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FACULTÉ DE FRANÇAIS
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TRAVAIL DE RECHERCHE
Classe: Français 01
AVANT – PROPOS......................................................................................................3
2.2. Un nouveau rebond en faveur d’un rattrapage des exportations francaises, qui
retrouvent un niveau proche de celui d’avant crise.....................................................................12
2.2.1. Des chiffres clés de l’exportation de la France de 2020 à 2022...................................................12
2.2.2. Stratégie de promotion des exportations de la France..................................................................13
2
3.3. Propositions personnelles pour améliorer l’exportation française................................17
3.3.1. Aider chaque entreprise à trouver le meilleur chemin vers l’international..................................17
3.3.2. Optimiser les vecteurs qui facilitent le développement international...........................................18
3.3.3. Identifier et agir sur les facteurs clés de succès à l’export...........................................................18
CONCLUSION 19
RÉFERENCES 20
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AVANT – PROPOS
En tant que pays exportateur majeur, la France a connu une évolution
significative de son commerce extérieur au cours des dernières années. Malgré
les défis liés à la pandémie de COVID-19 en 2020, l'exportation française est
restée stable grâce à la diversification de ses marchés et à une demande soutenue
pour ses produits et services.
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CHAPITRE 1. BASE THÉORIQUE
1.1. Définition de l'exportation
L'exportation est l'action de vendre à l'étranger une partie de la production
de biens ou de services d'un ensemble économique, pays ou région.
1.2.3. Technologie
De nouveaux acteurs sont apparus parmi les pays qui sont les moteurs du
progrès technologique. En 1999, des pays représentant 20% de la population
mondiale totale étaient à l’origine de près de 70% des dépenses de recherche-
développement (R-D), contre seulement 40% environ en 2010. Les retombées
technologiques ont essentiellement une dimension régionale et sont plus
importantes entre les pays liés par des réseaux de production. Outre les secteurs
manufacturiers qui ont traditionnellement une forte intensité de R-D, les services
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aux entreprises à forte intensité de savoir sont en train de devenir des moteurs de
l’accumulation de connaissances.
1.2.6. Institutions
L’amélioration de la qualité des institutions, notamment pour ce qui est de
l’exécution des contrats, peut réduire les coûts du commerce. Les institutions
sont aussi une source d’avantage comparatif; le commerce et les institutions ont
une forte influence mutuelle.
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chiffre d'affaires. Elle stimule également la croissance économique en créant des
emplois et en augmentant la production.
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-Gagner en notoriété en intégrant des marchés mondiaux et faisant
connaître son nom
-Dynamiser l’entreprise par l’instauration de nouvelles stratégies de
développement qui concordent avec les exigences des marchés étrangers
-Acquérir des connaissances et compétences capables de lui faire gagner de
l’expérience, à l’échelle internationale
-Bénéficier de quelques exonérations (fiscales, douanières, etc) et de
facilités de fonctionnement
-Augmenter sa marge bénéficiaire
-Développer un esprit innovateur grâce au côtoiement de cultures
différentes
En conclusion, comme tout régime particulier, l’exportation souffre de
quelques limites. Cependant, elle demeure intéressante et favorable.
1.4.2. Freins
Bien que l’exportation représente bien des avantages, elle a tout de même
quelques limites.
