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Alain Moloto

Jésus–Christ,
LeRoi
que j’adore

1
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Cet ouvrage est la version corrigée et revue de la 1ère édition, mars 2011.
Copyright© 2011, SOCODA (Société Congolaise des Droits d’Auteur),
Kinshasa/R.D.Congo
Tous droits réservés

Couverture : Gaylor MALI YA MUNGU


Mise en page : Vincent NDONGO / Gaylor MALI YA MUNGU

Sauf indication contraire, les textes bibliques varient entre les traductions
diversifiées de bible online, http://www.LaBibleOnline.com Edition française
réalisée par les EDITIONS CLE (M. PHILIPPE en octobre 2005)
Dépôt légal ; Bibliothèque Nationale du Congo BNC, 2011
ISBN: MA-3.01103-57050
Imprime à Kinshasa

Ce livre est sous la protection des lois sur les droits d’auteurs de la R.D.Congo.
Il est interdit de reproduire ce livre en tout ou en partie pour des fins commerciales.
L’utilisation de courtes citations ou la copie de pages pour des fins d’études personnelles
ou en groupe est permise et encouragée.

2
PREFACE
Depuis les temps anciens, Dieu a donné une mission à son
peuple, un désir légitime pour lui, un ordre et un modèle de vie pour
ses enfants. Exode 5 : 2 ; Luc 4 : 10
Il a donné à certains ce don pour aider les autres à bien L’adorer.
Parmi ces personnes, l’auteur de ce livre qui, par la Parole et le
chant, a fait de l’adoration une habitude, mieux, un style de vie.
En tant que missionnaire sur la terre, il veut partager cette
expérience avec ses frères dans le Seigneur, et les autres qui le
rejoindront plus tard.
« Jésus-Christ, le Roi que j’adore » est un livre essentiellement
tourné vers Jésus-Christ, que l’auteur présente, non seulement
comme la Provision de Dieu pour notre culte, mais aussi comme
étant le parfait Consommateur de notre adoration, car Il est Dieu.
Sa Personne et son œuvre exaltante à la croix, ont inspiré ces
écrits, qui nous font découvrir la beauté sublime d’un Roi digne
d’honneur et de gloire. Connaître Christ, nous dispose donc à une
véritable adoration.
Ce livre est un manuel d’adoration et de l’adorateur.
Achetez-le pour soutenir l’œuvre de Dieu ; lisez-le et faites-le lire
aux autres afin que ces derniers sortent de l’ignorance.
Pour ceux qui veulent mener une vie de victoire, de bonheur, …
procurez-vous ce livre.
Que Dieu bénisse le frère Alain Moloto
Dr NGALASI KURISINI
Aggrey « Pasteur. »

3
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

DEDICACE

A tous les amoureux de Jésus, ainsi qu’à tous ceux qui


aspirent à la perfection,
A tous ceux qui sont attentifs à l’avis de recherche des vrais
adorateurs lancé par le Père de Jésus-Christ notre Seigneur,
A ma très chère épouse et à tous mes enfants chéris, à tous
mes amis de Gael, ceux de la CINAD et aux « Edénistes »
répandus dans le monde.

Je dédie ce livre

4
REMERCIEMENTS

Merci à toi Seigneur Jésus qui a inscris sur la table de mon


cœur ce thème glorieux qu’est ton Nom Puissant et qui ouvre
devant nous le chemin de la gloire.
Merci à toi cher Saint-Esprit qui m’apprend à connaitre, au
jour le jour, le Christ ressuscité, et qui a inspiré cet ouvrage.
Merci à mon papa, le Dr NGALASI KURISINI Aggrey
pour l’attention portée sur ce travail et pour la préface de ce
livre.

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Jésus-Christ, le Roi que j’adore

6
INTRODUCTION

L
e but de cette étude est d’élever nos âmes à la
contemplation de la beauté de notre Roi et Seigneur
Jésus-Christ, par qui Dieu s’est révélé aux hommes. En
tant qu’adorateurs, nous voulons nous assigner un objectif
qui sera pour nous la raison principale de notre existence, et
qui consiste essentiellement à placer la Personne glorieuse
de notre Seigneur Jésus-Christ au centre de nos vies.
Dieu ne nous a donné que son Fils unique pour qu’Il
serve de modèle à l’humanité toute entière. Son nom seul a
été cité en référence dans les Saintes Ecritures, et par lequel
tout l’univers, visible et invisible, est soutenu.
Aucun personnage, dans le siècle passé, présent et avenir,
n’a été autant porteur d’espoir qu’Il l’a été, pour toutes les
générations. Il a été au cœur du parcours de l’humanité et
témoin fidèle de l’histoire des hommes. Il savait tout des
hommes et pouvait tout pour leur bonheur.
Accepté par les uns, rejeté Il disait ce qu’Il était, et la
par les autres, il a pourtant terre n’avait jamais reçu une
été l’expression vivante de telle perfection, car Il était
l’amour de Dieu manifesté aux le Messager qui annonçait le
hommes. Message qu’Il était.

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Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Il était le Souverain Sacrificateur qui s’offrait lui-même


comme Sacrifice parfait.
Il faisait ce qu’Il disait et pouvait se servir du surnaturel
pour faire parler les signes et les prodiges, afin d’inscrire la
foi dans les cœurs des plus incrédules.
Il était Homme et il était Dieu, utilisant la langue des
humains pour décoder le langage de Dieu, et percer les
mystères de ses perfections invisibles.
Il présentait aux hommes un Royaume qui ne répondait
pas aux réalités de cette génération, un Royaume à la fois
éternel et temporel.
C’est par lui qu’il a plu à Dieu de se manifester aux hommes
et toute la gloire et la plénitude de la divinité étaient réelles
en lui.
Même les termes de la prophétie qui l’annonçait n’ont
pas pu éviter la complexité de sa majestueuse Personne. En
effet, le prophète proclama, en même temps, la naissance
d’un enfant, qui serait un fils donné aux hommes, et qu’on
appellerait Admirable Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel,
Prince de la paix. Des attributs essentiellement divins, pour
marquer la portée sublime de sa mission.
La pureté de son cœur et la sainteté de son âme étaient
sa vraie nature. Aussi, le péché ne pouvait approcher sa
splendeur, car Il était Saint. Il était juste. Et le péché l’a évité.
Il parlait toujours puissamment et ses Paroles avaient plus
de teneur que la loi de Moïse.

8
Introduction

Précurseur, Il a ouvert le Chemin qu’Il était lui-même et


qui mène au Père, mettant en harmonie le ciel et la terre,
pour que la gloire de Dieu soit le partage des rachetés.

« Il siège au-dessus de toute autorité, de tout pouvoir, de


toute puissance, de toute domination, et de tout autre nom
qui puisse être cité, non seulement dans le siècle présent, mais
aussi dans le siècle à venir » (Ephésiens 1 : 21)

Cette étude intervient dans la formation des vrais


adorateurs, ceux qui n’ont que Christ comme seul fondement
inébranlable, et qui ont, au milieu de ce monde qui passe,
une intimité à construire et une communion à entretenir
avec le Prince de vie. Quelques
attributs de sa grandeur
Jésus est la condition qui
apparaîtront au fil de cette
fait exister le culte.
étude, Le présentant dans
l’immensité de sa majesté, selon Il est pour nous ce que
que l’Esprit nous le révélera, le métronome l’est pour le
dans le but de Le connaître, rythme qui active un air
musical.
d’apprendre à L’aimer, à obéir à
Sa Parole, pour mieux L’adorer.
Que deviendraient les eaux du fleuve si le lit qui les contient
et les canalise s’ éparpillait dans tous les sens ?

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Jésus-Christ, le Roi que j’adore

JESUS-CHRIST EST LA PROVISION DE DIEU POUR


NOTRE ADORATION.

Il a été, par l’offrande de sa vie, d’une part, le don parfait


et éternel de Dieu pour le salut de l’humanité et, d’autre part,
le sacrifice des hommes sur la montagne de Golgotha, pour
assurer leur adoration à Dieu.
C’est l’accomplissement de l’image que nous donne
l’adoration d’Abraham sur la montagne de Morija, où Dieu
lui apporta ce beau bélier pour pourvoir à son adoration.
En effet, pendant qu’ils allaient sur la montagne, Isaac, son
fils, constata qu’il n’y avait pas tous les éléments nécessaires
pour le sacrifice. Effectivement, à part le feu et le bois, il
y avait absence flagrante de l’agneau, ce qui le perturba
sensiblement, car sans le sacrifice, le rituel qui faisait exister
l’adoration, était faussé. Isaac, qui avait acquis les reflexes des
adorateurs, posa la question à son père : « Où est l’agneau
pour l’holocauste ?».
Cette préoccupation d’Isaac eût une réponse de foi de la
part d’Abraham qui lui dit : « Mon fils, Dieu se pourvoira lui-
même de l’agneau pour l’holocauste ». Abraham, cependant,
était dans le secret de Dieu et savait ce qu’il faisait.
Et quand vint l’instant où il devait exécuter l’ordre de Dieu
en sacrifiant son fils, après l’avoir ligoté les mains et placé sur
l’autel de sacrifice, l’Eternel l’en empêcha. « Abraham leva les
yeux derrière lui et vit un bélier retenu dans un buisson par les
cornes. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place

10
Introduction

de son fils »
Et plus tard, dans l’espace A l’instar du bélier
du premier cinquantenaire d’Abraham qui vint du néant
de notre ère, les hommes à l’existence, Dieu tira son Fils
amenèrent sur le bois, dans le Jésus-Christ de l’éternité, et
feu de l’épreuve, le véritable l’introduisit dans le temps pour
Agneau, et le sacrifièrent au être une provision perpétuelle
sommet d’une autre montagne, pour notre adoration.
Golgotha.
La Parole venait de s’accomplir parfaitement, et le Seigneur
Jésus-Christ constitue, pour l’Eglise, la Provision idéale sans
laquelle l’adoration n’a pas sa raison d’être.
Et puisque la deuxième dimension de l’adoration nous
la définit comme une vie, nous percevons, en conséquence,
la place importante que le Christ doit occuper en nous, si
nous voulons être des vrais adorateurs, et passer sous le soleil
une existence qui soit pour Dieu, un parfum d’une odeur
agréable. C’est ce qui explique le présent travail et justifie
la préoccupation des vrais adorateurs, amoureux de Jésus-
Christ.

Nous devons du respect et de la considération


pour Jésus

«Les habitants d’Ephèse, juifs et non-juifs, apprirent ce fait ;


ils furent tous saisis de crainte et l’on éprouva un grand respect
pour le nom du Seigneur Jésus » (Actes 19:17)

11
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Nous devrions, en ces heures qui précèdent l’enlèvement


de l’Eglise, concentrer nos regards sur la source de notre
bonheur qui est Jésus-Christ. Malheureusement, Ce monde
qui passe, nous propose, dans ses agitations, d’autres centres
d’intérêt, pour répandre les germes de la distraction, afin
que Jésus-Christ ne soit plus qu’un simple slogan, ou une
formalité dans les habitudes chrétiennes. Le Seigneur a été
remplacé par autre chose qui exalte un bonheur précaire qui,
du reste, n’est qu’un mirage qui miroite la vanité du siècle
présent.
« Du respect pour mon Fils »
« Un homme planta une vigne, l’entoura d’une haie, creusa
un pressoir, et construisit une tour pour la surveiller. Après
cela, il la loua à des vignerons et partit en voyage. Au moment
des vendages, il envoya un de ses serviteurs aux vignerons
pour recevoir la part du produit de sa vigne qui lui revenait.
Mais ceux-ci se précipitèrent sur ce serviteur, le rouèrent de
coups et le renvoyèrent les mains vides. Alors le propriétaire
leur envoya un deuxième serviteur : celui-ci, ils le frappèrent
à la tête et le couvrirent d’insultes. Le maître leur envoya un
troisième serviteur, et celui-ci, ils le tuèrent ; puis beaucoup
d’autres, ils battirent les unes et tuèrent les autres. Il ne lui
restait plus, désormais, qu’une seule personne à envoyer : Son
fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier. Il se disait : « Pour
mon fils au moins, ils auront du respect ». (Marc 12 : 1-6)
« Mais ce que tu aimes trouver dans un cœur humain, c’est
le respect de la vérité. Au plus profond de ma conscience,

12
Introduction

fais-moi connaître la sagesse » (Ps 51 : 8)


Ce passage, très expressif, illustre la pensée du Père,
en rapport avec son Fils bien-aimé, pour qui Il exige aux
hommes, du respect.
Respecter le Fils de Dieu revêt un sentiment de profonde
considération, avec de grands égards, et sans lui porter
atteinte sous quelque forme que ce soit.
Respecter le Fils se traduit par des hommages que nous
devons lui rendre, assortis d’une crainte révérencielle, car le
Fils de Dieu est Dieu.
Du respect pour le Fils, par une qualité de vie qui démontre
notre soumission et notre disposition à lui obéir sans
condition, nous inclinant humblement devant sa majesté.

« Si tu connaissais le Don de Dieu »


La femme samaritaine, qui rencontra Jésus au puits de
Jacob, lui répondit sans respect, Le considérant comme un
juif quelconque, car juifs et samaritains vivaient dans un
conflit permanent. Elle Lui parla sans aucune considération,
ignorant avec flagrance qu’elle était en face du Don parfait
de Dieu, qui apporte aux hommes l’eau de vie. Une merveille
jusque là inconnue des hommes de toutes les générations
passées, dispensatrice d’une vie qui transforme complètement
tout l’être et qui produit dans les cœurs une source qui jaillit
jusqu’à l’éternité.

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Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Cependant, au fil du contact avec le Seigneur, cette femme


changea progressivement d’attitude devant la Gloire révélée,
et même sa façon de Le nommer prit des allures beaucoup
plus exaltantes. En effet, de « Juif », elle L’appela ensuite « Seigneur
», puis « Prophète ». Elle finit par découvrir qu’elle s’était
confrontée au « Messie » qu’eux tous attendaient depuis des
siècles, et quand elle rentra au village, après avoir abandonné
sa cruche, elle annonçait avec émotion et respect «le Christ».
Le rapport qu’elle fit à tout le village sur Jésus, les disposa
à adopter une attitude adéquate et quand ils sortirent, ils
allèrent à la rencontre du « Sauveur du monde ».
Jésus est digne de notre respect et cela est très déterminant
pour nos rapports avec lui.

