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Rapport de stage de M1
Daphnée Paluszko
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REMERCIEMENTS
Je remercie tout d’abord Monsieur Derbez pour m’avoir permis de réaliser mon stage à
l’OQAI, ainsi que pour les corrections du rapport personnalisé que j’avais à produire.
Je remercie également Madame Bicard, DRH, pour l’attention qu’elle porte à chaque
stagiaire au sein du CSTB.
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TABLE DES MATIERES
Page
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE 4
ANNEXES 18
3
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Le CSTB a pour but d’améliorer le bien-être et la sécurité des occupants dans les
bâtiments et leur environnement à l’heure où le développement durable est en plein essor. Ses
principales missions consistent à répondre aux enjeux du développement durable par une
approche globale de la construction avec la prise en compte des performances
environnementale et énergétique, la sécurité, la santé, l’adaptation aux besoins des usagers et
la compétitivité économique. Totalement indépendantes de celles des industriels et des
professionnels de la construction, les activités du CSTB se répartissent selon quatre
thématiques : la recherche, l’expertise, l’évaluation et la diffusion des connaissances. Ces
quatre champs d’investigation ont pour but commun d’accompagner tous les acteurs de la
construction dans la conciliation du développement durable avec la conception et l’intégration
d’équipements, de produits et de matériaux innovants dans les environnements urbains.
Le CSTB emploie à ce jour 909 personnes qui sont réparties sur cinq sites situés à
Paris-Vincennes, Marne la Vallée (le siège social), Nantes, Grenoble et Sophia Antipolis.
Chacun de ces sites possède ses propres activités, comme l’illustre la figure ci-dessous.
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Le chiffre d’affaire du CSTB s’élève à 94.8 millions d’euros en 2012 et provient
majoritairement des activités technologiques, de la recherche contractuelle et de l’expertise.
La figure ci-dessous présente la répartition des produits réalisés par chacune des quatre
grandes activités du CSTB.
Figure 2 : Illustration des produits d'exploitation prévisionnels pour l'année 2013, répartis
selon les diverses activités du CSTB.
Mon tuteur, Monsieur Mickaël Derbez, est ingénieur d’études et de recherche sur la
qualité de l’air intérieur depuis 10 ans. Il est notamment chef de projet d’études et de
recherche sur la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments fréquentés par des enfants et dans
les bâtiments d’habitation performants en énergie.
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MISSIONS ET OBJECTIFS DE MON STAGE
Dans ce cadre, j’ai rejoint le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. C’est tout
d’abord la dimension « Recherche » qui m’a attirée, étant moi-même issue d’un premier
Master Recherche en Microbiologie et Biologie Cellulaire. Etant placé sous la tutelle de
plusieurs ministères, l’impartialité des recherches ne pouvait qu’être de rigueur
puisqu’indépendant de toute société privée (lobby pharma, etc.). J’appréciais également le
statut particulier du CSTB, qui est un établissement public mais ayant également un caractère
industriel et commercial ; à cheval donc entre la recherche, l’expertise, l’industrie et le
commerce. D’autre part, l’actualité des enjeux soulevés par le CSTB dans le contexte
écologique mondial actuel me semblait importante. Enfin, les domaines du bâtiment et de la
qualité de l’air ne m’étant que très peu connus, bien qu’omniprésents dans le quotidien, j’étais
très curieuse d’en savoir plus : sur les normes en vigueur, les méthodes d’investigation et les
impacts sur la santé entre autres.
Le CSTB proposait à l’origine deux stages, chacun d’une durée de 6 mois (voir
annexes 3 et 4). En l’absence de candidature en réponse à leurs propositions, j’ai été accueillie
au CSTB pour un stage d’une durée de 2 mois, du 02/05/13 au 30/06/13. La première
opportunité de stage (voir annexe 3) correspondait principalement en l’élaboration de rapports
personnalisés correspondant à des comptes-rendus de mesures effectuées dans des habitations
et des écoles et à destination des locataires et propriétaires de ces logements et des directeurs
des écoles. La seconde proposition (voir annexe 4) correspondait à un développement des
outils web de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur. Etant particulièrement intéressée
par la rédaction scientifique, mais également volontaire et motivée pour le développement
d’un site web, il avait été décidé que je m’occupe de l’élaboration des rapports personnalisés
concernant les bâtiments neufs performants en énergie et que je m’attèle en parallèle à
l’organisation et au développement du site web de l’OQAI. Je m’étais aussi proposée pour
améliorer la visibilité de l’OQAI avec la création d’une page Facebook et la diffusion d’un
diaporama présentant le pôle « Expologie-Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur » sur
YouTube, propositions qui avaient séduites également.
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DEROULEMENT DE MON STAGE
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■■□□ Elaboration de rapport personnalisé
1. Le contexte
A partir des mesures effectuées dans ces sept maisons, deux rapports scientifiques
conséquents ont été produits. J’avais pour mission d’élaborer des rapports personnalisés
intelligibles à destination des habitants et/ou propriétaires de chaque habitation en me basant
sur ces rapports scientifiques.
Après avoir intégralement lu les deux rapports et analysé les différentes trames de
rapports personnalisés à ma disposition, j’ai dessiné un premier plan en attendant le retour de
vacances de mon tuteur le 21 Mai. Bien que n’ayant pas plus de directives, il m’a semblé que
la première chose à faire était de trier et de choisir les données importantes à transmettre aux
occupants des maisons parmi la totalité des prélèvements effectués. Cela m’a immédiatement
mise face aux problématiques majeures de mon stage :
- quelles étaient les informations importantes et pertinentes à communiquer ?
