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societes multinationales multinationales en RDC , un obstacle ou

chance pour le developpement national

introduction

1.Choix et intérêt du sujet

comme tout chercheurs doit être motivé par certains éléments


objectifs pour se choisir un sujet , ainsi nous nous sommes inscrit
dans la même coutume pour la conception de ce travail avec comme
sujet « les sociétés multinationales en RDC un obstacle ou chance
pour le devéloppement national »

Ainsi le choix de cette thématique a été motivé par le constat que nous avons fait
en Afrique généralement et particulièrement en RDC où les multinationales sont
devenues également des Acteurs actifs dans la politique internationale. Ce qui nous
a beaucoup intéressé est le fait, de voir que ces sociétés au lieu de se limiter
dans leur monde économique, s’insèrent aussi dans les affaires politiques d’une
manière belliqueuse.
Ce qui ne fait que compromettre au développement des pays concernés

L’intérêt que nous pouvons retenu pour cette thématique peut être apprécié à trois
niveaux.

a) Au niveau personnel

Ce travail nous plonge dans une obligation d’acquérir des connaissances en rapport
avec les fonctionnements des sociétés multinationales en RDC, en vue de quitter le
monde spéculatif vers celui dit concret.

b) Au niveau scientifique

L’intérêt ne doit pas se limiter au niveau individuel car l’université bénéficie


aussi les travaux de chercheurs, par le fait que ceux-ci contribuent à
l’enrichissement de sa base des données dont les futurs chercheurs peuvent chercher
certaines références voir même des documents.

c) Au niveau sociétal

Une fois qu’un chercheur fait sortir les résultats de ses recherches, sans doute ,
il constitue un document des références pour les personnes ayant la capacité de
prendre les décisions dans le domaine concerné par la recherche

2. Problématique

La République Démocratique du congo est un pays riche et envié ,


caracterisé par les merveilles de la nature .C’est un pays convoité
par les grandes puissances du monde . Dès qu’il fut découvert , les
explorateurs ont , après quelques temps , constaté que le pays avait
des richesses très importantes qu’il fallait exploiter. Les rapports sur
ce pays touchèrent la Belgique qui s’interessa rapidement. Cela
n’allait pas laisser indifférente les autres puissances
qui s’exprimaient à travers les sociétés multinationales.

Vers la fin du 19eme siècle, au moment où les groupes des puissances européennes
explorent le centre de l’Afrique à la recherche d’espace à subjuguer, cette partie
du continent a connu un grand changement des structures sociopolitiques qu’elle
s’est forgée au cours d’une évolution en trois étapes principales. Remarquons
cependant ces étapes ne sont ni concomitantes ni simultanées dans toutes les
régions.

À cette même siècle l’Angleterre demanda à la Belgique de se partager la RDC en


deux c’est à dire d’Est à l’ Ouest . Les grandes puissances ce sont mis d’accord
de pouvoir accéder et sillonner le Congo comme un bien commun. Les milieux
maritimes et terrestres seront analysés pour l'exploitation des ressources
importantes qui seront collectées. Mais le fait de laisser le roi belge toujours
propriétaire ne semblait toujours pas plaire aux autres grandes puissances.1()

Tous ces événements ont suscité en nous les questions suivantes :

§ comment est-ce que Sociétés Multinationales peuvent-elles constituer un frein au


?développement

§ par quels mécanismes ces sociétés favorisent elles le développement de la RDC?

3. Hypothèse du travail

Selon le professeur ROGER-VINCENT KAPALAYI, le terme hypothèse est considérée comme


de propositions de réponses à la question du départ de façon volontairement claire
et faible pour qu'elle s'apprête dans de conditions satisfaisantes à leurs
vérifications, c à d la confrontation de faits observés écrit pour les confirmer ou
les affirmer.2()

Dans cette étude nous pourrons étaler nos opinions de cette manière:

La République Démocratique du Congo regorge de plusieurs matières premières qui


amènent les sociétés multinationales à obtenir divers titres.
Ainsi en est-il du coltan, matière première très utile dans la fabrication des
téléphones portables, ordinateurs et d'autres modeles. Le meilleur moyen de se
procurer cette matière estde se faufiler au milieu des mésententes et guerres.

La position des sociétés multinationales se présente compte tenu les avantages et


intérêts qu' elles tirent d'une situation contribuables.

_
1() célestin.musao .kalombo.M. Histoire politique de la République démocratique du
Congo.Kinshasa.2019.P.9 et 13
20)Roger v. Kapalayi. P. Notes de cours de MRSS. G2 RI , Upn, 2022

4. Méthodologie du travail :

4.1. Méthode de la recherche :

La réalisation d'un travail scientifique exige une démarche en vue d'atteindre son
but. Dans notre travail, nous avons fait recours à la méthode systématique.

Par définition la méthode est entendue comme un ensemble des opérations


intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifies.3()

Cette approche fait référence à la méthode Analytique: une méthode de gestion de


systèmecomplexes dans une perspective holistique sans prêter attention aux détails.
Il vise à mieux comprendre la complexité sans trop simplifier la réalité dans un
souci intelligence collective.4()

_
3() pinto, méthode des sciences éd. Dalloz, paris 1971.p.228 et M.Grawitz. Méthodes
des sciences éd.Dalloz, Paris 2001.p352
4() https://www.evolew.be> blog>

4.2. Techniques de collecte des données :

ROGER PINTO et MADELINE GRAWITZ notent que les techniques ne doivent pas être
confondues avec la méthode car, elles ne sont que des outils mis à la disposition
de la recherche et organisée par la méthode dans ce but.

Elles sont limitées en nombre et sont communes à la plupart des sciences.


Les techniques ne sont au fond que des moyens utilisés pour collecter des données
Il existe plusieurs techniques pour recueillir les données dont on a besoin pour
mener une étude.

À cet effet, nous avons utilisé les techniques suivantes;

a) Technique documentaire: est utilisé pour recevoir les informations à partir des
divers documents relatifs à notre sujet.

b) Technique d'entretien : celle-ci à son tour nous a permis de nous entretenir


avec certaines personnes mieux placées par rapport à notre sujet

( exemple: les cadres des ONG qui dénoncent ce projet , les professeurs et les
différents auteurs des ouvrages qui y sont relatifs etc...).5()

_
5()Pinto et M.GRAWITZ op.cite

5. Délimitation du travail

Dans le souci de mener à bien notre étude et en sachant qu'un travail scientifique
s'effectue dans un cadre temporel et spatial bien précis afin d'éviter toute
généralisation abusive pouvant compromettre la validité des résultats, nous avons
choisi de délimiter notre travail dans le temps et dans l'espace:

§ Au plan temporel, nous considérons la période allant de 1998 à nos jours, c'est
la période à laquelle le pays a connu l'entrée triomphale des mouvements de
rébellions qui plutard va plonger le Congo dans de conflits et crises
multidimensionnels.

§ Au plan spatial, nous considérons le territoire national comme notre champ


d'etude.

6. Plan sommaire du travail

Outre l'introduction et la conclusion, nous avons répartie notre travail en trois


chapitres dont, le premier porte sur les généralités, le deuxième présentation du
cadre d'étude la rdc et le troisième chapitre fait une analyse critique de la
présence de sociétés multinationales en rdc, obstacle ou chance pour son
développement.

Chapitre 1 GÉNÉRALITÉ

Dans ce chapitre, nous allons, dans la première section définir les concepts clés
de notre travail pour permettre une meilleure compréhension de notre problématique,
et dans la seconde section, nous allons développer sur les notions des sociétés
multinationales et de la conformité telles qu'envisagées par H. Descroche.6()

SECTION 1 CADRE CONCEPTUEL

1.1 SOCIETE

Étymologiquement le mot société vient du latin " societas”

Partant de la définition du dictionnaire français Larousse :

Une société est un ensemble d'êtres humain vivant en groupe organisé :


Milieu humain dans lequel quelqu'un vit , caractérisé par ses institutions, ses
lois, ses règles :
Tout groupe social formé de personnes qui se réunissent pour une activité ou des
intérêts communs:6()

Au plan juridique, une "société " est une fiction légale conférant, la personnalité
juridique à une entité économique formée de plusieurs personnes qui mettent en
commun des biens, des droits, des capitaux ou des services en vue d'un objet que
leurs conventions déterminent.7()

_
6()Larousse.fr
7() dictionnaire juridique en partenariat avec Baumann avocats droit informatique

A. UN PREMIER REGARD

société, ce n'est ni vous, ni moi, ni les autres, ni nous tous: c'est l'immense
faisceau des relations entre nous. La matière dont est faite la société n'a rien de
commun avec la matière que traquent les sciences de la nature. Les champs et les
villes, les routes et les machines et tous les autres matériaux transformés qui
semblent emplir la société, n'en constituent pas la substance; ce sont les produits
matériels- naturels d'une activité sociale dont la substance est ailleurs: elle est
faite non pas des produits, ni même de la production, mais des rapports de
production (économiques), de domination (politiques) et de communication
(idéologiques).

Mais ces rapports, ces relations sociales d'une infinie diversité sont, eux-aussi
matériels, c'est-à-dire inscrits dans l'activité des êtres humains-en-société,
seuls agents de toutes les relations sociales, les relations économiques comme les
relations religieuses, les relations politiques comme les relations esthétiques. La
société est faite de ce que font les êtres humains-en-société, mais ce qu'ils font
s'inscrit toujours dans une structure donnée de relations sociales que leur
activité actualise».(8)

«La société n'est pas un organisme vivant assimilable à une espèce animale d'un
genre un peu particulier. Elle n'est pas comparable à une usine ou à quelque autre
assemblage de machines. Elle constitue un objet original, un ordre de réalité à nul
autre pareil. Telle est du moins notre hypothèse maîtresse:(9)

_
8()Robert Fossaert, La société, tome 1 Une théorie générale, page 17. Paris:
Éditions du seuil , 1977, 171 pages.

9()Robert Fossaert, La société, tome 3 Les appareils, page 8. Paris: Éditions du


Seuil 1978,445 pages.

D'une manière générale, l'on pourrait dire que la société est un vaste groupement
d'êtres humains organisé de manière cohérente et fondé sur un ou plusieurs modes de
production.

«Le terme société sert à désigner les groupements humains les plus généraux, les
plus importants. Mais, il ne s'identifie pas à une simple juxtaposition d'êtres
humains ,Tout au contraire, La société réunit les êtres humains selon une certaine
disposition. Elle apparaît d'emblée, non comme une collection, mais comme un
ensemble structuré et comme une totalité .

«À cet égard, la société englobe nécessairement • un niveau économique et • des


niveaux extra-économiques (c'est-à-dire politique et idéologique). D'habitude,
lorsqu'on parle de société, (dans les théories sociologiques fonctionnaliste et
structuro- fonctionnaliste), on se réfère principalement à ces derniers niveaux.
Dans cette optique, la société peut se définir comme la réunion d'êtres humains
ayant les mêmes usages ou les mêmes lois ou encore soumis à des coutumes ou à des
lois communes».(10)

Dans la théorie sociologique néo-marxiste par contre, une société comporte souvent,
à un même moment, plusieurs modes de production (MP), l'un de ces modes de
production étant dominant par rapport aux autres.

_
10()Centre d'études et de recherches marxistes (C.E.R.M.), Dictionnaire économique
et social, page 619. Paris: Editions sociales, 1975, 767 pages.

C.SOCIÉTÉ Et DROIT

La société, une association organisée faite de droit.


La société est une association organisée d'individus, caractérisée par ses
institutions ses lois, ses règles.

Le droit peut se définir comme un ensemble de règles dont la finalité est d'agencer
les rapports entre personnes dans la société.

D'un point de vue historique, durant l'Antiquité , deux cités grecques spartes et
Athènes seront retenues pour leur modèle d’organisation sociale et politique.
En effet sparte est caractérisé par de nombreuses règles qui régissent et
contrôlent la vie des
spartiales. 11()

Le droit, n'est autre que l'ordre convenu qui règne dans la société.sans cet ordre,
il y avait anarchie.Autrement dit, le droit est l'ordre qui règle les différentes
relations humaines dans une société déterminée. II constitue ce principe de
cohésion dans lequel la société ne peut que tomber dans l'anarchie. De ce fait , il
n'existe pas de société sans droit. " ubi societas, ubi jus". L'une des fonctions
essentielles du droit est d'établir les règles de l* actions de l'homme dans ses
rapports sociaux avec les autres.12()

_
11() Étudier.com, 719 mots.3 pages
12() Felicien lukiana.M., Introduction aux notions de droit, Kinshasa,2020,P.6.

1.2 SOCIETE MULTINATIONALE

Selon le petit Robert , Une société multinationale est une entreprise qui fait des
affaires dans quelques pays sélectionnés et qui exploite des installations, comme
des entrepôts ou des centres de distribution, dans au moins un pays étranger.13()

Une multinationale est aussi appelée une firme transnationale. Il s'agit d'une
entreprise qui étend ses activités dans d'autres pays en plus en plus de son pays
d'origine.
Que cela concerne, une société privée ou publique, la caractéristique commune est
la présence d'établissements ou de filiales à l'etranger 14()

D'après Charles Albert MICHALET une Multinationale est : « une entreprise le plus
souvent de grande taille, qui, à partir d'une base nationale, a implanté à
l'étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une
organisation conçue à l'échelle mondiale 15()

Mais nous pouvons aussi considérer ce que CATHAL J. NOLAN ‚Professeur d'histoire à
l'Université de Boston, dit sur les multinationales.
Pour lui elles s'occupent principalement des capitaux, des biens et des
technologies extrêmement flexible. Elles pensent d'une manière globale et n'ont pas
une certaine loyauté spécifique. Elles prennent leurs décisions selon des questions
d'économie d'échelle, de politique fiscale et de rapatriement des profits.

Dans le domaine économique, elles sont en fait des puissances économiques


incontestables et incontournables. Grâce à l'évolution de la technologie elles
peuvent détenir certaines missions qui normalement devaient être assignées à leurs
tats d'origine et surtout aux Etats d'accueil en créant des emploies, en apportant
un soutient à l'économie des Etats par l'investissement, etc.

