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MONTAGE ET GESTION
DES PROJETS
Rédacteur :
1
SYLLABUS DE L’ELEMENT CONSTITUTIF: MONTAGE ET
GESTION DES PROJETS
Objectifs du module
A terme de cette formation, le participant Groupes cibles
sera capable de :
- Comprendre les notions clés ; - Entrepreneurs ;
- Appréhender les structures et - Etudiants ;
configurations des équipes en mode - Enseignants.
projet ;
- Expliquer ce qu’est un projet ;
- Comprendre le calcul du coût global ; Contenu
- Caractériser les types de projet au
sein de l’entreprise •Fixer les objectifs d’un projet
•Organiser des réunions efficaces
•Le compte-rendu
•Gérer la phase de démarrage
•Cycle de vie d’un projet
Prérequis
- Gestion des risques ;
- Matrice des risques.
Méthodes de formation
- Méthode expositive ;
Supports pédagogiques
- Méthode affirmative ;
- Support de cours
- Méthode interrogative ;
- Travaux individuels ;
- Travaux de groupe.
Durée de formation
Supports matériels à prévoir
- Vidéo projecteur ;
- Flip Sharp ; 30 HEURES
- Marqueurs ;
- Fiche d’évaluation de l’ensemble
modulaire.
2
Mots clés :
projet ; Management, Direction, Pilotage, Gestion, Maîtrise, Programme,
Processus, Affaires ;
cadre logique.
Objectifs pédagogiques ;
L’enseignement vise à sensibiliser les auditeurs sur :
Objectif général :
Le présent Guide de Normalisation et de Maturation des Projets vise précisément
à combler ces lacunes et à assurer une cohérence étroite entre les documents
élaborés par les différentes administrations et les exigences canoniques des bailleurs.
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
ACQUIS D’APPRENTISSAGE
PEDAGOGIE
4
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Le vidéoprojecteur
Le cours est dispensé en powerpoint, ce qui vous permet de mieux suivre
l’enseignant.
Le forum
Nous comptons sur l’interaction entre apprenants pour favoriser votre
apprentissage de la matière et l’émergence de solutions. Toutefois,
l’apprentissage et l’évaluation continue doivent rester des activités
personnelles. La participation au forum nécessite un esprit convivial entre les
participants.
EVALUATION
L’évaluation du cours se fera sur la base d’un test noté sur 20 organisé à la fin
de la formation.
5
CALENDRIER
Séance1 :
4heures
Séance 2 :
4heures
Séance 3 :
4heures
Séance4 :
4heures
Séance 5 :
4heures
Séance 6 :
4heures
6
SOMMAIRE
Quiz
7
CHAPITRE I : DÉFINITIONS, TYPOLOGIE ET CYCLE
DE VIE DES PROJETS
INTRODUCTION
Le présent chapitre traite essentiellement des aspects liés au
concept de projet. Il présente des éléments permettant d’appréhender
ledit concept : la définition, les caractéristiques, la typologie et le cycle de
vie des projets.
La notion de projet n’est pas univoque ; elle présente des nuances dans
le temps, dans l’espace, et en fonction des acteurs.
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Ici, le projet fait référence à un objectif préalablement établi et à
atteindre, indépendamment de la démarche et des réalisations
intermédiaires. Il met ainsi l’accent sur la finalité et porte sur la mise au
point de dispositifs qui feront l’objet d’une utilisation répétitive, destinée à
un marché ou à une population donnée (par exemple : construction des
salles de classes, rénovation d’un quartier urbain, électrification rurale,
etc.).
Dans l’un ou l’autre cas, le promoteur d’un projet peut être l’Etat,
un opérateur privé, une collectivité locale ou un partenaire au
développement (ONG, partenaire bilatéral ou multilatéral).
L’objectif spécifique ;
9
… et que l’on peut décomposer en « produit » (matériel,
organisationnel, institutionnel, etc.) ;
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Un objectif spécifique atteint
Une situation améliorée pour les bénéficiaires
Des résultats
Des tâches
Des moyens humains, matériels et financiers
Limité dans le temps (date de début, date de fin) ; La mise en
œuvre des tâches aboutit à des « produits » (matériel,
organisationnel, instittutionnel, etc
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programmation. Autrement dit, un projet d’investissement est considéré
comme une activité à inscrire dans le cadre d’une action.
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projet sous forme de boucle (voir figure 2). Ces phases sont articulées
entre elles de telle sorte que la fin d’une phase marque le début de la
phase suivante.
