L’ÉPICERIE ÉTUDIANTE

Innovation & Société

ESIR 3 Année 2017-2018

Travail réalisé par :

LE BESCONT Guillaume
MOREAU Antoine
CAREL Antoine
BOUILLY Antoine

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 1

 Sommaire

Sommaire 2

I - Pitch du projet 3
II - Description générale du projet : La Product Vision Box 4
III - Vision globale du projet - Identification des freins et des accélérateurs : Speed Boat 5
IV - Rencontre avec un acteur : M. Ronan LE FORT, vice président de l’université de Rennes I. 7
V - Plan de projet et perspectives à court terme 8
VI - Étude comparative : Campus Beaulieu vs Campus américains 15
VII - Commentaire sur la convention du 29 décembre 2017 entre l'Etat et la Caisse des dépôts et
consignations relative au programme d'investissements d'avenir (action « Sociétés universitaires et de
recherche ») 16

Conclusion 18

Annexe 1 - Poster explicatif du projet 19

Annexe 2 - Poster publicitaire du projet 20

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I - Pitch du projet

Dans le but de cerner rapidement la philosophie et les enjeux de notre projet et afin

de pas faire une redite des semestres précédents, il est important d’expliquer brièvement

l’essence même de celui-ci.

La situation socio-économique actuelle est de plus en plus compliquée et la précarité

étudiante ne cesse d’augmenter. Pour palier à ce problème, on observe une hausse du

salariat étudiant. Ceux-ci multipliant les contrats, consacrent moins de temps à leurs

études et cela se répercute de façon significative sur l’obtention de leur année et de leur

diplôme. L’alimentation apparaît alors comme un angle d’approche direct de l’action

sociale, puisque ce domaine représente 20 % du budget étudiant.

De par ces observations tout à fait alarmantes, nous avons pour projet de mettre en

place une épicerie étudiante sur le campus Beaulieu de l’université de Rennes I. Ce

concept déjà développé dans plusieurs grandes villes permettrait de répondre aux

problèmes d’alimentation chez les étudiants, mais également à l’isolement de ces derniers,

en les valorisant et en les replaçant au cœur de leur campus. Devant les nombreuses

contraintes que comporte une structure fixe classique, nous avons opté pour une structure

et une organisation similaire à celui des « drive » développée par les enseignes de la

grande distribution. Pour faire simple notre projet à pour but de trouver un lieu

stratégique sur le campus et de permettre la livraison chaque semaine des produits de

base de l’alimentation étudiante après commande réalisée préalablement sur internet via

une application.

Ce rapport à pour but de présenter deux nouveaux outils utilisés pour détailler la

vision et les objectifs du projet : la Product Box et le Speed Boat. Il a également pour but

de présenter notre rencontre avec le vice président de l’université de Rennes I de la culture

et de la vie étudiante : M. Ronan LE FORT. Enfin ce rapport détaillera le plan projet et

présentera une étude comparative entre notre campus et les campus développés à

l’international (exemple des campus américains).

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 3

II - Description générale du projet : La Product Vision Box
En représentant un produit futur, un projet ou une initiative sous la forme d’une

box, on le rend tangible et manipulable. La boîte est une contrainte qui nécessite de

synthétiser, de prioriser et de réduire à l’essentiel le projet.

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 4

III - Vision globale du projet - Identification des freins et des
accélérateurs : Speed Boat

Nous avons vu ce type d’analyse lors des cours suivis en « Management de la

qualité » et il nous a paru pertinent d’adapter ce type d’analyse à notre projet. Il s’agit

d’identifier les éléments facilitateurs et perturbateurs dans l’atteinte d’un objectif projet.

• Le bateau symbolise l’équipe

• Le vent symbolise les éléments qui nous ont portés pour répondre à notre

engagement : ce qui facilite l’avancée du projet.

• L’île est le symbole des objectifs à atteindre.

• Les ancres symbolisent les freins qui nous ont empêchés d’atteindre notre île et

donc notre objectifs.

