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La spécialisation
Des pays
En voie de
Développement.
1
3- Dimension économique des marchés ouverts réduisent la pauvreté ...............................28
4- Dimension sociale l’ouverture des marchés améliore la qualité de vie : .........................29
5-Model de Desroches............................................................................................................. 30
Troisième Partie : la spécialisation des pays en développement : cadre empirique. ................... 32
Chapitre 1 : Participation des pays en développement dans le commerce mondial ............ 33
Section 1 : Les structures des échanges internationaux des PED .......................................... 33
1-Les secteurs d’activités des pays en voie de développement : ............................................ 33
2-Les catégories des produits échangés ................................................................................. 33
Deuxième Section : Participation des pays en développement dans le commerce mondial. .. 34
1-commerce des marchandises des pays en développement : ............................................... 34
a-La participation des économies en développement au commerce des services est en
recul : ....................................................................................................................................... 38
B-Les pays en développement d’Asie sont en tête des exportations d’autres services
commerciaux : .........................................................................................................................39
Le commerce des services commerciaux a continué de croître : ........... Erreur ! Signet non
défini.
Deuxième Chapitre : Etude de cas sur le commerce extérieur du MAROC. ............................. 40
Conclusion : ................................................................................................................................... 49
2
Introduction :
Au cours des deux dernières décennies, le commerce international a considérablement
augmenté, en particulier dans les pays développés et pour les nouveaux pays
industrialisés, favorisant ainsi une augmentation de ce dernier.
En revanche, les pays en cours développement n'ont pas connu une telle augmentation
des échanges Échange international.
C'était donc dans les années 1945 le commerce international a explosé, à la fois en taille
et en valeur. Cette explosion du commerce s'est accompagnée d'un changement de
structure des produits échangés et modification des courants.
À cet égard, le commerce international a prospéré important, croissant plus vite ainsi
que la production mondiale.
En 1950 et 1963, le commerce des marchandises a augmenté d'année en année en en
moyenne près de 8% contre 5% pour la production mondiale sur dans la même
période.
Les résultats sont identiques dans les périodes suivantes, a voire le creusement de
l'écart dans les années 90 a 2003.
Cette explosion des échanges est mise en parallèle avec la montée plusieurs
organisations ou accords internationaux (GATT puis OMC, FMI, Banque mondiale,
etc.) qui ont créé un climat très favorable pour développement.
La période actuelle présente une croissance plus faible et ce changement est dû à
l'incertitude causés par les variations des prix du pétrole et des taux de change ; et à
cause du problème de la dette.
Pour l’étude de notre sujet nous allons entamer la problématique suivante :
«« L’impact de la spécialisation sur la croissance d’un pays en voie de
développement et le commerce international »»
3
Première Partie: Notion de la
spécialisation concept et
évolution
4
Premier Chapitre : définition et évolution de la spécialisation internationale
Jusqu'aux années 1970, les relations commerciales internationales étaient structurées par
ce qu'on appelle aujourd'hui : l’« ancienne division internationale du travail ». Cette
5
division s'est instaurée au xixe siècle et est rendue possible par la colonisation et la mise
en exploitation de l'Inde, de parties de la Chine puis de l'Afrique par les États européens.
Elle correspond à un échange asymétrique de produits primaires en provenance des pays
colonisés contre des produits manufacturés exportés par les pays colonisateurs. La
décolonisation, entre 1947 et 1960, permet l'émergence de nouveaux pays industrialisés
et reconfigure la division internationale du travail.
Or, l'émergence des nouveaux pays industrialisés (NPI) d'Asie et d'Amérique Latine,
dessine depuis les années 70, une « nouvelle division internationale du travail ». La
première vague de ces NPI était dominée par quatre pays d'Asie du Sud-Est (les quatre
dragons) : Hong Kong, la Corée du Sud, Singapour et Taïwan, ainsi que par deux pays
d'Amérique latine : le Brésil et le Mexique.
Puis dans les années 1980, est arrivée une deuxième vague qui était constituée
essentiellement de pays asiatiques comme la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie,
Philippines et le Vietnam (tigres asiatiques)
En raison de leur main-d'œuvre qualifiée et bon marché, ces pays étaient utilisés par les
firmes multinationales comme bases de sous-traitance. Ils ont été d'abord engagés dans
des secteurs industriels particuliers, comme les instruments d'optique, les montres, les
jouets et les machines-outils. Les investissements directs des multinationales dans ces
pays ont permis, d'un côté, le transfert de la technologie, et de l'autre, la création de
nouvelles richesses qui finançaient à leur tour de nouveaux projets.
orateur mondial de produits électroniques, et la quatorzième puissance commerciale
du monde.
