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GRANDS DÉBATS CONTEMPORRAINS

Chapitre 1 : L’importance des territoires

Au cours du 19ème siècle s’est développé le libre-échange, c’est une doctrine


favorable à la suppression de tous les obstacles aux échanges internationaux.
Le libre échange s’oppose au protectionnisme, le libre-échange de biens, de
services.
Le libre-échange et le protectionnisme sont des doctrines, ce ne sont pas des
systèmes économiques mais des idéologies/courant de pensées, par exemple en
Europe on applique plus le libre-échange que la Russie.

(Date Brexit : 31 janvier)

I. L’apparition de blocs commerciaux régionaux puis « méga


régionaux »

1. Les blocs commerciaux régionaux (UE, ALENA, ASEAN, MERCOSUR)

ALENA = Accord de libre-échange Nord-Américain

Les blocs régionaux sont apparus car il est plus facile pour un groupe de pays de
réaliser des échanges que pour l’ensemble des pays.
On a aussi la zone géographique qui facilite ces échanges régionaux, les pays sont
côte à côte ce qui est mieux pour échanger. On peut noter aussi une
polarisation : « c’est le fait que dans un groupe régional, il y a un pays fort ».

Ces zones sont caractérisées par le libre-échange, on n’a pas de droits de douane.
En revanche, il existe un TEC (Tarif Extérieur Commun) qui et une taxe entre eux.

Entre ces blocs régionaux et certains pays seuls se développent des échanges
bilatéraux.

La théorie de Baldwin (théorie des dominos), considère que la création d’un accord
régional crée le pouvoir d’attraction sur les produits tiers.

Quand on a une union douanière, on a un détournement de trafic et une création de


trafic. (Vines 1950).
Les échanges vont augmenter entre les pays appartenant à la zone.

L’union douanière n’est bénéfique que si l’effet positif de commerce permet de


compenser l’effet négatif de détournement de commerce.

Une bonne union douanière constitue un pas en avant vers l’échange mondiale et
contribue à augmenter les revenus et le bien être des populations concernées.

2. Les blocs commerciaux méga régionaux

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Des accords de libre-échange nouvelle génération ont vu le jour. On parle aussi


d’intégration bilatérale de blocs régionaux.

Nous avons à la fois le régionalisme : les blocs, l’ALENA etc… + le bilatéralisme,


c’est-à-dire des échanges entre blocs, on parle de bilatéralisme approfondi et cela ça
donne le méga régionalisme.

Il s’agit d’harmoniser les règles concernant l’investissement, l’accès aux marchés


publics, les normes techniques, protection d’environnement et des consommateurs,
c’est ce que l’on peut appelait l’intégration profonde.

TAFTA est un traité entre les États-Unis et l’UE qui devait être signé entre les deux
mais les européens n’ont pas étaient d’accord, il s’agissait d’harmoniser les normes.
Quand on harmonise les normes, le commerce devient plus facile, cela favorise les
échanges. On a eu peur d’utiliser des normes qui ne nous correspondent pas.

Instrument du protectionnisme : les droits de douanes, subventions, les normes.

CETA : …

TTP : c’est la partenariat Trans pacifique, États-Unis avec 12 pays (Canada,


Mexique, Australie, Singapour), à voir si Donald Trump n’a pas renoncé a cet accord.

RCEP : Produit par la Chine, pays asiatiques

Tous ces accords sont dus à l’échec de l’OMC.

L’essentiel du protectionnisme, ceux sont les normes.

II. La stratégie des FMN

Firme Multi Nationales ou Trans national

Firme de grande dimension, à l’échelle mondiale.

Il y a des organismes supranationaux, ils sont au-dessus des états pouer régler les
conflits entre états et les entreprises par exemple. Ou alors entre différents pays.

Elles effectuent des IDE (investissement direct à l’étranger). Ce qui est important
c’est l’importance des territoires. Parfois on parle de firmes qui seraient apatrides
(pas de nationalité légale).

Des IDE ça peut être des implantations dans des pays, qui peut être réalisé par une
délocalisation.

Il se peut qu’il y ait implantation et délocalisation.

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On a aussi des joint-venture (entreprise commune), comme Michelin l’a fait pour
s’implanter en Indonésie.

Quand une entreprise prend au moins 10% du capital d’une entreprise étrangère,
c’est un IDE. Ca peut être aussi des prêts à une filiale, c’est un IDE aussi. L’achat de
bien à l’étranger aussi.

1. La localisation

DOCUMENT 3 et 4

Il y a deux types de compétitivité :


 La compétitivité-prix
 La compétitivité-hors prix, par exemple sur la qualité

L’objectif de toute entreprise est à la recherche du profit/bénéfice, pour cela elles


doivent être compétitives. On distingue donc ces deux types de compétitivité. Pour
gagner de l’argent la compétitivité prix signifie qu’on est compétitif car on arrive à ne
pas vendre trop cher. Pour la compétitivité hors prix l’objectif est de se différencier, ils
ne veulent pas vendre à prix bas mais se différencier par la qualité, l’innovation…
Par exemple on dit que les produits allemands ont une forte compétitivité hors prix.

Par exemple, il y a presque 22 ans, Toyota ne savait pas encore s’il allait s’installer
en Angleterre ou en France. De plus en France, il ne savait pas s’ils allaient venir
dans l’est ou le nord de la France. Le Nord l’a emporté car il semble être au cœur de
l’Europe, la main d’œuvre pour cette activité semble présente.

L’objectif est d’ici de voir ce que recherche les entreprises.

