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i

ii

EPIGRAPHE

« Dans la Communication le plus compliqué n’est ni le message, ni la


technique, mais le récepteur. »1

Dominique Wolton

1
https://www.google.com/dominique+wolton+citation+communication , consulté le 18 décembre 2021 à 20h
iii

DEDICACE

A l’Eternel Dieu des temps et des circonstances, créateur de toutes choses


et protecteur de ma vie.
A vous ma famille pour le soutien et la motivation durant ce long parcours ;
A vous tous, je dédie ce travail.
iv

REMERCIEMENTS

La rédaction de ce mémoire a été une opportunité pour nous de découvrir


de bonnes choses qui ont eu un impact positif sur notre personne, nous adressons
nos sincères remerciements à Monsieur Fulgence MUNGENGA KAWANDA,
Professeur ordinaire sans lequel ce mémoire serait boiteux ; sa méticuleuse
attention nous a permis de construire un schème autour de la problématique de
la communication au sein de l’organe de régulation « Autorité de Régulation de
la Poste et des Télécommunications du Congo », en sigle ARPTC.
Après notre quinquennat à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
précisément au département des Sciences de l’Information et de la
Communication , nous avons connu des merveilleuses personnes qui ont
contribué à notre formation , nous tenons à saluer premièrement le Doyen de la
FLSH, le Professeur MABIALA Mantuba Pamphile, ainsi que les professeurs :
ILUNGA Kasambay, MATANGILA Masudila, PUNGI Lino, KAMATA
Mbuyiro, ELONGO Lukulunga, Bob BOBUTAKA, MPERENG Jerry,
TEBANGASA, PHOBA Mado, ainsi que les chefs de travaux, assistants et
cadres scientifiques : Blaise MUSHITU, Erick MAMBOTE, Ben NGWABA,
Blanchard MAYI.
Nos camarades ont été une source de motivation et d’encouragement , nous
citons ici Mechack PUELA, Dieu-Merci NGILINGO, Idrisse KABEYA,
Merveille BUEYA, Prisca KABANGU, Horelia TSHILONGU, Emmanuel
MBUNGU, Emery OTSHINGA, Severin MAKELELE, Glody BOLOYI,
Sterick MULUMBA, Melcky NTWA, Nickel MUTUBA, Julle PAPY, Éphraïm
KANDOLO, Radia MUFUBA, Ruth KAPALAY, Sarah NDJOLI, Jessica
Ndjoko, Gédéon BANGU, Grace KABUYA, Guylain NGIEKA, Elie
KAMUANGA et leur adressons nos sincères remerciements.
Notre famille à jouer un rôle particulier dans notre cursus, nous remercions
particulièrement nos parents KAMANA Clément heureuse mémoire et à ma
v

tendre mère KAPINGA Louise ; nos frères et sœurs Odia AGNES, KAMANA
Mariam, KAMANA Mireille, KAMANA Belinda, KAMANA Trésor,
KAMANA Brunette, KAMANA Marco, KAMANA Rigobert, KAMANA
Justine, Parovie KAMANA, Gemima BULEBA, Josué KAMANA, Winner
KAMANA, Donel KAMANA, Donelvie KAMANA, Aravna, Zoe, Sephora
META.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas mentionnés dans ce présent travail
trouvent une gratitude de notre part.
vi

LISTE DES ABREVIATIONS

RAM : Registre des Appareils Mobiles.

PTNTIC : Postes des Télécommunications et Nouvelles Technologies de


l’Information et de la Communication.

USSD : Unstructured Supplementary Service Data ou Service Supplémentaire


pour données non Structurées.

IMEI : Identité Internationale de l’Equipement Mobile.

RDC : République Démocratique du Congo.

ARTPC : Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du


Congo.

UIT-R : Secteur des radiocommunications.

CNRTL : Centre National de Recherche Textuelles.

CEIR : Central Equipement Identity Register

ISPC : Codes de Points Sémaphores Internationaux


1

0. INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique

D’entrée de jeu, comme en biologie, la cellule est l’unité fondamentale de


tous les êtres vivants comme la communication est l’unité fondamentale de toute
organisation qui se veut être comprise.
Pour que la communication soit efficace et comprise, il faudra
nécessairement identifier la cible et utiliser les canaux les mieux appropriés pour
transmettre le message. Une bonne communication est le fondement de la paix
et d’une atmosphère d’espoir dans une organisation tandis qu’une mauvaise
qualité communicationnel est à la base de troubles, de manifestations et de
tensions dans une organisation.
En effet, aucune organisation, société ou encore une association ne peut
évoluer et atteindre ses objectifs sans passer par la communication, car elle est le
levier d’une bonne organisation. Comme disait Patrick Louis Richard : « La
communication est le ciment de toute relation saine et durable. C’est à travers
elle que la vie prend tout son sens» 2. La communication est un aspect très
important de toute relation, tant personnelle que professionnelle. Le problème,
c’est que les dirigeants ne comprennent pas le sens réel de la communication. Ce
manque de compréhension entraine la confusion et des problèmes qui auraient
pu être évités si une bonne communication avait été utilisée, comme l’indique
Franck Bou-Hassira3. Comme ce n’est généralement pas le cas, des relations qui
étaient autrefois très bonnes finissent par devenir toxiques parce que les
individus ne possèdent pas la capacité de communiquer de manière efficace.
Ici, il s’agit précisément de la mauvaise qualité de communication de
l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo,
ARPTC en sigle, organe chargé de veiller au respect des lois, règlements et

2
https://www.google.com/louisp_richard/communication . Consulté, le 18 mai 2021 à 10h25
3
https://franckbouhassira.wordpress.com/mauvaise-co,,unication . Consulté, le 22 juillet 2021 à 14h04
2

conventions en matière des postes et télécommunications, sur l’utilisation du


Registre d’Appareils Mobiles « RAM » en sigle, qui dérange la santé
psychologique de la population congolaise sur sa gestion et son utilité
Certes, chaque société, tant privée que publique, est appelé à poser ses
pieds dans l’autoroute de la bonne communication afin de susciter l’adhésion de
la population à sa vision pour la réaliser.
Ainsi, nous résumons notre problématique par la mise en exergue des
questions suivantes :
 Quels sont les enjeux de la communication de l’ARPTC sur le
RAM ?
 Quelle est la stratégie de communication utilisée par l’ARTPC pour
la sensibilisation du RAM ?
2. Hypothèses

Selon. Rongere définit une « hypothèse » comme étant « une proposition


provisoire de réponse aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de
recherche, réponse formulée en des termes tels que l’observation et l’analyse
puissent fournir une confirmation »4, parfois une affirmation.
« Elle se présente en réalité comme des réponses provisoires à la question
générale ou principale de départ et aux questions secondaires ou spécifiques de
la recherche »5 et Madeleine Grawitz, définit l’hypothèse comme « une
proposition de réponse à la question posée »6.
Ainsi pour ce faire et tenant compte des exigences scientifiques qui
viennent d’être rappelées ci-haut , nous formulons l’hypothèse selon laquelle :
 Les enjeux de la communicationnel de l’ARTPC sont
informationnels, relationnels et ensuite d’influence, afin de faire
participer la population au projet RAM.

4
RONGERE.P., méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971, P.18.
5
ZAGRE.A., méthodologie de la recherche en sciences sociales, Paris, le Harmattan, 2013, P.60.
6
GRAWITZ. M., méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 2001, P.398.
3

 A l’heure actuelle, la communication prend de plus en plus


d’importance. Cette dernière s’intègre aux objectifs d’une entreprise
et elle est directement liée au succès ou échec d’une entreprise. Étant
donné que nous vivons actuellement dans un monde globalisé,
marqué par l’avènement des Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication qui ont révolutionné la
circulation de l’information et de partage du savoir. En considérant
les multiples canaux qui sont offerts par les Nouvelles Technologies,
on pourrait être embarrassé et dans le but d’avoir une communication
plus efficace et plus rapide. Le « SMS Communication » ou
« Texto » est la stratégie communicationnelle mise en place par
l’ARPTC afin de sensibiliser directement la population sur le projet
RAM.
3. Annonce du cadre théorique

Un travail scientifique mené dans le champ des sciences de


l’Information de la Communication a toujours eu un cadre théorique de
référence.
Pour ce, nous optons pour la théorie de la persuasion de NoëlKapferer.

4. Choix et Intérêt du sujet

La communication est aujourd’hui, un élément essentiel du succès des


entreprises. C’est pourquoi la recherche de l’efficacité doit être un souci
permanent. Elle impose alors le respect d’une démarche très rigoureuse de type
stratégique. La stratégie de communication suppose beaucoup de profondeur
dans l’analyse, de rigueur dans le travail et de la créativité dans les décisions.
4

4.1. Intérêt Scientifique

Nous ne faisons pas ce travail pour seulement l’obtention de diplôme,


mais pour qu’il soit un miroir pour les autres chercheurs qui viendront
après nous. Les hommes passent mais l’histoire qu’ils ont écrite reste
comme un monument. Nous voulons que ceux qui viendront après nous,
trouvent une documentation fiable, nécessaire et utile qui les aidera à
parachever leurs investigations, nous ne voulons pas qu’ils commencent
dans le vide. Que ce document soit un modèle pour eux.
4.2. Intérêt Social

Ce travail permettra, à la société congolaise en générale et l’ARTPC


en particulier, d’appliquer quelques stratégies de persuasions et de placer
leur communication dans l’ordre de la communication publique pour
l’intérêt commun.
4.3. Intérêt Personnel

Cette étude nous aide à enrichir nos expériences aussi bien théoriques,
que pratiques et de confronter nos connaissances en communication avec la
réalité du terrain, et à être opérationnel dans le contexte où la
professionnalisation des enseignements permet d’amortir la coupure entre
l’université et le monde du travail.
5. Méthodes et Techniques

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche


rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et
d’obtenir des réponses précises à partir d’investigation.
5

5.1. Méthode

En ce qui concerne notre travail, nous optons pour la méthode


ethnosociologique mais dans une approche quantitative. En effet, la méthode
l’ethnosociologique7 est une démarche qui transpose à la sociologie le principe
de méthode des ethnologues ; l’étude directe-in situ de la vie sociale.
5.2. Techniques
1. Techniques de collecte
 Observation : cette technique va nous permettre de faire une
analyse du réelle de décrire des comportements.
 Questionnaire : elle va nous aider à poser plusieurs questions à la
population.
2. Techniques d’analyse
 Analyse de contenu quantitative : elle permet de fournir des éléments
de mesure qui viendront confirmer chaque problématique ou
opportunité et permettront de les comprendre.
6. Délimitation de l’étude
Délimiter une étude, c’est en préciser le champ d’investigation ainsi que sa
temporalité, ces deux éléments autrement indispensables à sa contextualisation.
Dans notre travail, nous avons choisi Kinshasa comme notre champ
d’investigation et la période de temps allant du 14 juillet 2021 au 14 décembre
2021.
7. Difficultés rencontrées

Il s’avère invraisemblable qu’un travail scientifique s’accomplisse sans


rencontrer des obstacles divers. Il y a toujours des paramètres prévisibles et
imprévisibles, qui vont gêner le processus du déroulement des investigations ou
de laboratoire d’un travail scientifique.

7
https://www.google.com/methode_ethno_sociologique consulté le 23 juillet 2021 à 10h00’
6

Les difficultés auxquelles nous avons été confrontées sont nombreuses dont
il nous importe d’évoquer quelques-unes :
 La méfiance de la part des certains enquêtés au début des enquêtes ;
 Manque de financement ;
 Le refus des données à l’ARPTC sous prétexte de secret
professionnel.

