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Grade : Professeur :
- Domaine de recherche :
Marketing ;
Economie du Transport.
I. Compétence à acquérir
L’objectif de ce cours est de permettre aux étudiants d’acquérir les
connaissances relatives à l’élaboration technique des projets. De ce fait, ce
cours initiera les étudiants aux principales méthodes d’évaluation
économique des projets du point de vue de la collectivité et l’évaluation
financière d’un point de vue des acteurs. A la fin de ce cours, l’étudiant doit
être en mesure d’élaborer un projet de son choix de dix pages au maximum.
IV. PREREQUIS
Economie générale, comptabilité et gestion financière, et la maîtrise des
outils et technique utilisée du point de vue des sciences ingénieures.
V. Résumé du cours
IX-Dauphine, 2006
10. J. Palier et B. Prévost (2007) : «Le développement social : nouveau
discourt et idéologie de la Banque Mondial » Economie Appliquée.
11. JANSEN J.C., Cours d’introduction sur l’évaluation économique
des projets énergétiques, Banque Mondiale, Bujumbura, 1992
12. P. Hugon, « Peut-on parler d’une crise ou d’un renouveau de
l’analyse économique du développement ? « Philippe Hugon Paris X
Nanterre. 921000, phhugo@club-internet.fr ;
13. RAYMOND B., et FREDERIC T., Economie Politique Tome I et II,
Edition PUF, Paris, 1997.
14. TAVERDET-POPIOLEK N., Guide du choix d’investissement
Préparer le choix Sélectionner l’investissement Financer le projet,
Éditions d’Organisation, Paris, 2006.
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Introduction générale
L’homme crée et gère des projets depuis la nuit des temps. Que ce soit
l’ajout de la cheminée de l’UMHK en 1947 à Lubumbashi, le chemin de fer
de la Compagnie BCK en 1906, la construction JAMBO MARKET, du
bâtiment intelligent «HYPNOSE» ou GALAXIE. Toutes ces œuvres – aussi
différentes soient-elles – sont de projets.
Faire de la gestion de projet revient à se projeter dans le futur en
échelonnant dans le temps :
- Les Ressources ;
- Les Dates ;
- Et le budget.
Pourquoi le thème de l’analyse et gestion de projet intéresse-t-il autant les
gens aujourd’hui ? La réponse est simple :
- Le public a changé ;
- Et les enjeux sont plus importants.
Traditionnellement, les projets étaient plutôt complexes. Le premier projet à
utiliser des techniques modernes de gestion était le système d’armes Polaris
au début des années cinquante, ce qui fut un véritable cauchemar
technique et administratif. Des équipes de spécialistes effectuèrent la
planification et le suivi d’une myriade d’activités de recherche, de
développement et de production. Elles produisirent des tonnes de
documents pour consigner des travaux complexes. Résultat ; les gens ont
commencé à percevoir la gestion de projet comme une discipline hautement
technique nécessitant l’emploi de graphiques déroutants. À leurs yeux, il
s’agissait d’une activité excessivement consommatrice de temps, apanage de
spécialistes, et donc vraiment hors de portée du commun des mortels! Ce
jour, le projet est devenu l’apanage de tous.
De ce fait, l’analyse économique de projet consiste en la viabilisation du
projet c’est-à-dire le rendre rentable, banquable et s’assurer de la possible
couverture à partir de la demande potentielle. Pour ce faire, cela nécessitera
la récolte des informations à la fois techniques qui émanent de l’offre, et des
informations commerciales et économico-financières qui relèvent de la
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- Qui demande ?
- Qu’est-ce qu’il demande ?
- C = Cy+C0
A. Observations statistiques
rares pour satisfaire des besoins exprimés ou bien pour atteindre des
objectifs fixés dans le projet.
Il ressort de cette conclusion que le concept de coût d’opportunité ou bien le
coût alternatif joue un rôle important dans la science économique. Les coûts
d’opportunité sont constitués par les possibilités alternatives les plus
rentables, marquées par l’application effective d’une ressource donnée.
Exemples des applications nombreuses de ce concept :
- Les investissements dans un projet vis-à-vis du montant
correspondant dans un compte d’épargne les intérêts renoncés ;
- Le prix-frontière comme évaluation économique d’une unité de
production domestique des biens échangés les devises renoncées.
4. Le concept de la demande potentielle
A. Approche conceptuelle
Les besoins économiques ou désirs se traduisent en demande potentielle de
produits spécifiques, lorsqu’ils s’accompagnent d’un pouvoir et d’un vouloir
d’achat. Une fonction de demande représente les quantités d'un produit qui
pourraient être achetées à différents prix. Si le prix du marché est Pe et la
demande du marché correspondante est P= f(Q) et on peut aussi trouver la
demande inverse ou Q = f(P).
B. La courbe de demande
La courbe de demande est un graphique qui relie les quantités demandées
pendant une période donnée aux différents niveaux des prix du bien
concerné, en supposant inchangées toutes les autres variables y afférent.
Quelques autres variables importantes sont :
- Les prix des autres biens ;
- Et le revenu dont disposent les consommateurs.
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Pe B B’
0 Qe Qe’ QP
C. La loi de la demande
D’habitude la quantité demandée décroît quand le prix de marché augmente
et elle croît quand le prix de marché diminue. Les deux raisons principales
en sont qu’avec une augmentation du prix de marché :
- Il y a plus d’incitation à chercher des succédanés ou substituts ;
- Et le revenu réel des consommateurs baisse.
Le graphique de la demande a une pente négative.
Souvent la courbe de demande se déplace à droite lorsque la demande
augmente au cours du temps. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs,
parmi lesquels :
- La croissance de la population;
- L’amélioration de la disponibilité du secteur ;
- L’augmentation des revenus réels par tête ;
- L’augmentation des préférences des consommateurs pour le secteur
considéré par rapport aux succédanés ;
- La montée des prix relatifs des succédanés fig. 1.
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Un des facteurs les plus importants parmi les facteurs qui déterminent la
valeur de l’élasticité-prix, est constituée par les possibilités de substitution.
Il ressort des statistiques que l’énergie en général est un bien caractérisé par
une demande inélastique.
Graphique 2
RT, CT, CF
CF
0 Q
CM, CVM, Cm
Cm
CM
P
CVM
0 Q1 Q2 Q3 Q4 Q
Soit le graphique 7 comprenant CT, CVM et Cmc en fonction de la quantité
produite. Nous voyons que les CVM ainsi que les Cmc baissent au début :
- Au début, Cmc < CVM ;
- Au bout d’une certaine augmentation de la production les coûts
marginaux commencent à se stabiliser et ensuite à augmenter ;
- Puis, les coûts variables moyens se stabilisent au point où les CVM =
Cmc ;
- Après, les Cmc, ainsi que les CVM montent, mais les Cmc de façon
plus significative, de telle sorte qu’au minimum de la courbe des CVM,
cette courbe est coupée par la courbe des Cmc ;
- A quantité de production correspondante, on peut tirer une droite
venant du point d’intersection de l’abscisse et de la courbe des coûts
totaux, qui est tangente à la courbe des coûts totaux fig. 2.
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Supposons qu’on est sur le marché de C.P.P ou le prix est une donnée :
- Dans ce cas l’augmentation des revenus totaux suite à la vente d’une
unité supplémentaire, c’est à dire les revenus marginaux, égalent-le
prix de vente ;
- Quel est le niveau de production optimum correspondant ?
A partir des niveaux caractérisés de coûts marginaux bas, le producteur
augmentera sa production jusqu’au niveau où les coûts marginaux égalent
le prix de vente Fig. 2. Ce dernier niveau, Q4, est le niveau de production
optimum fig. 2.
De même, au minimum de la courbe des coûts totaux moyens, cette courbe
est coupée par la courbe des coûts marginaux. A la quantité de production
correspondante, on peut tirer une droite venant de l’origine qui est tangente
à la courbe des coûts de production totaux fig. 2.
3. Les coûts marginaux à long terme
Pour la planification à long terme le producteur envisagera d’étendre la
capacité de production. Alors, les coûts marginaux à long terme sont
constitués par les coûts de production d’une unité supplémentaire en
prévoyant une extension de l’équipement.
