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Economie

Chapitre 2 :

I- La mondialisation

Accroissement continu des échanges de biens et de capitaux (exemple USA : en


1960, échanges internationaux égaux à 5% du PIB ; actuellement, 15% du PIB)

Flux migratoires restent contraints

Libre échange contre protectionnisme

Question de la libéralisation des marchés financiers

Commerce USA : GDP (Gross Domestic Product = PIB), grande faiblesse du


commerce international, beaucoup plus d’importations que d’exportations, commerce
extérieur est déficitaire. Rapport entre exportations et PIB faible comparé à d’autres
pays moins puissants (Pays bas 82%  8 produits sur 10 sont exportés et USA 13,5%).
Chiffres paradoxaux s’expliquent par la distance des autres marchés (Japon, USA et UK
sont des iles par rapport aux autres marchés, ils doivent envoyer les marchandises par
avion ou en bateau, contrairement à la France où on peut les envoyer par train ou en
camion  cela coute moins cher). A cause des couts de transport, les sociétés se
délocalisent (Amazon s’implante en Europe tout comme dans les autres continents
comme Google, Netflix, Disney par exemple  ce n’est pas compté comme des
exportations vues que cela ne sort pas directement des USA). La taille du pays joue
également : les petits pays exportent le plus car ils sont obligés d’importer beaucoup :
plus le pays est petit, plus il doit se spécialiser. Ils n’ont pas assez de force pour se
disperser dans de multiples productions. Leurs productions ne sont pas assez
diversifiées pour satisfaire les besoins de leurs citoyens donc ils doivent les importer
d’autres pays. Pour importer, ils ont besoin d’argent donc ils doivent vendre pour avoir
cet argent. Les petits pays ont des firmes qui ont besoin de s’exporter (Booking est
hollandais). Les grands pays, comme les USA, n’ont pas le même besoin d’importer car
leur territoire est tellement vaste et diversifié, ils ont tout à leur portée. Ils ont de
l’agriculture, l’industrie, métallurgie, sidérurgie, des services (banques, opérateurs
financiers, assurances, équipements, infrastructures), l’énergie (pétrole (les Américains
sous-exploitaient leurs puits de pétrole au cas où s’il y a une guerre pour être autonome
donc ils importent de Moyen-Orient), gaz de schiste).

France : balance commerciale (rapport entre importations et exportations de biens


et servies) équilibrée entre 1976 et 2004. Depuis, un écart de + en + important entre les
exportations et les importations, les deux augmentent mais il y a + d’importations que
d’exportations. France est déficitaire car on n’a pas l’énergie suffisante pour nourrir
notre croissance malgré le nucléaire donc il faut importer l’énergie (c’est pour cela
qu’UK veut garder Ecosse car gisements de pétrole au large d’Ecosse) du Moyen-Orient,
d’Ukraine (et avant Russie mais à cause guerre plus maintenant). Il n’y a aucun numéro
1 français dans les grands opérateurs technologiques européens et donc français  il
faut importer toutes les technologies, le plus souvent des USA (pas la Chine car contrôle
de ses technologies : exemple TikTok surveillé par les Chinois). L’autre problème est la
consommation. France est trop riche collectivement, on ne peut pas produire tout ce
qu’on veut consommer donc on importe d’Asie et comme on a du mal à exporter vers
l’Asie, on est déficitaire par rapport à eux. Tout commerce extérieur se traduit par un
endettement, si le pays consomme + que ce qu’il produit, il s’endette. (exemple : covid :
on a donné argent pour pas que les gens meurent de faim alors qu’on ne produisait
rien). -164 milliards de déficit en 2022 alors qu’en 2021 deux fois moins, -84 milliards.
Volume total des échanges : 1100 milliards d’euros / PIB : 2400 milliards d’euros donc
environ 50% rapport exportations PIB. 54% de nos exportations se font dans la zone UE
car le transport est moins long, on récupère le même argent (euro)  on peut parler de
communauté économique européenne. Si on est très implantés avec les Européens, on y
est très peu dans le reste du monde, surtout en Asie qui est dominante sur le commerce
international. Seulement 6% de notre commerce extérieur avec la Chine, on importe
beaucoup d’elle alors qu’on exporte très peu (groupe Carrefour n’a pas réussi à
s’implanter en Chine). Avec les USA, c’est 6%. Les Allemands dépendent beaucoup des
USA donc ils font profil bas quand il y a des sanctions alors que la France non car ils
dépendent peu des USA. On n’a pas une très bonne position avec les grands enjeux
contemporains. On est de moins en moins présents en Afrique mais c’est très
hétérogène car 30% du PIB d’Afrique vient d’un seul pays : l’Afrique du Sud. Nous avons
des rapports historiques avec le Maghreb et l’Afrique subsaharienne mais au vu de
l’actualité aucun rapport avec eux.

II – Les premières théories

A/ La pensée mercantiliste

Entre 1600 et 1750 environ, période de la Renaissance, premières réflexions au


niveau du commerce international.

On a forgé l’idée d’économie politique, une économique au service du politique, du


souverain (aujourd’hui on parle de sciences économiques). Il s’agit d’accroitre au
maximum la richesse du souverain. L’Europe était en guerre perpétuelle, beaucoup de
pays européens était très peu peuplé, or les guerres nécessitaient des gens et des
armes. Il faut des hommes pour se battre et du métal pour les armer. On achetait des
mercenaires donc il fallait de l’or pour eux et pour le métal.

Si on veut gagner la guerre, il faut de l’argent. Les intellectuels ont pensé à utiliser
le commerce international (on pourra récupérer l’or du voisin pour être plus fort que
lui). On va vendre chez lui des produits chers (aujourd’hui des produits à haute valeur
ajoutée) et on empêche les étrangers de vendre chez nous. Ainsi, on est très agressifs
dans les exportations et protectionnistes dans les importations. France : grand
architecte du mercantilisme : ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, créateur du
luxe français. Il a créé une manufacture à Paris, celle des Gobelins où on produisait des
soieries destinées au marché international. Cet enrichissement se fait au détriment des
voisins qui s’appauvrissent, c’est un jeu à somme nulle (les gains des gagnants
correspondent aux pertes des perdants). Il fallait récupérer le maximum de gains avant
que le voisin se rende compte de cette stratégie. Donc pour beaucoup de pays, ils ont
mauvais œil sur la mondialisation. France : pays du luxe car on a les plus grandes firmes
luxueuses au monde (LVMH, L’Oreal, Hermès) et cuisine d’excellence, excellence
couturière et vin d’exception. Autres secteurs où on est bons : construction des avions
(Airbus), armement (Thalès, Safran, Dassault), chimie pharmaceutique (Sanofi),
l’automobile (Renault, Stellantis (Peugeot avec Fiat)), tourisme (pays le plus visité du
monde, 90 millions de touristes) car achat d’un étranger de biens produits par France
considéré comme exportations. Comment ce succès touristique ? Le luxe, la démocratie,
les paysages, l’histoire politique (électricité + Révolution) et culturellement (Victor
Hugo, Jean Paul Sartre), Disneyland (15 millions de touristes par an et seul Disney en
Europe).