- jusqu’à quel degré de vulgarisation fallait-il aller ?
- divergence des attentes des différents lecteurs (propriétaire informé, propriétaire
architecte, locataire ignorant, etc…), allant de pair avec le niveau de vulgarisation
- comment présenter les résultats pour une compréhension intuitive ?
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C’est en démarrant la rédaction à proprement parler que je me suis rendue compte que
le scientifique et le lecteur avaient un cheminement de réflexion parfois opposé. Le
scientifique construit ses rapports en démarrant par une introduction et un « matériel et
méthodes », poursuit avec les résultats et les interprétations, puis conclut. Le lecteur quant à
lui a besoin également de la même mise en contexte avec une introduction, mais le « matériel
et méthodes » (qui doit au demeurant être très bref) doit uniquement apporter des
informations judicieuses pour la compréhension des résultats. Il doit s’incorporer aux
résultats, tout comme les interprétations et les conclusions.
Ma position en tant que communicante à l’interface de ces deux publics me dictait
justement de créer un lien en passant des rapports scientifiques sous la forme de rapports
quasi « tout public ». Il m’est d’ailleurs arrivé de m’égarer entre les enjeux des investigations
scientifiques et les enjeux de la communication scientifique.
Une fois mon plan de rapport personnalisé établit et en attendant d’en discuter avec
mon tuteur, j’ai donc démarré un tri des informations importantes à communiquer aux
occupants à partir des rapports scientifiques, et ce de façon tout à fait subjective. Une partie
conséquente du rapport scientifique correspondait de toute en évidence aux Composés
Organiques Volatils (COV). Pour cette raison, j’ai commencé à me renseigner sur les 46 COV
et aldéhydes identifiés dans les habitations car il m’apparaissait d’ores et déjà nécessaire de
les décrire au moins succinctement dans les rapports personnalisés destinés aux habitants pour
leur compréhension. A mon grand étonnement, beaucoup de ces composés n’étaient décrits
nulle part. Cela s’explique car sur la totalité des composés présents dans l’air, seuls ceux qui
atteignent le seuil de détection des appareils sont décelés ; en-dessous de ce seuil, ils restent
« silencieux ». Une fois ces composés détectés, ils sont analysés par d’autres appareils afin de
les identifiés. Cela ne signifie pas pour autant que l’on connait les sources d’émissions ou
leurs impacts potentiels sur la santé. Il est d’ailleurs important de noter que ces rapports
scientifiques ne sont pas des constats de risque d’exposition.
Après une brève discussion et validation du plan que j’avais proposé, Monsieur
Derbez étant très occupé à son retour m’a proposé de commencer à rédiger directement un
premier brouillon sans plus d’information. Bien qu’un peu effrayée à cette idée, la liberté
d’action dont je disposais alors m’a beaucoup plu. Il me semblait particulièrement difficile de
faire une trame commune aux sept maisons, notamment car deux de ces maisons avaient fait
l’objet d’investigations beaucoup plus poussées dont les résultats devaient également être
intégrés aux rapports personnalisés, mais aussi et surtout car les données à mettre en avant
étaient différentes d’un logement à l’autre. Enfin, les destinataires étaient de nature variés et
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avaient donc des connaissances plus ou moins approfondies sur le sujet. La plupart des
propriétaires étaient aussi les occupants de ces maisons. Ayant eux-mêmes fait construire ces
logements, ils s’étaient déjà longuement intéressés au sujet des bâtiments basses
consommations et/ou performants en énergie et avaient donc de bonnes connaissances à
propos des matériaux de construction, etc. Deux autres destinataires des rapports étaient des
propriétaires mais aussi et surtout des architectes, donc particulièrement bien renseignés.
Enfin, un des rapports était destiné à des locataires : j’ai choisi de commencer par celui-ci car
le degré de vulgarisation à introduire était le plus important. De ce fait, les autres rapports
demanderaient un moindre effort à ce niveau par la suite.
Une fois un premier brouillon rédigé, une concertation avec Monsieur Derbez m’a
permis de revenir sur de nombreux points. Contrairement aux règles de rédaction du
journalisme scientifique que j’avais intégrées durant mon année universitaire, il était ici
imposé d’utiliser un discours direct. La règle des « 5WH » n’avait quant à elle pas d’utilité
dans ce contexte. En parallèle, il était exclu de comparer les bâtiments les uns avec les autres
pour des raisons de confidentialité. En outre, m’étant enfin approprié le sujet, je manquais
d’ores et déjà de définir certaines notions que j’avais intégrées avec mes nombreuses lectures.
Je ne me suis finalement que très peu inspirée des autres rapports personnalisés que
l’on m’avait fournis. J’ai notamment voulu casser la résolution d’insérer une partie
« méthodologie ». Propre au cheminement scientifique, cela ne me semblait pas judicieux
d’intercaler une telle partie pour la compréhension des lecteurs ignorants. Placée au début des
rapports, elle introduisait immédiatement des notions techniques assez complexes, surtout
sans avoir lu les résultats de ces investigations. J’ai préféré expliquer quelques points de
méthodologie de façon assez ponctuelle au début de chaque section du rapport personnalisé.
