Vous êtes sur la page 1sur 15

I.

Les modèles traditionnels du commerce international

Chapitres 1: le modèle ricardien des échanges internationaux


Dans les analyse de RICARDO les analyses positives et normatives sont intiment liées.
Positive = constate et à partir de là tire une conclusion. Normative = on fait une hypothèse et
on en tire une conclusion. A partir de ces analyses il dégage le déterminant des échanges qui
lui parait le plus important et énonce la loi des avantages comparatif ou comparé. Il repart de
l’analyse d’Adam SMITH (1776). Il détermine à partir de là que tous les pays ont intérêt à
participer au commerce internationale et que le libre échange est la situation optimale.
Section 1 : de SMITH à RICARDO les avantages absolues aux avantages comparatifs
Le principe des avantages comparatif est une des plus grande loi éco. Il indique comment est
pourquoi les individus ou les nation peuvent trouver un intérêt mutuelle dans les échanges.
Paragraphe 1: l’avantage absolu
SMITH en 1776 défini le concept d’avantage absolu. Pour lui le commerce entre deux pays
est basé sur ce principe.
Définition
Prenons l'exemple de deux pays, le Pays A et le Pays B, et supposons qu'ils produisent
deux biens différents : les voitures et les ordinateurs.
Pays A a un avantage absolu dans la production de voitures, ce qui signifie qu'il est
capable de produire des voitures à un coût inférieur à celui du Pays B. Cela peut être
dû à plusieurs facteurs, tels que l'abondance de ressources naturelles nécessaires à
la production de voitures, une main-d'œuvre qualifiée et peu coûteuse, une
technologie avancée, ou encore des économies d'échelle dans l'industrie automobile.
D'autre part, le Pays B a un avantage absolu dans la production d'ordinateurs. Il peut
produire des ordinateurs à un coût inférieur à celui du Pays A en raison de facteurs
similaires tels que des ressources abondantes pour la fabrication de composants
électroniques, une main-d'œuvre qualifiée dans le domaine de la technologie de
l'information, des infrastructures de recherche et de développement avancées, etc.
L'avantage absolu signifie que chaque pays est plus efficace dans la production d'un
bien particulier par rapport à l'autre pays. Cependant, cela ne signifie pas
nécessairement que chaque pays doit se spécialiser uniquement dans la production
de ce bien. Au contraire, les pays peuvent bénéficier d'un échange commercial
mutuellement avantageux en se spécialisant dans la production du bien pour lequel
ils ont un avantage absolu et en l'échangeant avec l'autre pays.
L’analyse de SMITH ne permet pas de répondre à ces questions, c’est donc RICARDO qui
va le faire en développent le concept d’avantage comparatif.
Paragraphe 2 : les avantages comparatifs
RICARDO crée la loi des avantages comparatif au début du 19ème siècle cette loi a été reprise
par STUART MILES en 1844.
Reprenons les pays A et B, et supposons cette fois-ci qu'ils produisent du vin et du
fromage.
Le pays A a un climat méditerranéen et des terres fertiles qui favorisent la culture de
la vigne, ce qui lui confère un avantage comparatif dans la production de vin. Les
conditions climatiques idéales, telles que le nombre d'heures d'ensoleillement, les
précipitations et les températures modérées, permettent au pays A de cultiver des
raisins de haute qualité pour la production de vin. De plus, le pays A a développé
une expertise et un savoir-faire spécifiques dans l'art de la viticulture et de la
vinification.
D'un autre côté, le pays B a des pâturages luxuriants et une longue tradition dans
l'élevage de bétail laitier, ce qui lui confère un avantage comparatif dans la
production de fromage. Les prairies verdoyantes et l'abondance de pâturages
permettent au pays B d'élever des vaches laitières et de produire du lait de haute
qualité pour la fabrication du fromage. Le pays B a développé des compétences
spécifiques dans l'affinage du fromage, avec des techniques traditionnelles
transmises de génération en génération.
Dans ce scénario, bien que les deux pays soient capables de produire à la fois du vin
et du fromage, ils ont chacun un avantage comparatif dans un domaine spécifique.
Le pays A est plus efficace dans la production de vin par rapport au pays B, tandis
que le pays B est plus efficace dans la production de fromage par rapport au pays A.
Paragraphe 3 : les couts d’opportunités
Les avantages comparatifs peuvent être exprimé également en terme de cout d’opportunité.
Ceci permet de valider la loi des avantages comparatif sans pour autant que celle-ci soit liée à
la théorie de la valeur travail. Cette idée a été introduite par ALFRED MARSHALL,
EDGEWORTH, HABERLER.
Pour illustrer les coûts d'opportunité, prenons les pays A et B qui produisent respectivement