Considérons plusieurs niveaux différents de capacité de production. Alors à
chaque niveau d’équipement de production correspond une courbe des
coûts totaux de production, une courbe de coûts totaux moyens ainsi
qu’une courbe de coûts marginaux à court terme. A partir des courbes de
coûts totaux de production à court terme, on peut construire une courbe-
enveloppe, qui est la courbe des coûts totaux à long terme, en rasant ces
premières courbes fig. 3.
La courbe de coûts totaux moyens à long terme touche également les
courbes de coûts totaux moyens à court terme.
Une telle courbe enveloppe concorde avec la théorie de la compétition pure
et parfaite qui suppose beaucoup d’agents économiques, dont aucun ne
détient une portion importante du marché. Chaque point de la courbe-
enveloppe de coûts totaux moyens à long terme est un point de contact avec
une courbe de coûts totaux moyens à court terme. Cette dernière
correspond à la capacité adaptée c.-à-d. la capacité de coûts minimum à
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long terme de la production indiquée par l’abscisse d’un tel point de contact.
La fig. 8 montre comment on peut finir par déterminer graphiquement la
courbe des coûts marginaux à long terme. En fonction de la flexibilité de la
capacité adaptée, les coûts marginaux à long terme montent moins vite que
les coûts marginaux à court terme en augmentant la production. Pour le cas
considéré, on définit les coûts marginaux à long terme comme le supplément
de dépenses qu’il est nécessaire de consentir pour obtenir une augmentation
de production d’une unité par période, en supposant pour chaque niveau de
production, la capacité de l’équipement est adaptée à la production désirée.
Cependant, dans le secteur de l’énergie il y a beaucoup d’exemples des
indivisibilités des coûts d’addition de la capacité. Cela s’applique par
exemple à la production et à la distribution de l’électricité et du gaz. Dans
ces cas, à la limite on doit procéder à de grands investissements avant de
pouvoir augmenter la production d’une unité et, par conséquent, la
supposition qu’à chaque niveau de production correspond une capacité
adaptée, ne se vérifie pas.
D’autre part, l’application des coûts marginaux à court terme (CMCT)
comme directive pour la détermination des prix conduirait à une évolution
des prix fortement perturbatrice.
La figure 1.4 montre que, nettement en-dessous des limites de la capacité de
production, les coûts supplémentaires pour produire une unité additionnelle
sont relativement bas, c.-à-d. égaux aux coûts marginaux variables, les
coûts d’équipement étant à fonds perdu.
En revanche, aux limites de capacité les CMCT comprennent les coûts
marginaux variables, qui montent vite et, en plus, les coûts pleins du denier
investissement d’extension.
Alors, dans les cas échéants, cela requiert des ajustements dans la
détermination des coûts marginaux à long terme. En principe, on pourrait
fixer, soit périodiquement soit une fois pour toutes, une redevance fixe pour
les frais d’investissement et, d’autre part, un tarif variable en fonction des
coûts marginaux à court terme. Néanmoins, quand la redevance fixe s’avère
importante par rapport aux frais variables elle peut :
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0 Q
CML, CmL, C
CmL
0 Q
A. De la définition
Le barème d’offre du marché fait le rapport entre les prix de marché et les
quantités que les producteurs sont disposés à offrir pour une période
donnée. 1l montre qu’à chaque prix correspond une quantité d’offre unique.
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Pe’
Pe B
0 Qe QP
C. La loi de l’offre
D’habitude la quantité offerte croît quand le prix de marché augmente et
décroît quand le prix diminue. Cela ressort du phénomène selon lequel, en
marge, la production par unité devient de plus en plus chère. Le graphique
de l’offre a donc de ce fait une pente positive. Les coûts de production ont
un impact important sur la courbe d’offre. La courbe d’offre peut se déplacer
suite à une situation changée des coûts de production, associée par exemple :
- Aux changements des prix des moyens de production, A l’évolution de
la technique de production, Aux changements de la capacité de
production moyenne des usines, face aux économies d’échelle fig. 4.
D. L’équilibre du marché
Le marché concerné est en équilibre quand la quantité demandée est égale à
la quantité que les producteurs veulent et peuvent offrir. Le prix de marché
correspondant est le prix d’équilibre. Celui-ci et la quantité d’équilibre sont
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Pe B B
C QD ou P QD ou P’
0 Qe’ Qe QP
E. Typologie du marché
Considérons l’échange monétaire d’un bien de consommation quelconque,
qui se déroule entre les producteurs et les consommateurs de ces biens. Cet
échange peut se dérouler directement ou à travers des intermédiaires.
Tous les endroits où un tel échange a lieu constituent un marché dans le
sens économique.
Un autre aspect important qui détermine le comportement des acteurs d’un
marché est la typologie du marché, selon les circonstances dans lesquelles
l’entreprise vend ses produits. La forme du marché dépend du nombre des
acteurs du marché et de la nature du produit commercialisé.
a) Concurrence pure et parfaite
1l y a une concurrence pure et parfaite quand il s’agit d’un produit
homogène qui est offert par un grand nombre de producteurs, et demandé
par un grand nombre de consommateurs.
- Chaque agent, opérant sur un tel marché, à une liberté totale d’entrer
et de sortir ;
- Mais, a aucun pouvoir de marché ;
- Cela s’applique aux marchés agro-alimentaires et parfois au marché
du bois pour le feu ;
- Le prix est une donnée pour les producteurs.
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de bien veiller sur l’intérêt général, la fixation des prix en ce qui concerne les
monopoles publics est suivie, voire dictée par le gouvernement.
Pourtant en pratique, faute de compétition, l’existence de monopoles publics
s’avère souvent difficilement compatible avec une production efficace au
niveau du coût.
C QD ou P QD ou P’
e e’
0 Q Q QP
Cette aire est désignée par Marshall comme "l’excèdent du consommateur"
et est évaluée comme suit :
Analytiquement : c’est la différence entre ce que les consommateurs étaient
prêts à payer et ce qu’ils ont réellement payé.
Analytiquement, soit :
- P = f(Qp) la fonction de demande :
Pe = le prix du marché à ce prix ;
Qe sont des quantités vendues.
Dans ces conditions les acheteurs qui auraient accepté de payer plus que Pe
obtiendront un avantage, du fait que le prix est limité à Pe par rapport à ce
qu’ils auraient payé sur un marché de parfaite discrimination. L’avantage
total des consommateurs est qualifié de surplus des consommateurs.
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𝑸𝒆
Surplus des consommateurs (Sc ) = ∫𝟎 𝒇(𝑸)𝒅𝑸 - Qe *Pe (aire AOQeB - aire
PeBQeO) c’est l’aire sous la courbe de demande, diminuée du recette totale
ou chiffre d’affaire.
- Ou d'une manière analogue, en prenant la fonction de demande
inverse Qd= f(P), le surplus des consommateurs s’évalue par
𝒎 +∞
SC= ∫𝑷𝒆 𝟎 𝒇(𝑷)𝒅𝑷 ou encore SC= ∫𝑷𝒆 𝒇(𝑷)𝒅𝑷
Où mo est la valeur de P = f(Q) si Q= 0 c'est-à-dire que mo est l’intersection
de la fonction de demande avec l'axe des P.
Graphique 7
P
A QP ou c dans sa partie ascendante
Le Surplus des consommateurs
Pe B
C Le profit (π) QD ou P
0 Qe QP
Surplus Collectif S= Sc + 𝜋
Le surplus diminue quand le prix augmente
Graphique 8
P
A QP ou c dans sa partie ascendante
A. De la définition
Elle est une opération qui consiste à comprendre, à calculer puis à expliquer
du point de vue des agents particuliers «analyse financière» et du point de
vue de la collectivité «analyse économique» des flux en termes de coûts et
des avantages que l’on valorise puis on compare. La valorisation nécessitera
à exprimer les coûts et avantages en terme monétaire et la comparaison
s’appuiera sur la contribution des revenus ménages pour ainsi s’assurer que
le groupe cible sera en mesure de payer les services ou les biens du projet.
De ce fait, elle est un outil d’aide à la prise des décisions.