(2) PREPARATION/MATURATION
(3) FINANCEMENT
(5) EVALUATION
17
1.2.2. PHASE 2 : PRÉPARATION/ MATURATION
18
les éventuelles difficultés et à réajuster les moyens nécessaires pour
atteindre les résultats attendus.
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CHAPITRE II : PROCESSUS DE MATURATION DES
PROJETS
INTRODUCTION
22
institutionnelles, environnementales du milieu dans lequel le projet
intervient ; d’analyser les enjeux du projet, pour les différents acteurs, etc.
ii) Analyser les acteurs à impliquer dans le projet : est considéré
comme acteur tout individu, groupe de personnes ou institution
susceptible d'influer sur la mise en œuvre du projet. L’analyse des
acteurs permet de prendre les mesures visant à maximiser l’impact du
projet sur ses bénéficiaires, et de minimiser les risques de conflits ou de
comportements non favorables au projet. Elle consiste, entre autres, à :
identifier ceux qui ont un intérêt direct ou indirect dans le projet,
ou qui peuvent l’influencer ;
clarifier les rôles respectifs de ces acteurs, leur pouvoir relatif et
leurs capacités (forces et faiblesses) à participer positivement au projet ;
analyser leurs attentes et intérêts pour le projet ;
classer ces acteurs par ordre décroissant d’importance du projet
pour eux ;
déterminer les risques liés à d’éventuels conflits d’intérêts ;
etc.
Les résultats de l’analyse des parties prenantes peuvent être
résumés ainsi qu’il suit :
- Identification des acteurs
- Participation envisageable dans le cadre du projet
- Compétences pour participer au projet
- Attentes et intérêts pour le projet
- Risques pour le projet
- Comment l'acteur va-t-il- il intervenir dans le projet ?
- Quels sont les points forts et les capacités de l'acteur dans ce
domaine d'intervention?
- Qu'est-ce que l'acteur "gagne" à participer au projet ?
- En quoi la participation de l'acteur risque-t-elle de freiner le projet ?
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iii) Analyser les problèmes et rechercher les solutions
Une idée de projet vise à répondre à un problème identifié résultant
d’une situation insatisfaisante à laquelle on souhaite remédier. Afin de
trouver des solutions adaptées, il est nécessaire de procéder à une
analyse du problème identifié. C'est-à-dire réfléchir à ses causes
(origines du problème) et conséquences (effets engendrés par le
problème).
La démarche ici consiste à énoncer le problème central, puis à
identifier les causes ainsi que les conséquences. L’outil généralement
utilisé à ce niveau est l’arbre à problème. Les causes et conséquences
ainsi identifiées peuvent être répertoriées (causes, conséquences et
solutions possibles).
Causes et conséquences d’un problème analysé
Intitulé du projet : programme d’appui à la composante
technologique et professionnelle de l’enseignement supérieur (PRO-
ACT)
Problème central : faible capacité de l’enseignement supérieur à
accompagner le développement du pays
Causes Conséquences Solutions possibles
Faiblesses des qualités managériales ;
Faible capacité à interagir avec l’environnement
socioéconomique ;
Renforcer les capacités managériales ;
Faibles capacités du dispositif de pilotage ;
Production insuffisante des professionnels de la santé, dans
les métiers de l’éducation, des ingénieurs et des techniciens ;
Renforcer les capacités du dispositif de pilotage ;
Faible interaction avec les milieux socioprofessionnels ;
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Faible capacité d’auto régénération du système (formation
des encadreurs) ;
Promouvoir les échanges avec les milieux
socioprofessionnels.
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Exemple de formulation d’un objectif
Les qualités d’un bon objectif
Un bon objectif doit être SMART Spécifique : un bon objectif ne
correspond qu'à une seule idée. Un objectif ne peut pas à la fois
concerner la nutrition et l'alphabétisation.
Choisissez ce sur quoi vous allez agir.
Améliorer la condition des femmes est un objectif général, leur
apprendre à lire est un objectif spécifique Mesurable : un bon objectif est
chiffré afin d'en permettre le suivi et l'évaluation (300 femmes
alphabétisées, 1 000 personnes qui ont accès à l'eau potable)
Acceptable : un bon objectif est facilement atteignable et pas trop
ambitieux (on ne pourra pas fournir l'accès à l'eau à tous les habitants de
Nouadhibou, mais seulement à 500 ménages d'un quartier périphérique)
Réaliste : un bon objectif nécessite des moyens disponibles sur place (si,
par exemple, vous voulez former des femmes en informatique, êtes-vous
sûr que le village a accès à l'électricité ?). Temporel : un bon objectif est
inscrit dans le temps et il pourra être atteint au terme du projet.