des télévisions et des smartphones.
Supposons que le pays A puisse produire 100 télévisions ou 50 smartphones avec
ses ressources et son temps limités, tandis que le pays B peut produire 80
télévisions ou 40 smartphones dans la même période.
Dans le pays A, si l'on décide de produire 1 télévision, cela signifie renoncer à la
production de 0,5 smartphones. Par conséquent, le coût d'opportunité de produire
une télévision est de 0,5 smartphone. De même, si le pays A décide de produire 1
smartphone, cela signifie renoncer à la production de 2 télévisions. Par conséquent,
le coût d'opportunité de produire un smartphone est de 2 télévisions.
Dans le pays B, le coût d'opportunité est différent en raison des proportions de
production. Produire 1 télévision signifie renoncer à la production de 0,5 smartphone,
tandis que produire 1 smartphone signifie renoncer à la production de 2 télévisions,
tout comme dans le pays A.
On peut tirer des conclusion sur les condition de l’échange international.
La condition essentielle pour qu’il y ait échange est qu’il y ait une différence de cout entre les
pays défini à partir de cout relatif interne. Chaque nation se spécialisera dans la production
pour laquelle son cout comparatif est le plus faible ou dans la production pour laquelle la
productivité du travail est la plus forte.
Ceci correspond au théorème classique de l’échange internationale dans la mesure où il
analyse les causes de l’échange, cad la différence de productivité sans pour autant déterminer
la situation idéal qui devrait exister pour optimiser le gain de l’échange international.
- Equilibre de premier rang : on cherche à optimiser totalement la situation. L’équilibre
serait que l’Allemagne produise les deux biens et la France importe.
- Equilibre de second rang : l’Allemagne produit là où elle est la meilleure et la France
produit là elle est mieux. Cette situation est plus plausible.
CONCLUSION
Les avantages comparatifs constituent un concept clé dans le modèle ricardien des échanges
internationaux. Alors que l'avantage absolu se concentre sur la productivité d'un pays par rapport à
un autre dans la production d'un bien, les avantages comparatifs prennent en compte les coûts
d'opportunité et mettent l'accent sur la spécialisation des pays dans les biens pour lesquels ils ont
une productivité relative plus élevée. L'idée fondamentale des avantages comparatifs est que même
si un pays est plus efficace que les autres dans tous les domaines de production (avantage absolu), il
peut néanmoins bénéficier de l'échange international en se spécialisant dans les biens où il a un
avantage comparatif relatif plus élevé. Cela permet aux pays de se concentrer sur ce qu'ils font de
mieux et d'exploiter pleinement leurs ressources et compétences spécifiques. Les avantages
comparatifs se traduisent par des gains mutuels à travers les échanges internationaux. Lorsque les
pays se spécialisent dans la production de biens où ils ont un avantage comparatif, ils peuvent
accroître leur productivité et leur efficacité. Cela conduit à une augmentation de la production totale,
à une allocation plus efficace des ressources et à une amélioration du niveau de vie pour tous les
pays participants. Il est important de noter que les avantages comparatifs sont basés sur les
coûts d'opportunité. Les pays doivent renoncer à la production d'autres biens pour se
spécialiser dans ceux où ils ont un avantage comparatif. Les coûts d'opportunité
représentent les biens que les pays doivent sacrifier pour produire plus d'un autre bien.
La comparaison des coûts d'opportunité permet de déterminer la spécialisation optimale
et de maximiser les gains issus des échanges.
Section 2 : les gains à l’échange et leur répartition internationale
Si les pays acceptent de participer à l’échange c’est qu’ils pensent pouvoir en retirer un gain,
ce gain sera d’autant plus important qu’ils pourront se spécialiser selon le principe des
avantages comparatif. Le gain à l’échange se répartira entre les échangistes en fonction de
leur capacité à se spécialiser correctement mais également en fonction de l’importance de la
demande mondiale dont fera l’objet de leur production. Du fait d’une demande mondiale plus
ou moins importante pour tel ou tel bien le gain à l’échange se repartira inégalement entre les
partenaires.
Paragraphe 1 : gain à l’échange et terme de l’échange
La théorie du commerce international a permis d’établir que le gain à l’échange sous des
hypothèses de concurrence pure et parfaite était réciproque et que sa distribution dépendait de
l’établissement des prix relatif de chaque produit sur le marché mondiale.
1) Un jeu à somme non nulle

