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Chapitre 3- L'Europe dans le Monde

I- Le commerce entre régionalisation et interdépendance

1) Un nombre restreint de partenaires

Quand on regarde le taux d'ouverture européen, ce taux est de 16-17%, qui est vendu à l'extérieur de
l'Europe. Cela peut s'expliquer de 2 façon :
- d'une part on commerce avec ses voisins, ce taux relativement bas est aussi celui des pays
asiatiques et d'Amérique.

– lorsqu'on rapporte le commerce au PIB, c'est les biens et les services, hors les services
s'exportent peu., sauf quelques services (transports, financier..) hors 75% de l'économie
européenne c'est du service, donc ça fait chuter le taux d'exportations.

Donc taux d'ouverture modéré pour les services, mais taux ouverture important pour les biens.
Malgré la faible exportation des services, ceux ci sont soumis à la concurrence internationale, un
gros tiers des services.
Commerce des biens (États-unis pour les exportations et Chine pour les importations).
Ce sont les deux principaux partenaires de l'Europe. Chines, 20 % des importations européennes.
Ensuite, on retrouve la Suisse (3ème pays qui exportent vers chez nous).
Puis la Russie, on importent beaucoup d'énergie, et ensuite la Turquie (50% des importations).
Pour les exportations, on retrouve la même chose, hormis que le 1er partenaire est cette fois ci les
États-Unis, ensuite Russie...
Il y a 20 ans, c'était les États-Unis e principal partenaire, et de loin. Mais sa part a diminué au
bénéfice de la Chine, et aujourd'hui on est à l'équilibre.

Commerce des services (États-Unis et la Suisse).


Les importations de service c'est 1/3 des importations depuis les États-Unis, ensuite la Suisse, puis
la Chine, mais très loin (4%).
De la même façon pour les exportations.

2) Des soldes équilibrés mais polarisés

-Le solde courant de l'union européenne est globalement équilibré.


-Un solde de biens équilibré grâce aux exportations allemande, et un solde des services plutôt
excédentaire.
Dans la décennie 2010 on a des excédents, mais ça ne dépasse pas 1% du PIB européen.
En période de récession on a des excédents, car on importe moins. Période de récession n'influe pas
les exportations. Mais expansion c'est l'inverse.

Cet excédent e 2010 était du aux importants excédents allemands (6% du PIB allemand). A tel point
que la Commission européenne s'en est occupé. Et ceci est gênant pour l'Europe, cela fait le déficit
des autres pays membres, au contraire de l'Allemagne qui s'enrichissait.

-Les biens, les exportations de bien équipement équilibre le déficit énergétique. Un gros déficit
concernant les combustibles, minéraux. L'Europe a un équilibre commercial pour les biens de
consommation. Excédant sur les produits chimiques et équipement (machines, matériels transports)
va équilibré le déficit énergétique.
Chine, importation bien courant, États-Unis, exportations produits chimique et biens équipements.

Pour conclure, le déficit avec la Chine est une part négligeable du PIB européen. La division
internationale du travail a changé avec le développement de la Chine, ces secteurs a mains d’œuvres
peu qualifié ont quasiment disparu dans l’Europe des 15 (délocalisation en Chine). En 1978, le
textile en France ce n'était plus que 3% du PIB, le textile avait en grande partie disparu, parti dans le
pourtour méditerranéen, et en Chine. Les gens se tournant vers des secteurs plus qualifiés (services).
D'autre part, les français par exemple ne veulent plus travailler dans ce type de secteur (métallurgie,
serrurerie..), les entreprises ont du mal a recruté. Au début du 20ème siècle, les parents voulaient
que leurs enfants soient fonctionnaires, ne plus travailler à l'usine. La Chine s'est emparé d'un
marché en disparition en Europe.

Du point de vue Chinois, ils ont le droit de se développer. Et le développement qu'ils réussissent
c'était toujours d'utiliser le marché international et de s'emparer de grosse part de marché à faible
valeur ajouté. C'est ce qu'avais déjà fait les 4 dragons, utilisé mains d’œuvre pas cher et volé secret
de fabrication de moyenne valeur.
Ceux qui n'ont pas fait pareil sont maintenant en retard, l'Afrique par exemple. Les pays qui
réussissent le mieux sont ceux qui inondent de la monde de produits pas chers.
L'Angleterre, au 18ème siècle a exploité le reste du monde. Elle allait cherché des produits
exotiques aux Caraïbes et les transformait puis les revendait aux classes supérieurs puis aux classes
moyennes.

II- Les traités bilatéraux de libre échange : des risques qualitatifs pour un gain quantitatif incertain

1) La tentative de pénétrer les marchés étrangers

La commission a une stratégie commerciale très agressive envers le reste du monde. En 2006, elle
fait une communication, elle voudrait éliminer les barrières non tarifaires avec les autres zones,
faire comme en Europe, elle déclare aussi vouloir avoir accès au ressources énergétiques et aux
matières premières dans la reste du monde, et vouloir libéraliser l'investissement dans les pays
étrangers.
Donc, elle voudrait ouvrir des négociations avec diverses autres régions du monde, et dit ouvrir ses
négociations avec une approches ouverte et flexible dans la mise en place de ses règles.
Ouvert à des propositions, prêt à flexibiliser les règles européennes.