B/ La pensée classique

Fondateur est Adam Smith

Le commerce n’est pas un jeu à somme nulle mais à somme positive, c’est gagnant
gagnant. Cette vision débouche sur la notion de spécialisation internationale.

Smith  théorie des avantages absolus

La richesse des nations Smith.

On imagine que le monde entier est divisé en 2 : Angleterre et Portugal.


L’ensemble de la production se résume à 2 biens : bien industriel (Drap) et bien agricole
(Vin). Les deux pays produisent à la fois du vin et des draps. Pour Portugal  35h pour
une unité de production pour vin et 70h pour drap. Pour Angleterre  70h pour vin et
35 h pour drap. On suppose que chacun des pays dispose de 105h de travail, ils peuvent
faire un drap et un vin en Angleterre et pareil au Portugal. Il y a donc 4 biens au
maximum. Si on considère qu’ils sont en autarcie (ils n’échangent pas) donc l’échange
est uniquement interne, le taux d’échange (prix) doit refléter les couts de production (le
nombre d’heures de travail). Un marchand de vin anglais demandera deux unités de
drap car pour vin c’est le double de travail. Donc taux d’échange interne Angleterre : 1
DRAP = 0,5 vin ou 2 DRAPS = 1 vin. Au Portugal, le marchand de drap demandera 2
unités de vin. Ainsi, taux d’échange interne au Portugal = 1 VIN = 0,5 DRAP. Si
maintenant, les pays se mettent en relation commerciale. Le marchand de drap anglais
devra lâcher une unité de drap pour une unité de vin portugais. Ainsi, 1 drap anglais
s’échange contre 1 vin portugais.  Donc plus de production de vin en Angleterre et
plus de drap au Portugal, ainsi toutes les heures de travail sont consacrées pour le drap
en Angleterre et le vin au Portugal. Avec ce système, on produit 3 unités de drap anglais
et 3 unités de vin portugais. On est passés de 4 biens à 6 biens. Il y a des perdants dans
le pays mais le pays collectivement est gagnant, le monde entier est gagnant car il est +
productif et ceci grâce à l’échange international. Ils l’ont réussi en se spécialisant dans
le bien d’un avantage absolu par rapport à l’autre.

Les limites de la théorie de l’avantage absolu :

Si on n’a pas d’avantages absolus, on est exclus de l’échange international  si on


est relativement mauvais en tout, pas de spécialisation possible

Si on n’est meilleur en tout, on est aussi exclus de l’échange  cas de l’UK, c’était
le premier pays industriel et était un empire donc beaucoup de colonies dans le monde,
elle a un accès très facile à des matières premières pas chères, l’UK est la meilleure en
tout donc n’a pas d’intérêt à échanger.

Smith n’est pas allé assez loin, sa théorie n’est pas assez large.

David Ricardo  théorie des avantages comparatifs

Ricardo est le principal disciple de Smith. Mais il va reprendre l’exemple de Smith.


Les chiffres ne sont pas les mêmes. GB est meilleure en tout car 90h pour 1 unité de vin
et 80h pour une unité de drap. Le Portugal est moins bon car 100h pour 1 unité de vin et
120h pour une unité de drap. Mais en interne, GB est encore meilleure en drap et
Portugal meilleur en vin. Il y a une asymétrie en interne dans les deux pays.
Rapport des couts absolus en interne :

120/100 = 1,2 (1 DRAP pour 1,2 VIN) Portugal

80/90 = 0,89 (1 DRAP pour 0,89 VIN) GB

100/120 = 0,83 (1 VIN pour 0,83 DRAP) Portugal

90/80 = 1,12 (1 VIN pour 1,12 DRAP) GB

Ainsi, un marchand de drap peut échanger son drap contre 1,2 vin portugais. Le
marchand de vin portugais peut échanger son vin contre 1,12 drap anglais. Un
marchand de vin portugais n’échange plus à un marchand de drap portugais et un
marchand de drap anglais n’échange plus à un marchand de vin anglais. On retrouve la
spécialisation car les marchands de vin anglais s’arrêtent de produire du vin et les
marchands de drap portugais s’arrêtent de produire des draps.

III- La balance des paiements

Balance des paiements est la balance comptable qui résume l’ensemble des
transferts entre le domestique et l’extérieur.

3 comptes (balances)

a) transactions/ commercial : échanges internationaux biens, services, revenus


travail et du capital

b) capital : transfert de capital (revenus issus des brevets, des droits d’auteur)

c) financier : transfert d’actifs financiers (flux financiers = achat d’actions)

IV – Taux de change, régime de changes

Taux de change nominal / taux de change réel

TCN : taux de change nominal de l’euro par rapport au dollar  0,63 donc il faut
0,63 euro pour 1 dollar sur le marché des changes (cotation à l’incertain). Ce qui est
incertain c’est la monnaie dépensée et ce qui est certain est la monnaie obtenue du
point de vue européen, sinon du point de vue US c’est l’inverse.

TCN (e dans les équations) : prix d’une monnaie étrangère en monnaie


domestique. Ex : si 1$ vaut 2 euros  il faut sacrifier 2 euros pour avoir un dollar  e=2

Dépréciation = donner plus de monnaie nationale pour obtenir devise étrangère

TCN fait partie ensemble plus vaste TCR = Taux de change réel du dollar par
rapport à l’euro

TCR = TCN * (Prix étrangers/ Prix domestiques)

ε = e *(P*/P)

P* = Prix étrangers et P=Prix domestiques

 ε = prix relatif du bien extérieur en biens étrangers (combien de biens


domestiques doit-on sacrifier pour acquérir un seul bien extérieur)
Si TCR augmente et que TCN reste fixe  cela signifie que les prix américains ont
augmenté relativement aux prix français, les prix français ont diminué relativement aux
prix américains. Ainsi, TCR mesure la compétitivité des biens. Si on arrive à avoir une
inflation moins forte que les Américains, cela améliore le commerce extérieur, cela nous
coutera beaucoup trop cher d’importer donc il y en aura moins mais pour les Américains
ce sera bénéfique et ils vont + acheter donc + d’exportations vers eux. Cela ne marche
que si on peut se passer des biens importés (énergie, technologie indispensables).
Pourquoi le dollar est la monnaie la plus valorisée du monde ? Car elle est associée à la
plus forte économie du monde (25 000 milliards d’euros pour USA, comparé à la Chine
13 000 milliards d’euros) et l’économie la plus protégée du monde.

Deux régimes de change : flottants (flexibles), fixes (rigides, stables) :

- Changes flexibles : rapport d’offre et de demande


TCN variable d’ajustement  prix n’ont pas besoin de changer

- Changes fixes : fixation des TCN par la Banque Centrale indépendante de l’Etat
(on interdit au marché de fixer la valeur des monnaies)
TCN rigide  prix variables d’ajustement

Régime mixte : flottement régulé, les Banques Centrales laissent le marché


réguler les choses mais les cadrent.