Dans le domaine des Relations Internationales, les firmes multinationales, agissent


comme des acteurs prives et ne peuvent être négligées car elles ont une certaine
influence dans le système international.

_
13() bdc.ca
14() https:// infonet.Fr>…>Entreprise
15() Charles-Albert Michalet, “capitalisme mondial”, presses universitaires de
France,coll.quadrige,Paris,1976
1.3 SOCIÉTÉ NATIONALE

Une société nationale est une entreprise qui est détenue et contrôlée par l'État
d'un pays donné. Elle est souvent créée pour gérer des secteurs stratégiques de
l'économie nationale, tels que l'énergie, les transports, les télécommunications,
les ressources naturelles, etc.

Les sociétés nationales sont généralement créées dans le but de promouvoir les
intérêts nationaux et de garantir la souveraineté économique du pays. Elles peuvent
être créées à partir de zéro ou résulter de la nationalisation d'entreprises
privées existantes.

En tant qu'entreprises publiques, les sociétés nationales sont soumises à des


réglementations spécifiques et sont souvent chargées de missions d'intérêt public.
Elles peuvent être responsables de la fourniture de services essentiels à la
population, de la gestion des ressources naturelles du pays, de la promotion du
développement économique ou de la réalisation d'objectifs stratégiques fixés par le
gouvernement.

Les sociétés nationales peuvent jouer un rôle important dans l'économie d'un pays
en contribuant à la création d'emplois, à la génération de revenus pour l'État et à
la promotion du développement économique. Cependant, elles peuvent également faire
face à des défis tels que la bureaucratie, la corruption et la gestion inefficace,
ce qui peut limiter leur efficacité et leur rentabilité.

Il convient de noter que la structure et le fonctionnement des sociétés nationales


peuvent varier d'un pays à l'autre en fonction des politiques économiques et des
réglementations spécifiques de chaque pays.

1.4 MARCHÉ INTERNATIONAL

Une société multinationale est une entreprise qui fait des affaires dans quelques
pays sélectionnés et qui exploite des installations, comme des entrepôts ou des
centres de distribution, dans au moins un pays étranger.

Bien que la société exerce ses activités dans d'autres pays, elle accorde
principalement son attention à son marché intérieur. Ses produits nationaux peuvent
être modifiés pour répondre aux besoins des clientes et clients des autres pays,
par exemple, en changeant la langue sur l'emballage.

Une société multinationale se distingue d'une entreprise mondiale qui possède des
installations dans de nombreux pays et régions du monde. Bien qu'on puisse
considérer chaque entreprise mondiale comme une multinationale, toute société
multinationale ne constitue pas une entreprise mondiale.16()

A. GÉNÉRALITÉ SUR L’ÉTUDE DE MARCHÉ INTERNATIONAL

Le marché : D’un point de vue économique, un marché est un lieu de rencontre réel
ou fictif entre l’offre et la demande sur lequel se déterminent un prix d’équilibre
et les quantités échangées.

D’un point de vue mercatique, un marché est constitué des vendeurs et des acheteurs
impliqués dans l’échange d’un produit (bien ou service) et influencés par les
variables de leur environnement.

I –Qu’entendre par étude de marche internationale

L’étude de marche est un ensemble organise et hiérarchise d’informations concernant


les marches de l’entreprise, recueillies de façon mythologique pour préparer les
décisions relatives au développement de la firme, cet dont la nature des décisions
à prendre qui déterminera l’objet de la méthodologie des études de marche.

lI est essentiel de déterminer les objectifs précis de l'étude de marché


international car, de ces objectifs, découlent la méthodologie et la nature des
informations à collecter.
Les principaux objectifs d’une étude de marché sont :

La mise en place d'un processus rationnel et formalisé de sélection de marchés


cible qui permet de déceler les opportunités à l'étranger, de les évaluer et de
comparer leur attractivité.
Ainsi, l'entreprise pourra identifier les marchés les plus prometteurs (en termes
de potentiel de ventes et d'accessibilité) sur lesquels elle concentrera ses
efforts de prospection et sur lesquels elle se concentra ses efforts de prospection
et sur lesquels elle mènera des études plus poussées.

La mise en place d'outils d'aide aux décisions stratégiques afin de construire


unestratégie marketing efficace et appropriée au marché étranger visé. Ceci passera
par la description de l'environnement et des spécificités des marchés étrangers
(facteurs politiques, économiques, culturels, ...) et par l'identification des
besoins des consommateurs locaux et la manière de les satisfaire.17()

B. LE COURS DES PRODUITS SUR LE MARCHÉ INTERNATIONAL

Sur le marché international, une baisse des prix des matières premières entraîne la
diminution de la production tandis qu’une hausse le stimule. Ces produits vendus à
l’état brut rapportent peu de devises. Le pays doit arriver à les transformer sur
place pour disposer de produits à forte valeur ajoutée.

La politique des quotas fixés par les organisations des pays exportateurs: crée à
l’image de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le CIDEP
( conseil intergouvernemental des pays Exportateurs de cuivre) , a pour objet de
stabiliser et d’organiser le marché de cuivre.
Pour y parvenir, il harmonise la politique et les plans de développement minier des
pays membres; il établit des conditions de marché qui leur soit favorables ; il
coordonne leurs politiques commerciales.18()

_
16() bdc.ca
17() PASCO BEHRO «MARKETIN INTERNATIONAL»EDITION DUNOD 2000 PAGE 63-70
18() Jeannot-Mokili.Danga Kassa., Géographie Économique et humaine ,Kinshasa,
2021.P. 195.

1.5 COMMERCE INTERNATIONAL

Par définition le commerce international est l’échange de biens, de services entre


pays.

Ce type de commerce existe depuis siècles, mais il connaît un nouvel essor du fait
de la mondialisation économique.
La théorie du commerce international est la branche de l’économie qui étudie et
modélise le commerce international.
Par ailleurs, il existe un “droit des opérations de commerce international “ ,
formalisé notamment par les incoterms de la Chambre de commerce internationale.

Selon la Banque mondiale, en 2019, le volume mondial total d'exportations de biens


et de services était de $24 795 milliards de dollars et le volume mondial total
d'importations de biens et de services était de $24 312 milliards de dollars.19()

A. L’ÉVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL

Le développement des moyens de transport de personnes et de marchandises a conduit


le commerce mondial à croître plus vite que le produit
intérieur brut (PIB) dès le xix° siècle. Le développement de la flotte à vapeur,
l'ouverture du canal de Suez, la multiplication des réseaux de communication et des
installations bancaires et commerciales ainsi que l'élargissement de l'espace
colonial (où les colonies sont devenues un territoire vers lequel les produits
finis de la métropole sont vendus et les matières premières achetées) qui passe de
25 à 51 millions de kilomètres carrés ont fait que le volume du commerce
International a triplé entre 1876 et 1913.20().
Le volume des exportations rapporté au produit intérieur brut réel a atteint un
sommet en 1913, avant de redescendre entre les deux guerres mondiales.21()

Depuis 1950, le commerce mondial a recommencé à croître plus vite que le PIB: entre
1950 et 2010, le volume des exportations mondiales a été multiplié par 33 quand le
PIB réel mondial augmentait d'un facteur 8,6. 22(). La crise bancaire et financière
de l'automne 2008 a conduit à une forte baisse des exportations en 2009, de plus de
12 % en volume, mais celle-ci a été annulée par un rebond d'ampleur équivalente
l'année suivante.

Cette configuration a été profondément modifiée par un changement structurel: une


étude conjointe du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale révèle
que les changements structurels de l'économie chinoise expliquent en grande partie
le ralentissement du commerce international : le commerce a progressé de guère plus
de 3 % en 2012 et 2013 contre une moyenne constatée de 7,1 % entre 1987 et 2007,
avant la crise ; pour la première fois en plus de quarante ans, le commerce a
progressé plus lentement que l'économie mondiale elle-même. L'étude montre que la
modification de la relation entre le commerce et l'évolution du PIB mondial est due
essentiellement au changement des chaînes d'approvisionnement commerciales des deux
principales économies du monde, les États-Unis et la Chine : dans les années 1990
et 2000, la Chine importait massivement des composants, principalement des Etats-
Unis, pour les assembler et les réexporter.23()

_
19()https://data.worldbank.org/indicator/NE.IMP.GN
FS.CD & [archive].

20()()Jean-Marie Albertini, Les rouages de l'économie nationale, Paris, Les


Éditions Ouvrières, 1982, 317 p. (ISBN 2-7082-0663-X), p. 189

21() Organisation mondiale du commerce,


« Tendances du commerce international » © [archive],

22()Source : Organisation mondiale du commerce 1]© archive]

23()La mutation de la Chine en cause dans le


ralentissement du commerce mondialE [archive], Les Echos, 21 novembre
2014.

B. PRINCIPAUX ACTEURS DU COMMERCE INTERNATIONAL


D'après l'OMC (l'organisation mondiale du commerce), 10 économies seulement
représentent 53,3% du commerce mondial de marchandises. Ce classement est établi en
additionnant importations et exportations :

1. Les États-Unis
2. La Chine
3. L'Allemagne
4. Le Japon
5. La France
6. Le Royaume-Uni
7. Les Pays-Bas
8. Hong-kong
9. La Corée du Sud
10. L'Italie
Le classement concernant le commerce de services est sensiblement le même:
1. Les États-Unis
2. La Chine
3. L'Allemagne
4. Le Royaume-Uni
5. La France
6. Les Pays-Bas
7. L'Irlande
8. Le Japon
9. L'Inde
10. Singapour

Il faut noter le dynamisme de l'Asie. En effet, les flux commerciaux asiatiques ont
été multipliés par 1,5 entre 2008 et 2018.

En outre, certains pays dits émergents ont su rapidement évoluer dans le classement
mondial.
L'Inde a par exemple gagné 8 places en termes d'exportations tandis que le Vietnam
est grimpé de 18 places dans le classement mondial des pays importateurs.24()

_
24() trade-easy.fr

C. ACCORDS COMMERCIAUX RÉGIONAUX

1.Classification

Les accords commerciaux régionaux sont de différents types, reflétant chacun des
degrés d'intégration économiques distincts. Béla Balassa, dans The theory of
economic integration, a proposé en 1961 une typologie en six grandes catégories :

• la « zone d'échange préférentielle » qui lève les obstacles au commerce


interrégional pour certains produits;

• la « zone de libre-échange » qui est marquée par une suppression des obstacles
tarifaires, comme l'ALENA depuis 1994 ;

• l'« union douanière » qui combine une libre circulation des marchandises et
l'adoption d'un tarif extérieur commun, c'est-à-dire des taxes douanières
identiques à chaque pays membre vis-à-vis des pays tiers;

• le « marché commun » correspond à la libre


circulation des marchandises, des capitaux et des personnes;

• l'« union économique et monétaire » ajoute l'instauration d'une monnaie unique;


• l'« union politique » correspond à l'étape ultime et intègre une politique
étrangère et de défense commune, dans un cadre qui peut rester fédéral :
l'Allemagne du xix° siècle a atteint ce stade en 1870, soit 46 ans après la
création d'une union douanière entre différents États allemands, le Zollverein.

2.Dangers vis-à-vis du multilatéralisme

Il est enfin à noter que la constitution d'espaces économiques régionaux réduit le


nombre de négociateurs lors des réunions de l'OMC (l'Union européenne est par
exemple représentée en tant que membre de l'organisation), ce qui peut faciliter
les accords. En permettant le développement des économies dans un cadre protégé, le
régionalisme peut être une étape préalable au multilatéralisme, permettant à
certains pays de prendre de l'assurance. C'est ainsi que Mike Moore, ancien
président de l'OMC, déclarait que le régionalisme pouvait servir à compléter et à
promouvoir le multilatéralisme, mais qu'il ne devait en aucun cas le remplacer.
Mais le risque est grand selon lui de voir les économies se refermer sur des zones
restreintes de commerce privilégié, encourageant en retour les autres économies à
faire de même, spirale négative qui pourrait mener à une contraction des échanges
mondiaux et du PIB mondial.
L'autre danger est une focalisation des ensembles économiques régionaux sur leur
compétitivité face aux autres grandes économies. Le vocable de « guerre économique
» ou la recherche systématique de la « compétitivité » sont les symptômes d'un
retour des dogmes mercantilistes, de ce que Paul Krugman appelle la « théorie pop
du commerce international ». Cette mentalité qui associe le commerce international
à une compétition où il y aurait des gagnants et des perdants se manifeste
régulièrement dans les discours politiques liés à la constitution de zone de
coopération économique : « il faut faire l'Europe pour faire le poids ! » disent
certains. Sur le long terme, la diffusion de ce genre d'idées pourrait nuire au
libre-échange et donc au commerce international.

D. DIFFÉRENTS TYPES DE COMMERCE INTERNATIONAL

Le commerce international comprend toutes les opérations sur le marché mondial. Il


est l'organe regroupant les divers pays du monde engagés dans la production des
biens destinés aux marchés étrangers.

Le commerce mondial comprend :

• le commerce de concentration : qui consiste à assembler les petites productions


locales ou régionales dans des comptoirs créés à cette fin, en quantités
convenables pour être manipulés sur le marche mondial;

• Le commerce de distribution : consiste à se procurer les marchandises en très


grandes quantités sur le marché mondial et à les emmagasiner pour les distribuer
aux consommateurs sur le plan mondial.

Le commerce extérieur s'effectue entre les habitants de deux ou plusieurs pays. Il


comprend les importations, achats à l'étranger et les exportations, ventes à
l'étranger des biens produits à l'intérieur d'un pays.

Le commerce de transit n'est rien d'autre que la faculté accordé à un produit


originaire du pays X et destiné à la consommation dans le pays Y, de traverser le
pays Z sans acquitter les droits de traverser le pays Z sans acquitter les droits
de douane.
On distingue le commerce général qui est l'ensemble de commerce d'importation,
d'exportation et de transit, du commerce spécial qui ne comprend que le commerce
d'importation et le commerce d'exportation. Il ne comprend pas non plus le commerce
en relation avec des zones franches et des entrepôts douaniers.