Cette vision générale du projet nous permet :

• d’identifier à posteriori les accélérateurs et les freins quant à l’atteinte d’un

objectif

• de trouver des solutions pour amplifier les accélérateurs

• de trouver des solutions pour minimiser ou gommer les freins lors des

prochains projets.

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Rétrospective : Schéma Speed Boat

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IV - Rencontre avec un acteur : M. Ronan LE FORT, vice
président de l’université de Rennes I.

Pour ce nouveau semestre nous avions pour but de rencontrer un acteur afin de lui

faire part de notre projet dans le but d’obtenir des conseils et connaitre son opinion vis à

vis de celui-ci. Nous avons alors décidé de rencontrer Ronan Lefort, vice président de

l’université de Rennes I, de la culture et de la vie étudiante. Ce choix s’est fait

naturellement. Il était pour nous intéressant de présenter notre projet à une personne haut

placée au sein de l’université. De plus, le contact et la prise de rendez-vous à été facile à

mettre en place, étant donné que M. Lefort est un enseignant de notre spécialité.

Nous l’avons donc rencontré durant 1h30 le mardi 5 décembre 2017. Durant cet entretien,

nous avons pu lui présenter notre projet et les différents travaux réalisés depuis la 1ère

année. Nous avons ensuite pu lui poser nos questions et ainsi bénéficier de ses conseils et

connaitre son avis sur le sujet ainsi que sur les enjeux économiques de l’université vis à vis

d’un projet comme le nôtre.

À la suite de cet entretien, on peut retenir plusieurs informations importantes. Tout

d’abord, il est primordial de noter qu’il était très intéressé par ce projet et qu’il partageait

la même vision que nous concernant la vie sur le campus. Pour lui, l’université n’exploite

pas assez ce campus de 27 000 étudiants. Il trouve qu’il est assez navrant de ne trouver

aucun commerce et pas même un distributeur de billets. Pour appuyer son propos, il a

évoqué les différentes infrastructures qu’il est possible de trouver sur les campus

américains. Il est vrai que le contraste entre notre campus et cet exemple est très

consternant. Cette comparaison met en lumière les difficultés en France à s’émanciper du

principe de spécialité, évoqué à la fin de ce rapport. Les campus sont auto-centrés sur la

formation et la recherche et oublie à l’heure actuelle de valoriser la vie en leur sein.

De plus l’implantation d’organismes privés semble bien compliquée. En effet il faut

tout d’abord démarcher toutes les enseignes qui peuvent être intéressées par ce projet. Si

cela fonctionnait, la marge dégagée par l’organisme privé choisi doit être importante pour

que celui-ci soit intéressé et puisse reverser une partie des bénéfices à l’université. Cette

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 7

expérience étant complètement nouvelle, aucun retour d’expérience n’est disponible. Il

peut s’avérer que cela soit un bloquage pour un quelconque intervenant, puisqu’il y a une

obligation de résultat immédiat afin de pas perdre d’argent.

Pour palier à ce problème M. Lefort, nous a donc évoqué son point de vue. Pour lui,

il serait plus intéressant de créer une association étudiante à but non-lucratif et de prendre

en considération des critères sociaux. Notre projet s’adresserait alors exclusivement aux

étudiants boursiers. Le fait d’intégrer ce paramètre à notre projet faciliterait l’acceptation

de celui-ci par l’université.

Pour conclure, il nous conseille de monter un dossier complet afin d’effectuer dans le

futur une présentation à l’université. Le but étant de les sensibiliser sur notre sujet et

tenter de faire évoluer certaines pratiques vieillissantes. Il nous tient à coeur de

moderniser et dynamiser notre campus.

V - Plan de projet et perspectives à court terme

De manière à concrétiser ce projet nous pensons réaliser plusieurs étapes avant une

présentation à l’université.

