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I.INTRODUCTION
II.LES THEORIES CLASSIQUES DES ECHANGES
INTERNATIONAUX (SMITH, RICARDO, HOS)
III.LES APPROCHES MODERNES DES ECHANGES
INTERNATIONAUX.
PLAN DU COURS
MODULE 2 :
ECHANGES INTERNATIONAUX, BALANCE DES
PAIEMENTS, MONDIALISATION ET DEVELOPPEMENT
LES THEORIES
DES ECHANGES
INTERNATIONAUX
I. Introduction
Comme les pays dont le revenu par tête est semblable tendront à
présenter des conditions de demande semblables, toute exportation
ultérieure se dirigera principalement vers les pays présentant des
conditions de demande et donc un revenu par tâte semblable au pays
d’origine.
III. Les nouvelles approches
des échanges internationaux
(suite)
L’approche néo-technologique:
• Les origines de la spécialisation ne reposent pas sur la plus ou
moins forte abondance de facteurs, mais sur les produits issus de
l’innovation.
• Echanges en concurrence monopolistique (rente monopolistique
pour les initiateurs de l’innovation avant que cette dernière ne soit
imitée par les autres entreprises).
• Explication des échanges internationaux à travers les différentes
phases du cycle de vie d’un produit. Du lancement du produit
nouveau jusqu’à sa banalisation, une logique concurrentielle pousse
les entreprises à l’échange international.
III. Les nouvelles approches
des échanges internationaux
(suite)
L’approche par l’économie géographique:
Selon cette approche, la justification des échanges internationaux n’est
plus basée sur les avantages comparatifs, mais plutôt sur les économies
d’agglomération.
Ces économies d’agglomération entrainent des externalités positives
produites notamment par la concentration dans la même région d’un nombre
important de clients et d’entreprises.
Par exemple la région la plus importante offre des débouchés plus importants.
Si les coûts de transport entre les deux régions sont élevés, les entreprises
auront tendance à se localiser à proximité de ce marché final, malgré les coûts
du travail souvent plus élevés. Mécaniquement, cela accroît le nombre de
fournisseurs ayant intérêt à se localiser eux aussi dans la région la plus
importante. Il y a donc un effet boule de neige.
MODULE 2 :
ECHANGES INTERNATIONAUX,
BALANCE DES PAIEMENTS,
MONDIALISATION ET
DEVELOPPEMENT
I. La balance des paiements et ses
composantes
• Balance des paiements (BP): décrit les opérations de la nation résidente avec
l’étranger et classées selon leur nature (commerciale, financière, et monétaire).
La BP permet de calculer des indicateurs intéressants pour l’interprétation du
commerce international (termes de l’échange, degré d’ouverture..).
• Composantes de la BP:
Compte des transactions courantes ou compte courant (importations et
exportations de biens et services, revenus et transferts courants comme les aides,
dons, dividendes et intérêts ..).
Compte de capital (achat/vente d’actifs non financiers comme les licences
d’exploitation, et les transferts de capital comme les remises de dette et les aides
à l’investissement).
Compte financier (mouvements de capitaux tels que les IDE, investissements de
portefeuille, réserves de change ..).
I. La balance des paiements et ses
composantes (suite)
• Une Firme Multinationale (FMN) est une entreprise qui possède au moins
une filiale (dans un pays étranger). Elle devient donc multinationale
lorsqu’elle entreprend un investissement direct étranger.
• L’une des plus concrètes caractéristiques des activités des FMN dans le Monde est
l’Investissement Direct Etranger (IDE).
Plus des 2/3 du commerce mondial est réalisé par les FMN.
II. Typologies des FMN
On peut classer les FMN selon deux principaux critères:
• La firme ethnocentrique
• La firme géocentrique
» Intégré mondialement.
» Etat-major cosmopolite, capital du groupe partagé entre des
détenteurs de plusieurs nationalités.
» Firme décentralisée.