Fin de la 2nde Guerre mondiale : conférence de Breton woods aux USA en 1944,
réunion des alliés pour décider de ce qu’on va faire monétairement après la victoire. A
l’époque, il n’y avait pas d’indépendance des Banques centrales par rapport aux Etats.
Le régime de change sera fixe, le dollar sera converti en or / le franc, la lire italienne ou
la livre sterling n’ont pas le droit de s’échanger contre de l’or  que le dollar et les
parités sont fixes (tant de franc pour un dollar). USA avait 85% du stock d’or mondial.
Cela a tenu une trentaine d’années jusque dans les années 70. 1971, Richard Nixon
décide de suspendre la convertibilité du dollar en or car il y en avait plus beaucoup. Elle
ne sera jamais rétablie, c’est la fin de la Gold Exchange Standard (GES). Le marché
faisait ce qu’il voulait. En 1979, la Communauté Economique Européenne (CEE) décidait
d’instaurer un système de taux de change fixe entre elle, cela a duré jusqu’en 2001.
Mais il y a eu des dévaluations entre le franc et le mark pour des nouvelles parités, on
passe d’un taux de change fixe à un autre. 2001 : début de l’euro qui flotte par rapport
au dollar, au yen, au yuan, à la livre sterling.

Rôle des taux d’intérêt et du taux de change :

Ouverture des marchés financiers  possibilité de choisir actifs domestiques et


actifs étrangers/ 1980 : possibilité de placer épargne dans un autre pays. Facilite
investissements, libéralisation des capitaux.
Vendre ou acheter des actifs étrangers revient à vendre ou acheter de la monnaie
étrangère : transactions de change

Il y a un rapport mécanique entre les intérêts et les taux de change. On veut


investir aux USA, donc on convertit notre monnaie en dollar, le cours du dollar
augmente, et celui de l’euro diminue.

Conditions de Marshall-Lerner (élasticités critiques), Ajustement par les valeurs,


puis par les quantités : exportations nettes : rapport négatif ou positif entre les
exportations et les importations.
On passe de 1 à 2 : déficit commercial mais quand on va vers 3, le déficit va mieux
jusqu’à ce qu’il y ait un excédent commercial après le 3. De 2 à 3 : courbe en J : l’effet
valeur (valeur des importations et exportations) domine l’effet volume (volume des
produits importés et exportés). Après 3 : l’effet volume domine l’effet valeur. L’effet vu
avec le TCR et le TCN n’est pas immédiat, cela prend du temps car il y a des dépenses
en + lorsqu’on déprécie une monnaie, il n’y a aucun changement. Explication de 1 à 2 :
la valeur de nos importations dépasse la valeur de nos exportations qui n’ont pas encore
évolué. Plus le temps passe, plus les exportations augmentent et nos importations
diminuent, cela continue à se prolonger jusqu’au point 3, l’effet valeur dépasse la
quantité d’importations. Après 3, la réduction des importations et l’augmentation des
biens exportés a produit + de valeur.

V- Théorie des ZM0 (zone à l’intérieur de laquelle il y a la fixité des


changes ou monnaie unique) en 1961, par Mundell, prix Nobel canadien

D* degré minimal d’intégration commerciale : nombre d’échanges qu’il a avec des


partenaires étrangers. Plus un pays est intégré plus on se déplace vers la droite de
l’abscisse.

Le gain marginal (Gm) à avoir un système de taux de change fixe, le cout marginal
(Cm) à avoir un système de taux de change fixe.

Plus on est intégrés, plus le gain supplémentaire monte aussi. Si on vend en


Allemagne, on récupère des marks mais il faut les convertir en franc pour payer en
France. On ne sait pas combien de francs on pourrait tirer d’une quantité de marks donc
on aimerait bien savoir à l’avance combien on aurait de francs. La meilleure manière de
le savoir est que le cours des deux dates soit le même donc il faut un taux de change
fixe. Nos principaux partenaires commerciaux sont des pays européens d’où le taux de
change fixe depuis la CEE. Plus on est intégrés, plus les gains sont forts avec le taux de
change fixe.

Si on a un système de taux de change fixe, on ne peut plus déprécier sa monnaie,


on ne peut pas booster nos exportations. Si on est intégrés dans le commerce
international, une partie de notre consommation dépend de l’étranger et on exporte 
beaucoup d’exportations et d’importations. Toutes les importations qu’on fait
augmentent.

Tant que le cout est supérieur aux gains d’abandonner le taux de change flottant
mais quand les gains sont plus importants, il faut l’abandonner pour un taux de change
fixe.

Si on a la même monnaie en Europe, cela ne sert à rien d’avoir un taux de change


fixe vu qu’on récupère le même argent. Donc on peut instaurer un système de taux de
change flottant avec le reste du monde, Chine, USA, et déprécier la monnaie 
avantages du système de taux de change fixe et flottant. Comment déprécier monnaie ?
Il faut que la BCE produise + d’euro. Tout cela doit déboucher en Europe sur un Etat
optimal où le résultat ne pourrait pas être meilleur. Le problème est que pour atteindre
ce résultat optimal, il faut des conditions de départ.

Conditions de départ / générales : Cas de l’Europe :

- mobilité du travail (peu de circulation entre territoires à cause de la barrière de


la langue contrairement aux Etats-Unis où il y a largement + de circulation entre
les états. Si on devait régler le problème et instaurer une langue commune, ce
serait l’anglais  paradoxal vu qu’il n’y a que l’Irlande qui a l’anglais pour langue
maternelle en UE. Peut-être que ce problème sera réglé dans les prochaines
années grâce à l’IA on pourrait parler notre langue à étranger qui la comprendra
dans sa langue, mais tous les métiers liés à la langue disparaitraient. Autre
problème, la plupart des pays européens sont victimes de leur propre histoire,
leur culture, leur propre confort car ils se suffisent à eux-mêmes) /

- diversification sectorielle (3 secteurs en économie : agriculture, industrie,


services. Si tout dépend d’un pays, il y a un risque car on n’est pas à l’abri de
catastrophes du pays alors les autres pays seraient désintégrés car on ne peut
plus les fournir. Alors que si on est diversifiés, s’il y a une crise dans un pays, le
commerce intra-zone continue d’exister sans conséquence et sans désintégration
commerciale) /

- intégration commerciale (zone où taux de change fixe ou monnaie commune bien


intégrée mondialement) /

- intégration fiscale : l’Europe n’est pas une Europe politique, ce n’est pas un Etat
mais une Union, concrètement chaque pays a gardé sa souveraineté budgétaire
et fiscale, il n’y a pas d’harmonisation. Pays très riche par habitant : Luxembourg,
Irlande, Malte, Pays-Bas. Mais comment ils sont riches alors qu’ils sont petits,
pas de ressources naturelles ? C’est grâce à la fiscalité sur le capital, les fiscalités
sont très faibles, c’est pour cela que les sièges sociaux d’Amazon ou Google ou
Renault-Nissan par exemple s’implantent dans ces pays. Cela crée des
déséquilibres où certains espaces sont + favorisés que d’autres, il faudrait qu’il y
ait des échanges de capital des pays favorisés vers les moins favorisés. Mais
quelques progrès à la suite du Covid : beaucoup de dettes en Europe donc l’idée
d’un remboursement via une fiscalité commune (on a parlé d’un impôt européen
pour la première fois). Joe Biden voulant qu’une partie des sociétés américaines
revienne en Europe a fait qu’il y a eu une augmentation de la fiscalité sur les
sociétés. En Irlande, le taux de fiscalité est de 12,5% et Biden veut 15,5%.