Le respect naît dans la communion qui tisse les liens


de l’intimité
La femme samaritaine n’avait, au La légèreté qui
départ, aucun respect pour le Seigneur, peint le noir tableau
parce qu’elle ne Le connaissait pas. C’est de nos rapports avec
le Christ résulte de
pourquoi le Seigneur lui dit : « Si tu
l’ignorance que nous
connaissais le Don de Dieu ». avons de sa Personne.
Si les chrétiens Le connaissaient
comme le Père le souhaite, l’Eglise se placerait sans ambages au
centre de ce village planétaire et déterminerait puissamment
le cours des évènements dans ce monde.
Malheureusement, la Personne de Jésus, son œuvre

14
Introduction

exaltante à la croix, les intérêts du Royaume de Dieu, « les


choses d’En-Haut », la vie éternelle, la sanctification et la
crainte liées au respect de son Nom, ne sont plus que des
thèmes évasifs et ternes, et qui éteignent fatalement la flamme
de la communion avec le Saint-Esprit.
Pourtant, la Parole est formelle à ce sujet : « Cherchez
premièrement le Royaume et la justice de Dieu. Le reste vous
sera donné par-dessus ».
L’Eglise a hypothéqué sa puissance, et les chrétiens, leur
pouvoir d’enfants de Dieu, annulant par ce fait toute leur
influence sur ce monde qui semble dicter ses lois et imposer
son système.
Il faut absolument que les rayons de sa gloire
éclairent nos âmes et que l’élan de sa beauté « illuminent
les yeux de nos cœurs »
- Jésus-Christ doit être le thème central de notre existence
- Il est le sujet principal de notre - Il est comme ce
louange et de notre adoration. refrain de la gloire
En d’autres termes, la louange et qui chante dans nos
l’adoration n’auront aucun impact cœurs et qui fait
glorieux si Jésus-Christ ne trône pas résonner la divine
au cœur de la célébration. harmonie qui nous
établit dans la gloire.
- Il est notre raison de vivre. En effet,
autant ne pas naître et ne pas exister que de vivre sans
aucune harmonie avec Christ.
- Il est tout ce qu’il y a de mieux, et préférable à tout ce qui
peut exister.

15
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

- Il est l’excellence qui parfait le parcours des saints et fait


rayonner le cheminement des rachetés.
- Il est le soutien qui nous décharge des fardeaux qui
alourdissent notre randonnée qu’Il voudrait glorieuse.
- Il est pour nous ce qu’un rocher l’est pour l’aigle qui y
trouve un refuge.
- Il est comme ce puissant soleil qui se lève au ciel de notre
vie, et qui reflète sur nous l’éclat de sa magnificence.
- Il est le Don parfait de Dieu aux hommes ;
- Il est l’intarissable source de vie qui étanche la soif de nos
âmes desséchées.
« Je décrète ce qui suit : Dans tout l’empire placé sous mon
autorité, chacun doit manifester un respect absolu envers le
Dieu de Daniel. Il est le Dieu vivant, Celui qui subsistera à
toujours. Son règne ne cessera jamais, sa souveraineté durera
éternellement. » (Daniel 6 : 26)

De notre relation avec Christ, dépend notre


existence sur la terre
«Soyons donc reconnaissants, puisque nous recevons un
royaume inébranlable. Manifestons cette reconnaissance en
servant Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et
crainte » (Hébreux 12 : 28, version Bible en Français Courant)
Ne croyons pas que les tourments ne viendront plus dans
notre vie. Ne croyons pas, non plus, que le fait de devenir
chrétien annule toutes nos difficultés, ou arrête les tentations

16
Introduction

de l’ennemi.
Cependant, notre relation avec le Seigneur Jésus nous
permet de traverser le temps avec un peu plus de splendeur, et
de regarder l’adversité d’en haut. Elle nous offre l’opportunité
de gérer avec Lui tous les instants de notre existence.
Nous vivons dans un monde enclin à des horreurs de
toutes sortes, fragilisant même les plus forts. Un monde
qui impose son rythme macabre, allant jusqu’à pousser
certains parlements du monde à promulguer les lois de la
mort, soumettant des populations entières à l’ignominie et à
l’opprobre du péché.
Notre relation avec Jésus- Ainsi, c’est sous les couleurs de
Christ nous tire de ce lot de la grâce que nos vies transformées
la désolation, nous sanctifiant sont peintes, nous permettant de
pour faire la différence sous vivre dans le feu de la tentation
les rayons du Soleil de la sans nous brûler, et de porter,
justice qui éclairent nos âmes, sans nous lasser, notre croix
au milieu des ténèbres de ce durant tout le parcours.
monde.
De notre relation avec Christ dépend
également notre éternité
Quel que soit le temps que nous pouvons passer sur la
terre, nous devons nous armer de la pensée qu’un jour, la
fin viendra, c’est-à-dire, le moment pour nous de quitter la
terre. Et l’éternité qui s’ouvrira devant nous, nous permettra
de récolter ce que nous aurons semé dans le temps.

17
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Aujourd’hui, la grâce nous est donnée en Christ pour nous


préparer au bonheur éternel. Jésus-Christ est la vie éternelle.
Dans sa prière de jean 17 en notre faveur, Il a spécialement
mentionné le but pour lequel Il a visité la terre.

«Père l’heure est venue ! Glorifie ton Fils afin que ton Fils te
glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chaire, afin
qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle ce qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (jean 17 :1-3)

Le Seigneur Jésus-Christ
C’est sur la terre que
doit régner en nous, siégeant
le ciel se prépare, et
souverainement sur le trône de nos
c’est dans le temps que
vies, condition principale d’accès à
nous aménageons notre
son Royaume éternel. Dieu ne négocie
éternité.
pas ce préalable. Il laisse aux hommes
la possibilité d’obéir au Fils, de l’aimer et de l’adorer, pour
préparer avec bonheur leur éternité. Les hommes devraient
faire monter du fond de leurs cœurs, des convictions sur des
options fondamentales qui déterminent des jours à venir, sans
nombre.
Une très belle vie se présenterait en définitive comme un
piège tendu, si elle n’implique pas une bonne vie qui, elle,
est fonction de notre intimité avec Christ. C’est pourquoi le
Seigneur a dit qu’ « il est plus facile à un chameau de passer

18
Introduction

par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume


de Dieu » (Luc 18 : 25)

DIEU A TOUT INVESTI EN JESUS-CHRIST

• Il est le Don parfait de Dieu pour notre bonheur éternel


• Jésus-Christ est « le seul nom qui nous ait été donné
dans le ciel, sur la terre et sous la terre.»
• Chacun des hommes appartient à un peuple, à une
tribu, à une nation. Mais Dieu a un Royaume éternel
dont Christ est le Roi. Un puissant Royaume qui met
ensemble les peuples de toute origine, de toute langue,
de toute race, de toute tribu. Et Jésus-Christ en est, en
même temps la porte et l’éclat qui le fait briller. Ne pas
communier véritablement avec lui est un drame pour des
jours sans fin.
• Il est le Chemin par excellence, c’est-à-dire, le passage
obligatoire.
Nous avons tous une destination finale : l’éternité. Nous
devrions nous engager de toute notre force, avec tous les
moyens surnaturels dont nous disposons de la part de Dieu,
pour accéder à la gloire à venir. Or, c’est par Jésus que l’Eternel
Dieu a planifié pour nous les merveilles de l’éternité. Nous ne
pouvons pas nous passer de lui sans dégâts et sans heurts.
Nous devrions mettre à profit tous les instants que la grâce
nous accorde encore sous le soleil pour écrire une histoire

19
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

glorieuse avec le Maître de tous les esprits des hommes.


Nous devons développer une crainte révérencielle à
l’endroit du Fils de Dieu, et lui accorder toute notre attention,
toute notre consécration, tout notre amour, ainsi que toute
notre considération, si nous voulons que les instants après la
mort soient une véritable merveille.
Dieu n’a pas laissé aux hommes plusieurs choix, ou d’autres
moyens de compensation pour accéder à la vie éternelle,
en dehors de Christ. Il n’y a donc aucun autre moyen dans
les dispositions que Dieu a prévues en cette matière. Seul
Christ suffit. Et rien, ni personne, ne peut être un palliatif.
Jésus-Christ est comme l’arche du temps de la fin qui prend
à son bord tous les rachetés pour le grand départ. Ceux
qui n’y trouvent pas leur compte, resteront dehors avec des
grincements de dents.
Ce que nous devrions comprendre, c’est que Dieu n’a pas
prévu que le monde actuel, dans sa configuration présente,
soit notre destination finale. Le plan de Dieu a réservé aux
hommes une cité céleste où tout le monde, en principe,
devrait avoir une place dans sa gloire.
C’est ce qui a été établi par son amour infini, sa grâce
incomparable car nous n’avons pas de demeure éternelle
sur la terre. Si donc cette préoccupation résonne avec force
dans nos cœurs, Christ doit trôner dans nos pensées et
conditionner toute notre vie.
Dieu a prévu que ce soit par le Fils de son amour que
l’accès à la gloire à venir s’accomplisse. Il est donc ce précieux

20
Introduction

trésor qui nous fait procurer les Il est donc ce précieux trésor
merveilles de l’éternité, qui nous fait procurer les
un bonheur que le langage merveilles de l’éternité, un
des hommes ne saura jamais si bonheur que le langage des
bien décrire. hommes ne saura jamais si
bien décrire.
Jésus est « la porte par où
passent les brebis » (Jean 10 :7). Il est aussi la porte des cieux.
Il l’a souverainement déclaré à Nathanaël en disant : « En
vérité, en vérité je vous le dis, vous verrez désormais le ciel
ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de
l’homme » (Jean 1 : 51). C’est donc par Lui que nous avons
accès au divin. En effet, il n’a pas fermé le ciel quand il est
rentré dans la gloire. Il dispose du trône en notre faveur pour
que les réalités de Dieu soient notre partage.

Ô Seigneur !
Tu es le parfait bonheur qu’il nous faut,
La sublime rosée qui descend du ciel
Pour rafraîchir nos âmes assoiffées,
Et pour combler le vide de nos cœurs.
Tu es le repaire idéal et le repos de nos âmes,
Car par ta grâce, nous avons été tirés de la flamme.
C’est par toi que Dieu fait tout exister,
C’est également à toi que tout revient.
Tout ce qui vit te doit tout,
Car tu es l’incontournable source de vie.

21
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

22
1
Chapitre

JESUS-CHRIST EST DIGNE


D’ADORATION
L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance,
la richesse, la sagesse, l’honneur, la gloire et la louange
(Apocalypse 5 : 12)

23
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

LE SYLLOGISME DU PRINCE ADORABLE

Seul Dieu est digne d’adoration


Or, Jésus-Christ est Dieu
Donc Jésus-Christ est adorable

T
oute la gloire lui est due à cause de son identité
divine. S’il n’en était pas ainsi, Il n’aurait pas été
sujet à autant d’honneur et de gloire. Le ciel, la
terre, ainsi que l’univers tout entier, ont été institués pour Le
glorifier.

Cet ordre s’est converti en


un principe qui constitue, en Les anges ainsi que les
conséquence, une condition qui hommes, ont reçu du Père
jauge le degré de communion Eternel, l’ordre suprême
avec Dieu. Ceux parmi les anges de l’adorer, et personne ne
qui ont obéi à un ordre contraire peut y déroger.
ont simplement été déchus de la
gloire céleste.
Et ceux au milieu des hommes qui regarderaient en vain
cette recommandation, subiraient le sort réservé à la race
rebelle. Les Ecritures déclarent, à ce sujet : « Ils sont donc
inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié
comme Dieu et ne lui ont point rendu grâce » (Romains 1 :
20-21).

24
Jésus-Christ est digne d’adoration

1.1 Le diable veut flouer le monde sur la vraie nature de Jésus

La divinité de notre Seigneur Jésus-Christ a, aujourd’hui,


été soumise à de houleuses discussions par des hérétiques
du temps de la fin. Le diable veut distraire les hommes de
cette génération, en faisant passer le Christ pour un simple
messager ou un prophète parmi tant d’autres.
Il avait minutieusement monté le mensonge depuis la
résurrection du Seigneur, en faisant machiavéliquement
corrompre les soldats affectés à la garde de sa tombe, afin
qu’ils divulguent un horrible mensonge, faisant état de
l’enlèvement de son corps par ses disciples. Une diffamation
qui, malheureusement, court le monde jusqu’aujourd’hui.
Il redoutait déjà ce qui le tourmente actuellement, à savoir,
la résurrection de Jésus-Christ, avec tous les effets que cela
entrainerait.
Le diable, ennemi de l’adoration, n’aime pas que Dieu soit
adoré. Par conséquent, il introduit malicieusement l’ivraie
au milieu de la bonne semence, pour semer la confusion sur
la Personne et l’œuvre de Jésus-Christ.
Ne pas reconnaître la vraie identité de Jésus-Christ, est
une horreur qui prive les hommes du bonheur de l’adorer, et
le Seigneur, de l’honneur qui lui est dû par eux.
Le diable sera dans ses calculs, tant que les hommes
seront partagés et divisés au sujet de la nature divine de notre
Seigneur. Il entretiendra cette ambigüité aussi longtemps que
l’Evangile sera annoncé, afin que les hommes n’adorent pas
le Christ. Il sait que l’adoration du Fils de Dieu nous investit

25
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

dans sa gloire, avec des effets alarmants dans son royaume.


Il sait que ceux qui adorent le Fils, accomplissent le plan
glorieux de Dieu, car ils obéissent à un ordre qui fait répandre
la gloire du ressuscité au milieu d’eux.
Quand lui-même, le diable, adorait Dieu au ciel, il portait
le nom de « l’astre brillant », car le contact avec Dieu dans
l’adoration fait toujours briller de sa gloire, la face de celui
qui l’adore.
Quand Moïse alla au sommet de la montagne et qu’il fut
dans la présence de Dieu pour recevoir les secondes tables
en remplacement des premières qu’il avait brisées, il en
descendit, rayonnant de la gloire de Dieu, à tel point qu’Aaron
et les anciens d’Israël craignaient de l’approcher.
Et l’une des armes fatales qu’il utilise dans ce combat
contre l’adoration, c’est la lutte
contre la connaissance de Aujourd’hui, le contact
Christ, contre la révélation de avec le Seigneur Jésus dans
son identité glorieuse, en vue l’adoration, nous transfère
de brouiller les cartes de notre sa gloire. Ceci est une raison
intimité avec le Seigneur, et suffisante pour que le diable
fragiliser ainsi l’adoration. nous déclare la guerre.