B. Genèse du calcul économique et financier
Il y a eu trois grandes phases :
a) Phase d’émergence XVIIème et XVIIIème siècle :
- Définir les principes sur lesquels s’appuyer afin de moderniser le
domaine du projet ;
- Arbitrage entre coûts et avantages de projet ayant entraîné de
difficulté ci-après :
Bien cerner les bénéficiaires, Définir la tarification des
équipements ;
Mesurer les avantages ;
Il ne s’agit pas seulement d’un simple calcul financier mais il s’agit de
trouver une méthodologie pouvant juger directement l’opportunité de
l’investissement.
b) Phase d’épanouissement XIXème siècle :
- Développement considérable des travaux publics et des
infrastructures :
Problèmes de choix optimal des équipements, types, localisation
et durée ;
Prix de vente de concession et gestion optimale de leur
exploitation.
Il s’agira de comparer le projet à un projet de référence et il y a eu mise en
place des formules empiriques de calcul de coûts et des avantages en
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Travaux pratiques
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A. De la définition
Le mot « projet » vient du latin projectus ; lancé en avant. Dans le sens
commun, il est associé à une intention (avoir l’intention de partir en
Amérique…). La notion de projet tire son origine de la planification. De ce
fait, réaliser un projet, c’est vouloir une finalité qui partira de ce qui existe
déjà comme situation de référence.
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c) Projet de R & D
À côté des projets «ouvrage» et «produit», on trouve le «projet de recherche
et développement (R & D)» qui comprend une phase de recherche dont la
durée et le résultat sont mal connus a priori. En cas de succès, il débouche
sur un projet «produit» (exemple : R & D pharmaceutique) ou bien, plus
rarement, sur un projet «ouvrage» (exemple : mise au point d’un instrument
d’observation spatiale).
L’investissement en R & D est un projet particulier qui ne rentre pas
toujours dans les grilles d’analyse que nous proposons. Nous illustrerons
par la suite cette notion avec des exemples.1 Un projet d’investissement
conduit soit à un ouvrage unique soit à un produit destiné à être
écoulé en grand nombre sur le marché. Il comprend parfois une phase
de R & D.
C. Les acteurs et leurs rôles dans un projet ?
a) Commanditaire – directeur
Parmi les acteurs impliqués dans un projet, figure celui qui définit avec le
client les objectifs à atteindre et qui récoltera les fruits. C’est le
commanditaire ou le directeur qui généralement rassemble les ressources
financières en mobilisant les bailleurs de fonds. Il joue ainsi le rôle de
sponsor (ex : directeur ou sponsor public comme l’État).
b) Chef de projet
Le chef de projet a un rôle central :
- Il se situe entre le directeur et l’équipe projet ;
- Garant de la réussite du projet, c’est lui qui pilote le projet.
Il est lié au directeur par un contrat fixant les objectifs à atteindre (en
termes de résultats, délais, ressources) et les marges de manœuvre, celles-ci
pouvant être renégociées régulièrement en fonction de l’évolution du projet.
Il coordonne l’équipe projet avec un pouvoir d’influence plus ou moins
marqué selon la place occupée par le projet dans l’entreprise.
c) Équipe projet
L’équipe projet est constituée d’hommes et de femmes qui réalisent les
activités du projet.
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b) Où?
Il s’agit du lieu d’implantation, marché et contexte
Contexte : Où la proposition sera-t-elle mise en œuvre? Cette question porte
sur le lieu d’implantation, le marché, le cadre de réglementation et le
contexte dans lesquels les activités du projet se dérouleront.
Chaque contexte est différent des autres. Le succès ou l’échec d’une
proposition dépendra dans une large mesure d’une série de facteurs qui
doivent être bien compris et expliqués. La question « où » renvoie tout
d’abord à l’emplacement effectif de l’initiative envisagée, à savoir le village ou
la ville, le district ou le cours d’eau où la mise en œuvre aura lieu. Elle
renvoie ensuite au contexte social, économique, politique et administratif
qui caractérise le cadre de réalisation : ce sont ces facteurs et plusieurs
autres qui déterminent le degré de probabilité du succès ou de l’échec de la
proposition.
c) Qui? – Principaux intervenants et parties prenantes
Equipe : L’institution, l’entreprise, la collectivité ou les personnes qui auront
la responsabilité de convertir ce qui est envisagé en actions concrètes ou en
résultats correspondent à la rubrique « Qui? » de la proposition, autrement
dit les parties exposées au risque d’échec et responsables de l’action.
Peu de choses sont aussi importantes que la mise au point d’un mécanisme
de collaboration efficace avec toutes les parties dont l’assistance et la
coopération sont nécessaires pour garantir le succès. Peu d’erreurs sont
aussi préjudiciables que le fait d’oublier un acteur important. C’est au tout
début du processus qu’il faut commencer le bilan. La plupart des
fournisseurs de fonds et des services considéreraient la qualité du champion
et de l’équipe comme le facteur le plus important pour décider de
l’opportunité d’investir.
d) Comment? – Le plan
Plan d’exécution : La planification, le financement, l’exploitation, la
construction, la gestion, le suivi et l’évaluation constituent la rubrique «
Comment » de la proposition. Le succès d’une proposition est lié au degré de
maîtrise de l’éventail complet des facteurs relevant de la gestion. C’est à ce
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Les consommateurs ;
L’exploitant ;
L’Etat.
Dans cette étape, on inclut aussi le plan de financement de maître
d’ouvrage.
Une étude sur l’impact de l’environnement naturel et social ;
Une évaluation de risque, une proposition d’allocation de risque.
D. Implémentation et mis en œuvre
a) Phase de la planification
Dans cette phase, l’idée est précisée pour devenir opérationnelle. Le cadre
logique expose la logique d’intervention du projet et décrit des hypothèses et
risques importants qui les conditionnent. On peut vérifier aussi la faisabilité
du projet. Pour la gestion et la supervision le cadre logique définit :
- Les tâches à entreprendre ;
- Les ressources nécessaires ;
- Et les responsabilités en matière de gestion, l’avancement et
l’évaluation.
b) Les hypothèses
Une fois les stratégies arrêtées, les objectifs et d’autres facteurs externes qui
ne s’intègrent pas demeurent et auront une incidence sur la mise en œuvre
et sur la viabilité à long terme du projet mais échappent à son contrôle. Ces
conditions doivent être remplies pour assurer la réussite du projet et
figurées en qualité d’hypothèses. Les conditions préalables diffèrent en ce
sens qu’elles doivent être remplies avant le démarrage du projet.
- Assurer l’élaboration de la planification des opérations ;
- Mise en place, suivi du projet et comparaison entre projet planifié et
réalisé.
E. Evaluation
Consistera en la viabilisation des projets, pour ce faire, il est important de
déterminer le coût des projets et les avantages afin de déterminer sa
rentabilité, son aspect bancable et sa couverture totale.
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Toutefois, pour les projets dont la phase d'investissement s'étale sur plus
d'une année, il convient d'étaler le projet sur plusieurs périodes afin de
permettre à l'organisme de gestion du projet de le piloter correctement par
phase.
Tableau 2 : Tableau des investissements étalés
Années 0 1 2 … N
Capital fixe
Terrain et aménagement du site
Ouvrages, génie civil,
Bâtiments
Machines et équipements
Matériels roulants et véhicules
Dépenses de préproduction
Etudes, recherches
Frais d'actes juridiques
Acquisition de technologie
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d) Le fonds de roulement
Le fonds de roulement est une des formes de l'investissement ; il fait partie
de l'outil de production («capital économique») de la même façon que les
constructions ou les équipements engagés pour le projet. Il s'agit d'un
facteur essentiel de la viabilité financière.
Le besoin en fonds de roulement provient du «cycle d'exploitation». Pour
réaliser son objet, un agent productif achète, transforme puis vend : c'est le
cycle «Achat-Transformation-Vente». Au début du cycle l'achat des
matières premières, le paiement des salaires, la rémunération des agents
commerciaux, le stockage, etc., créent des besoins de financement avant
que la vente du produit transformé ne vienne (en fin de cycle) rémunérer
l'activité. Ces besoins de financement se renouvellent à chaque cycle. Pour
un même produit ces cycles sont souvent continus, s'imbriquant les uns
dans les autres, sauf dans le cas des activités fortement saisonnières
(agriculture, certaines industries agro-alimentaires, tourisme, industries du
jouet...).