Lorsqu’il y a échange il faut que les deux nations gagnent à l’échange. L’échange en réalité
n’apparaît pas comme un jeu à somme nulle ou un pays gagnerait ce que l’autre perd mais
comme un jeu à somme positive où tous les partenaires à l’échange gagne dans cette situation
par rapport à une situation autarcique.
Ceci est la grande découvert de SMITH qui permet de dépasser la conception des commerces
extérieur des mercantiliste.
2) Les termes de l’échange

Pour analyser les termes de l’échange il faut distinguer les rapports d’échange interne des
termes de l’échange international. Les termes de l’échange internationale vont démontrer
l’intérêt mutuel qu’on les partenaire à l’échange et ainsi de permettre de retrouver la logique
du jeu à sommes positive. L’échange n’aura lieu que si chacun des participant y trouve un
intérêt cad si il peut se procurer à l’étranger plus que sur son propre marché intérieur.
Paragraphe 2 : le gain mondiale et sa distribution
L’efficacité de la spécialisation internationale peut être observée à travers le gain en terme
d’économie de temps de travail de fait de la meilleure allocation internationale des ressources
productives.
1) L’importance du gain mondiale

On va essayer de montrer l’importance du gain mondiale grâce à l’instauration de l’échange,


pour cela on va distinguer 2 situations :
- La situation initiale, avant échange
- La situation finale après échange et spécialisation complète de chacun des 2 pays dans
le produit pour lequel il a un avantage comparatif
Dans la 1ère situation, avant spécialisation, la quantité totale de travail nécessaire à la
production des 2 unités de machine outils et de voiture va correspondre à 1,16 homme/années
chaque pays fabrique une unité de chaque bien.
En ce spécialisant on économise mondialement 0,16 homme/ année.
Dans la seconde situation les pays sont maintenant spécialisés et fabrique 2 unités de chaque
biens. La quantité de travail nécessaire pour la production totale n’est plus que de 1
homme/année au lieu de 1,16 soit une économie de 0,16 homme/ année.
On va reprendre les termes de l’échange internationale. On sait qu’ils se fixent entre les
termes de l’échange interne. Le problème c’est que on ne sait pas véritablement quel sont les
termes de l’échange interne pour un pays isolé.
Première réponse, MILES : il examine le phénomène de distribution à partir de l’analyse en
terme d’offre et de demande. Même si les prix intérieur sont déterminé par des couts de
production sur les marchés internationaux c’est la confrontation entre l’offre et la demande
mondiale pour chaque produit qui va fixer les prix. Ainsi un produit faiblement demandé
verra son prix relativement faible. A l’opposé si il est fortement demandé alors le prix sera
fort. De ce fait si un des deux pays se spécialise dans un produit peu demandé alors son prix
internationale tendra vers le prix pratiqué sur le marché nationale. Les termes de l’échange
internationaux seront égaux aux termes de l’échange nationale. De ce fait ce pays ne gagnera
rien à l’échange mais il ne perdra rien non plus. Sa situation reste donc comparable à celle
d’avant l’échange. Donc c’est l’autre pays qui produit le bien fortement demandé qui
obtiendra l’ensemble du bien mondiale.
Dans notre ex l’Allemagne trouvera plus de débouché que la France car on demande plus de
machine outils. Les voitures sont produites partout, la France aura alors moins de demande.
2) La demande mondiale

La répartition du gain mondiale est déterminée par l’importance de la demande mondiale qui
se porte sur chacun des produits. Ainsi un pays produisant une marchandise faiblement
demandé ne s’approprie qu’une faible partie du gain mondiale ou la limite ne gagne rien. A
l’opposé un pays produisant une marchandise fortement demandée obtiendra une grande
partie du gain mondiale voir la totalité. Ainsi on peut dire qu’il y a de toute façon une
répartition inégale du gain mondiale, ce gain sera partagé entre les deux partenaire si les
demandes des deux biens sont identiques.
Les conséquences : un pays riche va produire des produit haut de gamme qui vont être
demandé par l’ensemble des pays, il va donc s’accaparer le gain mondiale. Un pays pauvre
vend des matières primaire donc il ne gagnera rien à l’échange. Avec l’échange internationale
les pays riche devienne de plus en plus riche et les pauvres de plus en plus pauvre.
 élargissement des inégalités de richesses.
Section 3 : les échange entre de nombreux pays et de nombreux produits.
Le cadre de l’analyse se prête à prendre en compte une multitude de produit et de pays ainsi
que des situations d’incertitude ou d’existence de produit non échangé.
Paragraphe 1 : avantage comparatif et échange entre de nombreux pays
L’étude des échange entre plusieurs pays permet d’établir les notion de chaine des avantages
comparatif et de position intermédiaire ou non des pays coéchangiste.
1) La chaîne des avantages comparatif

On va supposer que 5 pays échangent entre eux 2 produits, des machines et des produits
agricole. Chaque pays a un rapport de prix interne qui reflète les coups d’opportunités dans la
fabrication des 2 biens ainsi les pays peuvent être classé en fonction de leur cout
d’opportunité. L’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal. Cette chaine des
avantages comparatif = échelle d’EDGEWORTH 1894. Elle correspond donc aux différent
coup d’opportunité que l’on a calculer dans le tableau.
2) La configuration des spécialisations
Dans le cas simple deux pays deux biens le rapport d’échange internationale des machine
contre les produit agricoles s’établit entre les limites des rapports d’échange interne. Ici les
limites sont 0,2 et 3.
0,2 machine < 1 produit agricole < 3 machine
A partir de là plusieurs cas de spécialisation sont envisageable en fonction du rapport
d’échange internationale effectif.
Premier cas : supposons que ce rapport d’échange est égale à 0,80 de ce fait tout les pays qui
ont un rapport d’échange interne inférieur à 0,80 vont se spécialiser dans la fabrication de
machine. Les autres vont se spécialiser dans la production de biens agricoles. Les deux pays
qui pourront produire des machines sont l’Allemagne et la France, les autres vont produire des
biens agricoles ;
Deuxième cas : supposons que le rapport des échanges internationale est égale à . dans ce cas
l’Allemagne et la France vont se spécialiser dans les machines, l’Espagne et le Portugal dans
les produit agricole. L’Italie n’a aucun intérêt à se spécialiser, donc deux solutions s’offrent à
elle, soit elle ne participe pas au commerce internationale soit elle y participe mais sans
spécialisation.
3) Les gains à l’échange

En terme de gain à l’échange la distribution est très nette puisque se sont les pays situés à
l’extrémité de la chaine qui obtiennent les gains les plus élevés puisqu’ils ont le plus grand
écart entre le rapport d’échange interne et le rapport d’échange internationale dans le produit
pour lequel ils vont se spécialiser. On a donc d’un côté l’Allemagne avec les machines et de
l’autre côté et le Portugal avec les produits agricoles. Le pays qui ne gagne rien est l’Italie.
La France et l’Espagne : dans les deux cas ils gagnent en échangeant puisque les rapport
d’échange interne et internationale ont un écart mais leur gains sont moins important que les
deux qui se situent aux extrémités. Ainsi la position intermédiaire d’un pays dans la chaine
des avantages comparatif ne lui permet pas de retirer le même bénéfice à l’échange
internationale que des pays qui se trouvent aux extrémité de la chaine.
Paragraphe 2 : avantage comparatif et échange entre de nombreux produits.
1) La répartition des productions et la spécialisation

