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Chapitre 2 :
I- La mondialisation
A/ La pensée mercantiliste
Si on veut gagner la guerre, il faut de l’argent. Les intellectuels ont pensé à utiliser
le commerce international (on pourra récupérer l’or du voisin pour être plus fort que
lui). On va vendre chez lui des produits chers (aujourd’hui des produits à haute valeur
ajoutée) et on empêche les étrangers de vendre chez nous. Ainsi, on est très agressifs
dans les exportations et protectionnistes dans les importations. France : grand
architecte du mercantilisme : ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, créateur du
luxe français. Il a créé une manufacture à Paris, celle des Gobelins où on produisait des
soieries destinées au marché international. Cet enrichissement se fait au détriment des
voisins qui s’appauvrissent, c’est un jeu à somme nulle (les gains des gagnants
correspondent aux pertes des perdants). Il fallait récupérer le maximum de gains avant
que le voisin se rende compte de cette stratégie. Donc pour beaucoup de pays, ils ont
mauvais œil sur la mondialisation. France : pays du luxe car on a les plus grandes firmes
luxueuses au monde (LVMH, L’Oreal, Hermès) et cuisine d’excellence, excellence
couturière et vin d’exception. Autres secteurs où on est bons : construction des avions
(Airbus), armement (Thalès, Safran, Dassault), chimie pharmaceutique (Sanofi),
l’automobile (Renault, Stellantis (Peugeot avec Fiat)), tourisme (pays le plus visité du
monde, 90 millions de touristes) car achat d’un étranger de biens produits par France
considéré comme exportations. Comment ce succès touristique ? Le luxe, la démocratie,
les paysages, l’histoire politique (électricité + Révolution) et culturellement (Victor
Hugo, Jean Paul Sartre), Disneyland (15 millions de touristes par an et seul Disney en
Europe).
B/ La pensée classique
Le commerce n’est pas un jeu à somme nulle mais à somme positive, c’est gagnant
gagnant. Cette vision débouche sur la notion de spécialisation internationale.
Si on n’est meilleur en tout, on est aussi exclus de l’échange cas de l’UK, c’était
le premier pays industriel et était un empire donc beaucoup de colonies dans le monde,
elle a un accès très facile à des matières premières pas chères, l’UK est la meilleure en
tout donc n’a pas d’intérêt à échanger.
Smith n’est pas allé assez loin, sa théorie n’est pas assez large.
Ainsi, un marchand de drap peut échanger son drap contre 1,2 vin portugais. Le
marchand de vin portugais peut échanger son vin contre 1,12 drap anglais. Un
marchand de vin portugais n’échange plus à un marchand de drap portugais et un
marchand de drap anglais n’échange plus à un marchand de vin anglais. On retrouve la
spécialisation car les marchands de vin anglais s’arrêtent de produire du vin et les
marchands de drap portugais s’arrêtent de produire des draps.
Balance des paiements est la balance comptable qui résume l’ensemble des
transferts entre le domestique et l’extérieur.
3 comptes (balances)
b) capital : transfert de capital (revenus issus des brevets, des droits d’auteur)
TCN : taux de change nominal de l’euro par rapport au dollar 0,63 donc il faut
0,63 euro pour 1 dollar sur le marché des changes (cotation à l’incertain). Ce qui est
incertain c’est la monnaie dépensée et ce qui est certain est la monnaie obtenue du
point de vue européen, sinon du point de vue US c’est l’inverse.
TCN fait partie ensemble plus vaste TCR = Taux de change réel du dollar par
rapport à l’euro
ε = e *(P*/P)
- Changes fixes : fixation des TCN par la Banque Centrale indépendante de l’Etat
(on interdit au marché de fixer la valeur des monnaies)
TCN rigide prix variables d’ajustement
Fin de la 2nde Guerre mondiale : conférence de Breton woods aux USA en 1944,
réunion des alliés pour décider de ce qu’on va faire monétairement après la victoire. A
l’époque, il n’y avait pas d’indépendance des Banques centrales par rapport aux Etats.