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CHAPITRE 2.PERFORMANCE INDUSTRIELLE À L'EXPORTATION
DANS LE MONDE ET EN FRANCE EN 2020 – 2022
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La pandémie de Covid-19 a déclenché un large éventail de réponses
gouvernementales afin de limiter sa propagation au sein des populations. La
mise en place des mesures de distanciation sociale, allant jusqu’à des
confinements stricts des populations, a freiné la propagation de l’épidémie et a
fortement influé sur l’économie. Ces restrictions ont eu un impact sur l’offre via
la capacité des agents à travailler ou des entreprises à organiser la production,
avec une grande hétérogénéité d’effets entre secteurs. Elles ont eu également un
effet sur la demande en entravant la capacité des agents à consommer en raison
notamment des fermetures de commerces, mais aussi des limitations imposées
aux déplacements. Ces deux chocs, d’offre et de demande, ont fortement
perturbé les échanges internationaux (Berthou et Stumpner, 2021). Pour la
France, comme pour d’autres pays, les exportations ont chuté au cœur de la crise
sanitaire en raison des restrictions mises en place dans le pays (effet d’offre),
mais aussi dans les pays partenaires (effet d’offre transitant par les intrants
importés, ou effet de demande via la consommation intermédiaire ou finale des
partenaires). Les effets de ces mesures sont fortement différenciés entre les
secteurs, et la spécialisation a donc joué un rôle important dans la réaction des
exportations au cours de l’année 2020. Selon les analyses de cet article, les
exportations de la France en 2020 ont été, en comparaison, davantage pénalisées
par la crise sanitaire que celles des autres grandes économies de la zone euro
(Allemagne, Italie, Espagne). Cette surréaction s’explique à la fois par un
confinement plus dur au printemps 2020 que chez certains de nos partenaires
proches (Allemagne), et par une spécialisation plus défavorable en raison de
l’importance de l’aéronautique dans nos exportations de biens. Tandis que les
effets sur les exportations d’un confinement particulièrement sévère en France se
sont dissipés depuis la fin du printemps 2020, les difficultés propres à
l’aéronautique tendent à perdurer. Il en résulte que les exportations de la France
sont durablement affectées par la crise sanitaire, en raison d’une spécialisation
sectorielle défavorable dans le contexte de la Covid-19. Les restrictions à la
mobilité et la fermeture des frontières ont également été très dommageables dans
les services au secteur du tourisme, autre point fort de la spécialisation française.
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2.1.1. Comparaison des dynamiques d'échange entre la France et ses
principaux partenaires
Les exportations des grandes économies de la zone euro ont fortement
chuté au cœur de la crise sanitaire au deuxième trimestre 2020, puis ont rebondi
de manière marquée dès le troisième trimestre de cette même année. Néanmoins,
cette dynamique apparaît fortement hétérogène d’un pays à l’autre et la France
en moindre rebond que ses principaux partenaires intra-zone euro: l’Allemagne,
l’Italie et l’Espagne. Comparées à ces trois pays, les exportations de la France
ont chuté plus brutalement, et sont restées plus durablement affaiblies y compris
dans la phase de reprise. Au deuxième trimestre 2020, les exportations de biens
de la France en valeur étaient inférieures d’environ 34 % à leur niveau du
quatrième trimestre 2019 (Allemagne: – 25 % ; Italie: – 28 %; Espagne: – 28 %).
Au quatrième trimestre 2020, les exportations françaises de biens en valeur
étaient toujours inférieures de 10 % environ à leur niveau du quatrième trimestre
2019, tandis que les exportations des trois autres pays avaient quasiment
récupéré leur niveau d’avant-crise.
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Le confinement très strict mis en place en France au printemps 2020 a pesé
fortement sur nos exportations. Il existe en effet une relation décroissante entre
intensité des confinements 1 à l’œuvre en avril et la chute des exportations de
biens en valeur un an d’avril 2019 à avril 2020 (graphique 4). Si l’on compare la
France (FR) et l’Allemagne (DE) sur ce graphique, il apparaît en effet assez
nettement que l’intensité du confinement, plus forte en France au printemps
2020 qu’en Allemagne, s’accompagne d’une baisse plus marquée des
exportations de biens. Ce constat reste vrai si l’on compare la France à d’autres
économies avancées sur la même période, par exemple à la Suède (SE), au Japon
(JP), à la Corée du Sud (KR), aux États-Unis (US) ou à la Grande-Bretagne
(GB), qui ont toutes connu des confinements à la fois moins stricts sur cette
période et une baisse des exportations moins marquée.
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Une approche similaire ici vise donc à identifier, pour les grandes
économies de la zone euro, le rôle de la spécialisation sectorielle et géographique
des échanges extérieurs dans la réponse des exportations à l’échelle
macroéconomique.