Accord bilatéraux parce qu'il y a eu enlisement des négociations à l'OMC. Après la WWII, pas une
bonne chose le protectionnisme et donc il faut conclure des accords de libéralisation des échanges,
création GATT., puis remplacé par l'OMC. L'OMC avait vocation à faire conclure entre les
membres des accords multilatéraux. Et ça s'enlise, pays en développement aime pas ça, ont envie de
se protéger. Et les grandes zone se sont mis à traiter entre eux, accord bilatéraux.
L'Europe devait conclure un Traité avec les EU, qui a été gelé par Trump.
Le CETA (Canada), a été signé en 2014, pas encore ratifier par tout les parlements nationaux mais
entré en vigueur.
Accord avec le parlement Japonais. Accord en cours avec l'Amérique du Sud.

2) Des prévisions d'emplois et de croissance très incertain

Pas de croissance supplémentaire du PIB en Europe avec le CETA.


Sur l'emploi, pareil, pas de création d'emploi significatif.

Adam Smith, luttait contre l'entrave à la circulation des biens.


Le circuit économique, les coût pour les entreprises sont les revenus pour les employés, ce qui fait
la consommation. Baisse des prix fit augmenter le pouvoir d'achat mais peut faire baisser les
revenus de certains, voir les supprimer.

En conclusion, le libre échange profite aux grandes firmes multinationales pour avoir un accès au
marché des grands pays riches.
CETA, ouverture du marché public, avantageux pour les grandes firmes.
Pas forcément d'intérêt pour l'ensemble de l'économie européenne.

3) Les risques qualitatifs liés au libre échange

Principe de reconnaissance mutuelle, vient de la naissance de ce principe à la fin des années 70.
L'harmonisation s'était beaucoup ralentit, harmonisation importante pour marché commun, et du
coup on adopte un principe : reconnaissance mutuelle. Qui dit que l'on reconnaît mutuellement les
biens des autres. Cela à dynamiser les échanges.
Pour la Commission, faire de même avec le Canada. Mais avec les Américains, ou Canadien, ce
principe est-il encore fiable ? Principe pas trop dangereux ? (OGM, poulet lavé au chlore...).
Enfin, sur la santé, en Europe on est adepte du principe de précaution, ne pas mettre un médicament
sur le marché sans être sûr de sa qualité. Au EU, ils mettent sur le marché, et après un certain
nombre de mort, ils font un procès collectif à l'entreprise.

Il se passe la même chose avec les services, le principe est ne pas libéraliser l'échange de services.
Impossibilité de créé de nouvelle restriction.

4) Protection des investissements : Les FMN face aux USA

Les Etats vont devenir assez prudent en termes de réglementation.

Le conseil de coopération règlementaire : Il s’agit d’harmoniser au max les normes. Pour


harmoniser par avance les normes en cours de construction, la normalisation, la règlementation va
coopérer avec d’autres zones commerciales comme les USA. La CE dans sa commission de 2006
dit : « plus nos pratiques et ns règlements sont cohérents avec ceux de nos partenaires, plus cela
servira à notre secteur privé ».

L’organisme de règlement des différents : on veut garantir la rentabilité des investissements au max
et donc on harmonise nos règles pour qu’il n’y ai pas de surprise, mais si il y a un problème, on va
passer devant une sorte de tribunal qui est l’organisme de règlement des différends. C’est plus
qu’un lieu de négociation, il y a l’idée qu’il va falloir régler le différend, donc trancher. Cet
organisme qui est aussi appelé ISDF, la cour pour les conflits entre investisseur et Etat va permettre
a une firme d’attaquer l’Etat si elle estime avoir été privée de ses profits a cause de nouvelles
règlementations. Les entreprises euro ont 24000 filiales au USA et les USA 50 000 filiales en
Europe. Ces entreprises vont tjrs pouvoir trouver une filiale dans l’autre pas pour attaquer un
gouvernement qu’elle souhaite attaquer. Dans sa conception initiale, l’ISDS comprenait des avocats
d’affaire, ce qui a été bcp critiqué car ils se battaient pour les multinationales, ils étaient donc juge
et prenait parti, cela était assez douteux. Il y a eu un grand débat afin de trouver un compromis à
cette question des juges. On a obtenu que ce soient des juges nommés par les deux partenaires, l’UE
et le Canada et qui peuvent être issu du milieu de la justice et pas simplement être des avocats
d’affaire.

Conclusion : Ces traités de libre échange sont matière a débat, ce n’est pas aussi simple de
commercer avec le voisin, ce n’est as forcément facile d’intervenir la dedans car c’est la CE qui
négocie de façon opaque et que cette CE dans sa commission européenne a une attitude
commerciale assez agressive et ne cache pas qu’elle défend les intérêts privées des grandes firmes
européennes.

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