6
La production sera décomposée internationalement d'où le nom de « décomposition
internationale du processus productif ». Ce phénomène a été décrit par Bernard Lassudrie-
Duchêne.
Ce phénomène a donné naissance à un commerce international de pièces et de composants
et à des réexportations de produits finis après montage.
Ces échanges se réalisent entre filiales de firmes multinationales ou dans le cadre de sous-
traitance ou d'accords inter-firmes. Ce type de commerce est parfois tellement important que
certains pays, dont les États-Unis, ont créé une nomenclature statistique spéciale pour
l'évaluer.
(Kirkcaldy, 1723 – Edimbourg, 1790) est un intellectuel écossais affilié au courant des Lumières
écossaises, connu pour être l’un des pères fondateurs de l’économie classique.
Adam Smith, The Muir portrait. Artiste inconnu. Huile sur toile, 77.90 x 64.50 cm
7
pour parcourir l’Europe pendant trois ans, ce qui lui permet de faire des rencontres
parmi les économistes et philosophes français. A son retour, il se consacre pendant dix
ans à l’écriture de « La Richesse des nations » (1776), son ouvrage économique majeur.
Les idées développées par Smith ont été largement reprises par les économistes qui l’ont
suivi.
La théorie des avantages absolus de Smith dit qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans
la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les
surplus de ces biens contre d’autres biens dont il aurait besoin.
L’avantage absolu :
Dans la vision mercantiliste, pour que le pays s’enrichisse il doit avoir une balance
commerciale favorable, c’est-à-dire exporter plus qu’il n’importe. Pour ce faire, chacun
essaie de mettre des barrières à l’importation (protectionnisme) et de favoriser les
exportations.
8
Dans ce système, les intérêts des pays sont donc opposés : si un pays acquiert de la
richesse, c’est au détriment d’un autre pays, ce que l’un gagne l’autre le perd. C’est ce
que l’on appelle un jeu à somme nulle.
Aux 18e-19e, cette perspective change avec notamment Adam Smith et David Ricardo.
Dans « La richesse des Nations« , Smith se positionne contre la vision mercantiliste. En
suivant l’argument du jeu à somme nulle, il ne serait pas possible pour toutes les nations
de s’enrichir simultanément (Das, 2007).
Smith, explique qu’un pays possède un avantage absolu dans la production d’un certain
bien quand la productivité (la production par heure de travail) de ce bien est plus élevée
que dans les autres pays. Prenons un exemple avec deux pays et deux biens, en situation
d’autarcie (ils ne pratiquent pas l’échange.
Tableau 1 : Heures de travail nécessaires pour produire une unité de
bien (avant spécialisation) :
Portugal Angleterre
Au Portugal, un travailleur a besoin de 10h de travail pour produire 1 litre de vin, tandis
qu’en Angleterre, le soleil étant moins généreux, il nécessite 20h. Pour le drap par contre,
pour en produire 1 mètre, il faut moins de temps au travailleur anglais.
9
L’Angleterre possède donc un avantage absolu dans la production de drap, tandis que le
Portugal possède un avantage absolu dans la production de vin.
Portugal Angleterre
Dans ce second tableau, on constate que chaque pays s’étant spécialisé dans le bien pour
lequel il est le plus productif, la production totale a été augmentée : pour un même temps
(60h de travail), on a produit au total 3m de drap et 3L de vin, contre 1m et 1L avant
spécialisation.
Un problème apparait toutefois dans cette théorie si l’un des deux pays possède un
avantage absolu pour les deux produits. Si l’on suit Smith, c’est un cas où il n’y aurait pas
d’échange. David Ricardo va apporter une autre réponse avec sa théorie des avantages
comparatif.
10
David Ricardo (Londres, 1772 – Catacombe Park, 1823) est un économiste anglais de
l’école classique. Il est considéré comme le premier grand théoricien de l’économie.
David Ricardo. Thomas Phillips (environ 1821), huile sur toile, 91.7 cm x 71 cm
Dès 1814, ayant accumulé suffisamment d’argent pour vivre de se rentes, il se consacre à
l’étude de la théorie économique, qu’il étudie en autodidacte. En 1817, il publie la 1ère
édition de son ouvrage majeur « Des principes de l’économie politique et de l’impôt « . En
1819, il devient membre du parlement britannique, où il défendra le libre-échange en
s’opposant aux « corn Laws« , qui limitent le commerce des céréales avec l’étranger. Il
meurt subitement en 1823 dans sa résidence de Catacombe Park.