De nouvelles formes de commerce international se développent, comme le commerce de


compensation. 25() donnant lieu à des contrats non standards dans le cadre de
grands marchés publics (définition légale dans l'article XVI de l'Annexe 46 .26()
de l'accord de Marrakech en 1994) :

• compensations commerciales :

troc : échange de marchandises sans transfert financier ni mention de la valeur de


la transaction;

• contre-achat : l'exportateur achète ou fait racheter des produits de


l'importateur;

• compensation au sens strict : échange de marchandises avec transfert financier et


mention de la valeur de la transaction.

• compensations industrielles :

• achat en retour (buy-back) : achat par l'exportateur de produits fabriqués par


l'importateur et directement liés techniquement aux biens exportés;

• accords d'offset : l'exportateur associe l'importateur à la fabrication du


produit vendu (coproduction, sous-traitance ou transfert de technologie);

• compensations financières :

• clearing : deux Etats, par accord bilatéral, s'achètent leurs produits avec
transaction à terme , alors que leur Banque centrale paye les fournisseurs
nationaux;

• switch : si la balance clearing est déséquilibrée, la créance est transférée à un


pays tiers contre un paiement en devises (switch financier) ou en marchandises
(switch commercial)

_
25()Marchés spéciaux [ [archive]
26() article XVIC [archive]

1.6 COMMERCE EXTÉRIEUR

De nos jours, le commerce exterieur constitue l'un des moteurs indéniables du


développement économique et social. Il est devenu un facteur déterminant dans les
stratégies de croissance adoptées par les pays optant pour le libéralisme, dans un
contexte marqué par la globalisation poussée des marchés et la mondialisation
croissante des échanges internationaux.

Le Maroc est l'un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir
opté pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le
début des années 80, ce qui a permis son adhésion au GATT en 1987 et la conclusion
en 1994 des accords de Marrakech ayant donné naissance à lOrganisation Mondiale du
Commerce (OMC) en 1995.
Cette politique s'est renforcée par l'adoption d'une nouvelle génération de
réformes volontaristes qui a porté principalement sur l’elimination des mesures non
tarifaires tant à l'importation qu'à l'exportation, la simplification du système de
taxation des importations et la rationalisation du tarif douanier.

La stratégie d'ouverture et de libéralisation entreprise par le Maroc


s'est traduite également par la conclusion d'une série
d'accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux tels que
l'Union Européenne, les pays arabes, les Etats-Unis d'Amérique et la Turquie. De
même, d'autres projets d'accords sont en cours de négociation avec notamment les
pays de l'Union du Maghreb Arabe et de la CEDEAO. Ces accords émergent comme
principal outil de la stratégie d'ouverture visant à renforcer l'intégration du
pays à l'économie mondiale et à son environnement régional.

Cette option d'ouverture a été reconduite à travers l’adaptation sans cesse aux
changements l’environnement national et international du commerce international,
par l'engagement, au début
des années 2000, d'une nouvelle génération de réformes qui s'est concrétisé par
l'élaboration et la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie de développement et de
promotion des exportations.

De ce fait, le développement du commerce extérieur est érigé en composante


essentielle de la politique économique générale du Maroc qui vise la modernisation
des structures de production dans le cadre des nouvelles stratégies horizontales et
sectorielles pour la mobilisation d'une offre exportable compétitive, l'intégration
dans des ensembles dynamiques régionaux complémentaires et la diversification des
relations commerciales
internationales.27()

_
27() https:// www.cnea.ma

A.LES INDICATEURS DU COMMERCE EXTÉRIEUR

Dans cette section, vous en apprendrez plus sur une sélection d'indicateurs que
nous compilons et sur la manière dont ils doivent être interprétés.28()

#1. Indice de concentration des marchés à l'exportation


Cet indicateur mesure, pour chaque produit, le degré de concentration des marchés à
l'exportation par pays d'origine. II nous indique si les exportations d'un produit
sont concentrées sur quelques économies ou si, au contraire, elles sont réparties
de façon plus homogène entre un plus grand nombre de pays. Le tableau sur l'indice
deconcentration des marchés est disponible dans le Centre de données.

#2 .Indice de concentration des marchés à l'importation


Cet indice mesure, pour chaque produit, le degré de concentration des marchés à
l'importation selon les pays de destination. II nous indique si une grande part des
importations d'un produit est concentrée sur un petit nombre de pays, ou au
contraire, si les importations sont réparties de façon plus homogène entre beaucoup
de pays.
Le tableau sur l'indice de concentration des marchés est disponible dans le Centre
de données.

#3. Indice de concentration des produits à l'exportation


Cet indice mesure, pour chaque pays, le degré de concentration des produits à
l'exportation (les services ne sont pas inclus). Il nous indique si une part
importante des exportations d'un pays provient d'un nombre limite de produits ou
si, au contraire, elles sont réparties d'une manière plus homogène entre un plus
grand nombre de produits.Le tableau sur l'indice de concentration des produits est
disponible dans le Centre de données.

#4. Indice de concentration des produits à l'importation


Cet indice mesure, pour chaque pays, le degré de concentration des produits à
l'importation. Il nous indique si les importations d'un pays dépendent d'un nombre
limité de produits ou si, au contraire, elles sont réparties d'une manière plus
homogène entre un grand nombre de produits.Le tableau sur l'indice de concentration
des produits est disponible dans le Centre de données.

#5. Indice des prix à la consommation


L'indice des prix à la consommation (IPC) est un indice représentant le niveau
actuel du prix des choses que les consommateurs utilisent généralement. II compare
le prix d'un « panier » fixe et représentatif de biens/services de consommation au
prix de ce même panier à une période de base arbitraire. Un IPC élevé indique un
niveau général des prix élevé. Le tableau sur l'indice de prix à la consommation
est disponible dans le Centre de données.

_
28() unctadstat. Unctad. Org

1.7 DÉVELOPPEMENT NATIONAL

Le développement national fait référence à un processus par lequel un pays cherche


à améliorer le bien-être de sa population et à renforcer son économie, son
infrastructure, ses institutions et ses ressources humaines. Il vise à promouvoir
la croissance économique, la réduction de la pauvreté, l'amélioration des
conditions de vie, l'équité sociale, la durabilité environnementale et la stabilité
politique.

Le développement national englobe un large éventail de domaines, notamment


l'économie, l'éducation, la santé, l'infrastructure, l'agriculture, l'industrie, la
gouvernance, l'environnement, la technologie, la culture et bien d'autres encore.
Il s'agit d'un processus complexe qui nécessite une planification stratégique, des
politiques appropriées, des investissements, des ressources financières, des
partenariats internationaux et une participation active de la société civile.

Le développement national peut être mesuré à l'aide d'indicateurs tels que le


produit intérieur brut (PIB), l'indice de développement humain (IDH), le taux de
pauvreté, le taux d'alphabétisation, l'espérance de vie, l'accès à l'eau potable,
l'emploi, l'indice de développement des infrastructures, l'indice de perception de
la corruption, et d'autres encore. Ces indicateurs permettent d'évaluer les progrès
réalisés dans différents domaines et d'identifier les défis à relever.

Le développement national est souvent soutenu par des politiques publiques, des
programmes de développement, des investissements dans les secteurs clés, des
réformes institutionnelles, des partenariats avec des acteurs internationaux, des
initiatives de renforcement des capacités, et une participation active de la
population. Il vise à créer un environnement propice à la croissance économique, à
l'amélioration des conditions de vie et à la réalisation des objectifs de
développement durable.

A. STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT
Une stratégie de développement est un ensemble d’objectifs et de moyen permettant
d’accéder au progrès.on a plusieurs stratégies de développement dont il faut
retenir les stratégies sectorielles agricoles et industrielles.

1.Les stratégies de développement agricole

Parmi ces stratégies mises en place on peut retenir : la valorisation du potentiel


agricole, la réforme agraire et la révolution verte.

• La valorisation du potentiel agricole


Il s'agit de transformer l'agriculture traditionnelle en mettant en place des
actions spécifiques :
- De développement agricole extensif : travaux d'irrigation (barrages, réservoirs,
canaux), grands travaux de protection contre les menaces naturelles,
inondations...)
- De développement agricole intensif : utilisation d'engrais chimiques de
pesticides ou de semences à haut rendement, diversification des façons culturales,
ce qui permet de rompre avec la monoculture.

• La réforme agraire

Dans les pays où les terres appartiennent à peu de propriétaires, des réformes
agraires sont envisageables. Elles permettent ainsi de distribuer les terres aux
petits paysans sans terre. Puis il faut introduire le système de métayage et de
fermage pour inciter les paysans à l'effort. Enfin les gouvernements doivent
faciliter l'achat des terres par les paysans ainsi que les investissements
nécessaires.

• La révolution verte

C'est un stade avancé de la révolution valorisation du potentiel en assurant :


- La formation et l'encadrement des agriculteurs afin qu'ils soient plus
productifs;
- La responsabilisation des agriculteurs;
- La modernisation avec la mécanisation (machines, tracteurs...) de l'agriculture
- La maîtrise de l'eau avec le développement des pluies artificielles, de
l'irrigation par la méthode goutte - goutte;
- La motivation des agriculteurs;
- L'octroi de terres cultivables;
- La création de magasins de stockage des produits agricoles;
- Le financement de l'agriculture en accordant des crédits aux producteurs;
Cette stratégie a été utilisée en Asie (Chine, Inde, Pakistan).
L'agriculture produit alors deux à trois récoltes par an.
Ces politiques doivent avoir pour objectifs : nourrir la population, fournir des
matières premières à l'industrie qui sera source de devises.
Ces politiques appliquées dans les pays en voie de développement rencontrent
beaucoup de difficultés : manque de moyens financiers, insuffisance des terres
cultivables, aléas climatiques, prix des produits aux producteurs démotivants,
instabilité politique..

2.Les stratégies de développement industriel:

Les pays développés ont connu une croissance forte avec l'industrialisation. C'est
pourquoi cette stratégie est pertinente dans les pays en développement.
Plusieurs politiques de développement peuvent être mises en place pour développer
l'industrie. Parmi ces politiques on peut retenir la substitution aux importations,
le développement des industries industrialisantes, la substitution des exportations
et la promotion des exportations.
• Les_industries_industrialisantes.

La stratégie d'industries industrialisantes consiste à choisir des industries qui


exerceront des effets d'entraînement dans le reste de l'économie à partir des
produits, des emplois, mais surtout des salaires qu'elles fourniront Comme exemple
on peut retenir le cas de l'Algérie qui avait installé des industries
pétrochimiques et sidérurgiques.
Cependant il faut noter ce n'était pas une réussite parce qu'elles n'étaient pas
utilisées au plein emploi.
En répondant aux besoins du pays, ces industries de biens intermédiaires
nécessitent la mise en place d'usines de biens de consommation et assurent le
développement industriel.
Cependant cette stratégie nécessite une main d'œuvre qualifiée et des capitaux
importants.
L'industrie de substitution_aux importations
La stratégie de substitution aux importations consiste à favoriser le développement
de la production locale afin de limiter les importations. Il s'agit pour un pays de
créer des usines dans le pays pour fabriquer localement les biens de consommation
jusque là importés. On distingue deux types de substitutions:

- il faut substituer les biens de consommation par des biens de production servant
a produire pour la consommation locale (exemple : dans l'habillement on peut
importer des machines à coudre à la place des habits)

- Il faut ensuite produire sur place et substituer les produits importés par les
produits locaux (remplacer les habits importés par ceux confectionnés sur place)
Dans certains pays comme le Brésil ces politiques ont produit les effets escomptes,
mais elles ont rapidement atteint leurs limites : exclusion du marché
international, limitation de la production, importation des biens d'équipement
(maintien de la dépendance commerciale et technologique)

• La stratégie de valorisation d'exportations

C'est une stratégie qui consiste à utiliser une richesse particulière d'un pays
(main d'œuvre nombreuse, fiscalité légère) pour fabriquer en vue de l'exportation.
Cette stratégie peut être une stratégie de promotion d'exportation (choisir parmi
ses exportations celles qui sont plus compétitives et les développer) ou de
substitution d'exportation (au lieu de conserver les produits bruts qui apportent
de faibles valeurs ajoutées, se lancer sur l'exportation des produits manufactures
comme les pays développés)
Cette stratégie orientée vers l'exportation est considérée comme un moyen sûr de
développement car elle permet :

- D'améliorer la balance des paiements;


- D'augmenter les ressources permettant l'industrialisation;
- De développer les efforts de recherches pour réussir une production vendue au
niveau mondial;
- De supprimer l'endettement car les produits tirés de la vente des produits vont
servir à payer la dette
- D'utiliser une main d'œuvre abondante et à bon marché
- D'augmenter la production, les emplois et les revenus
- De créer un transfert de technologie (accès aux techniques de gestion,
d'information technique)
L'industrie exportatrice est pertinente dans les PED Dans les
pas qui disposent d'une main a œuvre est abondante. de salaires bas et de
protection sociale quasi inexistante. Ainsi certains pays peuvent bénéficier de
l'affluence des investissements étrangers.
La stratégie de la promotion des exportations a été utilisée en Asie (en Corée du
sud, Hong Kong où le textile, les industries électroniques, l'automobile ont été
développées) et au Brésil.
Les limites de cette stratégie est que l'économie risque d'être spécialisée dans un
secteur peu dynamique au niveau mondial et dépendante en cas de crise de la demande
globale. Elle entretient la dépendance technologique car jusque là, elle s'appuie
sur la technologie étrangère.

3.LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE

Elle trois axes directeurs :

- Le développement prioritaire de l'agriculture et une industrialisation maîtrisée


répondant aux besoins essentiels de la population;

- La satisfaction du marché intérieur;


- L'utilisation de technologies intermédiaires entre les techniques traditionnelles
et les techniques modernes rapidement dépassées.
L'originalité de ce modèle est qu'il doit rompre avec les techniques anciennes et
créer de nouvelles techniques qui économisent du capital et qui utilisent la main
d'œuvre abondante disponible. Ce modèle doit offrir des emplois à tous.29()

Le développement national est un processus complexe qui vise à améliorer la qualité


de vie des citoyens d'un pays et à promouvoir la croissance économique, sociale et
environnementale. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de mettre en place
des politiques et des stratégies efficaces qui favorisent la création d'emplois,
l'éducation, la santé, l'infrastructure, la protection de l'environnement et la
participation citoyenne.