On revient à 2 pays la France et l’Allemagne qui fabrique chacun les 5 biens suivant :
Voir tableau 3
On va calculer le même ratio pour chaque produit Fr/all. On a par exemple un ration 3 fois
plus élevé en France qu’en Allemagne pour les machines.
De la même manière que précédemment on obtient ici une chaine des avantages comparatif
concernant les 5 produit pour les deux partenaires à l’échange. On va appeler de la même
façon le rapport L/M la quantité de travail L utilisé pour produire une unité M de machine en
France. On notera A*lm le même rapport en Allemagne.
Pour la France on va avoir alm pour la France et a*lm pour l’Allemagne, les ratio de ces coeff
sont donné dans la ligne 3 du tableau. On remarque (alm/a*lm) est < à (ale/a*le)…< (alp/a*lp)
De tout les bien c’est la fabrication de machine qui requiert le plus de travail en France par
rapport à l’Allemagne. C’est donc dans les machines que la France à le plus grand
désavantage comparatif et l’Allemagne le plus grand avantage. A l’inverse c’est dans les
produit agricole que la France obtient le plus grand avantage comparatif. La spécialisation des
pays s’effectuera donc en fonction de cette chaine des avantages comparatif l’Allemagne
produira et exportera donc les produits du début de la chaine cad les machine et
l’électronique. La France elle se spécialisera dans les produit en fin de chaine cad les
vêtement et l’agriculture. Pour le bien du milieu dont le ratio = 1,5 la situation est moins
précise et donc les deux pays peuvent en produire et en échanger ou ne produire que pour son
marché donc pas d’échange. La répartition des spécialisations est fonction du point précis où
la chaine des avantages comparatif est coupé en deux. Cela dépend des rapports d’échange
internationale pour chaque biens. Ces rapports d’échange sont lié aux productivité comparé
des deux pays mais aussi de la demande internationale pour chaque produits. A partir de là il
faut intégrer dans notre raisonnement l’évolution des prix relatif et des taux de change.
2) Prix, évolution du taux de change et spécialisation

En faisant l’hypothèse que les prix sont égaux au cout de production les cout d’opportunité
d’un bien par rapport à un autre sont égaux au prix relatif. Ainsi en France le prix relatif d’un
bien électronique en terme de machine est égal : 2,8(électronique)/3(machine) = 0,93. En
exprimant tout les prix relatif par rapport au prix d’une machine on obtient pour la France les
résultat suivant : Pe= 0,93*Pm Pa= 0,80*Pm. En prenant maintenant la machine comme
étalon de mesure on peut décider que le prix absolu d’une unité de machine est égale à 4 euros
cela veut dire que le prix de l’électronique est égale à 3,73 euros, le prix de l’auto est égale
3,2 euros le prix du vêtements est égale 2,64 et le produit agricole = 2 euros.
On va faire la même chose en Allemagne avec des résultat basé sur l’unité étalon de machine.
On va supposer qu’en Allemagne le prix de la machine est égale à 1 deutschemark on obtient
alors Pm* = 1 ; Pe* = 1,5 ; Pa*= 2 ; Pv* = 2,64 , Pp* = 5.
Pour comparer les prix des différents produit il faut convertir les prix d’un des deux pays dans
la devise de son partenaire afin que tous les prix soient exprimé en 1 seule et même monnaie.
On va repartir du taux de change constater avant 2000 où un deutschemark était = 2 franc
français. Cela veut dire : 1 franc = 0,5 deutschemark. On va alors calculer les prix en franc
français. Dans ce cas on va avoir en France un avantage qui reste un avantage dans les
vêtements et les produit agricoles. L’Allemagne va garder son avantage dans les machines et
dans l’électronique. Mais la spécialisation ou non dans l’automobile devient une
spécialisation avantageuse pour la France, en France les prix sont moins cher qu’en
Allemagne. De la même façon on peut intégrer dans le raisonnement l’évolution des prix sur
deux périodes. Si on suppose que l’Allemagne a un taux d’inflation deux fois plus faible que
celui de la France dans ce cas tous les prix en France vont évoluer deux fois plus vite que les
prix en Allemagne ce qui renchérit les produit nationaux par rapport à notre partenaire ce qui
renchérit le prix de l’automobile par rapport au prix en Allemagne dans ce cas il peut
apparaitre que la production auto soit alors plus efficace en Allemagne qu’en France.
Chapitre 2 : le modèle de base des proportions de facteur
La compréhension des résultats de la théorie H.O passe par l’étude précise des concepts
fondamentaux qui forme l’ossature du modèle. On va d’intéressé au notion d’abondance
factoriel relative et d’intensité relative des facteurs dans la fabrication des différents biens.
Ces analyses permettent alors d’établir le déterminant des échanges internationaux et des
avantages comparatif réciproque dans la théorie des proportion de facteur. Elles permettent
également d’examiner les conséquence de cet échange sur des spécialisations, la distribution
des revenues, les prix des biens et la répartition du gain mondiale à l’échange. Cette démarche
permet d’analyser les conséquence de la croissance de ces facteurs sur l’économie d’un pays
Et de mieux appréhender leurs impacts sur les différentes stratégies de dev économique.
Section 1: les concept de base du modèle HO
2 concepts sont important, premièrement l’importance des facteurs de production disponible
dans une économie et utilisé dans les technique de production. On va avoir la notion
d’abondance factorielle, cependant l’évolution technologique peut influencer l’utilisation de
ses facteurs et là on parlera alors d’intensité factorielle.
Paragraphe 1 : l’abondance factorielle
2 notions d’abondance factorielle peuvent être établies la première en terme de quantité
physique de facteur de production existant dans un pays. La seconde s’exprime en terme de
rémunération des services fournie par ces même facteur de production.
1) L’abondance physique des facteurs