» Son activité relève d’un plan d’ensemble élaboré en étroite
collaboration avec les dirigeants des filiales.
» Toute forme d’affiliation nationale tend à disparaître.
II. Typologies des FMN (suite)
Dans la réalité quelles catégories de FMN existent vraiment selon le
Critère 1?
Selon cette théorie, la FMN doit avoir des avantages sur les firmes locales
pour compenser les handicaps d’entrée sur le marché local (surmonter des
barrières culturelles et linguistiques et s'adapter à une nouvelle marche des
affaires dans un environnement souvent hostile, subir les coûts de
communication avec ses filiales à l'étranger , risque de confiscation..).
« Greenfield investment »
• création ex-nihilo d’un nouvel établissement dans un pays étranger.
Le taux de change peut être au comptant (ou spot) c’est-à-dire pour les achats et
ventes immédiats de devises, ou alors à terme (forward) pour les opérations de change
à une date future.
II. Taux de change et régimes de change (suite)
2.Définition et caractéristiques des régimes de change
Un régime de change décrit l’ensemble des règles d’interventions des autorités
monétaires d’un pays (Banque Centrale) sur le marché des changes en vue de
contrôler le comportement du taux de change. On retient généralement deux types de
régimes de change allant des plus contraints aux plus flexibles : les régimes de
changes fixes et les régimes de changes flexibles.
Régimes de changes fixes: La valeur de la monnaie nationale est liée à celle d’une
monnaie de référence par une parité (peg) avec ou sans marges de fluctuations.
Chaque banque centrale de la monnaie nationale est garante du respect de la parité et
doit intervenir sur le marché des changes afin de maintenir cette parité. Par exemple
les pays de l’UEMOA sont dans un régime de changes fixes.
Régimes de changes flexibles: Le taux de change se forme librement au jour le jour
sur le marché des changes selon la loi de l’offre et de la demande de devises sans
intervention de la Banque centrale. Il est donc par nature instable.
NB: on parlera de dévaluation ou de réévaluation dans le cas d’un régime de
changes fixes, alors qu’on parlera d’appréciation ou de dépréciation en régime de
changes flexibles.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
Bien que les deux types de régimes (fixes et flexibles) soient applicables, le choix du
régime de changes pour un pays dépendra largement des effets de ce dernier sur un certain
nombre de facteurs selon les différents pays concernés (notamment le niveau d’inflation,
d’ouverture commerciale, de développement financier, de mobilité de capitaux, de
flexibilité des prix et des salaires..).
Pour comprendre le choix en matière de régime de change, on peut procéder à l’analyse
des effets des politiques économiques en économie ouverte, c’est-à-dire en intégrant le
commerce extérieur du pays (exportations et importations, mouvements de capitaux, et taux
de change).
Le modèle de Mundell-Fleming ou modèle IS-LM-BP va servir de base à cette analyse.
Le modèle IS-LM-BP réalise l’équilibre simultané du marché des biens et services (IS), de
la monnaie (LM) et extérieur (BP). L’ouverture au commerce modifie l’équilibre du marché
des biens et services (IS) par la prise en compte des exportations et des importations.
L’équilibre du marché de la monnaie (LM) doit à présent tenir compte de la création
monétaire liée à la gestion du taux de change par les autorités monétaires.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
1. Courbe IS (Rappel)
La courbe IS est définie sur l’ensemble des points formés par les
combinaisons entre i (taux d’intérêt) et Y (revenu) qui assurent
l’équilibre sur le marché des biens et services. Elle lie le revenu (Y)
négativement auI taux d’intérêt
IS (i).