Tout d'abord, il est important de promouvoir une croissance économique durable et


inclusive. Cela peut être réalisé en investissant dans des secteurs clés tels que
l'agriculture, l'industrie, les services et les nouvelles technologies. Il est
également essentiel de promouvoir l'entrepreneuriat et de faciliter l'accès au
financement pour les petites et moyennes entreprises, qui sont souvent des moteurs
de croissance économique et de création d'emplois.

En parallèle, il est crucial d'investir dans le capital humain en améliorant


l'accès à l'éducation de qualité, à la formation professionnelle et à la santé. Une
main-d'œuvre qualifiée et en bonne santé est essentielle pour stimuler
l'innovation, la productivité et la compétitivité économique. Il est également
important de promouvoir l'égalité des chances en matière d'éducation et d'emploi,
en particulier pour les femmes, les jeunes et les groupes marginalisés.

Par ailleurs, le développement national doit prendre en compte la protection de


l'environnement et la durabilité. Il est essentiel de promouvoir des pratiques
agricoles durables, de développer les énergies renouvelables, de préserver les
ressources naturelles et de lutter contre le changement climatique. La transition
vers une économie verte peut créer de nouvelles opportunités d'emploi et de
croissance économique tout en préservant l'environnement pour les générations
futures.

Enfin, pour assurer un développement national réussi, il est essentiel de


promouvoir la participation citoyenne et la bonne gouvernance. Cela implique de
renforcer la transparence, la responsabilité et l'État de droit, ainsi que de
promouvoir la participation active des citoyens dans la prise de décisions
politiques et économiques. La lutte contre la corruption et la promotion de
l'éthique dans les affaires sont également des éléments clés pour garantir un
développement national équitable et durable.
Le développement national est un processus complexe qui nécessite une approche
holistique et intégrée. En investissant dans la croissance économique, le capital
humain, la durabilité environnementale et la participation citoyenne, les pays
peuvent réaliser un développement national équilibré et durable, qui profite à tous
les citoyens.

_
29() https:// www.terminales.examen.sn

SECTION 2. NOTIONS SUR LES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES

En Relations Internationales ,Les sociétés multinationales, également connues sous


le nom d'entreprises transnationales, sont des acteurs majeurs de l'économie
mondiale. Elles sont caractérisées par leur présence dans plusieurs pays, où elles
exercent leurs activités commerciales, de production et de services. Ces
entreprises opèrent souvent dans des secteurs clés tels que la technologie,
l'énergie, l'automobile, l'agroalimentaire et bien d'autres.

Une des principales caractéristiques des sociétés multinationales est leur capacité
à exploiter les avantages de la mondialisation et de l'intégration économique.
Elles peuvent tirer parti des différences de coûts de production, des ressources
naturelles, des marchés émergents et des compétences locales dans les pays où elles
sont implantées. Cela leur permet de maximiser leurs profits et leur compétitivité
sur les marchés mondiaux.

Cependant, les sociétés multinationales sont également confrontées à de nombreux


défis et controverses. L'une des principales critiques à leur encontre concerne
leur impact sur les pays d'accueil. Certaines entreprises sont accusées d'exploiter
les travailleurs, de nuire à l'environnement, de contourner les réglementations et
de ne pas contribuer équitablement aux économies locales. Ces préoccupations ont
conduit à des appels en faveur d'une plus grande responsabilité sociale et
environnementale des entreprises.

Par ailleurs, les sociétés multinationales jouent un rôle important dans la


dynamique économique mondiale. Elles contribuent à la création d'emplois, au
transfert de connaissances et de technologies, à l'investissement étranger direct
et à la croissance économique. Leurs activités peuvent également stimuler
l'innovation, l'efficacité et la compétitivité des économies locales.

Dans un contexte de mondialisation croissante, les sociétés multinationales sont


devenues des acteurs incontournables dans la recherche de solutions aux défis
mondiaux tels que le changement climatique, la pauvreté, les inégalités et la
durabilité. Certaines entreprises ont adopté des politiques de responsabilité
sociale et environnementale, et cherchent à contribuer positivement aux communautés
et aux environnements dans lesquels elles opèrent.

2.1 APPERÇU DES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES ET LEUR RÔLE DANS L’ÉCONOMIE MONDIALE.

Les sociétés multinationales, également appelées entreprises multinationales ou


transnationales, sont des entreprises qui opèrent dans plusieurs pays à travers le
monde. Elles sont caractérisées par leur capacité à mener des activités
commerciales et à prendre des décisions stratégiques au-delà des frontières
nationales.

Le rôle des sociétés multinationales dans l'économie mondiale est significatif. un


aperçu de leur impact :
1. Investissement étranger direct (IED) : Les sociétés multinationales sont souvent
les principaux acteurs de l'IED, qui consiste à investir dans des activités
économiques dans un pays étranger. Elles apportent des capitaux, des technologies,
des compétences et des emplois, contribuant ainsi au développement économique des
pays hôtes.

2. Création d'emplois : Les sociétés multinationales sont de grands employeurs,


créant des emplois directs et indirects dans les pays où elles opèrent. Elles
offrent souvent des opportunités d'emploi, de formation et de développement de
carrière aux populations locales.

3. Transfert de technologie : Les sociétés multinationales jouent un rôle clé dans


le transfert de technologies avancées et de savoir-faire dans les pays hôtes. Cela
peut stimuler l'innovation, améliorer la productivité et renforcer les capacités
technologiques des économies locales.

4. Commerce international : Les sociétés multinationales sont des acteurs majeurs


du commerce international. Elles facilitent les échanges de biens et de services
entre les pays en utilisant leurs réseaux de distribution, leurs chaînes
d'approvisionnement mondiales et leurs relations commerciales.

5. Contribution fiscale : Les sociétés multinationales génèrent des revenus


importants et contribuent aux recettes fiscales des pays où elles opèrent.
Cependant, il est important de noter que certaines entreprises peuvent utiliser des
stratégies d'optimisation fiscale pour minimiser leurs obligations fiscales.

6. Innovation et recherche et développement (R&D) : Les sociétés multinationales


investissent souvent dans la recherche et le développement de nouvelles
technologies, de produits et de services. Cela favorise l'innovation et stimule la
compétitivité économique mondiale.

7. Défis et controverses : Les sociétés multinationales peuvent également faire


face à des critiques et à des controverses. Certains leur reprochent d'exploiter
les ressources naturelles et les travailleurs des pays hôtes, de causer des
dommages environnementaux, de favoriser les inégalités économiques et de contourner
les réglementations nationales.

Il est important de noter que les sociétés multinationales sont soumises à des
réglementations nationales et internationales, et leur impact sur l'économie
mondiale peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que les politiques
économiques, les réglementations, les relations commerciales internationales et les
dynamiques géopolitiques.30()

_
30()Onésime. kukatula.Falash. Ouvrage, Entreprises Multinationales. Enjeux du
développement socioéconomique et de la réduction de la pauvreté en RDC . Édit.
EUE.2020,P,7-10

2.2 MODE D’OPÉRATION DE SOCIÉTÉS MULTINATIONALES À L’ÉCHELLE INTERNATIONALES.

Les sociétés multinationales sont des entreprises qui opèrent dans plusieurs pays à
travers le monde. Elles ont généralement leur siège social dans un pays d'origine,
mais elles étendent leurs activités à l'étranger pour exploiter de nouveaux
marchés, accéder à des ressources spécifiques ou bénéficier d'avantages
économiques.
Lorsqu'une société multinationale souhaite opérer dans un pays étranger, elle doit
interagir avec le gouvernement et les autorités locales de ce pays. Elle doit
souvent obtenir des autorisations et des licences pour exercer ses activités. Ces
autorisations peuvent varier en fonction du secteur d'activité de l'entreprise et
des réglementations spécifiques du pays hôte.

Une fois établie dans le pays hôte, la société multinationale peut interagir avec
les acteurs locaux de différentes manières. Elle peut créer des partenariats avec
des entreprises locales, investir dans des infrastructures, embaucher des
travailleurs locaux et contribuer au développement économique du pays. Ces
interactions peuvent se traduire par des transferts de technologie, des
investissements directs étrangers, des créations d'emplois et des échanges
commerciaux.31()

Cependant, les interactions entre les sociétés multinationales et les pays hôtes
peuvent également poser des défis. Certaines sociétés multinationales peuvent
chercher à maximiser leurs profits en exploitant les ressources naturelles du pays
hôte sans prendre en compte les conséquences sociales et environnementales. Cela
peut entraîner des problèmes tels que l'épuisement des ressources, la dégradation
de l'environnement et l'exploitation des travailleurs.

Pour réguler ces interactions, de nombreux pays ont mis en place des
réglementations et des lois pour encadrer l'activité des sociétés multinationales.
Ces réglementations peuvent inclure des exigences en matière de protection de
l'environnement, de respect des droits des travailleurs et de partage équitable des
bénéfices.

Les sociétés multinationales opèrent à l'échelle internationale en interagissant


avec les pays hôtes à travers des autorisations, des partenariats et des
investissements. Ces interactions peuvent avoir des impacts positifs sur le
développement économique, mais elles nécessitent également une réglementation
adéquate pour éviter les abus et maximiser les avantages pour les pays hôtes.

_
31() https://www.ilo>empent> areus

2.3 AVANTAGES DES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES

Premièrement, les multinationales peuvent réaliser des économies d’échelle en


s’étendant au-delà du marché intérieur . Cela permet aux entreprises de profiter
d’avantages en ce qui concerne les coûts et d’améliorer le rendement de leurs
investissements.32()

quelques avantages des sociétés multinationales

1. Accès aux marchés internationaux : Les sociétés multinationales peuvent profiter


d'un accès direct aux marchés internationaux, leur permettant d'élargir leur
clientèle et d'augmenter leurs ventes. Cela leur offre également la possibilité de
diversifier leurs sources de revenus et de réduire leur dépendance à un seul marché
national.

2. Économies d'échelle : Les sociétés multinationales peuvent réaliser des


économies d'échelle en produisant et en vendant des biens ou des services à grande
échelle. Cela leur permet de réduire leurs coûts de production, d'améliorer leur
efficacité et de proposer des prix compétitifs sur les marchés internationaux.

3. Accès aux ressources : Les sociétés multinationales peuvent accéder à des


ressources naturelles, des matières premières et des compétences spécifiques dans
les pays où elles opèrent. Cela leur permet de bénéficier de coûts de production
plus bas, de garantir l'approvisionnement en matières premières et de tirer parti
des avantages comparatifs de chaque pays.

4. Transfert de connaissances : Les sociétés multinationales peuvent transférer des


connaissances, des compétences et des technologies avancées des pays développés
vers les pays en développement. Cela favorise le développement économique et
technologique des pays hôtes, en améliorant leur productivité et en renforçant
leurs capacités industrielles.

5. Création d'emplois et développement des compétences : Les sociétés


multinationales créent des emplois directs et indirects dans les pays où elles
opèrent, ce qui contribue à réduire le chômage et à améliorer les conditions de vie
des populations locales. Elles offrent également des opportunités de formation et
de développement des compétences, ce qui peut avoir un impact positif sur le
capital humain des pays hôtes.

6. Stimulus pour l'innovation : Les sociétés multinationales investissent souvent


dans la recherche et le développement (R&D), ce qui favorise l'innovation et la
création de nouvelles technologies, de produits et de services. Cela peut stimuler
la compétitivité économique et favoriser la croissance économique à long terme.

7. Partage des meilleures pratiques : Les sociétés multinationales peuvent partager


leurs meilleures pratiques en matière de gestion, de gouvernance d'entreprise et de
responsabilité sociale des entreprises avec les pays hôtes. Cela peut contribuer à
améliorer les normes et les pratiques commerciales dans ces pays.

Il est important de noter que les avantages des sociétés multinationales peuvent
varier en fonction du contexte économique, social et politique de chaque pays.

_
32()Les économies d'échelle devraient être interprétées d'une manière générale. Des
idées, des pratiques de gestion ou des technologies élaborées par des entreprises
étrangères peuvent, par exemple, être utilisées librement par leurs filiales au
Canada.

2.3.1 INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DIRECTS, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIE Et DE SAVOIR-


FAIRE DE LAUGMENTATION DES EXPORTIONS.

Les investissements étrangers directs (IED), le transfert de technologie et de


savoir-faire, ainsi que l'augmentation des exportations et importations :

1. Investissements étrangers directs (IED) : Les investissements étrangers directs


sont des flux de capitaux investis par des entreprises étrangères dans des pays
étrangers pour établir ou étendre leurs activités. Les IED peuvent prendre la forme
de la création de nouvelles filiales, de l'acquisition de sociétés existantes ou de
la participation à des coentreprises. Les IED peuvent apporter de nombreux
avantages aux pays hôtes, notamment des investissements en capital, des emplois,
des transferts de technologie et de savoir-faire, ainsi que des opportunités de
développement économique.

2. Transfert de technologie et de savoir-faire : Les sociétés multinationales qui


investissent à l'étranger peuvent transférer des technologies et des savoir-faire
avancés aux pays hôtes. Cela peut se faire par le biais de licences, de
collaborations de recherche et développement, de formations et de transferts de
personnel qualifié. Le transfert de technologie et de savoir-faire peut contribuer
à améliorer les capacités technologiques et industrielles des pays hôtes, à
stimuler l'innovation et à favoriser le développement économique.

3. Augmentation des exportations : Les sociétés multinationales peuvent augmenter


les exportations des pays hôtes en utilisant leurs réseaux de distribution
internationaux et leur expertise en matière de commerce international. Elles
peuvent aider les entreprises locales à accéder à de nouveaux marchés
internationaux, à promouvoir leurs produits et services à l'étranger et à
bénéficier de l'image de marque et de la réputation des sociétés multinationales.
Cela peut stimuler la croissance des exportations, diversifier les sources de
revenus et renforcer la compétitivité des pays hôtes sur les marchés mondiaux.

4. Augmentation des importations : Les sociétés multinationales peuvent également


contribuer à l'augmentation des importations dans les pays hôtes en important des
biens intermédiaires, des technologies, des équipements et des matières premières
nécessaires à leurs activités. Cela peut favoriser le développement de secteurs
d'approvisionnement locaux, stimuler la création d'emplois et améliorer la
compétitivité des industries nationales grâce à l'accès à des ressources et des
technologies de pointe.