Ce décalage dans le temps entre les flux monétaires sortants (achats
d'intrants) et les flux monétaires entrants (vente du produit) oblige l'agent à
disposer de fonds pour faire face à l'excédent de ce qui est dû sur les cycles
engagés par rapport à ce qui a été récupéré (par la vente) sur les cycles
passés. Ce besoin évolue selon le volume de production (montée en
puissance initiale du projet, croissance des activités...).
De plus : des délais de paiement sont souvent accordés par les fournisseurs,
et, de l'autre côté, des délais de paiement sont consentis aux clients...
Financièrement, le cycle d'activité se traduit donc par une immobilisation de
capitaux sous forme de stocks (d'intrants et de produits), immobilisation qui
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a) De la détermination
Certains projets peuvent générer leurs propres recettes, tirées de la vente de
biens et de services. On déterminera ces recettes en établissant des
prévisions sur les services fournis et sur leurs prix, et elles seront inscrites
dans le Tab. 2.2 concernant l’analyse financière et les recettes d’exploitation.
Les éléments suivants ne doivent généralement pas être intégrés dans le
calcul des recettes futures :
- Les coûts et avantages doivent être nets de TVA. Les autres taxes
indirectes ne doivent être inclues que si elles sont imputées à
l’investisseur ;
- Toute autre subvention (transferts d’autres instances, etc.).
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Dans certains cas (par exemple pour les voies ferrées ou les aqueducs),
l’investisseur peut être différent de l’organe qui gérera l’infrastructure; dans
ce cas, ce dernier paiera une redevance (ou un droit équivalent) au premier.
Cette redevance peut ne pas refléter l’intégralité des coûts et contribuer
ainsi à créer un déficit de financement.
Les recettes à prendre en compte dans l’analyse financière sont
généralement celles qui reviennent au propriétaire de l’infrastructure.
b) La valeur résiduelle de l’investissement
Au fur et à mesure de son utilisation (usure), et du simple fait du temps
(obsolescence), le capital productif (les immobilisés) perd de sa valeur
initiale. Dans l'optique de la trésorerie et du bilan des flux, si à l'horizon
choisi pour l'analyse on considère que ces investissements ont conservé une
valeur marchande (valeur de revente), on en tient compte en incorporant
cette valeur aux recettes de la dernière année (en simulant ainsi une revente
de ces actifs). Cette valeur résiduelle est introduite dans le dernier exercice
bien que, dans la réalité, on ne sache pas si l'exploitation continuera avec
les mêmes équipements ou s'ils seront revendus, voire abandonnés. La
valeur résiduelle(1) est souvent inscrite négativement sur la ligne des
dépenses en investissement (manuel écofin, page 54).
a) Définition
L’actualisation est l’opération mathématique qui permet de comparer des
valeurs économiques s’échelonnant dans le temps.
Pour actualiser les flux financiers et économique et calculer la valeur
actuelle nette (VAN, Tab. 2.5 et 2.6), il faut définir le taux d’actualisation
approprié.
Il existe de nombreuses manières théoriques et pratiques d’estimer le taux
d’actualisation de référence à appliquer à l’analyse financière et à l’analyse
économique.
Le taux d’actualisation financier est le coût d’opportunité du capital. Le coût
d’opportunité signifie que lorsque nous investissons du capital dans un
projet, nous renonçons à obtenir un rendement dans le cadre d’un autre
projet. En procédant à cet investissement, nous encourons donc un coût
implicite : la perte de revenus que générerait un autre projet.
Il existe fondamentalement trois approches permettant d’identifier le taux
d’actualisation financier approprié :
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France 8% 30
Hongrie 6% 30
Japon 4% 40
Mexique 12 % 30
Norvège 5% 25
Nouvelle-Zélande 10 % 25
Pays-Bas 4% 30
Portugal 3% 20-30
République tchèque 7% 20-30
Royaume-Uni 3,5 % 30
Suède 4% 15-60
Commission européenne2 5%
Banque mondiale – PED3 10-12 %
Source : Le plan (2005).
Il n’existe pas vraiment au niveau communautaire de taux d’actualisation
de référence même si la Commission européenne a fixé pour les projets
qu’elle cofinance un taux de 5 %. Le taux de la Banque mondiale est
relativement élevé car il intègre le risque-pays. PED = Pays en
développement.
53
Introduction
A. Définition
L’amortissement est défini comme «la répartition du coût d’un bien sur sa
durée probable d’utilisation». C’est la répartition systématique du montant
d’un actif amortissable en fonction de son utilisation.
a) L'amortissement fiscal
Il est utilisé dans les calculs de prix de revient et les analyses économiques.
Relevant du compte d'exploitation, il permet aussi de calculer un RNE, non
plus dans un but fiscal mais exprimant le résultat global de l'activité (tenant
compte de toutes les charges d'exploitation et de capital). Son mode de
calcul ne dépend plus de règles fiscales mais de la durée de vie réelle de
l'investissement. Dans cet ouvrage, le terme d'amortissement renvoie à cet
amortissement économique.
c) L'amortissement financier
C. Méthodes d’amortissement
a) L’amortissement linéaire
Principe de calcul
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Représentation du bilan
b) L’amortissement dégressif
De la définition
L’entreprise peut opter pour l’amortissement dégressif des biens qui sont
acquis neufs et dont la durée de vie n’est pas inférieure à trois ans. De plus,
les équipements doivent entrer dans la liste inscrite dans le Code général
des impôts. Contrairement à l’amortissement linéaire, l’annuité n’est pas
constante. L’amortissement dégressif est pratiqué essentiellement pour des
raisons fiscales, toutefois, il ne peut être utilisé que s’il reflète le mode de
consommation des avantages économiques attendus de l’actif.
Le taux dégressif est égal au taux linéaire multiplié par l’un des coefficients
suivants :
Ainsi, si un bien est amorti sur quatre ans, les taux linéaire et dégressif
sont :
100
- Taux linéaire : = 25 % ;
4
Exemple
239.687
Annuité linéaire = 79.896 $
3
C. Provisions règlementées
Les provisions sont des réserves non libérées d’impôts ; le texte les
constituant précise généralement leur mode d’imposition.
3. Les coûts en devise
Ce sont les éléments de débours du projet autrement dit les sommes
avancées qui impliquent une dépense, directe ou indirecte, en devise :
- Le coût c. a. f. ou coût, assurance, fret des importations
d’équipements et de machines est un exemple de coût direct en
devises ;
63
l’’investissement
1. Analyse financière de l’investissement
L’incertitude qui entoure les flux futurs et le nombre élevé des risques et
d’obstacles liés au lancement d’une activité nouvelle est à la base de
l’application de l’analyse financière.
Ainsi donc, quels sont les Critères de choix d’investissement productif en
univers certains ?
Après avoir ressemblé toutes les informations financières et dresser le
tableau des flux de trésorerie, l’évaluation d’un projet s’appuie sur des
critères de choix d’investissement à savoir :
- La valeur actuelle nette VAN ;
- Le taux interne de rentabilité TRI ;
- Le délai de récupération DR ;
- L’indice de profitabilité IP.
66
a) De la définition
L’actualisation consiste à calculer la valeur à une date donnée d’un ou d’une
série de paiement et/ou de recettes futurs. Il s’agira de répondre à la
question suivante : recevoir une somme d’argent aujourd’hui a-t-il la même
valeur que recevoir cette somme dans un an ?
En clair, il s’agit de répondre à la question suivante : recevoir une somme
d’argent aujourd’hui a-t-il la même valeur que recevoir cette somme dans un
an ?
En effet, l’argent reçu aujourd’hui peut être investie et porter des intérêts.
D’une manière générale, on connaît les sommes payables ou encaissables
ultérieurement et, en prenant un taux ou facteur d’actualisation i on calcule
la Valeur actuelle ; Vo, a Actualisation à intérêt composé.