La théorie des avantages comparatifs corrige celle des avantages absolus d’Adam
Smith. Celle-ci disait qu’un pays profite du libre-échange s’il se spécialise dans la
production des biens pour lesquels il a un avantage absolu. Selon la théorie des
avantages comparatifs, peu importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il gagne
11
à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels son avantage comparatif est
le plus élevé, c’est-à-dire dont les coûts relatifs sont les plus bas, et à échanger les biens
qu’il ne produit pas. C’est donc un argument pour le libre-échange : tous les pays peuvent
gagner du libre-échange s’ils se spécialisent.
Par exemple, dans la situation simplifiée comportant deux pays et deux biens résumée
dans le Tableau 1, l’Angleterre n’a aucun avantage absolu par rapport au Portugal sur le
drap et le vin (le Portugal produit à meilleur coût ces deux biens). Selon la théorie de
l’avantage absolu, l’Angleterre n’a donc aucun intérêt à ouvrir ses frontières pour
échanger ces biens, ce serait risquer que les Anglais achètent tout au Portugal et donc
que l’économie nationale s’effondre.
Tableau 1 : Heures de travail nécessaires à la production d’une unité de chaque bien
Portugal Angleterre
1m de drap 90h 100h
1L de vin 80h 120h
Total d’heures 170h 220h
David Ricardo, qui est aussi partisan du libre-échange, propose une solution à cette
situation. Sa théorie des avantages comparatifs démontre que même en l’absence
d’avantages absolus, l’Angleterre a quand même intérêt à se spécialiser et à échanger
avec le Portugal. Les deux pays ont en fait intérêt à se spécialiser dans les biens pour
lesquels ils ont un avantage comparatif (ou relatif) et les échanger contre ce qu’ils ne
produisent pas.
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Deuxième Section : Le Libre échange et le protectionnisme .
Tout d’abord, le libre échange permet à chaque pays de se spécialiser dans les
productions ou il est le plus efficace et d’acheter aux autres pays les biens qu’il ne
pourrait pas produire à un coût plus faible que le prix dont il les achète.
Ensuite, le libre échange permet de stimuler la concurrence autrement dit, il offre aux
consommateurs des produits moins chères, de meilleures qualités et une gamme de
produits plus variés (c’est à dire qu’il y a plus de choix).
Enfin, le libre échange évite les mesures de rétorsion utilisées de la part de ou des pays
victimes.
Après avoir vu que le libre échange procuré des avantages nous allons ensuite montrer
qu’il est source d’inconvénients.
-Inconvénients :
Pertes d’emplois dans les pays riches
La rude concurrence va forcer certaines compagnies à mettre la clé sous la porte. Il y aura des pertes
d’emplois, énormes dans certains cas.
13
2-Le protectionnisme (avantages et inconvénients):
C'est quoi, une politique protectionniste ?
14
Deuxième partie : la spécialisation des
pays en voie de développement et le
commerce international
15
Première Section : Définition et caractéristiques des pays en développement.
Pour définir la notion des pays en développement, il fallait d’abord définir le concept de
développement on se réfère souvent à la définition devenue classique proposée par
l’économiste français François Perroux en 1961 :
Le PNUD propose quatre critères pour mesurer le niveau de développement d’un pays :
• la durabilité : les générations futures doivent être prises en compte (dimension à long
terme du développement).
• le développement doit être engendré par la population elle-même et non par une aide
extérieure.
Ces pays, souvent très agricoles, connaissent une forte fécondité et une mortalité
infantile élevée. Ils souffrent d'une sous-médicalisation, de la persistance de
l'analphabétisme, et dans certaines zones de sous-nutrition.
16
Cette dernière catégorie regroupe essentiellement des pays de l’ex URSS et de
l’Europe de l’Est.
Dichter (2003) suggère qu’il existe une grande variété dans le niveau de
développement à l’intérieur même de la catégorie des «pays en développement»
(ou pays du «tiers monde» tels qu’ils étaient appelés avant la fin de la guerre
froide).
Il distingue deux grandes catégories de facteurs ou caractéristiques qui
expliquent cette différence dans le niveau de pauvreté et/ou de développement
entre ces catégories de pays et même entre les pays appartenant à une même
catégorie.
Sur le plan démographique, ces pays sont caractérisés par une population jeune
et en pleine expansion.
