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Lorsqu’il y a échange il faut que les deux nations gagnent à l’échange. L’échange en réalité
n’apparaît pas comme un jeu à somme nulle ou un pays gagnerait ce que l’autre perd mais
comme un jeu à somme positive où tous les partenaires à l’échange gagne dans cette situation
par rapport à une situation autarcique.
Ceci est la grande découvert de SMITH qui permet de dépasser la conception des commerces
extérieur des mercantiliste.
2) Les termes de l’échange
Pour analyser les termes de l’échange il faut distinguer les rapports d’échange interne des
termes de l’échange international. Les termes de l’échange internationale vont démontrer
l’intérêt mutuel qu’on les partenaire à l’échange et ainsi de permettre de retrouver la logique
du jeu à sommes positive. L’échange n’aura lieu que si chacun des participant y trouve un
intérêt cad si il peut se procurer à l’étranger plus que sur son propre marché intérieur.
Paragraphe 2 : le gain mondiale et sa distribution
L’efficacité de la spécialisation internationale peut être observée à travers le gain en terme
d’économie de temps de travail de fait de la meilleure allocation internationale des ressources
productives.
1) L’importance du gain mondiale
La répartition du gain mondiale est déterminée par l’importance de la demande mondiale qui
se porte sur chacun des produits. Ainsi un pays produisant une marchandise faiblement
demandé ne s’approprie qu’une faible partie du gain mondiale ou la limite ne gagne rien. A
l’opposé un pays produisant une marchandise fortement demandée obtiendra une grande
partie du gain mondiale voir la totalité. Ainsi on peut dire qu’il y a de toute façon une
répartition inégale du gain mondiale, ce gain sera partagé entre les deux partenaire si les
demandes des deux biens sont identiques.
Les conséquences : un pays riche va produire des produit haut de gamme qui vont être
demandé par l’ensemble des pays, il va donc s’accaparer le gain mondiale. Un pays pauvre
vend des matières primaire donc il ne gagnera rien à l’échange. Avec l’échange internationale
les pays riche devienne de plus en plus riche et les pauvres de plus en plus pauvre.
élargissement des inégalités de richesses.
Section 3 : les échange entre de nombreux pays et de nombreux produits.
Le cadre de l’analyse se prête à prendre en compte une multitude de produit et de pays ainsi
que des situations d’incertitude ou d’existence de produit non échangé.
Paragraphe 1 : avantage comparatif et échange entre de nombreux pays
L’étude des échange entre plusieurs pays permet d’établir les notion de chaine des avantages
comparatif et de position intermédiaire ou non des pays coéchangiste.
1) La chaîne des avantages comparatif
On va supposer que 5 pays échangent entre eux 2 produits, des machines et des produits
agricole. Chaque pays a un rapport de prix interne qui reflète les coups d’opportunités dans la
fabrication des 2 biens ainsi les pays peuvent être classé en fonction de leur cout
d’opportunité. L’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal. Cette chaine des
avantages comparatif = échelle d’EDGEWORTH 1894. Elle correspond donc aux différent
coup d’opportunité que l’on a calculer dans le tableau.
2) La configuration des spécialisations
Dans le cas simple deux pays deux biens le rapport d’échange internationale des machine
contre les produit agricoles s’établit entre les limites des rapports d’échange interne. Ici les
limites sont 0,2 et 3.
0,2 machine < 1 produit agricole < 3 machine
A partir de là plusieurs cas de spécialisation sont envisageable en fonction du rapport
d’échange internationale effectif.
Premier cas : supposons que ce rapport d’échange est égale à 0,80 de ce fait tout les pays qui
ont un rapport d’échange interne inférieur à 0,80 vont se spécialiser dans la fabrication de
machine. Les autres vont se spécialiser dans la production de biens agricoles. Les deux pays
qui pourront produire des machines sont l’Allemagne et la France, les autres vont produire des
biens agricoles ;
Deuxième cas : supposons que le rapport des échanges internationale est égale à . dans ce cas
l’Allemagne et la France vont se spécialiser dans les machines, l’Espagne et le Portugal dans
les produit agricole. L’Italie n’a aucun intérêt à se spécialiser, donc deux solutions s’offrent à
elle, soit elle ne participe pas au commerce internationale soit elle y participe mais sans
spécialisation.
3) Les gains à l’échange
En terme de gain à l’échange la distribution est très nette puisque se sont les pays situés à
l’extrémité de la chaine qui obtiennent les gains les plus élevés puisqu’ils ont le plus grand
écart entre le rapport d’échange interne et le rapport d’échange internationale dans le produit
pour lequel ils vont se spécialiser. On a donc d’un côté l’Allemagne avec les machines et de
l’autre côté et le Portugal avec les produits agricoles. Le pays qui ne gagne rien est l’Italie.