En ce qui nous concerne, il sera question de considérer que les intérêts
sont investis et rapportent eux-mêmes des intérêts au terme d’une année
donc l’actualisation à intérêts composés.
b) De la formulation mathématique
L’ACA s’appuie sur une estimation prévisionnelle d’une période donnée n qui
va engendrer chaque année t un ensemble de coûts, Ct et un ensemble
d’avantages, Bt, avec un taux d’actualisation sociale R qui reflète le point de
vue social sur la façon dont devrait être évalué l’avenir par rapport au
présent, on calcule la valeur actualisée nette VAN en appliquant la formule
suivante :
𝐶
VA de coût = ∑𝑛𝑡=0 (1+𝑖)
𝑡
𝑡
- L’espérance ;
- Et l’écart type.
Ce sont les paramètres des distributions les plus utilisés en finance et qui
correspondent aux deux premiers moments de la distribution normale. Si on
considère que la dépense d’investissement est aussi incertaine, on sera
appelé à caractériser sa moyenne pour calculer la valeur actualisée nette
espérée et son écart type pour déterminer le risque qui lui est associé :
68
𝑬[𝑩𝒕 ]
E[ VAN] = ∑𝒏𝒕=𝟏 - E[It ]
(𝟏+𝒊)𝒕
𝝈𝟐 𝑩
𝝈 [VAN]= √∑𝒏𝒕=𝟏 (𝟏+𝒊)𝟐𝒕𝒕 - 𝝈𝟐 [I]
Le calcul de TRI
- 10 % donne une VAN positive de 1.720, par tâtonnement quel sera le
taux qui annulera la VAN ?
15 % donne une VAN positive de 484 ;
20 % donne une VAN négative de - 78 ;
25 % donne une VAN négative de - 376.
De ce fait, le taux qui annule la VAN est compris entre 15 % et 20 % :
- 19 % donne une VAN positive d+e 4;
- 20 % donne une VAN négative de – 78.
De cette nouvelle donne, nous concluons que la recherche du taux qui
annule la VAN se trouve entre 19 % et 20 % et on utilise la formule
suivante :
69
Le Délai de récupération est le temps nécessaire pour que les flux nets du
projet équilibrent le montant du coût d’investissement. Selon ce critère, un
projet est financièrement intéressant lorsque sa dépense d’investissement
est récupérée à l’intérieur d’un délai critique donné, celui-ci étant d’autant
plus court que le projet est risqué. De ce point de vue, on dira que plus le
D.R. prévu d’un projet est inférieur au délai critique choisi, plus le projet est
jugé intéressant. Ce critère est adapté dans le contexte des pays à risque ;
instabilité politique du fait de coups d’Etat militaires, des guerres civiles, ou
de manifestations ou encore de grèves fréquentes, des remous sociaux
constants.
D. Indice de profitabilité
L’indice de profitabilité mesure l’avantage induit par un dollar de capital
investi en terme relatif. C’est la Valeur Actualisée par unité de la dépense
d’investissement initiale.
𝑛
1
∑ 𝐵𝑡 (1 + 𝑖)−𝑡
𝐼
𝑡=1
Le projet est accepté lorsque l’indice > 1 ; plus cet indice est grand, plus le
projet est viable.
A. De la définition
L’analyse économique des projets évalue la contribution du projet au bien-
être économique de l’ensemble de la communauté dans un pays. Elle est
70
Il convient de le faire lorsqu’un actif peut être utilisé d’une autre manière,
même s’il appartient déjà au secteur public.
E. Détermination de prix des immobilisés et des stocks étrangers
Où :
- M = la valeur CAF des importations totales ;
- X = la valeur FOB des exportations totales ;
- Tm = les taxes sur les importations ;
- Tx = les taxes sur les exportations.
Le facteur de conversion standard doit être utilisé par défaut lorsqu’il
n’existe pas de facteur de conversion sectoriel spécifique.
A titre d’exemple :
- Dans le cas de projets agricoles, les seuls intrants échangeables sont
les engrais qui sont les biens importés. On utilise le prix paritaire à
l’importation.
- Les équipements et les matériels font partie de biens importés et on
utilise le prix coût, assurance et fret à port de Kasumbalesa plus le
prix du transport du port à l’endroit du projet pour calculer le prix
paritaire à l’importation approprié.
- Lorsque le fournisseur notifie un article livré sur le site du projet ce
coût comprend un élément du coût local de 10 % en valeur
économique moyen du CCS ou coefficient de conversion spécifique
75
a) Hypothèse de base
Plusieurs hypothèses :
82
A. De la définition
En droit commercial général, on définit « l’achat ou la vente » comme une
convention par laquelle l’un s’oblige de livrer une chose et l’autre à la payer.
On distingue ainsi deux types des achats ou des ventes, selon les modalités
de règlement retenues :
- Achat ou Ventes au comptant c’est-à-dire que le transfert de
propriété et le paiement de prix sont concomitants ;
- Et achat ou ventes à crédit le transfert de propriété se fait avant le
paiement.
Nous sommes en pleine relation entre un client et un fournisseur. C’est
ainsi que l’entreprise aura des positions tantôt de fournisseur tantôt de
client.
Elle crée deux flux opposés : un flux réel, un flux financier.
Les opérations d’achat-vente sont :
- Montant brut de vente/achat ;
- Diminuées des réductions ;
- Augmentées de majoration ;
- La différence entre TVA récupérable sur achat et TVA facturée sur
vente donne TVA due ;
B. Factures comportant des réductions
A partir d'un prix de vente défini le vendeur peut être amené à consentir à
l'acheteur diverses réductions :
- Les unes "commerciales" :
Les rabais : réductions de prix de caractère exceptionnel pour
tenir compte d'un défaut de qualité ou de conformité des biens
vendus ;
Les remises : réduction de prix de caractère habituel entre
vendeur et acheteur pour tenir compte de la catégorie
professionnelle de cet acheteur (exemple :
Remise faite aux garagistes par un fabricant de pièces
détachées pour automobiles) ou de l'importance de la
85
Exemple 3 :
Facture de PERI à MASSA :
Total marchandises 800 000 F
Port à votre charge 50 000 F
Net à payer 850 000 F
Exemple 4 :
Facture de ALIMA à AROUNA :
Total marchandises 130 000 Fc
Frais de transports récupérés 7 820 Fc
Net à payer 137 820 FC
b) Achat- vente avec TVA
Par définition l’impôt est le droit imposé sur les personnes ou sur les biens
pour permettre le financement des dépenses publiques. On distingue
plusieurs types d’impôts mais qui sont regroupés en deux groupes ci-après :
- Impôts directs: ceux qui sont perçus directement par
l'Administration sur les revenus des personnes et des sociétés ;
- Et l’Impôts indirects: ceux qui sont perçus sur les biens de
consommation.
Rappel sur le fonctionnement de la T.V.A. sur le plan comptable
Fournisseurs Clients
Achats Ventes
Entreprises
T.V.A récupérable 44.5 T.V.A
facturée 44.3
Fisc
A. De la définition
La trésorerie active de l’entreprise ou disponibilités est l’ensemble des
liquidités qu’elle possède dans ses comptes en banques ainsi qu’en
caisse à un moment donné.
Les encaissements et les décaissements se font par l’intermédiaire de
différents moyens de règlement :
- Espèces (billets, pièces…) ;
- Chèques bancaires (chèques postaux) ;
- Virements (supports papier ou électroniques) ;
- Cartes bancaires (de paiement, de crédit) ;
- Effets de commerce (papier ou magnétique).
Aujourd’hui les disponibilités dont dispose l’entreprise sont mis en exergue
ainsi que les crédits obtenus des banques. C’est ainsi qu’on parle de :
- Trésorerie Actif : c'est-à-dire la trésorerie de l’actif (disponibilités) ;
- Trésorerie Passif : c'est-à-dire la trésorerie du passif (dettes
bancaires).
89
Introduction
Dans les économies modernes, une place grandissante est accordée au
financement par le marché. Dès lors, l’analyste financier s’intéresse aux
titres cotés. Il apprécie la qualité de la signature d’un emprunteur en
affichant une note évaluant sa capacité de remboursement. C’est ainsi que
s’est développée aux États-Unis d’abord, puis en Europe : «la notation (ou
rating)» . S’agissant des actions, l’analyste cherche à apprécier leur prix et
à prévoir les cours ou valeur de bourse future.