Malgré toutes ces contraintes, nous avons tant soit peu surmonté certains
obstacles et nous sommes parvenu à produire ce travail.
8. Ossature du travail
Hormis l’introduction générale et la conclusion générales, notre travail est
subdivisé en trois chapitres.

 Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique ;


 Chapitre II : Présentation de l’ARPTC et le RAM ;
 Chapitre III : Enjeux de la communication publique de l’ARPTC sur
le RA M.
7

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

0. Introduction

Toute recherche scientifique conduit à la description ou à l’élucidation des


concepts de base pour les rendre plus compréhensibles et qu’ils soient bien
définis.
Ainsi, le présent chapitre sur l’appréhension de cadres conceptuel et
théorique. Ce chapitre sera composé de deux sections : la première le cadre
conceptuel et la seconde exposera le cadre théorique
SECTION I. : CADRE CONCEPTUEL

1. Communication
1.1. Notion
Le terme communication apparaît pour la toute première fois dans un
document intitulé serment de Strasbourg en 8428 depuis lors, il est entré dans la
langue française. Il est proche de « communion », « partage », « participation ».
Il sied par ailleurs de noter que le concept communication fait partir de ses
notions qui possèdent une extension très grande que nul ne peut prétendre
limiter. Car chaque doctrine tente de la définir à sa manière mais il existe tout de
même des points communs dans leurs différentes définitions.
Étymologiquement9 ; le mot communication vient du verbe latin«
communicare » qui signifie partager, mettre en commun, rendre commun ou être
en relation avec. Dans ce sens, la communication est le fait d’établir une relation
avec autrui.

8
EKAMBO, J.C., Information et communication, cours inédit G2, IFASIC, Kinshasa, 2009
9
https://www.google.com/communication consulté le 25 juillet 2021 à 15h37’
8

C’est un acte qui suppose un échange permettant la transmission d’un


message de façon réciproque. En principe, il doit y avoir un aller-retour entre
l’émetteur et le récepteur.

Dans la phrase « nous nous atteignons nous-mêmes en face de l’autre et


cela est aussi certain pour nous que de nous-mêmes, »Sartre parle sans le savoir
du processus communicationnel. Cependant, c’est le philosophe Jürgen
Habermas10 qui, à travers sa théorie de l’agir communicationnel, s’est penché
clairement sur le phénomène de communication en qualifiant cet espace
commun de « société communicative ».
Dans cet ordre d’idées, la communication est perçue d’abord comme une
simple transmission de l’information, n’étant pas encore pris en compte par les
chercheurs. C’est Gregory Bateson11 qui a assuré le double aspect que revêt la
communication. Il soutient que toute approche communicationnelle ne peut se
limiter au seul aspect de transmission d’information dit « indice » et si cette
approche doit aussi se prolonger à l’autre aspect coexistant dit « ordre » qui
recèle la relation alitée, cette dernière dimension concerne au premier chef, les
partenaires humains de la communication.
Par ailleurs, beaucoup d’autres ont défini le concept12« communication » en
lui donnant un sens plus large ou acceptation plus restreinte.
Au sens strict, la communication est l’échange des informations, des idées,
des attitudes entre une personne ou un point « E » de départ, appelé « Émetteur
» vers une autre personne ou un point « R » d’arrivée dit « Récepteur », dans
une interaction réciproque.
A cet effet, la communication suppose un échange entre deux personnes ou
plus qui doivent nécessairement partager une information, une idée, une
impression, un comportement.

10
HABERMAS, J., Théorie de l’agir communicationnel, Fayard, Berlin, 1981.
11
BATESON, G., Communication et société, Seuil, Paris, 1988.
12
LEKU, L., déficit communicationnel de la ceni sur la machine à voter, G3 sic, IFASIC, TFC, 2018, P.5
9

Gilbert Mubangi13 renchérit en disant de cet acte qu’il constitue l’échange


de ce qui est commun ou tout ce qui est commun à l’échange.
Ce qui revient à appuyer Gilbert Simondon14 qui suppose quel acte
communicationnel apparaisse comme un effort de relation que nous tentons avec
les autres êtres que ceux-ci s’efforcent avec nous-mêmes ou entre nous et eux.
La communication c’est aussi les gestes, les mimiques, la voie, le rythme.
Ainsi écrit Winkin Yves15, « la communication est conçue comme un
système à multiple canaux auxquels l’acteur social a à tout instant, qu’il le
veuille ou non par ses gestes, son regard, son silence, sinon son absence il
communique ».
De ce qui précède, la définition la plus simple à notre avis est la suivante :
la communication est l’échange des idées, acte de transmission des contenus des
messages de l’émetteur vers le récepteur créant ainsi une dynamique
relationnelle entre deux pôles. Il s’agit d’une pratique de transmission de
contenu d’un individu vers un autre, donnant ainsi lieu à des effets.
Ce qui n’empêchera pas Carl Hoveland16 d’affirmer que la communication
est le processus par lequel un individu, c'est-à-dire l’émetteur transmet des
stimuli en symboles verbaux ou non verbaux à un autre individu en vue de
modifier son comportement.
Il y a aussi quelques éléments qui englobent le processus
communicationnel que nous pouvons citer avec Harold Lasswell17 ; une série de
questions ci-après : qui fait quoi ?, à qui ?, pourquoi ?, par quel canal ? Et avec
quel effet ?

13
MUBANGI, G., information et communication, cours G2, Unikin, Kinshasa, 2017-2018
14
SIMONDON, G., Communication et information : cours et conférences, réimprimée, Paris, 2010.
15
WINKIN, Y., La communication n’est pas une marchandise, Labor, Bruxelles, 2003.
16
HOVLAND, C., Communication et persuasion : Psychologie, études de changement option, Yale, Chicago, 1953
17
LASWELL, H., Théorie de la communication, Chicago, 1948
10

1.2. Typologie
Il est noté que les types de communication se distinguent d’après les
paramètres lesquels. Nous avons :

 La Communication intérieure ou intra-personnelle : La


communication intérieure est celle qui est intériorisée, le sujet parle à lui-
même, elle est unilatérale. Il s’agit en d’autres termes de l’introspection.
 La communication interpersonnelle : C’est une communication qui
concerne deux personnes en situation de dialogue. Elle est bilatérale, elle
établit la relation entre deux individus ou interlocuteurs.
 La communication de masse : Celle-ci utilisée par les hommes de
médias pour diffuser le message, pour atteindre un public large, la radio,
la télévision, les panneaux publicitaires, etc. font partie de cette
communication.
 La communication groupale : Cette communication porte sur l’échange
des points de vue entre les membres d’un groupe.

2. Communication publique
La communication publique, comme tous les autres champs de
communication, a ses spécialistes. A l’état actuel de nos connaissances, seul
Pierre Zémor18 s’est attaché à ce champ de communication. Pour cette raison, la
synthèse théorique ci-dessous sera, en grande partie, tributaire de son travail.

2.1. Définitions de la communication publique

La communication publique est définie comme « la communication


formelle qui tend à l’échange et au partage d’informations d’utilité publique,
ainsi qu’au maintien du lien social, et dont la responsabilité incombe à des
institutions publiques. »19

18
ZEMOR, P., La communication publique, 2ème édition corrigée, Paris, PUF, 1999
19
ZEMOR, P., La communication publique, p.5
11

A partir de cette définition, nous voyons se dégager à la fois le domaine


ainsi que les missions de la communication publique. Le domaine de la
communication publique se ramène donc à celui de la légitimité de l’intérêt
public. Cette communication doit se dérouler sur la place publique, sous l’œil
vigilant du citoyen, souverain primaire.
La vigilance du citoyen impose à l’institution publique l’obligation de la
transparence, une des valeurs importantes de la démocratie. Mais on sait aussi
que l’idéal serait que la communication publique facilite la recherche de l’intérêt
général en se présentant ainsi comme le résultat d’arbitrages difficiles entre
intérêts singuliers (politiques) et catégoriels (communautaires) : « L’intérêt
général reste toujours ouvert à la controverse ainsi qu’au recours des individus
ou des minorités frustrés par une décision publique. »20
En effet, l’intérêt général reste une notion relativement floue contrairement aux
autres notions qui lui sont attenantes : l’intérêt singulier, particulier et commun.
Pour comprendre la notion d’intérêt général, il faut commencer par bien
comprendre les autres types d’intérêts. Ainsi, l’intérêt singulier est, ce par quoi
l’on entendra l’objectif d’une activité circonscrite, soit ponctuelle, soit globale.

Quant à l’intérêt particulier, il est « l’ensemble des intérêts singuliers d’un


acteur. Comme on ne peut tout avoir tout de suite et en même temps, le propre
d’un intérêt particulier est d’imprimer un ordre aux intérêts singuliers, un ordre à
la fois de préférence et d’urgence. »21
Il apparaît, à la lumière de cette conception que l’intérêt particulier est celui
d’un acteur. Cependant, il faut prendre garde à réduire cet acteur à sa seule
dimension individuelle : il peut être aussi un groupe. Pour cette raison, il y a lieu
de distinguer entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif.

20
Ibid. p. 7
21
J. BAECHLER, op. Cit, p. 77.
12

Si la compréhension de l’intérêt individuel peut aller de soi, l’intérêt


collectif est un intérêt particulier, rangement des intérêts singuliers d’un groupe
en tant que tel.
De son côté, l’intérêt commun est « un intérêt singulier qui répond à deux
critères précis : être présent dans chaque intérêt particulier, individuel et
collectif, et figurer en tête du rangement de chaque intérêt particulier. »22
Après avoir fixé les contours des principaux intérêts, que dire alors de
l’intérêt général ? Ce dernier serait une conception fictive tant elle s’oppose à
l’intérêt particulier. Les citoyens sont plutôt préoccupés par leurs intérêts
particuliers et ne réalisent que faiblement ou pas du tout ce qu’est l’intérêt
général. Dès lors, on ne devrait plus s’étonner qu’un acteur politique vise plus
ses propres intérêts que ceux de la population auprès de laquelle il sollicite la
confiance.
On peut juger du caractère démocratique ou non d’un régime rien qu’en
prenant en compte sa communication publique. Car au final, le citoyen qui est le
destinataire des services ne se satisfait pas d’une information monocorde et
injonctive. Il souhaite plutôt une communication publique susceptible
d’identifier l’utilité publique, former au civisme, faciliter l’action publique et
garantir un débat politique.
2.2. Principes généraux d’une bonne communication publique

Une bonne communication publique, doit, pour être efficace, répondre à


certains principes généraux. La communication publique en dispose au-moins
trois : le principe d’information et d’explication, le principe de promotion ou de
valorisation et le principe de discussion ou de proposition. Ces trois concepts de
Zémor se recoupent avec ceux d’Anne Leyval-Granger qui parle de
l’authenticité, du long terme et de la proximité23.