C) Planification du projet
Cette étape consiste en l’identification des tâches concrètes à réaliser,
de prévoir les moyens et le temps nécessaires à leur mise en œuvre et
d’estimer le budget prévisionnel de votre projet. Ceci se fait suivant une
démarche en deux (02) étapes :
Construire la logique de votre projet ;
Définir les modalités de mise en œuvre du projet.
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i) Construire la logique du projet
Problème
De nombreux jeunes sont au chômage faute de formation.
Solution
Les jeunes sont formés à des métiers et assistés dans leur recherche
d’emploi.
Objectif : Promouvoir l'insertion professionnelle de 50 jeunes de
Bahouoc par des formations aux métiers de maçonnerie, soudure et
couture.
Il s’agit d’élaborer le cadre logique du projet. Il se présente sous
forme d’une matrice dans laquelle sont présentés la logique
d'intervention, les indicateurs objectivement vérifiables, les sources de
vérification et les hypothèses du projet.
Une description plus détaillée du cadre logique est présentée
comme suit :
ii) Définir les modalités de mise en œuvre du projet
Les modalités de mise en œuvre du projet s’appréhendent à travers les
instruments ci-après :
Le chronogramme des tâches/opérations : renseigne sur le
planning (séquençage) des tâches ;
Cadre organisationnel : indique les rôles, tâches et responsabilités
de chaque acteur du projet ;
Le budget du projet : détermine les besoins et les sources de
financement du projet ;
Le dispositif de suivi évaluation : préciser pour chaque indicateur le
mode et le moment de vérification, ainsi que les parties impliquées
dans ce processus.
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2.1.3. LIVRABLE
Le processus de conception du projet aboutit à l’élaboration du
document de projet, qui constitue le livrable cette étape.
Remarque :
Dans certains cas de figure, le processus de maturation du projet
s’arrêterait à cette étape, si la nécessité de mener des études de
faisabilité (études complémentaires) ne s’impose pas. En revanche, au
cas où de telles études s’avéraient nécessaires, le processus devra
poursuivre avec les étapes décrites ci- dessous.
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2.2 ETAPE 2 : L’ÉLABORATION DES TDR DES ÉTUDES DE
FAISABILITE
Il est absolument nécessaire que certains projets d’investissement
se réalisent sur la base d’une bonne étude de faisabilité. Une mauvaise
étude entraine une exécution catastrophique d’un projet ou tout
simplement l’échec de celui-ci. D’où l’importance des études de
faisabilité qui sont fortement tributaires de la qualité de leurs termes de
référence.
2.2.1 OBJET
Les termes de référence (TDR) d’une étude sont une description
claire, précise et exhaustive de toutes les questions dont l’étude devra
traiter afin de permettre au promoteur de disposer des éléments
additionnels nécessaires pour cerner tous les contours du projet et
apprécier sa faisabilité. Ils circonscrivent pour ainsi dire le travail attendu
du consultant qui devra conduire l’étude.
2.2.2 DÉMARCHE
Les TDR d’une étude doivent pouvoir indiquer sans ambigüité le
travail qui est attendu du prestataire. L’on doit toujours avoir en tête lors
de l’élaboration des TDR que le prestataire ne réalise que ce que l’on y
mentionne. Par conséquent, les TDR doivent être exhaustifs, clairs et
précis.
Ils doivent répondre aux canons usuels en la matière et bien
entendu répondre au moins aux questions suivantes.
Dans quel contexte l’étude s’inscrit-elle ?
Pourquoi voulons-nous la réaliser ?
Quelles informations ou connaissances voulons-nous disposer à
l’issue de l’étude ?
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Comment procédera-t-on ?
De quels moyens disposera-t-on ?
Quel sera le mécanisme de contrôle de l’exécution des prestations
d’étude ?
Quels en seront les livrables ?
Combien de temps durera l’étude ?
Combien coûtera-t-elle ?
Qui la financera ?
2.2.3. LIVRABLE
A l’issue de cette étape l’on devra disposer des Termes de
référence (TDR) des études complémentaires identifiées. La structure
standardisée de ce document est indiquée dans l’encadré 5. La notice
explicative en annexe (annexe 4), décrit les éléments de contenu des
différentes rubriques du document.