On garde 2 facteurs : le capital et le travail. L’abondance physique des facteurs de production


pourra être mesuré par la taille de la pop active, on va la noté L (travail). Et le stock de capital
va être noté K. on voit très vite qu’il y a un problème : le stock de capital peut être calculé à
partir de la sommation des investissement cad la formation brute de capitale fixe réalisé dans
le pays sur une période donnée. Le rapport K/L donne ainsi l’abondance du pays en capital
relativement à son abondance en travail. Une fois défini le rapport pour l’éco national il faut
le comparer à celui d’un pays étranger. On va donc écrire K*/L* pour le pays étranger. Cela
va permettre d’établir si la première nation est relativement plus abondante en capital ou en
travail que la seconde.
Si on arrive à l’inégalité suivante : K/L > K*/L* alors l’économie nationale est relativement
plus abondante en capital que l’éco étrangère si on a l’inverse alors l’eco nationale est
relativement plus abondante en travail que l’éco étrangère. Il faut remarqué que ce n’est pas le
montant absolu du capital et du travail dans chaque pays qui est important mais bien le
rapport entre les deux valeurs. Ainsi le pays étranger peut posséder une pop active inf à celle
de l’éco nationale donc L*<L mais être tout de même relativement abondant en mains
d’œuvre par rapport à cette dernière. Il suffit pour cela que son stock de capital soit inférieur à
celui de l’éco nationale dans des proportion encore plus grande donc K*<K.
2) L’abondance relative en terme de prix des facteurs
On peut penser que l’évaluation du stock de capital et de la pop active est trop difficile. En
effet théoriquement on suppose que le travail et le capital sont considéré comme des facteurs
homogènes. En terme de capital ça veut dire qu’on peut additionner des métiers à tisser et des
chaines de prod d’auto. De même au niveau du travail on prend la quantité de pop active on
considère que c’est une pop homogène. Différentes analyses ont porté sur l’homogénéisation
des capitaux de différentes générations.
Puisqu’on ne peut pas calculer précisément un nombre homogène d’individus ou de capital on
va alors s’intéressé à la rémunération de chaque facteur. Il s’agit alors du prix ou du cout d’un
facteur tout entier cad la rémunération d’une unité de captal ou d’une unité de travail.
Pour le facteur travail on s'intéresse au taux salaire w et pour le capitale on fait correspondre
au taux d’intérêt r susceptible d’être versé pour la somme d’argent que l’on emprunte.
L’abondance factoriel est alors considéré par l’intermédiaire du rapport w/r, plus celui est
élevé et plus la rémunération du travail est importante par rapport à celle du capital. Si le
travail est abondant le salaire est faible, si le travail est rare le salaire est élevé.

