est un concept récent, qui a émergé au cours des siècles derniers. Il est lié à la
montée des idées de nationalisme et de souveraineté populaire.
La mondialisation et la montée des revendications régionales sont deux facteurs qui tendent à
remettre en question le modèle de l'État-nation. Cependant, l'État-nation reste encore un
modèle dominant dans le monde.