Le régime de change sera fixe, le dollar sera converti en or / le franc, la lire italienne ou
la livre sterling n’ont pas le droit de s’échanger contre de l’or que le dollar et les
parités sont fixes (tant de franc pour un dollar). USA avait 85% du stock d’or mondial.
Cela a tenu une trentaine d’années jusque dans les années 70. 1971, Richard Nixon
décide de suspendre la convertibilité du dollar en or car il y en avait plus beaucoup. Elle
ne sera jamais rétablie, c’est la fin de la Gold Exchange Standard (GES). Le marché
faisait ce qu’il voulait. En 1979, la Communauté Economique Européenne (CEE) décidait
d’instaurer un système de taux de change fixe entre elle, cela a duré jusqu’en 2001.
Mais il y a eu des dévaluations entre le franc et le mark pour des nouvelles parités, on
passe d’un taux de change fixe à un autre. 2001 : début de l’euro qui flotte par rapport
au dollar, au yen, au yuan, à la livre sterling.
Le gain marginal (Gm) à avoir un système de taux de change fixe, le cout marginal
(Cm) à avoir un système de taux de change fixe.
Tant que le cout est supérieur aux gains d’abandonner le taux de change flottant
mais quand les gains sont plus importants, il faut l’abandonner pour un taux de change
fixe.
- intégration fiscale : l’Europe n’est pas une Europe politique, ce n’est pas un Etat
mais une Union, concrètement chaque pays a gardé sa souveraineté budgétaire
et fiscale, il n’y a pas d’harmonisation. Pays très riche par habitant : Luxembourg,
Irlande, Malte, Pays-Bas. Mais comment ils sont riches alors qu’ils sont petits,
pas de ressources naturelles ? C’est grâce à la fiscalité sur le capital, les fiscalités
sont très faibles, c’est pour cela que les sièges sociaux d’Amazon ou Google ou
Renault-Nissan par exemple s’implantent dans ces pays. Cela crée des
déséquilibres où certains espaces sont + favorisés que d’autres, il faudrait qu’il y
ait des échanges de capital des pays favorisés vers les moins favorisés. Mais
quelques progrès à la suite du Covid : beaucoup de dettes en Europe donc l’idée
d’un remboursement via une fiscalité commune (on a parlé d’un impôt européen
pour la première fois). Joe Biden voulant qu’une partie des sociétés américaines
revienne en Europe a fait qu’il y a eu une augmentation de la fiscalité sur les
sociétés. En Irlande, le taux de fiscalité est de 12,5% et Biden veut 15,5%.
France 4,2 millions d’entreprises (en 2020) sans les secteurs marchands
agricoles (fermes individuelles) – financiers (dont 1,2 million de micro-entrepreneurs et
assimilés)
Microentreprises (MIC) : <10 salariés 4,1 millions soit 96% du total du nombre
d’entreprises / 2,5 millions des salariés soit 17% du total des salariés / 20% du PIB ils
sont très peu aidés car c’est compliqué d’identifier les problèmes d’une manière globale
car ils sont trop nombreux et dans des secteurs différents
Petites et Moyennes Entreprises (PME) : <250 salariés 146 000 / 29% des
salariés / 23% du PIB fourchette trop large. Cela représente quasiment la même
création de valeurs que les MIC alors qu’elles sont bien moins nombreuses. Toujours
compliqué pour les aider car secteurs encore trop différents et trop grand nombre de
PME.
Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) : 250 à 4999 salariés 6 000 / 26% des
salariés / 26% du PIB très innovantes avec des besoins + homogènes et + facilement
identifiables donc + facile de les aider. On peut parler des ETI comme des licornes car
cela fascine et est une espèce rare.
Grande Entreprise (GE) : > 4999 salariés 273 / 3,6 millions d’employés donc
20% des salariés EQTP (équivalent temps plein) / 31% du PIB (72% sous contrôle
français et 28% sous contrôle étranger pour avoir le contrôle d’une entreprise, il faut
avoir 51% des parts) BNP / RENAULT / VEOLIA / ENGIE / BOUYGUES / ORANGE /
AUCHAN / CARREFOUR . CAC40 : contrôle assisté en continu, le cout des valeurs de
l’entreprise change très régulièrement.
