Vous êtes sur la page 1sur 7

Arabic

1
Introduction
La culture politique peut être définie comme l’ensemble des attitudes, des valeurs, des
croyances et des comportements qui caractérisent la relation des individus et des
groupes à la politique. Elle reflète la façon dont les citoyens perçoivent, comprennent,
évaluent et participent au système politique dans lequel ils vivent. La culture politique
n’est pas figée, elle évolue en fonction des transformations politiques, sociales,
économiques et culturelles qui marquent le monde contemporain. Parmi ces
transformations, on peut citer la globalisation, la démocratisation, la diversification et la
technologisation, qui ont des impacts sur les modes de vie, les identités, les valeurs, les
intérêts et les aspirations des acteurs sociaux. Ces transformations ont donné naissance à
ce que certains auteurs appellent la « nouvelle culture politique », qui se distingue de la «
culture politique traditionnelle » par un certain nombre de caractéristiques, de défis et de
perspectives. Dans cet exposé, nous allons présenter ces trois aspects de la nouvelle
culture politique, en les illustrant par des exemples concrets, tirés de l’actualité ou de
l’histoire, qui montrent comment les acteurs de la nouvelle culture politique agissent et
interagissent dans le champ politique, au niveau local, régional ou international.

Dé veloppement
Les caractéristiques de la nouvelle culture politique

La nouvelle culture politique se caractérise par une série de traits qui la


différencient de la culture politique traditionnelle, qui était fondée sur la
loyauté, la confiance, la stabilité, la hiérarchie, la représentation et la
délégation. Parmi ces traits, on peut citer :
Arabic

La connaissance, la compréhension, l’évaluation, la critique, le défi et le changement du


réel politique. Les acteurs de la nouvelle culture politique sont plus informés, plus 2
éduqués, plus critiques, plus exigeants et plus autonomes que ceux de la culture politique
traditionnelle. Ils ne se contentent pas de subir ou d’accepter le réel politique, ils
cherchent à le comprendre, à l’évaluer, à le remettre en question et à le transformer. Ils
utilisent pour cela divers moyens et sources d’information, notamment les médias,
l’internet, les réseaux sociaux, les sondages, les experts, les associations, etc. Ils sont
attentifs aux enjeux et aux problèmes qui les concernent, tels que l’environnement, les
droits de l’homme, la justice sociale, la démocratie participative, etc. Ils sont capables de
comparer et de choisir entre différentes options politiques, en fonction de leurs valeurs,
de leurs intérêts et de leurs convictions. Ils sont également prêts à contester et à changer
le réel politique, s’ils le jugent insatisfaisant, injuste ou illégitime. Par exemple, les
mouvements sociaux, tels que les Indignés, les Gilets jaunes, les Printemps arabes, etc.,
sont des expressions de la nouvelle culture politique, qui manifestent une volonté de
changement politique face à des situations de crise, de corruption, de répression ou
d’exclusion12.

La participation active et responsable à la vie politique, à travers divers moyens et canaux


de communication, d’expression, d’influence, de coopération, d’organisation et de
mobilisation. Les acteurs de la nouvelle culture politique ne se limitent pas à la
participation électorale, qui est le mode de participation dominant de la culture politique
traditionnelle. Ils utilisent également d’autres formes de participation, plus directes, plus
diversifiées, plus créatives et plus collectives, qui leur permettent de s’exprimer, de se
faire entendre, de peser sur les décisions, de coopérer avec d’autres acteurs, de
s’organiser et de se mobiliser pour des causes communes. Ils recourent pour cela à des
moyens et des canaux variés, tels que les pétitions, les manifestations, les grèves, les
boycotts, les sit-in, les flash-mobs, les blogs, les forums, les réseaux sociaux, les
plateformes participatives, les assemblées citoyennes, les budgets participatifs, etc. Ils
sont conscients de leurs droits et de leurs devoirs en tant que citoyens, et ils assument
leurs responsabilités dans la vie politique. Par exemple, les mouvements citoyens, tels
que les Colibris, les Incroyables comestibles, les Alternatiba, etc., sont des exemples de la
nouvelle culture politique, qui témoignent d’une participation active et responsable à la
vie politique, à travers des initiatives locales, solidaires et écologiques34.
Arabic