17
En effet, d’après les statistiques de la Banque Mondiale, la croissance
démographique atteint 2,4% en Afrique, 1,7% au Moyen-Orient et Afrique du
nord, 1,4% en Asie du sud et 1,2% en Amérique latine et Caraïbes
comparativement à 1.1% au Canada.
2,5
1,5
*Zone 1 : Canada
1 *Zone 2 : Amérique
Latin
*Zone 3 : Moyen
0,5 Orient et Afrique de
nord
*Zone 4 : Afrique de
sud et Asie de sud
0
Z1 Z2 Z3 Z4
18
Sur le plan économique, ces pays se caractérisent par l’instabilité de l’emploi et
par des taux de chômage élevés (le niveau de croissance de la population active
étant beaucoup plus élevé que celui de la croissance économique), par un faible
revenu par habitant (à l’exception de certains pays producteurs du pétrole), et
par un faible niveau des salaires réels.
Par ailleurs, les économies de ces pays sont marquées par l’affaiblissement
des termes d’échange sur les marchés internationaux à cause de l’exportation de
produits bruts et l’importation de produits et marchandises manufacturés qui
coûtent beaucoup plus chers.
D’autre part, les économies de ces pays sont marquées par l’importance
accrue du secteur informel, à tel point qu’il est difficile de faire la distinction
entre les deux secteurs formel et informel (Muriithi et Crawford, 2003).
19
Le secteur informel est caractérisé par la marginalisation de la législation du
travail, des normes de la comptabilité et des droits acquis.
Morrisson (1995) ajoute dans le même sens que le secteur informel, tant
ignoré par les gouvernements des PVD depuis les années 60 et 70, devient
aujourd’hui «le seul moyen de réduire des taux de chômage qui atteignent
souvent 20 ou 30% pour cent» dans beaucoup de villes (p.5-6).
Par ailleurs, la plupart des pays en voie de développement PVD souffrent d’une
inadéquation de leurs cadres juridiques et législatifs.
En effet, Rondeau (2004), dans le cadre d’une étude sur l’appropriation foncière
informelle en Afrique, a souligné que l’État «fabrique» souvent des lois qui sont
faites pour ne pas être respectées.
20
et constitue de cette manière une entrave considérable au développement
économique du pays (Morrisson, 1995).
Cependant, les projets ne donneront les résultats escomptés que lorsqu’ils sont
réalisés et livrés avec succès.
Or, la gestion de projet dans ces pays se heurte à une multitude de problèmes
rendant la réalisation de projets avec succès une mission difficile.
Soutien destiné à aider ces pays à mettre en place l'infrastructure nécessaire pour
participer aux travaux de l'OMC, à gérer les différends et à appliquer les normes
techniques,
21
2-Clause d'habilitation en faveur des pays en développement (marchandises)
La Clause d'habilitation, dont le titre officiel est “Traitement différencié et plus
favorable, réciprocité, et participation plus complète des pays en voie de
développement”, a été adoptée en 1979 dans le cadre du GATT et habilite les pays
développés Membres à accorder un traitement différencié et plus favorable aux pays en
développement.
La Clause d'habilitation est le fondement juridique, établi par l'OMC, du Système
généralisé de préférences (SGP). Dans le cadre de ce système, les pays développés
appliquent un traitement préférentiel non réciproque (par exemple, des droits nuls ou
faibles à l'importation) aux produits originaires des pays en développement. Ce sont les
pays octroyant les préférences qui déterminent unilatéralement les pays et les produits
bénéficiaires.
Pour obtenir de plus amples informations sur les schémas SGP et sur d'autres systèmes
préférentiels non réciproques mis en œuvre par les Membres de l'OMC.
Pour classer les Pays en voie de développement, il faut commencer par définir les
critères de différenciation, on peut considérer la puissance économique nationale
mesurée par des indicateurs comme le PIB. Et on peut se fonder sur le niveau de vie
(PIB par habitant) ou l’indice de développement humain (IDH) ainsi que le degré
d’insertion de ces pays et de leurs économies dans la mondialisation.
1-BRICS :
C’est un groupe de 5 pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels. Ce groupe
comporte : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud. Auparavant le
22
groupe était appelé ‘BRIC’ apparu en 2001 et qui a conduit à l’organisation des premiers
sommets à 4 pays en 2009 puis l’ajout du 5éme pays (L’Afrique du sud).
A l’intérieur de ces 5 pays, La chine, Le brésil et l’Inde sont considérés comme les
grandes puissances émergentes actuelles .