1- Étape n°1 : Réalisation d’une étude de marché

Il nous faudra analyser les tendances du marché, lister les concurrents potentiels

mais également les acteurs pouvant nous soutenir, identifier le profil des potentiels

consommateurs, déterminer les contraintes pouvant s’opposer à la bonne réalisation du

projet afin des les anticiper et les contourner par la suite. Enfin il nous faudra également

identifier les points forts du projet sur lesquels nous pourront nous appuyer pour donner

de la crédibilité à ce dernier.

Voici ci-dessous un court résumé des informations pour le moment récoltées :

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 a) État actuel du marché

Pour faire simple, il y a un manque de grande surface autour du campus. L’accès aux

grandes surfaces de Cesson Sévigné et Longchamps pour des étudiants non véhiculés est

compliqué. Autre problème, les restaurants universitaires sont fermés le soir et pendant

les vacances. Il faut alors penser aux étudiants logés au CROUS qui le soir reste sur le

campus mais également aux étudiants étrangers qui restent pendant les vacances alors

que la vie sur le campus est interrompue.

Il faut aussi prendre en compte la tendance actuelle qui porte de plus en plus des

projets comme le nôtre. L’apparition d’épiceries étudiantes, ou plus simplement de

structures où il est possible d’effectuer ses courses sont à la mode. Les campus étudiants

sont en pleine évolution et nous voudrions inscrire le campus rennais de Beaulieu dans

cette dynamique de modernisation. Afin de justifier ce que nous avançons, on s’est

intéressé aux structures déjà existantes. La première épicerie étudiante a vu le jour à Lyon,

en octobre 2011, grâce à la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). Elle

est gérée de A à Z par des jeunes en Service Civique et des étudiants bénévoles. De la

même manière qu’à Lyon, la ville de Caen possède aussi une épicerie étudiante. Ce projet

a été réalisé par la Fédération Campus Basse Normandie (FCBN). Il a vu le jour grâce à un

réseau de 25 associations étudiantes et grâce au soutien de leurs partenaires, dont le

CROUS de Caen et l’Université de Caen Basse- Normandie. En plus de proposer un

service alimentaire, cette épicerie étudiante, AGORAE, est un lieu d’échange et de

convivialité.

b) Profils des consommateurs potentiels

Les étudiants mais également tout le personnel de l’université de Rennes. Après

discussion autour de nous de cette potentielle idée de projet, nous nous sommes rendus

compte qu’il était dommage d’écarter un nombre aussi important de personne. Afin

d’illustrer nos propos, prenons l’exemple d’un enseignant chercheur ; après avoir donné

ses cours, celui-ci travaille ensuite dans un laboratoire situé sur le campus. Il leur serait

donc pratique au même titre que les étudiants de joindre l’utile à l’agréable et de pouvoir

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effectuer leurs courses après leur journée de travail. Seuls les étudiants faisant leurs

études sur le campus de Rennes 1 auraient la possibilité de faire leurs courses dans cette

épicerie. Cependant, si notre projet semble satisfaire un grand nombre d’étudiants, nous

pourrons étendre la population visée aux étudiants de la ville de Rennes. Nous avons

également constaté que plusieurs étudiants de l’université de Rennes 2 logent au CROUS,

proche du campus de Beaulieu. Cela pourrait donc aussi être une bonne alternative pour

ces étudiants.

On s’est également intéressé au cas des étudiants boursiers, car comme nous l’avons

précisé précédemment dans l’étude « Speed Boat », il s’avère que l’acceptation du projet

serait plus aisé si le projet s’adresserait exclusivement à des étudiants boursiers. Cela reste

actuellement une zone de floue, mais imposer un critère social serait très compliqué à

mettre en place et pourrait être aussi perçu comme une discrimination par certains.