P2) Les conséquences de l'échange sur les revenus de facteurs au niveau


international

La logique de l'échange international conduit à une convergence des prix relatifs des
produits fabriqués dans les pays partenaires. Cette convergence entraîne aussi celle
des revenus des facteurs de production.
.1. LE THÉORÈME D'ÉGALISATION DES REVENUS DES FACTEURS
Dans l'ex Fr/ Espagne, le prix des machines en Fr était faible avant l'échange et s'élève
dès son(des échanges) ouverture; à l'opposé, le prix des agrumes étaient élevés et
diminuent après l'échange. Pour les produits espagnols, c'est la situation inverse
puisque le prix des machines s'abaisse du ft de la concurrence française et celui des
agrumes s'élève.
Ce mouvement doit aboutir à l'égalisation internationale des prix relatifs des
produits. Progressivement donc, s'il n'y a pas d'entrave à l'échange, il n'y aura plus
qu'un seul prix pour les agrumes et pour les machines. Dans la mesure où les prix
reflètent les coûts, ces derniers auront la même évolution. Celle-ci a déjà été vu à
partir de l'analyse du théorème de Stol...
Avec l'ouverture du commerce international, les prix des facteurs vont évoluer. En
France, le prix du capital s'élève alors qu'il était faible à l'origine; le travail était
relativement rare et cher mais avec l'ouverture à l'échange son prix va diminuer. En
Espagne, c'est le mvt inverse puisque l'industrie des machines baisse, on use de
moins de capital donc le prix sera donc faible; le travail y étant rare, son prix va
s'élever. A termes, on doit tendre à une égalisation des prix des facteurs dans les 2
pays. Ce résulta est connu sous le nom de théorème d'égalisation des prix des
facteurs ou encore théorème HOS. Ce théorème a été démontré par Lerner en 1932
et on peut donc le défini: Lorsque le libre échange s'instaure entre 2 pays, cela
engendre une tendance à l'égalisation des prix des facteurs relatifs et absolus entre
ces 2 pays. Si les 2 pays continuent en libre échange, à produire les 2 biens, cette
tendance se poursuivra jusqu'à l'égalisation complète des prix des facteurs entre les 2
partenaires. On verra en France ceux qui sont porteurs de capital être pour
l'ouverture des échanges alors que les travailleurs seront contre cela.
2. L'échange de produits, substitut à l'échange de facteurs
On peut considérer finalement qu'à travers les échanges de produits, les pays se sont
échangés des facteurs de production. L'Espagne, en exportant des agrumes vers la
France, vend des produits incorporant beaucoup de travail. Ce qui augmente la
proportion des produits intensifs en travail en France. De la même façon, la France
exporte des produits incorporant beaucoup de capital vers l'Espagne, ce qui
augmente la proportion de capital présente dans les produits consommés en
Espagne. Ainsi, l'échange international de produits apparaît comme un substitut de
l'échange international des facteurs de production. Souvent, les facteurs de
production son moins mobiles entre les pays que les produits. On note que le capital
qui est de plus en plus dématérialisé aujourd'hui, est plus mobile que le travail. On a
aux USA le mouvement libertarien qui veut dire qu'il n'y a plus de prod ni de facteurs,
on échange ce qu'on veut. Si le prix des produits s' égalisent complètement ainsi que
le coût des facteurs, il n'y a plus de croissance de commerce international ni de
mouvements internationaux de facteurs puisque les différences de prix créatrices de
l'échange ont disparues. Au milieu des ans 90, les pays européens avaient quasiment
les mm conditions de fonctionnement, il leur fallait trouver de nouveaux marchés tels
que l'est et L'orient.
Deux autres situations peuvent exister si les prix des produits s'égalisent sans
égalisation des prix des facteurs ou si les prix des produits et des facteurs ne
s'égalisent pas.
Dans le 1er et cas, le commerce n'augmente plus entre les 2 pays puisqu'il n'y a plus
de différences de prix, les prix des facteurs ne vont pas s'égaliser, ce qui va engendrer
une mobilité du travail au niveau international.
Dans le 2e cas, la situation est provoquée par des entraves à l'échange ou des
situations particulières entre les partenaires telles qu'un coût de transport élevé ou
bien aussi des protections diverses comme les quotas, ou encore une spécialisation
complète d'un pays dans un produits, ou un différentiel important entre les dotations
factorielles d'un pays. Dans ce cas, le commerce continuera à croître ainsi que les
mouvements de facteurs internationaux.
Dans ces deux circonstances, l'échange de produits ne sera qu'un substitut partiel à la
mobilité internationale des facteurs de production.

SECTION 3: Spécialisation internationale et Commerce


Les approches en termes de dotation de facteurs de production ont un lien évident
avec l'étude de la croissance et du développement des pays. Les augmentations du
stock de capital par l'investissement ou celle de la quantité de main d'œuvre par la
croissance de la population, vont avoir un impact sur les avantages comparatifs sur
des spécialisations des pays et au delà sur le développement même des économies.
On arrive ici à une analyse parfaitement dynamique.
P1: Croissance d'un facteur de production et dynamique de la spécialisation
On reste dans le cadre du modèle HO et on intègre une analyse qui est celle de Tibor
RYBCZYNSKI qui relit le commerce d'un pays et l'accroissement de ses facteurs de
production. Cela conduit à développer son théorème.
1 Le théorème de Tibor R
La croissance d'un facteur de production à prix constant des produits engendre une
croissance absolue de la production du bien intensif dans ce facteur et une réduction
absolue de la fabrication du bien intensif dans l'autre facteur. Pour démontrer ce
théorème, on suppose que le stock de capital en France augmente de 10% sans que
la dotation en main d'œuvre n'évolue. Si les 2 biens continuent à être fabriqués, en
échange, les prix des biens et ceux des facteurs de production n'évoluent pas à terme
de production donnée. Les techniques de production ne bougeront pas non plus du
fait de la stabilité du prix des facteurs. La production des deux biens ne peut
augmenter de 10% car cela nécessiterait une croissance de 10% du facteur travail qui
par hypothèse, reste constant. À l'inverse, la production des deux biens ne peut
augmenter de moins de 10% car une partie du capital resterait alors inutilisée. Ainsi,
la production d'un bien va augmenter de plus de 10% et celle de l'autre bien
augmentera de -10%. Dans le cas de la France, l'augmentation du capital de 10%
augmenterait la production des machines de 10% qui est intensive en capital et celle
des agrumes de -10%. À l'intérieur de la France, les salaires vont donc augmenter du
fait que l'on use de plus de capital que de travail.

2. DYNAMIQUE DES AVANTAGES COMPARATIFS


Le théorème de Tibor R peut s'appliquer à la dynamique des avantages comparatifs
des pays. On suppose que l'Espagne bénéficie d'une augmentation de son stock de
capital soit par arrivée d'investissements internationaux, soit par l'augmentation de
l'épargne et des investissements internes oubien par l'intermédiaire des deux
phénomènes. Dans ce cas, la production de l'industrie des machines va s'accroître et
celle des agrumes diminuera. Si de son côté, la France ne connaît pas d'augmentation
de ses facteurs, l'Espagne va progressivement devenir une concurrente dans
l'industrie des machines et délaissera la production d'agrumes. On peut donc en
conclure que les avantages comparatifs évolueront en fonction des rythmes
différents d'augmentation des facteurs de production entre les différents partenaires
à l'échange.