1.2 La vraie adoration est basée sur la révélation de Jésus

C’est, en effet, ici que repose la puissance de l’Eglise et


la force des adorateurs. Une église est glorieuse et puissante
quand elle est établie sur la révélation de Jésus-Christ.
- « Qui dit-on que je suis, moi le fils de l’homme »

26
Jésus-Christ est digne d’adoration

- « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres Elie ; les


autres Jérémie, ou l’un des prophètes »
- « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre
répondit :
- « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant »,
- «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la
chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est
dans les cieux. Et moi je te dis que tu es Pierre, que sur cette
Pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des
morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les
clés du Royaume des cieux. Ce que tu lieras sur la terre sera
lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié
dans les cieux». Mat 16:13-19

Le Seigneur nous donne Connaître le Seigneur


sur un plateau, les éléments Jésus-Christ constitue un
de sa grandeur qui allient à préalable pour que notre
la connaissance de son nom, adoration soit puissante, et
des promesses suffisamment présente son côté offensif
glorieuses pour sceller notre devant les puissances
victoire par la proclamation de obscures.
son nom.
Le Seigneur émet les vœux de nous voir tous Le connaitre.
Il ne s’agit pas d’avoir une certaine idée sur sa Personne,
ou de spéculer sur son identité, mais d’avoir plutôt, une
connaissance parfaite sur son glorieux profil qui est divin.
C’est une puissante disposition spirituelle qui nous qualifie
pour une adoration juste et vraie. Comme l’apôtre Pierre,

27
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

nous devons être totalement investis de l’Esprit de révélation,


qui nous dispose à adorer le Seigneur dans la dimension
prophétique, sans détours, ni une quelconque confusion.
Proclamer sa divinité est une arme efficace que le diable et
son armée redoutent.

Connaître Christ pour mieux l’adorer


Te connaître, ô divin Maître
C’est comme naître en ton Être
Pour jouir du bien-être qui pénètre
Au-delà du sens et de la raison
(Poèmes, Fruit de mes lèvres)

« Que dit-on que je suis ?» est une question qui révèle la


préoccupation du cœur de notre Seigneur qui voudrait que
tous les hommes parviennent à sa connaissance. Les Ecritures
inscrivent clairement dans 1Timothée 2 : 4, qu’ « il veut que
tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité »,
dont, bien sûr, Jésus-Christ est l’incarnation. Nous devrions
par conséquent, nous investir avec tous les moyens que Dieu
met à notre disposition, dans la recherche qui aboutirait à
la connaissance de notre Seigneur, car connaître Christ,
c’est disposer du Royaume. C’est donc, répondre à l’ordre
suprême, selon lequel, nous devrions chercher premièrement
le Royaume et la justice de Dieu.
Nous voyons le cœur comblé de Christ devant cette
préoccupation, lorsqu’ayant accompli la mission, et prêt à
affronter l’ultime épreuve de la croix, Il pouvait dire à son

28
Jésus-Christ est digne d’adoration

Père : « Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que
tu lui as donné le pouvoir sur toute chaire, afin qu’Il accorde
la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et celui
que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17 : 1-3)

1.3 La révélation du Fils de Dieu nous transfère son


autorité
Ce passage nous révèle quelques vérités que nous devons
prendre avec beaucoup de considération, si nous voulons
bénéficier des grâces qu’il contient, et surtout contempler la
gloire qui en découle.
Le Seigneur fait une large ouverture dans notre aventure
de la foi, en inscrivant sur la table de nos cœurs, cette question
qui instaure son Royaume en nous, ainsi que par son œuvre
au travers de son Eglise.
Nous devrions, à ce sujet, nous arrêter et lire avec les yeux
de nos cœurs ces vérités qui marquent notre investiture dans
la sphère de sa grandeur. Une question, apparemment simple,
mais qui plante le décor du divin dans les humains que nous
sommes, et qui démontrent, fort bien, le transfert d’autorité
qui équipe autant l’Eglise que les adorateurs, contre les forces
du mal.
« Et vous, qui dites-vous que je suis ? »
a) Le Seigneur se préoccupe de la mesure de la
connaissance que nous avons de lui. En réalité, ce que les
hommes disent de lui importe peu. Ce qui importe pour lui,
c’est plutôt ce que nous, ses disciples, croyons qu’il est.

29
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

b) Nous constatons que l’Eglise est bâtie sur la


révélation de Jésus-Christ.
En effet, c’est derrière la révélation de sa Personne que
le Fils de Dieu libère la promesse de l’institution de son
Eglise.
• L’Eglise est érigée sur le nom puissant de Jésus-Christ.
Elle doit, à cet effet, centrer ses priorités sur le Seigneur.
C’est dans la logique de combat contre l’ennemi de
l’adoration que nous devons orienter notre engagement à
servir Dieu dans l’Eglise.
• C’est sur la révélation de Christ que repose toute
la puissance de l’Eglise. La promesse de feu indique
clairement que : « les portes de l’enfer ne prévaudront point
contre elle ». C’est pourquoi le diable combat la révélation
de Jésus-Christ dans l’Eglise. Il tient absolument à déplacer
les regards tournés vers
Christ. Il inocule les
germes de la distraction à Si tous les chrétiens
très grande échelle pour connaissaient la vraie nature
diriger l’attention des de Jésus-Christ, les ténèbres
chrétiens sur les futilités. qui règnent sur ce monde se
Au fait, la révélation du dissiperaient et la Lumière de
Fils de Dieu, l’effraie, et il Dieu éclairerait le monde.
est prêt à payer le prix pour
épargner son royaume de la catastrophe. Elle fermerait
les portes de l’enfer pour peupler le paradis, à la gloire de
Dieu.
• La révélation du Christ place l’Eglise dans sa position de

30
Jésus-Christ est digne d’adoration

victoire sur les puissances des ténèbres.


Il est évident que les hommes de notre génération,
beaucoup plus rapprochée de la fin de cette dispensation,
n’auraient certainement pas excellé devant cette
préoccupation, si cette question leur était posée. Ils auraient
certainement des réponses toutes autant invraisemblables
que blasphématoires.
Le Seigneur, dont le regard perçait le temps, pouvait voir
ce sujet traverser les âges et susciter en nous aujourd’hui un
déchirement désagréable à propos de sa glorieuse identité.
En effet, en dépit de la révélation que les Saintes Ecritures
apportent sur sa Personne, le constat demeure inquiétant
lorsque nous considérons l’ampleur des hérésies du temps de
la fin, et la teneur de la perdition qui résulte, pour la plupart,
de graves erreurs d’interprétation et de l’ignorance de celui
que l’humanité est censé vénérer.
c) Troisièmement, c’est sur les adorateurs que se
répand la promesse.
Ceci est une véritable merveille. La révélation du fils de
Des clés qui ouvrent toutes les Dieu, nous donne les clés
portes qui doivent s’ouvrir et du Royaume.
ferment toutes celles qui doivent
rester fermées.

« Que tous les anges de Dieu l’adorent »


«De même, lorsqu’il introduit de nouveau le premier-né
dans le monde, Il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent.
De même, Il dit aux anges : Celui qui fait de ses anges des

31
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

vents, et de ses serviteurs, une flamme de feu. Mais II dit au


Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; le sceptre de ton règne est
un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice et tu as haï l’iniquité
; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie
au-dessus de tes égaux. Et encore : Toi Seigneur, tu as au
commencement, fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes
mains » (Hébreux 1 : 6-10)

L’ordre d’adorer le Fils est donné aussi bien aux anges


qu’aux hommes. Et cet ordre est suprême, car venant de Dieu
lui-même, le Père de tous les esprits.
Les hommes tergiversent et réfléchissent devant les ordres
auxquels ils devaient se soumettre sans hésitation. La pensée
de Dieu n’a jamais été aussi claire dans l’adoration, et toutes
les créatures, célestes et terrestres, conviées à cette exaltation
doivent s’y conformer sans procès.
Jésus-Christ est digne de notre adoration et du ciel, le son
de cette adoration arrive jusqu’aux hommes qui sont sur la
terre, pour leur servir de référence, afin que de la terre monte
également vers le trône, l’adoration des rachetés qui exaltent
le Fils.
La célébration est totale et parfaite au ciel. La glorieuse
image de cet élan sublime est rendue dans le livre d’Apocalypse
qui proclame : « Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup
d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et
leur nombre était des myriades des myriades et des milliers des
milliers. Ils disaient d’une voix forte : l’Agneau qui a été immolé
est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force,

32
Jésus-Christ est digne d’adoration

l’honneur, la gloire et la louange.» (Apocalypse. 5 : 11-12)


Ils proclament la grandeur de Dieu avec la force de
l’Esprit qui remplit les cieux de toute sa splendeur. C’est
pour sa gloire que Dieu nous a créés, et le Fils de Dieu nous
donne le profil qu’il faut pour que l’adoration soit comme
l’eau qui étanche la soif de notre cœur et que notre vie soit
essentiellement cadrée sur cette préoccupation.
Les données sont divinement établies et l’ordre d’exalter
le Fils doit résonner à chaque instant dans nos esprits, pour
nous conformer à la volonté de Dieu.
Le Seigneur Jésus-Christ a laissé au Saint-Esprit la mission
de révéler aux hommes cette vérité et nous conduire dans
l’obéissance à cette Parole qui nous dispose à lui offrir notre
adoration.
Toute pensée contraire à cette recommandation ne serait
que suicidaire, car aller à l’encontre de ce qui justifie notre
éternité ne peut avoir que des conséquences éternelles
amères.
La démarche de tout chrétien devrait donc s’accentuer
sur cette préoccupation afin que l’adoration du Fils nous
rapproche davantage des mystères de sa grandeur et nous
façonne au jour le jour, à l’image des vrais adorateurs, qui
font plaisir au Père.
L’ambiance céleste ne peut être perçue de la terre,
néanmoins, nous savons ce qui s’y passe lorsque nous
parcourons les Saintes Ecritures, et lorsque le Saint-
Esprit nous révèle la magnificence qui entoure le trône. La
célébration de Dieu par ces êtres glorieux qu’Il a amenés à

33
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

l’existence pour sa gloire est unique et sans précédent. Or,


c’est le modèle parfait qui doit, en principe, motiver nos
cultes et déterminer l’élan de notre exaltation.
Dieu n’est pas resté caché aux hommes. Il s’est révélé
par Christ, pour mieux se faire connaître, afin d’être adoré,
comme il se doit.
Il a fixé les normes de l’harmonie en termes d’adoration,
et a apporté la provision suffisante pour que tout se passe
dans la perfection.
Le feu qui brûle dans le cœur à
cause de cet amour nous dicte même Quand on connaît
les attitudes de révérence que nous Christ, on l’adore
adoptons à son endroit. Un décor mieux, et les mots
plus intime s’installe, la communion pour le faire, viennent
se raffermit et l’intimité fleurit. spontanément.

1.4 LES CLES DU ROYAUME (Mat. 16 : 14)

« Je te donnerai les clés du royaume des cieux. Ce que tu


lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras
sur la terre sera délié dans les cieux »

Remarquons une chose : Cette prophétie de « la clé qui


ouvre, et nul ne peut fermer et qui ferme et nul ne peut ouvrir »
concernait à l’origine Christ seul. « Je mettrai sur son épaule la
clé de la maison de David : Quand Il ouvrira, nul ne fermera,
quand il fermera, nul n’ouvrira » (Es 22 : 22).
« Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clé de

34
Jésus-Christ est digne d’adoration

David, celui qui ouvre et personne ne peut fermer, et celui qui


ferme et personne n’ouvrira » (Apocalypse. 3 : 7)
C’est la même clé que Christ nous donne, afin que nous
puissions engager le ciel sur la terre, et nous servir des moyens
de sa grandeur pour soumettre le royaume du diable.
La clé symbolise le pouvoir et l’autorité.
En nous remettant les clés du royaume, Christ nous donne
l’autorité et le pouvoir d’agir en son Nom. Ceci constitue un
véritable transfert d’autorité, qui est un préalable qui résulte
de la délicatesse et de l’ampleur de la mission.
C’est un équipement qui nous rend productif dans le
champ et nous permet d’œuvrer en qualité de Co-ouvriers. Il
se passe, au travers de cette Parole, une véritable délégation
de pouvoir qui consacre la manifestation du royaume de
Dieu sur la terre.
Le Seigneur n’avait que sa Parole, et Il parlait avec autorité,
parce qu’Il avait la clé de David.
• Jean 7 : 46 « Jamais homme n’a parlé comme cet homme »
• Matthieu 7 : 29 « Il parlait comme ayant autorité et non
pas comme les scribes »
Nos paroles, revêtues d’autorité, engagent le Seigneur.
« Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas
selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons
ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la
vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons
les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la
connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à
l’obéissance de Christ. » 2 Corinthiens 10 : 3-6

35
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La révélation du Fils de Dieu rend puissante


notre adoration

Puisque c’est notre Père qui


nous révèle le Fils, nous devons Les clés du Royaume
complètement nous laisser conduire représentent toute la
par le Saint-Esprit, qui est l’Esprit puissance disponible
du Christ, afin que la formulation de en notre faveur,
notre adoration soit juste et efficace. dans l’adoration,
En effet, quand elle est bien ajustée, lorsqu’elle est établie
elle est puissante. sur la révélation de
C’est cela, la raison de ce livre, Jésus-Christ.
qui nous présente Jésus-Christ dans
certains aspects de sa divinité, pour nous permettre de
mieux Le connaitre et proclamer son nom avec assurance et
fermeté.

36
Jésus-Christ est digne d’adoration

POUR MIEUX T’ADORER


(Alain Moloto, Cantique, Gaelmusic, 2004)

Je veux te connaître pour mieux t’aimer


Et voir en moi naître la joie de rester
A tes pieds, Ô Maître, je veux t’écouter
Pour mieux t’adorer.
Jésus notre jardin d’amour a fleuri
Et le vent du matin dépose en mon esprit
Son merveilleux parfum et sa beauté m’inspire
Comment t’adorer
Seigneur je voudrais vivre dans ta présence
Car là je pourrai mieux faire ta connaissance
Et alors je saurai saisir ta bienveillance
Pour mieux t’adorer
Jamais ton amour en moi ne s’éteindra
La flamme de ta joie tous les jours m’atteindra
La force de ta vie en mon cœur descendra
Et rien ne pourra m’empêcher de t’aimer
Pour mieux t’adorer
Avec toi mes heures sont des temps de merveilles
Moment de bonheur où tout se renouvelle
Rempli de ta splendeur ton éclat m’ensoleille
Pour mieux t’adorer
Il y des heures qu’on ne peut passer qu’à genoux
Il y a des choses qu’on ne peut se dire qu’entre nous
Car dans le secret de nos cœurs tout se renoue
Laisse-moi t’adorer.

37
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

TU ES DIGNE

Tu es digne, Seigneur, d’être à l’honneur !


Et nos cœurs remplis de ton ardeur
Magnifient ta splendeur,
Ô Glorieux vainqueur.
Tu es l’immuable Rocher de nos vies,
Toi le Véritable Berger des brebis.
Tu rends possible l’inimaginable
Car l’impossible n’est pas ton langage.
Ta beauté est une merveille
Et ta bonté, une ritournelle
Qui exalte ta félicité éternelle

38
2
Chapitre

JESUS-CHRIST EST DIEU

39
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

2.1 DES ORIGINES GLORIEUSES DE JESUS-CHRIST


« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec
Dieu, et la Parole était Dieu.» jean 1 : 1-2

C
e passage nous révèle la véritable origine de Jésus-
Christ. Toutefois, les hommes qui L’ont vu naître,
croyaient bien Le connaitre, et L’identifiaient
comme descendant de Juda, de la ville de Nazareth, fils de
Joseph le charpentier. Ils l’ont vu grandir et l’appelaient « le
nazaréen ».
Ils avaient des informations sur son humanité seulement,
et ignoraient complètement sa nature glorieuse de souche
essentiellement divine. Ce qui était une véritable entrave
à l’honneur et la considération qui lui revenaient. Et cette
familiarité avec ses contemporains avait fini par être la raison
principale de leur incrédulité.