Cependant pour certains, il est indispensable à l’acceptation du projet.

c) Nombre de consommateurs et grandes surfaces avoisinantes

Le campus est composé de 27 000 étudiants. Il faut alors ajouter tout le personnel de

l’université. Afin de visualiser ce que cela représente, nous pouvons comparer le campus

de Beaulieu à la ville de Guingamp. En effet, Guingamp est composé de 7100 habitants, et

possède trois grandes surfaces (Carrefour, Leclerc, Lider Price) . À l’inverse, autour du

campus Beaulieu, nous n’avons aucune grande surface. Cette idée de mise en place d’une

épicerie étudiante au sein du campus Beaulieu est donc tout à fait légitime. En effet,

lorsque l’on regarde les commerces aux alentours du campus s’adressant à des étudiants

non véhiculés, seules des petites structures (type carrefour market) proposant des prix très

supérieurs aux grandes enseignes telles que Carrefour ou Leclerc existent et sont possibles

d’accès pour un étudiant non véhiculé.

d) Concurrent

Notre principal concurrent s’avère être l’épicerie solidaire de l’INSA : « Solid’alim ».

Cette épicerie récente s’avère être un concurrent de taille. Cependant cette épicerie basée

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sur un partenariat avec la banque alimentaire de Pacé ne s’adresse uniquement qu’aux

étudiants boursiers de l’INSA. Nous voudrions avec un projet comme le nôtre toucher un

public plus important.

e) Acteurs pouvant intervenir dans notre projet

L’université de Rennes I, le CROUS, l’ensemble des associations étudiantes, la

banque alimentaire (si dimension sociale), les organismes privés (les coopératives, la

grande distribution) constituent potentiellement les acteurs majeurs.

f) Les scenarii possibles

Dans une perspective future de présenter notre projet, nous avons eu l’idée d’établir

plusieurs scénarios possibles concrétisant notre idée de projet. Cette partie à pour but de

rappeler les scénarios envisager l’année dernière, tout en complétant avec ceux imaginer

durant ce semestre 9.

Scénario avec les coopératives

Ce scénario aurait pour but de créer un marché deux fois par semaine sur le campus

de Beaulieu. Un site internet permettrait aux étudiants de passer une commande de fruits

et légumes auprès d’une coopérative et celle-ci livrerait directement les étudiants sur le

campus de Beaulieu. Les étudiants feraient leurs commandes de fruits et légumes

directement sur le site internet de la coopérative, et celle-ci préparerait les différents

paniers de chaque étudiant. Cela permettrait aux étudiants d’avoir des produits frais et de

bonne qualité. Des appels d’offres pourront être faits auprès de différentes coopératives

afin d’avoir les meilleurs prix pour les étudiants tout en ayant de la qualité.

NB important : On rappelle que la rencontre avec M. Lefort de ce semestre nous a permis

de mettre en lumière des points d’ombre. Le scénarios ci-dessus s’avère être le plus

difficile à mettre en place. En effet, les bénéfices réalisés doivent être important pour

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pouvoir être reversé évidemment à l’organisme privé mais également à l’université qui

mettra à disposition une structure pour la livraison.

Scénario avec le CROUS

Ce scénario consisterait à créer une épicerie gérée par le CROUS et les étudiants. Le

CROUS aurait pour mission de gérer les différents stocks de l’épicerie et les étudiants de

gérer la mise en rayon ainsi que la vente. On peut aussi imaginer que les étudiants

désirant travailler dans l’épicerie pourront participer aux différentes formations et

rencontres nationales organisées par la FAGE y compris le congrès national et la formation

avec l’ANDES sur la gestion des stocks, l’hygiène et la sécurité alimentaire. Pour le

CROUS c’est un moyen de gagner de l’argent assez facilement puisque le CROUS possède

déjà sa propre marchandise et ses fournisseurs. Il leur suffira juste de commander dans

des quantités plus importantes. Sur ce scénario, une structure est nécessaire, et les

étudiants sont directement acteurs du projet.

Scénario avec organisme privé

Ce scénario serait similaire à celui des coopératives, mais géré par un organisme

privé. Même principe : les étudiants effectueraient leurs commandes sur un site internet

mais cette fois-ci avec tous les aliments proposés en grande surface disponibles.