22
Ibid., p. 78.
23
ZEMOR, P., la communication publique, 2e Ed, Presse universitaire de France, Paris, 1997, P.25.
13

Pour tout résumer, il faudrait que l’administration fonctionne selon une


charte qui en fixe les principes d’action. Nous les reprenons de Pierre Zémor24.
 La communication publique doit être au service de l’intérêt général
légalement défini…Les messages ne sauraient être, dans leur expression,
détournés à des fins particulières.
 Les communicateurs publics sont responsables à la fois devant l’autorité
publique – l’organisation pour laquelle ils communiquent – et devant les
citoyens.
 La communication publique doit considérer, dans ses démarches, ses
destinataires comme des récepteurs actifs : des citoyens à part entière dont
procède l’intérêt général, des hommes et des femmes rationnels et
raisonnables, des personnes chacun et chacune en situation particulière.
 La communication publique doit rendre compte à chacun de l’état des
informations et des motivations des décisions qui le concernent.
 La communication publique doit s’assurer de ne privilégier des
destinataires particuliers que dans la mesure où ils contribuent à une
meilleure information du public ; de l’accès aux informations que les
institutions sont tenues de mettre sur la place publique.
 La communication publique doit intervenir dès que possible et aux
moments les plus adaptés pour l’élaboration et la prise des décisions…en
amont des décisions… Favoriser l’explication de façon à réduire les
incompréhensions, les litiges ou les conflits et éviter les recours aux
sanctions.
 La communication doit permettre à chacun des destinataires intéressés de
s’exprimer à tout moment d’un processus de décision…Le dialogue à
chaque fois qu’une procédure ou qu’un service offert au public peut être
adapté ou ajusté à une demande le débat lorsqu’un choix est ouvert aux
citoyens.

24
Ibid. P.30.
14

2.3. Formes de la communication publique

Une institution publique a l’obligation de communiquer. Cette


communication comporte des registres différents. C’est à partir de ces registres
que nous distinguons cinq formes de communication publique selon « qu’il
s’agit de répondre à l’obligation qu’ont les institutions publiques de mettre
l’information à portée du public ; d’établir la relation de dialogue pour, à la fois,
remplir un rôle qui revient aux pouvoirs publics et pour permettre de rendre le
service précis qui est attendu ; de présenter et de promouvoir chacun des
services offerts par l’administration, les collectivités territoriales et les
établissements publics ; de faire connaître les institutions elles-mêmes tant par
une communication interne qu’externe ; enfin de mener des campagnes
d’information, voire des actions de communication, d’intérêt général. »25
Nous distinguons ainsi la mise à disposition des données publiques, la
relation des services publics avec les utilisateurs, la promotion des services
offerts au public, les campagnes d’information d’intérêt général et enfin la
valorisation des institutions publiques.
2.4. Fonctions de la communication publique
2.4.1. Fonctions générales

On distingue entre fonctions générales et fonctions opérationnelles internes.


Les fonctions générales se ramènent aux études, à la définition de la politique de
communication, la conception des actions et leur évaluation.

Les études portent sur la connaissance des attentes des publics ; celle-ci
implique une adaptation de la méthodologie du travail afin de procurer le
maximum de satisfaction aux usagers de l’institution publique.

25
ZEMOR, P., op.cit. p. 23.
15

Quant à la définition de la politique de communication, elle est l’étude


essentielle et permanente relevant du directeur de la communication. Ses
principes généraux et ses objectifs sont parfois consignés dans une charte
rappelant la vocation, l’identité, la stratégie de l’institution, les orientations, le
système de valeurs, le plan de communication qui doit être associé aux moments
et événements essentiels des services de l’institution.
2.4.2. Fonctions opérationnelles

La conception des actions est une « fonction opérationnelle qui peut et doit
être répartie selon les formes ou les finalités (relations publiques, campagnes
publicitaires, communication institutionnelle, grandes causes…), soit regroupée
pour que les cahiers des charges qui constituent l’élément pour définir une
action, ne préjugent pas prématurément des formes les plus pertinentes de
communication à retenir. »26
Une action menée doit faire l’objet d’évaluation afin de savoir si l’objectif
visé a été atteint. Mais avant toute évaluation, il faut se souvenir du fait que
toute stratégie de communication n’a de sens que replacée dans l’évaluation de
la politique qu’elle sert. De la sorte, l’évaluation va plus consister en la
vérification de l’image du service public et sous certaines formes appliquées
dont l’impact immédiat (test de notoriété) ou moins immédiat d’une action
(mémorisation des messages, évolution des comportements en matière de
communication sociales et civiques).

2.5. Communication dans le processus de décision


2.5.1. Décisions et discours rationnels

26
ZEMOR, P., op. Cit. p. 73
16

Un processus de décision publique peut donner l’impression d’être simple.


Son caractère linéaire lui confère cette apparence tant la décision est précédée de
la préparation et de l’application de la décision. Mais au fond, la chose est plus
complexe car il faut passer par plusieurs instances de validation pour revenir à la
case de départ qui est le gouvernement. La communication qui met en relation
ces diverses instances révèle leur caractère systémique mais surtout met à mal la
croyance en une approche rationaliste de la décision.
2.5.2. Personnalisation de la décision

Pour comprendre à quoi tien la personnalisation de la décision, il faut


retourner quelques longueurs en arrière pour se souvenir que l’Autorité de
Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo est dirigée par une
personne nommée par le président de la République.
A ce titre, on peut supposer qu’elle bénéficie d’une marge de manœuvre
afin de ne point céder aux pressions de la population.
SECTION II. CADRE THEORIQUE

Le cadre théorique est la perspective qui oriente la recherche et la grille de


lecture qui permet d’intégrer l’étude des données (constats) dans une vision
scientifique.
Cette dernière est constituée par des travaux techniquement élaboré selon
les théories éprouvées et au moyens des méthodes et techniques appropriées à
l’objet d’étude.
Dans le cadre de notre étude, nous allons utiliser la théorie de la persuasion
de NoëlKapferer.
1. Théorie de la persuasion

Le mot « persuasion » signifie amener quelqu’un à être convaincu ;


produire chez lui la conviction de donner une certaine efficacité à la parole, aux
discours et aux écrits d’autrui.
17

La persuasion est perçue également comme un mécanisme qui permet aux


individus d’utiliser des méthodes pour atteindre leurs buts. Ainsi, tous processus
de persuasion sont étudiés en amont et en aval. L’amont amène à l’émetteur
(créateur et concepteur du message) tandis que l’aval ramène au récepteur
(destinataire ou personne visée).27

1.1. La communication persuasive


1.1.1. Définition

Pour Kapferer, la communication persuasive est un processus par lequel


une source transmet de façon unidirectionnelle, des symboles linguistiques ou
non en vue d’influencer une ou plusieurs personnes.28Cela revient à dire que la
communication persuasive est un instrument destiné à influencer le
comportement humain. La communication persuasive est ainsi une pratique de
communication bien calculée en fonction d’un résultat. Elle prend en compte les
vulnérabilités d’autrui en même temps qu’elle pense et gère son propre arsenal
de moyens.
Les communications véhiculées ont des effets persuasifs et puissants,
différents d’un individu à un autre, car certains éléments psychologiques et
intellectuels entrent en compte et expliquent ainsi les différences de
permutabilité entre individus.

1.1.2. Les cinq étapes de la persuasion de Noël Kapferer

Kapferer distingue les étapes suivantes :

27
KAPFERER, J.N., Les chemins de la persuasion. Le monde d’influence et de publicité sur le comportement,
Paris, Gauthier-Villard, 1973, p.13
28
Idem, p.14
18

I. L’exposition :
C’est la mise en situation de proximité par rapport à un stimulus de telle
sorte que l’un ou plusieurs des cinq sens soient susceptibles d’être activés. Elle
est sélective c'est-à-dire que l’individu ne peut être en contact qu’avec une
fraction de l’ensemble des stimuli et elle résulte d’un choix dans la mesure où
les messages sont en accord avec ses opinions et attitudes.

II. L’attention :
Jean Noël définit l’attention comme étant l’affection d’une capacité de
traitement ou d’effort à un stimulus. Étant donné que cette capacité est limitée,
l’individu procède à un choix comprenant deux aspects liés : La sélectivité et
l’intensité ou degré d’attention.
Cependant l’attention aux programmes ne signifie pas, selon Kapferer,
l’attention aux messages véhiculés.29
III. La Perception :
Dans les modèles de persuasion, les termes de perception, compréhension
et interprétation sont proches. Nous indiquerons seulement que perception et
compréhension sont intimement liées, la perception consistant dans les
décodages formels des stimuli, la compréhension consistant, elle, à l’attribution
du sens aux stimuli.
IV. Compréhension :

Celui-ci dépend de sa perception. Elle concerne l’évaluation et la


mémorisation du message.
L’évaluation, après les étapes de filtrage ou le traitement de l’information,
suppose de nombreux modèles dits émotionnels ou cognitifs. C’est la quantité
d’information traitée et le degré du traitement cognitif ou émotionnel qui
distingue les deux approches. Les modèles émotionnels s’appliquent au
29
https : //www.google.com/revus_home_prescrit_article consulté le 03 octobre 2021 à 14h34
19

traitement faible quantité d’informations pour une réponse au stimulus plus


émotionnelle que cognitive dans l’évaluation de l’information.
Selon Kapferer, la télévision serait un média à faible implication dont elle
tirerait sa persuasion, car relaxante, elle favorise une attention minimale et réduit
la défense perceptuelle du consommateur, qui par ailleurs, ne cherche pas trop
d’informations sur les produits peu impliquant de grande consommation.
Autrement dit, absence de résistance à la persuasion en raison d’une attention
minimale ou flottante pour emprunter un terme à la psychanalyse.
V. La Mémorisation :

Noël Kapferer affirme que l’individu dispose de deux types de mémoires,


nous citons :
 La mémoire à court terme ;
 La mémoire à long terme.
Ces deux sortes de mémoires varient selon les individus. Après sélection
volontaire ou non des stimuli, l’information est stockée temporairement pour
être décryptée et dont le contenu est classé c'est-à-dire perception et
compréhension.
L’emmagasinage est l’acceptation définitive du message perçu. Seule une
fraction de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.
L’efficacité d’une communication passe par l’inscription d’éléments dans
les mémoires déclaratives et non déclaratives des cibles. Elles permettent plus
facilement d’accéder et d’agir sur le non-dit et orientent aussi le comportement.

1.1.3. Les fonctions de la persuasion

La persuasion relève de certains facteurs, il s’agit notamment de la


crédibilité et de l’effet d’autorité.
20

La crédibilité : la notion de crédibilité diffère du simple crédit que l’on


accorde à tort ou à raison, à une information ou à un organe d’information.
La confiance : accordée à un message ou à un média apparaît comme la
condition nécessaire pour que les informations diffusées soient acceptées sans
réserve. En définitive, le message ainsi que le moyen utilisé sont des éléments
de crédibilité.
L’effet d’autorité : La persuasion est très souvent le résultat d’un acte de
confiance. Quand on a confiance à une personne, on est porté à suivre ses
recommandations et à tenir pour vraies ses propositions, même les moins
fondées.