Chiffres clés :
Valeur du CAC40 (2023) : 2300 milliards d’euros / 1/10 des entreprises du CAC40
représente 40% du capital global du CAC40 industrie du luxe a un poids énorme.
Seulement 3 entreprises sont dirigées par des femmes : Engie, Orange et Veolia.
Pourquoi on autorise l’individu privé à avoir une propriété des facteurs productifs,
Pourquoi la firme est autorisée à être capitaliste ?
A/ La firme capitaliste
Solution le moniteur : vérifie que chacun est au maximum de son effort mais on
ne peut pas obtenir le résultat optimal car quelqu’un ne va pas aider. Mais si le moniteur
lève le pied, les résultats vont baisser. Risque de free-riding aussi.
- Pour les rémunérations des agents fixées par les contrats. Si la vente de la
production est inférieure aux rémunérations des agents, le risque résiduel va être
négatif et donc le moniteur aura des pertes et devront les payer de sa poche, les
membres de l’équipe ne seront pas impactés car ils ont déjà été payé. Ces
membres ne veulent pas assumer les pertes ce qui explique que peu de gens
veulent devenir créancier résiduel. Le salaire des membres est payé en début du
mois mais n’est versé qu’en fin du mois car sinon risque que les membres partent
dès avoir reçu l’argent. Ainsi, la peur de la perte pour le créancier l’incite à +
travailler.
C/ La firme managériale
C’est une firme où la propriété est détachée de la gestion : le manager n’est pas le
propriétaire. Il n’accède pas aux bénéfices. La firme managériale est plus rentable que
la firme entrepreneuriale
Avantages spécialisation :
2 inconvénients :
- Pas de partage des risques résiduels. Si pas de partage, il n’y a pas d’autres
actionnaires à côté.
Mais efficacité peut vouloir séparer les 3 fonctions : gestion, contrôle (émanation de la
propriété) et propriété
Lorsque droits sur les créances résiduelles sont diffusés entre un grand nombre
d’agents (nécessité d’élargir le capital) couteux d’exercer eux-mêmes décisions de
contrôle
II – Le fonctionnement de l’entreprise
Pour produire, on emploie des facteurs de production : capital (K) / Travail (L) (ex : pour
faire du pain, il faut un four à pain, un local, des supports, de l’énergie, les matières
premières pour fabriquer ce pain, rémunérer les vendeurs et le boulanger).
Le cout du temps se mesure par la valeur des profits qu’il a implicitement renoncé.
Le temps est rentabilisé sur le marché et on est tenté de l’économiser, n’importe quelle
activité prend du temps et celui-ci peut être employé pour gagner de l’argent. On
sacrifie donc ce temps en perdant de l’argent, toute activité est couteuse.
Facteurs fixes (capital) : court terme : période de temps durant laquelle au moins un
facteur de production est fixe
Facteurs variables (travail) : long terme : période de temps durant laquelle tous les
facteurs de production varient
Les facteurs humains (L) varient plus vite que les facteurs matériels (K).
Décroissant : rendement faible quand on ajoute un ouvrier par rapport à celui d’avant
il est moins productif car cela explique le facteur fixe : ouvriers se gênent, pas assez de
place mais si poste déjà occupé, il faut attendre capacité de production est beaucoup
+ faible car beaucoup trop de connards dans le chemin (exemple : un ouvrier produit 5
voitures mais a pu empêcher un autre d’en produire 5 donc stabilité, ainsi non
nécessaire d’avoir énormément d’ouvriers).
1 3 3 3
2 10 5 7
3 24 8 14 (variation Q
= 24-10=14 et
variation L = 3-
2=1 donc Pm =
14/1 =14) On
prend la ligne en
question où on
soustrait la ligne
précédente
4 36 9 12
5 40 8 4
6 42 7 2
7 à cause de sa 42 6 0
présence il a
empêché de produire
autant de voitures
qu’il en a fabriqué lui-
même
8 il a fait des 40 5 -2
voitures mais il a
empêché de faire 5
voitures alors qu’il en
a fait 3 donc baisse
de 2 quantités
CT = CF + CV
A court terme : le capital est considéré comme fixe, on n’a pas le temps de développer +
de capital, le capital variable celui qui change.