Il est important de noter que les avantages des investissements étrangers directs,
du transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi que de l'augmentation des
exportations et importations peuvent varier en fonction du contexte économique,
social et politique de chaque pays.33()

_
33()Commission on Transnational Corporations (1985), Mesures t0 Strengthen the
Capabilities of Developing Countries in their Dealings with Transnational
Corporations, Economic and Social Council, New York, Nations Unies, 28 p.
Commission des Sociétés transnationales (1984), Les sociétés transnationales dans
le développement mondial : une mise à jour, Conseil économique et social,New York,
Nations Unies, 45 p.

2.3.2 OBJECTIF DES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES

L'objectif principal des sociétés multinationales est de maximiser leurs profits et


de créer de la valeur pour leurs actionnaires. Elles cherchent à atteindre cet
objectif en développant leurs activités à l'échelle mondiale et en exploitant les
opportunités offertes par les marchés internationaux.

Voici quelques objectifs spécifiques des sociétés multinationales :

1. Expansion internationale : Les sociétés multinationales cherchent à étendre


leurs activités au-delà de leurs marchés domestiques afin de profiter des
opportunités de croissance et de rentabilité offertes par les marchés étrangers.
Elles peuvent le faire en établissant des filiales, des succursales ou des
partenariats avec des entreprises locales dans d'autres pays.

2. Accès à de nouveaux marchés : Les sociétés multinationales cherchent à pénétrer


de nouveaux marchés pour élargir leur base de clients et augmenter leurs ventes.
Elles peuvent le faire en adaptant leurs produits ou services aux besoins et aux
préférences des consommateurs locaux.

3. Réduction des coûts : Les sociétés multinationales cherchent à réduire leurs


coûts de production en exploitant les avantages comparatifs offerts par différents
pays. Elles peuvent délocaliser leurs activités de production dans des pays où la
main-d'œuvre est moins chère, les réglementations sont moins contraignantes ou les
matières premières sont plus abondantes.
4. Accès à des ressources : Les sociétés multinationales cherchent à accéder à des
ressources naturelles, des technologies, des compétences ou des connaissances
spécifiques disponibles dans d'autres pays. Elles peuvent le faire en établissant
des partenariats, en acquérant des entreprises locales ou en investissant dans la
recherche et le développement.

5. Avantages fiscaux : Les sociétés multinationales cherchent à bénéficier de


régimes fiscaux favorables en établissant leurs sièges sociaux ou leurs filiales
dans des pays offrant des avantages fiscaux tels que des taux d'imposition bas ou
des incitations fiscales.

Il est important de noter que les objectifs des sociétés multinationales peuvent
varier en fonction de leur secteur d'activité, de leur taille, de leur stratégie
commerciale et des conditions économiques et réglementaires dans lesquelles elles
opèrent.

CHAPITRE 2: PRESENTATION DU CADRE D'ÉTUDE : LA RDC

Dans ce chapitre nous aurons deux sections pour nous amener à une bonne
compréhension de notre champs d’étude. La première section présentera l’aperçu
histoire de la RDC et la deuxième l’entreprise coloniale et ébauche d’une histoire
des compagnies boursières internationales au Congo

SECTION 1 APERÇU HISTORIQUE DE LA RDC

Le pays qui porte aujourd’hui le nom de république démocratique du Congo est peuplé
depuis au moins 200 000 ans av. J.-C. environ.
Il y eut des grands États centralisés sur ce territoire comme les Kongo, les
Basongyes de la province de Lomami Kuba, Garengaze, Lunda et l'Empire Luba... Les
Européens ne reconnaissent la région qu'en 1482-1483 avec la découverte de
l'embouchure du fleuve Congo par le marin portugais Diego Cão,c’était également
l’influence des sociétés multinationales. Le royaume Kongo est alors à son apogée.
À partir de 1879, l'explorateur Henry Morton Stanley explore l'intérieur du futur
pays pour le compte du roi des Belges Léopold II. Au cours de la conférence de
Berlin (1884-1885), ce dernier parvient à faire reconnaître aux autres puissances
européennes sa prise de possession du Congo.
C'est le début de la colonisation. Le secteur contrôlé prend le nom d'État
indépendant du Congo bien qu'il soit en fait la propriété personnelle de Léopold.
En 1908, le Parlement belge reprend, par legs du roi Léopold II, la tutelle sur le
territoire, nouvellement dénommé Congo belge.34()

Le 30 juin 1960 le Congo arrache son indépendance à la Belgique. Patrice Lumumba


joue un rôle capital dans cette émancipation. Chargée d'espoir, l'indépendance
bascule le pays dans le chaos : le Katanga puis le Kasaï font sécession ; craignant
pour leur vie, les Belges s'enfuient ; la Belgique puis les Nations unies envoient
des troupes ; les gouvernements congolais se succèdent après l'assassinat de
Lumumba (janvier 1961).

En 1965, Mobutu, chef d'état major de l'armée, renverse par un coup d’État le
président Joseph Kasa-Vubu. Le Congo retrouve une certaine stabilité au prix d'un
régime autoritaire. Il devient le Zaïre. Mobutu se maintient au pouvoir pendant
trente deux ans. En 1997, l'avance de l'AFDL avec M'zée Laurent Désiré Kabila, une
force armée rebelle, l'oblige à fuir Kinshasa. Le régime tombe, affaibli par la
crise économique, discrédité par la corruption, et abandonné par les puissances
occidentales. Le porte-parole de l'AFDL, Laurent-Désiré Kabila, se proclame chef
d'État en mai 1997. Le pays change encore une fois de nom devenant la république
démocratique du Congo. Kabila conduit le pays d'une manière aussi autocratique que
son prédécesseur et le plonge dans la guerre (Deuxième guerre du Congo). Depuis
l'assassinat de Kabila (2001) et la fin du conflit, le Congo est entré dans une
phase de démocratisation, marquée notamment par la tenue d'élections libres en
2006, 2011 et 2018. Le président actuel est Félix Tshisekedi, fils d'Étienne
Tshisekedi, succédant à Joseph Kabila (soi-disant le fils de Laurent Kabila) depuis
janvier 2019. Cette succession marque pour la première fois l'alternance pacifique
en RDC.35()
_
34() Bernard Clist, Découvertes archéologiques en république démocratique du Congo
[archive] [PDF]
_
35() Roger-Claude Liwanga, « RDC : la stratégie de Félix Tshisekedi », Jeune
Afrique, 10 décembre 2019 (lire en ligne [archive])

1.2.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE

La RDC est le plus vaste pays en Afrique au sud du Sahara et le troisième du


continent par sa taille 36().

Au centre de l'Afrique, à cheval sur l'équateur, elle bénéfice des conditions


géographiques privilégiées qui jouent en sa faveur.

Compris entre 50°20' de latitude de Nord et 130° de latitude de Sud, il s'étend


entre 12°15' et 13°15' de longitude Est 37().

La RDC couvre une superficie de 2.345.000 km7, environ 33 fois plus grand que le
BENELUX (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), quatre fois plus grand que la France ou
deux fois plus que le Québec. En Afrique seuls le Soudan et l'Algérie sont plus
étendus que la RDC.

Partageant neuf frontières avec ses voisins, le Congo-Kinshasa est limité à l'Ouest
par le Congo-Brazzaville, au Nord par la République centrafricaine et le Soudan,
l'Est par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie au Sud par la Zambie et
l'Angola.

La disposition de relief accentue la situation continentale du pays dont les


relations extérieures dépendent en partie des pays voisins 38().
En réalité la RDC est un pas semi-enclavé du fait qu'en plus de la faible densité
de ses réseaux de communication, elle ne posséde qu'une façade maritime, sur
l'océan Atlantique de 37km. En raison de sa superficie, de ses richesses et de son
importante population, le Congo demeure l'un des géants de l'Afrique, avec
l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud.

Par ailleurs, signalons aussi bien que la constitution de 2005 de la RDC prescrit
un nouveau découpage du pays en 25 provinces, tout en conservant la ville-province
de Kinshasa comme capitale du pays, mais actuellement le Congo se compose des
provinces suivantes : le Bandundu, le Bas-Congo, le Kasai occidental et oriental,
le Maniema, le nord et sud Kivu.

Parmi les avantages à faire valoir de sa situation géographique, la RDC est le


premier pays d'Afrique du point de vue de l'étendue de ses forêts dont la moitié du
territoire Nationale est occupé par la forêt équatoriale au nord et le plus
important pour la préservation de l'environnement mondial. L'Est du pays est le
domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le Sud
et le Centre en savane arborées, fortement un haut plateau en minerais divers.

La position de la RDC sur l'équateur a une influence essentielle sur les données
climatiques et lui fait bénéficier du privilège d'appartenir à une zone
intertropicale. Le climat général du pays est chaud et humide, mais cette situation
varie selon les provinces, ainsi donc le pays comprend trois types de climat : le
climat tropical, le climat tempéré et le climat équatorial.
L'existence des tels climats produit une végétation dense et régit les activités
Agricoles de la population Congolaise. Car à lexception des montagnes, tous le pays
bénéficie des températures moyennes élevées, assurant le minimum de chaleur
indispensable à la vie végétale 38()

Il nous faut retenir que la RDC se classe parmi le dix premiers pays de la méga
biodiversité du monde avec plusieurs espèces divers ; de mammifères, d'oiseaux, de
poissons, de reptiles, de batraciens et angiospermes. Elle dispose d'une faune
naturelle exceptionnelle où l'on y trouve tous les grands animaux de l'Afrique et
des espèces rares.

Elle dispose aussi d'abondantes ressources en eau, des lacs poissonneux notamment
le lac Tanganyika (plus grand que le Burundi) le plus poissonneux du monde 39()

_
*36 KABENGELE DIBWE, K., Manuel de géographie économique et humaine de la RDC, Ed.
Sirius, Kinshasa 2006, p.54
_
* 37 Idem, p.54
_
* 38 Ibidem, p.54
_
* 39 KABENGELE, D, K., Op. Cit., p.59
_
*27 J-C, YAWADI, Procès de la société congolaise, Ed. Mabiki, Bruxelles 2008, p,34

1.2.2 SITUATION POLITIQUE

La situation politique de la RDC est restée fortement mouvementé depuis l'accession


du pays à l'indépendance, par plusieurs événements marquants notamment des guerres
de sécessions, les mutineries, les rebellions, ainsi que des conflits qui se
traduisent d'une part par un processus de militarisation accentuée de la société
congolaise avec la présence accrue des groupes armes étrangers, le recrutement
massif des jeunes et des enfants, la création des milices d'autodéfense et une
augmentation du trafic illicite d'armes légères.

Constatons le, ensemble avec le Professeur BANYAKU, qui estime que l'histoire
politique du Congo est faite de moments de soubresaut d'espoir pour la libération
de tout un peuple et de moments de sombrement profond dans le désastre et le chaos
d'un grand Etat en perdition ou en partition. Cette dynamique contrariante se
traduit par des courts moments d'apaisements et de longs moments de turbulence
généralement violente emportant les grands espoirs de la population pour l'idéal
démocratique ainsi que pour leur bien-être socio-économique 40()

La RDC a été plongée dans plusieurs conflits, certains désormais résolus tandis qui
d'autres couvent encore; mais en dépit de tous ces événements la RDC voit
aujourd'hui s'offrir une occasion unique. Elle émerge peu à peu d'un passé
difficile : une longue période coloniale suivie d'une naissance pendant la guerre
froide, puis plusieurs décennies d'instabilité chronique suivies de deux guerres
concentrées sur une période de cinq ans. 41().
En effet c'est après un temps relativement concentré entre les événements de
Léopoldville en janvier 1959 et les résolutions de la table ronde de Bruxelles en
mai 1960, que la RDC va faire une entrée fracassante dans le concert des nations en
accédant à son indépendance au 30 juin 1960. Cet événement va raviver les espoirs
de la population pour la libre gestion de leurs propres destinés.

Mais cela ne durera pas longtemps pour qu'en juillet 1960 on assiste aux premières
fragmentations de mouvements sécessionnistes et des mouvements réfractaires ou
révolutionnaires de 1961, aussi tôt le pays sera plongé dan une crise
institutionnelle entre le Premier Ministre Lumumba et le Chef de l'Etat KASA-VUBU,
à la suite de l'éviction du premier Ministre et sa liquidation en janvier 1961. Ces
événements laisseront la place à une suite de conflit constitutionnel entre le
Président KASA-VUBU et les deux chambres du parlement; à propos de l'interprétation
de la disposition transitoire de la loi fondamentale sur l'élaboration de la
constitution et sur la formation de la constituante, se terminera par la suspension
du parlement.

Il va s'en suivre d'une suite d'événements conflictuels mettant en cause le Chef de


l'Etat et son premier Ministre Moïse TSHOMBE avec son parti le CONACO longuement
majoritaire au parlement. Face au refus du président de nommer un premier Ministre
issu de la majorité parlementaire de la CONACO, les institutions de la République
seront paralysées. Face à cette situation, le front démocratique du Congo, incite
le haut commandement militaire à prendre le pouvoir et place le Lieutenant Général
Joseph Mobutu au pouvoir comme Président de la République en novembre 1965.

Des son accession au pouvoir, les signes forts étaient donnés par le nouveau
Président à la classe politique pour l'obliger à se soumettre à son autorité.
Confrontée à la fois à la recherche d'une légitimité politique interne et à la
subvention de la haute finance, lésée par la première Nationalisation des Société à
charte intervenues pendant les années 66-67. C'est ainsi que sera réprimé un
premier complot auquel se trouveront associés l'ancien Premier Ministre KIMBA et
trois autres parlementaires M.M. Jérôme ANANY, Alexis MAHAMBA et Emmanuel BAMBA.
Ils seront condamnés à mort et exécutés par la pendaison publique 42().

Une terreur va s'installer, par la création d'un parti unique dominant, le


Mouvement Populaire de la Révolution (MPR). On assiste à la suppression du
parlement et l'obligation faite à tous les citoyens de devenir membre du nouveau
mouvement de rassemblement populaire et révolutionnaire.