Réticent au départ, Monsieur Derbez a rapidement accepté après que je lui ai exposé mes
arguments, mais a toutefois insisté pour nommer l’appareillage utilisé à chaque fois. Ainsi, les
notions de méthodologie les plus importantes ont été présentées au début des différentes
sections. Mes encadrés « qu’est ce que c’est ? » ont quant à eux tout de suite trouvé son
approbation, ils permettent en effet de comprendre à quoi correspond ce qui a été analysé
(exemple : confinement de l’air, composés organiques volatils, etc…) mais aussi le contexte
et les autres facteurs qui ont une influence sur les mesures.
Nous avons également décidé d’un commun accord de faire de brèves conclusions à la
fin de certains alinéas afin de résumer les principaux constats, puis d’intégrer un chapitre « ce
qu’il faut retenir » beaucoup plus général à la fin du rapport.
Le chapitre des Composés Organiques Volatils (COV) a de loin été le plus difficile à
construire. J’ai tout d’abord décidé de présenter les données des mesures réalisées en phase
d’inoccupation (c’est-à-dire avant l’emménagement des occupants) en parallèle des données
recueillies en phase d’occupation. Cela me semblait beaucoup plus judicieux que de scinder
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ce chapitre en deux sous-chapitres (un pour l’inoccupation, un pour l’occupation), comme
cela avait été fait dans les rapports scientifiques.
Les descriptions de chaque composé organique volatil (sources et effets sanitaires) ont
elles aussi été difficiles à mettre en place. Après avoir rédigé des descriptifs assez complets à
partir de mes recherches personnelles sur internet (sur des sites officiels uniquement),
Monsieur Derbez a insisté pour que je n’utilise que les ressources du CSTB dans un premier
temps. J’ai donc dû recommencer le travail de recherche et de rédaction. Beaucoup de
composés n’étant absolument pas décrits, j’ai ensuite complété avec mes précédentes
recherches.
La présentation des valeurs réglementaires et/ou de recommandation a également
demandé beaucoup de travail. Il m’a fallu faire un tri assez conséquent entre les valeurs du
site du CSTB et celle des documents que m’avaient fournis Madame Mandin pour déterminer
quelles étaient les valeurs les plus récentes. D’autre part, j’ai dû faire de nombreuses
recherches personnelles pour comprendre les différences entre :
- les valeurs françaises réglementaires établies par le gouvernement (décret n°2011-1727
du 2 décembre 2011 relatif aux valeurs guides pour l’air intérieur pour le formaldéhyde et le
benzène) ;
- les valeurs françaises réglementaires établies par le gouvernement relatives au
règlement sanitaire départemental type de 1975 pour les niveaux de concentrations en CO2 ;
- les valeurs guides de qualité d’air intérieur établies par l’ANSES (Agence Nationale de
Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) ;
- les valeurs dites « de gestion » proposées par le HCSP (Haut Conseil de la Santé
Publique) ;
- les valeurs de référence européenne comme celles de l’étude européenne réalisée en
2004 par le groupe d’experts INDEX (Critical Appraisal of the Setting and Implementation on
Indoor Exposure Limits in European Union) ;
- et les valeurs de recommandation de l’Organisation Mondiale de le Santé (OMS).
Finalement, nous avons décidé de comparer les résultats des investigations menées dans cette
maison aux valeurs de la Campagne Nationale Logement réalisée de 2003 à 2005 et qui est la
seule ayant permis de définir des niveaux moyens concernant les polluants mesurés dans les
logements français. Toutefois, cette campagne a été menée sur des bâtiments construits avant
1996 dans 94% des cas. Ces logements ne présentaient donc pas les mêmes caractéristiques
que les bâtiments investigués en l’occurrence qui sont à basse consommation voire
performants en énergie. Dans un second temps, nous avons décidé de comparer les résultats
de la maison analysée avec les valeurs réglementaires françaises ou européennes lorsqu’il y en
avait. J’ai choisi un code couleur avec le vert pour une comparaison aux valeurs de la
Campagne Nationale Logement (CNL), et le rouge pour les valeurs réglementaires officielles.
Enfin, ce chapitre sur les Composés Organiques Volatils a également été long et
difficile à construire car après avoir choisi 21 composés à présenter parmi les 46 investigués,
Monsieur Derbez a choisi d’en changer quelques-uns une semaine avant la fin de mon stage.
Cette décision a nécessité que je refasse les mêmes recherches, le même tri et que je réadapte
la mise en page à nouveau.
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Les nombreux graphiques du chapitre « Composés Organiques Volatils », au même
titre que ceux des autres chapitres, ont soulevés quelques questions. La première interrogation
débattait de l’intérêt de reporter les erreurs de mesures en apposant des barres d’erreurs sur les
graphiques. Monsieur Derbez a choisi de ne pas indiquer ces erreurs de mesures. Seule
exception : le chapitre sur les débits d’air extraits, car ces barres d’erreurs permettaient de
mettre en avant le caractère non discriminant de la modulation des débits d’air (voir page 6 de
l’annexe 5), sans pour autant entrer dans les explications de la significativité des valeurs.
Le second problème était d’ordre technique : il n’est pas possible sur « Excel » de
fractionner l’axe vertical, or une mise en page plus rigoureuse aurait été appréciable afin que
les échelles des unités soient représentatives aussi bien pour le résultat lui-même, mais
également pour l’affichage des valeurs réglementaires et/ou de recommandation. Faute de
temps, je n’ai pas eu la possibilité de réfléchir à d’autres programmes pour pallier à ce
problème.