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et cosmétiques (+24%) -, en particulier, "consolident leur niveau d'exportations",
selon le bilan.
Les prix de l'énergie montent, en effet, depuis plus d'un an, tirés notamment
par la forte reprise économique qui a suivi les blocages liés au Covid-19. Une
hausse accélérée depuis l'invasion russe en Ukraine, qui a aussi imposé une
pression importante sur les prix alimentaires
La détérioration de la balance énergétique qui en découle est la justification
avancée par les douanes depuis des mois pour expliquer cette envolée du déficit
commercial français. En septembre, le déficit sur douze mois glissants
s'établissait déjà à 149,9 milliards d'euros, contre 85 milliards d'euros en 2021,
un niveau de déficit déjà historique.
2.2.2. Stratégie de promotion des exportations de la France
Alors que les exportations françaises étaient en phase de reconquête des
marchés depuis deux ans, avec une progression plus rapide que le commerce
mondial, l’épidémie de Covid-19 a provoqué un repli sans précédent de l’activité
et des échanges commerciaux.
Face à cette situation, le gouvernement a mis en place des mesures
d’urgence en soutien des entreprises dès le printemps 2020 :
- en matière de trésorerie, avec les prêts garantis par l’État, l’activité
partielle, les fonds de solidarité, un report de charges fiscales et sociales ; avec
des plans pour des secteurs prioritaires (aéronautique, automobile, tourisme); et
avec un renforcement des dispositifs de financement dédiés aux entreprises
exportatrices (crédit-export, assurance prospection).
- en matière d’accompagnement : la TFE a lancé une nouvelle offre
d’information sur l’évolution des marchés étrangers, entièrement gratuite et pour
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toutes les entreprises. Elle a également mis en place une nouvelle offre de
prospection digitalisée pour pallier les difficultés liées aux déplacements
internationaux et aider les exportateurs à sécuriser ou développer leurs courants
d’affaires.
Après l’été 2020, le gouvernement a présenté le plan France Relance, qui
apporte un soutien financier aux entreprises, en particulier aux PME-ETI, dans
leur démarche de prospection à l’export, à hauteur de 247 millions d’euros pour
2020-2022.
Les nouvelles mesures proposées visent à conserver l’élan de 2018-2019 et
à repositionner les PME et ETI françaises à l’export dans un contexte de reprise
de l’activité sur certains marchés internationaux, de concurrence étrangère
accrue et de moindre appétit au risque des acteurs financiers privés. Elles
constituent l’indispensable volet export du plan de relance, au service du
dynamisme et de la compétitivité des entreprises françaises.
Le volet export du plan de relance se décline en 5 axes :
Axe 1 : Mieux informer les entreprises exportatrices sur les marchés
étrangers en cartographiant le monde de l’export de demande pour guider de
façon plus fine nos entreprises vers les pays et les marchés prometteurs
Axe 2 : Faciliter les activités de prospection export afin de déployer nos
PME/ETI sur les principaux marchés en leur offrant un programme de soutien
massif pour faciliter leurs démarches de prospection
Axe 3 : Soutenir la jeunesse avec le dispositif V.I.E, outil unique de
soutien à l’insertion des jeunes diplômés à travers une première expérience à
l’international
Axe 4 : Renforcer les outils de financement pour nos entreprises
exportatrices
Axe 5 : Déployer une communication de la marque France afin de
renforcer l’image de notre économie et de nos entreprises, accélérer leurs
opérations de projection sur les marchés et donner davantage de sens à leurs
savoir-faire et à leurs technologies.