Coût fixe : 2 caractéristiques : existe même si la production est à 0, c’est le même quel
que soit le nombre de production. Il arrive avant même le début de la production.
Coût variable : coût de l’emploi du facteur variable. C’est le coût du facteur humain, + la
quantité est grande, plus le CV est grand. Chaque fois que l’on augmente la production,
le CV augmente et à chaque fois qu’on produit une unité supérieure, heures de travail
augmentent mais coût diminue. On peut expliquer cela : + la main d’œuvre est
nombreuse, moins une unité de production met de temps à être faite car l’expérience se
transmet entre les ouvriers. Mais cela ne marche pas à l’infini, le facteur fixe sera épuisé
à un moment donné (ex : l’usine pour construire la voiture ne sera plus assez grande par
rapport à la quantité qui ne cesse d’augmenter) phénomène de rendement
décroissant de Ricardo + unité marginale supplémentaire (sur le long terme).
Coût total : courbe au-dessus des deux autres car c’est la somme de CV et CF. Quand
quantité = 0, CT = CF. La pente de CT est exactement la même que celle de CV, si CT
varie c’est à cause de CV donc chaque fois que CV augmente, CT augmente de la même
manière.
CM = (CFT + CVT)/Q
CFM n’est pas fixe car + la quantité est importante, moins le CFM sera grand. Au début,
CFM baisse beaucoup, mais après CFM diminue de moins en moins. Si CFM est
important, le prix sera alors aussi important donc il est plus difficile de vendre.
CVM : partie qui descend et une autre qui monte. Première partie : CV augmente de
moins en moins donc CVM baisse. Deuxième partie : CV augmente de plus en plus donc
CVM augmente.
CM : 1ère partie : plus on produit, plus on réduit CM. La courbe baisse car CVM et CFM
baissent.
2ème partie : plus on produit, plus on augmente CM. La courbe augmente car CVM
augmente de plus en plus fortement que le CFM qui diminue de moins en moins.
delta(CF+CV)/ deltaQ
deltaCV /deltaQ on a supprimé deltaCF car delta est nul donc ça ne sert à rien
L’échelle de la production : la question des rendements d’échelle. Faut avoir une vision
de l’avenir
Economies d’échelle :
Delta (K+L)/ delta Q <1 deltaCT/ deltaQ <1 si le coût moyen (CM) diminue lorsque
les quantités augmentent alors économie d’échelle
Déséconomies d’échelle :
Delta (K+L)/ delta Q >1 deltaCT/ deltaQ >1 si le coût moyen (CM) augmente
lorsque les quantités augmentent alors déséconomie d’échelle
Autre mode de calcul : suffit de comparer le cout moyen au cout marginal pour connaitre
l’économie d’échelle : si le cout marginal est en-dessous du cout moyen alors le cout
moyen descend économie d’échelle / si au-dessus, le cout moyen augmente donc
déséconomie d’échelle.
Les isoquants
Déf : le TMST indique le nombre d’unités de facteur capital que l’on doit sacrifier
pour augmenter la quantité de travail utilisée d’une unité, de manière à
maintenir la production constante.
Est-ce que je peux produire pour 3 millions ? Oui mais est-ce que cela vaut le
coup. Même s’il y a plusieurs courbes, l’une n’est pas plus efficace que l’autre car
tout même profit, c’est K et L qui varient pour un même profit. C’est la
combinaison de facteurs qui changent.
Chapitre 4 : La concurrence
- Homogénéité : le produit est homogène, càd identique quel que soit le vendeur
de sorte que les acheteurs ne font pas de différences entre les firmes
- Absence de barrières à l’entrée et à la sortie du marché
Si les conditions sont respectées, prix unique et tous les acteurs sont définis
comme price-taker. S’ils ne décident pas du prix, ils décident de la quantité. Le
boulanger décide de la quantité de baguettes de pain qu’il fait. Ce qui va arrêter
le boulanger dans sa production, ce n’est pas la peur de pas avoir de clients (car
s’il vend au prix du marché, il y a un équilibre entre offre et demande donc il aura
toujours des demandeurs si prix du marché), c’est la recherche de profit.