Enfin, un autre aspect qui m’a demandé une charge de travail assez importante a été la
mise en forme et la mise en page du rapport. Le CSTB répond à une charte de couleurs bien
précise, je me suis donc appuyée sur les quelques couleurs qui m’étaient autorisées pour
aboutir à un résultat que je voulais harmonieux. Malgré cette charte assez restrictive, il m’a
fallu rajouter quelques couleurs pour la lisibilité de certains graphiques, comme pour
« l’évaluation du confort acoustique » (page 7 de l’annexe 5). Plus exactement, j’ai utilisé de
multiples nuances des couleurs que j’étais en droit d’user. Après de très nombreux essais et
l’approbation de mon tuteur, j’ai choisi ces différentes nuances principalement pour les
graphiques pour harmoniser les couleurs entre elles et obtenir un résultat esthétique à mon
goût et au goût de mes collègues. N’ayant aucun programme de traitement des images ou de
dessin assisté par ordinateur à ma disposition malgré mes requêtes, j’ai repris certains
graphismes provenant du rapport personnalisé que Mademoiselle Tran avait produit lors de
son stage au CSTB il y a deux ans. Finalement, j’ai réalisé la couverture du rapport sous
powerpoint.
Le rapport personnalisé joint en annexe 5 est la dernière version que j’ai moi-même produite,
et la version la plus aboutie à ce jour. Cette version nécessite encore quelques modifications
que je n’étais pas en mesure de faire, notamment :
- compléter les remerciements (page 1) avec les noms des locataires et propriétaires ;
- modifier le chapitre sur le confort acoustique (page 7) car mon tuteur souhaitait faire
référence à une autre valeur réglementaire après concertation avec des experts ;
- compléter la rubrique « pour plus d’informations » (page 21) car je n’avais pas
connaissance de la documentation à disposition.
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■■■□ Corrections des rapports scientifiques
La rédaction des comptes-rendus étant la seule et unique tâche qui m’ait finalement été
confiée, il m’était particulièrement difficile de passer la totalité de mon temps de travail sur
cette unique activité qui nécessite de prendre du recul régulièrement. Pour cette raison, j’ai
proposé de corriger les deux rapports scientifiques à ma disposition qui n’avaient pas encore
été officiellement publiés. En effet, lors de mes lectures, j’avais remarqué un certain nombre
de fautes d’orthographe et de syntaxe. Monsieur Derbez a immédiatement accepté ma
proposition.
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■■■■ Aide à la réalisation d’un poster
Après validation par son tuteur, Monsieur Berthelot, son poster a servi à présenter à
ses camarades de Master 1 le stage qu’elle avait effectué au sein du CSTB, plus
particulièrement à la division « Agents biologiques et aérocontaminants » de la Direction
Santé-Confort.
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EVALUATION PERSONNELLE DE MON STAGE
1. Appropriation du sujet
En plus des documents mis à disposition dès mon arrivée par Monsieur Derbez, mes
nombreuses recherches personnelles m’ont été indispensables pour m’approprier le sujet.
Avec du recul, il me semble que cette démarche de recherche par ses propres moyens est la
meilleure façon de s’immerger et de comprendre un sujet tel que celui-ci.
2. Rédaction
Les autres difficultés concernant la rédaction se situaient bien évidemment dans les
enjeux de la communication scientifique, comme explique dans la partie « découverte et
problématique du stage » (page 8).
3. Autonomie et initiatives
Etant arrivée au CSTB le 2 Mai mais n’ayant rencontré mon tuteur que le 21 Mai, et celui-
ci étant particulièrement occupé et régulièrement absent, j’ai dû prendre nombre d’initiatives
et être bien plus autonome que je ne m’y attendais. Cela m’a été très bénéfique sur le plan
personnel et j’ai beaucoup apprécié la liberté de choix que cela impliquait. J’ai défendu mes
idées avec davantage d’assurance et Monsieur Derbez, après exposition de mes arguments,
m’a souvent confirmée dans mes choix.
4. Organisation du travail
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Je regrette de ne pas avoir eu à mener deux missions en parallèle car je pense que j’aurais
été davantage efficace. Une seconde mission m’aurait en effet certainement permis de prendre
du recul pour pouvoir retravailler plus efficacement la rédaction du rapport personnalisé.
5. Délais
La diversité des missions qui devaient initialement m’être confiées se sont rapidement
amoindries à la vue de la brièveté de mon stage, d’une durée de deux mois. Ces deux mois
devaient me permettre de rédiger les rapports personnalisés pour les sept logements, ainsi que
pour démarrer les rapports personnalisés d’une autre étude impliquant des écoles. A l’issu de
ce délai, seul un premier rapport a été approximativement achevé. Etant donné l’écart entre la
charge de travail que l’on m’avait commandée et le travail effectivement produit, je me suis
sentie inefficace et infructueuse pendant de longues semaines. La lecture du rapport de stage
de Mademoiselle Tran deux semaines avant mon départ m’a redonné la confiance que j’avais
perdue jusque-là. En effet, il lui avait également fallu deux mois pour réaliser la trame d’un
rapport personnalisé moins conséquent que celui dont j’étais en charge. J’aurais toutefois
aimé remplir complètement la mission fournie.