 1ère et 4ème conditions pas respectées en Europe.


Chapitre 3 : La firme = l’entreprise

L’entreprise, une réalité hétérogène :

France  4,2 millions d’entreprises (en 2020) sans les secteurs marchands
agricoles (fermes individuelles) – financiers (dont 1,2 million de micro-entrepreneurs et
assimilés)

Classification de 2008 de l’INSEE : Loi de modernisation de l’économie

Microentreprises (MIC) : <10 salariés  4,1 millions soit 96% du total du nombre
d’entreprises / 2,5 millions des salariés soit 17% du total des salariés / 20% du PIB  ils
sont très peu aidés car c’est compliqué d’identifier les problèmes d’une manière globale
car ils sont trop nombreux et dans des secteurs différents

Petites et Moyennes Entreprises (PME) : <250 salariés  146 000 / 29% des
salariés / 23% du PIB  fourchette trop large. Cela représente quasiment la même
création de valeurs que les MIC alors qu’elles sont bien moins nombreuses. Toujours
compliqué pour les aider car secteurs encore trop différents et trop grand nombre de
PME.

Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) : 250 à 4999 salariés  6 000 / 26% des
salariés / 26% du PIB  très innovantes avec des besoins + homogènes et + facilement
identifiables donc + facile de les aider. On peut parler des ETI comme des licornes car
cela fascine et est une espèce rare.

Grande Entreprise (GE) : > 4999 salariés  273 / 3,6 millions d’employés donc
20% des salariés EQTP (équivalent temps plein) / 31% du PIB (72% sous contrôle
français et 28% sous contrôle étranger  pour avoir le contrôle d’une entreprise, il faut
avoir 51% des parts)  BNP / RENAULT / VEOLIA / ENGIE / BOUYGUES / ORANGE /
AUCHAN / CARREFOUR . CAC40 : contrôle assisté en continu, le cout des valeurs de
l’entreprise change très régulièrement.

Chiffres clés :

- 72% du total des entreprises ne comptent aucun salarié et 5% des entreprises


comptent entre 10 et 500 salariés (PME/ETI)

- ETI = 33% des exportations et 26% des investissements / GE = 53% des


exportations et 49% des investissements  ETI+GE = 86% des exportations et
75% des investissements. Donc les microentreprises n’exportent pas ainsi la
valeur de l’entreprise n’augmente pas.

PIB : 2400 milliards d’euros

Valeur du CAC40 (2023) : 2300 milliards d’euros / 1/10 des entreprises du CAC40
représente 40% du capital global du CAC40  industrie du luxe a un poids énorme.
Seulement 3 entreprises sont dirigées par des femmes : Engie, Orange et Veolia.

Valeur du patrimoine économique en France (2021) : 18 900 milliards d’euros


(=9,4 fois le PIB)

Patrimoine des ménages (2021) : 14600 milliards d’euros / Patrimoine immobilier


des ménages (2021) : 10000 milliards d’euros

Patrimoine des sociétés non financières (2021) : 3200 milliards d’euros

Patrimoine des sociétés financières (2021) : 636 milliards d’euros

Patrimoine des administrations (2021) : 375 milliards d’euros

I – Structure des droits de propriété et théorie de la firme

Alchian et Demtsetz, Production

Pourquoi on autorise l’individu privé à avoir une propriété des facteurs productifs,
Pourquoi la firme est autorisée à être capitaliste ?

Le capital appartient directement (pour les actionnaires) ou indirectement à


quelqu’un.

A/ La firme capitaliste

Avantages de la production en équipe :


- diviser le travail : économie de ressources et + d’efficacité

- avantages comparatifs de Ricardo : certains sont meilleurs dans quelque chose


que d’autres

- confronter nos connaissances à celles des autres  phénomène de synergie


(interaction, croisement entre deux connaissances va entrainer une troisième
connaissance) qui n’aurait pas pu avoir lieu sans cette interaction. Derrière la
technologie et les innovations se trouve l’idée de la connaissance (exemple :
Google nous fait parvenir des connaissances).

Inconvénients du travail en équipe :

- diminuer sa quantité de travail  problème du free-riding (aléa moral) = comme


un passager clandestin, il est là gratuitement sans rien faire. On se sert des
autres pour minimiser son effort donc si tout le monde fait cela c’est très mauvais

Solution  le moniteur : vérifie que chacun est au maximum de son effort mais on
ne peut pas obtenir le résultat optimal car quelqu’un ne va pas aider. Mais si le moniteur
lève le pied, les résultats vont baisser. Risque de free-riding aussi.

 Nécessaire de lui donner un statut particulier : créancier résiduel : reçoit le


rendement résiduel résultant de la production = obtient le profit tiré de la
production exclusivement pour lui  incitation à bien surveiller avec un gain de
motivation. Mais problème : ceux qui produisent n’auront rien, tout le monde
voudra être moniteur et personne simple membre d’équipe. Mais en réalité, peu
de gens veulent être créancier résiduel car il y a un risque permanent. C’est le
risque résiduel = revenus aléatoires de l’organisation – rémunérations des agents
fixées par les contrats :

- Pour les revenus aléatoires de l’organisation. S’il y a un profit, on ne sait


qu’après la vente de la production mais on n’est pas sûrs de la vendre ou de son
prix, il peut y avoir plein de circonstances (guerre, concurrence, envie des
consommateurs). Mais pour produire il faut payer toutes les ressources
nécessaires avant la production, il faut payer les membres de l’équipe pour qu’ils
soient là. On avance donc tout ces frais avant la date de vente de la production.

- Pour les rémunérations des agents fixées par les contrats. Si la vente de la
production est inférieure aux rémunérations des agents, le risque résiduel va être
négatif et donc le moniteur aura des pertes et devront les payer de sa poche, les
membres de l’équipe ne seront pas impactés car ils ont déjà été payé. Ces
membres ne veulent pas assumer les pertes ce qui explique que peu de gens
veulent devenir créancier résiduel. Le salaire des membres est payé en début du
mois mais n’est versé qu’en fin du mois car sinon risque que les membres partent
dès avoir reçu l’argent. Ainsi, la peur de la perte pour le créancier l’incite à +
travailler.

Pour que l’entreprise soit efficace, il faut 3 attributs :

- Exclusivité de la créance résiduelle : si exclusif, le taux d’effort est au maximum.


Mais si on rajoute un créancier, le taux d’effort va se réduire car on peut croire
que l’autre peut compenser. Ainsi, le taux de rendement diminue de + en +. La
peur de la perte est moins forte car elle est partagée entre plusieurs personnes
donc taux d’effort moins grand.

- La libre transférabilité des droits : droit de vendre la créance résiduelle, droit de


vendre ces droits donc son entreprise. Si on a la possibilité de vendre, cela nous
pousse à avoir un degré d’investissement, d’effort pour pouvoir augmenter sa
valeur ou diminuer au maximum les pertes. (exemple : marché de l’innovation :
quand on débute en start-up, c’est très compliqué, on fait des pertes, mais il y a
un fort investissement dans l’innovation  possibilité de rachat par une grosse
firme donc cela pousse à développer des produits intéressants malgré les pertes).
Importance du libre marché des entreprises.