L’organisme privé viendrait sur le campus 1 à 2 fois par semaine afin de livrer les

commandes. Des prix sont à négocier avec les différents organismes privés de Rennes afin

d’obtenir des réductions sur un cadis d’achat pour répondre à notre problématique sur le

budget étudiant.

Scénario partenariat association/banque alimentaire

Ce scénario imaginé récemment aurait pour but de créer une association étudiante

avec des étudiants motivés et engagés dans ce projet d’épicerie. En intégrant une

dimension sociale au projet, ce dernier devient plus facilement acceptable par l’université.

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En travaillant avec la banque alimentaire, on affiche clairement que notre projet n’a pas un

but lucratif, et intègre une économie socialement responsable.

2- Étape n°2 : Établir les niveaux de contradiction au sein de notre projet selon le

modèle d’Engeström

Afin d’étayer au maximum notre étude et dans le but de donner une vision globale

des éléments qui gravitent autour de ce système d’épicerie, nous avons de nouveau

travaillé notre artefact avec le modèle d’Engeström, en détaillant ce nouveau et dernier

scénario :

Organisme Privé : Épicerie ambulante

Organisme privé : exemple de l’Intermarché

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Les coopératives

Association étudiante/Banque alimentaire

3- Étape n°3 : Création et diffusion d’un questionnaire à destination des étudiants du

campus de Beaulieu

Cette étape a pour but de mettre en avant toute l’étude menée autour du projet

auprès de l’université, c’est à dire les scénarios imaginés, les divers outils d’analyse

utilisés (speedboat, modèle d’Engeström, product box), et les questionnaires diffusés.

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 14

 Nous aimerions à l’issue de cette réunion s’orienter plus particulièrement vers un

des scénario imaginé afin de pouvoir à nouveau sonder les étudiants par l’intermédiaire

de questionnaire, contacter les parties prenantes interagissant dans le scénario et lancer

ensuite une campagne de communication dans le projet. Par l’intermédiaire d’un poster

et de flyers, nous voudrions que notre projet soit connu par le plus grand nombre de

personne possible. Nous avons réalisé deux posters. Un poster est destiné à expliquer le

projet, le second à faire de la publicité. Ils sont disponibles en Annexe 1 et en Annexe 2.

VI - Étude comparative : Campus Beaulieu vs Campus

américains
La France a un grand retard sur la gestion et l’organisation d’un campus par

rapport aux campus américains. La différence est flagrante : les étudiants vont sur le

campus uniquement pour les heures de cours, il y a très peu d’infrastructures et

d’organismes qui permettent de vivre sur le campus. Il n’y a pas de distributeurs de

billets, pas de commerce, le restaurant est ouvert seulement la semaine et le midi.

Les campus américains sont des « villes » dans la ville. Les étudiants vivent sur le

campus, ils ont à disposition des restaurants, des commerces, peuvent s’adonner à toute

sorte de loisirs. Ils ne sortent pas de leur campus, ils ont donc plus de temps pour

travailler et dans de meilleures conditions.

Pourtant notre campus compte 27000 étudiants et a donc un énorme potentiel en ce

qui concerne la vie sur un campus. Les campus français sont autocentrés sur la formation

et la recherche et en oublie la qualité de la vie étudiante. La diversification des activités en

son sein permettrait d’améliorer cela : plus d’implémentations d’organismes privées, de

commerces, de restaurants, laveries, distributeurs de billets etc...

Notre démarche s’inscrit donc dans cette volonté de changer les habitudes des

étudiants en diversifiant les activités du campus. L’épicerie étudiante ne serait pas

seulement un lieu de vente mais aussi un lieu d’échange et de vie, un lieu qui dynamisera

notre campus et pourra améliorer les conditions de vie des étudiants.

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VII - Commentaire sur la convention du 29 décembre 2017
entre l'Etat et la Caisse des dépôts et consignations relative au
programme d'investissements d'avenir (action « Sociétés
universitaires et de recherche »)
La loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 a ouvert 400 M€ pour

financer l'action « Sociétés universitaires et de recherche » du troisième Programme

d'investissements d'avenir (PIA 3). Cette action est rattachée au programme 421 « Soutien

des progrès de l'enseignement et de la recherche » de la mission « Investissements

d'avenir ».