1.1.4. Les variables de la communication persuasive

Les résultats de la persuasion varient selon les individus. Toutes les


communications qu’accompagne le développement de l’homme, de l’enfance au
3ème âge, ont des répercussions sur certaines attitudes de base attraction,
soumission, conformité, interdépendance.
L’intelligence du récepteur est certainement l’une de variable qu’affecte le
résultat de la communication dans la mesure où elle le rend moins vulnérable la
persuasion dès lors qu’elle permet par des moyens intellectuels, des contre-
arguments, de mieux déceler les failles et les artifices des messages.
Cependant, la nature de la relation intelligence/ persuasion dépendra
essentiellement de la situation dans laquelle le message est mis.
La persuasion ne se limite pas seulement à la phase d’acceptation ou de
rejet, elle englobe individuellement, la notoriété, la compréhension, l’attirance
affective, la préférence, la conviction, l’achat. Cette théorie est beaucoup utilisée
dans le cadre de communication politique pendant les campagnes électorales.
Conclusion partielle
21

Ce chapitre était essentiellement consacré à la définition de tous les


concepts faisant l’objet de notre étude.
Dans ce sens, le concept Communication publique, nous l’avons défini
comme l’élément phare de notre analyse.
Ensuite, nous avons explicité la théorie de la « persuasion » en ces termes,
la théorie de la persuasion par du principe que les individus développent les
comportements qui sont particulièrement sous contrôle de l’environnement de la
communication.
Cette théorie a donc pour but d’expliquer les influences que la
communication apporte aux individus, car la persuasion est un moyen de
modifier les attitudes et les comportements des individus face aux situations
données.
22

CHAPITRE II. PRESENTATION DE L’AUTORITE DE


REGUGATION DE LA POSTE ET DES
TELECOMMUNICATIONS DU CONGO ET DU REGISTRE
DES APPAREILS MOBILES

0. INTRODUCTION

Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous allons nous atteler à


présenter l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du
Congo et le projet RAM. Il sera donc subdivisé en deux sections.
SECTION 1. : PRESENTATION DE L’ARPTC30

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo,


ARPTC en sigle, est une institution publique instituée par la loi n° 014/2002 du
16 octobre 2002 portant création de l’autorité de régulation.
En effet, la mise sur pied d’un organe de régulation de la poste et des
télécommunications en République Démocratique du Congo répond aux
exigences du secteur dont l’évolution à travers le monde fait des postes et
télécommunications un atout majeur pour le développement durable et pour la
réduction de la pauvreté dans les pays moins avancés.
Au regard de ses effets positifs, plus de 130 pays à travers le monde dont
40 en Afrique disposent des organes de régulation du secteur.
En République Démocratique du Congo, la création d’un organe de
régulation de la poste et des télécommunications s’inscrit dans le cadre des
réformes initiées dans le secteur et ce à la suite de la constatation des
disfonctionnements et de l’inadaptation des structures juridiques, administratives
et économiques existantes au regard de l’évolution des marchés et des enjeux
résultant des progrès.
1.1. Situation géographique
30
Www.artpc.gouv.cd/presentation , consulté le 07 décembre 2021 à 02h15
23

Le siège social de l’ARPTC, est situé 7eme niveau, immeuble


1113, Boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe à
Kinshasa.
1.2. Statut juridique

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo


est une personnalité civile jouissant de l’autonomie administrative et financière.
Elle relève du président de la République. L’Autorité de Régulation de la
Poste et des Télécommunications du Congo qui n’est pas une entreprise ni une
régie, est une autorité administrative indépendante destinée à renforcer l’autorité
de contrôle de l’État dans le secteur.
L’ARTPC, est pour la poste et les télécommunications ce que la Haute
Autorité des Médias est pour les médias. Ces deux Autorités ne sont pas ailleurs
complémentaires dans une certaine mesure, la première régulant les contenants
(technologies et infrastructures) et la seconde régulant le contenu des
informations médiatisées.
1.3. Évolution du secteur des Postes et Télécommunications dans
le monde

 Le domaine des postes et télécommunications connait une évolution


très rapide à telle enseigne que convergeant avec le développement
de l’informatique, il forme les nouvelles technologies de
l’information et de la communication ;
 L’évolution de la technologie des télécommunications et les divers
services qu’elle offre en font, aujourd’hui, un des piliers sur lequel
repose la stratégie de développement économique et social et un
atout majeur pour la réduction de la pauvreté dans les pays moins
avancés ;
24

Au nombre de facteurs qui justifient cette considération, il faut citer :


 La vulgarisation de la téléphonie cellulaire ;
 L’utilisation de nouvelles technologies de l’information et de la
communication ;
 Le développement de nouvelles applications notamment la
télémédecine, la tel éducation.
1.4. Importance d’un organe de régulation en RDC
 L'observation du fonctionnement du secteur des postes et
télécommunications dans d'autres fait ressortir que l'existence d'un
organe de régulation de ce secteur est plus qu’une nécessité ;
 L’union internationale des télécommunications et l’union postale
universelle qui jouent aujourd’hui le rôle d’organe
d’universalisation des normes et pratiques dans le secteur dans tous
télécommunications, recommandent l’institution d’un organe de
régulation dans tous les pays membres , ceci dans l’intérêt certain de
voir exister partout une plateforme et un susceptible de faciliter la
gestion des rapports entre d’une part, les exploitants privés et
publics du secteur des postes et, d’autres part, ces exploitants et les
pouvoirs publics.
 Il est par ailleurs observé aujourd’hui que l’existence d’un tel organe
constitue une garantie de sécurité juridique pour les investissements
dont la section à tant besoin.
Pour ce qui est de notre pays, l’expérience du fonctionnement
dépourvu d’un cadre normatif adéquat et d’un organe de régulation
autonome a permis de relever des irrégularités et insuffisances dont
souffre ce secteur.
Au nombre de ces insuffisances et irrégularités il y a lieu
d’épingler :
- Le manque à gagner pour et Trésor Public ;
25

- L’exploitation des services sans licence appropriée ;


- L’introduction des pratiques complexes de fraude ;
- L’intervention de l’État.
Ainsi qu’il ressort de cette analyse, l’absence d’une autorité de régulation
autonome vis-à-vis des pouvoirs publics occasionne une exploitation
anarchique que secteur des postes et télécommunications.
Par contre, la création d’un organe de régulation disposant de matériel
adéquat de contrôle contribuera au renforcement des mesures de sécurité et au
repérage des réseaux pirates de communications.

1.5. Missions

En République Démocratique du Congo, l’Autorité de Régulation


de la Poste et des Télécommunications du Congo est chargée de :
 Veiller au respect des lois, règlements, et conventions en
matière des postes et télécommunications ;
 Contribuer à définir et à adapter, conformément aux
orientations de la politique gouvernemental, le cadre
juridique général dans lequel s’exercent les activités des
postes et télécommunications ;
 Coopérer avec d’autres autorités tant Nationaux
qu’étrangères ayant le même objet, contribuer à la
préparation de la position congolaise dans les négociations
internationales et participer à la représentation de la
République Démocratique du Congo dans les organisations
internationales en matière des postes et télécommunications
 Instruire les dossiers de demande de concession, délivrer,
suspendre ou retirer les autorisations, recevoir les
26

déclarations, établir les cahiers de charges correspondant


aux autorisations, veiller au respect des obligations,
contractées par leurs titulaires, fixer périodiquement le
nombre de nouveaux opérateurs admissible au bénéfice
d’une concession ou d’une autorisation ;

 Définir les principes d'interconnexion et de tarification des services


publics des postes et télécommunications ;
 Édicter les normes techniques des équipements et terminaux et
procéder aux homologations requises par la loi ;
 Gérer et contrôler le spectre des fréquences, assigner les fréquences
nécessaires au fonctionnement de toute station de radiodiffusion
sonore et de télévision ;
 Élaborer et gérer le plan national de numérotation ;
 Assurer la continuité du service et protéger l'intérêt général ;
 Analyser et étudier de façon prospective l'évolution, aux plans
national et international, de l'environnement social, économique,
technique et juridique des activités du secteur ;

 Suggérer toutes modifications législatives ou réglementaires qui lui


trahissent décessais à l'évolution des secteurs des postes et
télécommunications et au développement de la concurrence ;
 protéger sur le marché des postes et télécommunications, les intérêts
des consommateurs et des opérateurs en veillant à l'existence et à
promotion d'une concurrence effective et loyale et prendre toutes les
mesures nécessaires à l'effet de rétablir la concurrence au profit des
consommateurs ;
27

 Concourir à la désignation de I 'opérateur autorisé, en dehors de


l'exploitant public, à l'effet d’installer et d’exploiter une partie du
réseau de référence ;
 Définir et édicter les normes d'installation de toute station de
radiodiffusion sonore et de télévision pour la réception collective ou
la réception aux fins de redistribution ;
 Donner, titre exceptionnel, l'autorisation à l'exploitant d'un réseau
indépendant de transmettre ou de recevoir, même gratuitement, des
correspondances privées, des signaux ou des communications
quelconques pour le compte ou au profit des tiers ;
 Donner au Ministre, concurremment avec l'exploitant public, l'avis
préalable pour autoriser un exploitant concessionnaire du service
public des télécommunications d’écouler ses propres trafics
interurbains et de posséder ses propres voies de sortie à
l'international, sous diverses conditions fixées par la loi ;
 Veiller à ce que les fonds du service universel soient utilisés pour
assurer la prestation d'un service universel dans le domaine postal et
des télécommunications ;

 S’assurer que les citoyens bénéficient des services fournis à l'aide de


nouvelles technologies de l'information et de la communication.

2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

L’Autorité de Régulation est constituée 31:


 D’un collège ; et
 D’une administration.
2.1. Le collège de l’Autorité de Régulation

31
https://www.google.com/journal_officiel_de_l’artpc , consulté le 12 aout 2021
28

Aux termes de l’article 9 de la loi n° 014/2002 du 16 octobre 2002, le


collège de l’ARPTC est composé de sept membres dont le président, un vice-
président et cinq conseillers, membres du collège.
Le président et le vice-président du collège de l’Autorité de Régulation
sont nommés par le président de la République.
Les autres membres du collège sont nommés par le président de la
République dont deux sur proposition du Parlement et trois sur proposition du
Ministre ayant les postes et les télécommunications dans ses attributions.
Leur mandat est de cinq ans renouvelable une fois. Ils sont nommés en
raison de leur compétence dans le secteur public ou privé et de leur expertise
éprouvée en matière de régulation technique, économique, juridique, postal et
tel communicationnelle.
Avant d’entrer en fonction, les membres du collège de l’Autorité de
Régulation prêtent le serment suivant devant la Cours Suprême de Justice :
« Devant Dieu et la Nation, moi, X…. Membre du collège de l’Autorité de
Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, je jure obéissance
à la Constitution et aux lois de la République Démocratique du Congo, et
m’engage à remplir loyalement les fonctions qui me sont confiées, et à
n’entreprendre aucune activité contraire à l’honneur et à la dignité de mes
fonctions. »32
La qualité de membre du collège de l’Autorité de Régulation est
incompatible avec tout intérêt personnel lié aux secteurs des postes et
télécommunications avec la détention de tout mandat public.
Le collège de l’Autorité est investi de tous les pouvoirs de décision, de
gestion et de dispositions nécessaires à la réalisation de sa mission.
A cet effet, il prend toutes les décisions appropriées, notamment en ce qui
concerne :
 La définition des orientations générales ;

32
Journal officiel de l’arptc
29

 L’arrêt du budget annuel et des programmes d’action ;


 L’approbation des comptes de l’exercice clos et le choix, sur appel
d’offres, de l’auditeur de l’Autorité ;
 L’adoption de l’organigramme, du règlement intérieur, des statuts,
des grilles de rémunérations et des avantages du personnel ;
 L’approbation des plans de recrutement du personnel ;
 La création, la suppression ou le déplacement des sièges
administratifs ou des bureaux provinciaux ;
 Les programmes d’actions et d’investissements ;
 Les tarifs des redevances et prestations des postes et
télécommunications.

Pendant l’exercice de leurs fonctions, les membres du collège de l’Autorité


de Régulation jouissent des garanties d’indépendance. Ils sont tenus au secret
professionnel pour les frais dont ils ont eu connaissance au cours ou à l’occasion
de l’exercice de leurs fonctions.
Le président du collège de l’Autorité de Régulation :
 Représente l’Autorité vis-à-vis des tiers ;
 Est responsable de la gestion technique, administrative et financière
de l’Autorité ;
 A qualité pour ester en justice tant en demande qu’en défense ;
 Convoque et préside les séances du collège et à la police des
réunions ;
 Signe conjointement avec les autres membres, les décisions du
collège de l’Autorité, en assurent la diffusion et veille à leur mise en
œuvre ;
 Président du collège de l’Autorité de Régulation peut déléguer
totalement ou partiellement le pouvoir au vice-président qui le
remplace en cas d’absence ou d’empêchement ;
30

 Est l’ordonnateur des dépenses.