- Le contrôle résiduel : (Milgrom et Roberts) la notion de risque et l’incomplétude


des contrats.

o Incomplétude des contrats : quand on signe un contrat, tous les éléments


ne sont pas définis. L’opportunisme du salarié va se révéler pour faire tout
ce qui n’est pas dit. C’est très couteux de rédiger toutes les clauses
possibles pour la bonne application du contrat (au lieu de signer 3 pages,
on signe 300 pages). Plus il y a de clauses, plus le salarié ne sera pas
d’accord avec certaines clauses. Tout ce qui n’est pas écrit dans les
clauses ne sera pas respecté.

Employeur a le droit d’exercer son droit d’exercice résiduel : peut changer


la direction de mon activité. Il faut laisser une souplesse dans les contrats
qui permet d’éviter l’opportunisme des salariés

B/ Les alternatives (autre que le capitalisme)

- L’entreprise publique : donner la propriété des actifs à l’Etat. Statistiquement les


firmes privées sont + efficaces que les firmes publiques.

o La non-transférabilité des droits : il n’y a aucune raison de mettre


beaucoup de ressources contrairement au secteur privé où on peut vendre
à tout moment donc on va entretenir, investir. Les bâtiments privés sont +
propres que les bâtiments publics.

o Gestionnaire de la firme publique n’est pas bénéficiaire du rendement


résiduel. Si l’attractivité de la firme publique baisse, son salaire ne bouge
pas donc il peut avoir une baisse d’investissement et de motivation donc
l’attractivité va encore + se dégrader.

o Question de la surveillance du gestionnaire public : Il y a une inefficacité


du marché politique. Comment l’Etat mesure l’efficacité du gestionnaire
public ? Comment peut-il savoir si le gestionnaire est au maximum de son
taux d’effort, d’investissement ? C’est impossible. Sur le marché privé, on
ne le sait pas non plus mais on n’a pas à le savoir sur ce marché car
chaque personne développe son investissement maximal pour avoir des
bénéfices.

- La firme autogérée, coopérative (ex-Yougoslavie) : renvoie au socialisme


autogestionnaire initié en France par Charles Fourier, avec la CFDT. Une
propriété détenue par les clients et non les travailleurs  mutualisme (Crédit
mutuel : la banque qui appartient à ses clients). La firme autogérée a été mise en
place en Yougoslavie. Socialisme différent qu’en URSS : URSS les entreprises
appartenaient à l’Etat et en Yougoslavie, les entreprises appartenaient aux
salariés.

o Détenteurs du revenu résiduel (clients ou travailleurs) ne disposent pas de


droits cessibles : on ne peut pas vendre notre droit résiduel sinon cela
crée des inégalités sociales et c’est au contraire de l’idéologie socialiste.
Quand on n’a pas de droits cessibles, on n’est pas motivés pour
développer son entreprise donc moins d’efforts et d’investissement.

o Couts élevés de contrôle pour éviter free-riding

o Incitation à privilégier les hausses de salaires au détriment de


l’investissement  nouvelle source d’inefficience en longue période. On
préfère augmenter les salaires car on a l’argent à court terme plutôt que
d’investir dans la recherche et développement pour un gain d’argent sur
le long terme. On n’a donc pas eu beaucoup d’innovation, il y a eu une
stagnation. S’il y a un repreneur, il est + intéressé par une entreprise
investie dans la recherche et développement que dans une où rien n’est
commencé et il sera prêt à mettre + d’argent.

C/ La firme managériale

C’est une firme où la propriété est détachée de la gestion : le manager n’est pas le
propriétaire. Il n’accède pas aux bénéfices. La firme managériale est plus rentable que
la firme entrepreneuriale

Avantages spécialisation :

- Au niveau des actionnaires (créanciers résiduels) : Principe de la bourse :


d’autres gens apportent du capital, ils donnent de l’argent pour développer la
firme mais on doit les débarrasser du management car ils n’ont pas forcément les
capacités de gérer la firme. Ce type de firme a donc beaucoup + de fonds pour se
développer et pourra employer des managers de meilleure qualité. Limitation des
responsabilités (division du risque = s’il y a des dettes, tout le monde paie mais
chacun ne paie pas une énorme somme donc + de gens vont investir) favorise
l’aliénabilité (capacité d’échanger le capital) et l’accroissement du capital car le
risque est éparpillé parmi tous les actionnaires et deviendra presque absent et le
cours de l’action ne bougera presque pas. Quand on achète une action, on est
sûrs de pouvoir la revendre, les actionnaires sont anonymes.

- Au niveau des managers : 4 sous-composantes du pouvoir de décision : initiative,


ratification, mise en œuvre et surveillance. Ce système permet à des managers
très doués de venir dans la firme sans devenir propriétaire. Initiative c’est l’idée.
Après l’initiative, il y a la ratification, c’est choisir la meilleure idée. Puis, c’est la
mise en œuvre, on met l’idée en application, il faut surveiller que c’est bien l’idée
voulue qui est mise en œuvre.

Répartition de ces phases entre les agents  facteur essentiel de l’efficacité et de


la survie des organisations

Initiative et mise en œuvre : en général attribuées aux mêmes agents  terme de


pouvoir de gestion. On ne peut pas communiquer notre idée à quelqu’un
d’autre car c’est nous qui avons l’idée claire dans la tête, c’est plus simple de
faire nous-mêmes.

Ratification et surveillance  terme fonction de contrôle

Notion de complexité organisationnelle :

a) L’organisation non complexe : informations nécessaires à la décision peuvent être


détenues par un ou un petit nombre d’agents

 Efficace d’attribuer simultanément fonction de gestion et de contrôle à ses agents

 Détenteurs des créances résiduelles confrontés au risque d’opportunisme

 Donner le droit sur les créances résiduelles aux gestionnaires


 Firme individuelle (entrepreneuriale) : un même agent (ou petit groupe d’agents)
détient risque, pouvoir de gestion et pouvoir de contrôle

 Restreindre créances résiduelles à ces mêmes agents

2 inconvénients :

- Perte de spécialisation des fonctions de décision

- Pas de partage des risques résiduels. Si pas de partage, il n’y a pas d’autres
actionnaires à côté.

Efficace si : Inconvénients < couts de surveillance d’une relation d’agence

Mais efficacité peut vouloir séparer les 3 fonctions : gestion, contrôle (émanation de la
propriété) et propriété

b) Organisations complexes : connaissances réparties entre différents agents de


l’organisation.