La création de ces sociétés vise à permettre aux établissements publics

d'enseignement supérieur et aux organismes de recherche de diversifier leurs ressources

et de renforcer leur autonomie en valorisant leur patrimoine matériel et immatériel et en

mobilisant l'ensemble de leurs compétences et de leurs actifs. Elle peut couvrir à ce titre

un large spectre d'activités, allant de la gestion immobilière à la valorisation de l'expertise

en matière de formation, de recherche et d'innovation, en passant par l'exploitation

d'infrastructures partagées avec des entreprises. On comprend alors que notre projet

d’épicerie pourrait tout à fait s’inscrire dans cette démarche de financement. En effet à

l’heure actuelle, de nombreux campus développent un principe de spécialité, c’est à dire

des activités centrées autour de la formation et de la recherche. Notre projet s’inscrirait

alors dans une démarche de dynamisation et de différentiation et pourrait renforcer

l’attractivité du campus de Beaulieu de Rennes I. Pour ce faire, ce principe de spécialité

doit disparaitre et notre projet doit être porté devant les acteurs majeurs de l’université.

Notre présentation s’appuiera évidemment sur les travaux réalisés et devra présenter 4

points primordiaux :

⁃ Les prévisions de l’impact de notre projet sur le campus

⁃ Les prévisions en terme de réalisation

⁃ Les prévisions de résultats (estimation)

⁃ Les prévisions des risques liés à la mise en place du projet.

INNOVATION & SOCIETE COMPTE-RENDU SEMESTRE 9 16

 La convention du 29 décembre 2017 entre l'Etat et la Caisse des dépôts et

consignations relative au programme d'investissements d'avenir (action « Sociétés

universitaires et de recherche ») précise bien qu’une attention particulière sera portée à

l'analyse et au suivi des risques des projets bénéficiant du Financement PIA. L'instruction

de notre projet devra ainsi permettre d'identifier et d'évaluer les risques principaux

(notamment risques financiers, humains, et commerciaux) et proposer des mesures

adéquates pour les maîtriser.

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 Conclusion

Lors de ce semestre, nous avons poursuivi l’étude de notre projet. Comme nous

l’avons dit précédemment l’étude de l’activité de nos acteurs et l’étude des contradictions

qui peuvent venir contrarier notre projet sont très importantes. La rencontre avec M.

Lefort, nous a conforté dans l’idée que la mise en place d’une structure comme nous

proposons sur le campus de Beaulieu est essentielle. Cette rencontre nous a permis aussi

de placer à nouveau au coeur de ce projet une dimension sociale dans le but de faciliter

l’acceptation de ce dernier.

Lors de notre première année, nous avions réalisés des questionnaires auprès des

étudiants. Ceux-ci avaient montrés un réel interêt et soutenait l’idée de faire évoluer le

campus au même titre que nous. Même constatation lorsque nous avions rencontré en

deuxième année M. Riou et M. Rabiller. Nous semblons alors être une majorité à vouloir

inscrire les campus rennais dans une dynamique de changement et de modernisation.

Nous pensons que cette évolution des campus devra être initiée par les étudiants et

soutenue par les enseignants afin d’apporter toute la légitimé qui est nécessaire à la bonne

mise en place de projets comme nous soutenons.

Durant ces trois années passées à l’ESIR, nous avons pu réaliser dans le cadre de ce

cours « Innovation & Société » plusieurs rapports synthétisant nos travaux. Nous avons

également réalisés des posters et des questionnaires. On a appris à travailler avec des

personnes issues de différentes spécialités. Nous avons progresser dans la manière

d’appréhender un projet et nous espérons sincèrement que l’ensemble de notre réflexion

ainsi que nos travaux ne seront pas vain.

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Annexe 1 - Poster explicatif du projet

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Annexe 2 - Poster publicitaire du projet

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