La France et l’Espagne : dans les deux cas ils gagnent en échangeant puisque les rapport
d’échange interne et internationale ont un écart mais leur gains sont moins important que les
deux qui se situent aux extrémités. Ainsi la position intermédiaire d’un pays dans la chaine
des avantages comparatif ne lui permet pas de retirer le même bénéfice à l’échange
internationale que des pays qui se trouvent aux extrémité de la chaine.
Paragraphe 2 : avantage comparatif et échange entre de nombreux produits.
1) La répartition des productions et la spécialisation
On revient à 2 pays la France et l’Allemagne qui fabrique chacun les 5 biens suivant :
Voir tableau 3
On va calculer le même ratio pour chaque produit Fr/all. On a par exemple un ration 3 fois
plus élevé en France qu’en Allemagne pour les machines.
De la même manière que précédemment on obtient ici une chaine des avantages comparatif
concernant les 5 produit pour les deux partenaires à l’échange. On va appeler de la même
façon le rapport L/M la quantité de travail L utilisé pour produire une unité M de machine en
France. On notera A*lm le même rapport en Allemagne.
Pour la France on va avoir alm pour la France et a*lm pour l’Allemagne, les ratio de ces coeff
sont donné dans la ligne 3 du tableau. On remarque (alm/a*lm) est < à (ale/a*le)…< (alp/a*lp)
De tout les bien c’est la fabrication de machine qui requiert le plus de travail en France par
rapport à l’Allemagne. C’est donc dans les machines que la France à le plus grand
désavantage comparatif et l’Allemagne le plus grand avantage. A l’inverse c’est dans les
produit agricole que la France obtient le plus grand avantage comparatif. La spécialisation des
pays s’effectuera donc en fonction de cette chaine des avantages comparatif l’Allemagne
produira et exportera donc les produits du début de la chaine cad les machine et
l’électronique. La France elle se spécialisera dans les produit en fin de chaine cad les
vêtement et l’agriculture. Pour le bien du milieu dont le ratio = 1,5 la situation est moins
précise et donc les deux pays peuvent en produire et en échanger ou ne produire que pour son
marché donc pas d’échange. La répartition des spécialisations est fonction du point précis où
la chaine des avantages comparatif est coupé en deux. Cela dépend des rapports d’échange
internationale pour chaque biens. Ces rapports d’échange sont lié aux productivité comparé
des deux pays mais aussi de la demande internationale pour chaque produits. A partir de là il
faut intégrer dans notre raisonnement l’évolution des prix relatif et des taux de change.
2) Prix, évolution du taux de change et spécialisation
En faisant l’hypothèse que les prix sont égaux au cout de production les cout d’opportunité
d’un bien par rapport à un autre sont égaux au prix relatif. Ainsi en France le prix relatif d’un
bien électronique en terme de machine est égal : 2,8(électronique)/3(machine) = 0,93. En
exprimant tout les prix relatif par rapport au prix d’une machine on obtient pour la France les
résultat suivant : Pe= 0,93*Pm Pa= 0,80*Pm. En prenant maintenant la machine comme
étalon de mesure on peut décider que le prix absolu d’une unité de machine est égale à 4 euros
cela veut dire que le prix de l’électronique est égale à 3,73 euros, le prix de l’auto est égale
3,2 euros le prix du vêtements est égale 2,64 et le produit agricole = 2 euros.
On va faire la même chose en Allemagne avec des résultat basé sur l’unité étalon de machine.
On va supposer qu’en Allemagne le prix de la machine est égale à 1 deutschemark on obtient
alors Pm* = 1 ; Pe* = 1,5 ; Pa*= 2 ; Pv* = 2,64 , Pp* = 5.
Pour comparer les prix des différents produit il faut convertir les prix d’un des deux pays dans
la devise de son partenaire afin que tous les prix soient exprimé en 1 seule et même monnaie.
On va repartir du taux de change constater avant 2000 où un deutschemark était = 2 franc
français. Cela veut dire : 1 franc = 0,5 deutschemark. On va alors calculer les prix en franc
français. Dans ce cas on va avoir en France un avantage qui reste un avantage dans les
vêtements et les produit agricoles. L’Allemagne va garder son avantage dans les machines et
dans l’électronique. Mais la spécialisation ou non dans l’automobile devient une
spécialisation avantageuse pour la France, en France les prix sont moins cher qu’en
Allemagne. De la même façon on peut intégrer dans le raisonnement l’évolution des prix sur
deux périodes. Si on suppose que l’Allemagne a un taux d’inflation deux fois plus faible que
celui de la France dans ce cas tous les prix en France vont évoluer deux fois plus vite que les
prix en Allemagne ce qui renchérit les produit nationaux par rapport à notre partenaire ce qui
renchérit le prix de l’automobile par rapport au prix en Allemagne dans ce cas il peut
apparaitre que la production auto soit alors plus efficace en Allemagne qu’en France.