Si complexité, avantages relatifs à la spécialisation (réduction des couts) => pouvoir


de décision est délégué aux agents qui détiennent les informations

Séparation entre risques et fonction de gestion (spécialisation du pouvoir de gestion)

Séparation pouvoir de gestion du pouvoir de contrôle

Séparation propriété et contrôle : complexité du monitoring (complexe de surveiller


en tant qu’actionnaire) + aversion pour risque + partage du risque + besoin
d’élargir capital + faible incitation individuelle à contrôler

Lorsque droits sur les créances résiduelles sont diffusés entre un grand nombre
d’agents (nécessité d’élargir le capital)  couteux d’exercer eux-mêmes décisions de
contrôle

Il faut des experts du secteur pour la surveillance : instance qu’est le Conseil


d’administration pour représenter l’ensemble des actionnaires, c’est eux qui sont
chargés de la ratification de la stratégie du manager et surveille le manager s’il
applique bien cela

 Efficience organisationnelle : séparation gestion, contrôle et des risques résiduels


grande société par actions (SA)

II – Le fonctionnement de l’entreprise

Pour produire, on emploie des facteurs de production : capital (K) / Travail (L) (ex : pour
faire du pain, il faut un four à pain, un local, des supports, de l’énergie, les matières
premières pour fabriquer ce pain, rémunérer les vendeurs et le boulanger).

Le cout du temps se mesure par la valeur des profits qu’il a implicitement renoncé.

Le temps est rentabilisé sur le marché et on est tenté de l’économiser, n’importe quelle
activité prend du temps et celui-ci peut être employé pour gagner de l’argent. On
sacrifie donc ce temps en perdant de l’argent, toute activité est couteuse.

Capital/travail : complémentarité et substituabilité : il faut mélanger le capital et le


travail. Si pas travail alors pas de capital, si pas de capital alors pas de travail car pas de
matériel  cependant aujourd’hui IA. Substituabilité : ex : société automobile produit
1000 voitures avec une certaine proportion de K et de L et décide d’aller au Pérou,
décide de ne rien changer, mais le L va augmenter car moins cher donc besoin de moins
de machines, baisse du K.

Facteurs fixes (capital) : court terme : période de temps durant laquelle au moins un
facteur de production est fixe

Facteurs variables (travail) : long terme : période de temps durant laquelle tous les
facteurs de production varient

Les facteurs humains (L) varient plus vite que les facteurs matériels (K).

A/ L’univers du court terme : le temps de l’exploitation

On exploite les ressources disponibles

(Voir cours p.67)

La contrainte du court terme  la loi des rendements marginaux décroissants

Exemple : production de voitures (niveau de production) avec évolution du nombre


d’ouvriers (L qui est facteur variable) (qui sont tous les mêmes) ou en heures de travail
(niveau de productivité sera le même). Courbe est la fonction de l’emploi de certaines
ressources, K avec barre veut évoquer la constance. La courbe est concave jusqu’au
moment où elle atteint une sorte de sommet, cela veut dire que chaque L
supplémentaire produit est capable de faire + de voitures et de travailler + mais dans
des proportions de plus en plus faibles, la variation de voitures est différente  loi des
rendements marginaux décroissants.

Marginal : facteur supplémentaire variable (ex : on regarde ce qu’un second ouvrier


pourrait produire en + et ainsi de suite. A chaque rajout on dit qu’on ajoute un ouvrier
marginal)

Décroissant : rendement faible quand on ajoute un ouvrier par rapport à celui d’avant 
il est moins productif car cela explique le facteur fixe : ouvriers se gênent, pas assez de
place mais si poste déjà occupé, il faut attendre  capacité de production est beaucoup
+ faible car beaucoup trop de connards dans le chemin (exemple : un ouvrier produit 5
voitures mais a pu empêcher un autre d’en produire 5 donc stabilité, ainsi non
nécessaire d’avoir énormément d’ouvriers).

 Trois notions clés

Production totale : Q Q = f(K,L)

Productivité moyenne : PM PM = Q/L

Productivité marginale : Pm Pm = deltaQ / deltaL (delta symbolise la variation) Pm


 elle baisse si L augmente (exemple : 1000 voitures et 500 employés, on rajoute 1
employé on passe à 1008 voitures produites et si on rajoute encore 1 employé, on passe
à 1014 voitures donc il y a une différence de 2 voitures produites car rareté de place)

Revenu marginal : Rm Rm = p. deltaQ / deltaL (p = prix unitaire de ce qu’on est en


train de fabriquer)

Tableau support exemple qui explique :

Nombre de L Quantités produites Q PM (Q/L) Pm


(deltaQ/deltaL)
0 0 -

1 3 3 3

2 10 5 7

3 24 8 14 (variation Q
= 24-10=14 et
variation L = 3-
2=1 donc Pm =
14/1 =14) On
prend la ligne en
question où on
soustrait la ligne
précédente

4 36 9 12

5 40 8 4

6 42 7 2

7  à cause de sa 42 6 0
présence il a
empêché de produire
autant de voitures
qu’il en a fabriqué lui-
même

8  il a fait des 40 5 -2
voitures mais il a
empêché de faire 5
voitures alors qu’il en
a fait 3 donc baisse
de 2 quantités

Voir courbe p.72

Explications courbes PM et Pm se coupent au sommet de PM : tant que Pm est au-


dessus de PM, PM grimpe. A partir du moment où Pm diminue, PM diminue avec. Pm
frappe le maximum de PM et c’est à ce moment que Pm et PM diminuent.

Les COUTS : Coût total, coût fixe, coût variable

CT = CF + CV

 Cherche à faire du profit en fonction de ce qui rentre et ce qui sort ou le chiffre


d’affaires et le coût total. Quand une entreprise investit, elle fait des choix
(choisit où elle s’implante et investit : là où il y a un max de profit).

A court terme : le capital est considéré comme fixe, on n’a pas le temps de développer +
de capital, le capital variable celui qui change.

Coût fixe : 2 caractéristiques : existe même si la production est à 0, c’est le même quel
que soit le nombre de production. Il arrive avant même le début de la production.
Coût variable : coût de l’emploi du facteur variable. C’est le coût du facteur humain, + la
quantité est grande, plus le CV est grand. Chaque fois que l’on augmente la production,
le CV augmente et à chaque fois qu’on produit une unité supérieure, heures de travail
augmentent mais coût diminue. On peut expliquer cela : + la main d’œuvre est
nombreuse, moins une unité de production met de temps à être faite car l’expérience se
transmet entre les ouvriers. Mais cela ne marche pas à l’infini, le facteur fixe sera épuisé
à un moment donné (ex : l’usine pour construire la voiture ne sera plus assez grande par
rapport à la quantité qui ne cesse d’augmenter)  phénomène de rendement
décroissant de Ricardo + unité marginale supplémentaire (sur le long terme).

Coût total : courbe au-dessus des deux autres car c’est la somme de CV et CF. Quand
quantité = 0, CT = CF. La pente de CT est exactement la même que celle de CV, si CT
varie c’est à cause de CV donc chaque fois que CV augmente, CT augmente de la même
manière.

Coûts moyens (CM) et coûts marginaux (Cm) :

CM = CT/Q (quantité produite)

CM = CFM (coût fixe moyen)+ CVM (coût variable moyen)

CFM = CFT(coût fixe total)/Q

CVM = CVT(coût variable total)/Q

 CM = (CFT + CVT)/Q

CFM n’est pas fixe car + la quantité est importante, moins le CFM sera grand. Au début,
CFM baisse beaucoup, mais après CFM diminue de moins en moins. Si CFM est
important, le prix sera alors aussi important donc il est plus difficile de vendre.