A. Définition
C’est le lieu où des épargnants particuliers ou entreprises, prêtent à long
terme à des entreprises ou à l’Etat les capitaux nécessaires pour la
réalisation des investissements ou moyen de production ; création des
usines, des routes, des hôpitaux, etc..., Bourse.
B. Types de titres
Les "titres de placement", sont acquis en vue de réaliser (par leur cession
rapide), un gain à brève échéance (quelques semaines, ou quelques
mois). Ils doivent être comptabilisés comme des «Titres de placement » et
non comme des immobilisations financières.
Il s’agit de :
C. Des intervenants
marché boursier
Introduction
L’introduction d’actions d’une entreprise pour la première fois sur un
marché boursier est délicate car l’analyste financier qui participe à la
fixation du prix d’émission porte une large partie du succès ou de l’échec de
l’opération :
- Si le prix est trop élevé, les investisseurs ne souscriront pas ;
- Si le prix est trop faible, les actionnaires qui cèdent leurs titres auront
le sentiment de brader leurs actifs et regretteront une plus-value qui
aurait pu être plus importante.
92
- L’approche mixte ;
- L’approche comparative ;
- L’approche fondamentale ou actuarielle.
Plus la croissance du BPA est élevée plus une valorisation importante des
cours sera justifiée, cela signifie que le bénéfice attaché à chaque action est
93
A. Le personnel
C’est l’ensemble des personnes qui, se plaçant sous l’autorité du chef
d’entreprise, apportent leur travail en échange d’une rémunération
convenue appelée salaire.
Il est formé :
- Des ouvriers (ateliers) ;
- Employés (bureaux) ;
- Cadres ;
- Et personnel de direction (y compris le Président Directeur Général).
NB : L’exploitant individuel ne fait pas partie du personnel de son
entreprise. Il en est de même des collaborateurs extérieurs, tels l’expert-
comptable ou l’ingénieur conseil. Ils sont rémunérés par les honoraires, il en
est de même du personnel “loué” à d’autres entreprises (personnel
intérimaire).
B. Les éléments du salaire
Le salaire “mensuel” est généralement constitué par :
95
C. Le salaire de base
- Les salaires sont librement fixés soit par le contrat entre l’employeur
et son employé, soit par les conventions collectives.
- Le salaire peut être déterminé par heure ou au mois. La semaine de
travail dure 40 heures (temps normal) soit 173,33 heures dans le
mois.
40 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒∗52 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠
- Le mode de calcul est de : = 173,33
12 𝑚𝑜𝑖𝑠
E. Capital pension
a) En cas de décès :
d) Allocation de congé
(SB*1,5)+(CJI*1,5)+(ITF*1)+(Energie*1)
97
Cette charge est généralement calculée sur les salaires bruts et non
plafonnés.
e) Charges patronales à caractère fiscal
- Contribution au Développement Social.
- Formation Professionnelle
- Emploi.
D. Main d’œuvre non qualifiée
La main d’œuvre est considéré comme non échangeable, il faut donc la
réévaluer en deux cas de figure à son coût d’opportunité intérieur. Dans cet
exemple la main d’œuvre n’est pas qualifiée ; travailleurs agricoles et de la
construction, l’analyste, en l’absence de toute autre donnée, suppose que le
coût d’opportunité de la main d’œuvre est de 75 % du taux salarial du
marché. Pour les agriculteurs, le salaire est considéré comme un
supplément de la main d’œuvre familiale, soit 1.4 $/jours c’est le prix
moyen de la main d’œuvre dans le secteur agricole dans la zone de projet
qui représente le coût d’opportunité dans le prix intérieur ainsi donc le taux
de salaire virtuel de groupe sont multiplié par le FCS pour obtenir le coût
d’opportunité en termes de prix frontière.
4. Comptabilisation de l’impôt sur les sociétés
A. Calcul de l’impôt
L’impôt est calculé à partir du résultat fiscal de l’exercice comptable.
Toutefois, si pendant les exercices précédents l’entreprise a réalisé des
pertes, elle peut déduire le montant total de ces pertes du résultat fiscal de
l’exercice en cours. Ces pertes ne doivent pas remonter à plus de cinq
années
98
Ainsi, même si le résultat fiscal d’un exercice donné est positif, l’entreprise
peut ne pas être redevable de l’Impôt sur cet exercice car le résultat
imposable est nul ou négatif à cause des pertes des exercices antérieurs,
l’impôt se calcule de la façon suivante :
Fondement : les investissements de long terme doivent être financés par des
ressources ayant un caractère permanent.
Trois agrégats (grandeurs) :
- Fonds de roulement net (FRN) ;
- Besoins en fonds de roulement (BFR) ;
- Trésorerie nette (TN).
1. Fonds de roulement net (F.R.N)
C’est l’excèdent des capitaux permanent qui reste à la disposition de
l’entreprise après avoir financé les actifs.
99
- F.R.N. positif :
Par le haut du bilan :
Capitaux permanents supérieurs aux actifs fixes
Par le bas du bilan :
Actifs circulants supérieurs aux dettes à court terme.
L’entreprise finance intégralement ses immobilisations à l’aide de ses
capitaux permanents et dégage une marge de sécurité financière.
- F.R.N. négatif :
Capitaux permanents ne suffisent pas pour financer les actifs
fixes Il s’agit d’une mauvaise structure financière.
- F.R.N. nul ; Le financement à long et moyen terme des
immobilisations est toujours intégral mais aucune marge de sécurité
n’est dégagée pour le financement des besoins nés du cycle
d’exploitation. Il s’agit d’une structure financière limitée.
Exemple du bilan précèdent :
F.R.N est positif : L’entreprise finance intégralement ses immobilisations à
l’aide de ses capitaux permanents et dégage une marge de sécurité
financière.
2. Besoins en fonds de roulement (B.F.R)
C’est un agrégat caractéristique de la gestion du cycle d’exploitation de
l’entreprise, il désigne l’ensemble des opérations liées à l’activité de la firme,
de l’acquisition de stock jusqu’à la réalisation de la vente ou de la prestation
de services.
B.F.R. = (Actifs circulants – Valeur disponible)-(D.C.T – D. fin. à C.T)
- F.RN – B.F.R.
T.N positive signifie : F.R.N. est supérieur au BFR
T.N négative signifie que l’entreprise recourt au découvert
bancaire ou au crédit bancaire à court terme.
- Actifs circulants Financiers – Dettes Financiers à C.T ;
- Valeurs disponibles – Dettes financières à court terme.
100
Introduction
Afin de bien viabiliser les projets, nous nous permettons dans ce chapitre de
proposer un modèle relatif à la présentation empirique de projet. La
méthodologie retenue permet de mettre en lumière les principales
informations financières et économiques utiles à l'analyse des projets
et de leur impact sur l'économie.
Ce modèle porte le regard de l'économiste sur tous ces projets. Il s'agit donc
d'une vision partielle qui ne fait que compléter les analyses sur les besoins,
les aspects techniques, sociaux ou environnementaux, ou l'insertion dans
les politiques sectorielles.
L'idée essentielle de la méthodologie proposée est qu'il est utile d'analyser
un projet sous différents angles qui apportent chacun des informations
particulières :
- Montage du budget ;
- Viabilité financière ;
- Efficience dans l'utilisation des ressources ;
- Conséquences pour la politique ;
- Et les objectifs économiques poursuivis.
L'ensemble de ces différents points de vue met en lumière les contraintes et
incitations pour les acteurs ainsi que les enjeux et risques pour l'économie
nationale.
Les objectifs assignés in fine à l'analyse sont, d'une façon générale, de
déterminer avec précision les coûts, la bonne utilisation des ressources
engagées (et particulièrement les rentabilités financières et économiques) et
la pertinence du projet du point de vue des politiques économiques et des
réformes structurelles en cours.
101
Pays : …………
Année : ………….
