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Nom 

: Diallo
Prénom : Abou
Filière : Audit et contrôle de gestion
Niveau : Master 1

EXAMEN D’ECONOMIE INERNATIONALE

SUJET 
L’ouverture commerciale peut-elle permettre l’intégration économique
africaine ?
Justifiez à partir des théories de l’économie internationale
INTRODUCTION

Constituant un des facteurs de développement d’une nation,


l’économie joue un rôle prépondérant dans les relations inter étatiques
et continentales.
Ainsi, l’échange demeure le socle voire même le levier de cette
relation.
Cependant l’intégration économique africaine soulève un véritable
questionnement d’où cette légitime et pertinente question à savoir :
L’ouverture commerciale peut-elle permettre l’intégration économique
africaine ?
En d’autres termes, l’ouverture commerciale faciliterait elle
l’intégration économique africaine.
A la suite de notre analyse, nous essayerons de l’expliquer tout en se
basant sur les théories de l’économie internationale
Développement

L’Afrique figure pratiquement en bas du classement de la


compétitivité économique mondiale, car la fragmentation de ses
marchés bride son efficacité et freine sa croissance économique.
La compétitivité (ensemble d’institutions, de politiques et de facteurs
favorisant la productivité) est la pièce maîtresse d’une croissance
durable et permet aux pays de s’acheminer vers une intégration réelle
dans l’économie mondiale. L’indicateur de compétitivité mondiale,
indice de performance établi chaque année par le Forum économique
mondial pour classer les pays, montre que les niveaux de compétitivité
varient considérablement d’un pays à l’autre. Ces variations
s’expliquent par le stade de développement économique, l’écart
d’infrastructures physiques et technologiques entre pays avancés et
nombre de pays.
Ainsi dans ce contexte la théorie des avantages absolus d’Adam Smith
est utile car selon cette théorie s’agit pour un pays de l’avantage qu’il
détient sur un autre lorsque pour un bien sa productivité par unité de
facteurs est supérieure aux autres.
Cette théorie a été introduite par Adam Smith afin de décrire les
situations ou un pays a intérêt à produire davantage qu’il ne
consomme, d’exporter le surplus et d’importer des biens que d‘autres
pays produisent mieux que lui.
Ceci autorise l’élargissement des marches, la baisse des prix ainsi que
l’accentuation de la division du travail.
Or les courants commerciaux trouvent leurs origines dans les
différences de couts de production pour chaque partenaire à l’échange
Un pays exporte les biens qu’il produit à un cout inferieur vers un
autre pays du monde.
En revanche il s’engage à importer les biens qu’il produit à un cout
supérieur.
Selon Adam Smith si un pays étranger peut fournir une marchandise a
une meilleure marche qu’ils sont en état ou capables d’établir eux
même, mieux vaut acheter avec quelques parties e leur industrie.
Cependant, en appliquant ce raisonnement a un cas limite, on aboutit à
une conclusion surprenante, car si un pays peut produire à moindre
cout et sans limitation de volume de tous les biens dont a besoin un
autre pays, celui-ci aurait tout intérêt à tout lui vendre et n’aurait rien à
lui vendre en contrepartie.
Une telle situation est inconcevable : l’ouverture à l’échange conduite
à l’impossibilité de l’échange
Ainsi partant de cette théorie l’intégration économique mondiale pour
l’Afrique pourrait rencontrer des difficultés mais aussi favorable.
Le libre commerce devient favorable et pourrait favoriser l’intégration
économique africaine si nous nous referons à la théorie des avantages
comparatifs de David Ricardo car la théorie associée a l’avantage
comparatif explique que, dans un contexte de libre échange, chaque
pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il
dispose de l’écart de productivité ou du cout le plus fort en sa faveur
ou le plus faible en sa défaveur comparativement à ses partenaires.
La conclusion principale de cette théorie est que pour un pays
l’ouverture au commerce international est toujours avantageuse,
indépendamment de la competivite nationale.
Il s’agit d’un argument décisif des théoriciens du libre échange contre
ceux qui prônent le protectionnisme par peur de ne pas trouver de
débouchés car il rejette l’idée de nations moins compétitives qui ne
trouveraient qu’à acheter et rien vendre dans les échanges
transfrontières.
D’après la théorie des avantages comparatifs, lorsqu’un pays se
spécialise dans la production pour laquelle il est comparativement à
ses partenaires, le plus avantage ou le moins désavantage, il est alors
assuré d’être gagnant au jeu du commerce international.
La théorie des avantages comparatifs constitue l’un des arguments les
plus solides en faveur de la libération des échanges étant donne qu’elle
réfute de façon logique l’argument protectionniste le plus courant
selon lequel le libre échange condamne tout pays ne pouvant produire
aucun bien à meilleur marche que ses concurrents.
Toutefois, la théorie des avantages comparatifs démontre uniquement
que le libre échange est préférable à l’autarcie, et non qu’il est
supérieur a toute politique commerciale intermédiaire.
Conformément à la démonstration de David Ricardo, la spécialisation
des pays en fonctions de leurs avantages comparatifs et leur
intégration au commerce mondiale est profitable à chacun d’entre eux.
Toute fois le commerce international modifie la répartition des
revenus au sein de chaque nation, de sorte qu’une partie de la
population profite de l’ouverture commerciale tandis qu’une autre en
pâtit
Conclusion
L’intégration économique africaine a longtemps suscite de
nombreuses questions. Cependant le libre commerce pourrait en
constituer une issue afin de changer la donne.
Ainsi, une question fondamentale s’impose :
Pourquoi l’intégration économique africaine tarde t elle a s’effectuer ?

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