Canevas de présentation des TDR d’une étude
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Les Termes De Référence d’une étude donnée est un document
structurés ainsi qu’il suit :
1. Contexte et justification de l’étude
2. Objectif de l’étude
3. Méthodologie
4. Résultats attendus
5. Chronogramme d’exécution
6. Profil du consultant
7 Budget et financement
NB : La notice explicative, décrit les éléments de contenu des
différentes rubriques qui structurent les TDR.
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édifier et les travaux de génie civil à réaliser, le type et le nombre des
équipements nécessaires ;
Identification et description des variantes technologiques et
techniques éventuelles relativement à la l’implémentation du projet ;
En vertu du décret du Premier ministre, chef du Gouvernement,
décret n°2014/0622 PM/ du 24 mars 2014 fixant les conditions de
recours et d’application des approches à Haute intensité de main
d’œuvre (HIMO), le recours aux approches HIMO est une alternative
technologique qui s’impose chaque fois que cela est techniquement
possible et économiquement rentable. A cet effet, l’étude technique doit
se prononcer sur la faisabilité technique et la rentabilité économique de
tout ou partie de des ouvrages à exécuter. Lorsque l’alternative HIMO
est fiable, elle s’impose à l’exécution sauf dérogation écrite du maitre
d’ouvrage ou du maitre d’ouvrage délégué (Art.4 (3) et (4) du décret
suscité)
La planification des activités techniques : chronogramme d’exécution
du projet ;
L’évaluation des besoins en ressources : il s’agit d’estimer les besoins
financiers exprimés par le projet : besoins liés à l’acquisition des
immobilisations (acquisition de terrains, constructions, acquisition des
équipements ….) et les besoins financiers liés au fonctionnement du
projet (matières et fournitures, transport, salaires…).
Cette estimation doit s’effectuer sur la base des prix de référence
en vigueur auxquels, on intègre le taux annuel d’inflation estimé selon
les hypothèses retenues dans l’élaboration du BIP de l’exercice en cours.
La programmation pluriannuelle des dépenses découle de la conjonction
de ce qui précède et du chronogramme d’exécution du projet.
C) Livrable
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Plan de masse de l’emplacement ;
Les plans de construction, d’agencement et d’aménagement ;
Les devis descriptifs ;
Les devis estimatifs ;
Les fiches d’équipements décrivent les caractéristiques des
équipements : poids, superficie occupée, puissance totale et
consommation des formes d’énergies, durée d’utilisation journalière,…
N.B : Les études techniques relèvent de la compétence des expert
métier. Aussi est- il conseillé de recourir à ces derniers pour la
réalisation de telles études.
B) Démarche et outils
Cette analyse présente le bilan quantifié de l’évaluation appelé «
bilan socio- économique». Le bilan socio-économique permet de
déterminer sa rentabilité et la valeur ajoutée créée, en tenant compte
des coûts d’investissement des infrastructures et du matériel roulant, et
en évaluant les avantages et les inconvénients qu’il engendre. Il est
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établi selon une méthodologie normalisée, commune à l’ensemble des
projets d’infrastructures de transport. Le bilan intègre l’ensemble des
coûts et avantages « marchands » (c’est-à-dire directement comptables
en monnaie comme les investissements, les dépenses d’exploitation, les
recettes imputables au projet et les avantages « non marchands »
auxquels sont attribuées des valeurs monétaires calculées selon des
méthodes normalisées. Cela permet de mettre dans la même balance
des coûts et avantages a priori difficilement comparables.
Les outils présentés ici sont les suivants :
L’analyse multicritères ;
L’analyse coût-efficacité ;
La modélisation macro-économique ;
Etc.
C) Livrable
Le rapport d’impact socio-économique, indiquant l’apport du projet
sur :
les finances publiques (Recettes publiques, etc.) ;
le taux de croissance de l’économie ;
la répartition plus équitable du revenu entre classes ou régions ;
la création des emplois.
B) Démarche
La démarche pour la réalisation d’une étude d’impact
environnemental comporte les étapes ci-après.