En outre, en 2011 le PIB nominal cumulé des BRICS s’élevait à 11221 milliards pour une
population totale de près de 3 milliards d’habitants (soit 40% de la population
mondiale). en 2014, les BRICS atteints un PIB nominal de 14000 milliards de dollars en
pratique autant de celui de l’UE (18874) et proche de celui des EU (17528).
Alors, ces 5 pays ont démontrés que le pari n’est pas impossible même avec des
ressources insuffisantes, des problèmes d’instabilité micro et Macroéconomique ainsi
que des changements des régimes politiques, ils ont relevé le défi et ils sont
certainement réussis.
2-NPIA :
Les nouveaux pays industrialisés asiatiques sont appelés aussi les 4 dragons asiatiques
comprenant: La Corée du sud, le Singapour, Taiwan, Hong Kong,Ces pays sont
considérés comme des pays développés à partir des années 1990, ils ne font plus partie
des NPI ou des pays émergents.
Ces pays ont suivi le modèle économique japonais auquel ils font concurrence dans les
activités industrielles (Automobile, l’électronique) Aujourd’hui, ils ont un niveau de vie
comparable à celui des pays de l’UE ou du Japon et leur IDH sont parmi les plus élevés
au monde.
Les dragons disposent d’un système éducatif très intéressant à voire 4% seulement de
la population est considérée comme analphabète. Ainsi, le taux de chômage des
dragons asiatiques est de 3,175%.
3- NPE :
Les nouveaux pays exportateurs sont appelés également les tigres asiatiques, à savoir:
la Thaïlande, Malaisie, les philippines, L’Indonésie et le Viêt Nam. Les tigres asiatiques
ont été inspirés du développement des économies émergentes d’Asie.
La raison principale de l’ouverture de ces pays est le succès des NPI et du sud-est
asiatique. Alors ces 5 pays ont pu apparaitre comme des modèles de réussite de
croissance économique, malgré les nombreuses crises financières notamment la crise
de 1997.
Ainsi, grâce 19aux IDE qui viennent des pays de la TRIADE et plus particulièrement du
Japon et des 4 dragons, ces pays ont réduit leur chômage et ont améliorés leur niveau
23
de vie de petit à petit et grâce également à la contribution de l’ASNASE qui encourage
ces pays dans leur projets de développement ainsi que la banque asiatique de
développement .
4-PMA :
Les pays moins avancés sont une catégorie de pays créée en 1971 par l'Organisation des
Nations unies(ONU), regroupant les pays les moins développés socio-économique
ment de la planète.
Ils présentent les indices de développement humain (IDH) les plus faibles et devraient
à ce titre obtenir une attention particulière 27 de la part de la communauté
internationale.
La plupart ont des États en situation de déliquescence. Au 30 octobre 2017, 48 pays
sont considérés comme des PMA, dont la majorité se situant en Afrique.
Lorsque l’on a à traiter deux sujets aussi vastes que la croissance et le commerce international,
il est tout d’abord important de confronter des données mondiales sur ces deux indices et d’en
tirer les premières conclusions.
24
d’expansion du commerce international même si elles sont prononcées coïncident a des phases
d’expansion de la croissance.
25
Enfin pour les économistes radicaux ou néomarxistes, ils seraient à
l’origine mêmes du sous-développement et constitueraient un
obstacle à la croissance des PED.
26
croissance du pays exportateur en augmentant les revenus de
ce pays.
Des preuves empiriques suggèrent que le commerce peut accroître la productivité, ce qui a
pour effet d’améliorer les revenus et le niveau de vie, notamment des pays en développement
pauvres.
Le lien entre commerce et productivité, en tant que potentiel, peut être identifié aux
exportations eaux importations. C'est ce qui fait du commerce un puissant "moteur de
27
croissance".
28
En 2017, le taux de pauvreté dans le monde n’avait jamais été aussi bas. Depuis le début
des années 1990, plus d’un milliard de personnes sont sorties de la pauvreté.
Simultanément, la part du commerce dans la croissance économique mondiale a
fortement augmenté depuis 1980. La valeur des exportations des pays les moins
développés a même été multipliée par plus de six entre 2000 et 2018 (de 41 à 257
milliards de dollars US).
Le commerce joue un rôle déterminant dans la réduction de la pauvreté. Une étude
portant sur les États d’Afrique montre que l’ouverture du commerce et les
changements structurels qu’elle déclenche entraînent à long terme une diminution de
la pauvreté, à laquelle contribue fortement le secteur privé.
La Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) parviennent à la
même conclusion : le développement du commerce international et l’accélération de la
croissance, les gains de productivité et la hausse des revenus qui en résultent apportent
une contribution essentielle à l’éradication de la pauvreté. En 2018, les deux
organisations ont publié un nouveau rapport conjoint.