P2: Croissance Économique et Commerce


L'analyse précédente a montré que la croissance d'un facteur de production
engendre une augmentation de la capacité de production d'un pays. Par contre,
l'évolution du commerce international dépend d'une part du taux de croissance que
connaissent respectivement les biens importables et exportables et d'autre part de la
structure de la consommation nationale vis à vis de ces deux types de biens.
1. Croissance et évolution du commerce
En ce qui concerne la production de biens, 3 types de croissance peuvent être
discerner:
- Si la production du bien exportable croît plus que proportionnellement à la
proportion du bien importable, à prix relatifs constants, la croissance va engendrer
une augmentation plus que proportionnelle des exportations. On dit donc que la
croissance économique est biaisée en faveur du commerce.
-Si la production du bien importable croît plus que proportionnellement à celle du
bien exportable, la croissance engendre une augmentation plus que proportionnelle
de la production de bien importable. La croissance économique est dite biaisée en
défaveur du commerce.
-Si la croissance a un effet similaire sur la production des deux biens, on aura une
augmentation identique dans les exportations et dans les importation. La croissance
est dite ici neutre.

On a les mêmes évolutions potentiellement en termes de consommation:


- La consommation est biaisée en faveur du commerce. Lors de l'augmentation des
revenus provoquée par la croissance économique, la consommation des biens
importables augmente plus que proportionnellement à la croissance des biens
exportables.
-Si la consommation est biaisée en défaveur du commerce, la consommation
nationale devient exportable, s'accroît plus vite que celle des biens importables.
-Si la cons est neutre, la croissance économique entraîne une croissance de la
consommation identique des deux biens.

La croissance économique va donc avoir des effets divers en fonction de l'évolution


de la production et de la consommation entre les 2 biens. L'effet de la croissance
économique de la Chine a conduit vers une rapide augmentation des exportations et
une autre beaucoup plus lente de la consommation. Sa croissance économique est
donc biaisée en faveur du commerce et défavorable pour la consommation.

2. Croissance des facteurs et niveau de vie


La croissance des facteurs de production à des effets sur la production des biens, sur
le commerce des pays et sur le niveau de vie des habitant. Le fait que la croissance
des dotations de facteurs porte sur le capital ou le travail n'a pas les même effets. Si
on prend un pays dont la population a doublé en 1/4 de siècle, il apparaît comme
abondant en travail. Il doit alors se spécialiser dans des produits intensifs en travail
comme ceux primaires en général ou des biens manufacturés banalisés. EX: TEXTILES,
PAPIERS, ENGRAIS... Ce pays échangera donc contre des produits manufacturés
intensifs en capital comme l'équipement industriel, avions, machines outils...
Le fort accroissement de la population entraîne un fort accroissement de la
population active jeune. Ce qui renforce son l'abondance factorielle du pays en travail
ainsi que la production et la spécialisation dans des biens intensifs en travail. La
croissance est donc du côté de l'offre biaisée en faveur du commerce et peut être
aussi du côté de la demande si la croissance de la consommation se porte sur des
biens manufacturés importants. En considérant que les termes de l'échange entre
produits importés et exportés restent les même avant et après la croissance de la
main d'œuvre, le niveau de vie peut alors évoluer différemment.
-Avec une forte croissance de la population, le niveau de vie se détériore: Prenons un
revenu national Y= w.L+ r.K
Arrangeons la somme pour faire apparaître la rémunération relative du facteur le
plus abondant: Y= r(w.L/r + K)
On va ensuite mettre en facteurs L de ma même façon: Y= r( w/r +K/L) L
On va ainsi diviser par le nombre d'individus N pour avoir le revenu nominal par tête:
Y/N= r (w/r+ K/L) L/N

On divisera par Pi qui est l'étalon pour avoir le revenu réel par tête: Y/pi= r/pi( w/r+
K/L) L/N

Si on part du théorème de Tibor, le prix des produits ne varie pas donc Pi est
constant, les intensités capitalisques et la rémunération des facteurs ne change pas
donc w/r est constant. On peut aussi supposer que L/N ne change pas ce qui veut
dire que la part des travailleurs dans la population totale est constante. Ainsi, si N
augmente et K reste stable, alors K/L diminue. Cela entraîne une réduction du revenu
réel par habitation et ainsi un appauvrissement du pays qui enregistre une forte
croissance démographique. Ce résultat est obtenu en dehors d'une quelconque
situation d'échange internationale et on l'appelle l'effet de richesse de la croissance
économique et celui de ce cas est négatif.
A l'inverse, une augmentation du capital supérieur à celle du travail engendre un
accroissement du niveau de vie des habitants puisque K/L augmente. L'accumulation
du capital découche sur un effet de richesse positif de la croissance économique. A
un niveau de croire identique, si la croissance démographique est supérieure à la
croissance du capital, l'effet de richesse est négatif et vice versa. On distribue
relativement une richesse plus importante à une petite population. Les pays avec une
fortes croissances démographiques deviennent de plus en plus pauvres et ceux de
faibles croissances démographiques deviennent de plus en plus riches.