Le contraste

Il y avait un contraste frappant entre ce qu’ils savaient qu’Il


était et ce qu’ils L’entendaient dire et Le voyaient faire. En
réalité, ils croyaient Le connaître, mais en vérité, ils avaient
tout à apprendre de Lui.

«Quand le Sabbat fut venu, Il se mit à enseigner dans la


synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés
et disaient : D’où lui viennent ces choses ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? Comment de

40
Jésus-Christ est Dieu

tels miracles se font-ils par ses mains ? » Marc 6 : 1-6


Des questions qui cachent la révélation de sa nature
glorieuse (Marc 6 : 1-6)

a) « D’où lui viennent ces choses ? »

Question dont ils n’ ont aucune réponse parce qu’Il n’était


pas de cette génération.
Ce sont les choses d’en haut, celles qui ne sont pas à la
portée de l’intelligence humaine. Des choses qu’on ne peut
comprendre que par la révélation du Saint-Esprit. Difficile
pour eux d’y accéder, dans la mesure où ce dernier n’était pas
encore répandu aux hommes. D’après eux, jamais pareille
gloire ne pouvait venir d’un nazaréen, dont le village n’était
même pas inscrit dans les dispositions scripturaires qui
annonçaient le Messie. Ils ont fouillé les Ecritures à plusieurs
reprises, en privé et quelque fois ensemble, essayant de les
comprendre par rapport à ce qu’ils voyaient et entendaient
de lui, mais sans percevoir la moindre concordance.
C’était simplement troublant que le « fils de Joseph » soit si
mystérieux.

b) « Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? »

Question difficile et embarrassante car Jésus n’avait pas


reçu de sagesse, mais Il était l’expression vivante de la sagesse
profonde de Dieu : LA PROFONDEUR DE LA SAGESSE.
Ses questions, énigmatiques, les laissaient souvent sans

41
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

réponses, et ses réponses, émaillées de la teneur divine,


compliquaient la perception qu’ils avaient de sa Personne.
La hauteur de son discours était tellement élevée qu’ils ne
pouvaient pas l’attribuer à un « fils de charpentier », qui du
reste, n’avait même pas été à l’école

c) «Comment de tels miracles se font-ils par ses mains ?»

Question également difficile et embarrassante car devant


un miracle, on ne peut jamais répondre à la question du
genre « comment ». C’est du surnaturel.
Pilate aussi avait posé une question qui cachait les vraies
origines de Christ.
«Les juifs lui répondirent : Nous avons une loi, et selon notre
loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. Quand
Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta, il rentra
dans le prétoire et dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui
donna aucune réponse » (Jean 19 :7-9)

d) D’où es-tu ? :

Il n’était pas de ce monde. Déjà il disait à ses disciples :


« Vous êtes d’en bas ; moi je suis d’en haut. Vous êtes de ce
monde, moi je ne suis pas de ce monde » (Jean 8 : 23)
Dieu, dans son amour, ne voulait pas laisser à cette
génération, des questions difficiles, embarrassantes et
sans réponse. Sinon, chacun de nous aurait sa propre
compréhension du Seigneur, et pire, plusieurs n’auraient de

42
Jésus-Christ est Dieu

lui que l’image du charpentier.


D’autres encore n’auraient pu développer dans leur cœur
que le profil d’un certain juste, homme de bien et prophète
de Dieu. Or cette réponse, Il l’avait déjà entendue, lorsqu’un
jour Il leur posa la question de savoir ce que les gens disaient
qu’Il était.
La connaissance du Père et du Fils, par l’œuvre du Saint-
Esprit, est le moyen divin par lequel les hommes parviennent
à la vie éternelle. C’est pourquoi l’Evangile de Jean commence
par nous révéler sa véritable origine.
La démarche ne consiste pas à chercher à prouver que
Jésus-Christ est Dieu, parce qu’Il l’est. C’est plutôt question
d’attester sa divinité par les Ecritures, pour lui valoir
conséquemment, ses droits d’être adoré.
Connaitre Christ nous permet de mieux l’adorer.
Reconnaitre sa divinité est un préalable pour tous les
adorateurs du monde, car cela nous placerait sur des bases
solides et véridiques, qui rendraient vivant et efficace notre
culte en son honneur.
Il nous faut absolument prendre appui sur la Parole
de Dieu et appliquer la révérence dans nos rapports avec
Christ. En vérité, malgré le fait qu’Il veut faire de nous ses
amis, Jésus demeure, néanmoins, le Dieu qui nous sauve. Et
les Ecritures nous présentent quelques aspects de sa divinité,
pour investir dans nos cœurs cette vérité qui consacre notre
harmonie avec le Roi que nous sommes appelés à adorer.
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,
lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme

43
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Le Seigneur Jésus concentre une proie à arracher d’être égal


en sa Personne, tous ces à Dieu » (Philipiens 2 : 5-6)
attributs de Dieu. Il est, On ne peut pas faire allusion
en effet, ce que Dieu seul au Seigneur Jésus, sans
peut être et accomplit des considérer sa nature divine, et
qui nous contraint à célébrer sa
merveilles qui ne relèvent que
de la souveraineté de Dieu. grandeur, car Il en est digne.
Nous devons tous nous plier
devant sa majesté et Le révérer véritablement. Et pour mieux
le faire, il nous faut absolument réaliser sa divinité pour
conforter notre foi sur des bases scripturaires, car tout ce
que les Ecritures disent de lui
Et si Dieu a opté
est authentique.
souverainement de nous
L’ignorance de l’identité
envoyer son Fils, Il attend de
divine du Seigneur Jésus
nous une attitude d’entière
fermera les cieux à beaucoup de
soumission, de profonde
personnes. C’est une véritable
considération et d’exaltation
flagrance qui fait rater, à coup
de sa Personne.
sûr, nos objectifs sur la terre.
Dieu, en effet, nous a créés pour sa gloire.
Si donc c’est par le Fils que le Père choisit de se montrer
aux hommes, nous lui devons également honneur et gloire,
dans la même ampleur.
La scène d’adoration qui se déroule au ciel, nous révèle
comment les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards
adorent, en désignant avec précision les destinataires de leur
culte.
« Quand il eût pris le livre, les quatre êtres vivants et les

44
Jésus-Christ est Dieu

vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant


chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums,
qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique
nouveau en disant : Tu es digne de prendre le livre et d’en
ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour
Dieu par ton sang les hommes de toute tribu, de toute langue,
de tout peuple, et de toute nation. Tu as fait d’eux un royaume
de sacrificateurs pour Dieu, et ils régneront sur la terre » (Ap.
5 : 8-10)

Or, à ces deux groupes d’adorateurs célestes, se joignent


les anges qui élevaient également la voix en l’honneur de
l’Agneau en disant : « L’agneau qui a été immolé est digne
de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force,
l’honneur, la gloire et la louange ». (Apocalypse 5 : 12)
Et la célébration se répandit sur toutes les créatures qui
sont dans le ciel, sur la terre et sous la terre, sur la mer et tout
ce qui s’y trouve, et ils disaient : « A celui qui est assis sur le
trône et à l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la
force, aux siècles des siècles. » (Apoc. 5 : 13)
Il y a des attributs glorieux qui confirment la divinité de
Dieu, et qui reviennent à Dieu seul, et cela, de façon exclusive
et souveraine.
Dieu, en effet, est :
- Eternel,
- Omniprésent,
- Omniscient, et
- Omnipotent.

45
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

2.2 JESUS-CHRIST EST ETERNEL

«Et toi, Bethlehem Ephrata,


Petite entre les milliers de Juda
De toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël
Et dont l’origine remonte aux temps anciens
Aux jours de l’éternité » (Michée 5 : 1)

C
ette prophétie confirme que le temps n’a pas
précédé Jésus-Christ qui l’a, du reste, institué. Il
a existé dans l’éternité. Tous ceux qui sont venus
avant lui, l’ont trouvé. Ils sont partis, ils l’ont laissé, et là où ils
sont arrivés, ils l’ont trouvé.
Le témoignage de Jean-Baptiste à son sujet indiquait
clairement ce qui suit : « Celui qui vient après moi m’a
précédé, car Il était avant moi » (Jean 1 : 15)
La prophétie d’Esaïe l’a annoncé comme Père éternel, et
son règne s’étendra jusqu’à l’éternité : « Un enfant nous est
né, un fils nous est donné. On l’appellera, . . . Père éternel, . .
. et une paix sans fin au trône de David et à son Royaume »
(Esaïe 9 :5-6)
L’Eternel jura par sa sainteté, en ces termes : « Mentirai-
je à David ? Sa postérité subsistera toujours ; Son trône
sera devant moi comme le soleil, comme la lune il aura une
éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle » (Ps.
89 : 37-38)
Les Ecritures démontrent, de bout en bout, que Jésus-
Christ est Eternel, et que « d’éternité en éternité », Il est Dieu.

46
Jésus-Christ est Dieu

L’auteur de l’épitre aux Hébreux le confirme :


« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
» (Hébreux 13 : 8)

2.2.1 JESUS EST L’INCARNATION DE L’ETERNITE


DANS LE TEMPS

Il avait vécu avant la création. Et lorsque vint le moment


où la mission du salut devait l’amener parmi les hommes, il
fut introduit dans le temps, portant en lui-même les germes
de l’éternité. Il était Dieu. Et Il sortit de Dieu.
Ce qu’Il était et ce qu’Il faisait dépassait de loin leur
intelligence. Et comme on l’a vu ci-dessus, certains disaient
qu’Il était Prophète, alors que c’était par son Esprit que tous
les prophètes ont parlé. Le temps lui obéit. L’existence et la
vie sont l’œuvre de Dieu par lui.
Il est sans nombre de jours limités dans le temps. Dieu le
Père l’appela « Dieu » et proclama l’éternité de son règne en
ces termes : « Ton trône, ô Dieu, est éternel »

2.2.2 JESUS S’APPELLE « JE SUIS »

Il scandalisa les juifs le jour où, parlant d’Abraham, Il dit


: « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait
mon jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui ». Les juifs lui dirent : « Tu
n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham ! ». Et la réplique
du Seigneur devant leur étonnement a failli lui coûter la vie.
En effet, Il leur dit : « Avant qu’Abraham ne fût, je suis »

47
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La rencontre de Mamré (Genèse18)

« L’Eternel lui apparût parmi les chênes de Mamré, comme


il était assis à côté de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il
leva les yeux et regarda, et voici, trois hommes étaient debout
près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d’eux, depuis
l’entrée de sa tente, et se prosterna en terre »
Ce passage illustre parfaitement l’instant où Abraham
rencontra l’Eternel, le Dieu de la trinité, et surtout, comment
« il tressaillit », pour reprendre les propres termes du Seigneur.
Remarquons que la Bible parle de l’Eternel qui apparut
à Abraham. Mais quand ce dernier leva les yeux et qu’il
regarda, il vit plutôt « trois personnes debout près de lui
». Trois Personnes en Une seule : C’est l’image parfaite de
la trinité dans l’unité parfaite. Le Père, le Fils et le Saint-
Esprit. Le Seigneur Jésus était bien présent à cette historique
rencontre de Mamré.
Abraham dit : « Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne
passe point, je te prie, loin de ton serviteur. Permettez qu’on
apporte un peu d’eau pour vous laver les pieds, et reposez-vous
sous cet arbre, j’irai chercher un morceau de pain, pour fortifier
votre cœur ; après quoi, vous continuerez votre route, car c’est
pour cela que vous passez près de votre serviteur »
Remarquons ensuite comment le discours de frère
Abraham passe de la 2è personne du singulier à la 2è
personne du pluriel. Il parlait à l’Eternel, le Seul et unique
vrai Dieu qui se manifestait au travers des 3 personnes qu’il
avait en face de lui. C’est ce qui justifie son langage un peu
embarrassé, mais très rassuré, car il pouvait passer du «tu»

48
Jésus-Christ est Dieu

au «vous», sans se contredire un seul instant.


Et le Seigneur avait raison d’utiliser le verbe «tressaillir »,
parlant d’Abraham, lorsqu’Il évoquait cette rencontre, car
c’est promptement, c’est-à-dire, en courant qu’il alla dans sa
tente, vers Sara. Et l’ordre qu’il lui intima commençait par «
vite » pour signifier l’urgence dans laquelle il se retrouvait. De
sa tente vers son troupeau, Abraham courut, et le serviteur
qui apprêtait le tendre et bon veau, le faisait également en se
hâtant. Christ était là, recevant les révérences du patriarche
qui se prosterna pour adorer les 3 personnes, c’est-à-dire,
l’Eternel Dieu.
C’est dans les mêmes termes qu’Il s’adressa à Moïse sur la
montagne d’Horeb, lorsqu’il lui apparût au milieu du buisson
ardent, et qu’il lui dit : « Je suis celui qui suis. » Et Il ajouta :
C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui
s’appelle « JE SUIS » m’a envoyé vers vous » (Exode 3 : 14).
Une fois, Il s’indigna devant le fait que les scribes l’appelaient
souvent « fils de David ». Il inscrivit cette préoccupation dans
le chapitre de ses échanges avec les juifs, et leur démontra
par sa réponse que David avait aussi contemplé sa gloire,
et qu’il l’appela «Seigneur ». Le Seigneur, en effet, leur dit
: « Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de
David ? David lui-même, animé par l’Esprit-Saint, a dit :
Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David
lui-même l’appelle Seigneur ; comment donc est-Il son fils ? »
Josué s’est prosterné devant lui, lorsque, près de Jéricho, Il
lui révéla son identité : « Je suis le Chef de l’armée de l’Eternel,
j’arrive maintenant ». Josué tomba le visage contre terre, et se

49
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

prosterna ». Aussi, pour lui confirmer qu’Il était Saint, Il le


soumit à s’humilier devant sa Sainteté, comme Il le demanda
à Moïse sur la montagne de Dieu, à Horeb : « Ôte tes souliers
de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. » (Josué
5 : 14-15)
C’est par l’Esprit de Christ que tous les prophètes, dans
l’Ancien Testament, ont prophétisé. « Voulant sonder l’époque
et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était
en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la
gloire dont elles seraient suivies » (1Pi 1 : 11)
Tous ces grands prophètes de l’ancienne alliance, ont vu la
gloire du Christ, avant même qu’Il ne soit manifesté dans la
chair. Quand ils parlaient de la part de Dieu ils annonçaient
le « Ainsi dit l’Eternel ». Par contre quand le Seigneur Jésus
parlait, il disait : « En vérité, en vérité, je vous le dis », comme
pour confirmer qu’Il incarnait la Parole éternelle de Dieu et
reflétait sa puissance et son autorité. Il est « la vie éternelle »
(1 Jean 5 : 20)
Les jours de son existence sont sans fin, comme les
Ecritures le déclarent, et la plupart des noms qu’Il porte
révèlent sa véritable nature qui est éternelle. « En lui, Dieu
nous a élus avant la fondation du monde » (Ephésiens 1 : 4)

Avant donc qu’Il n’amena le monde à l’existence, Il nous a


élus. Ceci se passe avant le temps, dans le cœur de l’éternité.
Son amour pour nous était actif, et son plan en notre faveur,
avait prévu toutes ces bénédictions spirituelles qui nous
accordent la jouissance des merveilles de son Royaume.