CVM : partie qui descend et une autre qui monte. Première partie : CV augmente de
moins en moins donc CVM baisse. Deuxième partie : CV augmente de plus en plus donc
CVM augmente.

CM : 1ère partie : plus on produit, plus on réduit CM. La courbe baisse car CVM et CFM
baissent.

2ème partie : plus on produit, plus on augmente CM. La courbe augmente car CVM
augmente de plus en plus fortement que le CFM qui diminue de moins en moins.

Coût marginal (Cm) :

Cm = deltaCT/ deltaQ delta = variation

delta(CF+CV)/ deltaQ

(deltaCF + deltaCV)/ delta Q

deltaCV /deltaQ on a supprimé deltaCF car delta est nul donc ça ne sert à rien

deltaCV on a supprimé deltaQ car la variation est de 1

B/ L’univers de long terme : le temps de la planification

L’échelle de la production : la question des rendements d’échelle. Faut avoir une vision
de l’avenir

Constants : delta(K+L)/ deltaQ = 1

Croissants : delta (K+L)/ delta Q <1


Décroissants : delta (K+L)/ deltaQ >1

Economies d’échelle/ déséconomies d’échelle  Raisonnement en valeur

Economies d’échelle :

Delta (K+L)/ delta Q <1  deltaCT/ deltaQ <1  si le coût moyen (CM) diminue lorsque
les quantités augmentent alors économie d’échelle

Déséconomies d’échelle :

Delta (K+L)/ delta Q >1  deltaCT/ deltaQ >1  si le coût moyen (CM) augmente
lorsque les quantités augmentent alors déséconomie d’échelle

Autre mode de calcul : suffit de comparer le cout moyen au cout marginal pour connaitre
l’économie d’échelle : si le cout marginal est en-dessous du cout moyen alors le cout
moyen descend  économie d’échelle / si au-dessus, le cout moyen augmente donc
déséconomie d’échelle.

Relation entre rendements d’échelle et économies d’échelle :

Si une firme bénéficie de rendements d’échelle croissants  utilise de moins en moins


de facteurs pour augmenter sa production d’une unité supplémentaire  produit une
unité supplémentaire à un cout moyen plus faible

Si rendements décroissants  déséconomie d’échelle

Si rendements croissants  économie d’échelle

  Les rendements d’échelle s’accompagnent d’économies d’échelle

C/ La combinaison optimale des facteurs de production

a) L’approche par les isoquants et les isocoûts

 Les isoquants

= Ensemble des combinaisons de facteurs capables de donner une même


quantité produite

- Si on se déplace le long d’un isoquant : la quantité ne varie pas, c’est le rapport


K/L qui varie (plus on va vers la droite, plus L augmente et K diminue)

- Si on se déplace d’un isoquant à l’autre : le rapport K/L est constant et la


quantité augmente

 Taux marginal de substitution technique (TMST)

Déf : le TMST indique le nombre d’unités de facteur capital que l’on doit sacrifier
pour augmenter la quantité de travail utilisée d’une unité, de manière à
maintenir la production constante.

TMST = deltaK/ deltaL

= (deltaK * deltaQ)/ (deltaL * deltaQ)

= (deltaQ/ deltaL) * (deltaK/ deltaQ)

= (deltaQ/ deltaL) / (deltaQ/ deltaK)


= PmL /PmK Productivité marginale du facteur
travail / Productivité marginale du facteur capital

DeltaL est toujours 1 dans la variable, c’est le nombre de K qu’on sacrifie. La


courbe de l’isoquant et chaque point de celle-ci expriment le rapport des
productivités marginales du facteur L et K. A chaque fois qu’on augmente le
nombre de L, ce nombre de L a une capacité d’augmenter la production de plus
en plus faible car on sacrifie de plus en plus de K, de matériel. (ex : si 50 profs
dans un amphi, amphi plus assez grand donc plus du tout productif)

Les isocoûts : ensemble de combinaisons de facteurs qui s’associent à un même


cout total, si j’ai 7 quantités de L, ça me coute 1 million, si j’ai que du K alors
coute 1 million. Les ponts intermédiaires (combinaisons du K et L) me coutent
également 1 million. wL + rK = Cbarre

Dépend du prix unitaire du facteur travail et prix unitaire du facteur travail


(salaire = wage). W = ce qui est payé par l’employeur (salaire X travail).

R = prix d’utilisation du capital (return). Si le prix du capital est 400 euros,


chaque fois qu’un L augmente, je sacrifie ¼ de machines (car 100 euros : la pente
ici est ¼). Le ratio entre W et R est 1/4 .

Cbarre = cout des constantes : dans l’exemple 1 million

La combinaison optimale des facteurs : utiliser les facteurs combinés de manière


à minimiser les couts de production pour une quantité de production donné  ce
qui coute le moins cher. Stratégie de substitution des facteurs : pour réduire ses
couts pour un même niveau de production.

Est-ce que je peux produire pour 3 millions ? Oui mais est-ce que cela vaut le
coup. Même s’il y a plusieurs courbes, l’une n’est pas plus efficace que l’autre car
tout même profit, c’est K et L qui varient pour un même profit. C’est la
combinaison de facteurs qui changent.

Chapitre 4 : La concurrence

La concurrence est un modèle normatif. Il y a un droit de la concurrence. OMC =


Organisation Mondiale du Commerce.

Pourquoi les secteurs doivent-ils être concurrentiels ?

Il faut respecter 5 conditions de concurrence pure et parfaite  permet de


maximiser le bien être social dans tous les secteurs :

I- Les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite :

Secteur des boulangeries de quartier (pas la grande chaine)

- Atomicité : aucun acheteur ou vendeur ne peut modifier le prix de marché ; le


prix est donc considéré comme une donnée. Faut être plusieurs pour produire et
plusieurs pour demander. On n’est rien individuellement dans l’ensemble des
acheteurs, cela ne va rien changer au niveau du chiffre d’affaires. Le prix de la
baguette est fixe. Un acheteur est un atome par rapport à la demande.
Individuellement, le boulan

- Homogénéité : le produit est homogène, càd identique quel que soit le vendeur
de sorte que les acheteurs ne font pas de différences entre les firmes
- Absence de barrières à l’entrée et à la sortie du marché

- Transparence : information complète et parfaite

- Parfaite mobilité des ressources : mobilité du travail dans l’espace et entre


emplois : c’est quand je démissionne pour devenir boulanger

Si les conditions sont respectées, prix unique et tous les acteurs sont définis
comme price-taker. S’ils ne décident pas du prix, ils décident de la quantité. Le
boulanger décide de la quantité de baguettes de pain qu’il fait. Ce qui va arrêter
le boulanger dans sa production, ce n’est pas la peur de pas avoir de clients (car
s’il vend au prix du marché, il y a un équilibre entre offre et demande donc il aura
toujours des demandeurs si prix du marché), c’est la recherche de profit.

Question de la fonction d’offre individuelle : analyse de court terme puis de long


terme.

II- L’équilibre de court terme d’une firme en concurrence pure et parfaite

Court terme : certains facteurs de production sont fixes  firme en subit


cout qu’elle décide ou non de produire

Quelle stratégie de maximisation du profit ?