La conséquence de la Zaïrianisation se manifeste par les mouvements de


déstabilisation et à une grande crise sociopolitique. L'installation de multiples
atteintes aux droits de l'homme est constatée par des multiples abus de pouvoir
avec des relégations d'opposants, des arrestations arbitraires et des tracasseries
dans la société civile organisée par les services de sécurité, les brigades de
parti-Etat et les milices paramilitaires.

Les années 90 marquées par la libéralisation politique, sera inaugurées par les
consultations populaires : sur le plan de l'évolution des institutions du pays, le
chef de l'Etat a présenté les décisions suivantes. 43() :

- L'introduction du multipartisme à trois au Zaïre,l'abolition de


l'institutionnalisation du MPR;

- La désignation d'un Premier Commissaire d'Etat ou Premier Ministre suivi de la


formation d'un gouvernement de transition;

- La révision de l'actuelle constitution en vu de l'adapter à la période de


transition qui s'instaure;
- La mise sur pied d'une commission chargée d'élaborer la constitution de la
troisième république, constitution qui sera sanctionnée par un référendum
populaire;

- L'élaboration, enfin, d'un projet de loi devant régir les partis politiques dans
notre pays et organiser leur financement. L'ouverture de la CNS
(Conférence Nationale Souveraine) donna lieu au débat National public, mais les
nouvelles exigences sociales d'une population ayant totalement perdu confiance à
ses dirigeants prirent une tournure dramatique avec le désordre social, qui
s'illustra par le pillage instantané du 3 décembre 1990 et les deux grands pillages
de 1991 et 1992.
La RDC, ex-Zaïre à l'époque en 1994 voit s'aggraver sa situation politique par
l'arriver des réfugiés Rwandais, fuyant les massacres perpétrés chez eux.
Une nouvelle opposition politico-militaire, née à l'Est du pays, l'Alliance des
Forces Démocratique pour la Libération du Congo (AFDL), dirigée par Laurent Désiré
KABILA est appuyée par l'Ouganda et le Rwanda, déclare la guerre au pouvoir central
de Kinshasa. Le Président Mobutu Sese Seko est renversé le 17 mai 1997. L'AFDL et
le Président Laurent Désiré KABILA prennent le pouvoir 44()

C'est en voulant limiter l'influence de l'Ouganda et du Rwanda, par le Président


Laurent D. KABILA, que va éclater la guerre d'agression Rwando- Ougando-Burundaise
en RDC. Les belligérants signent à Lusaka un accord de cessez-le feu, qui conduit
les forces étrangères des pays présents sur le territoire de la RDC à retirer leur
troupes, le conseil de sécurité créera la MONUC (Mission d'Observation des Nations
Unies au Congo) dans le but de maintenir une liaison sur le terrain avec toutes les
parties à l'Accord de cessez-le feu.

Alors commandant en chef des forces terrestres, Joseph KABILA fils du feu le
Président Laurent-D. KABILA, succède à la tête de l'Etat son père, qui est
assassiné en janvier 2001.

Durant le conflit, le Rwanda et l'Ouganda ont crée des groupes ou de milices qui
ont provoqué une guerre civile impliquant trois fonctions principales : le
gouvernement de la RDC (Kabilistes ou PPRD, appuyés par l'Angola, la Namibie et le
Zimbabwe), le RCD-G (soutenu par le Rwanda) et le MLC (par l'Ouganda) 45().

Ainsi donc, sur le plan de la transition politique et à l'issue des négociations


particulièrement ardues et suite aux pressions internationales redoublées, le long
processus de DIC (dialogue inter-congolais) va aboutir à la signature le 17
décembre 2002 par les représentants des composantes et entités au DIC, de l'Accord
Global et Inclusif. Le 2 avril 2003, l'Accord de cessez-le feu de Lusaka est alors
complété par « l'Accord Global et Inclusif » à Sun City (Afrique du Sud), les
participants au DIC signent l'Acte final des négociations politiques, par lequel
ils approuvent formellement l'ensemble des Accords qui constitue un programme
global de restauration de la paix et de la souveraineté Nationale en RDC pendant
une période de deux ans.

Ces accords comprennent l'accord global de décembre 2002, la constitution de la


transition, le mémorandum sur les questions militaires et les questions de sécurité
de mars 2003 et les 36 résolutions adoptées par les participants à Sun City en mars
et Avril 2002. La signature de l'Acte final maquera un nouveau chapitre important
dans le processus de reconstruction Nationale et de la paix en RDC 46()

Une constitution de transition est promulguée par le Président Joseph Kabila, le


4avril 2003. Le gouvernement d'union nationale, ainsi formé, le 30 juin 2003, est
chargé de mettre en oeuvre le processus électoral dont le referendum
constitutionnel, organisé en décembre 2005, constitue la première étape, suivie par
les élections présidentielle et législatives en juillet et octobre 2006.
Le gouvernement a aussi pour mission de rétablir l'autorité de l'Etat dans les
provinces, autorité bafouée par les belligérants qui se sont répartis leur contrôle
Administratif et militaire, au gré de leurs alliances et de leurs intérêts
économique 47().

Le pouvoir est donc partagé selon la formule « 1+4 » :c'est-à-dire, un Président de


la République et quatre vice-présidents.

On croyait que la transition politique était bien partie en RDC, les réalités de
terrain démentaient les professions de foi des plus optimistes. Quand ce ne sont
pas les incompatibilités d'humeurs entre Ministres quI gangrènent le bon
fonctionnement de l'équipe gouvernementale, ce sont les provinces ex-rebelles qui
rappellent au gouvernement central que la réunification physique du pays est très
loin de devenir une réalité.

Le troisième rapport spécial du secrétaire du conseil de sécurité de l'ONU sur la


MONUC; rapporte qu'en dépit de la mise en place des institutions de transition, des
freins à l'action du gouvernement de transition ont été observé. Certains éléments
des anciens belligérants conservaient une mentalité de guerre et cherchaient
activement à faire échouer la transition48()

D'une part des freins au rétablissement de l'autorité de l'Etat sont observés par
le fait que le pouvoir de l'Etat fut déficient ou inexistant dans de nombreuses
parties du pays où l'autorité est exercée par les Administrations parallèles qui
ont été créées par les groupes armés, y compris d'anciens éléments belligérants du
gouvernement de transition. La réunification des structures Administratives
parallèles au niveau local n'a guère avancé. De plus, des milices armées, qui
cherchent à conserver leur contrôle illicite sur les ressources naturelles,
continuent de s'opposer aux efforts visant à mettre en place des Administrations
légitimes. D'autre part, des freins au rétablissement de la sécurité sont observés,
or cette dernière constitue pourtant la pierre angulaire de la réussite de la
transition politique.

L'absence de progrès concernant le désarmement, la démobilisation et la réinsertion


(DDR) des ex-combattants congolais a constitué un important facteur de
déstabilisation. Malgré le déploiement, durant l'automne de 2003, de commandants de
région militaire chargés d'assurer l'intégration dans les Forces Armées de la RDC
(FARDC), les groupes armés du pays sont encore loin d'être véritablement intégrés
et les commandants de région militaire n'ont guère de prise sur les éléments armés
qui leur ont été confiés. De même, la lenteur de l'application du programme
désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR)
des combattants étrangers, avec l'aide de la MONUC, est resté une préoccupation
majeure 49()

Mais en dépit de tous les événements fâcheux qu'a traversé la RDC, cette dernière a
sût quand même se ressaisir et accédée enfin à des institutions politiques
démocratiques et cela à travers des actes forts de la démocratie, que sont les
élections libres et transparentes lui permettant ainsi de tourner une nouvelle page
en vue d'écrire un nouveau chapitre de son histoire.

_
40() Eugène BANYAKU, L, E., Chronique, monographie et document sur l'histoire
politique du Congo. Des années 60 aux années 90, Ed.
Comprodor, Kinshasa 2000, p.5

* 41() http://www.monuc.org/ news.asp., pp.1-2

* 42() Eugène BANYAKU, L, E., Op. Cit., p.9


* 43() Vincent de Paul LUNDA BULULU, Conduire la première transition au Congo-
Zaïre, Ed. Harmattan, Paris, septembre 2003, pp. 15-16

* 44() http://www.monuc.org /news.asp, p.1

*45() http://www.monuc.org/news.asp, p.2

* 46() Idem p.1

*47() http://www.ladocumentationfrançaise.fr/conflit/conflit-grands-lacs/
transition-democratique-congo.shtml.

*48() Troisième rapport spécial du secrétaire général du conseil de sécurité de


l'ONU sur la MONUC, 16 août 2004.

*49() Troisième rapport spécial du secrétaire général du conseil de sécurité de


l'ONU sur la MONUC, août 2004.

1.2.3 SITUATION SOCIO-ÉCONOMIQUE

La RDC, qui est l'un des pays parmi les plus vastes et les plus peuplés du
continent Africain, n'a pour autant pas le niveau de vie qui devrait correspondre à
ses immenses ressources naturelles (minerais, bois précieux, produits
agricoles,...) et cela par le simple fait que son système socio-économique a
longtemps été handicapé par une guerre civile lavée et un niveau de corruption les
plus élevés de la planète.
Le classement 2005 de “Transparency International “, sur l'indice de perception de
la corruption, classait la RDC sixième sur 158 pays évalués. Après une période de
relatif dynamique économique, la RDC a subi une sévère dépression entre le milieu
des années 1980 et le milieu des années 2000 liée à une gestion marquée par la
corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

En 2006 la RDC est l'un des dix pays les plus pauvres du monde, et les inégalités y
sont très marquées. Une grande partie de la population vie en dessous du seuil de
pauvreté fixé à deux dollars par jour avec une majorité des femmes et des hommes,
qui n'ont aucun revenu, les disparités sont très fortes, avec un taux de chômage
très élevé, des salaires et des prestations sociales dérisoires dans tout le pays.

Le forum économique et mondial sur l'Afrique rapporte que l'économie congolaise est
une des économies les moins compétitives d'Afrique.

Cette économie occupe en 2008, selon le rapport de la Banque mondiale sur le climat
d'affaire, la 178me
nacition c'est-à-dire la dernière nlace sur la liste des pays du monde considérés
d'après leurs capacités d'offrir de réelles facilités de faire des affaires.
L'histoire économique récente de la RDC est galonnée de plusieurs tentatives
d'assainissement et de redressement de l'économie bien que confronté aux
déséquilibre financiers, à la montée de l'endettement et à la stagnation de la
production, mais malgré cela les relations commerciales entre différentes régions
du pays dans leur ensemble restent faibles encore aujourd'hui.

La production minière, qui a commencé plus d'un siècle, a joué un rôle important
dans la gestion économique. En effet, le sous-sol de la RDC est compté parmi les
plus riches au monde au regard de la géologie et de la minéralogie. Etant donné cet
avantage naturel, la défaillance de léconomie congolaise est généralement attribuée
à la « malédiction des ressources naturelles ».

La RDC possède des gisements, contenant une cinquantaine de minerais, mais


seulement une douzaine de ces minerais sont exploitées. La Gécamines (Générale des
Carrières et des Mines) était la principale entreprise minière du pays, elle jouait
un rôle social et économique important pour beaucoup de PME (petite et moyenne
entreprise) se trouvant dans sa périphérie.
Mais aujourd'hui la réalité n'est plus la même, la Gécamines a été déchue, la
production minière industrielle s'est aussi effondrée avec elle; plusieurs mesures
de restriction et de libéralisation du secteur minier n'ont rien donné, d'autant
plus qu'on assiste à l'exploitation des terres des paysans au profit de nouvelles
concessions minières, à la fraude généralisée et aux contrats léonins.

Cependant, l'agriculture reste le principal secteur de l'économie de la vie de la


population active. Le secteur secondaire (industriel) par contre est très peu
développé et caractérisé par une forte présence de l'Etat, marginalisant ainsi le
secteur privé.

L'économie congolaise est aujourd'hui bien plus pauvre qu'elle ne l'était à


l'indépendance. Selon un rapport de la Conférence Nationale Souveraine, le secteur
informel présente près de 60% des activités économiques. Douze ans après, il est
évident que ce pourcentage représente plus de 80% des activités. 50()

La part de l'économie informelle dans la création d'emplois s'est accrue


continuellement au point de devenir le secteur dominant de la RDC. Bien que le
volume de production de ce secteur ait grandement augmente, le secteur informel
congolais ne joue pas un rôle essentiel dans l'économie nationale fournissant des
revenus minimum à ses employés.

_
50()BAKANDEJA WA MPUNGU, L'informel et le droit économique : les
incidents des pratiques commerciales sur le fonctionnement de l'économie. Voir
journées des droits de l'homme sur : « la déclaration universelle de droit de
l'homme et la construction de l'Etat de droit », UNIKIN, 19 - 20 février 2002, p.2

SECTION 2: L’ENTREPRISE COLONIALE ET ÉBAUCHE D’UNE HISTOIRE DES COMPAGNIE


BOURSIÈRES INTERNATIONALES AU CONGO

2.2.1 EXERCICE DU POUVOIR POLITICO-ÉCONOMIQUE SOUS L’E.I.C.

Lorsque le roi Léopold II avait initié le projet de la création d’une colonie au


centre de l’Afrique, l’opinion publique belge s’était montrée si hostile à cette
entreprise que le roi avait dû se résoudre à placer son projet sous tutelle d’un
organisme international. Par la suite, cependant deux facteurs allaient changer cet
état d’esprit et pousser la Belgique à reprendre à Léopold II la gestion de l’État
indépendant du Congo qui deviendra dès lors une colonie belge sous la dénomination
du Congo-Belge. Il s’agit de l’essor économique de l’E.I.C et du scandale provoqué
par le système Léopoldien d’exploitation économique de l’E.I.C.

A. L’ESSOR ÉCONOMIQUE DE L’E.I.C

L’E.I.C était fondamentalement une entreprise privée dans laquelle le Roi Léopold
II avait dû investir sa fortune personnelle. Mais l’importance de la tâche à
exécuter était telle que cette fortune était manifestement dérisoire, obligeant
ainsi Léopold II à recourir aux emprunts. Après avoir obtenu quelques financements
timides dans le secteur privé, Léopold II sollicita et obtint l’intervention de
l’État belge pour un montant total de 35 millions de francs belges.
L’une des clauses de ce prêt stipulait que le remboursement devait s’effectuer dans
un délai de 10 ans à partir de 1900 et que le Belgique aurait alors la possibilité
de choisir entre la récupération de l’emprunt et la reprise de L’E.I.C. à titre de
colonie pour le compte du royaume.