50
Jésus-Christ est Dieu

IL S’APPELLE “JE SUIS”


(Alain Moloto, Cantique, Gaelmusic, 2010)

Ce n’est pas une histoire classée dans le temps


Mais bien une page d’espoir qui s’écrit au présent
Il dit « Avant qu’Abraham ne fût moi JE SUIS »
Il avait dit à Moïse : « Va leur dire JE SUIS m’envoie », oh
Il a vécu avant de naître, Il a été avant le temps
David a vu sa gloire, et l’appela « SEIGNEUR ».
Il est l’ancien des jours, Il est âgé de l’Eternité
Il est sorti du sein du Père de l’univers
Il est l’Alpha, et l’Omega, Il vit toujours

Chœur 2x
Il s’appelle « JE SUIS »
Jésus est Roi, oh, Seigneur
Le Maître de tous les hommes
Et son Nom
Est le plus beau de tous les noms, oh, Seigneur
Il est parfait dans tout ce qu’Il fait, oh
Il savait tout des hommes, Il lisait dans les cœurs
Leurs pensées cachées, Il était Omniscient
Il avait un langage, qui dépassait leur sens
Il leur a dit, « Je suis le Pain venu du ciel » oh
Il a vécu avant de naître, il a été avant le temps
Et même devant la mort, Il était le plus fort
Les puissances de l’enfer, ne pouvaient pas Le retenir
Et Il ravit les clés du séjour des morts.
La mort recula, Il libera tous les captifs (chœur 2x)

51
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

2.2.3 JESUS EST LA POSTERITE DE LA FEMME

« Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité


et sa postérité ; Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le
talon » (Genèse 3 : 15)

D
ieu prononce ces Paroles aux lendemains de la
création de l’homme, où, au jardin d’Eden, le
péché fut consommé par l’homme. L’Eternel Dieu
annonce déjà la venue du Rédempteur, qui viendrait pour
mettre fin au règne de l’ennemi. Or en annonçant la postérité
de la femme, Dieu révèle déjà la nature de celui qui viendra.
Nous savons que naturellement, on parle de la descendance
de l’homme, parce que c’est l’homme qui établit sa propre
progéniture. C’est, en effet, de la semence de l’homme que
sa descendance vient à l’existence. Or, en ce qui concerne le
Christ, Dieu parle plutôt de la postérité de la femme. Ceci
s’explique par le fait que Jésus-Christ n’était pas le fruit de
la semence humaine. Il était, certes, né d’une femme pour
confirmer son humanité, mais n’était pas sorti d’un homme.

On ne peut pas justifier humainement son humanité car


c’est par un prodige qu’Il est né.

• Jésus-Christ n’était pas de cette génération.


• Il est le pain qui est descendu du ciel.
• Il ne portait pas la semence humaine, n’étant pas né de
l’union d’un homme et d’une femme pour qu’on explique

52
Jésus-Christ est Dieu

par des moyens humains, son humanité. On ne peut


l’expliquer que par la révélation du Saint-Esprit.

« Voyons, n’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons


bien son père et sa mère ! Comment peut-Il prétendre qu’il est
descendu du ciel ? » (Jean 6 : 42)

C’est la grande difficulté qu’ont connue ses contemporains.


Ils l’ont vu naître de Marie qui était officiellement mariée à
Joseph. La piété de Marie était connue de tous. Elle avait
vécu dans la chasteté durant tout le temps qu’elle vivait chez
ses parents. En Israël, une fille qui déshonorait le nom de
son père, en allant avec un homme avant le mariage, était
tout simplement lapidée. Or Marie était très exemplaire,
une fille de bonne vie, qui a honoré sa famille jusqu’à ce
qu’elle soit mariée à Joseph. Mais voilà que l’enfant qui est
né d’elle, proclame, 30 ans plus tard, qu’Il descendait du
ciel. L’incrédulité de ses contemporains semblait se justifier
parce qu’ils l’ont vu naître, croyant Le connaître. En réalité,
ils n’avaient pas la vraie information sur Jésus-Christ. Marie,
sa mère, avait gardé précieusement le secret de sa véritable
identité, en faisant passer Joseph pour son père. Ainsi, tout
le monde l’appelait « le fils de Joseph ». Et pourtant, Joseph
n’était en rien son père, et il le savait bien. Encore un peu,
il aurait renvoyé Marie chez ses parents « pour raison
d’infidélité », n’eût été la visitation de l’ange de l’Eternel qui
le rassura que cette affaire venait de Dieu lui-même. C’était
donc humainement impossible de croire qu’Il venait du ciel,

53
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

si ce n’est par révélation du Saint-Esprit. On ne peut donc


pas expliquer humainement ses origines, dès lors que l’Esprit
révèle qu’il n’était pas le produit d’une semence humaine.
Il est né d’une vierge et aucun homme ne peut prouver sa
paternité au milieu des hommes. Il était sorti de Dieu selon
les Ecritures. Il était le Fils de Dieu.
« Au commencement était la parole, et la Parole était avec
Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement
avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce
qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie
était la lumière des hommes. Il y eût un homme envoyé de
Dieu. Son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour
rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable
lumière, qui, en venant au monde, éclaire tout homme. Elle
était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde
ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, mais les siens
ne l’ont pas reçue. » (Jean 1 : 1-11)
Tel est le témoignage biblique des origines glorieuses de
Jésus-Christ. Il était cette lumière, selon qu’Il le confirme de
son propre chef : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me
suit ne marchera pas dans les ténèbres. Il aura la lumière de
vie »

Il n’appartient pas à une généalogie humaine

La généalogie décrit la lignée ascendante d’un homme,


pour prouver ses origines. Or, si nous suivons celle dite de
Jésus-Christ telle que proposée par l’évangile de Matthieu

54
Jésus-Christ est Dieu

au chapitre 1, nous constatons que la lignée généalogique


s’arrête à Joseph fils de Jacob. La Bible n’affirme pas que
«Joseph engendra Jésus». Il est écrit, par contre : « Jacob
engendra Joseph l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus,
qui est appelé Christ » (Matthieu 1 : 16)
La lignée généalogique d’Abraham ne l’atteint pas. C’est
par sa mère qu’il fut assimilé aux descendants de David,
parce qu’en réalité, Il était un prodige vivant.
Comment les hommes devaient-ils justifier son humanité
? La logique de leur intelligence limitée n’était pas connectée
au surnaturel pour qu’une lumière d’explication jaillisse
de leur esprit. Aucun chapitre de la biologie ne pouvait
scientifiquement valider une telle thèse, apparemment «
inadmissible ». Et c’est pour la seule fois depuis que l’histoire
des hommes est écrite, qu’une question soit restée entièrement
inabordable, car étant au-dessus de la science et de la raison.
Il était l’homme idéal, dont la préséance parmi les hommes
l’a placé en dehors de l’orbite de l’ordinaire. Il avait tout pour
ne pas se confondre dans le moule universel qui définit le bas
profil des humains, dans leurs imperfections et insuffisances
inhérentes à cette nature.
Il était la Grandeur dans un corps, et répandait la splendeur
de la lumière qu’Il était, pour dissiper les ténèbres de ce
monde. Aucun homme ne pouvait lui être comparé car son
style de vie et sa manière d’être étaient un vrai mystère qui a
démontré la pureté de son âme et une sainteté qui n’avaient
rien de ce siècle.

55
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Il était le seul en qui le diable n’avait trouvé aucune


empreinte de sa nature, et les marques de l’impureté ne
pouvaient l’approcher sous aucun prétexte, car tout son Être
inspirait la révérence. Il a suscité l’étonnement des hommes
qui l’ont vu exercer l’autorité de Dieu sur toute la création, et
les témoins de sa Toute-puissance ne pouvaient s’empêcher
de se demander : « Quel genre d’homme est-ce pour que
même le vent et les flots lui obéissent ? ». Des questions qui
prouvent le côté mystérieux d’un homme aux dimensions
supérieures et aux élans essentiellement glorieux, qui est
entré dans ce monde comme jamais un homme ne l’a fait. Il
a permis à ses contemporains de contempler une gloire qui
n’avait aucun rapport avec l’ordinaire,
et même ses ennemis se retranchaient dans le secret de
leur confusion pour déclarer à l’unisson le constat du genre :
« C’est un Docteur qui vient d’en haut ». Si la honte de l’aveu
leur fermait la bouche en public, le feu de la conviction
réchauffait, cependant, leurs conciliabules car même dans
leur loi, ils n’ont pas trouvé des références comparables aux
merveilles dont il était l’incarnation.

2.2 JESUS-CHRIST EST OMNIPRESENT

Il est partout à la fois. Après sa résurrection et après que


le Saint-Esprit ait été déployé sur les hommes, Le Seigneur
Jésus est, désormais, en toute personne qui a l’Esprit de Dieu,
et partout où les hommes sont réunis en son nom. En effet,
le Saint-Esprit a fait des corps des croyants, sa demeure. Or,

56
Jésus-Christ est Dieu

l’Esprit de Dieu est aussi l’Esprit de Jésus-Christ. Donc le


Seigneur Jésus habite en nous, par son Esprit.
«Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis
présent au milieu d’eux » (Matthieu : 18 : 20)
«Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer la Parole en tout lieu.
Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait leur prédication
par des miracles qui l‘accompagnaient » (Marc 16 : 20).
Il est à l’œuvre avec efficacité, à chaque endroit où sa Parole
est annoncée dans la vérité.
L’Omniprésence
Il a promis d’être avec nous tous les
de notre Seigneur
jours, jusqu’à la fin du monde. Une
est remarquable à
vérité que nous vivons pleinement de
ce jour, car il est
nos jours, car la gloire de son nom se
partout où son nom
répand dans le monde entier.
est invoqué, et cela en
Il était seul quand Il a été introduit
même temps.
parmi les hommes, mais après avoir
été glorifié, il s’est répandu dans les cœurs de toutes les
personnes qui croient en lui. C’est le miracle de l’unité dans
la diversité.

2.2.4 JESUS-CHRIST EST OMNISCIENT

Il connaît toutes choses. Les cœurs des hommes ne sont


pas cachés devant lui et aucune pensée ne lui est inconnue. Il
est la connaissance parfaite de Dieu, manifestée aux hommes.
« Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’Il les connaissait
tous. Et parce qu’Il n’avait pas besoin qu’on lui rendit témoignage
d’aucun homme ; car Il savait lui-même ce qui était dans

57
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

l’homme » Jean 2 : 24-25 :


Quand Il regardait les hommes, Il était la clé de
Il voyait leurs cœurs et savait la science et de
parfaitement ce qui s’y trouvait. Il était la connaissance,
la profondeur de la sagesse de Dieu. et tous les secrets
C’est à lui que les hommes doivent des énigmes et des
toutes leurs capacités à chercher, à mystères cachés
comprendre, à découvrir, et à inventer. étaient à sa portée.

JESUS-CHRIST EST LA SAGESSE VENUE DE DIEU

• Il avait une sagesse céleste. Il incarnait l’intelligence


de Dieu, à tel point qu’aucun, parmi ses contemporains,
ne pouvait saisir la portée profonde de sa sagesse. ils
le suivaient tous avec étonnement, car la sagesse qu’Il
répandait dans son message n’était pas de cette génération.
• A douze ans, Il a démontré qu’Il incarnait la sagesse de Dieu
• Il expliquait les choses célestes par le langage des hommes,
parce qu’Il était le seul à concilier les deux réalités.
• Il est la perfection de la connaissance et incarnait le
mystère de la science
• Il est « celui dont la science atteint la perfection » (Job 37 : 16)
• Il savait tout des hommes
• Tout ce qu’Il disait et faisait était rangé dans le cadre
parfait de l’idéal et de l’absolu.

«Au bout de trois jours, ils Le trouvèrent dans le temple,


assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.

58
Jésus-Christ est Dieu

Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence


et de ses réponses » (Luc 2 : 46-47)

Les docteurs de la loi se passaient pour être les conservateurs


de la loi, seul habiletés à interpréter les Ecritures à l’intention
de tous.
C’était donc eux qui constituaient l’auditoire devant lequel
le Seigneur, à douze ans, a démontré la sagesse venant du
ciel.
Personne parmi le peuple, non qualifié par le sanhédrin
ne pouvait s’improviser au temple pour prendre la parole.
Or, à cet âge, Il n’était pas encore connu au milieu d’eux pour
qu’ils le laissent parler facilement. Il a dû commencer par leur
poser des questions, qui véhiculaient, par leur pertinence,
le niveau de la connaissance parfaite qu’il avait des Saintes
Ecritures.
Il est écrit, en effet, qu’Il était assis au milieu des docteurs,
« les écoutant et les interrogeant ». Puis, immédiatement les
Ecritures disent que ceux qui l’entendaient étaient frappés par
son intelligence et ses réponses. A ce niveau, nous sommes
tentés de nous poser une question : Que s’est-il passé entre le
moment où Il était assis, les interrogeant, et l’instant où eux
étaient assis, l’écoutant ?
Très souvent, quand Dieu pose des questions à un
homme, Il poursuit un but. Généralement, c’est pour mettre
en évidence ses faiblesses d’homme, et démontrer par son
ignorance, la grandeur de son nom.
Job a reçu une pluie de questions pour lesquelles il n’avait

59
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

aucun élément de réponse. En fin de compte, il finit par


réaliser qu’il n’était rien devant Dieu et proclama : « mon
oreille a entendu parler de toi, mais maintenant, mon œil t’a
vu » (Job 42 : 5).
Il est arrivé à ces docteurs qui écoutaient Jésus exactement
ce qui arriva à Job, quand il encaissait les questions que Dieu
lui posait. Le fait qu’un enfant de douze ans pose aux docteurs
de la loi des questions qu’il leur était difficile de répondre,
prouve qu’ils avaient suffisamment étalé leur ignorance, et
qu’ils avaient tout à apprendre de lui. Aussi, pour conclure,
il ne leur resta plus qu’à s’asseoir et à l’écouter. C’est ce qu’ils
firent, dépouillés de leur orgueil de « maitres ».
C’est aux hommes qu’il est donné d’être sage et intelligent.
Jésus-Christ était bien loin au-dessus de cela. C’est plutôt lui
qui place l’intelligence dans l’esprit des hommes, et la sagesse
dans leur âme.
Déjà dès sa tendre enfance, les traits marquants de sa
sagesse se sont signalés par une qualité de vie exceptionnelle,
qui sortait visiblement des chemins battus. La Bible affirme
que « l’enfant grandissait et se fortifiait. Il était rempli de
sagesse et la faveur de Dieu reposait sur lui.»(Luc 2 : 40).
La sagesse, réalité immatérielle, ne peut être remarquable
qu’une fois rendue visible par les actes qui la définissent. Nous
comprenons, en lisant le passage ci-dessus, qu’à cet âge, déjà,
le Seigneur se distinguait par des attitudes qui traduisaient
la haute sagesse de Dieu. Et cette sagesse manifestée, était
devenue pour ses contemporains, une référence qui leur
permettait de l’identifier au milieu de plusieurs autres.