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CHAPITRE 3. PERSPECTIVES INTERNATIONALES ET
POLITIQUES DE SOUTIEN POUR UN MEILLEUR FUTUR
3.1. Perspectives internationales
Le rattrapage de l’activité mondiale se poursuit en 2022. Malgré la
dégradation de la situation sanitaire, le FMI anticipe la poursuite du rattrapage
économique avec une croissance de l’activité mondiale prévue à +4,5 % en 2022
(après +5,9 % en 2021). Ce rythme de reprise plus modéré traduit la persistance
des tensions sur l’approvisionnement, les difficultés de recrutement ainsi que
l’amorce de normalisation des politiques monétaires. Les différences de rythme
de vaccination ainsi que les divergences concernant l’ampleur des mesures de
soutien et de relance continueront de peser sur les écarts de rythme de croissance
entre les pays.
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3.2.1. Propositions stratégiques
1. Définir, via une loi d’orientation économique pour la France, une
stratégie à long terme (2040 a minima) pour définir les objectifs en matière de
commerce extérieur –et de souveraineté économique– et identifier les secteurs,
les compétences et les entreprises à soutenir.
2. Rénover la gouvernance du Conseil stratégique de l’export –CSE- afin de
piloter efficacement la stratégie nationale, en intégrant les objectifs du commerce
extérieur dans les différentes politiques publiques ayant un impact sur la balance
commerciale, et en assurant la bonne coordination entre ces politiques.
3. Renforcer la coordination entre les membres de la Team France Export et
présenter les résultats de son action devant le conseil stratégique de l’export
rénové.
4. Mieux intégrer la question des services dans la lutte contre les
délocalisations
3.2.2. Propositions opérationnelles
5. Faciliter la transmission d’entreprise et soutenir les PME et ETI pour
encourager les relocalisations et réindustrialiser la France
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Confier à l’un des acteurs de la TFE la gestion de cette base dans le respect des
règles en matière d’intelligence économique
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CONCLUSION
En conclusion, l'exportation française est un secteur important de
l'économie du pays, qui a connu de nombreux défis ces dernières années. La
pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur les échanges
commerciaux, mais les entreprises françaises ont réussi à s'adapter rapidement
aux nouvelles conditions de marché.
Pour les années à venir, la France doit continuer à renforcer ses relations
commerciales avec ses partenaires existants tout en explorant de nouveaux
marchés. Les entreprises exportatrices doivent également rester compétitives en
investissant dans des technologies innovantes et en offrant des produits de haute
qualité.
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RÉFERENCES
1. Bulletin de la Banque de France, Juillet-Août 2021. Les exportations
françaises de biens au défi de la crise sanitaire. Disponible sur:
https://www.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/
821192_bdf236-3_exportations_biens_vf.pdf (02/06/2023)
2. Le bureau des Echanges extérieurs et du risque-pays (MACRO 3) de la
Direction générale du Trésor. Février 2022. Rapport annuel du commerce
extérieur de la France 2022. Disponible sur:
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c0906ad5-ef46-4631-8393-
3b4557b03f52/files/a6a2a393-c4a2-4746-a85e-527f2d29cc82 (03/06/2023)
3. Think Tank. La fabrique de l’exportation. 03 Février 2015. 50 idée pour
améliorer l’exportation française. Disponible sur: https://www.fabrique-
exportation.fr/wp-content/uploads/2019/10/Les-50-id%C3%A9es-de-la-
fabrique.pdf (03/06/2023)
4. Florence Blatrix Contat, Jean Hingray et Vincent Segouin. Délégation aux
entreprises. Décembre 2022. Commerce extérieur : l’urgence d’une stratégie
publique pour nos entreprises. Disponible sur: https://www.senat.fr/rap/r22-
214/r22-214-syn.pdf (02/06/2023)
5. France Diplomatie. Octobre 2020. Export: une priorité du gouvernement.
Disponible sur: https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-
france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/soutenir-les-entreprises-
francaises-a-l-etranger/export-une-priorite-du-gouvernement/#:~:text=Apr
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%202020%2D2022 (02/06/2023)
6. BFM Business. Novembre 2022. Les exportations françaises en hausse de
20% sur les 9 premiers mois de 2022. Disponible sur:
https://www.bfmtv.com/economie/les-exportations-francaises-en-hausse-de-20-
sur-les-neuf-premiers-mois-de-2022_AD-202211270373.html (02/06/2023)
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