Chapitre 2 : le modèle de base des proportions de facteur
La compréhension des résultats de la théorie H.O passe par l’étude précise des concepts
fondamentaux qui forme l’ossature du modèle. On va d’intéressé au notion d’abondance
factoriel relative et d’intensité relative des facteurs dans la fabrication des différents biens.
Ces analyses permettent alors d’établir le déterminant des échanges internationaux et des
avantages comparatif réciproque dans la théorie des proportion de facteur. Elles permettent
également d’examiner les conséquence de cet échange sur des spécialisations, la distribution
des revenues, les prix des biens et la répartition du gain mondiale à l’échange. Cette démarche
permet d’analyser les conséquence de la croissance de ces facteurs sur l’économie d’un pays
Et de mieux appréhender leurs impacts sur les différentes stratégies de dev économique.
Section 1: les concept de base du modèle HO
2 concepts sont important, premièrement l’importance des facteurs de production disponible
dans une économie et utilisé dans les technique de production. On va avoir la notion
d’abondance factorielle, cependant l’évolution technologique peut influencer l’utilisation de
ses facteurs et là on parlera alors d’intensité factorielle.
Paragraphe 1 : l’abondance factorielle
2 notions d’abondance factorielle peuvent être établies la première en terme de quantité
physique de facteur de production existant dans un pays. La seconde s’exprime en terme de
rémunération des services fournie par ces même facteur de production.
1) L’abondance physique des facteurs
La logique de l'échange international conduit à une convergence des prix relatifs des
produits fabriqués dans les pays partenaires. Cette convergence entraîne aussi celle
des revenus des facteurs de production.
.1. LE THÉORÈME D'ÉGALISATION DES REVENUS DES FACTEURS
Dans l'ex Fr/ Espagne, le prix des machines en Fr était faible avant l'échange et s'élève
dès son(des échanges) ouverture; à l'opposé, le prix des agrumes étaient élevés et
diminuent après l'échange. Pour les produits espagnols, c'est la situation inverse
puisque le prix des machines s'abaisse du ft de la concurrence française et celui des
agrumes s'élève.
Ce mouvement doit aboutir à l'égalisation internationale des prix relatifs des
produits. Progressivement donc, s'il n'y a pas d'entrave à l'échange, il n'y aura plus
qu'un seul prix pour les agrumes et pour les machines. Dans la mesure où les prix
reflètent les coûts, ces derniers auront la même évolution. Celle-ci a déjà été vu à
partir de l'analyse du théorème de Stol...
Avec l'ouverture du commerce international, les prix des facteurs vont évoluer. En
France, le prix du capital s'élève alors qu'il était faible à l'origine; le travail était
relativement rare et cher mais avec l'ouverture à l'échange son prix va diminuer. En
Espagne, c'est le mvt inverse puisque l'industrie des machines baisse, on use de
moins de capital donc le prix sera donc faible; le travail y étant rare, son prix va
s'élever. A termes, on doit tendre à une égalisation des prix des facteurs dans les 2
pays. Ce résulta est connu sous le nom de théorème d'égalisation des prix des
facteurs ou encore théorème HOS. Ce théorème a été démontré par Lerner en 1932
et on peut donc le défini: Lorsque le libre échange s'instaure entre 2 pays, cela
engendre une tendance à l'égalisation des prix des facteurs relatifs et absolus entre
ces 2 pays. Si les 2 pays continuent en libre échange, à produire les 2 biens, cette
tendance se poursuivra jusqu'à l'égalisation complète des prix des facteurs entre les 2
partenaires. On verra en France ceux qui sont porteurs de capital être pour
l'ouverture des échanges alors que les travailleurs seront contre cela.
2. L'échange de produits, substitut à l'échange de facteurs
On peut considérer finalement qu'à travers les échanges de produits, les pays se sont
échangés des facteurs de production. L'Espagne, en exportant des agrumes vers la
France, vend des produits incorporant beaucoup de travail. Ce qui augmente la
proportion des produits intensifs en travail en France. De la même façon, la France
exporte des produits incorporant beaucoup de capital vers l'Espagne, ce qui
augmente la proportion de capital présente dans les produits consommés en
Espagne. Ainsi, l'échange international de produits apparaît comme un substitut de
l'échange international des facteurs de production. Souvent, les facteurs de
production son moins mobiles entre les pays que les produits. On note que le capital
qui est de plus en plus dématérialisé aujourd'hui, est plus mobile que le travail. On a
aux USA le mouvement libertarien qui veut dire qu'il n'y a plus de prod ni de facteurs,
on échange ce qu'on veut. Si le prix des produits s' égalisent complètement ainsi que
le coût des facteurs, il n'y a plus de croissance de commerce international ni de
mouvements internationaux de facteurs puisque les différences de prix créatrices de
l'échange ont disparues. Au milieu des ans 90, les pays européens avaient quasiment
les mm conditions de fonctionnement, il leur fallait trouver de nouveaux marchés tels
que l'est et L'orient.