Je regrette en revanche de ne pas avoir trié la totalité des informations et valeurs à faire
ressortir du rapport scientifique dès le départ. Bien que je n’en aie pas eu le temps, je pense
que cela aurait pu considérablement aider Monsieur Derbez pour les prochains rapports à
produire.
6. Développement personnel
L’importante autonomie qui m’a été imposée m’a été très bénéfique et m’a permis de
m’affirmer davantage pour défendre mes choix et mes idées. Le contenu de mon stage m’a
confortée dans ma volonté de poursuivre dans la rédaction scientifique, mais je me suis
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rendue compte que cela demandait énormément de travail de forger son écriture à un nouveau
style. En revanche, j’espère à l’avenir pouvoir m’investir davantage dans le domaine de la
Programmation Assistée par Ordinateur.
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ANNEXE 1
18
ANNEXE 2
19
ANNEXE 3
20
ANNEXE 4
21
ANNEXE 5
22
Remerciements
Nous remercions les occupants, M/Mme …. , d’avoir permis à cette étude d’avoir
lieu, ainsi que pour votre disponibilité et votre implication dans cette étude
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Sommaire
Page
I- Introduction
■□□□ Présentation de l’OQAI et du CSTB 3
■■□□ Le contexte 3
■■■□ Trois phases d’enquête 3
■■■■ Contenu des enquêtes 4
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Introduction
Créé en 2001, L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) est placé sous
la tutelle des ministères en charge de la Construction, du Logement, de l’Ecologie et de la
Santé, avec le concours du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB),
opérateur du dispositif, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
(ADEME), de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail (ANSES) et de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).
L’OQAI mène des études sur la pollution dans les différents lieux de vie
fréquentés quotidiennement. Ses objectifs ? Mieux connaître les situations de pollution
dans les milieux clos et en identifier les causes pour fournir des recommandations aux
ministères, agences de sécurité sanitaire, associations, professionnels du bâtiment et de
la santé et au grand public, afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur et la santé de la
population.
■■□□ Le contexte
Trois enquêtes se sont déroulées chez vous au moins 9 mois après la date de
réception de votre maison en vue d’évaluer certains paramètres de la qualité de l’air
intérieur, de confort et de décrire votre habitation et ses équipements. La première
enquête a été réalisée en phase d’inoccupation pendant deux semaines du 9 au 23 avril
2009, avant votre emménagement et donc en l’absence d’occupant. Certains appareils
ayant dysfonctionné lors de la première semaine d’étude, il a été décidé de prolonger
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l’investigation d’une semaine. Les deux autres enquêtes ont été réalisées en phase
d’occupation, après votre emménagement et en votre présence :
- en été pendant une semaine, du 27 Juillet au 30 Août 2009 (système de
ventilation en moyenne vitesse).
- en hiver pendant une semaine, du 26 Janvier au 2 Février 2010 (système de
ventilation en petite vitesse).
Le caractère récent de ces préoccupations explique que très peu d’études sur le
sujet ont été menées jusqu’à présent. Par ailleurs, peu de valeurs réglementaires
françaises sur la qualité de l’air intérieur existent. Seule la Campagne Nationale
Logement (CNL) réalisée de 2003 à 2005 a permis de définir les niveaux moyens des
polluants mesurés dans les logements français. Pour cette raison, les résultats
concernant votre maison sont comparés aux valeurs de la CNL, bien qu’il ne s’agisse pas
de bâtiments neufs puisque 94% des logements enquêtés ont été construits avant 1996.
Vos résultats ont été comparés aux valeurs françaises réglementaires établies par le
gouvernement (décret n°2011-1727 du 2 décembre 2011 relatif aux valeurs guides pour
l’air intérieur pour le formaldéhyde et le benzène) ou au règlement sanitaire
départemental type de 1975 pour les niveaux de concentrations en CO2. En l’absence de
valeurs réglementaires, ils ont été comparés aux valeurs guides de qualité d’air intérieur
établies par l’ANSES et aux valeurs dites « de gestion » proposées par le HCSP. A défaut
de valeurs de référence françaises, vos résultats ont été comparés aux valeurs de
recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui ne sont pas des
valeurs réglementaires, ou aux valeurs de référence européenne comme celles de l’étude
européenne réalisée en 2004 par le groupe d’experts INDEX.
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Le système de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
Les mesures des taux du renouvellement de l’air ont été effectuées dans la chambre
principale et le séjour ouvert sur la cuisine en phase d’inoccupation avec le système de
ventilation à petite et moyenne vitesses de fonctionnement. Elles n’ont pas pu être
réalisées à l’arrêt ni à grande vitesse. Le taux de renouvellement de l’air de votre maison
a été estimé à partir des taux de renouvellement des 2 pièces précédentes.
1 0,9
0,2
0
Chambre Séjour Maison
Petite Moyenne
Vitesse de fonctionnement de la VMC
27
■■□ Les débits d’air extraits
Les débits d’air extraits ont été mesurés en situation d’occupation. Afin de voir s’il y
avait une évolution dans le temps, ils ont été mesurés à nouveau par la suite. Ils n’ont
pas pu être systématiquement déterminés à toutes les bouches d’extraction pour des
raisons d’accès à ces bouches. Les débits d’air mesurés et validés en période
d’inoccupation sont présentés ci-dessous.