Le collège se réunit au moins une fois par semaine et aussi souvent que
l’intérêt de l’Autorité de Régulation l’exige.
2.2. L’administration de l’Autorité de Régulation

L’administration de l’Autorité de Régulation, placée sous l’autorité du


Président du collège, est actuellement composée de dix Directions ci-après :
 Direction Règlementation et Affaires Juridiques (DRAJ)
 Direction Règlementation du Marché des Télécommunications
(DRMT)
 Direction de Régulation Postale (DRP)
 direction Technique des Télécommunications (DTT)
 direction Économique Prospective (DEP)
 direction de Coopération Internationale et Communication (DCIC)
 direction des Finances (DFI)
 cellule d’Études (CE)
 Inspection Générale des Services (IGS).

Hormis ces directions, deux services dépendent directement du président


du collège de l’ARPTC. Il s’agit de :
 Secrétariat
 Service audit interne.

En dehors de ces directions centrales, il existe des agences régionales


créées pour représenter l’ARPTC en province. Il s’agit :
 Agence régionale du sud, siège Lubumbashi. Son aire de couverture
s’étend sur les provinces suivantes : Haut-Katanga, Haut-Lomami,
Lualaba et Tanganyika.
 Agence régionale du nord siège Kisangani. Son aire de couverture
s’étend sur les provinces suivantes : Équateur, Mongala, Nord-
31

Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa, Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri, et


Tshopo.
 Agence régionale de l’est, siège Bukavu. Son aire de couverture
s’étend sur les provinces suivantes : Nord-Kivu, Sud-Kivu et
Maniema.
 Agence régionale de l’ouest, siège Matadi. Son aire de couverture
s’étend sur les provinces suivantes : Kongo-Central, Maî-Ndombe,
Kwilu et Kwango.
 Agence régionale de Kinshasa, siège Kinshasa. Son aire de
couverture s’étend sur les vingt-six communes de la ville province
de Kinshasa.
2.2.1. Du personnel

L’Autorité de Régulation emploie trois types de personnel :


 Le personnel recruté conformément au Code du travail ;
 Le personnel de carrière des services publics de l4etat en position de
détachement ;
 Les agents en provenance des entreprises publiques.

Le personnel de carrière des services publics de l’État et les agents des


entreprises publiques, en détachement auprès de l’Autorité de Régulation, sont
soumis, pendant toute la durée de leur détachement, aux textes régissant
l’Autorité de Régulation et aux dispositions de leurs statuts respectifs.
Le personnel de l’Autorité de Régulation ne doit pas avoir des intérêts dans
les entreprises du secteur.
Le personnel de l’Autorité chargé d’effectuer les opérations de contrôle et
de constater, par procès-verbal, les infractions commises en matière de postes et
télécommunications est assermenté.
32

A ce titre, il peut procéder à la perquisition, à la saisie des matériels et à la


fermeture des locaux sous le contrôle du Procureur de la République. Il
bénéficie du concours des Forces de l’ordre dans l’exercice de sa mission.
Il prête serment devant le procureur de la République près le Tribunal de
Grande Instance du ressort selon la formule suivante :
« Moi,… agent de l’Autorité de Régulation de la poste et des
Télécommunications du Congo, je jure d’exercer mes fonctions avec probité
dans le respect des lois et règlements de la République Démocratique du
Congo. »33
A niveau de responsabilité égal, le statut d’un membre du personnel de
l’Autorité de Régulation ne peut être moins favorable que celui du personnel
œuvrant au sein des entreprises privées du secteur.
3. GESTION DE L’ARPTC

L’ARPTC, gère les fréquences radioélectriques qui sont des ressources


rares faisant partie du domaine public de l’État.
A ce titre , pour le compte de l’État, elle prend l’ensemble des dispositions
techniques et règlementaires , de caractère national, et international, relatives à
la répartition des bandes des fréquences, à l’assignation , la coordination et
l’enregistrement des assignations , ainsi qu’au contrôle de l’utilisation des
équipements radioélectriques, des bandes et des canaux de fréquences.

3.1. Gestion du spectre

L’ARPTC, assure la mise en œuvre, les recommandations du secteur des


radiocommunications, UIT-R en sigle, et des accords internationaux, planifie et
33
Secretariat@arptc.gouv.cd, consulté le 05 décembre 2021 à 5h03’
33

gère les fréquences affectées aux usages de radiocommunications, délivre les


autorisations d’utilisation de fréquences et assurer la coordination nationale et
internationale du spectre :
 Planification et attribution de fréquences ;
 Assignation de fréquences ;
 Coordination nationale et internationale du spectre ;
 Études et ingénierie sur l’utilisation du spectre.
3.2. Inspection et contrôle du spectre

A travers cette activité l’ARPTC, assure l’inspection et le contrôle des


équipements radioélectriques ainsi que le contrôler les émissions
radioélectriques telles que :
 Observation des bandes radioélectriques ;
 Inspection des sites radioélectriques ;
 Contrôle technique et administratif ;
 Traitement des plaintes en brouillage.
3.3. Gestion des numérotations et codes

Les compétences de l’ARPTC en matière de gestion des ressources de


numérotation sont prévues par les dispositions des arrêtés
n°003/cab/min/Ptt/2009 du 26 février 2009 portant sur la création du plan
national de numérotation, n°004/cab/min/Ptt/2009 du 26 février 2009 portant
fixation des modalités de gestion du plan national de numérotation.

3.3.1. Types de numéros attribués


3.3.1.1. Numéro géographique
34

Tout numéro du plan national de numérotation dont la structure contient


une indication géographique utilisée pour acheminer les appels vers le point de
terminaison du réseau correspondant.
3.3.1.2. Numéro non géographique

Tout numéro du plan national de numérotation dont la structure contient


une indication permettant d’identifier un opérateur de la téléphonie mobile.
3.3.1.3. Numéro standard

Tout numéro ayant un format de dix chiffres, composé de zéro + neuf


chiffres attribués à tout abonné d’un réseau téléphonique.

3.3.1.4. Numéro court

Tout numéro téléphonique dont la longueur est inférieur à celle des


numéros standards.
3.3.1.5. Numéro de services à valeur ajoutée

Tout numéro utilisé pour la prestation additionnelle aux services de base.


3.3.1.6. Numéro spécial

Numéro court, utilisé pour des services gratuits d’intérêt collectif


(Pompiers, police, hôpitaux, etc.)
3.3.2. Types de codes
3.3.2.1. Service mobile maritime

Indicatif d’appel : la République Démocratique du Congo détient six séries


d’indicatif d’appel ci-dessous :
 90A-90Z
 9RA-9RZ
 9PA-9PZ
35

 9SA-9SZ
 9QA-9QZ
 9TA-9TZ

MMSI : code de neuf chiffres que l’ARPTC attribue à un navire exploitant


des équipements radio dotés notamment de l’Appel Sélectif Numérique, ASN en
sigle.
Il permet une identification du navire par les centres de secours
spécialement en cas de détresse.
Et pour la RDC, nous avons le préfixe 67600 suivi de 4 chiffres soit
67600XXXX.
3.3.2.2. Codes operateurs

Le code point sémaphore n’est le numéro d’identification de l’équipement


nécessaire au transport des messages de signalisation entre commutateurs.
Il existe deux types de codes points sémaphores :
 Les codes points sémaphores internationaux, qui permettent d’avoir
accès au réseau de signalisation sémaphore international ;
 Les codes points sémaphores nationaux, utilisés pour
l’indentification des équipements sur le territoire national.

Codes ISPC (International Signalling Point Codes, Codes de Points


Sémaphores Internationaux) :
Leur format est définit par la recommandation UIT-T Q.708.
A ce jour, la République Démocratique du Congo, exploite les codes ci-
dessous :
 6-059-1 à 6-059-7
 6-060-1 à 6-060-7
 6-061-1 à 6-061-7
 6-179-0 à 6-179-7
 6-178-0 à 6-178-7
36

Codes de points sémaphores nationaux (NSPC) : (MCC+MNC).


Leur format est défini par la recommandation UIT-T E.212.
Le MCC (Mobile Country Code, code utilisé en République Démocratique
du Congo est 630.
Le MNC (Mobile Network Code, code d’identification du réseau) dont la
longueur est fixée à deux chiffres.

4. PROCEDURE D’AGRÉMENT ET D’HOMOLOGATION

L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo


(ARPTC), a entre autres missions , d’édicter les normes techniques des
équipements terminaux et de procéder aux homologations requises par la loi, de
veiller au respect des lois, règlements et conventions en matière de Poste et des
Télécommunications en Républiques Démocratique du Congo.
Agréments :
 Installateur ;
 Importateur ;
 Vendeur ;
 Dépanneur.
37

ORGANIGRAMME
38

SECTION 2. : 1. REGISTRE DES APPAREILS MOBILES (RAM)

Le RAM est le Registre des Appareils Mobiles. Il s’agit du registre central


des appareils mobiles établi en RDC et qui contient la base de données de tous
les identités internationale d’équipement mobile (IMEI), connectés aux réseaux
congolais ; lancé le 24 septembre 2020.
Rappelons que, le Registre des Appareils Mobiles appelé RAM en
République Démocratique du Congo, sous d’autres cieux, est appelé Registre
Central d’Identification des Équipements (CEIR).
1.1. Objectif du RAM
Le Registre des Appareils Mobiles a pour objectifs :
 D’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles
sur le territoire national ;
 De lutter efficacement contre les contrefaçons des appareils mobiles
en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes et ;
 De combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils
déclarées volés.
1.2. Sévices RAM
Le Registre des Appareils Mobiles permet aux utilisateurs de bloquer leur
téléphone en cas de vol ou de perte et de le débloquer s’ils le retrouvent.
1.3. Tarifs RAM
Les tarifs sont déterminés en fonction du type d’appareil :
 2G : 1 USB pour l’année reparti en 0,17 USD les premiers moise le
dernier paiement de 0,15 USD ;
 3G/4G : 7 USD pour l’année repartis en 1,17 USD les 5 premiers
mois et dernier paiement de 1,15 USD.
 En local, les frais sont divisés en 6 échéances soit 1 paiement tous
les 30 jours et en itinérance les frais réglés en une fois.
39

1.4. Mode de payement


 Abonnement prépayé : les frais d’enregistrement sont
automatiquement déduits du compte principal de l’utilisateur à la
date de facturation.
 Si le compte principal de l’utilisateur a un solde suffisant : le
paiement est effectué avec succès en fois.
 Si le compte principal de l’utilisateur a un solde insuffisant : le
paiement est effectué de manière partielle et le solde est transféré
sur le sous-compte RAM consultable par code USSD. Quand
l’utilisateur recharge son appareil, le solde sera apuré en priorité sur
toute recharge du compte principal.
 Si le compte de l’utilisateur est à zéro : la somme totale de
l’échéance due est transférée sur le sous-compte RAM. Quand
l’utilisateur recharge son appareil, cette somme sera apurée en
priorité sur toute charge du compte principal.

