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Le commerce
international et la
balance des paiements
Réalisé par :
Étudiant : Lfiti Ikrame, Fatima ELbakkali Kasmi,
Halima Achbaya, Salma Hassani, Farah Saoud,
Safae Ben Driss, Noura Guartit
Encadré par :
Mr Ihadiyan Abid
Les États :
Les États sont les acteurs les plus importants dans les relations internationales. Ils ont
le pouvoir de prendre des décisions politiques et économiques qui ont des effets sur la
scène internationale. Les États négocient des traités et des accords, imposent des
sanctions, forment des alliances et mènent des guerres. Les relations internationales
sont souvent marquées par la compétition et la coopération entre les États, en fonction
de leurs intérêts nationaux.
Le GATT :
Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) / (Accord Général sur les Droits
de Douane et le Commerce).
Fut signé le 30 octobre 1947 par 23 pays, pour harmoniser les politiques douanières
des parties signataires.
Le GATT avait trois dispositions principales. L'exigence la plus importante était que
chaque membre confère le statut de nation la plus favorisée à tous les autres
membres. Cela signifie que tous les membres doivent être traités sur un pied d'égalité
en matière de tarifs. Il a exclu les tarifs spéciaux entre les membres du Commonwealth
britannique et les unions douanières. Elle autorisait les tarifs si leur suppression causait
un dommage grave aux producteurs nationaux.
Deuxièmement, le GATT a interdit la restriction du nombre d' importations et
d' exportations . Les exceptions étaient :
Quand un gouvernement avait un excédent de produits agricoles.
Si un pays devait protéger sa balance des paiements parce que ses réserves de
change étaient faibles.
Les pays en développement qui ont besoin de protéger les industries naissantes.
En outre, les pays pourraient restreindre le commerce pour des raisons de sécurité
nationale. Ceux-ci comprenaient la protection des brevets, des droits d'auteur et de la
moralité publique.
Du GATT à l’OMC :
En 1994, le passage du GATT à l’OMC traduit à son tour une nouvelle forme de
fonctionnement du commerce mondiale, c’était un outil puissant pour promouvoir la
croissance économique internationale, la libération des échanges par le levé des
certaines contraintes notamment par l’annulation des doubles taxes et la création des
zones franches.
L’OMC :
L’OMC est l’héritière du GATT, General Agreement on Tariffs and Trade, né en 1948
et cadre des négociations commerciales pendant le demi-siècle suivant. Alors que les
accords du GATT concernaient surtout la libéralisation des échanges de marchandises,
l’OMC couvre également celle des services et établit les règles de propriété
intellectuelle au niveau international.
L’OMC naît le 1er janvier 1995, après la signature des accords de Marrakech en avril
1994, qui clôt le cycle d’Uruguay (cycle de négociation dans le cadre du GATT qui a duré
de 1986 à 1994). Elle compte désormais 164 membres et supervise ainsi la quasi-
totalité des échanges commerciaux mondiaux.
L’objectif de l’OMC est l’ouverture des échanges commerciaux, ce qui passe par la
suppression des barrières douanières, mais aussi la libre concurrence en supprimant
les subventions à l’exportation ou les pratiques protectionnistes.
Néanmoins des exceptions à ce principe sont reconnues lorsque sont en jeu des
intérêts stratégiques ou d’intérêt public (par exemple lorsqu’il s’agit pour un pays de
protéger la santé de ses citoyens ou l’environnement).
En plus de son rôle d’enceinte de négociations, l’OMC se charge aussi du règlement
des différends commerciaux entre ses membres. L’organisme dispose ainsi d’un
Organe de Règlement des Différends (ORD) qui en cas d’échec des négociations entre
deux entités membres, nomme un panel d’experts indépendants chargé d’examiner le
cas. Le rapport et les recommandations de ce groupe d’experts sont adoptés quasi-
automatiquement (il faut un consensus des membres pour rejeter les conclusions des
experts). Un des plaignants peut faire appel s’il conteste la décision du groupe
d’experts.
L’évolution du commerce international au Maroc
Le commerce international a toujours joué un rôle important dans l'économie
du Maroc. Depuis son indépendance en 1956, le Maroc a mis en place plusieurs
politiques économiques pour développer son commerce extérieur. Le pays a
notamment signé des accords de libre-échange avec plusieurs pays, dont l'Union
européenne, les États-Unis et la Turquie.
Ces accords ont permis au Maroc de diversifier ses exportations et de renforcer ses
relations commerciales avec ces pays. Les principaux produits exportés par le Maroc
sont les phosphates, les agrumes, les textiles et les produits de la mer.
En outre, le Maroc a mis en place des politiques pour encourager les investissements
étrangers, ce qui a permis de développer les industries locales et d'augmenter les
exportations de produits manufacturés.
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Trim.1 Trim.2 Trim.3 Trim.4 Trim.1 Trim.2 Trim.3 Trim.4 Trim.1 Trim.2 Trim.3
2020 2021 2022
Valeurs unitaires des exportations Valeurs unitaires des importations
La compte de capital :
Il s'agit du compte qui enregistre les transactions en capital, telles que les
investissements directs à l'étranger, les investissements de portefeuille, les prêts à
court et à long terme, les échanges de brevets et de licences, ainsi que les
transactions liées aux biens non financiers.