Les débits d’air (m3/h) sont mesurés au moyen d’un Swemaflow SW233 à fils chaud
au niveau des bouches d’extraction et les résultats sont présentés sur la figure ci-après.
30
26
24
25
20
14
15
11 11
10
5
0
Salle de bains WC
Petite Moyenne Grande
Vitesse de fonctionnement de la VMC
La modulation des débits d’air n’est pas discriminante en fonction des vitesses de
fonctionnement de la VMC. Dans le cas de votre logement, l’arrêté du 24 mars 1982
relatif à l’aération des logements recommande des débits d’air extraits de 30m3/h en
grande ou très grande vitesse de la VMC, qui sont respectés en l’occurrence (graphique
ci-dessus) sauf pour la salle de bain.
Dans un second temps, les débits d’air extraits ont été contrôlés en quelques
points en situation d’occupation et sont comparés avec ceux mesurés en situation
d’inoccupation.
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Durant cette période, des interventions liées à l’entretien et à la maintenance de
ce système ont été effectuées. D’autres interventions ont eu lieu pour régler les débits,
car les niveaux sonores étaient élevés, ainsi que pour réparer une panne d’une partie du
système. Les débits sont restés inchangés.
Le confort acoustique est appréhendé par la mesure du niveau sonore des bruits
provenant des équipements ou des systèmes de l’habitation. Le système de ventilation
mécanique contrôlée en particulier pourrait être source de gênes sonores (transmission
du bruit par les conduits, bruits de soufflage ou d’extraction au niveau des bouches,…).
Les niveaux sonores moyens sont mesurés à l’aide d’un sonomètre Center 322
dans la gamme de mesure 30-80 dB(a) sur une durée de 2 minutes avec un pas de temps
d’une seconde. Les mesures sont effectuées avec une précision de plus ou moins
1,5dB(a). Le niveau de sensibilité du sonomètre est à 30dB(a), ainsi les mesures
inférieures à 30 dB(a) ont été prises par défaut comme étant égales à 30dB(a).
41
40 37 38 35
35 dB(a) pour la cuisine
34 34 33
30 30 31 30 30 31 30 30 32 32 30 30 32 32 30 30 32
30
20
10
0
Séjour Salle de WC Chambre 1 Chambre 2 Chambre 3 Local
ouvert sur bains Arrêt Petite Moyenne Grande
cuisine
Vitesse de fonctionnement de la VMC
Le bruit engendré par la VMC en position de débit à petite vitesse respecte les
niveaux sonores maximum réglementaires selon l’arrêté du 30 juin 1999 pour les pièces
principales (30 dB mais pas pour le séjour ouvert sur la cuisine (35dB). Les écarts de
mesure sont faibles d’une vitesse à l’autre de la VMC, et ce quelle que soit la pièce. Le
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local technique est la pièce où se situe le dispositif de ventilation, c’est dans cette pièce
que les niveaux sonores sont les plus élevés.
Selon les questionnaires remplis par vos soins, deux occupants du logement
estiment le confort acoustique agréable en été. En hiver, ils le définissent comme
« plutôt agréable ». Toutefois, vous avez exprimé une gêne sonore ponctuelle provenant
des équipements de l’habitation et notamment du moteur de la VMC lorsque tout est
calme, pendant la nuit en particulier.
30
La qualité de l’air intérieur et le confort thermique
Les mesures sont effectuées en continue par un capteur infrarouge avec un pas de
mesure de 10 min. Les concentrations médianes mesurées sur la semaine en été et en
hiver sont présentées ci-dessous.
Dioxyde de carbone
Concentrations médianes hebdomadaires en
1000
811
800 689
578
CO2 (ppm)
600 508
400
200
0
Eté Hiver
Chambre Séjour
Les concentrations en CO2 sont plus élevées en hiver qu’en été dans votre maison.
Cela s’explique très certainement par votre comportement vis-à-vis de l’ouverture des
fenêtres. En été, du fait de l’ouverture de vos fenêtres plus d’une demi-heure par jour, les
concentrations en CO2 diminuent par dilution avec l’air extérieur qui est plus faiblement
concentré en CO2 (entre 380 et 400ppm). En hiver, sans aération supplémentaire par
ouverture des fenêtres, les concentrations en CO2 sont plus élevées mais restent
inférieures au seuil préconisé par le règlement sanitaire départemental type de 1975
fixé à 1000ppm en CO2.
31
■■□□□ Les Composés organiques Volatils (COV)
Dans un premier temps, les COV totaux sont mesurés en continu dans le séjour par
un détecteur à photo ionisation (ppb RAE Systems) avec un pas de 10 minutes en
période d’inoccupation ainsi qu’en période d’occupation en été et en hiver. Cette mesure
permet d’évaluer la charge de la pollution organique volatile sans permettre d’analyser
et de quantifier les composés présents.
COV Totaux
Concentrations en COVT (µg/m3)
300
Valeur allemande: 300µg/m3
250
200 169
150 130
100
50 <LD
0
Inoccupation Eté Hiver
32
Les Composés Organiques Volatils un par un
1,2,4-triméthylbenzène Sources :
→ Solvants pétroliers,
8 7,4 carburants, goudrons et vernis.
7 Valeur CNL:
Effets sanitaires :
Concentrations en COVT (µg/m3)
4,1µg/m3
6 5,2 →Symptômes neurologiques,
4,7 4,9
5 irritations légères de la peau et
4 des muqueuses pulmonaires.