Notez qu’en cas de montant dû repris sur le sous-compte RAM,


l’utilisateur ne pourra pas activer de forfait (internet, voix, SMS).
 Abonnement post-payé : les frais d’enregistrement sont ajoutés à sa
prochaine facture chaque mois sur une période de 6 mois
consécutifs.
 Utilisateur en itinérance : il est exempté de frais d’enregistrement
pour autant que la connexion de son appareil sur les réseaux mobiles
en RDC n’excède pas un période de 30 jours sur 365 jours. En cas de
dépassement de ce quota, il devra régler en une fois le montant
annuel total sur le site www.ram.cd ou à via banque partenaire.
1.5. Appareil Mobile
Toute équipement disposant d’un dispositif d’émission et de réception
compatible avec les réseaux de téléphonie mobile tels que :
40

 Les téléphones ;
 Les Smartphones ;
 Certaines tablettes communicantes ;
 Les modems, routeurs, d’ongles USB ;
 Les appareils de connexion pour les services de télémesure ou
télécommande machine2machine.
1.6. Le numéro IMEI
L’IMEI est l’acronyme de ‘International Mobile Equipement Identity, en
français « Identité Internationale d’Equipement Mobile ». c’est un numéro
unique de 15 chiffres permettant d’identifier l’appareil mobile.
Et, si l’appareil est original, c’est le numéro IMEI qui fait l’objet des frais
d’enregistrement. Mais s’il est contrefait, ce sera la /les carte(s) SIM qui feront
l’objet des frais d’enregistrement.
41

CHAPITRE III. ENJEUX DE LA COMMUNICATION


PUBLIQUE DE L’ARPTC SUR LE RAM

0. Introduction

Dans ce présent chapitre, notre attention sera focalisée sur les résultats du
questionnaire d’enquête réalisée auprès de notre cible.
Cependant, ce chapitre est fractionné en trois sections. La première nous
rappelle le cadre méthodologique de cette investigation, la deuxième quant à elle
tourne autour de la présentation des résultats de notre enquête et la troisième
section est consacrée à l’interprétation de résultats.
SECTION 1. : 1.RAPPEL METHODOLOGIQUE

Tentant d’enquêter au sujet des « enjeux de la communication publique de


l’ARPTC sur le RAM », il est important de rappeler la méthodologie entreprise
dans ce travail en vue d’une procédure scientifique convenable.
Pinto. R et Grawitz. M définissent la méthode scientifique comme étant un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche la
vérité qu’elle poursuit, les démontrent et les vérifient34.
Soulignions que notre démarche est globalement ethnosociologique.
En effet, la méthode ethnosociologique, est une démarche qui transpose à la
sociologie le principe de méthode des ethnologues : l’étude direct-in situ- de la
vie sociale35.
1.1. Échantillon
Un échantillon est un groupe relativement petit et choisi
scientifiquement de manière à représenter le plus fidèlement possible
une population, ainsi, au lieu d’examiner l’ensemble de la population,
on étudie une partie ou un sous-ensemble de cette population qui est
34
PINTO. R. et GRAWITZ. M., Méthodes de recherche en science sociale, 4eme Ed, Paris, 1971, P.288
35
DEREZE. G., La croisée des regards, éléments pour une ethnologie active, Ed, Presse universitaire de
bordeaux, 1994, P. 17
42

représentatif et à partir duquel on peut tirer des conclusions pour


l’ensemble de cette population.
Dans notre travail, nous avons construit un échantillon autour de
100 personnes ciblées dans les quatre distincts de la ville de Kinshasa.
1.2. Objectif de l’enquête

Dans ce travail, notre objectif est de connaitre les enjeux de la


communication publique de l’ARPTC sur le RAM.
1.3. Construction du questionnaire

Notre questionnaire est destiné essentiellement à la population de Kinshasa


prise par district. La majorité de nos questions sont ouvertes.
1.4. Déroulement de l’enquête

Une enquête est une démarche menée par une personne ou un chercheur
pour découvrir une vérité sur une situation donnée ou observable grâce à une
démarche scientifique.
Une enquête peut être collective ou individuelle. Elle est collective
lorsqu’elle est réalisée par plusieurs personnes ou un groupe d’individus, et elle
est individuelle lorsqu’elle est réalisée par une seule personne.
Dans le cadre de ce travail, notre enquête est réalisée d’une manière
individuelle par l’entremise d’un questionnaire d’enquête distribué aux
différentes personnes ciblées.
1.4.1. Accueil

L’enquête par questionnaire vise à saisir les comportements et les opinions


en interrogeant les individus. Sur ce, un accueil chaleureux nous a été réservé
par tout enquêté qui a répondu aux questionnaires.
Notre questionnaire s’est inscrit dans une perspective quantitative,
l’objectif étant de réunir des indicateurs qui montrent le poids de détermination.
43

Autrement dit, des facteurs sociaux considérés comme variables


indépendantes agissants sur des conduites considérées légalement comme
variable indépendantes.
SECTION 2 : ENQUETE PROPREMENT DITE

Les tableaux permettent au chercheur d’interpréter les résultats d’analyses


réalisées dans un domaine bien spécifié.
Une analyse atteint ses objectifs lorsqu’il y a interprétation des résultats de
l’étude à l’aide d’un dépouillement des données collectées.
Figure n° 1 : Identification des enquêtés
 Selon le sexe

SEXE EFFECTIFS POURCENTAGE


MASCULIN 40 40
FEMININ 60 60
TOTAL 100 100

Source : notre enquête


Commentaire : il relève de ce tableau que le sexe féminin est de
60 %, et le sexe masculin est 40 %. La représentation féminine est très
remarquable par rapport à celle du sexe masculin, étant donné que ce
sont les femmes qui passent plus leur temps à manipuler les
téléphones.

 Selon la tranche d’âge


44

AGE EFFECTIFS POURCENTAGE


18 – 25 ans 43 43
26 – 35 ans 30 30
36 – 40 ans 15 15
41 et plus… 12 12
TOTAL 100 100

Source : notre enquête

Commentaire :au regarde de ce tableau, nous constatons que les


personnes âgées de 18 – 25 ans sont majoritaires soit 43 % par rapport
à celles qui sont âgées de 26-35 ans soit 30% et suivie des personnes
âgées de 36- 40 ans avec 15% et enfin, 12 % pour les personnes âgées
de 41 ans et plus.
Figure n°2 :Distrait de résidence

REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE


Mont-Amba 33 33
Funa 25 25
Lukunga 20 20
Tshangu 22 22
Total 100 100

Source : notre enquête


Commentaire : dans cette enquête, 33% de nos enquêtés dans le
district du Mont-Amba ont répondu à notre enquête ; 25 % dans le
district de Funa ; 20 % des enquêtés en ont également répondu dans le
district de Lukunga et enfin, 22 % dans le district de Tshangu.
Figure n°3 : Comment avez-vous entendu parler du RAM ?
45

REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE


A la Télévision 10 10
A la Radio 13 13
Via les Réseaux 30 30
sociaux
Via SMS envoyés par 47 47
les opérateurs des
télécoms
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


Commentaire : à la lecture de ce tableau, nous constatons que 47 % des
enquêtés, ont entendu parler du RAM via les SMS que les opérateurs des
télécoms envoyés à ses abonnés, contre 30 % qui ont entendu via les réseaux
sociaux et 13 % par la radio et enfin, 10 % des enquêtés par la télévision.

Figure n°4 : Que savez-vous du service RAM ?


REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Un impôt 20 20
Nouvelle taxe du 60 60
gouvernement
46

Service qui lutte contre 13 13


les téléphones
contrefaits

Autres 7 7
Total 100 100
Source : notre enquête
Commentaire : nous remarquons que dans ce tableau 60% des enquêtés
estiment que le RAM est une nouvelle taxe du gouvernement contre 20 % qui
pensent que c’un impôt, et 13% des personnes enquêtées jugent que c’un service
qui lutte contre les téléphones contrefaits, les autres avec 7% soit ils ne savent
rien sur le service, soit ils ne comprennent pas la communication liée à ce
service.
Figure n°5 : Comment appréciez-vous la communication de l’ARPTC sur
le RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Une excellente 5 5
communication
Une bonne 20 20
communication
Une communication 75 75
médiocre
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


Commentaire : au regard de cette enquête, sur 100 personnes enquêtées,
soit 75% jugent médiocre la communication de cet organe contre 20 % des
enquêtés quant à eux la communication est bonne et enfin 5% estiment
excellente la communication.
Figure n°6 : Avez-vous été convaincu de la communication sur le RAM ?
47

REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE


Favorable 10 10
Non favorable 80 80
Autres 10 10
Total 100 100
Source : notre enquête
Commentaire : 80 % de nos enquêtés n’ont pas été convaincu de la
communication sur le RAM soit la communication a été mal élaboré soit le
choix du canal de la transmission du message été mal choisi et 10 % sont
convaincu de la communication et les autres 10% soit ils ne comprennent pas
l’importance de la communication soit ils jugent inopportun le message
transmis.
Figure n°7 : Quels sont les outils de la communication que doive utiliser
l’ARPTC pour le RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
La Télévision 60 60
La Radio 10 10
L’internet 25 25
Le panneau 5 5
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


Commentaire :ce tableau nous renseigne que sur les 100 personnes
enquêtées, soit 60 % des enquêtés désirent que l’ARPTC utilise la télévisons
pour les informer contre 25 % qui pensent l’internet serait mieux pour la
communication du RAM, 10% des interrogées pensent que la radio est un outil
par excellent pour transmettre la communication sur le service RAM contre 5 %
des enquêtés qui souhaitent voir l’ARPTC communique au moyen des
panneaux.
48

Figure n° 8 : Quels sont les enjeux de la communication de l’ARPTC sur


le RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Influencer la 47 47
population
Informationnel 35 35
Relationnel 10 10
Autres 8 8
Total 100 100
Source : notre enquête
Commentaire : 47% des interrogées déclarent que l’enjeu
communicationnel de l’ARPTC est bel et bien d’influencer la population afin
d’adhérer à ce projet dite RAM, et 35% pensent que la communication de cet
organe a pour enjeu d’informer le peuple congolais sur le RAM tandis que 10%
des enquêtés estiment que cette communication vise à créer une relation entre
gouvernant-gouverner et les autres 8% pensent soit l’enjeu est de se positionner
comme d’autres entreprises, soit enjeu normatif que cet organe cherche à établir
des normes dans ce secteur.

Figure n° 9 : Quelles sont vos inquiétudes vis-à-vis de la communication


du RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Manque d’explication 62 62
sur le service RAM
Communication mal 20 20
élaboré
Information incomplète 18 18
Total 100 100
49

Source : notre enquête


Commentaire : à l’analyse de cette enquête, nous remarquons que 62% des
enquêtés jugent que leurs inquiétudes sont liés au manque d’explication
exactement sur le service RAM, contre 20% qui pensent que leurs inquiétudes
est dues à une communication mal élaboré tandis que certaines aussi pensent
c’est liées à une information incomplète de ce service.
Figure n° 10 : Comment évaluez-vous le service RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Parfait 5 5
Bon 12 12
Mauvais 83 83
Autres 0 0
Total 100 100
Source : notre enquête
Commentaire : à la lecture de cette enquête, 82% trouvent mauvais le
service RAM du faite que le paiement de ce service est à chaque recharge des
crédits contres 12% qui jugent bon le service et 5% estiment le service est
parfait.

Figure n° 11 :Comment trouvez-vous le tarif du RAM ?


REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Très abordable 10 10
Plutôt abordable 30 30
Très cher 20 20
Excessivement cher 40 40
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


50

Commentaire :dans ce tableau, nous remarquons, 40% des enquêtés trouvent


excessivement cher le tarif lié au service RAM, 20% estiment que très cher le
paiement du service RAM contre 30% qui jugent plutôt abordable ce tarif alors
que 10% des enquêtés trouvent très abordable le tarif en question.
Figure n°12 : Soutenez-vous le service RAM ?
REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Favorable 25 25
Non favorable 75 75
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


Commentaire :dans ce tableau, 75 % des enquêtés sont non-favorables au
service RAM, c’est-à-dire, ils ne soutiennent pas le service RAM dans la mesure
où ils ignorent son utilité et 25 % favorables à ce service.

Figure n° 13 : Quelle alternative proposez-vous ?


REPERES EFFECTIFS POURCENTAGE
Supprimer les frais 70 70
Réduire les frais 20 20
Payer à l’achat du 5 5
téléphone
Paiement facultatif 5 5
Autres 0 0
Total 100 100

Source : notre enquête


51

Commentaire : ce tableau nous montre 70% des interrogées souhaitent la


suppression des frais liés au service RAM contre 20 % qui estiment que la
réduction des frais serait une bonne chose et 5 % pensent que le paiement du
service pourrait se faire d’une manière facultative tandis que 5% de certaines
personnes préfèrent que le paiement soit dès l’achat du téléphone.

SECTION 3. : 1. INTERPRETRATION DES RESULTATS

Cette partie intéressante de la recherche constitue le point final pour ce


chapitre. Il s’agit pour un chercheur d’interpréter les résultats présentés et
analysés dans les pages précédentes aux réponses a priori en vue de vérifier
l’hypothèse.
Aujourd’hui la panoplie d’outils de communication offerts à l’entreprise est
de plus en plus vaste, aussi la conjugaison judicieuse des moyens devient-elle un
élément fondamental de la réussite de l’entreprise. Les entreprises qui sauront à
la fois exploiter la communication bénéficieront des sérieux avantages par
rapport à leurs concurrents.
En effet, les entreprises cherchent à coordonner les différentes actions de
communication à fin de bénéficier auprès de leurs marchés cibles d’un effet de
cohérence et de synergie.
Il sied de noter que les données présentées dans les tableaux ci-dessus
méritent d’être interprétées en vue de dégager leurs sens et présenter les résultats
de nos investigations sur terrain.
Après avoir présenté et analysé les résultats, nous allons faire une
interprétation des résultats pour dégager une synthèse.
Ainsi, en analysant les enjeux de la communication publique de l’ARPTC
sur le RAM, il ressort que sa communication a contribué à la connaissance du
service RAM mais pas à influencer la population afin d’accompagner ce projet
RAM.
52

Après avoir observé ces résultats, nous avons constaté que dans notre
échantillon, le projet RAM ne concerne pas un sexe au détriment d’un autre.
Pour nous, la communication sur le RAM a été mal élaboré raison pour laquelle,
la population doute de son apport dans la société.
Pour ce qui est de l’âge, le service RAM, intéresse plus les personnes dont
l’âge varie entre 18 et 25 ans. Selon nous, c’est normal car il s’agit là de la
tranche d’âge des personnes qui sont attirées par la Nouvelle Technologie.
En ce qui concerne la variable District de résidence, parmi nos enquêtes, le
district de Mont-Amba a plus répondu à nos questions par rapport aux autres
district du faite que l’affaire RAM touche tous les congolais.
Quant à la figure 3 : Nous constatons 47% de la population ont été informé
du service via le moyen de SMS des opérateurs des télécoms et là nous voyons
que l’ARPTC a évité d’utiliser plus le moyens étant donné que la
communication est un secteur trop couteux.
En ce qui concerne la figure 4, on remarque que 60% des enquêtes disent
que c’est une nouvelle taxe qui émane du gouvernement, et là nous trouvons une
information incomplète qui est à la base.
Figure 5, quant à l’appréciation de la communication, 75% jugent médiocre
la communication de l’ARPTC, et la raison pourrait être le mauvais choix du
canal de la transmission du message.
Figure 6, en ce qui concerne la manière de convaincre au moyen de la
communication, 80 % de nos enquêtés pensent que la communication sur le
RAM ne les a pas convaincus. Là nous voyons soit le plan communicationnel
été mal concis, soit le chargé de communication ne maitrise pas bien
l’environnement communicationnel.
Figure 7, démontre que 60% de la population opte pour la télévision
comme un outil valable à la transmission du message. Cela montre déjà que
beaucoup de gens sont devant leurs postes téléviseurs et cela pourrait les aider à
être informer le plus vite possible.
53

Figure 8, quant aux enjeux, nous remarquons que 47% des interrogés
trouvent que l’enjeu est plus d’influencer la population afin qu’elle adhère et
accepte ce service.
Figure 9 : 62% des enquêtés, ont des inquiétudes vis-à-vis de la
communication sur ce service RAM, cela est due au manque d’explication
exacte du service RAM.
Figure 10 : 83% de nos enquêtés, estiment mauvais le service. Cela pourrait
être lié au doute qui persiste sur sa légitimité.
Figure 11 : 40% des interrogés, jugent le tarif du RAM, excessivement
cher, du fait que la coupure d’unités est à chaque recharge.
Figure 12 : 75% des enquêtés, disent non-favorable de soutenir le RAM et
nous constatons que cela pourrait être lié à la faiblesse communicationnelle de
l’ARPTC à influencer la population.
Figure 12 : 70% des enquêtés, souhaitent de supprimer les frais.
Cela prouve que l’ARPTC, n’arrive pas à persuader la population, afin de
concrétiser les objectifs fixés.
2. Évaluation critique
2.1. Notre Position

La politique de la communication de l’ARPTC accorde une place


importante aux hors medias qu’aux medias.
En fait, toute entreprise tant privée que publique est engagée dans un
système complexe de communication. Qu’elle veuille ou pas, l’entreprise
communique avec ses consommateurs, ses distributeurs et ceux-ci
communiquent entre eux, aussi est-il important de gérer aux mieux, dans la
limite des possibilités, ce flux de communication.
Pour parvenir à toucher, à convaincre, à persuader, à influencer la
population (cible) visée, les responsables des entreprises doivent bien choisir les
canaux de transmissions des messages.
54

En effet, la communication conçue par l’ARPTC n’a pas été claire,


explicite, compréhensible et même ne s’est pas adaptée à l’environnement
communicationnel de la population.
La cible, a reçu le message sur le RAM, mais peu l’ont compris ; et la
plupart des gens n’arrivent à dire exactement qu’est-ce que le service RAM, ce
qui justifie la faiblesse communicationnelle sur le service RAM par rapport au
résultat de notre enquête.
En dehors de la situation présentée dans les lignes précédentes, il a
manqué d’adhésion de la population dans ce service étant donné que la plupart
des institutions publique en République Démocratique du Congo, n’aspire plus
la confiance du peuple congolais.
2.2. Enjeux de la communication

Tout comportement communicatif s’inscrit dans un jeu (social)


nécessairement porteur d’enjeux.36
Nous ne communiquons pas seulement pour transmettre ou recevoir des
informations, mais aussi parce que nous sommes poussés par certains motifs,
désireux d’atteindre certains buts et, plus largement, pour maîtriser certains
enjeux psychologiques.
Selon Alex Mucchielli37, il existe cinq enjeux de la communication, mais
dans notre travail, nous analysons trois enjeux suivants :
 L’enjeu informatif : la communication est un acte d’information :
dans toute communication, il y a nécessairement transmission
d’information. Mais elle est plus qu’un simple échange
d’informations. L’objectif est de transmettre une information, un fait.
Cet objectif parait évident, simple, et pourtant, en restant objectif, il
est très rare de transmettre une information neutre. La quantité
d’informations est aussi importante. Donner juste le nécessaire exige
36
OLIVESI, S., La communication selon Bourdieu, jeu social et enjeu de société, Ed, harmattan, Paris, 2005
37
MUCCHIELLI, A., Théorie systémique des communications : principes et applications, Paris, A. Colin, 1999
55

d’être attentif à qui nous transmettons l’information : pas assez


d’informations peut entrainer des malentendus ; trop d’informations
peut entrainer un rejet.
L’enjeu informatif permet, quand il est clairement défini, et sans
autre enjeu derrière, d’avoir une excellente communication.
 L’enjeu d’influence : la communication est un de mobilisation
d’autre : dans l’acte de communication, il y a une tentative
« d’influence » sur l’autre. L’influence est une ressource humaine,
liée à la nature de certaines personnes qui ont un pouvoir de
conviction tel qu’elles le font passer à travers leurs communications.
Communiquer, et s’efforcer de mobiliser autrui par divers processus
d’influence.
 L’enjeu relationnel : la communication est un acte de concrétisation
de la relation humaine : la communication, c’est le mécanisme par
lequel les relations humaines existent et se développent. Elle inclut
les attitudes, les gestes, les mimiques, le ton de la voix, les mots et
tous les moyens, depuis les écrits, le téléphone, jusqu’au réseau
Internet. Ainsi, la communication de l’ARPTC, a pour objectif de
créer une relation, un pont entre cet organe et la cible.
56

Suggestions

L’activité de la communication ne se limite pas à la transmission du


message. Les entreprises doivent également communiquer auprès de leurs
clients et mettre en place des stratégies efficaces pour la réussite de cette
communication.
Ainsi, après avoir présenté les enjeux de la communication publique de
l’ARPTC sur le RAM, nous proposons les aspects suivant à l’entreprise
ARPTC :
 La nécessité de reformer la politique de communication de l’entreprise ;
 Prendre en compte toutes les formes de communication medias et hors
medias ;
57

 Choisir les experts en communication capable concevoir un plan de


communication efficace ;
 Adapter la communication à l’environnement de la population que l’on
prend pour cible.

Conclusion partielle
Le troisième chapitre de notre travail a servi d’un espace permettant la
récolte des avis des enquêtés au sujet relatif à notre recherche sous-étude.
Nous avons ainsi dans cette partie du travail présenté les résultats de
l’enquête réalisée et le contenu de la communication.
On peut retenir de tout ce qui précède que la communication de l’ARPTC a
eu moins d’influence sur la population de Kinshasa.

CONCLUSION GENERALE

Notre étude a porté sur : « Enjeux de la communication publique de


l’ARPTC sur le RAM ».
Il était question dans ce travail de connaitre : quels sont les enjeux de la
communication de l’ARPTC sur le RAM ? Et Quelle est la stratégie
communicationnelle a-t-elle utilisée pour la sensibilisation du RAM ?
Face à ces questionnements nous avons soumis l’hypothèse selon laquelle
les enjeux de la communication publique de l’ARPTC, sont toutefois
informationnels, relationnels et d’influence pour permettre aux congolais
d’accompagner et d’adhérer au projet RAM.
Mais aussi en considérant les multiples canaux qui sont offerts par les
Nouvelles Technologies, on pourrait être embarrassé et dans le but d’avoir une
58

communication plus efficace et plus rapide, l’ARPTC avait choisi le « SMS


Communication » comme sa stratégie de communication afin de sensibiliser la
population sur le RAM.
Nous avons au premier chapitre de notre travail dégagé et définit (en long
et en large) les concepts clés de notre travail dans un premier temps et dans le
second temps nous avons parlé d’une théorie ayant permis la réalisation de ce
travail, il s’agit de la théorie de la persuasion. il sied de noter que la technique de
recherche de l’observation nous a permis d’observer attentivement le
comportement de la population et la technique de l’enquête par questionnaire,
nous a permis de questionné la population sur notre sujet.
Au second chapitre nous avons premièrement présenté l’Autorité de
Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo et deuxièmement il
était question du RAM.
Au troisième chapitre nous avons grâce à la méthode ethnosociologique,
élaboré notre enquête, en prenant un échantillon de 100 personnes sur l’étendue
de la ville de Kinshasa qui nous ont aidé à le détailler.
Telles sont les conclusions auxquelles nous avons abouti. Toutefois, nous
sommes conscients des imperfections de notre approche étant donné que c’est
une œuvre humaine qui reste perfectible.
Ce travail n’est pas un modèle unique et parfait, c’est pourquoi nous
restons ouverts à toutes les critiques et nous sommes prêts à recevoir toutes les
suggestions et remarques tendant à améliorer d’avantage cette étude.
59
60

ANNEXE

UNIVERSITE DE KINSHASA

QUESTIONNAIRES D’ENQUETE

Note : Ce questionnaire s’inscrit dans le cadre de notre


mémoire de licence dont le sujet est : « Enjeux de la
communication publique de l’ARPTC sur le RAM »

QUESTION D’IDENTIFICATION
1. Sexe

Féminin masculin
61

2. Age

18 – 25 26 – 35 36 – 40 41 et plus…

3. District de résidence

Funa Lukunga Mont-Amba Tshangu

4. Comment avez-vous entendu parler du RAM ?

󠄀A la Télévision
󠄀A la Radio
󠄀Via les Réseaux sociaux
󠄀Via SMS envoyés par les opérateurs des télécoms
󠄀Autre

5. Que savez-vous du RAM ?

󠄀Un impôt
󠄀Nouvelle taxe du gouvernement
󠄀Service qui lutte contre les téléphones contrefaits
󠄀Autre

6. Comment appréciez-vous la communication de l’ARPTC sur le


RAM ?

