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DROITS DE L'HOMME.
INTRODUCTION
1. Problématique
Pour ce faire, la question qui reste à se poser est celle de savoir, pourquoi
la diplomatie congolaise ne joue- t- elle pas convenablement son rôle ? Ensuite, quels
sont les facteurs qui sont à la base de son recul ? Et enfin la République Démocratique
du Congo a la réputation d'un pays de violations massives des droits de l'homme cela
abuse son image ; comment la République Démocratique du Congo peut-elle actualiser
la diplomatie et les droits de l'homme pour améliorer son image extérieure ?
2. Hypothèses de travail
1. La diplomatie congolaise ne joue pas son réel rôle parce qu'elle n'est conçue
que par le chef de l'Etat, qui est assisté de son conseiller diplomatique. De
leur gré et à leur manière, ils nomment des personnes qui ne relèvent pas du
domaine diplomatique, ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays et aussi la
définition des tâches appropriées ;
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2. Les facteurs qui sont à la base du recul diplomatique sont multiples entre
autres :
Le dysfonctionnement du Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération Régionale ;
L'absence d'une politique étrangère bien définie et bien suivie ;
Changement du contexte international ;
Insécurité et instabilité politique sur la définition des objectifs.
3. Pour échapper à toutes ces situations, le gouvernement congolais en premier
lieu doit remédier les facteurs pré- cités, ensuite, se doter d'un corps
diplomatique fort pouvant remplir toutes les cinq fonctions classiques du
diplomate à l'étranger et enfin l'application de la démocratie s'avère aussi
nécessaire car la démocratie et la bonne gouvernance, constituent le
thermomètre et l'idéal à atteindre pour la meilleure gestion des Etats
modernes dont la R.D.C fait partie. Le respect des droits de la personne qui
en est le soubassement, est l'un des ingrédients noble.
4. Délimitation du sujet
La complexité de phénomène à étudier en science sociale exigerait de
cerner la réalité sociale en l'analysant dans le temps et dans l'espace, pour éviter des
conclusions hâtives. Ainsi, dans l'espace, notre travail porte sur la République
Démocratique du Congo. Tandisque dans le temps, celui- ci remonte de 2006 date
marquant la fin de la transition et le commencement de la troisième République, jusqu'en
2010, année jubilaire du cinquantenaire de l'Indépendance de la République
Démocratique du Congo.
A. Méthode
Pour mener à bien notre recherche, nous avons fait recours à la méthode
dialectique et analytique, ceci pour mieux appréhender les différentes contradictions
possibles qui entoure l'équation congolaise et la deuxième pour décrire la diplomatie face
aux droits de l'homme en R.D.C d'une part et d'autre part les succès des nations unies
dans le cadre de l'ingérence des droits humains.
B. La technique
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Pour atteindre les objectifs poursuivis à ce travail, nous nous sommes
attachés à la technique documentaire ainsi qu'à l'observation. La technique
documentaire nous a permis de consulter les ouvrages et autres documents tels que
l'internet qui nous ont fournis des renseignements sur ce sujet sous examen.
1.1. Diplomatie
Dans cet aspect de droit, nous avons les droits économiques et sociaux
(liberté syndicale, droit de grève), droit à l'éducation et les droits civils et politiques
(l'intégrité physique, les principales libertés, etc.). Par le droit, nous entendons ensemble
des règles juridiques régissant une société.
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Section 2 : Aperçu Historique sur la Diplomatie Congolaise
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Le point culminant des voyages du présidentiel fut, l'étape de la visite en
République Populaire de Chine, grand pays communiste et grand rival du monde
capitaliste dont le Zaïre était un allié idéologique.