3
2
1
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
4 Effets sanitaires :
→ Irritation de la gorge, des
2
yeux et du nez si concentrations
0 anormales.
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
33
Alpha-pinène
19 Valeur Europe: Sources :
20 → Solvant des revêtements
16,4 300µg/m3
Concentrations en COVT (µg/m3)
5
ameublement, produits de
4
3,2 construction et de décoration,
3 combustion d’encens, etc.
2
1,3 Effets sanitaires :
0,8
1 Valeur CNL : → Irritabilité, diminution de la
2,1µg/m3 capacité d’attention, syndrome
0
dépressif, trouble du sommeil,
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
irritation de la peau et des yeux.
Ethylbenzène Sources :
Valeur CNL :
→ Carburants (2% dans
2,5 2,3µg/m3
l'essence) ; cires, etc.
1,9
Concentrations en COVT (µg/m3)
2 1,8 1,8
Effets sanitaires :
1,5 → Effets sur le système nerveux
et potentiellement cancérigène
1 selon des études menées sur des
animaux avec de très fortes
0,5
0,5 doses.
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
34
Valeur au 01/01/2015
selon décret du
Formaldéhyde 02/12/2011 : 30µg/m3 C’est l’aldéhyde le plus connu.
30 28,5
Concentrations en COVT (µg/m3)
0 Effets sanitaires :
Inoccupation Eté Hiver Occupation
→ Irritant sévère pour les yeux,
année
modéré pour la peau et les voies
respiratoires.
Hexaldéhyde
Sources :
90 83,7 → Panneaux de particules de
Concentrations en COVT (µg/m3)
Limonène
Valeur Europe:
Sources :
10 9,2 200µg/m3
9
→ Solvant de nettoyage et de
Concentrations en COVT (µg/m3)
8
7,8 peinture, résines, composant de
7 6,3 parfums et arômes.
6 5,5
5 Effets sanitaires :
4 → Atteintes hépatiques et
3
rénales à fortes doses.
2
1
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
35
m+p-xylène Valeur Europe :
200µg/m3 Sources :
6 → Peintures, vernis, colles,
Concentrations en COVT (µg/m3)
5 5 5 insecticides.
5
Valeur CNL:
4 5,6µg/m3 Effets sanitaires :
3 → Atteintes neurologiques.
2
0,8
1
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
n-décane
Valeur CNL: Sources :
Concentrations en COVT (µg/m3)
8 7,5
6,2µg/m3 → White-spirit, colles pour sol,
7 6,0 cires, vernis à bois, nettoyants
6 pour sol, moquettes, tapis.
5 4,6
4 Effets sanitaires :
3 2,2 → Asphyxie et dépression du
2 système nerveux central à fortes
1 concentrations.
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
n-undécane
Sources :
18 16,5 → White-spirit, colles pour sol,
Concentrations en COVT (µg/m3)
Valeur CNL:
16 5,3µg/m3 cires, vernis à bois, nettoyants
14 12,5 pour sol, moquettes, tapis.
12
10 Effets sanitaires :
8,4
8 7,2 → Irritations des yeux, de la
6
peau et des voies respiratoires
de la partie supérieure.
4
2
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
36
Valeur Europe :
o-xylène 200µg/m3
Sources :
Concentrations en COVT (µg/m3)
0
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
Phénol
15,1
16 Sources :
Concentrations en COVT (µg/m3)
14 → Matières plastiques
12 (bisphénol A), adhésifs,
9,9
10 dissolvants, isolants,
8
cosmétiques et médicaments.
6 4,7
Effets sanitaires :
4 → Irritation des voies
2 1 respiratoires, corrosif pour la
0 peau (1%).
Inoccupation Eté Hiver Occupation
année
Toluène Sources :
→ Peintures, vernis, colles,
25 Valeur Europe :
encres, moquettes, tapis,
Concentrations en COVT (µg/m3)
300µg/m3
20 calfatage siliconé, vapeur
20 17,8
15,6 d’essence.
15
Effets sanitaires :
10 Valeur CNL: → Syndrome psycho-organique
12,2µg/m3 (troubles mémoire,
5
2 concentration, personnalité,
0 sommeil, performances
Inoccupation Eté Hiver Occupation intellectuelles). Effets sur la
année reproduction.
37
Les COV en résumé
L’évolution temporelle des concentrations des COV varie selon les composés.
Pour certains, les concentrations sont les plus élevées en situation d’inoccupation et
pour d’autres, la tendance inverse est observée.
Comparativement, aux valeurs moyennes des polluants mesurés dans les
logements français lors de la CNL, les dépassements de concentrations annuelles
observées pour votre maison pour le toluène, l’héxaldéhyde, le n-undécane et le o-xylène
sont vraisemblablement liés au caractère récent de votre maison par rapport aux
logement enquêtés lors de la CNL. En parallèle, les concentrations en benzène et
formaldéhyde dans votre logement ne dépassent ni les valeurs réglementaires, ni les
valeurs guides de la qualité de l’air intérieur.
Deux types de mesures de particules ont été réalisés dans votre séjour ouvert sur la
cuisine : la concentration massique des particules dont le diamètre est inférieur à 2,5µm,
ainsi que le nombre de particules dont le diamètre est compris entre 0,3µm et 20µm.