60
Jésus-Christ est Dieu

2.2.5 JESUS-CHRIST EST OMNIPOTENT

« Jésus est la manifestation vivante de la puissance et de la


sagesse de Dieu » (1 Cor 1 : 24)

• Il est l’image vivante d’El schaddai, le Dieu Tout Puissant.


• C’est « à main forte et bras étendu » que Dieu a révélé aux
hommes sa grandeur, par Jésus-Christ.
• Il a incarné la Toute Puissance de Dieu pour soumettre à
la foi, les cœurs les plus incrédules.
• Il a utilisé le langage des signes, accomplissant miracles
et prodiges pour apporter son Royaume dans nos vies.
• Il a soumis toute la création à la loi du sublime.
• Il était la force qui régissait et la puissance qui régénérait.
• Aucune maladie n’est restée incurable devant la puissance
de sa droite triomphante.
• Il était puissant en paroles et en actes et tout ce qu’Il
disait avait force de loi.
• Il amena les choses du néant à l’existence, comme au jour
où Il donna cinq pains et deux poissons à manger à 5.000
personnes.
• Il a amené à la portée des hommes, les perfections
invisibles de Dieu et sa divinité.
• Il était le reflet de la gloire de Dieu et l’image visible du
Dieu invisible.
• Et dans la démonstration de l’éclat de sa magnificence il
pouvait leur dire : « Si vous ne croyez pas à ce que je dis,
croyez au moins à ce que je fais »

61
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jésus-Christ est naturellement surnaturel

Depuis que le monde existe, rien de tel n’avait paru aux


yeux des hommes, car Christ avait ramené pratiquement le
ciel sur la terre. Et plus loin, vers la fin du premier chapitre,
on l’entend dire à Nathanaël : « vous verrez désormais le ciel
ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de
l’homme ».

Il gardait une attitude naturelle devant des réalisations


surnaturelles.
Il vivait normalement le sublime ;
Il utilisait le langage des hommes pour démontrer la
grandeur de la divinité ;
Il se servait des éléments terrestres pour illustrer les
réalités célestes ;
Il avait, le plus simplement possible, transposé le ciel sur
la terre ;
Il communiquait par la langue des hommes, les merveilles
codées de Dieu ;
Il vivait humainement le glorieux ;
Il était partout à la fois tout en étant à un seul endroit à
chaque fois ;
Il connaissait ce qui n’était pas révélé et voyait ce qui était
caché ;
Il était la gloire visible du Dieu invisible ;
Il ne pouvait subir l’influence du temps.

62
Jésus-Christ est Dieu

2.3 LE NOUVEAU TESTAMENT ANNONCE QUE JESUS EST DIEU

a) Jésus est appelé Dieu par l’apôtre Jean (Jean 1, 14)


«Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous,
pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa
gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père »

b) Jésus est appelé Dieu par Thomas (Jean 20 : 28)


«Thomas lui répondit : Mon seigneur et mon Dieu »

c) Jésus est appelé Dieu par Dieu le Père (Hébreux 1 : 8, 9


«Mais Il (le Père) dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel
; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu as aimé
la justice et tu as haï l’iniquité ; C’est pourquoi, ô Dieu, ton
Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux. Et
encore : « Toi Seigneur, tu as au commencement fondé la
terre et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; ils périront,
mais tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement, tu
les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais
toi, tu restes le même et tes années ne finiront point »

d) Il existait avant Abraham (Jean 8 : 51-59)


«Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait
mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. . . En vérité en vérité, je
vous le dis, avant qu’Abraham ne fût, je suis »
e) Il était avec Dieu avant la création du monde (Jn 17 : 5)
«Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de
la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde ne fût »

63
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

f) Il a accepté l’adoration sachant qu’elle revient à Dieu


seul
«Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner
devant Jésus, et dirent : « Tu es véritablement le Fils de
Dieu. »

g) Il pardonne les péchés (Marc 2 : 5-11).


« Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés »

h) Il est le Créateur de toutes choses (Colossiens 1 : 16)


« Car en lui ont été créées toutes choses qui sont dans
les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes,
dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et
pour lui »

2.3.1 JESUS EST LA MANIFESTATION DE JEHOVAH AUX HOMMES

Jadis, Dieu se présentait aux hommes comme Yhawé,


l’Eternel
Toutes les grâces étaient accordées aux hommes au nom
de l’Eternel. Les bénédictions de Dieu leur étaient données
au nom de l’Eternel. Même les victoires sur les ennemis
l’étaient au nom de l’Eternel.
Psaume 129 : 8 « Nous vous bénissons au nom de l’Eternel »
1 Samuel 17 : 45 « David dit au philistin : « Tu marches
contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche
contre toi au nom de l’Eternel de l’armée d’Israël que tu as
insultée ».

64
Jésus-Christ est Dieu

Aujourd’hui, Yhawé se présente aux hommes par Jésus-


Christ.
Jean 5 : 43 « je suis venu au nom de mon Père »
Actes 4 : 12 « Il n’y a de salut en aucun autre car il n’y a sous
le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes,
par lequel nous devions être sauvés ».
EN D’AUTRES TERMES, L’ETERNEL YAWHE SE
MANIFESTE AUX HOMMES PAR JESUS-CHRIST, QUI
S’APPELLE A RAISON : EMMANUEL, DIEU PARMI LES
HOMMES

2.3.2 DIVERSES MANIFESTATIONS DE JEHOVAH EN JESUS

JEHOVAH ou YAWHE veut dire ETERNEL. Or JESUS,


En hebreux YEHOSHUA, signifie L’ETERNEL QUI NOUS
SAUVE. Nous comprenons, par simple déduction, que
le Seigneur Jésus-Christ est la manifestation vivante de
JEHOVAH auprès des hommes. Ceci nous permettra d’avoir
des affirmations justes sur Sa glorieuse Personne, par rapport
à sa conformité à la divinité. La Bible confirme, à son sujet,
qu’ « il n’a point regardé comme une proie à arracher d’être
égal à Dieu ».
Les Ecritures reconnaissent en l’Eternel Dieu, LE
SAUVEUR D’ISRAEL : «Tu es cependant notre Père, car
Abraham ne nous connait pas, et Israël ignore qui nous
sommes ; c’est toi, Eternel, qui est notre Père, qui, dès l’éternité,
t’appelles NOTRE SAUVEUR. » (Esaïe 63 : 16).
C’est le nom que le Seigneur a porté à sa naissance,

65
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

c’est-à-dire JESUS et qui signifie, comme on l’a dit ci-dessus


: L’ETERNEL QUI NOUS SAUVE. Il s’est donc identifié par
sa mission qui a consisté à apporter le salut à l’humanité.
Par ailleurs, toutes les autres appellations qui ont été
attribuées à l’Eternel Dieu, l’ont été par rapport à ses diverses
interventions auprès des hommes. Ils n’ont pu trouver de
variantes au nom de JEHOVAH qu’au travers de la révélation
puissante de sa droite manifestée parmi eux. C’est ce que
Christ, par sa Personne et son œuvre, a manifesté à cette
génération.

a)Yhawé Shalom (Eternel notre Paix) : JESUS-CHRIST


EST LE PRINCE DE PAIX

«Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui »
(Es 53 : 5).
Il était porteur et dispensateur de la paix aux hommes.
Aussi, le cantique que les anges ont fait monter au ciel le
jour de sa naissance proclamait la « Paix sur la terre aux
hommes qu’Il agrée ».
Il était la Paix venue du ciel. Les esprits agités et les âmes
en détresse ne trouvent la paix qu’en Jésus-Christ. Il est
la Paix que l’Eternel Dieu apporte aux hommes de cette
génération.

b) Yhawé Tsidkenu (Eternel notre justice) :


JEUS-CHRIST EST LA JUSTICE DE DIEU

66
Jésus-Christ est Dieu

Le Prophète Jérémie annonce la venue du Messie en termes


de Justice. « Voici les jours viennent dit l’Eternel, où je susciterai
à David un Germe juste. Il régnera en roi et prospérera, Il
pratiquera la justice et l’équité dans le pays. En son temps, Juda
sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure. Et voici le
nom dont on l’appellera : L’ETERNEL NOTRE JUSTICE »
Jésus-Christ est l’incarnation de la justice de Dieu
«Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ qui, par
la volonté de Dieu a été fait pour nous sagesse, JUSTICE,
sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1 : 30)
La justice est divine, et qualifie la nature de Dieu, dont le
trône est établi sur la justice et l’équité. Jésus-Christ, identifié
à cette qualité de Dieu, fut appelé le Juste.
La Justice, à laquelle on associe à la droiture et l’équité, est
l’expression de la sainteté de Dieu appliquée à la gestion, ou à
la conduite en général.

c) Yhawé Rapha (L’Eternel qui nous guérit) :


JESUS-CHRIST EST LE DIEU QUI NOUS GUERIT

«Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu,


si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses
commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te
frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappées les Egyptiens
; car je suis l’Eternel, qui te guérit »
Prenant référence dans les Ecritures au sujet de ce qui Le
concerne, le Seigneur cite la prophétie qui annonce : «L’Esprit
du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer

67
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir


ceux qui ont le cœur brisé » (Luc 4 : 18)
«C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe
53 : 5).
C’est par Christ que l’Eternel nous guérit. Déjà longtemps
avant qu’Il ne soit manifesté dans la chair, Christ était
puissamment à l’œuvre, en tant que PAROLE. Il a parcouru le
temps, œuvrant pour l’accomplissement parfait de la volonté
de Dieu, dispensant au nom de l’Eternel, toutes les grâces
nécessaires à la réalisation du merveilleux plan de Dieu en
faveur des hommes. Il a été ainsi opérationnel dans le monde
avant son incarnation : « Il envoya sa Parole et sa Parole les
guérit. »
Les Ecritures nous révèlent comment le Seigneur a libéré
la puissance de la guérison sur tous les malades, paralytiques
et démoniaques qu’on lui apportait, et l’opinion a conclu avec
admiration que c’était Dieu à l’œuvre au milieu de son peuple.
Il avait incarné la Toute Puissance de guérison de l’Eternel
Dieu, et dégageait une gloire jamais manifestée parmi les
hommes, à tel point que « tous ceux qui le touchaient étaient
guéris » (Mat 14 : 36)
Il a porté dans son cœur la compassion qui exprimait
vivement l’amour qu’il avait pour toutes ces âmes qu’Il est
venu sauver. La guérison était dans le lot des œuvres qu’Il est
venu accomplir.
Lorsque Jean-Baptiste voulait se rassurer sur l’identité du
Messie, il envoya vers Jésus, ses disciples avec cette question :
« Es-tu celui qui devait venir ou devons-nous en attendre un

68
Jésus-Christ est Dieu

autre ? ». Et la réponse du Christ, confirma qu’il était bel et


bien le Christ en s’appuyant sur les miracles et les guérisons
qu’Il opérait.

d) Yhawé Shamma (L’Eternel est ici)


« Et dès ce jour le nom de la ville sera ETERNEL EST ICI »
(Ezéchiel 48 : 35)
« Si deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu
d’eux »
Aujourd’hui tous les chrétiens peuvent dire, chacun en
ce qui le concerne : LE SEIGNEUR EST ICI. En effet, Il est
partout où nous sommes.
Ce qui était à l’époque de l‘Ancien Testament comme un
rêve ou l’ombre des choses, est devenu la réalité de notre vie
de tous les jours, car Christ est avec nous. Il est présent en
nous et au milieu de nous. C’est une merveille d’avoir présent
dans notre conscience, la réalité de sa présence permanente
en nous. Les hommes de l’ancienne époque savaient célébrer
cette grâce.
Jacob trembla de peur quand il se rendit compte que
l’Eternel était à cet endroit, là où il était couché, et il s’écria
: « Certainement, l’Eternel est ici ». Il dressa un autel en
l’honneur de l’Eternel, et fit avec Dieu une alliance en ce
grand jour de grâce.
Nous devrions avoir une réaction beaucoup plus
émouvante que celle de Jacob et tous ceux de sa génération
qui pouvaient expérimenter de temps en temps la présence
de l’Eternel dans leur parcours. Christ, en effet, est présent

69
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

de façon permanente en nous, et c’est le plus grand sujet de


notre vie.
Il est la manifestation vivante de l’Eternel en nous et au
milieu de nous, quand en son nom, nous sommes réunis.
Ceci constitue un important sujet de louange et de célébration
qui démontre une communion avec le Saint-Esprit et une
intimité avec le Seigneur que seule la grâce peut mieux
exprimer.
Par Jésus-Christ, l’Eternel a désormais, répandu sa gloire
en tout temps et en tout lieu, et tous ceux qui sont conviés
à cette gloire font l’expérience de cette merveille et peuvent
libérer du fond de leur cœur le cri de l’âme qui annonce sa
présence.
Et ce qui arriva à Jacob à Béthel, s’accomplit parfaitement
de nos jours, car devant la gloire manifestée de l’Eternel, il
s’écria : «Le Seigneur est ici, mais je ne le savais pas » (Genèse
28 : 16)
L’enfant qui devait naître et que toutes les générations
attendaient, était annoncé par le prophète au nom
d’Emmanuel qui signifiait : Dieu parmi les hommes.
Le Seigneur Jésus a changé le langage des hommes et leurs
habitudes, les adaptant, désormais aux réalités de Dieu, en
sorte que l’Eternel devint pour tous les rachetés, une partie
d’eux-mêmes. Christ a souverainement fait de tous ceux
qui l’ont reçu, la demeure de Dieu. En effet, nous sommes
devenus, à cause de Christ, le temple vivant du Saint-Esprit.
Et l’hymne de notre esprit renouvelé en Christ fait désormais
monter des notes qui exaltent sa présence. « Le Seigneur est

70
Jésus-Christ est Dieu

ici » est le refrain de notre confiance en l’Eternel


e) Yhawé-Raah (L’Eternel mon Berger) : JESUS-CHRIST
EST LE BON BERGER
Jésus est notre Berger. « Je suis le bon Berger. Le bon Berger
donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10 : 11)
La prophétie d’Esaïe a annoncé le Seigneur Jésus comme
un Berger. Les Ecritures proclament, en effet : « Comme un
Berger, Il paîtra son troupeau et Il rassemblera les agneaux
dans ses bras. Et Il les portera dans son sein. Il conduira
doucement celles qui allaitent » (Esaïe 40 : 11, version
Darby). Jésus est le Berger par excellence, qui a l’art de paître
ses brebis. Il a fait usage de paraboles très expressives pour
présenter son Royaume comme l’histoire d’un Berger avec
ses brebis. Des relations qui indiquent si bien le cœur patient
du Berger, en face des brebis, souvent rebelles et fragiles.