À partir de 1984 , L’E.I.C devenait une entreprise financière rentable. En effet,


d’une part, l’économie de cueillette instaurée au Congo par léopard II donne à
l’État des quantités appréciables de produits de chasse et de cueillette. Ainsi, la
quantité d’ivoire exportée par L’E.I.C était passée de 5.800 kg en 1889 à 223.000
kg en 1893 et à 330.0000 kg en 1900; pendant la même période l’exportation du
caoutchouc avait fait un bond , de 30.000 kg en 1889 à 576.000kg en 1895, 3.750.000
kg en 1889 et 5.316.000 kg en 19000. De 120.000 francs en 1895 les recettes
ordinaires de L’E.I.C s’élevaient à plus de 1.430.000 francs en 1907.51()

_
51() BAVAKAJE, conflit belgo-zaïrois, présence Africaine.Paris ,1990,p.16.

CHAPITRE 3: ANALYSE CRITIQUE DE LA PRÉSENCE DE SOCIÉTÉS MULTINATIONALES EN RDC:


OBSTACLE OU CHANCE POUR SON DÉVELOPPEMENT

Dans ce chapitre nous aurons trois sections pour amener à une bonne compréhension
des actions des transnationales. La première section analysera la présence des
sociétés multinationales en RDC comme obstacle ou chance pour son développement ,la
deuxième section traitera les actions externes et internes des multinationales dans
différents pays du monde et la troisième martèlera sur le rapport entre les
conflits armés en Afrique et les sociétés multinationales.

SECTION: 1 PRÉSENCE DES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES EN RDC : Obstacle ou chance pour


son développement

La présence des sociétés multinationales en République démocratique du Congo peut


être à la fois un obstacle et une chance pour son développement. Les éléments à
prendre en compte:

Obstacles potentiels :

1. Exploitation des ressources naturelles : La RDC est riche en ressources


naturelles telles que les minerais, le pétrole et le bois. Cependant, la présence
des sociétés multinationales peut entraîner une exploitation excessive et non
durable de ces ressources, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur
l'environnement et les communautés locales.

2. Extraction non équitable : Les sociétés multinationales peuvent parfois


bénéficier d'accords inéquitables avec le gouvernement congolais, ce qui peut
entraîner une extraction des ressources sans réel bénéfice pour la population
congolaise. Cela peut aggraver les inégalités économiques et sociales dans le pays.

3. Corruption : La présence des sociétés multinationales peut également favoriser


la corruption au sein du gouvernement congolais. Les pots-de-vin et les pratiques
de corruption peuvent affaiblir les institutions et entraver le développement
économique et social du pays.

Chances potentielles :
1. Investissements et création d'emplois : Les sociétés multinationales peuvent
apporter des investissements importants dans des secteurs clés tels que l'industrie
minière, l'agriculture, l'énergie, etc. Cela peut stimuler la croissance économique
et créer des emplois pour la population congolaise.

2. Transfert de connaissances et de technologies : Les sociétés multinationales


peuvent apporter des connaissances et des technologies avancées dans des secteurs
spécifiques. Cela peut contribuer au développement des compétences locales et
favoriser l'innovation et la modernisation dans certains domaines.

3. Responsabilité sociale des entreprises : De nombreuses sociétés multinationales


ont adopté des politiques de responsabilité sociale des entreprises (RSE) qui
visent à minimiser leur impact négatif sur l'environnement et les communautés
locales. Cela peut inclure des initiatives de développement durable, des programmes
de responsabilité sociale et des projets de développement communautaire.

La présence des sociétés multinationales en RDC doit être encadrée par des
réglementations solides et une gouvernance transparente. Cela permettrait de
maximiser les avantages potentiels tout en minimisant les risques et les
inconvénients. Il est également essentiel d'impliquer les communautés locales dans
les décisions et de veiller à ce qu'elles bénéficient réellement des
investissements et des activités des sociétés multinationales.

3.1. LES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES DANS LES PAYS EN CONFLIT.

Les sociétés multinationales ont un grand problème de sécurité dans les pays où
elles s'installent. Les projets et les opérations les ont toujours amenés à ce
trouvé face aux intérêts de la population.
Les problèmes de sécurité, qui prennent des formes multiples, sont une grande
préoccupation pour les entreprises multinationales. Celles-ci découvrent bien
souvent qu'elles sont incapables de maintenir leurs opérations à l'écart des
conflits qui sévissent dans le voisinage immédiat. Tel est particulièrement le cas
des industries extractives dont les entreprises ont été impliquées (directement ou
indirectement) dans des épisodes de conflit dont la gravité allait de la petite
escarmouche à la véritable guerre civile.52()

Deux raisons expliquent pourquoi les entreprises se trouvent impliquées dans de


telles situations. Premièrement, elles doivent protéger leurs biens et leur
personnel. Assurer cette protection est partout difficile mais ce l'est plus encore
quand la société environnante est en proie à des conflits et que le gouvernement et
ses rivaux sont violents. Deuxièmement, les relations avec les populations locales
peuvent se détériorer à la suite de programmes de réinstallation ou à cause de
facteurs externes (par exemple, pollution de l'eau, destruction de territoires de
chasse ou de pêche). Les problèmes qui se posent aux entreprises sont décrits dans
ce qui suit :

1. La protection des personnels et des biens. La plupart des pays autorisent, dans
des circonstances qui varient et à des degrés divers, le recours à la force en vue
d'assurer la protection des biens. S'acquitter convenablement de cette fonction est
l'un des plus graves problèmes de responsabilité qu'une entreprise est tenue de
résoudre. En règle générale, le recours à la force en vue de protéger les biens est
étroitement surveillé par les pouvoirs publics. L'une des principales difficultés
pour les entreprises multinationales opérant dans des pays mal gouvernés consiste à
maîtriser cette fonction suffisamment bien pour ne pas se trouver elles mêmes
impliquées dans des violations des droits de l'homme.

2. La réinstallation et l'atténuation de ses effets. Les entreprises


multinationales ayant leur siège dans un pays de l'OCDE peuvent se trouver elles-
mêmes en conflit avec les populations locales lorsque leurs opérations chassent la
population de ses terres ou sont à l'origine de bouleversements sociaux et
économiques. Les projets d'investissement qui aboutissent à déplacer des
populations contre leur gré peuvent faire naître de graves problèmes économiques,
sociaux et environnementaux : les systèmes de production sont démantelés; des biens
de production et des sources de revenu disparaissent; les populations sont
réinstallées dans des lieux où leurs savoirs productifs peuvent être moins utiles
et la concurrence pour les ressources plus aiguë; les structures communautaires et
les réseaux sociaux sont affaiblis, les groupes de parenté dispersés et l'identité
culturelle, les pouvoirs traditionnels et le potentiel d'assistance mutuelle
amoindris.

_
52()Colette BRAECKMAN, « Guerre sans vainqueurs en République Démocratique du Congo
», in le Monde Diplomatique, Avril 2001

3.2 EXEMPLES CONCRETS DE PAYS BÉNÉFICIAIRES DE LA PRÉSENCE DE SOCIÉTÉS


MULTINATIONALES.

Les exemples concrets de pays qui ont bénéficié de la présence de sociétés


multinationales :

1. Chine : La Chine est un exemple emblématique de pays qui a bénéficié de la


présence de sociétés multinationales. Au cours des dernières décennies, de
nombreuses entreprises étrangères ont investi en Chine, attirées par sa main-
d'œuvre abondante et peu coûteuse, ainsi que par son vaste marché intérieur. Ces
investissements ont contribué à la croissance économique rapide de la Chine, à la
création d'emplois, au transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi qu'à
l'augmentation des exportations chinoises.

2. Mexique : Le Mexique est un autre exemple de pays qui a bénéficié de la présence


de sociétés multinationales. En raison de sa proximité avec les États-Unis, de
nombreux fabricants étrangers ont établi des usines au Mexique pour profiter de
coûts de main-d'œuvre plus bas et d'un accès privilégié au marché américain. Cela a
stimulé la croissance économique, créé des emplois et augmenté les exportations
mexicaines vers les Etats-Unis.

3. Irlande : L'Irlande est un exemple intéressant de pays qui a attiré de


nombreuses sociétés multinationales grâce à sa politique fiscale favorable. De
nombreuses entreprises technologiques mondiales, telles que Google, Apple et
Facebook, ont établi leur siège européen en Irlande pour bénéficier d'un taux
d'imposition bas. Cela a créé des emplois hautement qualifiés, stimulé l'innovation
et attiré d'autres investissements étrangers dans le pays.

4. Brésil : Le Brésil est un pays qui a bénéficié de la présence de sociétés


multinationales dans le secteur de l'automobile. Des entreprises telles que
Volkswagen, General Motors et Ford ont établi des usines de production au Brésil,
créant ainsi des emplois et stimulant le développement de l'industrie automobile
locale. Cela a également contribué à l'augmentation des exportations brésiliennes
de véhicules et de pièces détachées.

Ces exemples illustrent comment la présence de sociétés multinationales peut avoir


un impact positif sur l'économie d'un pays, en favorisant la croissance économique,
la création d'emplois, le transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi que
l'augmentation des exportations. Cependant, il est important de noter que chaque
pays est unique et que les avantages peuvent varier en fonction de ses
caractéristiques spécifiques et de son environnement économique.

Les multinationales, ainsi définie par les différents auteurs, nous donne une idée
plus claire que, nous pouvons reprendre la définition d'une manière plus simple.
Elle est normalement une grande entreprise qui ne se limite pas seulement pour son
implantation dans son pays d'origine. Elle s'étant dans plusieurs pays grâces à des
filiales qui le représentent lui et ses intérêts.

Mais ces filiales sont soutenues totalement ou partiellement par ce groupe.


Elles ont une grande participation et influence dans le monde au point qu'elles
sont considérées comme acteurs dans les Relations Internationales et une puissance
dans le monde économique.
Les multinationales sont aussi caractérisées par une structure importante.
Elles se différencient par les représentations comme la société mère, les filiales
et les succursales.

A. La Société Mère

Une Société-mère est une société ou une autre entité qui possède, directement ou
indirectement, la majorité des actions des autres sociétés constituant une
entreprise multinationale ou qui contrôle sous une autre forme, directement ou
indirectement, de telles sociétés. Une société-mère peut être, mais n'est pas
nécessairement, une entreprise exploitante qui se livre à la production ou à la
distribution de biens ou de services. La propriété d'une société-mère peut
appartenir à un petit groupe ou même à un individu; mais plus couramment, la
propriété d'une société-mère est dispersée dans le public et ses actions sont
traitées en bourse.

B. La Filiale

Une filiale est une société qui appartient à une autre société faisant partie du
même groupe de sociétés ou qui est contrôlée par une telle société. Une filiale est
habituellement constituée conformément à la loi de l'Etat dans lequel elle est
établie. Mais nous pouvons encore avancer en précisant qu'à part la filiale il
existe aussi une succursale.
Celle-ci n'est qu'une unité d'une société dont elle n'est pas séparée par un acte
de constitution distinct dans l'Etat dans lequel elle est établie ou exerce ses
activités.53()

_
53()NTUAREMBA, Onfre. Sociétés multinationales et movements internationaux des
capitaux, notes de cour G2 ,SSAP, UNIKIN, 2010.

3.3 LES RAPPORTS ENTRE LES SOCIÉTÉS MULTINATIONALES ET LES ÉTATS.

Dans ce point nous établirons les différents rapports qui existent entre les
sociétés multinationales et les Etats. Ces rapports seront appréciés à deux
niveaux. D'une part nous apprécierons ces rapports avec les Etats d'origine
et d'autre part avec les Etats d'accueil. Nous finirons ce point en fixant notre
attention sur le cas de la RDC.

§1. Les rapports des sociétés multinationales


avec les Etats d'origine

Les gouvernements des pays d'origine rendent divers services aux entreprises qui
désirent aller à l'étranger. Ils assistent ces entreprises en leur fournissant
l'information nécessaire en leur facilitant les contacts qu'il faut, aussi bien par
des services spécialisés dans les pays d'origine que parla colaboration du
personnel diplomatique se trouvant dans les pays d'implantation considérés. Les
gouvernements dépassent parfois ces formes d'assistance pour aller jusquà
promouvoir l'investissement à l'étranger : incitation à investir à l'étranger ou à
accorder des licences de fabrication, encouragement a prêter à l'étranger pour les
banques, programmes visant à assurer les investissements contre les risques de non
convertible, d'expropriation ou de guerre etc. Ces actions visant à promouvoir les
investissements à l'étranger peuvent aller parfois jusqu'à un financement
gouvernemental, partiel ou total de certains investissements et jusqu'à la
recherche d'un climat favorable à l'investissement par la conclusion des traités
avec les pays d'implantation possibles.54()

Les gouvernements recourent aussi à la taxation dans le but de s'assurer que les
projets entrepris a l'étranger seront traités de la même façon que les projets
nationaux. Ils fixent les conditions dans lesquelles la divulgation de certains
renseignements financiers relatifs aux opérations à l'étranger devra se faire afin
de donner satisfaction aux actionnaires du pays d'origine. Parfois ils peuvent
réglementer les exportations de biens et de techniques dans le but d'empêcher que
des pays ennemis les obtiennent par l'intermédiaire de filiales implantées à
l'étranger.

Les gouvernements des pays d'origine imposent aussi des contraintes aux sociétés
internationales. Comme régulateurs de l'activité économique, les gouvernements
déterminent les régulateurs de l'activité économique, les gouvernements déterminent
les règles du jeu, c'est-à-dire à l'intérieur duquel se déroule l'activité privée
des entreprises : contrôle de change et d'échanges commerciaux, les accords de
licence et de mouvement de capitaux ou le mouvement des personnes. Pour éviter que
leurs politiques de maintien de la concurrence ne soient pas rendues inopérantes
chez eux, certains gouvernements des pays d'origine tentent d'étendre l'application
de leurs lois antitrust à l'étranger en s'appuyant sur l'effet que l'expansion
internationale des activités des entreprises nationales peut avoir sur la structure
du marché.55()

_
54() B. Bonin, l'Entreprise Multinationale et l'Etat, Montréal, Editions vivantes,
1984, P. 140-141.cité
par Kadony
_
55() B. Bonin, cité par Kadony, op. cit., p.93.