Le respect des valeurs et des principes démocratiques, tels que les droits de l’homme, la
citoyenneté, l’égalité, la liberté, la justice, la solidarité, la pluralité, le dialogue et la paix. 3
Les acteurs de la nouvelle culture politique sont attachés aux valeurs et aux principes qui
fondent la démocratie, et qui garantissent le respect de la dignité humaine, le vivre-
ensemble, la participation, la délibération et la résolution pacifique des conflits. Ils
défendent ces valeurs et ces principes, non seulement dans le cadre institutionnel, mais
aussi dans la société civile, dans les espaces publics et privés, dans les relations
interpersonnelles et interculturelles. Ils reconnaissent et acceptent la diversité des
opinions, des croyances, des cultures, des identités, des modes de vie, etc., et ils cherchent
à établir un dialogue constructif et respectueux avec les autres acteurs, en vue de trouver
des solutions communes aux problèmes communs. Ils sont également solidaires des
autres acteurs, notamment les plus vulnérables, les plus marginalisés, les plus opprimés,
et ils s’engagent pour la défense de leurs droits et de leurs intérêts. Par exemple, les
organisations non gouvernementales, telles que Amnesty International, Greenpeace,
Médecins sans frontières, etc., sont des exemples de la nouvelle culture politique, qui
illustrent le respect des valeurs et des principes démocratiques, à travers des actions de
sensibilisation, de plaidoyer, de protection et d’assistance56.

Les défis de la nouvelle culture politique

La nouvelle culture politique n’est pas sans rencontrer des obstacles et des difficultés, qui
la mettent à l’épreuve, qui la menacent ou qui la limitent. Parmi ces défis, on peut citer :

L’autoritarisme, la corruption, la marginalisation, l’extrémisme, la violence, les conflits,


les crises et les menaces sécuritaires, environnementales et sanitaires. La nouvelle
culture politique se heurte souvent à des forces politiques qui s’opposent à ses valeurs, à
ses principes, à ses revendications et à ses actions. Ces forces peuvent être des régimes
autoritaires, des élites corrompues, des groupes dominants, des mouvements
extrémistes, des acteurs violents, etc., qui cherchent à imposer leur pouvoir, leur intérêt,
leur idéologie, leur vision du monde, au détriment des droits, des libertés, de la diversité,
de la démocratie, de la paix, etc. Ces forces peuvent également être des facteurs de crise,
de conflit, de menace, qui créent des situations d’urgence, de tension, de danger, qui
mettent en péril la sécurité, la stabilité, le développement, le bien-être, la survie, etc. Ces
forces peuvent avoir des origines politiques, économiques, sociales, culturelles,
religieuses, ethniques, territoriales, etc., et elles peuvent agir à différents niveaux, local,
national, régional, international, etc. Par exemple, les dictatures, les mafias, les
discriminations, le terrorisme, la guerre, la pauvreté, la famine, la pollution, le
réchauffement climatique, les pandémies, etc., sont autant de défis auxquels la nouvelle
culture politique doit faire face
Arabic

La manipulation, la désinformation, la propagande, la polarisation, la démagogie, le


populisme, le clientélisme et le népotisme. La nouvelle culture politique est également 4
confrontée à des pratiques politiques qui visent à influencer, à tromper, à séduire, à
diviser, à fidéliser ou à favoriser les acteurs, en utilisant des moyens et des techniques
plus ou moins licites, plus ou moins honnêtes, plus ou moins démocratiques. Ces
pratiques peuvent être le fait de partis, de leaders, de médias, de groupes d’intérêt, de
réseaux, etc., qui cherchent à obtenir ou à conserver le pouvoir, l’audience, le soutien,
l’avantage, etc., au détriment de la vérité, de la rationalité, de la diversité, de la
démocratie, de l’intérêt général, etc. Ces pratiques peuvent également être le résultat de
la complexité, de l’incertitude, de l’ambiguïté, de l’émotion, de l’identité, de la loyauté,
etc., qui caractérisent le réel politique, et qui rendent difficile la formation d’un jugement
éclairé, critique, indépendant, etc. Par exemple, les fake news, les discours de haine, les
campagnes de désinformation, les théories du complot, les sondages orientés, les
promesses non tenues, les discours simplistes, les appels à la peur, à la colère, à la haine,
etc., sont autant de défis auxquels la nouvelle culture politique doit faire face .

L’apathie, le cynisme, le scepticisme, le désenchantement, le désengagement, le repli et la


résignation. La nouvelle culture politique peut aussi être affectée par des attitudes et des
comportements qui expriment un manque d’intérêt, de confiance, de satisfaction,
d’engagement, d’ouverture, d’espoir, etc., vis-à-vis de la politique. Ces attitudes et ces
comportements peuvent être le fruit d’une déception, d’une frustration, d’une lassitude,
d’une impuissance, d’une indifférence, d’une peur, d’une méfiance, etc., face à la politique.
Ils peuvent aussi être le reflet d’une préférence, d’une priorité, d’une valeur, d’une
aspiration, d’une conviction, etc., qui éloigne de la politique. Ces attitudes et ces
comportements peuvent avoir des conséquences négatives sur la qualité, la vitalité, la
légitimité, la représentativité, la responsabilité, etc., de la vie politique. Par exemple,
l’abstention, le vote blanc, le vote protestataire, le non-respect des règles, le non-
paiement des impôts, le non-recours aux droits, le non-soutien aux causes, etc., sont
autant de défis auxquels la nouvelle culture politique doit faire face .