Les consultations participatives : la réalisation de l’étude d’impact
environnemental doit être faite avec la participation des
populations concernées à travers des consultations et audience
publique, afin de recueillir les avis, les réactions et les principales
préoccupations des populations sur le projet. Article 11 (1). La
consultation publique consiste en des réunions pendant l’étude,
dans les localités concernées par le projet ; tandis que l’audience
publique est destinée à faire la publicité de l’étude, à en enregistrer
les oppositions éventuelles et à permettre aux populations de se
prononcer sur les conclusions de l’étude.
La collecte des données complémentaires ;
Le traitement et l’analyse des informations collectées ;
L’identification et l’analyse de l’ampleur des effets pervers du projet
sur les principales composantes des milieux biophysiques et
humains ;
L’identification des mesures d’atténuation des effets identifiés ;
La rédaction du rapport d’étude.
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C) Outils
Outils de collecte des données ;
Entretiens directifs et semi-directifs.
D) Livrable
Rapport de l’étude d’impact environnemental.
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L’identification et l’évaluation des effets possibles de la mise en
œuvre du projet sur l’environnement naturel et humain ;
L’indication des mesures prévues pour éviter, réduire ou éliminer
les effets dommageables du projet sur l’environnement ;
Le programme de sensibilisation et d’information ainsi que les
procès-verbaux des réunions tenues avec les populations, les
organisations non gouvernementales, les syndicats, les leaders
d’opinions et autres groupes organisés, concernés par le projet ;
Le plan de gestion environnementale comportant les mécanismes
de surveillance du projet et de son suivi environnemental et, le cas
échéant, le plan de compensation ;
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2.4 VALIDATION DU RAPPORT D’ETUDE
2.4.1 OBJET
Les rapports d’études de faisabilité doivent faire l’objet d’une
validation par une équipe élargie. L’objectif visé ici est de s’assurer que
l’étude a été réalisée en bonne et due forme conformément aux termes
de référence.
2.4.2. DÉMARCHE
La démarche de validation pourrait se décliner ainsi qu’il suit :
Examen de la conformité du rapport aux termes de référence ;
Examen de l’architecture du document ;
Examen du contenu du document ;
approche méthodologique ;
vraisemblance des résultats ;
Recommandations.
2.4.3. LIVRABLE
Rapport d’étude validé
Canevas de présentation d’un rapport d’étude
La structure indicative d’un rapport d’étude se présente ainsi qu’il suit :
1. Page couverture ;
2. Sommaire ;
3. Sigles et abréviations ;
4. Résumé exécutif ;
5. Introduction générale :
- présentation et analyse du contexte ;
- problématique de l’étude ;
- objectifs de l’étude ;
- méthodologie succincte ;
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- structure du rapport.
6. Analyse des questions en objet/ réponses aux exigences des TDR ;
7. Recommandations et propositions d’actions à mener pour les étapes
suivantes ;
8. Conclusion générale.
9. Références bibliographiques.
10 Annexes :
Références spécifiques complétant ou expliquant les chapitres du
corps du rapport ;
Méthodologie utilisée (détaillée) ;
Liste des personnes rencontrées ;
Autres.
Les conclusions de l’étude de faisabilité doivent être suffisamment
claires et motivées pour permettre au Maître d’Ouvrage du projet de
prendre une décision en parfaite connaissance de cause.
2.5.1. LIVRABLE
Document de projet finalisé
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CHAPITRE III : CRITERES D’ELIGIBILITE DES PROJETS AU BUDGET
D’INVESTISSEMENT PUBLIC
- le document de projet ;
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Structure de présentation d’un document de projet
1. titre du projet ;
3. objectifs du projet ;
5. description du projet ;
8. Chronogramme d’exécution ;
10. suivi/évaluation ;
12. Annexes
TDR de l’étude ;
Projet de Dossier d’appel d’offre (DAO) pour la réalisation de
l’étude.
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iii) Cas des constructions des infrastructures routières et des
ouvrages d’art ;
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Devis estimatif ;
Projet de Dossier d’appel d’offre (DAO).
L’avis de consultation ;
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Les cahiers des clauses techniques générales ;
Des DAO type sont mis à disposition par l’ARMP pour faciliter la
confection des projets de DAO au niveau des administrations.
j) modèle de marché ;
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k) les formulaires et modèle des pièces à utiliser ;
l) Etudes préalables ;
3.2.1. LA PERTINENCE
3.2.2. L’EFFICIENCE
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3.2.3. L’IMPACT SOCIO-ÉCONOMIQUE
3.2.4. LA PÉRENNITÉ/VIABILITÉ
CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXES
- Fiche projet ;
- Business plans
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