Le premier facteur semble être la main d’œuvre. Comme l’Allemagne qui a sa


population qui vieillit, a accueilli des étrangers. Par exemple si on on veut produire
des vêtements low cost il ne faut pas s’implanter en France.
Il faudra plutôt s’implanter dans un pays ou la main d’œuvre n’est pas chère. En
revanche, si on veut produire des produits hauts de gammes il faut payer cher la
main d’œuvre pour avoir la main d’œuvre qualifié.

Cependant aujourd’hui on n’est plus comme au temps de Ricardo, un seul endroit u


le produit est fait de A à Z, maintenant un produit peut être constaté dans 10 pays
différents.

Le deuxième facteur semble être la fiscalité.

On a aussi les facteurs matériels, les infrastructures, les outils de communication.


L’importance donnée à la recherche et développement est également importante. La
technologie est aussi à prendre en compte.

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2. La DIPP (Décomposition internationale des processus productifs)

DOCUMENT 5

Dans les années 90, différents composants du processus sont confiés à des
entreprises de différents pays en fonction des avantages compétitifs de chaque site
sélectionné.

L’iphone par exemple, l’écran est fait au japon, l’appareil photo aux États-Unis, le
processus

QUESTION SUR LE RACCOURCISSEMENT DES CHAINES DE VALEURS AU


DS : Dans les années 2010, on s’est rendu compte qu’éclater la chaine de valeur
pose beaucoup de problème, par exemple concernant certains pays, les salaires ont
augmenté (chine par exemple les salaires ont augmentés dans les 30 dernières
années). Les firmes transnationales se sont aussi rendu compte qu’elle maitrisait mal
les chaines d’approvisionnement (par ex siil y a 20 fournisseurs, c’est trop éparpillé
pour pouvoir gérer alors quesi c’est fait en interne c’est plus simple). Il y a aussi le
manque de réactivité des transnationales, c’est plus dur de nos jours à prévoir ce
que les gens aiment. Les FTN ne peuvent pas dépendre de fournisseurs. Il y a aussi
le constat du fait qu’il y ait des malfaçons sur les productions produitent avec la main
d’œuvre pas chere délocalisé. Mais aussi le coût du transport et environnementale,
ça coute plus cher du coup cela favorise le raccourcissement des chaines de
valeurs.

Chapitre 2 : Du territoire au réseau : le cluster

I. Le cluster : origine, caractéristique et succès (Silicon


Valley)

Le cluster à l’origine, ça a commencé dans les années 20, à l’université de Stanford


en Californie. C’est une jeune université dans la Sillicon Valley. Sur le côte est, il y a
l’université de Boston, Boston attirait la majorité des jeunes diplômés

Un cluster c’est un rapprochement entre des centres de recherche et des entreprises


qui travaillent sur un même objet en organisant de fructueux échanges.

L’importance du climat propice au développement des entreprises et à l’innovation.


Ce climat a été nommé par l’économiste Marshall qui l’a appelé : « district
industriel », il s’est rendu compte que le marché n’expliquait parfois pas tout, des
ambiances peuvent être plus propice à travailler.

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On a essayé de créer la même chose en France avec les pôles de compétitivité mais
ce schéma est difficile à reproduire.
Il faut aussi une main d’œuvre de qualité pour attirer et inciter les entreprises à venir,
la fiscalité peut aussi inciter.

II. Le cas français : les pôles de compétitivité

Documents 8 et 9 .

La désinstrualisation, l’industrie perd de nombreux emplois. Comment


réindustrialiser ? Concernant la réindustrie française, c’est un peu automatisé ou
mourir.
L’industrie n’est plus compétitive en France. Mais il ne faut pas confondre attractivité
et compétitivité, paradoxe français, on est très attractif mais pas assez de
productivité.

On a un déficit en matière d’innovation, on a du mal à commercialiser nos inventions.


On a une main d’œuvre qualifié mais aussi du non qualifié.
On a aussi un peu la dolce vita à la française.

PNL : programmation neuro linguistique

Les pôles de compétitivité sont des clusters à la française.


Il y a 66 pôles de compétitivité en France, c’est un regroupement en un même lieu
d’entreprises, d’universités, de labo de recherches avec l’intervention d’élus
politiques, c’est un peu les élus politiques qui vont essayer de développer tout ca.
L’objectif est de favoriser l’innovation donc la compétitivité du pays.

Pôle de compétitivité : i-trans sur valenciennes, le valenciennois est un centre


ferrovière.

Multimodalité Fret et voyageurs.

Cependant attention, certains pôles ne sont pas assez compétitifs, les plus
compétitifs sont ceux dans lequel on a déjà les infrastructures.

L’opportunisme, c’est le comportement du passager clandestin.


Certains en font partie mais n’ont pas l’intention de participer au projet, leur objectif
c’est simplement de toucher des subventions.

Il faudra encore probablement des fusions entre certains pôles.

Les pôles de compétitivité en France sojt un échec au niveau emploi et croissance


économique.

Plus généralement, quelle est la bonne politique industrielle ? Que doit faire l’Etat
pour bosster cela ? Concentré les moyens de l’Etat sur la recherche publique. Elle
produit des idées libres de droit.
Cela concerne les aides publiques à la recherche développement prové, est-ce qu’il
faut que l’Etat aide les entreprises à faire de la recherche.

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Le CIR c’est 6 milliards d’impôts par an

Créer des institutions stables


Le problème de la France, c’est qu’il n’y a pas de stabilité.

LA stabilité attire les investisseurs et industriels.


Une fiscalité limitée attire aussi, mais en France non.

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