P3: Croissance Commerce et termes de l'échange


Les situations précédentes ont été envisagées dans le cadre d'une stabilité des
termes de l'échange entre les produits exportés et ceux importés, c'est l'hypothèse
du petit pays. Cela implique que l'évolution de la production et des échanges n'ont
pas d'impact sur le prix mondial des marchandises, ce prix est un preneur de prix.
Cependant, la situation peut être différente quand le pays a une forte population ou
une grande capacité à protéger. L'exemple est celui de la Chine sur la production de
textile dont les prix se sont effondrés en termes de production car elle demande
beaucoup de travail alors que le pays est doté de beaucoup de travail.
Dans ce cas, la croissance d'un facteur de production a des effets sur les prix
internationaux, sur également les termes de l'échange du pays concerné et sur sa
croissance économique. Prenons l'exemple de la production de café au Brésil et en
Éthiopie. Celle au Brésil à fortement augmenté et son prix a baissé, ce qui a eu des
effets négatifs sur le niveau de vie en Éthiopie.
Si on prend la production de café et que l'on suppose qu'elle est intensive en travail
et que le Brésil connaît un accroissement important de sa population. Selon le
théorème de Tibor R, le Brésil va accroître sa production de café du fait de
l'accroissement de main d'œuvre. Se spécialisant davantage dans la production de
café, il va augmenter ses exportations. Si la demande internationale de café est
relativement inélastique, l'augmentation de l'offre va faire baisser le prix du bien sur
les marchés internationaux. Toute chose égale par ailleurs, le prix de vente baissant
et les prix des exportations du Brésil ne changeant pas, ce pays connaîtra une
détérioration de ses termes de l'échange. Non seulement ici le Brésil appauvrit
l'Éthiopie mais il s'appauvrit aussi lui même.
L'accroissement du facteur de production intensif dans le produit exportable
engendre une détérioration des termes de l'échange pour le pays considéré.
Exemple: On peut considérer que le Brésil connaisse une croissance de son stock de
capital supérieur à celle de sa population. Donc c'est le bien importable et intensif en
capital qui va augmenter . Deux solutions peuvent alors se présenter:
- Ou la production du Brésil ne peut influencer le prix mondial du marché. Donc,
l'effet termes de l'échange disparaît. Ou bien la production fait baisser le prix
mondial, mais comme le Brésil est importateur et non exportateur, ses termes de
l'échange ont tendance à s'améliorer.
Si l'effet de la détérioration des termes de l'échange se conjugue avec l'effet de la
croissance ...., la situation finale peut-être plus mauvaise que la situation de départ.
C'est ce qu'on appelle le phénomène de croissance appauvrissante. En 1894
Edgeworth fût le premier à le montrer puis quelques années après ce sera le tour de
BAHGWATI.
Le Brésil par ex enregistre un doublement de la population dans les ans 80-90 qui a
entraîné une diminution du revenu nominal par tête mais aussi connaît une
spécialisation dans le café qui a engendrer une détérioration des termes de ses
échanges. Samuelson en a énoncé un résultat: Le revenu du facteur intensif dans le
produit dont le prix baisse se détériore également. Les salaires des travailleurs du
secteur primaire au Brésil baissent alors. Ce résultat peut être corrigé par des
politiques de développement:
-Continuer et développer la production de cafe pour évincer les autres pays et être en
situation de monopole.
-Développer les exportations liées. Le Brésil va faire une politique de promotion de
ses exportations des produits primaires. Ex: Supprimer la forêt pour produire du café
et donc promouvoir les exportations de bois.
-Trouver des production de substitution partielle aux productions locales. Ex: User la
population jeune dans d'autres secteurs. Le Brésil a eu cette solution grâce à la
délocalisation des produits Apple par les États-Unis au Brésil.

Résultats:
- Effet de richesse négatif lié aux causes de la croissance interne, la population. Cet
effet ne peut être combattu que par des politiques internes de natalité et
d'investissement. EX : L'Algérie où la croissance de la population est relarivement
importante et à conduit à l'appauvrissement des habitants
- Augmentation de la spécialisation dans le bien exportable entraîne une
détérioration dans les termes de l'échange à condition que le pays soit price maker
ou que la demande soit inélastique et que les autres prix des biens mondialement
échangés ne varient pas.
CONCLUSION
En conclusion, le modèle Heckscher-Ohlin (H.O) constitue une avancée majeure
dans la théorie du commerce international en introduisant les différences dans les
dotations factorielles, telles que le capital et le travail, comme base de la
spécialisation et des échanges internationaux.
Le modèle H.O repose sur l'idée que les pays se spécialisent dans la production de
biens qui utilisent intensivement les facteurs de production dont ils disposent en
abondance. Les pays riches en capital se spécialisent dans la production de biens
intensifs en capital, tandis que les pays riches en main-d'œuvre se spécialisent dans
la production de biens intensifs en travail.
L'avantage comparatif dans le modèle H.O est donc déterminé par les différences
dans les dotations factorielles entre les pays. Les pays exploitent leurs avantages
comparatifs en exportant les biens qui utilisent intensivement leurs facteurs de
production abondants et en important les biens qui utilisent intensivement les
facteurs de production rares.
Le modèle H.O met en évidence l'importance des échanges internationaux pour
l'efficacité économique et la maximisation des bénéfices. En permettant aux pays de
se spécialiser dans les biens qui utilisent intensivement leurs ressources
abondantes, le modèle H.O favorise l'efficience dans l'allocation des ressources et
conduit à une augmentation de la production totale et du niveau de vie.

Vous aimerez peut-être aussi