§2.Les rapports entre les sociétés multinationales et les Etats d'accueil

Les tensions qui sont soulevées par ces rapports sont dites globales par le fait
qu'elles concernent aussi bien les pays en voie de développement que les pays
industrialisés. Les entreprises multinationales ont été, et sont encore l'objet des
critiques. On leur reproche d'exploiter la main d'oeuvre ou les ressources et les
intérêts nationaux des pays d'accueil, d'être au centre de conflits entre les
politiques nationales et les intérêts nationaux des pays etrangers, de trop
centraliser la prise des décisions au siège social de l'entreprise, de concentrer
les importants efforts de recherche et développement dans le pays d'origine des
sociétés mères, de n'être pas suffisamment sensibles aux besoins et aux coutumes
des pays d'accueil, d'adopter des comportements qui déséquilibrent les économies
des pays d'accueil.

En se référant à l'étude de monsieur Bonin, nous pouvons retenir quatorze grief qui
font l'objet d'un échantillon représentatif des critiques que l'on adresse aux
sociétés multinationales qu'elles soient originaires des pays en voie de
développement ou des pays industrialisés. Voici ces griefs.

1er. Ces entreprises restreignent l'activité d'exportation de leurs


filiales, font une allocation des marchés d'exportation entre les filiales et ne
permettent pas aux filiales de l'industrie manufacturière de développer
véritablement des marchés d'exportation.

2e. Elles sont en mesure d'extraire des profits et des honoraires


excessifs étant donné qu'elles tiennent un avantage monopolistique.

3e. Plutôt que créer des nouvelles installations de production, elles


entrent dans un pays d'accueil en achetant des entreprises existantes ou en
s'emparant de leur contrôle.

4e. Elles financent leur entrée dans les pays d'accueil surtout au
moyen de capital de dette emprunté dans ce pays, et la société mère conserve la
majorité, voire la totalité du capital-actions.

5e. Elles détournent les épargnes accumulées dans le pays d'accueil


de l'investissement productif qui pourrait être fait par les ressortissants
nationaux.

6e. Elles restreignent l'accès du pays d'accueil à la technologie


moderne en centralisant les efforts de recherche dans les pays d'origine de
l'entreprise et en accordant des licences aux filiales et producteurs indépendants
que pour l'utilisation de technologies existantes et parfois même désuètes.

7e. Elles limitent le processus de l'apprentissage par les nationaux


en confiant les principaux postes, aussi bien dans le domaine de la gestion que
dans celui de la technique, à des personnes qui viennent de l'extérieur des pays
d'accueil.

8e. Elles ne s'adonnent pas suffisamment à la formation et au perfectionnement des


travailleurs du pays d'accueil.

9e. Elles se comportent de façon répréhensible en ce qui concerne le


respect des coutumes sociales et des objectifs du plan national.

10e. Elles introduisent des distorsions que l'on ne désire pas dans la répartition
du revenu.

11e. Elles stimulent la demande de consommation de biens de luxe et


incitent à la satisfaction de désirs frivoles.

12e. Elles contribuent à l'inflation.

13e. Elles dominent des secteurs industriels vitaux.

14e. Elles répondent à un gouvernement étranger.

En dépit de ces griefs, les actions des sociétés multinationales sur le théâtre
d'opération à l'étranger provoquent des tensions entre elles et les gouvernements
des pays d'accueil. Les structures d'organisation, le pouvoir de décision, le choix
de politique, les prix de cession interne, l'extension de l'entreprise sont à la
base de ces tensions. Pour boucler ce chapitre nous allons essayer d'analyser les
rapports des sociétés multinationales avec l'Etat congolais.

§3.Les rapports des sociétés multinationales et la RDC


Les rapports entre les multinationales et l'Etat congolais ne sont pas dépourvus
des critiques par le fait que ceux-ci font l'objet parfois des contentieux d'une
part et d'autre part les analyses de certaines scientifiques qui estiment que les
sociétés règnent avec un grand pouvoir en RDC.

a) le pouvoir des sociétés multinationales en


RDC

Un grand nombre des critiques sont émises par les chercheurs envers les sociétés
multinationales qui oeuvrent en RDC. Ces critiques sont faites par différentes
personnalités. L'étendue du pouvoir des multinationales a fait l'objet d'une
conférence-débat sur le pouvoir des sociétés multinationales en RDC. Les
conférenciers ont signalé que La RDC est au centre de grands enjeux. Les
multinationales disputent aux Etats la souveraineté économique. C'est à la RDC de
savoir résister pour ne pas subir la dure loi de ces empires économiques. 56()
Voici les différentes considérations soutenues au cours de la conférence :

Dans son argumentation le professeur Philippe Bivova avait remonté dans l'histoire
en liant l'histoire de la RDC aux multinationales. Pour lui,
l'ancêtre du Congo actuel, l'Association internationale du Congo (A.I.C) n'était
rien d'autre qu'une multinationale. Avant un pouvoir
essentiellement financier, les multinationales sont considérées et souvent se
considèrent comme «des rivaux des Etats», avait constaté le professeur Biyoya. Par
la suite, Pour situer l'étendue du pouvoir des multinationales à travers le monde.

Le professeur Nzanda Bwana Kalemba, Pense que les vrais gestionnaires des
multinationales restent toujours invisibles. Ils sont dans un bâtiment, élaborent
des stratégies, des politiques de gestion qu'ils font exécuter par des filiales.
Ayant adopté le capitalisme actionnarial, les multinationales ont réussi à
désarticuler le bon fonctionnement des trois entités d'une société à savoir les
actionnaires, les gestionnaires et les salariés. Toutefois, les performances de
gestion peuvent servir d'exemple aux Etats. La RDC, mal partie et voulue comme un
espace et non une entité à part entière, Elle est dotée d'une législation
attrayante. II s' agit des Paradis fiscal, paradis juridique, les lois congolaises
ne sont plus fortes. Elles condamnent les Congolais à ne pas entreprendre. Des
espaces attractifs comme l'Angola, la RSA, ..., se placent comme des émergents
grâce à une bonne organisation. Ces Etats ont su tirer le meilleur profit. lls ont
réalisé le développement indépendant.

La RDC est mal partie, dans la mesure où, elle ne se montre pas capable de prendre
le bon bout. Le passage des multinationales induit
malheureusement des conflits. Une énigme difficile à déchiffrer par les dirigeants.
Dans ce monde globalisé, pleinement intégré dans le vent de la mondialisation, les
multinationales sont plus que jamais incontournables. Elles rythment désormais la
marche de l'économie mondiale. Mais, c'est aux pays dans lesquels elles opèrent de
mieux les encadrer pour ne pas se laisser emporter. La RDC n'échappe pas à cette
logique. Le gouvernement doit se fixer des choix économiques et recentrer son
action en même temps pour leur réalisation. C'est le destin du pays qui est en jeu.
Car, tout en travaillant activement pour la recherche du profit, base de leur
expansion à travers le monde, les multinationales peuvent bien aider leur pays
d'accueil à s'épanouir économiquement. Pourvu cependant que le pays sache s'imposer
avec une vision. C'est la grande leçon de cette conférence-débat. Car, malgré leur
opacité, les multinationales sont plus qu'indispensables.

Elles incarnent aujourd'hui la mondialisation. Impossible de les écraser ou de les


ignorer.
II est évident que le poids des sociétés multinationales dans l’économie mondiale
n'a cessé de progresser. Mais le contrôle de leurs activités reste embryonnaire. La
montée en puissance des multinationales constitue une des caractéristiques majeures
de la mondialisation. Elle se mesure en particulier à l'accroissement de ce qu'on
appelle l'investissement direct étranger. Par opposition aux investissements de
portefeuille, réalisés à des fins financières et n'impliquant pas d'engagement à
long terme, l'investissement direct étranger désigne des investissements effectués
a priori pour une longue période par une entreprise d'un pays donné dans un pays
étranger, que ce soit sous la forme du rachat d'une entreprise existante ou par une
implantation ex nihilo. En 2000, la valeur de l'ensemble de ces investissements
représentait 20% du PIB mondial. contre 6.1% en
1980. Ce triplement traduit une dynamique beaucoup plus forte que celle du commerce
international qui, lui, n'est passé que de 41% du PIB mondial en 1980 à 46%.

Danny se pose la question dans son article 57()de savoir comment le pays le plus
riche en matières premières peut-il appartenir "au club des nations les plus
pauvres de la planète"? Pour y répondre il pense que divers mécanismes en cours du
temps du dictateur Mobutu (1965 - 1996) peuvent expliquer cette situation. A cette
époque, Il y avait le remboursement de la dette et les prix de plus en plus élevés
des produits importés, mais il y avait aussi les avantages exceptionnels dont
bénéficiaient les multinationales minières. Elles ont reçu des contrats à long
terme leur permettant d'exploiter les matières premières, dont le prix demeurait
fixe, alors qu'il fluctuait au niveau mondial. Le journal "Le Phare" avait évoqué
ainsi l'exemple d'une compagnie qui payait la tonne de cuivre 500 $, alors que ce
minerai atteignait presque les 8.000 $, sur les marchés internationaux, soit un
profit de 1.500 % (pour les multinationales).
_
56() ibidem

57() La "Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière" (CTCPM) est


un organe conseil d'études et de coordination des activités du secteur minier en
République Démocratique du Congo. Au-delà de ce rôle, la C.T.C.P.M est aussi
chargée de la conception des politiques et stratégies visant l'optimisation de
l'exploitation des ressources minérales en R.D.Congo, Danny s'est servi de son
rapport pour comprendre le paradoxe entre la les potentialités de la RDC et son
état économique. C. Danny, les contrats miniers en RDC: Le hold-up du siècle,
Globalize solidarity, 2008.

b) Les contentieux entre les sociétés


multinationales et la RDC

La RDC s'était affrontée plusieurs fois aux intérêts privés des sociétés
multinationales minières présentes sur son territoire. C'est le cas de certaines
sociétés qui ont vu leurs contrats résiliés par le gouvernement congolais après
avoir constaté des irrégularités sur les closes. Quelques entreprises ont même
menacé de poursuivre l'Etat congolais en justice. C'est le cas de la multinationale
Emaxon qui avait reçue à vil prix le monopole de l'achat du diamant congolais
surtout l'étendu du territoire national.

Quant à Banro, il a jugé bon de traduire le gouvernement congolais à une


juridiction internationale. C'est ce que pense Alain DENEAULT. Selon lui, Banro a
intenté un procès au gouvernement de la RDC (...) et a réclamé des réparations pour
un montant d'un milliard de dollars auprès du tribunal de l'international center
for the settlement of investment disputes 58()
C'est l'entreprise Banro qui a finalement gagné le procès par suite d'un jugement
de condamnation par défaut rendu par la cour fédérale du district de Colombia aux
Etats Unis entre la RDC pour déchéance unilatérale de la convention minière du 13
Février 1997.

_
58() 49 A-K. AOUL et alii, cité par Josué WABULAKOMBE, les enjeux des sociétés
multinationales dans les guerres en RDC. Cas des
AMFI, BARRICK COLD, BANRO, ANVIL MINING
ET HERITAGE OIL, Mémoire, UOB, FSSPA, R.I, 2009-2010.

SECTION 2: ACTIONS EXTERNES ET INTERNES DES MULTINATIONALES DANS DIFFÉRENTS PAYS DU


MONDE

Les actions des multinationales dans différents pays du monde peuvent varier en
fonction de nombreux facteurs, tels que le secteur d'activité, la taille de
l'entreprise, les réglementations locales, les besoins du marché, etc…

Actions externes :

1. Investissements directs étrangers (IDE) : Les multinationales investissent dans


des pays étrangers en créant de nouvelles filiales, en acquérant des entreprises
locales ou en établissant des partenariats stratégiques. Cela peut stimuler la
croissance économique et créer des emplois dans les pays d'accueil.

2. Exportations et importations : Les multinationales peuvent exporter leurs


produits et services vers d'autres pays, contribuant ainsi au commerce
international. Elles peuvent également importer des matières premières, des
composants ou des technologies pour soutenir leurs activités.

3. Transfert de connaissances et de technologies : Les multinationales peuvent


transférer des connaissances, des compétences et des technologies avancées dans les
pays d'accueil. Cela peut contribuer au développement des compétences locales et
favoriser l'innovation et la modernisation.

4. Responsabilité sociale des entreprises (RSE) : De nombreuses multinationales


mettent en place des politiques de RSE pour minimiser leur impact négatif sur
l'environnement, promouvoir le respect des droits de l'homme, soutenir les
communautés locales et contribuer au développement durable.

Actions internes :

1. Gestion des opérations : Les multinationales gèrent leurs opérations à l'échelle


mondiale, en coordonnant les activités de leurs filiales dans différents pays. Cela
peut inclure la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la logistique, la
production, la distribution, etc.

2. Transfert de personnel : Les multinationales peuvent transférer leur personnel


entre différentes filiales pour partager des connaissances, développer des
compétences et promouvoir la mobilité internationale. Cela peut également permettre
de répondre aux besoins spécifiques des marchés locaux.

3. Recherche et développement (R&D) : Les multinationales investissent dans la


recherche et le développement de nouveaux produits, technologies et solutions. Cela
peut se faire à l'échelle mondiale, en tirant parti des compétences et des
ressources disponibles dans différents pays.

4. Gestion de la diversité culturelle : Les multinationales doivent gérer la


diversité culturelle au sein de leurs équipes, en tenant compte des différences de
langues, de coutumes, de valeurs, etc. Cela peut nécessiter des politiques de
gestion de la diversité et des programmes de formation interculturelle.

Il est important de noter que les actions des multinationales peuvent avoir des
impacts positifs et négatifs dans les pays d'accueil. Il est donc essentiel de
mettre en place des réglementations solides et une gouvernance transparente pour
maximiser les avantages et minimiser les risques.

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