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En décevant les espérant, le président dirige les relations du pays vers
nord-sud. Ce nouveau pouvoir ne réussit ni à rompre l'isolement total diplomatique dont
souffrait le pays, ainsi les ambassades congolaises continuèrent à s'empêtrer dans leurs
difficultés financières et matérielles et à fonctionner sans objectifs précis. Pendant cette
période Mzée L.D. KABILA affecta en suite aux missions diplomatiques d'autres
diplomates, sans qu'il ait rappelé les autres chefs des missions diplomatiques ou leur
donner le moyens nécessaires et indispensables pour regagner le pays ; et la plus part
de ces derniers venus en dehors du ministère des Affaires Etrangères et d'autres
structures de la diplomatie congolaise. Les diplomates ainsi inexpérimentés, improvisés,
étaient sans expérience ni compétence requises en matières de la diplomatie.
C'est la période où le pays sera buté à des guerres mettant celui-ci dans
un émiettement total cependant cela n'empêchera pas le président Joseph KABILA de
poursuivre son élan de la coopération structurelle amorcée la période précédente. Elle
débute avec l'accord global et inclusif à Pretoria le 17 décembre 2002 et la mise en place
du gouvernement de transition communément appelé 1+4 le 30 juin 2003. Pendant cette
période nous relevons quelques initiatives dans le cadre de la coopération menée par la
diplomatie congolaise à titre indicatif en juillet 2003 le fond monétaire international et la
banque mondiale approuvèrent l'accès du Congo à l'initiative renforcée en faveur des
pays pauvres très endettés (PPTE), annulation à partie de 4,6 milliards de dollars
américains de sa dette extérieure sur un total de 12 milliards par les bailleurs des fonds.
Dans cette perspective, nous épinglons la signature à Kinshasa de l'accord de
coopération entre la R.D.C. et l'Afrique du sud à l'issue de la visite officielle du président
THABOMBEKI du 13 au 14 janvier 2004.
Durant des années, il a été ressassé les maux qui rongent la diplomatie
congolaise, notamment la complaisance dans l'affectation des diplomates en poste, les
difficultés financières pour le fonctionnement des missions, tout ceci pour savoir vendre
l'image de la République Démocratique du Congo à travers sa diplomatie.
Pour le reste, il est clair que la 3 e république n'aura rien changé à l'image
de la diplomatie congolaise des années précédentes une image de l'insolvabilité de ses
missions diplomatiques vis-à-vis, non seulement des bailleurs de ces différentes
missions toujours locataires et souvent déguerpis, mais aussi du personnel en poste qui
accuse encore plusieurs arriérés de salaire. Du côté des infrastructures, là également le
pays n'est pas épargné. Certaines ambassades sont dans un état de délabrement fort
avancé, hors l'ambassade d'un Etat représente l'image de son pays. Ce qui ne contribue
pas toujours à la bonne image du pays.
II.2. Les difficultés financières et matérielles
Arrivé vers les années 1990, les missions diplomatiques congolaises furent
confrontées à d'énormes difficultés financières et matérielles suite à l'interruption de
transferts des fonds pour leur fonctionnement et pour les salaires et les loyers des
diplomates.
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Hormis les créances de l'ordre de 23.425.837,00 USD qui ont été certifiées
et publiées au journal officiel spécial du 28 juin 2004 ; nous présentons de manière
spécifique les créances dues aux diplomates.
Tous ces biens sont aujourd'hui dans un état de délabrement très avancés,
d'autres proches de l'abandon, suite au non transfert des fonds nécessaires à leur
maintenance.
Le constat général sur ce point est que dans ces conditions conflictuelles,
les diplomates congolais malgré la bonne volonté qu'ils peuvent avoir pour représenter
leur pays, ne pourront pas accomplir toutes les cinq fonctions classique données aux
diplomates lors de la convention de vienne de 1961 12.
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fonctionnarisation à outrance de l'activité diplomatique face à l'impératif d'une plus
grande compétitivité et une présence marquée attendue des diplomates.
Alors prenons l'exemple d'un petit pays africain moins nanti en potentialités
économiques en l'occurrence le Rwanda qui n'a pas besoin d'être soutenu par la
communauté dans son effort de reconstruction il a du faire face à toute opposition grâce
à sa relance diplomatique donc rouvrir les anciennes ambassades, élargir le réseau des
relations diplomatiques au moyen d'ambassades nouvelles ; et ce malgré les faibles
moyens financiers disponibles ; les dettes dans les ambassades et organismes
internationaux furent épongées, ce qui permit au Rwanda de retrouver sa crédibilité et
son droit de vote au sein des organismes15.