Deux autres situations peuvent exister si les prix des produits s'égalisent sans
égalisation des prix des facteurs ou si les prix des produits et des facteurs ne
s'égalisent pas.
Dans le 1er et cas, le commerce n'augmente plus entre les 2 pays puisqu'il n'y a plus
de différences de prix, les prix des facteurs ne vont pas s'égaliser, ce qui va engendrer
une mobilité du travail au niveau international.
Dans le 2e cas, la situation est provoquée par des entraves à l'échange ou des
situations particulières entre les partenaires telles qu'un coût de transport élevé ou
bien aussi des protections diverses comme les quotas, ou encore une spécialisation
complète d'un pays dans un produits, ou un différentiel important entre les dotations
factorielles d'un pays. Dans ce cas, le commerce continuera à croître ainsi que les
mouvements de facteurs internationaux.
Dans ces deux circonstances, l'échange de produits ne sera qu'un substitut partiel à la
mobilité internationale des facteurs de production.
On divisera par Pi qui est l'étalon pour avoir le revenu réel par tête: Y/pi= r/pi( w/r+
K/L) L/N
Si on part du théorème de Tibor, le prix des produits ne varie pas donc Pi est
constant, les intensités capitalisques et la rémunération des facteurs ne change pas
donc w/r est constant. On peut aussi supposer que L/N ne change pas ce qui veut
dire que la part des travailleurs dans la population totale est constante. Ainsi, si N
augmente et K reste stable, alors K/L diminue. Cela entraîne une réduction du revenu
réel par habitation et ainsi un appauvrissement du pays qui enregistre une forte
croissance démographique. Ce résultat est obtenu en dehors d'une quelconque
situation d'échange internationale et on l'appelle l'effet de richesse de la croissance
économique et celui de ce cas est négatif.
A l'inverse, une augmentation du capital supérieur à celle du travail engendre un
accroissement du niveau de vie des habitants puisque K/L augmente. L'accumulation
du capital découche sur un effet de richesse positif de la croissance économique. A
un niveau de croire identique, si la croissance démographique est supérieure à la
croissance du capital, l'effet de richesse est négatif et vice versa. On distribue
relativement une richesse plus importante à une petite population. Les pays avec une
fortes croissances démographiques deviennent de plus en plus pauvres et ceux de
faibles croissances démographiques deviennent de plus en plus riches.
Résultats:
- Effet de richesse négatif lié aux causes de la croissance interne, la population. Cet
effet ne peut être combattu que par des politiques internes de natalité et
d'investissement. EX : L'Algérie où la croissance de la population est relarivement
importante et à conduit à l'appauvrissement des habitants
- Augmentation de la spécialisation dans le bien exportable entraîne une
détérioration dans les termes de l'échange à condition que le pays soit price maker
ou que la demande soit inélastique et que les autres prix des biens mondialement
échangés ne varient pas.
CONCLUSION
En conclusion, le modèle Heckscher-Ohlin (H.O) constitue une avancée majeure
dans la théorie du commerce international en introduisant les différences dans les
dotations factorielles, telles que le capital et le travail, comme base de la
spécialisation et des échanges internationaux.
Le modèle H.O repose sur l'idée que les pays se spécialisent dans la production de
biens qui utilisent intensivement les facteurs de production dont ils disposent en
abondance. Les pays riches en capital se spécialisent dans la production de biens
intensifs en capital, tandis que les pays riches en main-d'œuvre se spécialisent dans
la production de biens intensifs en travail.
L'avantage comparatif dans le modèle H.O est donc déterminé par les différences
dans les dotations factorielles entre les pays. Les pays exploitent leurs avantages
comparatifs en exportant les biens qui utilisent intensivement leurs facteurs de
production abondants et en important les biens qui utilisent intensivement les
facteurs de production rares.
Le modèle H.O met en évidence l'importance des échanges internationaux pour
l'efficacité économique et la maximisation des bénéfices. En permettant aux pays de
se spécialiser dans les biens qui utilisent intensivement leurs ressources
abondantes, le modèle H.O favorise l'efficience dans l'allocation des ressources et
conduit à une augmentation de la production totale et du niveau de vie.