Les perspectives de la nouvelle culture politique

La nouvelle culture politique n’est pas seulement confrontée à des défis, elle offre aussi
des opportunités et des potentialités, qui lui permettent de se développer, de se
renforcer, de se diversifier, de se transformer, etc. Parmi ces perspectives, on peut citer :
Arabic

Le développement, le progrès, le bien-être, la dignité, le vivre-ensemble, la coopération,


l’intégration et l’influence dans l’arène politique mondiale. La nouvelle culture politique 5
peut contribuer à améliorer la situation politique, sociale, économique et culturelle des
acteurs, en leur permettant de participer activement et efficacement à la définition et à la
mise en œuvre des politiques publiques, qui répondent à leurs besoins, à leurs attentes, à
leurs aspirations, etc. Elle peut aussi favoriser le respect, la reconnaissance, la protection,
la promotion, etc., des droits de l’homme, de la citoyenneté, de la démocratie, de la paix,
etc., qui sont les fondements d’une société juste, équitable, solidaire, harmonieuse, etc.
Elle peut également encourager la coopération, l’intégration, l’influence, etc., des acteurs,
au niveau régional et international, en leur permettant de s’associer, de s’organiser, de se
mobiliser, etc., pour des causes communes, qui dépassent les frontières nationales, et qui
concernent l’humanité entière. Par exemple, les organisations régionales, telles que
l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue arabe, etc., ou les organisations
internationales, telles que l’ONU, l’UNESCO, l’OMS, etc., sont des exemples de la nouvelle
culture politique, qui illustrent le développement, le progrès, le bien-être, la dignité, le
vivre-ensemble, la coopération, l’intégration et l’influence dans l’arène politique
mondiale .

L’innovation, la créativité, la diversité, la richesse, la dynamique, la vitalité et la résilience


de la nouvelle culture politique. La nouvelle culture politique peut aussi être source
d’innovation, de créativité, de diversité, de richesse, de dynamique, de vitalité et de
résilience, en stimulant l’imagination, l’expression, la communication, l’interaction, etc.,
des acteurs, dans le domaine politique. Elle peut générer de nouvelles idées, de nouvelles
propositions, de nouvelles solutions, de nouvelles pratiques, de nouvelles formes, de
nouveaux modes, etc., qui enrichissent, qui renouvellent, qui diversifient, qui dynamisent,
etc., la vie politique. Elle peut aussi s’adapter, se transformer, se renforcer, se régénérer,
etc., face aux changements, aux évolutions, aux crises, aux défis, etc., qui affectent le réel
politique. Elle peut enfin tirer profit, valoriser, intégrer, etc., la diversité des opinions, des
croyances, des cultures, des identités, des modes de vie, etc., qui caractérisent les acteurs,
et qui constituent une richesse, une ressource, une opportunité, etc., pour la vie politique.
Par exemple, les innovations sociales, les expérimentations démocratiques, les initiatives
citoyennes, les expressions artistiques, les productions culturelles, etc., sont des
exemples de la nouvelle culture politique, qui illustrent l’innovation, la créativité, la
diversité, la richesse, la dynamique, la vitalité et la résilience de la nouvelle culture
politique

Conclusion
Arabic

La nouvelle culture politique est une réalité complexe, dynamique, contrastée, qui
caractérise la relation des individus et des groupes à la politique dans le monde 6
contemporain. Elle se distingue de la culture politique traditionnelle par un certain
nombre de caractéristiques, de défis et de perspectives, qui témoignent des
transformations politiques, sociales, économiques et culturelles qui ont marqué le monde
contemporain. Elle présente à la fois des aspects positifs et négatifs, des opportunités et
des difficultés, des forces et des faiblesses, qui nécessitent une analyse critique, une
évaluation rigoureuse, une action responsable, etc. Elle invite aussi à se poser des
questions, à réfléchir, à approfondir, à élargir, etc., le sujet de la culture politique, en le
reliant à d’autres domaines ou problématiques, tels que la sociologie, la psychologie, la
communication, l’éducation, la culture, etc. Enfin, elle suscite une opinion personnelle,
qui peut être favorable ou défavorable, optimiste ou pessimiste, enthousiaste ou
réservée, etc., vis-à-vis de la nouvelle culture politique, en fonction des arguments, des
exemples, des expériences, etc., qui la fondent. Personnellement, je pense que la nouvelle
culture politique est une opportunité à saisir, un défi à relever, une perspective à
envisager, pour construire une société plus démocratique, plus participative, plus
solidaire, plus pacifique, etc
Arabic

Vous aimerez peut-être aussi