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CHAPITRE III : IMPACT DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE DANS LA PROMOTION
DES DROITS DE L'HOMME
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III.1.1. Rétrospective sur le droit de l'homme en République Démocratique du Congo
Human rigts watch crève l'abcès en dénonçant les multiples violations des
droits de l'homme même des enfants soldats enrôlés dans l'armée, les enfants mineurs
violés, la situation humanitaire est catastrophique et surtout dans les zone de conflits, ou
soldats belligérants et loyalistes, aucune des parties en conflit ne s'en préoccupe.
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La promotion des droits de la femme et sa participation effective
continueront d'occuper une place prépondérante dans le programme de travail de
l'assemblée générale, notamment en ce qui concerne l'accès des femmes aux postes de
responsabilité dans les domaines de la politique de la bonne gouvernance et de la
consolidation de la paix. En cette matière d'après la 11 èmeconférence diplomatique, la
République Démocratique du Congo a fait montre d'une expérience avancée en
octroyant des nombreuses occasions aux femmes pour être nommé à des hautes
fonctions d'Etat.
La constitution d'un Etat qui engendre les lois, est l'assise solide sur
laquelle sont fondés les droits et libertés du citoyen. Elle offre aussi la garantie juridique
sur laquelle se repose toute organisation politique, économique, sociale, administrative
et professionnelle des institutions de L'Etat telle que la diplomatie.
Une fois encore l'ancienne colonie belge est déchirée par des guerres
civiles greffées sur une guerre d'injuste agression qui a déjà causée plus de 6 millions
des morts sans parler de nombreux autres dégâts de toutes sortes qu'elles ont
occasionnés.
Pour assouvir les appétits de ceux qui convoitent ses richesses ainsi que
la soif du pouvoir de ceux des fils qui ne voient d'autres moyens d'y accéder que le
concours à la force armée et l'alliance avec les pays agresseurs.
Dominée par les antivaleurs, sans nombre, elle s'est jusqu'à présent
signalée parce qu'un participant à cette réflexion, nommerait « l'incohérence éthique »
par exemple : condition de vie déplorable, nombre des personnes nommées en dehors
de toute mesure... aussi pensons-nous que c'est dans la voie de cohérence éthique
plutôt que la diplomatie congolaise devrait engager pour retrouver force et vigueur et se
mettre efficacement au service de la population de la République Démocratique du
Congo.
Plus dans ses moyens, la diplomatie sera honnête, plus les effets ne
seront durables. Le but du véritable diplomate doit être d'amener tout naturellement le
pays étranger à accomplir les actions qu'il désir provoqué.
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discrimination, ne doit être l'affaire des seules femmes célibataires, veuves... elle ne doit
non plus être l'apanage des intellectuels ou soit des instruits, plutôt une affaire de toute
la nation.21
Comment les congolais ne seront-ils pas descendus bas dès lors que la
diplomatie qu'eux de la République Démocratique du Congo renvoie du pays et de ses
habitants une image très chétive, pitoyable et sujette au mépris.
CONCLUSION GENERALE
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tirer convenablement profit de nombreuses relations qu'elle a créées dans le monde et
les droits de l'homme ne sont pas respectés.
A cet égard nous examinons les propositions tenues par le chef de l'Etat
lors de l'ouverture de la 11éme conférence diplomatique, déclarant la compression des
nombres des postes diplomatiques et consulaires n'est pas favorable pour un pays à
dimension continental et soutenons celle de la réduction de nombre des diplomates, car
il ne serait pas raisonnable de réduire les nombres des ambassades et des
représentations à cette période où le monde est devenue un village planétaire, or, il
serait mieux de déployer une diplomatie multilatérale forte et plus ajustée pour garantir la
sécurité de la République Démocratique du Congo afin de promouvoir une bonne
politique du respect des droits humains.