Y
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
2. Courbe LM (Rappel)
La courbe LM permet la réalisation de l’équilibre sur le marché de la monnaie en
déterminant la quantité de monnaie disponible dans l’économie en fonction des
valeurs de Y et de i. Keynes estime qu’il y a un taux d’intérêt max, IM, à ce taux on
parle de préférence absolue pour les titres et un taux d’intérêt min, Im, à ce taux
on parlera de trappe à liquidités ou encore de trappe monétaire.
i LM
IM
Im
Y
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
3. Courbe BP (nouveauté)
La courbe BP définit l’ensemble des combinaisons du revenu Y et du taux d’intérêt i qui permettent l’équilibre de la
balance des paiements. La BP est constituée ici de la balance commerciale (BC) et de la balance des capitaux (BK).
Ce solde se détériore quand le revenu national augmente (plus de produits importés car plus de revenus), et s’améliore
avec la dépréciation du taux de change (produits nationaux moins chers à l’exportation).
Concrètement la balance commerciale (BC) dépend à la fois du revenu national (Y) et du taux de change (e) du pays:
BC=f(Y,e)
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
3. Courbe BP (nouveauté)
Le solde de la balance des capitaux (BK) résulte des mouvements de capitaux. Ces mouvements de
capitaux dépendent du différentiel de rendement entre un placement sur le territoire national (au taux i),
et un placement dans le pays étranger (au taux d’intérêt étranger i*).
BK=f(i-i*)
Plus les capitaux sont mobiles, plus le différentiel d’intérêt devient faible. Une parfaite mobilité des
capitaux correspond a un différentiel nul et donc que i=i*.
En résumé:
BP= BC(Y, e)+BK(i-i*)
On néglige le taux d’intérêt étranger pour simplifier et on obtient:
BP= BC(Y, e)+ BK(i)
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
3. Courbe BP (nouveauté)
A l’équilibre on a:
BP=0, et donc
BC(Y,e)+BK(i)=0
On obtient par un développement (que l’on ne vas pas traiter ici) l’équation de la courbe BP:
Y= a*i+b, et BP=f(Y,i)
On obtient donc l’´equation de la courbe BP qui correspond à l’ensemble des combinaisons de taux
d’intérêt et de revenu compatibles avec l’équilibre de la balance des paiements.
Si la BC d’un pays est excédentaire, il dégage donc une capacité de financement disponible pour financer
le déficit du reste du monde. On observe donc une sortie de capitaux. A l’inverse, un déficit de la BC du
pays domestique entraine une entrée de capitaux du reste du monde.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
3. Courbe BP (nouveauté)
La pente de la courbe BP va déterminer la forme de la courbe. En
d’autres termes, la courbe BP sera d’autant plus horizontale que les
mouvements de capitaux sont libres (mobilité parfaite des capitaux);
et d’autant plus verticale que leurs mouvements sont faibles (faible
mobilité des capitaux).
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
3. Courbe BP (nouveauté)
L’équilibre simultané sur les trois marchés est donné par le graphique
ci-dessous. On observe que de manière générale, la courbe BP est plus
plate que la courbe LM notamment en raison d’une plus grande mobilité
des capitaux avec le phénomène de Mondialisation.
LM
i
BP
i*
IS
Y* Y
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
4. Politique budgétaire et choix du régime de change
L’effet net d’une politique de relance budgétaire dépendra du degré de mobilité des
capitaux, ainsi que du régime de change du pays.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
4.1 Politique budgétaire en changes fixes et forte mobilité des capitaux
Une politique de relance budgétaire (exemple hausse des dépenses publiques) entraine une augmentation du revenu
national, ce qui stimule les importations (BC se dégrade) et augmente le taux d’intérêt (hausse de la demande de
monnaie d’où hausse du taux d’intérêt). La courbe IS se déplace vers le haut à droite et l’équilibre passe de A à B.
La hausse du taux d’intérêt entraine une entrée de capitaux (BK augmente), ce qui améliore globalement la BP (effet
net sur BP positif car mobilité des capitaux très élevée).