Elles y apportent de nouvelles preuves sur les liens entre le commerce et la réduction
de la pauvreté dans les pays en développement. Concrètement, ainsi que le révèle
une étude de la Banque mondiale, le PIB par habitant progresse de 1% lorsque la
participation des entreprises de ce pays aux chaînes de valeur mondiales augmente de
1%.
29
5-Model de Desroches.
Cette figure nous présente les différents éléments qui permettent aux relations
commerciales d’enrichir les nations. L'ouverture du commerce international a un impact
positif sur la prospérité et la croissance.
Les pays qui s’isolent courent un grand danger, celui de la pauvreté, parce qu'il y a un
manque d’échanges, une absence d’auto-critique, de modèles de comparaison qui pousse le
pays vers le haut. L’effet de stimulation du commerce international doit se faire par la
concurrence et le transfert des connaissances.
Celui qui favorise le meilleur rapport qualité prix sera le meilleur. L'alternative à la
concurrence étrangère c’est le protectionnisme.
Par ailleurs, l’ouverture des frontières permet le transfert des connaissances, soit la science
et la technologie. En outre, la liberté de mouvement des personnes et la liberté de
communication favorisent l’accès et l’utilisation de l’information.
30
En somme, la concurrence et le transfert des connaissances favorisent la démocratie, la
démocratie politique favorise la démocratie économique et la démocratie économique
favorise la prospérité des nations. Les objectifs recherchés sont le nivellement vers le haut,
la réduction du protectionnisme, produire et vendre ce qu'on a de mieux et des entreprises
plus innovatrices.
31
Troisième Partie : la
spécialisation des pays en
développement : cadre
empirique.
32
Chapitre 1 : Participation des pays en développement dans le commerce mondial
33
les produits primaires minéraux, pétrole, gaz naturel et le charbon, produits agricoles non
transformés.
les produits mixtes articles en cuir et en plastique, meubles, électricité, pétrole raffiné,
produits agroalimentaires (corps gras alimentaires, farines,
conserves, etc.)
34
l'Afrique et les pays en développement d'Asie ont enregistré une croissance à deux
chiffres en 2018.
Tableau 1.1 : commerce des marchandises des économies en développement par région,
2017-2018 :
b. Les prix des combustibles ont une incidence sur les exportations de
l’Afrique et du Moyen-Orient
Compte tenu des facteurs liés à l'offre et à la demande, la pression à la hausse sur les prix des
combustibles a été faible durant cette période. Toutefois, les exportateurs de combustibles
35
d'Afrique et du Moyen-Orient ont depuis renoué avec la croissance en 2017 et 2018 à la suite de
la hausse des prix de l'énergie.
Les exportations des pays en développement ont suivi une courbe analogue d'augmentation et
de baisse due aux fluctuations des prix des combustibles, mais avec un recul moins marqué entre
2014 et 2016, les autres secteurs ayant compensé en partie la diminution des exportations de
combustibles.
36
avancés. Le Cambodge est avant tout un exportateur de produits manufacturés ; les vêtements
et accessoires du vêtement restent ses principaux produits d'exportation.
Les six autres économies sont principalement des exportateurs de produits de base. Le Burkina
Faso et le Ghana sont d'importants. Exportateurs d'or et la Guinée exporte principalement du
minerai et des concentrés d'aluminium (bauxite). La Guinée possède les plus grandes réserves
mondiales de bauxite, le minerai primaire de l'aluminium.
La croissance de ses exportations de bauxite a été stimulée par la demande de la Chine, premier
producteur et consommateur mondial d'aluminium. La République démocratique populaire lao
et la Mongolie exportent principalement des produits minéraux. Le Rwanda a quadruplé ses
exportations vers son principal partenaire commercial, la République démocratique du Congo.
37
Troisième Section : Commerce des services des pays en développement :
a-La participation des économies en développement au commerce des services est en recul :
La participation des économies en développement au commerce des services a ralenti en 2016.
Les exportations de services, qui avaient augmenté rapidement grâce aux bons résultats des
économies en développement d’Asie, se sont contractées. La part de ce groupe dans les
exportations mondiales de services a diminué, passant de 30,8% en 2015 à 30,5% en 2016.
Les exportations de services commerciaux des économies en développement ont atteint 1
466 milliards de dollars EU en 2016, en baisse de 1%. Les importations de services ont stagné
à 1 796 milliards de dollars EU et la part des économies en développement dans les importations
mondiales de services est tombée à 38,3%.