La firme choisit son niveau de production de telle sorte que son profit soit
le plus élevé elle maximise son profit
5 4 20 4
15 4 60 4 4
25 4 100 4 4
CF : cout fixe
Or :
Conclu : le prix doit être toujours égal au prix marginal : la quantité fixée doit
correspondre où la dernière quantité produite marginale est celui du prix fixé par le
marché.
Q* : correspond à un profit ou une perte. Faut connaitre le cout moyen d’une production.
Si quantité Q* = 100 baguettes de pain si je constate que pour Q*, le prix est au-
dessus du cout moyen alors q* est un profit, si en-dessous alors c’est une perte.
La firme qui subit une perte continue à produire à court terme si : la perte supportée en
produisant est inférieure à l aperte liée à la fermeture complète.
A court terme, l’entreprise subit deux sortes de couts : les couts fixes , supportés par la
firme même si elle ne produit pas, et les couts variables.
La firme doit produire tant que la recette totale est supérieure aux couts variables. Dans
ce cas-là, la perte en produisant est inférieure à la perte en ne produisant pas.
Le seuil de fermeture :
Si je ne produis rien, je subis simplement le cout fixe ; mais je n’ai aucune recette ma
perte est égale au cout fixe, Perte =CF
Si je produis quelque chose, je subis non seulement le cout fixe, mais aussi le cout
variable, par contre, je bénéficie de recettes ma perte est égale au cout total (CF+CV)
– recette totale (RT), Perte = CT-RT
CF = CT-RT
CF = CF+CV-P*Q
CF-CF-CV = P*Q
-CV = -P*Q
CV = P*Q
CV/Q = P
Si pour Q*, je constate que le prix est égal au cout variable moyen, je fais des pertes en
produisant qui sont les mêmes que si je ne produisais pas.
Lorsque le prix est inférieur au CVM, l’entreprise a intérêt à ne pas produire (elle
ferme ses portes)
Seuil de rentabilité :
On fait du profit à partir du moment où la recette totale est supérieure au cout total.
RT = CT
P*Q = CT
P = CT/Q
P = CM
Il faut comparer P à CVM pour savoir s’il faut rester ouvert ou s’il faut fermer : Si P
supérieur à CVM : la firme doit poursuivre à produire car cela permet de couvrir une
partie des CF. Si P inférieur à CVM : la firme doit cesser l’activité car elle ne couvre
même pas ses CV.
III – L’équilibre de long terme d’une firme en concurrence pure et parfaite
Si P=P1 : profit entrée de nouvelles firmes, ce qui augmente l’offre globale et fait
baisser P.
La concurrence tue le profit, ce qui crée un marché avec une allocation maximale des
ressources. S’il y a du profit, ça attire d’autres firmes qui cherchent à faire du profit
augmente l’offre diminue le prix diminue les quantités produites diminue le
profit. Plus les firmes viennent, plus on s’approche du seuil de rentabilité, plus le profit
se rapproche de 0. Ainsi, si le profit est de 0, il n’y a plus de firmes qui s’implantent et
donc le marché s’équilibre, se stabilise.
Si P=P2 : perte sortie de firmes, ce qui réduit l’offre globale et fait augmenter P. Cela
permet aux firmes présentes encore sur le marché de ne plus faire de perte et atteint un
prix d’équilibre et un profit = 0.
Court terme : P = Cm
IV-Les surplus
Mesure du bien-être du consommateur : différence entre le bien qu’on est prêts à payer
pour la quantité d’un bien et le prix maximum qu’on est prêts à payer (le prix de
réserve). Je continue à acheter tant que la droite bleue est supérieure à la droite jaune.
Différence entre le prix de réserve – prix de marché. Plaisir : différence entre le bien et
le cout.