71
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

72
3
Chapitre

JESUS-CHRIST EST LE
BON BERGER

73
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

3.1 Profil de la brebis

S
i le Christ porte le La brebis, en effet, est un
nom du Bon Berger, animal fragile. C’est le plus
c’est en rapport avec faible dans la bergerie ; le plus
la nature faible des hommes vulnérable ; le plus exposé, dont
que nous sommes et qu’il la prise en charge exige une
compare aux brebis. attention toute particulière et des
soins appropriés.
La brebis exhale la délicatesse, en toutes circonstances. Il
inspire le secours et le soutien car ses faiblesses sont liées à
sa nature.
Elle est très exposée à tous les dangers, et les bêtes sauvages
ne se donnent point de repos tant qu’elles ne l’ont pas encore
dévorée. Et elles savent la trouver là où il faut.
La brebis n’est pas dotée d’un système d’auto-défense
naturelle. Elle est, le plus souvent, traquée et à la merci du
premier prédateur qui lui fait la chasse : Loup, lion, ours, etc.
La plupart de temps, quand le danger se présente, non
seulement la brebis manque des moyens de se défendre, mais
aussi, n’a pas assez de puissance dans ses pattes pour fuir. Et
le pire des cas, ne sait même pas bêler suffisamment pour
demander secours.
Généralement, la brebis est inconsciente du danger qui
pourtant, la guette de façon permanente, et peut démontrer
une facilité à prendre la direction interdite, car elle n’a pas
toujours le sens de l’orientation. Elle se perd facilement, et
peut s’éloigner davantage de tout le troupeau car elle n’a pas

74
Jésus-Christ est le Bon Berger

le flair du chien pour se retrouver sans heurts.


Elle a comme un petit instinct rebelle qui oblige le berger
à s’équiper d’un bâton et d’une houlette pour mieux orienter
la conduite et aussi maintenir la discipline.
La brebis n’est pas sauvage. Elle est dénombrée dans un
troupeau, appartient à une bergerie et obéit à un berger.
Elle est la richesse de son berger et constitue un héritage
pour sa postérité.
La brebis ne connaît qu’un seul maître. Elle n’entend pas
seulement sa voix, mais elle la reconnaît et le suit.
Elle n’a pas forcément un nom, c’est plutôt par rapport à
son berger qu’elle est identifiée.
Elle va là où son maître la conduit.
Elle broute la bonne herbe dans le vert et gras pâturage
où on la paît.
Elle boit dans les eaux pures et paisibles que son berger lui
propose.
Nous sommes les brebis du Seigneur, et Il le spécifie si bien
dans sa Parole : « vous mes brebis, brebis de mon pâturage,
vous êtes des hommes ; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur,
l’Eternel.»

3.1.1 Le Grand Pasteur des brebis

Le besoin que nous présentons permet au Seigneur de


prendre l’attribut qu’il faut pour accomplir une mission
particulière. Quand nous sommes pécheurs et perdus, il
vient comme le Sauveur pour nous racheter.

75
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Quand nous sommes assis dans les ténèbres, Il se présente


comme la Lumière.
La mort qu’entraine le péché fait intervenir le Seigneur
comme la Résurrection et la Vie, afin de nous donner la
victoire sur la mort.
Jésus-Christ se présente comme le Bon Berger, parce que
nous accusons des faiblesses, de la délicatesse et de la fragilité
des brebis.
Le Seigneur sait ajuster ses interventions, car Il maitrise
tous les paramètres qui définissent les circonstances dans
lesquelles nous nous retrouvons.
C’est ce que nous sommes, ainsi que les difficultés que nous
affichons, qui présente la nature de ses actions, et la manière
dont Il se propose d’intervenir. Il est toujours juste et vrai
dans tout ce qu’Il fait. Nous sommes des brebis et nous avons
extrêmement besoin du Bon Berger qu’Il est.
Le Seigneur se présente comme tel, pour assumer
pleinement les responsabilités qui lui incombent et pour
relever tous les affligés et leur apporter une nouvelle lueur
d’espoir.

Pourquoi « Bon » Berger ?

C’est pour marquer la différence au milieu d’une race de


« faux bergers », « des loups dans la peau d’agneaux », « des
voleurs qui n’entrent pas par la porte de la bergerie », « des
mercenaires qui abandonnent les brebis devant le danger,
pour sauver leur vie.»

76
Jésus-Christ est le Bon Berger

« Fils de l’homme, prophétise contre les bergers d’Israël !


Prophétise, et dis-leur, aux bergers : Ainsi parle le Seigneur,
l’Eternel : Malheur aux bergers d’Israël, qui se paissaient
eux-mêmes ! Les bergers ne devaient-ils pas paître les brebis ?
Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine,
vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paitre
le troupeau. Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles,
guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée ; vous
n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était
perdue ; mais vous les avez dominées avec violence et avec
dureté. Elles se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point
de berger ; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des
champs. Elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur
toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon
troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend
souci, nul ne le cherche. C’est pourquoi, bergers , écoutez la
Parole de l’Eternel ! Je suis vivant ! Dit le Seigneur, l’Eternel,
parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues
la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce
que mes bergers ne prenaient aucun soin des brebis, qu’ils se
paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paitre mes brebis.
» (Ezéchiel 34 : 2-8)

3.1.2 Le concept « berger »

Il y a lieu d’élargir notre cercle de compréhension du


concept « berger », et lui accorder son sens le plus large
possible.

77
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Un berger est donc, toute personne qui est établie sur


d’autres qui dépendent d’elle et sur qui elle exerce une
certaine autorité. Leur bien-être dépend forcément d’elle car
elle a des responsabilités sur leur devenir. Leur bonheur est
comme, qui dirait, « entre ses mains » car elle détient des
décisions qui ont une conséquence directe sur leur avenir.
Elle ordonne, commande, oriente, décide, etc.
La notion de berger ne se limite pas aux seuls Pasteurs
établis dans des églises locales, et qui ont reçu de Dieu la
mission d’encadrer les fidèles. Cette notion s’étend sur tous
les responsables ou dirigeants, de qui dépendent d’autres
personnes en grand ou en petit nombre, c’est selon. On peut
être responsable d’une seule personne, et tenir à son égard
le bâton de berger. On peut gérer deux vies seulement, mais
être totalement responsable de leur avenir.
Tout mari est un berger pour sa femme et ses enfants
Toute maman qui assume les premières responsabilités
sur des enfants qui sont à sa charge, est une bergère pour
eux. Leur lendemain est fonction de ce qu’elle fera d’eux.
Vous êtes responsable d’entreprise, vous gérez une
structure, sachez que vous êtes berger de votre personnel

3.1.3 A propos des faux bergers

L’image que le Seigneur, l’Eternel donne des faux bergers,


est une catastrophe. C’est un tableau alarmant qui fait état
d’une spoliation flagrante des droits des brebis.
Le faux berger, c’est le responsable qui se pait lui-même, au

78
Jésus-Christ est le Bon Berger

lieu de s’occuper de ceux sur qui son autorité est établie. Il n’a
aucun souci des brebis, et ne se préoccupe nullement de leur
bien-être. C’est un mercenaire qui vient chercher ses propres
intérêts au lieu d’agir pour le bonheur des autres.
Il y a des hommes qui abandonnent leur responsabilité, ne
remplissent pas leur rôle de garant du ménage et gardien du
foyer. Quand il a de l’argent, il préfère aller dépenser ailleurs,
en laissant sa femme et ses enfants « se débrouiller » seuls.
Quand il n’a plus rien, il revient à la maison. C’est un faux
berger.
Il y a même une génération de faux bergers, qui exploitent
honteusement en leur faveur des personnes qui sont sous
leurs responsabilités. Ils « boivent le lait des brebis », ils en
égorgent même, sans tenir compte des conséquences qui
peuvent arriver. Ils exploitent pour leur compte les grâces
des autres, pressant le jus qu’il y a dans l’orange avant de jeter
le reste. C’est le genre de responsables qui font travailler leurs
employés sans les payer comme il faut. Un dur travail rendu
honnêtement et avec loyauté, mais sans retour pour la brebis
Des responsables qui sont dans l’occultisme, dans la magie
et dans la sorcellerie, ont hypothéqué la vie de toutes les brebis
qui sont à leur charge. Ce sont des faux bergers. Des milliers
d’enfants aujourd’hui subissent fatalement les conséquences
des engagements occultes de leurs parents. Des mamans qui
sont désemparées parce que le berger de la famille est un fils
des ténèbres.
Le bonheur d’une brebis dépend de son berger. Et pourtant,
beaucoup de brebis sont malheureux à cause de leurs bergers.

79
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Le monde est pollué par le vent de l’ingratitude et de la


trahison. Les cris des opprimés qui pleurent n’affectent plus
la conscience des responsables investis, pourtant, du pouvoir
de conduire les autres.
Quand on n’assume pas correctement ses prérogatives de
responsable et qu’on prive des ayants droits de leurs dus, on
appartient à la race des faux.
Quand on envoie promener ceux qui crient au secours
et qui ont besoin d’aide et de soutien, quand on les renvoie
alors qu’on peut les aider, on appartient à la race des faux. Le
pâturage a perdu sa verdure, ils ont piétiné dans l’eau destinée
aux brebis qui n’ont plus à boire. Le bonheur devient un rêve
lointain, presque irréalisable. La grâce semble étouffée par
les déceptions et leurs effets s’éteignent.

3.1.4 LE GRAND DANGER QUI GUETE LES BREBIS :


1 Pierre 5 : 8 (version Semeur)

« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car Il prend


soin de vous. Ne vous laissez pas distraire, soyez vigilants.
Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un
lion rugissant, qui cherche quelqu’un à dévorer. Résistez-lui en
demeurant fermes dans votre foi, car vous savez que vos frères
dispersés à travers le monde connaissent les mêmes souffrances »

Observons l’attitude du diable:


- C’est d’abord le plus grand adversaire des chrétiens,
l’ennemi juré des brebis

80
Jésus-Christ est le Bon Berger

- Il est rugissant, c’est-à-dire, visiblement affamé, fâché,


déterminé à dévorer quelqu’un. Il ne répond qu’à son
reflexe machiavélique : Faire le mal ; détruire les vies ;
déstabiliser les familles ; causer l’amertume et la tristesse
en volant la joie et la paix du cœur ; diviser et enlever
l’amour en inspirant la haine, etc.
« Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire »
(Jean 10 : 10)
Remarquons également un point : Les souffrances
- Elles nous fragilisent, nous fait perdre la foi qui est
une arme spirituelle efficace, car nous vivons dans une
logique de combat permanent contre l’ennemi de notre
foi. C’est un véritable bouclier dans le combat spirituel,
qui nous protège contre les flèches enflammées du diable.
Si nous perdons la foi, à cause des situations difficiles que
nous traversons, nous devenons une proie facile pour
le lion rugissant qui peut nous dévorer à tout moment.
Nous n’avons plus de défense, et l’ennemi a l’accès facile.
C’est pourquoi le passage est introduit par une vibrante
recommandation : « Déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis». C’est un moyen sûr de demeurer vigilants, car
le combat est très engagé et nous n’avons pas le droit de
tomber dans la distraction.
- Les souffrances peuvent même aller jusqu’à changer
notre nature. En effet, les grands escrocs de ce siècle,
tous ces détourneurs de fonds, tous ces voleurs de grands
chemins, ces bandits armés, ne sont pas nécessairement
nés malfaiteurs. La souffrance, pour la plupart de cas a

81
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

converti des milliers de personnes en « gens de mauvaise


vie ».
Quand nous ne faisons
La souffrance peut avoir pas une bonne gestion de ces
de fâcheuses répercussions moments de dures épreuves,
aussi sur le plan caractériel. nous pouvons fatalement
Elle peut rendre un cœur tomber dans le piège ouvert du
insensible, et provoquer un dévoreur. C’est pourquoi, des
état intérieur désagréable filles, pourtant d’assez bonne
qui rend insupportable. éducation, se sont retrouvées
dans le trottoir, totalement
versées dans la débauche à cause de ces souffrances.
Telles sont les retombées, souvent irrémédiables que les
faux bergers peuvent causer dans les cœurs des brebis. Une
véritable destruction qui nécessite un profond travail de
délivrance et de restauration. Le diable est très récupérateur
de toutes ces délicatesses, de ces dégâts mal ou carrément
non soignés, de ces déceptions qui conduisent à la haine
et rendent vulnérables ces nombreux cœurs affectés. Il sait
comment manipuler cette fragilité humaine et maintenir
une âme dans la désolation.

DE GRAVES CONSEQUENCES ETERNELLES

Lorsque nous remontons le fil, nous pouvons retrouver


les traces de négligence notoire dans le chef de certains
responsables appelés à jouer le rôle de berger dans la vie de
toutes ces personnes. Des personnes sur qui ils pouvaient

82
Jésus-Christ est le Bon Berger

compter, mais qui ont fatalement déçu. Ils ont activé leur
égoïsme en ignorant complètement d’assumer leur devoir. Ils
ont tiré la couverture sur eux-mêmes, dans un espace où tout
le monde pouvait bien se retrouver. Cette attitude destructrice
des faux bergers a causé une véritable désolation dans de
nombreuses vies. Et toutes ces personnes irresponsables, ces
mauvais bergers, qui ont privé les autres de la jouissance de
leurs droits, sont passibles d’une condamnation éternelle, car
le Seigneur, l’Eternel, appelle tous les hommes : « Mes brebis
» (Ezéchiel 34 : 31)
Les brebis sont livrées au pillage, exposées aux flèches
enflammées du dévoreur, à la merci de tout vent. Lorsque la
bergerie n’assure plus la sécurité des brebis, le danger est à la
porte des brebis.