L’excédent de la BP entraine une réévaluation de la monnaie locale et oblige la banque centrale `a intervenir pour
défendre la parité fixe : elle crée donc de la monnaie pour acheter des devises, ce qui permet de maintenir les changes
fixes. L’offre de monnaie étant plus importante, LM se déplace vers le bas à droite.
Pour équilibrer le marché de la monnaie (car offre de monnaie plus élevée), le taux d’intérêt va baisser (passage de i2
à i3), ce qui permet aussi une hausse de l’investissement et donc du revenu national (passage de Y2 à Y3). Le nouvel
équilibre global se trouve au point C.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
B BP
i2
i3 C
i1 A
IS2
IS1
Y
Y1 Y2 Y3
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
4.2 Politique budgétaire en changes fixes et faible mobilité des capitaux
Dans ce cas la pente de la courbe BP est plus importante que celle de LM (faible mobilité des capitaux). Comme
dans le cas en forte mobilité des capitaux, la relance budgétaire entraine une hausse du revenu, des importations et
du taux d’intérêt (déplacement de IS vers le haut à droite et passage de l’équilibre de A à B).
La hausse du taux d’intérêt (passage de i1 à i2) entraine une entrée de capitaux (BK augmente), mais cette fois-ci
l’effet net sur la BP est négatif (faible mobilité des capitaux donc ouverture commerciale domine ouverture
financière).
Le déficit de la BP entraine une dévaluation de la monnaie locale, et une baisse des réserves et de l’offre de
monnaie (dépréciation qui oblige la banque centrale à intervenir en achetant sa propre monnaie contre les réserves,
d’où une baisse des réserves et de l’offre de monnaie). La courbe LM se déplace en haut à gauche. Pour
équilibrer le marché de la monnaie, i augmente ce qui baisse l’investissement et le revenu (passage de Y2 à Y3).
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
IS2
IS1
Y
Y1 Y3 Y2
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
4.3 Politique budgétaire en changes flexibles et forte mobilité des capitaux
En régime de changes flexibles, le taux de change devient une variable d’ajustement (BP se déplace) tandis que l’offre
de monnaie redevient exogène (LM ne bouge plus). Dans le cas d’une forte mobilité des capitaux, la relance budgétaire
entraine une hausse du revenu, des importations, et du taux d’intérêt. IS se déplace vers le haut (passage de IS1 à IS2).
La hausse de taux d’intérêt attire les capitaux (BK augmente), et implique une appréciation du taux de change (effet net
sur BP positif car ouverture financière domine ouverture commerciale).
L’appréciation du taux de change réduit les exportations, et cette appréciation se poursuit jusqu’à ce que le déficit
commercial compense l’excédent de la balance des capitaux (passage de BP1 à BP2).
La BP redevient donc équilibrée mais l’effet de la relance budgétaire est en partie annulé du fait de la réduction des
exportations qui réduit le revenu national (passage de Y2 à Y3) et qui ramène la courbe IS vers le bas.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
A
i1
Y
Y1Y3 Y2
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
4.4 Politique budgétaire en changes flexibles et faible mobilité des capitaux
Dans le cas d’une faible mobilité des capitaux, la relance budgétaire entraine une hausse du revenu, des
importations, et du taux d’intérêt. IS se déplace vers le haut (passage de IS1 à IS2 et équilibre de A à B).
La hausse de taux d’intérêt attire les capitaux (BK augmente), mais entraine cette fois-ci une dépréciation du taux
de change à cause de la faible mobilité des capitaux (effet net sur BP négatif car excédent de BK ne compense pas
le déficit de BC). La courbe BP se déplace ainsi vers le bas (passage de BP1 à BP2).
La dépréciation du taux de change favorise dans un deuxième temps les exportations, et renforce l’effet de relance
budgétaire (de IS2 à IS3), qui augmente le revenu national (de Y2 à Y3) et le taux d’intérêt, ce qui permet de
rétablir l’équilibre extérieur. Le nouvel équilibre global se situe au point C.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
LM
C
i3
B
i2 A
i1
IS3
IS2
IS1
Y1 Y2 Y3 Y
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
5. Politique monétaire et choix du régime de change
La politique monétaire est l’action par laquelle les autorités monétaires (la Banque centrale) agissent sur l’offre de
monnaie pour influencer l’économie (politiques de relance ou de stabilisation).