Le compte financier :
Il s'agit du compte qui enregistre les transactions financières entre un pays et le
reste du monde. Cela comprend les achats et les ventes d'actifs financiers, tels que
les actions, les obligations et les devises étrangères.
La balance des paiements est toujours équilibrée, ce qui signifie que la somme de
tous les comptes doit être égale à zéro. Si un pays a un excédent commercial, cela
signifie qu'il a un déficit du compte financier ou du compte de capital. De même, si
un pays a un déficit commercial, cela signifie qu'il a un excédent du compte
financier ou du compte de capital.
La balance commerciale :
Est un compte statistique qui enregistre les flux de marchandises (exportations et
importation) entre un pays donné et le reste du monde à une date donnée.
Le solde commercial
Se calcule par la différence des exportations et des importations (exportations-
importations) au cours d’une période déterminée. Qui est le plus souvent un mois, un
trimestre ou une année.
Autrefois appelée balance des invisibles, la balance des services est la différence
entre la somme des produits exportés et importés. Elle sert au calcul de la balance des
transactions courantes, la balance des biens et services.
Bon à savoir Elle était appelée balance des invisibles, car elle regroupe tous les biens
de nature immatérielle.
Elle a été créée, car certains pays (dont la part de l’industrie est réduite dans le
PIB) exportent plus de services que de biens, contrairement aux pays où l’activité
dominante est l’industrie.
De fait, ces pays post-industriels sont dotés d’une balance des services plus
importante. Citons par exemple l’Arabie saoudite ou le Royaume-Uni qui génèrent tous
2 une importante somme de revenus grâce à leurs services financiers.
Les prestations comprises dans la balance des prestations sont les suivantes :
Transport.
Tourisme et voyages.
Logement.
Services financiers.
Communications.
Assurance
Services informatiques et d'information.
Services de l'entreprise.
Revenus immatériels et redevances.
Services gouvernementaux.
Services personnels, récréatifs et culturels.
Redevance.
Qu'est-ce que cela signifie que la balance des services est négative ou
positive ?
La balance des services, comme nous l'avons dit au début, comprend tous les
revenus, ainsi que les paiements, provenant de la prestation de services.
En ce sens, lorsqu'un pays étranger fournit des services au pays espagnol, par exemple,
ainsi qu'à ses membres résidents, les paiements pour lesdits services sont perçus
comme dépenses. D'autre part, lorsque l'Espagne, ainsi qu'une entreprise résidente,
fournit des services à des entreprises, des personnes ou des institutions résidant dans
des pays tiers, le paiement de ces services est calculé comme un revenu.
Par conséquent, lorsque nous calculons la différence entre les services fournis et les
services reçus, le résultat final peut afficher un solde positif ou négatif.
Si le solde est positif, ce solde signifie que notre économie fournit plus de services aux
pays étrangers qu'elle n'en reçoit. En revanche, si le solde est négatif, ce solde montre
que notre pays est dans une situation où il reçoit plus de services qu'il n'en fournit à
l'étranger.
L’approche monétaire :
Cette approche répond aux besoins d’ajustement de balance des paiements selon le
régime du taux de change flexible. Elle considère que l’offre des biens et services sur les
marchés internationaux n’est pas parfaitement élastique et que les arbitrages y sont
imparfaits. Pour le déficit de la balance commerciale, le taux de change se déprécie jusqu'à
ce que l’équilibre soit rétabli et la même chose en cas d’excédent le taux s’apprécie jusqu’à
l'équilibre Donc la variation du taux de change est plus importante que les élasticités-prix du
commerce extérieur.
Cette théorie ignore les conditions de l’offre et les variations du coût comme résultat
d’une dévaluation (dépréciation), et elle tend à négliger les effets de dépenses et de revenu
suivant les variations du taux de change. Dans ce cadre, l’approche par l’absorption vient de
compléter ces lacunes en mettant l’action sur le rôle des élasticités du commerce extérieur
au revenu.
D’abord, en ce qui concerne l’inflation, dont l’origine est attribuée à un excès de demande
globale par rapport à l’offre disponible, cet excès étant dû à une trop forte quantité des
revenus distribués. Et parallèlement, le déficit de la balance des paiements est identifié
comme un excédent de « l’absorption » sur le revenu national.
Selon cette approche, le rééquilibrage du solde extérieur en présence d’un déséquilibre
ne se fait pas uniquement par l’ajustement du taux de change, mais aussi par un changement
du niveau du revenu.
En effet, en cas de diminution des exportations, la baisse du niveau de revenu -qui en
résulte- réduit le niveau des importations et limite par conséquent le degré de la
dépréciation nécessaire pour équilibrer la balance commerciale déficitaire.
- Dans le système d’échange flottant : les variations des coûts de monnaie sont supposées
provoqués les flux import-export capable de résoudre le déséquilibre initial de la BP.
- Dans un système d’échange fixe : la dévaluation de la monnaie est généralement utilisée
pour rétablir l’équilibre de la balance de paiement.
Autre mécanismes d'ajustement de la balance de paiement.
On peut citer :
Cependant, la BP permet d’informer les autorités sur l’état des relations économiques
internationales du pays, d’apprécier sa situation économique et d’aider à apprendre des
décisions dans le domaine de la politique monétaire, budgétaire, commerciale et de change,
tout en essayant d'établir l’équilibre macro-économique.