󠄀Une excellente communication


󠄀Une bonne communication
󠄀Une communication médiocre
62

󠄀Autre

7. Avez- vous été convaincu de la communication sur le RAM ?


 Favorable
 Non favorable
 Autre

8. Quels sont les outils de la communication que doive utiliser l’ARPTC


pour le RAM ?
 La Télévision
 La Radio
 L’internet
 Le panneau
 Autre

9. Quelles sont les enjeux de la communication publique de l’ARPTC sur


RAM ?
 Relationnel
 Informationnel
 Influencer la population
 Autre

10. Quelles sont vos inquiétudes vis-à-vis de la communication du RAM ?


 Manque d’explication sur le RAM ?
 Communication mal élaboré
 Information incomplète
 Autre

11. Comment évaluez-vous le service RAM ?


63

󠄀Parfait
󠄀Bon
󠄀Mauvais
󠄀Autre

12. Comment trouvez-vous le tarif du RAM ?


󠄀Très abordable
󠄀Plutôt abordable
󠄀Très cher
󠄀Excessivement cher
 Autre

13. Soutenez-vous le service RAM ?


󠄀Favorable
󠄀Non favorable
󠄀Autre

14. Quelle alternative proposez-vous ?


󠄀Supprimer les frais
󠄀Réduire les frais
󠄀Payer à l’achat du téléphone
󠄀Paiement facultatif
 Autre
64

BIBLIOGRAPHIE
I. Livres
1. ALTHABEG. G., Introduction, sociétés industrielles et urbaines contemporaines, Ed.
Sciences de l’homme, Paris, 1985, P .12
2. BATESON, G., Communication et société, Seuil, Paris, 1988.
3. DELAPORTE. Y., L’objet de la méthode, Ed, Harmattan, Paris, 1998, P.168
4. DEREZE, G., La croisée des regards, éléments pour une ethnologie active, Ed presse
universitaire de bordeaux, 1994, P.17
5. GRAWITZ, M., méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 2001, P.398.
6. HABERMAS, J., Théorie de l’agir communicationnel, Fayard, Berlin, 1981.
7. HOVLAND, C., Communication et persuasion : Psychologie, études de changement
option, Yale, Chicago, 1953
8. LASWELL, H., Théorie de la communication, Chicago, 1948
9. LEMAIRE. M., et ZEMOR, P., La Communication publique en pratique, Paris, La
Documentation française, 2008.
10. KAPFERER, J.N., Les chemins de la persuasion. Le monde d’influence et de publicité
sur le comportement, Paris, Gauthier-Villard, 1973, p.13
65

11. MUCCHIELLI, A., Théorie systémique des communications : principes et


applications, Paris, A. Colin, 1999
12. OLIVESI, S., La communication selon Bourdieu, jeu social et enjeu de société, Ed,
harmattan, Paris, 2005.
13. RONGERE, P., méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971, P.18.
14. WINKIN, La communication n’est pas une marchandise, Labor, Bruxelles, 2003.
15. ZAGRE. A., méthodologie de la recherche en sciences sociales, Paris, le harmattan,
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16. ZEMOR, P., La communication publique, 2ème édition corrigée, Paris, PUF, 1999

17. ZEMOR, P., La communication publique, 2e Ed, Presse universitaire de France, Paris,
1997, P.25.
II. Cours
1. EKAMBO, J.C.,Information et communication, cours inédit G2, IFASIC, Kinshasa,
2009
2. MUBANGI. G, information et communication, cours G2, Unikin, Kinshasa, 2017-
2018

III. Mémoires
1. LEKU, J., déficit communicationnel de la ceni sur la machine à voter, G3 sic,
IFASIC, TFC, 2018, P.5
IV. Webographie
1. https://www.google.com/dominique+wolton+citation+communication , consulté le 18
décembre 2021 à 20h
2. https://www.google.com/dominique+wolton+citation+communication , consulté le 18
décembre 2021 à 20h
3. https://franckbouhassira.wordpress.com/mauvaise-co,,unication. Consulté, le 22 juillet
2021 à 14h04
4. https://www.cnrtl.com/definition/hypothse consulte le 14 décembre 2021 à 00h23’
5. https://www.google.com/methode_ethno_sociologique consulté le 23 juillet 2021 à
10h00’
6. https://www.google.com/communication consulté le 25 juillet 2021 à 15h37’
7. https://www.google.com/web+revues+home+prescrit+article , consulté le 03 octobre
2021 à 14h34
66

8. Www.artpc.gouv.cd/presentation , consulté le 07 décembre 2021 à 02h15


9. https://www.google.com/journal_officiel_de_l’artpc , consulté le 12 aout 2021
10. Secretariat@arptc.gouv.cd, consulté le 05 décembre 2021 à 5h03’

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE..........................................................................................................i
DEDICACE..........................................................................................................ii
REMERCIEMENTS............................................................................................iii
LISTE DES ABREVIATIONS.............................................................................v
0. INTRODUCTION GENERALE....................................................................1
1. Problématique.................................................................................................1
2. Hypothèses......................................................................................................2
3. Annonce du cadre théorique...........................................................................3
4. Choix et Intérêt du sujet..................................................................................3
4.1. Intérêt Scientifique.......................................................................................3
4.2. Intérêt Social................................................................................................4
4.3. Intérêt Personnel..........................................................................................4
5. Méthodes et Techniques..................................................................................4
5.1. Méthode.......................................................................................................4
5.2. Techniques...................................................................................................5
1. Techniques de collecte....................................................................................5
2. Techniques d’analyse......................................................................................5
67

6. Délimitation de l’étude....................................................................................5
7. Difficultés rencontrées....................................................................................5
8. Ossature du travail..........................................................................................6
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE...............................7
0. Introduction.....................................................................................................7
SECTION I. : CADRE CONCEPTUEL...............................................................7
1. Communication...............................................................................................7
1.1. Notion..........................................................................................................7
1.2. Typologie.....................................................................................................9
2. Communication publique..............................................................................10
2.1. Définitions de la communication publique................................................10
2.3. Formes de la communication publique......................................................14
2.4. Fonctions de la communication publique..................................................14
2.4.1. Fonctions générales................................................................................14
2.4.2. Fonctions opérationnelles.......................................................................15
2.5. Communication dans le processus de décision..........................................15
2.5.1. Décisions et discours rationnels..............................................................15
2.5.2. Personnalisation de la décision...............................................................16
SECTION II. CADRE THEORIQUE.................................................................16
1. Théorie de la persuasion...............................................................................16
1.1. La communication persuasive....................................................................17
1.1.1. Définition................................................................................................17
1.1.2. Les cinq étapes de la persuasion de Noël Kapferer................................17
I. L’exposition :................................................................................................17
II. L’attention :...................................................................................................18
III. La Perception :...........................................................................................18
IV. Compréhension :........................................................................................18
V. La Mémorisation :.........................................................................................19
1.1.3. Les fonctions de la persuasion................................................................19
1.1.4. Les variables de la communication persuasive.......................................20
CHAPITRE II. PRESENTATION DE L’AUTORITE DE REGUGATION DE
LA POSTE ET DES TELECOMMUNICATIONS DU CONGO ET DU
REGISTRE DES APPAREILS MOBILES........................................................21
68

0. INTRODUCTION........................................................................................21
SECTION 1. : PRESENTATION DE L’ARPTC...............................................21
1.1. Situation géographique..............................................................................22
1.2. Statut juridique...........................................................................................22
1.3. Évolution du secteur des Postes et Télécommunications dans le monde. .22
1.4. Importance d’un organe de régulation en RDC.........................................23
1.5. Missions.....................................................................................................24
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT.............................................26
2.1. Le collège de l’Autorité de Régulation......................................................26
2.2. L’administration de l’Autorité de Régulation............................................29
2.2.1. Du personnel...........................................................................................30
3. GESTION DE L’ARPTC..............................................................................31
3.1. Gestion du spectre......................................................................................31
3.2. Inspection et contrôle du spectre................................................................32
3.3. Gestion des numérotations et codes...........................................................32
3.3.1. Types de numéros attribués....................................................................32
3.3.1.1. Numéro géographique............................................................................32
3.3.1.2. Numéro non géographique.....................................................................32
3.3.1.3. Numéro standard.....................................................................................32
3.3.1.4. Numéro court..........................................................................................33
3.3.1.5. Numéro de services à valeur ajoutée......................................................33
3.3.1.6. Numéro spécial.......................................................................................33
3.3.2. Types de codes........................................................................................33
3.3.2.1. Service mobile maritime.........................................................................33
3.3.2.2. Codes operateurs.....................................................................................34
4. PROCEDURE D’AGRÉMENT ET D’HOMOLOGATION.......................35
ORGANIGRAMME...........................................................................................36
SECTION 2. : 1. REGISTRE DES APPAREILS MOBILES (RAM)................37
1.1. Objectif du RAM.......................................................................................37
1.2. Sévices RAM.............................................................................................37
1.3. Tarifs RAM................................................................................................37
1.4. Mode de payement.....................................................................................38
1.5. Appareil Mobile.........................................................................................38
69

1.6. Le numéro IMEI........................................................................................39


CHAPITRE III. ENJEUX DE LA COMMUNICATION PUBLIQUE DE
L’ARPTC SUR LE RAM...................................................................................40
0. Introduction...................................................................................................40
SECTION 1. : 1. RAPPEL METHODOLOGIQUE...........................................40
1.1. Échantillon.................................................................................................40
1.2. Objectif de l’enquête..................................................................................41
1.3. Construction du questionnaire...................................................................41
1.4. Déroulement de l’enquête..........................................................................41
1.4.1. Accueil....................................................................................................41
SECTION 2 : ENQUETE PROPREMENT DITE..............................................42
SECTION 3. : 1. INTERPRETRATION DES RESULTATS............................50
2. Évaluation critique........................................................................................52
2.1. Notre Position............................................................................................52
2.2. Enjeux de la communication........................................................................53
Suggestions..........................................................................................................55
CONCLUSION GENERALE.............................................................................56
ANNEXE............................................................................................................58
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................................63

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