L’effet net d’une politique de relance monétaire dépendra principalement du régime de change du pays, le degré de
mobilité des capitaux contribuant à accentuer simplement l’effet.
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
5.1 Politique monétaire en changes fixes
NB: Dans le cas d’une politique monétaire en changes fixes, les effets sont les mêmes quel que soit le degré de mobilité des capitaux (qu’elle soit
forte ou faible).
Une politique monétaire expansive entraine une augmentation de l’offre de monnaie (LM se déplace vers le bas à droite). L’ajustement sur le marché
de la monnaie fait baisser le taux d’intérêt ce qui stimule l’investissement et augmente le revenu national ( passage de Y1 à Y2 et équilibre passant de
A à B).
La baisse du taux d’intérêt entraine une sortie de capitaux (BK se dégrade). Comme le revenu augmente, les importations aussi augmentent (BC se
dégrade) ce qui dégrade globalement la BP.
Le déficit de la BP entraine une dévaluation de la monnaie nationale et oblige la banque centrale `a intervenir pour défendre la parité fixe : elle va
donc vendre des devises pour acheter de la monnaie nationale, ce qui permet de maintenir les changes fixes. L’offre de monnaie étant réduite, LM se
déplace vers sa position initiale (équilibre de B à C), ce qui augmente le taux d’intérêt et réduit le revenu national (de Y2 à Y1).
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
BP
C
i1 A
i2 B
IS
Y
Y1 Y2
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
5.2 Politique monétaire en changes flexibles
NB: Dans le cas d’une politique monétaire en changes flexibles, les effets sont les mêmes, le degré de mobilité des capitaux accentuant
simplement ces effets.
Une politique monétaire expansive entraine une augmentation de l’offre de monnaie (LM se déplace vers le bas à droite). L’ajustement sur le
marché de la monnaie fait baisser le taux d’intérêt ce qui stimule l’investissement et augmente le revenu national (passage de Y1 à Y2 et équilibre
passant de A à B).
La baisse du taux d’intérêt entraine une sortie de capitaux (BK se dégrade). Comme le revenu augmente, les importations aussi augmentent (BC se
dégrade) ce qui dégrade globalement la BP.
Le déficit de la BP entraine une dépréciation de la monnaie nationale. Cette dépréciation va dans un deuxième temps favoriser les exportations
et réduire les importations (BC s’améliore), ce qui hausse le revenu et déplace la courbe IS vers le haut et la courbe BP vers le bas. Le nouvel
équilibre global est au point C avec un revenu plus élevé(de Y2 à Y3).
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
5.2 Politique monétaire en changes flexibles
LM1
i
LM2
BP1
BP2
A C
i1
i3
i2 B
IS2
IS1
Y1 Y2 Y3 Y
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
6. Analyse comparative de l’efficacité des politiques économiques en fonction du régime de
change
Avec le phénomène de Mondialisation, on assiste à une mobilité de plus en plus forte des capitaux au sein des pays. Par
conséquent, l’analyse comparative (issue de l’analyse graphique) en termes d’efficacité des politiques économiques
dans une situation de forte mobilité des capitaux est donnée dans le tableau suivant:
III. Choix du régime de change et politiques économiques
(suite)
7. Changes fixes Vs flexibles: autres éléments de comparaison
Régime de changes fixes:
Réduit la volatilité macroéconomique qui augmente l’incertitude sur les comportements de consommation, d’investissement et de production.
Non inflationniste.
Réduit les conséquences du péché originel (dettes en devises étrangères dont la valeur augmente à la suite d’une dépréciation de la monnaie locale).