Chiffre d’affaires = Recette totale = RT

RT = p * Q p est le prix unitaire

Π (pi représente le profit) = RT – CT = p*Q – CT(Q) CT est


cout total

La firme choisit son niveau de production de telle sorte que son profit soit
le plus élevé  elle maximise son profit

QUANTITES PRIX RT (recette RM (recette Rm (recette


totale) moyenne : marginale :
recette recette tirée de
totale la vente d’une
divisée par baguette
la quantité supplémentaire
produite) par rapport
RM = PRIX aux baguettes
produites)

5 4 20 4

15 4 60 4 4

25 4 100 4 4

Il suffit de savoir soit le prix, soit la RM ou la Rm pour déterminer les


autres (avec le prix on peut déterminer Rm ou RM et inversement).

Quelle quantité optimale de baguettes : représentée par Q* ? :

CF : cout fixe

Il va produire tant que ça vaut le coup, tant que la baguette de pain


supplémentaire lui rapportera + d’argent que ce qui lui aura couté d’être
produite (si le prix de vente est supérieur au cout de la baguette
marginale).

 Courbe : tant que l’orange (courbe du cout marginal) est en-


dessous du vert (prix), on produit, mais quand orange touche vert, on
arrête tout.  Π est maxi si et seulement si Rm = P = Cm  point
d’équilibre.

Maximisation du profit à court terme : analyse en termes de RT et CT

Le profit est égal à la différence (q) entre la RT et le CT. Il est donc


maximal lorsque cette différence est maximale (q*), càd lorsque les deux
droites ont la même pente.

Graphique : RT est droite car le prix est constant ( 1 baguette = 4, 2


baguettes = 8, 3 baguettes = 12 …)

Le profit Π est maximal lorsque les pentes du CT et de la RT sont égales.

Or :

- La pente du CT correspond au cout marginal Cm

- La pente de la RT correspond à la Rm qui, en concurrence, est


constante et égale au prix (puisque toute unité est vendue au même
prix).

Le point optimal est un point d’égalisation avec le cout marginal

5ème graphique dans chapitre sur la concurrence :

 Seule la partie croissante de la courbe correspond à un optimum, il ne faut pas


prendre sur la partie décroissante

Le meilleur point possible est la quantité où le prix sera égal au cout


marginal dans la partie croissante

Conclu : le prix doit être toujours égal au prix marginal : la quantité fixée doit
correspondre où la dernière quantité produite marginale est celui du prix fixé par le
marché.

Q* : correspond à un profit ou une perte. Faut connaitre le cout moyen d’une production.
Si quantité Q* = 100 baguettes de pain  si je constate que pour Q*, le prix est au-
dessus du cout moyen alors q* est un profit, si en-dessous alors c’est une perte.

Profit = profit maximal ET Perte = perte minimale

Courbe d’offre d’une firme en courte période en concurrence pure et parfaite :

La firme qui subit une perte continue à produire à court terme si : la perte supportée en
produisant est inférieure à l aperte liée à la fermeture complète.

A court terme, l’entreprise subit deux sortes de couts : les couts fixes , supportés par la
firme même si elle ne produit pas, et les couts variables.

La firme doit produire tant que la recette totale est supérieure aux couts variables. Dans
ce cas-là, la perte en produisant est inférieure à la perte en ne produisant pas.

Sinon, elle a intérêt à fermer (non-production)


 Les couts fixes n’interviennent donc pas dans la décision de la firme : dans tous
les cas on paie les couts fixes.

Le seuil de fermeture :

Au-delà du seuil, j’essaie de produire, si je suis en-dessous, la perte en produisant serait


supérieure donc je ne produis pas.

Si je ne produis rien, je subis simplement le cout fixe ; mais je n’ai aucune recette  ma
perte est égale au cout fixe,  Perte =CF

Si je produis quelque chose, je subis non seulement le cout fixe, mais aussi le cout
variable, par contre, je bénéficie de recettes  ma perte est égale au cout total (CF+CV)
– recette totale (RT),  Perte = CT-RT

Point d’indifférence entre les deux stratégies. Lorsque :

CF = CT-RT

CF = CF+CV-P*Q

CF-CF-CV = P*Q

-CV = -P*Q

CV = P*Q

CV/Q = P

Si pour Q*, je constate que le prix est égal au cout variable moyen, je fais des pertes en
produisant qui sont les mêmes que si je ne produisais pas.

 P = CVM (cout variable moyen)  seuil de fermeture

 Lorsque le prix est inférieur au CVM, l’entreprise a intérêt à ne pas produire (elle
ferme ses portes)

 Lorsque le prix est supérieur au CVM, l’entreprise a intérêt à rester ouverte.

Seuil de rentabilité :

On fait du profit à partir du moment où la recette totale est supérieure au cout total.

Seuil de rentabilité : RT-CT = 0  ni perte ni profit

RT = CT

P*Q = CT

P = CT/Q

P = CM

Lorsque le prix est supérieur au CM, on fait du profit.

Lorsque le prix est inférieur au CM, on fait des pertes.

Il faut comparer P à CVM pour savoir s’il faut rester ouvert ou s’il faut fermer : Si P
supérieur à CVM : la firme doit poursuivre à produire car cela permet de couvrir une
partie des CF. Si P inférieur à CVM : la firme doit cesser l’activité car elle ne couvre
même pas ses CV.
III – L’équilibre de long terme d’une firme en concurrence pure et parfaite

Si P=P1 : profit  entrée de nouvelles firmes, ce qui augmente l’offre globale et fait
baisser P.

La concurrence tue le profit, ce qui crée un marché avec une allocation maximale des
ressources. S’il y a du profit, ça attire d’autres firmes qui cherchent à faire du profit 
augmente l’offre  diminue le prix  diminue les quantités produites  diminue le
profit. Plus les firmes viennent, plus on s’approche du seuil de rentabilité, plus le profit
se rapproche de 0. Ainsi, si le profit est de 0, il n’y a plus de firmes qui s’implantent et
donc le marché s’équilibre, se stabilise.

Si P=P2 : perte  sortie de firmes, ce qui réduit l’offre globale et fait augmenter P. Cela
permet aux firmes présentes encore sur le marché de ne plus faire de perte et atteint un
prix d’équilibre et un profit = 0.

A l’équilibre de long terme : P = P* = CM = Cm et aucune firme ne réalise de profit ou


ne subit de perte. Il n’y a plus d’incitation à entrer ou à sortir.

Court terme : P = Cm

Long terme : P = Cm = CM : Cm frappe CM en son point le plus faible, oblige le


producteur à produire au minimum de son cout moyen, donc profit minimal. Au niveau
collectif : pousse les producteurs à choisir la meilleure qualité de couts possibles
(rareté).

IV-Les surplus

Mesure du bien-être du consommateur : différence entre le bien qu’on est prêts à payer
pour la quantité d’un bien et le prix maximum qu’on est prêts à payer (le prix de
réserve). Je continue à acheter tant que la droite bleue est supérieure à la droite jaune.
Différence entre le prix de réserve – prix de marché. Plaisir : différence entre le bien et
le cout.

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