La diminution du commerce des services des économies en développement a été due
principalement au ralentissement de l’activité dans le secteur des transports. Les transports
représentent en moyenne 21 à 22% des exportations de services des économies en
développement et 29 à 30% de leurs importations.
En 2016, le commerce des services de transport des économies en développement a chuté de
5%, le secteur du transport maritime étant touché par la diminution des échanges de
marchandises et par la surcapacité en résultant, qui ont fait baisser les prix du transport de
marchandises.
38
B-Les pays en développement d’Asie sont en tête des exportations d’autres services commerciaux :
À la différence de l’industrie des transports, qui a subi de lourdes pertes, le commerce dans les
autres secteurs de services a continué de croître dans les pays en développement en 2016. En
particulier, leurs exportations et leurs importations d’autres services commerciaux (catégorie
qui comprend les services financiers et les autres services aux entreprises) ont augmenté , mais
moins vite qu’en 2015.
La croissance la plus rapide a été enregistrée dans le secteur des services liés à la propriété
intellectuelle, où les recettes au titre de l’utilisation de licences et des frais ont augmenté de 5%,
et dans le secteur des services liés aux technologies de l’information et de la communication
(TIC), qui a connu une croissance de 4%. Par contre, après dix années de croissance à deux
chiffres, les exportations de services de construction des économies en développement ont
reculé de 10%, poursuivant la tendance à la baisse amorcée en 2015.
Le commerce des services commerciaux a enregistré une forte croissance pour la deuxième
année consécutive, augmentant de 8%.
39
Toutefois, les exportations sont très concentrées, les économies en développement d’Asie
jouant le premier rôle. L’Inde, la Chine et Singapour sont les pays qui ont le plus contribué aux
exportations en 2016, représentant les deux tiers des exportations enregistrées par ce groupe.
Ces trois économies ont exporté deux fois plus que les pays en développement des quatre autres
régions combinées.
Sous l’effet de la crise sanitaire mondiale, l’année 2020 étant marquée par un ralentissement de
l’activité économique aussi bien au niveau national qu’au niveau international, les principaux
indicateurs des échanges extérieurs du Maroc affichent des résultats contrastés.
En effet, les exportations de biens et services enregistrent une baisse de 15,9% suite,
principalement, au recul des recettes voyages de 53,8%. En revanche, le déficit au titre du
commerce de marchandises s’allège de 23,1% parallèlement à certains indicateurs qui montrent
une résilience, en l’occurrence, les recettes MRE en hausse de 5%, et les flux nets des IDE qui
restent stables en raison de la baisse des dépenses de 41,6% plus importante que celle des recettes
(-22,3%).
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Section 1 : Commerce extérieur de marchandises (Chiffres en Millions DH) :
Au titre de l’année 2020, tant les importations que les exportations de marchandises
enregistrent, en glissement annuel (comparaison entre janvier-décembre 2020 et janvier-
décembre 2019), des baisses respectives de 14,1% et de 7,5%. En glissement trimestriel
(comparaison entre le 4ème trimestre de l’année 2020 et le 3ème trimestre de la même année),
les exportations enregistrent une hausse de 15% supérieure à celle des importations (+12,8%).
Ainsi, le déficit commercial s’allège de 23,1% ou de 47.768MDH. Le taux de couverture s’établit,
quant à lui, à 62,4%, enregistrant une amélioration de 4,5 points.
La baisse des importations de biens s’explique par le recul des importations de la quasi-totalité
des groupes de produits en l’occurrence, des produits énergétiques (-26.510MDH), des produits
finis de consommation (-17.972MDH), des biens d’équipement (-17.215MDH), des demi produits
(-11.428MDH) et des produits bruts (-3.137MDH). En revanche, les achats des produits
alimentaires augmentent de 7.494MDH. La facture énergétique s’établit à 49.832MDH à fin
décembre 2020 contre 76.342MDH à fin décembre 2019, soit -26.510MDH.
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SOURCE : Office des Changes, Département Études & Statistiques
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Graphique 2.1 : Evolution des importations gas-oils et fuel-oils :
Au terme de l’année 2020, les exportations enregistrent une baisse de 7,5% ou -21.317MDH :
263.179MDH contre 284.496MDH un an auparavant. Ce recul est dû à la diminution des ventes
des secteurs suivants :
Autres industries : 21.180MDH contre 24.272MDH, soit -12,7% ou -3.092MDH. Cette baisse est
atténuée, toutefois, par la hausse des ventes des secteurs suivants :
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Les exportations par principaux produits 2019-2020 :
La baisse des exportations du secteur automobile en 2020, s’explique principalement par le recul
des ventes du segment du câblage (–19% ou -6.066MDH), du segment de la construction (-12,8%
ou -4.329MDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (-7,8% ou -610MDH). La part de ce
secteur dans le total des exportations s’élève, ainsi, à 27,6% contre 28,2% un an auparavant.