1. Présentation du promoteur
2. Résumé du projet
3. Etude de marché
A. Le produit/service
B. La Clientèle//marché ciblé
C. La concurrence (produit, prix, promotion, place) et analyse SWOT
D. Stratégies de vente
4. Etude technique
A. Description du processus de fabrication, de transformation,
prestation pour les entreprises manufacturières ou de service
B. Matières premières
C. Organisation du travail/le personnel
D. Le local/l’espace destiné à abriter le projet
5. Etude financière
A. Tableau des investissements
B. Bilan d’ouverture
C. Plan de trésorerie
102
5. Conclusion
1. Résume du projet
Titre du projet : …………………………………………………………………………….
Nom de l’entreprise : ………………………………………………………………………
Nom du responsable : …………………………………………………………………….
Secteur d’activités : ……………………………………………………………………….
Lieu d’implantation (adresse précise) …………………………………………………
Nombre d’emplois créés …………………………………………………………………..
Chiffre d’affaires (1ère année) ………………………………………………………….
Bénéfice (1ère année): …………………………………………………………………..
Apport personnel : (%) Subvention sollicitée : (%)
projet
1. Etude de marche
A. Le produit / Le service
a) La description précise :………………………………………………….
b) Les caractéristiques (composition) :……………………………………
c) A quel besoin répond-il :…………………………………………………
d) Mode d’utilisation :……………………………………………………….
e) La durée de vie :…………………………………………………………
f) Gestion de l’emballage :…………………………………………………
B. La Clientèle
a) Sexe :………………………………………………………………………
Produit /
Prix Place Promotion
Service
Votre entreprise
Concurrent 1
Concurrent 2
Concurrent 3
a) Etude de la concurrence
Analyse SWOT
Forces
Faiblesses
Opportunités
Menaces
104
Commentaires :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
b) Stratégies de vente
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2. Etude technique
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
B. Matières premières ou intrants
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
C. Organisation du travail. Qui fait quoi et cela coûte combien ?
Poste Nombre Qualification C U/mois Montant
Total frais de
personnel
D. Le local ou l’espace ciblé
S’il existe quel est son état ?
- Bon :
- Mauvais : Quels sont les aménagements prévus dans ce cas ?
B. Le bilan d’ouverture
Actif Montant Passif Montant
Frais d’établissement Capital
Bâtiment (économie personnelle, dons
(parents, amis), subvention
Matériels
part des associés
Véhicules
Emprunts auprès d’une
Outillage banque
Mobilier aménagement
Installations
Stocks (M. P, marchandises)
Banques
Caisse
Total dépenses
Cumul des dépenses
B Entrées
Ventes
Autres entrées d’argent
Subvention
Total entrées
Cumul des entrées
Cumul différence
ressources et dépenses
D. Bilan prévisionnel
Actif Montant Montant Passif Montant Montant
début fin année début fin
année année année
Frais d’établissement Capital
Bâtiment (économie
Matériels personnelle,
dons (parents,
Véhicules amis),
subvention
106
Aménagement du local
Installation équipement
Achat des M. P.
Exemple 1 :
Un euro investi à un taux d’actualisation annuel de 5 % donnera combien
au bout d’un an, de deux ans, de trois ans ?
- (1 + 0.05)1 = 1,05 ;
- (1 + 0.05)2 = 1,1025 ;
- (1 + 0.05)3 = 1,157625, etc.
Par contre, la valeur économique actualisée d’un $ qui sera dépensé ou
gagné en un an, en deux ans ou dans trois ans est de
1
= 0.95238
(1+0.05)1
1
= 0,907029
(1+0.05)2
1
= 0,863838.
(1+0.05)3
Exemple 2
Soit un taux d’actualisation i = 6 %, quelle est la valeur actuelle d’une
somme de 10 000 $ disponible dans 5 ans ?
Donnés
6
C0 ?, Cn = 10.000 $, n = 5 ans, i = 6 % ou = 0.06
100
𝑪𝒏
C0 = (𝟏+𝒊)𝒏
10000
C0 = = 7 472,58 $.
(1+0.06)5
2. Actualisation et inflation
Le principe d’actualisation est différent du processus d’inflation qui est
l’érosion du pouvoir d’achat. Soient les notations :
109
i 0,08
n 1
(1+i)^n 1,08
Vo=Vn/(1+i)^n 277778
Source : élaboré par nous-mêmes.
On voit que TIR se situe entre 3% et 3.5% et est légèrement inférieur à 3.5%
Données
- le taux inférieur proche de zéro de la VAN positive est de 3 % ;
- le taux supérieur proche de zéro de la VAN négative est de 3.5 % ;
- VAN positive proche de 0 est de 130.77 et VAN négative proche de 0
est de – 2.95.
Formule
TRI = le taux positif inférieur proche de zéro + (la différence de deux taux
proches de zéro positif et
𝑉𝐴𝑁 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
négatif)*(𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑉𝐴𝑁 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 )
130.77
TRI = 3 + (3.5-3) * = 3.489 %
130.77−(−2.95)
- Les DI et BFR 40000 euros + 1250 euros = 41250 euros doivent être
actualisées ainsi que les flux nets générés par le projet ;
- EBIT = résultat avant charges financière et impôt ;
- EBT = résultat de l’exercice avant impôt ;
- EAT = résultat de l’exercice après impôt ;
𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎
- Amortissement = = 10000
𝟒
Données
- le taux inférieur proche de zéro de la VAN positive est de 10,11 % ;
- le taux supérieur proche de zéro de la VAN négative est de 10.12 % ;
- VAN positive proche de 0 est de 6 et VAN négative proche de 0 est de –
4.
Formule
TRI = le taux positif inférieur proche de zéro + (la différence de deux taux
proches de zéro positif et
𝑉𝐴𝑁 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
négatif)*(𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑉𝐴𝑁 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 )
6
TRI = 10,11 + (10.12-10,11) * = 10,1160 %
(6−(−4)
18182+4132+3757+10245+3105
Y= = 1.3140
30000
Le projet est acceptable mais le projet Y est meilleur par rapport au projet X.
TRI = le taux positif inférieur proche de zéro + (la différence de deux taux proches de zéro
𝑉𝐴𝑁 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
positif et négatif)*(𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑉𝐴𝑁 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 )
2
TRIF = 11 + (12-11) *( 86.7−2)
Projets 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
X Flux -2530,4 1070,8 310,9 717,55 35,802 68,752 523,9 295,2 488,8 466,1 -689,2 975
Flux cumulés -2530,4 -1460 -1148,7 -431,2 -395,3 -326,6 197,3 492,5 981,25 1447 758,104 1733,1
Coeff d'act 1 0,9524 0,907 0,8638 0,8227 0,7835 0,746 0,711 0,6768 0,645 0,61391 0,6139
Flux actualisés -2530,4 1019,8 282 619,85 29,454 53,869 390,9 209,8 330,84 300,4 -423,11 598,57
Flux act.cum. -2530,4 -1511 -1228,6 -608,7 -579,3 -525,4 -134,5 75,27 406,11 706,5 283,425 881,99
Le projet est récupérable dés la septième année de l'exploitation
Indice de profitabilité
1,348557681
Comme il est ˃ 1 donc le projet est rentable
De la détermination de TRIF
-1426 1,000 -1426 -1426 1,000 -1426 -1186 1,000 -1186
318,5 0,952 303,33 318,5 0,943 300,47 1070,8 0,948 1014,976303
523,7 0,907 475,01 523,7 0,890 466,09 522,75 0,898 469,6660003
272,7 0,864 235,57 272,7 0,840 228,96 959,4 0,852 817,0381494
49,75 0,823 40,93 49,75 0,792 39,41 247,65 0,138 34,2344173
27,65 0,784 21,66 27,65 0,747 20,66 280,6 0,084 23,65203029
38,05 0,746 28,39 38,05 0,705 26,82 523,9 0,051 26,92683506
69,9 0,711 49,68 69,9 0,665 46,49 507 0,031 15,8891631
131,65 0,677 89,11 131,65 0,627 82,60 488,8 0,019 9,340721271
161,1 0,645 103,85 161,1 0,592 95,35 466,05 0,012 5,430475765
176,7 0,614 108,48 176,7 0,558 98,67 -689,2 0,007 -4,896737105
0 0,614 0 0 0,558 0 975 0,007 6,927334122
30 -20 1233,2
0,05 0,06 0,055
TRI = le taux positif inférieur proche de zéro + (la différence de deux taux proches de zéro
𝑉𝐴𝑁 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑓é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
positif et négatif)*(𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑉𝐴𝑁 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 )
30
TRIF = 5 + (6-5) *( 30−20)
Tableau 30 : Coûts totaux de production d’une route sur un marché concurrentiel en USD
Source : élaboré par nous-mêmes, sur base des données de S.G.R. 2010.