38
Concentration massique des particules PM2,5 (µg/m 3)
18
Dans le cas de votre maison, les concentrations massiques des PM2,5 sont plus
faibles en été qu’en hiver possiblement du fait d’une aération par ouverture des fenêtres
plus importante en période estivale.
La médiane annuelle des concentrations est inférieure à celle de la CNL mais dépasse
la valeur guide proposée par l’OMS et reprise par l’ANSES. Cette valeur est toutefois à
prendre avec précaution car peu d’études ont été conduites sur les effets sanitaires à
court et long terme des particules. De plus, l’impact sanitaire est différent du fait de
l’hétérogénéité de leur taille et de leur composition chimique et biologique.
40000
28063
30000
20000 13790
10000
0
Inoccupation Été Hiver Occupation
année
39
Concentrations en particules microniques [1-20µm]
600 557
500 422
Nombre de particules
400
287
300
200 113
100
0
Inoccupation Été Hiver Occupation année
Les particules inframicroniques sont près de 70 fois plus nombreuses que les
particules microniques mesurées sur l’année. Leur variation temporelle qui diffère
selon leur tranche granulométrique montre qu’elles sont d’origines différentes. En
l’absence de mesure de particules en nombre dans la CNL et de valeur de référence, vos
résultats n’ont pas été comparés.
■■■■□ Le radon
Qu’est-ce que c’est ?
Le radon est un gaz radioactif naturel, inodore, incolore, issu de la désintégration de
l'uranium et du radium présents dans le sol, en particulier dans les roches granitiques et
volcaniques. Le radon diffuse dans l'air et s'accumule dans certaines parties des
bâtiments par effet de confinement. C’est un gaz à l’origine d’une majorité des cancers
pulmonaires (second facteur après la cigarette).
Il a été mesuré dans le séjour ouvert sur la cuisine et dans la chambre pendant 6
mois entre le 27/07/2009 et le 26/01/2010 afin de fournir un résultat représentatif des
concentrations moyennes rencontrées sur une année. Concernant votre maison, une
seule mesure est disponible (celle du séjour) du fait de l’invalidité de la mesure réalisée
dans la chambre. Le becquerel est l’unité de mesure ; un becquerel correspond à une
désintégration radioactive par seconde.
La mesure de la concentration du radon est réalisée au moyen d’un dosimètre
composé d’un film plastique. Le comptage du nombre de trous réalisés par les particules
alpha du radon à travers le film plastique permet de déterminer la concentration en
radon.
Mesure de la concentration en radon dans le séjour 27 Bq/m3
Mesure de la concentration en radon dans la Mesure invalide
chambre
Valeur guide de la CNL dans la chambre 31 Bq/m3
Valeur guide de la CNL dans les autres pièces 33 Bq/m3
Valeur de précaution de l’arrêté du 22 Juillet 2004 400 Bq/m3
pour les établissements recevant du public
Valeur d’action proposée dans l’habitat neuf par 200 Bq/m3
l’HCSP de 2010
40
Il y a dans le séjour de votre maison une concentration en radon de 27Bq/m3. Vos
mesures ne dépassent pas l’objectif de précaution actuellement en vigueur dans les
établissements recevant du public ni les valeurs d’action proposées pour l’habitat neuf.
Le suivi de la température (°C) et de l’humidité relative de l’air (%) est assuré par
une sonde thermohydrométrique (Hygrolog – Rotronic) en continu sur un pas de temps
de 10 minutes. Les mesures sont réalisées exclusivement en phase d’occupation en été et
en hiver dans la chambre principale et dans le séjour pour appréhender le confort des
occupants.
44,5
20
40
Humidité (%)
30 30,6
15
30
10 20
5 10
0 0
Eté Hiver Eté Hiver
Chambre Séjour sur cuisine Chambre Séjour sur cuisine
La température et l’humidité relative sont plus élevées en été qu’en hiver, tandis que
d’une pièce à l’autre, les différences sont mineures. Les températures mesurées sont
proches de la moyenne de la CNL en hiver ; en été elles sont légèrement supérieures
avec une température généralement à 24°C. Au niveau de l’humidité relative de l’air, les
valeurs mesurées sont systématiquement inférieures aux valeurs de la CNL pour les
deux saisons. Ceci semble indiquer que l’air est plus sec que celui des bâtiments de la
CNL.
41
La consommation énergétique et la perméabilité à l’air
■□ La consommation énergétique
42
Ce qu’il faut retenir
Le suivi de deux des sept maisons enquêtées dans cette étude s’est poursuivi
pendant deux années supplémentaires, c’est-à-dire jusqu’à trois ans après
l’emménagement des occupants.
Aux vues des résultats de l’étude, les pouvoirs publics ont souhaité généraliser
cette démarche à un plus grand nombre de bâtiment et à l’adopter dans un premier
temps aux bâtiments à usage d’enseignement et à usage de bureaux. Le protocole
d’enquête mis en œuvre dans les sept habitations a été optimisé et mis à disposition
pour tout opérateur public ou pouvoir intéressé par la démarche. Les données collectées
par ces opérateurs sont transmises à la base de référence nationale gérée et exploitée
par l’OQAI. L’exploitation de ces données permettra de dresser un état de la situation de
façon régulière sur la qualité des environnements intérieurs des bâtiments performants
en énergie, identifier les éventuels points défaillants et proposer des pistes
d’amélioration le cas échéant.
43
Pour plus d’informations
44
ANNEXE 6
45