Vous êtes sur la page 1sur 3

- Analyse du texte en se référant aux théories de l’échange international

Introduction :
Mise en contexte du sujet (de quoi perle-t- on ?)
Par exemple,
Le monde confronte une pandémie (covide-19) qui a provoqué un déséquilibre
mondiale jamais vécu dès la deuxième guerre mondiale, cette situation a engendré une
profonde perturbation du commerce international, ainsi que d’autres secteurs vitaux de
l’économie mondiale, que ce soit au niveau de l’offre que de la demande, tel que le tourisme
le transport, l’industrie …
Comme conséquent, de nombreux pays ont décidé d’établir des mesures protectionnistes sous
forme de contrôle, d’interdiction, ou de restriction à l’exportation de certains produits de
base : médicaux, alimentaires ou agricoles…
Comment explique –t- on le recours à ces mesures à la lumière des théories de l’échange
international, sachant que la théorie des avantages comparatives constitue le fondement du
système actuel d’échange international des biens et services ?
Développement
On commence par petite définition de la théorie de l’échange international, les principales
théories… ensuite on adopte un plan pour faciliter l’analyse de ces théories
I- Principe de l’AC d’A.Smith et D.Ricardo, selon eux, l’échange est une source
de richesse pour les deux parties coéchangistes…..
II- Théorie néo-factorielle (HOS) : Le pays doit se spécialisé dans la production du
bien qui utilise le facteur le plus abondant….
III- Théorie néotéchnologique
a. M.Posner et l’écart technologique
b. R.Vernon et le cycle de produit
Comme synthèse
Selon les trois théories, tout pays disposant des AC doit faire des échanges pour
réaliser des bénéfices, alors qu’on a remarqué des interdictions et des restrictions à
l’exportation des biens et services malgré l’existence de tous les facteurs essentiels à
l’échange
Les explications mentionnées s’orientent toutes vers la protection des citoyens que ce
soit au niveau sanitaire, de la sécurité alimentaire, ou de l’incertitude quant à l’environnement
international et la situation d’avenir qui peut impacté négativement la disponibilité des
produits alimentaires
S’appuyant sur ce contexte on peut parler d’une nécessité de joindre d’autres facteurs aux
théories des l’échange international à savoir : - la sécurité alimentaire et sanitaire
- l’éventualité de l’environnement économique international
- la force et le rôle des institutions internationales
….
Conclusion
Il est intéressant de noter que certaines conséquences à court terme de la pandémie
Covid-19 sur le commerce international soient graves, et l’impact potentiel pourrait être plus
profond que prévu, poussant alors à des changements structurels dans le processus de
mondialisation économique. Et plus l’impact sera important, plus nous aurons de chances de
voir un changement de paradigme tant dans les relations commerciales internationales que
dans les théories de l’échanges internationaux.
- On considère parfois la théorie néo-technologique est assez proche de la théorie
Ricardiènne,
Comment peut-on justifier ce jugement ?
( Max cinq lignes)

Dans la théorie néo-technologique, il peut exister des différences de procédés entre pays, qui
se traduiront par des différences de coûts, les pays en avance supportent des coûts plus faibles
pour les biens où les avancées technologiques ont eu lieu, il ya donc abaissement de coûts
relatifs, pour certains biens et certains pays, ce qui va engendrer des avantages comparatifs
pour ceux-ci, comme dans la théorie Ricardienne, ce sont les différences de technologie entre
pays, et non les écarts de dotations factorielles qui sont à la source de l’échange international

- Le pays A dispose de 200 unité de capital et de 250 unités de travail, et le pays B


dispose de 100 unités de capital et 100 unité de travail.
Le pays A qui dispose de plus de capital que le pays B, a intérêt à exporter des
automobiles ( bien fortement utilisateur de capital), et à importer du textile( bien
fortement utilisateur de travail),
Mais le pays B n’a aucun intérêt à échanger avec le pays A puisqu’il dispose
d’autant de travail que de capital.
Vrai ou Faux ? Justifier
Faux. Ce qui importe ce sont les dotations relatives en ressources productives et non les
dotations absolues.
Le pays B est par rapport au pays A est relativement riche en capital
KB/LB = 100/100 = 1>KA/LA = 200/250 = 0,8,
Le pays A est relativement riche en travail :
LA/KA = 250/200 = 1,25> LB/KB = 100/100 =1
Si toutes les hypothèses du modèle sont satisfaites (fonction de production et conditions de
demande identiques), le pays B a intérêt à importer du textile, et le pays A à importer des
automobiles
- Supposant que la production d’une tonne de riz nécessite 10 heure de travail
aux Etats Unies et 15 heures de travail en chine, tandis que la production d’une
tonne de mais demande 12 heure de travail au Etats-Unis et 25 heure de travail
en chine.
Quel est l’avantage comparatif de chaque pays
La chine et l’USA décident de commercialiser ensemble, quel est le bien exporté
par chacun et pourquoi cet échange est – il bénéfique pour les deux,
En quoi l’avantage absolu n’a t – il pas d’effet sur les spécialisations ?

Riz Mais
10 h 12 h
USA
Cr R /M: 10/12= 0,83 Cr M/R : 12/10= 1 ,2
Chine 15 h 25 h
Cr : 15/22 = 0,6 25/15= 1,67

l’avantage comparatif de chaque pays


- Les Etats Unies possèdent un avantage comparatif dans la production du mais par
rapport au riz, car le coût relatif du mais 1,2 < 1,67 est plus faible aux EU qu’en
chine,
- La chine possède un avantage comparatif pour le riz par rapport au mais, car le
coût relatif du riz 0,6 < 0,83 est plus fable en chine qu’aux EU
Quel est le bien exporté par chacun, et pourquoi cet échange est – il bénéfique
pour les deux
- Les EU exportent le bien pour lequel ils disposent un AC, càd le Mais ; En autarcie
quand ils déplacent les travailleurs de la branche « Mais » vers la branche riz, ils
obtiennent en renonçant à une tonne de mais : 1,2 tonne de riz, En économie
ouverte, en exportant une tonne de mais les EU obtiennent 1,5 tonne de riz ce qui
est mieux qu’en autarcie
- La chine exporte le bien pour lequel elle dispose d’un AC càd le riz : en autarcie
quand elle déplace des travailleurs vers la branche « mais » elle obtient en
renonçant à une tonne de riz 0,6 tonne de mais, En économie ouverte en exportant
une tonne de riz elle obtient 0,67 tonne de mais, ce qui est mieux
- Il y a donc bien gain pour les deux pays,
En quoi l’avantage absolu n’a t – il pas d’effet sur les spécialisations ?

- Ce sont donc les coûts relatifs qui déterminent les avantages et non les coûts
absolus. Même si un pays possède des coûts absolus plus bas dans les deux
branches par rapport à son partenaire, il exportera un seul bien, celui pour lequel il
détient un avantage relatif

Vous aimerez peut-être aussi