(Graphique n°2).
Concernant les exportations du secteur textile et cuir au titre de l’année 2020, celles-ci ont été
affectées principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés (-5.295MDH) et
celles des articles de bonneterie (-1.677MDH). De même, les exportations du secteur de
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l’aéronautique affichent une baisse de 5.046MDH. En revanche, les exportations du secteur
phosphates et dérivés enregistrent une hausse de 3,7% au terme de l’année 2020. Cette évolution
provient essentiellement de l’accroissement des ventes des engrais naturels et chimiques
(+3.991MDH) atténué, toutefois, par la baisse des ventes de l’acide phosphorique (-2.205MDH).
La part de ce secteur dans le total des exportations gagne 2,1 points passant de 17,2% en 2019 à
19,3% en 2020. (Graphique n°3).
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SOURCE : Office des Changes, Département Études & Statistiques
Le commerce des services est devenu une activité économique fondamentale et joue un rôle clé
dans le renforcement des infrastructures, la compétitivité et la facilitation du commerce
marocain.
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Au titre de l’année 2020, la balance des échanges de services affiche un excédent en baisse de
31,2% ou -27.596MDH : +60.748MDH contre +88.344MDH en 2019.
En effet, les exportations atteignent 130.244MDH en 2020 contre 186.304MDH en 2019, soit -
30,1% ou -56.060MDH. En parallèle, les importations de services reculent de 29,1% ou de
28.464MDH.
En ce qui concerne les recettes voyages, principale composante des exportations de services,
elles atteignent 36.364MDH au titre de l’année 2020 contre 78.752MDH une année auparavant,
soit -42.388MDH ou -53,8% .
Les dépenses voyages reculent aussi de 49,6% ou –10.385MDH (10.542MDH en 2020 contre
20.927MDH l’année précédente).
L’excédent de la balance voyages s’inscrit, ainsi, en baisse de 55,3% ou -32.003MDH.
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Les principaux partenaires commerciaux du Maroc sont l'Espagne (24,1%) et la France (21,6%),
suivis de l'Italie (4,7%), des États-Unis (4%) et de l'Allemagne (3,2%). L'Espagne est également
le principal fournisseur (15,6%), devant la France (12,2%), la Chine (10,1%), les États-Unis (7,4%)
et l'Italie (5,4%). Si les pays européens sont les principaux partenaires commerciaux (65,8% du
commerce total), le Maroc a également renforcé son intégration commerciale avec le reste de
l'Afrique, notamment grâce à la ratification de l'Accord de libre-échange continental africain.
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Conclusion :
L’échange international permet à chacun d’utiliser au mieux son travail et donne accès
aux ressource et techniques du reste du monde. Il devrait être un facteur de croissance
majeur. Mais les bénéfices de l’ouverture sont inégalement répartis et ne peuvent se
concrétiser sans un certain protectionnisme.
Il y a donc complémentarité entre ouverture et protectionnisme notamment lorsque
celui-ci a pour objet de servir le développement en préparant une
meilleure insertion dans l’économie mondiale, ce qui est rare. Inversement, l’ouverture
n’est utile que si les politiques commerciales et industrielles sont efficaces, si les coûts
et bénéfices sont bien répartis et les règles du jeu respectées dans les échanges entre
nations.
À la différence des mesures protectionnistes devenues nombreuses dans beaucoup de
pays développés, les pays émergents cultivent et développent activement leurs
partenariats commerciaux. De plus en plus, les principaux partenaires à l’import et à
l’export des marchés émergents sont d’autres pays en développement.
Ces pays émergents pèsent également de plus en plus lourd dans le commerce
international car ils s’enrichissent et leur demande intérieure augmente. Alors que la
demande et la consommation augmentent dans les pays émergents, la combinaison de
réformes de l’offre, d’améliorations de l’efficacité et de l’innovation ouvre également la
voie à une consolidation des capacités d’exportation.
Les marchés émergents jouent finalement aujourd’hui un rôle dans le commerce
international plus important que jamais. La forte croissance à long terme dans les pays
émergents a encouragé une réponse vigoureuse de l’offre grâce à l’innovation, à des
réformes et à une amélioration de l’utilisation des capacités.
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