A. Approche conceptuelle
La route, rappelons-le, est un tracé qui permet le déplacement des
personnes, des biens et des idées d’un point à un autre. De ce fait, la plate-
forme d’une route désigne, au sens géométrique, la surface de la route qui
comprend :
- La chaussée qui dispose, dans notre cas, de 8 m de largeur ;
- Les accotements 1,50 m de largeur ;
- Et éventuellement les terre-pleins.
123
De ce coût total, il faut y ajouter 7,5% pour les contrôles qui seront
effectués sur la route à produire et 5% pour l’installation des matériels et
5% pour le repli des matériels après les travaux et aussi il faut y mettre le
frais d’agence qui est de (6/1000)*CIF.
En raz campagne, le coût total de la production d’une route sur un marché
concurrentiel peut facilement atteindre 550.000 USD/Km comme dit ci-
haut. Mais, avec à la fois l’intervention de la puissance publique d’autant
plus qu’il s’agit des matières qui participent à la reconstruction et l’existence
d’un grand nombre de matières premières le long des routes ; il y aura des
diminutions, ce qui aura pour conséquence la réduction sensible de coût de
production allant de USD/Km 314.060 à USD/Km 292.060 par route.
- 7,5 % pour les contrôles qui seront effectués sur la route à produire ;
- 5 % pour l’installation et l’entreposage des matières et fournitures le
long de la voie ;
- 5 % pour le repli des matériels après les travaux.
A cet effet, il sera versé, ce qui est conseillé, au préalable 40 % pour l’année
0 en termes d’investissement initial et pour les restants, le financement sera
de 30 Km/an. Dans notre travail nous partirons de ce coût afin d’amener les
investisseurs à s’intéresser à ce secteur d’activité. C’est ce qui a amené le
gouvernement central à mettre en place la réglementation concernant
l’amélioration du climat des affaires.
Km C.U. C.T.
33211890
I. init. I. à échelonné
1/30 Km 2/30 Km 3/30 Km
0,4 0,6
7) LBB-KSA
90 369021 19927134
I. Echel. Ch. Expl. B.F.R.
13284756
0,7 0,2 0,1 S. 0,6 2391256 19628227 6343471 7240192
0,2
13948994 3985427 1992713 C. 0,4 1594171 33211890
Les recettes par année sont déterminées à partir des volumes de trafic sur le
tronçon qui seront multipliées par les différents taux selon les catégories de
véhicule qui passent par le poste de péage. Nous aurons à représenter les
tableaux de trois années successives sur base des données de 2008, 2009 et
130
Source : élaboré par nous-mêmes, sur base des données de S.G.R. 2010.
Au vu, de ces recettes, il est à constater que les recettes prises globalement
sur le tronçon LBB-KSA vont grandissantes d’une année à l’autre. En 2008,
les recettes ont été de USD 11.703282, en 2009 ; USD 13.056.075 et en
2010 ; USD 16.423.816. Est-ce, dans l’entretemps, il y a eu accroissement
aussi bien en volume et en recette totale par type de véhicule. Dans
l’affirmatif, cela nous permettra de faire une bonne extrapolation sur les
trois années qui sont prises en considération dans notre travail. Sur ce,
nous procédons dans le tableau suivant à l’analyse de l’accroissement par
catégorie de véhicule.
ANNEES V.T. C∆ R.T. C.T. I. int. 0,4 Ch. 0,6 AMORT. E.B.T. Impôt 0,4 E.A.T.
0 0,26 33211890 13284756
2008 219638 11703282 19927134 3985427 3520460 2214126 5968696 2387478 3581217
2009 257481 13056075 Sa la ires 2391256 3520460 2214126 7321489 2928595 4392893
2010 334990 16423816 M. Cons . 1594171 3919003 2214126 10290687 4116275 6174412
2011 422087 20694008 Ch. Ech. 0,7 13948994 2324832 2214126 16155050 6462020 9693030
2012 531830 26074450 1992713 2324832 2214126 21535492 8614197 12921295
2013 670106 32853807 2324832 2214126 28314849 11325940 16988909
19927134 17934421 13284756 89586262 35834505 53751757
B.F.R.
ANNEES Cash Flow 0 ∆ B.F.R. C.F.N. Tx 0,06 Flux Act. Cu Flux.
0 199271 199271 13484027 1 -13484027 -13484027
2008 5795343 398543 199271 5596072 0,9434 5279313 -7887955
2009 6607019 597814 199271 6407748 0,8900 5702873 -1480207
2010 8388538 797085 199271 8189267 0,8396 6875866 6709059
2011 11907156 797085 0 11907156 0,7921 9431583 18616215
2012 15135421 -797085 15932507 0,7473 11905696 34548722
2013 19203035 19203035 0,7050 13537382 53751757
67036513 53751757 39248686
ANNEES Cu flux A
0 -13484027
2008 -8204714
2009 -2501841
2010 4374025
2011 13805608
2012 25711304
2013 39248686
Source : élaboré par nous-mêmes, sur base des données de S.G.R. 2010
134
Source : élaboré par nous-mêmes sur base des données de S.G.R. 2009.
Nous voyons bien que la VAN est positive USD 39.122.738 donc supérieure
à 0 donc le projet est rentable et peut être entrepris et renchéri sur un
marché par le mécanisme approprié du marché. S’agissant du délai de
récupération, les flux d’actualisation deviennent positifs dès la troisième
année d’exploitation cela est dû à la position stratégique de cette route qui
est surtout utilisée pour le trafic à l’international dont le gros de paiement
se fait en monnaie des autres.
Nbre d'année Cu Fl act (-) Cu Fl act (+) Jours ANNEE MOIS JOURS
2 2501841 4374025 365 2 208,7715
0,9591 6,959052 28,77156
EN DEFINITIF 2 6 28
2 ans 6 mois et 28 jours cela voudrait dire que l’investissement sur cette
route sera récupéré après deux ans et 6 mois et 28 jours ce qui est
intéressant pour tout en enchérisseur qui voudrait bien investir sur ce
tronçon.
Il est nécessaire d’inclure dans les sorties et les entrées les coûts et
avantages externes pour lesquels il n’existe pas de cash-flow. Citons à
titre d’exemples les coûts des services de santé ou les pertes dans le
secteur de la pêche dues à l’augmentation de la pollution, le temps
épargné par l’investissement dans les transports, les infrastructures
spécifiques fournies au projet par le secteur public (comme une route
construite spécialement pour le projet,...), le développement des flux
touristiques, l’amélioration de l’accessibilité de la région,...
- Phase 3. Des prix du marché aux prix fictifs
Il faut déterminer un vecteur de facteurs de conversion.
1. Tableau des externalités
An
Economie de temps Revenus Touristiques Avantages Externes Tot. VENTES RT
0 1,1
0
1 0 0 0 0 0 0
2 42 78 120 1501 1651 1771
3 42 78 120 5701 6271 6391
4 42 78 120 7501 8251 8371
5 42 78 120 7501 8251 8371
6 42 78 120 8501 9351 9471
7 42 78 120 8501 9351 9471
8 42 78 120 8501 9351 9471
9 42 78 120 8501 9351 9471
10 0 0 0 0 0 0
I. Typologie d’analyses d’évaluation des projets ................... Erreur ! Signet non défini.
1. Analyse financière ......................................................................................................................... 6
2. Analyse économique ...................................................................................................................... 6
3. L’analyse sociale ou sociologique .............................................................................................. 7
4. L’analyse environnementale ...................................................................................................... 7
5. L’analyse économique et financière ........................................................................................ 7