3.1.5 UNE BONNE NOUVELLE : NOUS AVONS UN


BON BERGER : JESUS-CHRIST

« Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’aurai soin


moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue.
Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au
milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis,
et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées
aux jours des nuages et de l’obscurité…
Je les ferai paitre dans un bon pâturage, et leur demeure
sera sur les montagnes élevées d’Israël ; là se reposeront dans
un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les
montagnes d’Israël. C’est moi qui ferai paitre mes brebis, c’est

83
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel. Je chercherai


celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je
panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade.
Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses.je veux
le paitre avec justice. »
Il détruira celles qui sont grasses, dans sa justice, suivant le
verset 20-21, parce que les grasses ont frappé les faibles jusqu’à
les chasser. C’est la sanction de ceux qui s’engraisse sur le dos
des autres qui leur font subir leur injustice. Nous sommes
tous des brebis devant Dieu, même ceux qui remplissent
le rôle de bergers auprès des autres. Le Seigneur Jésus Lui-
même, en a fait mention dans l’un de ses sermons quand Il
avertissait ses disciples, en disant : « Quel est donc l’économe
fidèle et prudent que le Maître établira sur ses gens, pour
leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce
serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi
! Je vous le dis, en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais,
si ce serviteur dit en lui-même : Mon maître tarde à venir ;
s’il se met à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à
boire et à s’enivrer, le maître de ce serviteur viendra le jour
où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connait pas, il le
mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les infidèles »
(Luc 12 : 42- 46)
« Voici, je jugerai entre la brebis grasse et la brebis maigre.
Parce que vous avez heurté avec le côté et avec l’épaule, et frappé
de vos cornes toutes les brebis faibles, jusqu’à ce que vous les
ayez chassées. (Version Semeur) C’est pourquoi je viendrai au
secours de mon troupeau et il ne sera plus livré au pillage. Je

84
Jésus-Christ est le Bon Berger

prononcerai mon jugement entre brebis et brebis. J’établirai à


leur tête un seul Berger qui les fera paître : Mon serviteur David
; il prendra soin d’elles et sera leur Berger. Et moi, l’Eternel, je
serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu
d’elles. Moi l’Eternel, j’ai parlé » (Ez. 34 : 20-24)
Le Berger David représente ici, le type de Jésus-Christ. La
prophétie mentionne ici le « Grand pasteur des brebis » qui
serait le Seul Berger selon le profil de Dieu. Il n’est nullement
question de David, fils d’Isaï, roi d’Israël, qui, à cette époque
d’Ezéchiel, avait déjà vécu. La Parole de Dieu annonçait
l’avènement du Bon Berger.
Le Seigneur, l’Eternel, dit : Je viendrai au secours de mon
troupeau. Nous remarquons que c’est l’Eternel Dieu Lui-
même qui vient secourir ses brebis meurtries. Nous savons,
en outre, que le Seigneur Jésus est la manifestation de l’Eternel
aux hommes. Le Nom de Jésus signifie « l’Eternel qui nous
sauve ». C’est Dieu Lui-même qui agit comme Sauveur de
l’humanité.
Lorsque Dieu intervient pour paître ses brebis que nous
sommes, le roi David l’appelle : « L’Eternel mon Berger ». Et
Jésus-Christ en est une vivante incarnation, parce qu’il se
présente comme étant le Bon Berger.

Et pourquoi David est une référence à Christ, le Bon


Berger ?
David a prouvé les qualités du berger par excellence,
c’est-à-dire, celui qui donne sa vie pour ses brebis. Nous le
comprenons dans le bref récit de quelques épisodes de sa

85
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

vie, quand voulait convaincre le roi Saül qu’il était capable


de terrasser Goliath le philistin. Il lui décrit simplement ses
exploits en tant que berger, et comment il avait, au prix de sa
vie, tué un lion et un ours, pour sauvegarder son troupeau.
Il l’expliqua en ces termes : « Ton serviteur faisait paître les
brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en
enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et
j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je
le saisissais par la gorge, je le frappais et je le tuais. C’est ainsi
que ton serviteur a terrassé un lion et un ours, . . . » (1 Samuel
17 : 34-36)
David avait des rares qualités qu’un berger pouvait avoir
parmi les hommes. Lorsqu’on analyse ces exploits, par
rapport à son âge (il n’était qu’un adolescent), on comprend
qu’il était divinement qualifié pour être, au-delà du berger
des animaux, le berger des hommes, c’est-à-dire, un roi. En
dehors de David, l’histoire ne nous donne pas un autre profil
d’un berger qui lui soit comparé. Il a aimé ses brebis, et a mis
sa vie en péril, pour elles. On n’en a eu l’illustration qu’avec le
Seigneur Jésus qui a dit : « Je donne ma vie pour mes brebis
» (Jean 10 : 15)

David était pour ses brebis ce que l’Eternel était pour


lui-même

Il a expérimenté vaillamment une vie de berger, et pouvait


facilement établir un lien entre ce qu’il était pour ses brebis
et ce que Dieu était pour lui. Il a compris la nature de ces

86
Jésus-Christ est le Bon Berger

relations qui nous rendent entièrement dépendants de


Dieu pour tous les détails et dans tous les aspects de notre
existence. Son historique cantique, le psaume 23 intitulé «
l’Eternel est mon Berger » présente le Seigneur Jésus dans
son rôle de Bon Berger. Tout ce qui est dit dans ce puissant
psaume, présente Jésus-Christ comme Berger, parce qu’il est
la manifestation vivante de l’Eternel.

LE PSAUME 23 illustre parfaitement le rôle du bon Berger


dans nos vies

« L’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien.


Il me fait reposer dans des verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles,
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son
nom.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires ;
Tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde.
Oui le bonheur et la grâce
M’accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours. »
L’analyse de ce psaume nous donne le glorieux profil du

87
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Parfait Berger, Jésus-Christ, le Gardien de nos âmes.


a) S’Il est notre Berger, nous sommes rassurés de ne rien
manquer, car Il est aussi le Dieu qui pourvoit.
b) Il nous fait vivre dans le repos, car Il est notre sabbat.
En effet, nous œuvrons selon la mesure de la grâce qui
manifeste l’action de Dieu par notre canal. Et Nous nous
déchargeons sur lui de tous nos fardeaux. C’est en Christ,
donc, que nous trouvons notre repos
c) Il a un pâturage merveilleux, c’est-à-dire, la réserve
de ses merveilles pour nous. L’intarissable source de ses
bienfaits en notre faveur.
d) Il prend la direction de nos vies, et nous conduit dans
sa Parole. C’est la véritable Lumière qui éclaire nos vies.
e) Il est le divin Restaurateur de nos âmes. Il nous assure
un élan nouveau, et nous pouvons nous réjouir en Lui.
f) Il est la justice qui nous rend juste, et le Chemin dans
lequel sa main puissante nous maintient dans la droiture.
g) Il est porteur d’un Nom glorieux qui donne un sens
nouveau à notre existence. Un nom qui justifie notre
assurance.
h) Il est le compagnon fidèle qui rassure notre randonnée
i) Il est la paix de nos cœurs qui nous place au-dessus de
toute frayeur
j) Protecteur, Il nous préserve du mal et de la perdition.
k) Il confond nos ennemis qu’Il rend témoins de notre
élévation
l) Il nous assure l’onction dans toute sa plénitude. Le
Saint-Esprit devient ce Compagnon de parcours qui nous

88
Jésus-Christ est le Bon Berger

qualifie. Aussi, nous pouvons aborder le quotidien avec la


force de Dieu. La puissance du Saint-Esprit imprime en
nous la marque de la grandeur du Christ.
m) Il est le parfait artisan de notre bonheur.
n) Il est l’intarissable source de nos grâces multiples.
o) Nous sommes la demeure de sa gloire, et c’est en Lui que
nous trouvons notre repaire et notre refuge. David trouvait
son bonheur et sa joie à demeurer dans la maison de l’Eternel,
alors que nous sommes en Christ la maison de Dieu.

3.1.6 NOUS AVONS PLUS QUE DAVID AUJOURD’HUI : JESUS

Quand le Seigneur Jésus entre dans la scène de notre vie, Il


commence par mener une série d’actions qui nous remet en
accord parfait avec lui-même.
Nous devons comprendre qu’Il est venu pour détruire les
œuvres du diable. Nous comprenons qu’Il agit en qualité de
Bon berger lorsqu’il nous traite de «brebis». Il dit, en effet
: «Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles
soient dans l’abondance.»
Le profil des faux bergers est tellement suicidaire pour ses
brebis, que le Seigneur déclare souverainement : je viendrai
et je prendrai soin de mes brebis.
Les premières illustrations de ses actes de Bon Berger,
nous les trouvons dans le passage d’Ezéchiel. (Ezéchiel 34 à
partir du verset 12)
1) Il procède par l’inspection des brebis : Il passe la troupe en revue
« Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est

89
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

au milieu de ses brebis éparses, ainsi, je ferai la revue de mes


brebis » (Verset 12)
• Tout le monde est là ?
• Tout le monde est bien portant ?
• Il y a-t-il un problème quelconque qui nécessite mon
intervention immédiate ?
2) Il nous fait paître dans un bon pâturage
• Observons la qualité du pâturage : le pâturage est bon et gras
• un pâturage situé sur les montagnes d’Israël. « Sur la montagne
» signifie ce qui porte la marque personnelle de Dieu.
• Le pâturage est la réserve de Dieu pour l’approvisionnement
de ses brebis.
3) Il nous trouve du repos dans l’agréable asile qu’Il est Lui-
même
• Nous trouvons du repos en Christ, notre asile, notre
forteresse, notre abri. C’est sur Lui que nous nous
déchargeons de nos fardeaux.
« Comme un berger, Il paitra son troupeau, Il prendra les agneaux
dans ses bras et les portera dans son sein » (Esaïe 40 : 11)
• C’est dans son sein, c’est-à-dire, en Lui que nous trouvons
notre refuge. Le meilleur endroit où notre sécurité est
assurée.
• Le dévoreur n’a pas les moyens d’aller nous récupérer,
une fois que sa grâce nous a cachés dans le sein du Berger.
C’est l’endroit idéal pour nos âmes qui jouissent désormais
de la protection divine.
4) Il cherche les brebis perdues et ramène celles qui étaient
égarées (v.16)

90
Jésus-Christ est le Bon Berger

• Personne ne saura très bien à quel point les perturbations


multiples vous ont éloignés de Christ.
• Son vœu le plus cher, c’est que vous soyez toujours en
alliance et en harmonie parfaite.
• Il vient au travers de sa Parole vous chercher pour vous
ramener dans cette intimité avec lui. C’est prioritaire pour
lui et Il vous veut dans cette communion, car c’est la paix
qu’Il donne qui dure.
5) Je panserai celle qui est blessée
• Des blessures de nos cœurs, mêmes celles qui sont
devenues presqu’incurables, font l’objet de son attention
particulière.
• Ces blessures intérieures nous tuent. Avec amour, le
Bon Berger se penche sur nous et se met à soigner nos
blessures, car Il a dit : « Je prendrai soin de mes brebis »
6) Je fortifierai celle qui est malade
• Ce n’est pas dans la volonté du Bon Berger que nous
soyons malades. Il est très sensible à notre état de santé, et
se préoccupe de notre évolution.
• La Bible n’a pas précisé de quel type de maladie Il nous
guérit. Tous les malades ont déjà trouvé leur réconfort en
Christ, le Berger qui soulage à la perfection. S’il y a une
quelconque maladie qui vous tourmente au moment où ce
message vous parvient, disposez votre cœur à recevoir ce
puissant miracle de guérison. Le Bon Berger est à l’œuvre.
7) Il arrache de la gueule du lion deux jambes ou un bout
d’oreille (Am3:12)
• Il se pourrait même que le dévoreur ait déjà entamé son

91
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

œuvre de destruction. Cependant, il rendra ce qu’il vous


aura déjà pris. Que ce soit beaucoup ou peu de choses,
deux jambes ou une oreille, il lâchera prise.
• David a arraché des gueules de l’ours et du lion, des brebis
qui étaient déjà condamnées à la destruction.
• Nous sommes à Christ, nous sommes le troupeau de
son pâturage
• Nous sommes le peuple qu’il s’est trouvé
• C’est le divin Berger, qui pait avec amour et tendresse.
• Il connait parfaitement et individuellement chaque brebis.
• Il ne les traite pas collectivement car chaque brebis a une
délicatesse particulière qui nécessite des soins adaptés.
• Il est en même temps le Berger, la porte des brebis (Jean 10
: 7), et aussi la bergerie car Il garde tous les rachetés en lui.
• Il est le Chemin par lequel passe les brebis vers ce lieu de
repos qu’Il est.
• Il marche devant les brebis pour leur indiquer la voie à
suivre, mais Il se tient également derrière eux tous pour
assurer l’arrière-garde.
• Il donne sa vie pour ses brebis, en d’autres termes, rien ne
vaut plus que ses brebis qu’Il a rachetées au prix de sa vie.
• Il apporte à ses brebis la vie abondante
• Il pourvoit à leur bien-être individuel et collectif

3.2 JESUS EST LA PORTE DES BREBIS


« Je suis la porte des brebis. » (Jean 10 : 7) Ce sont les
propres déclarations du Seigneur, qui considère qu’Il est
la voie obligée et la seule Personne attitrée pour accéder à

92
Jésus-Christ est le Bon Berger

ces brebis qui sont siennes. Il ne partage pas sa qualité de «


Maître des brebis » car tout celui qui ne passe pas par la porte
des brebis qu’Il est, est un mercenaire.
Il est le Berger qui conduit ses brebis dans le Chemin qu’Il
est, et qui les fait passer à travers la Porte des brebis qu’Il est,
pour les garder dans la Bergerie qu’il est.
L’expression « Porte des brebis » est un vrai mystère qui
présente Christ comme l’unique voie d’accès des brebis à leur
refuge, c’est-à-dire, le divin moyen d’accès des rachetés au
paradis.

3.3 JESUS EST LA PORTE DES CIEUX


« En vérité en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et
les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme »
(Jean : 1 : 51)
Le Seigneur est venu ouvrir sur nous les écluses des cieux,
et établir un partenariat entre le ciel et la terre.
Il a démystifié les réalités célestes, jusqu’alors cachées aux
hommes, et rendu accessibles les hauteurs les plus sublimes
des demeures éternelles.
Il est la Porte principale du ciel qui conduit les hommes
devant le trône de Dieu.

C’EST PAR LUI :


- Que Dieu sa rapproche des hommes ;
- Que les hommes se rapprochent de Dieu
- Que les secrets du trône sont révélés
- Que la distance entre le ciel et la terre a été complètement

93
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

réduite
- Que de la terre les hommes perçoivent la voix du Père
qui est aux cieux
- Que le Royaume de Dieu est établi en nous
- Que nous sommes institués « Citoyens des cieux »

3.4 JESUS EST LA BERGERIE PAR EXCELLENCE

- Il est la demeure des saints qui sont également sa demeure


- Il est le refuge idéal des justes
- L’abri sûr qui sécurise les brebis dont Il prend soin Lui-
même
- La protection et l’assurance éternelle des rachetés
- Le repos des âmes sauvées

3.5 JESUS EST LE GARDIEN DE NOS AMES

Contrairement aux bergers de cette création, le Bon Berger


garde le corps et l’âme. Nous retenons que la partie la plus
précieuse de l’homme, c’est son âme.
Tous les gardiens du monde peuvent protéger le corps,
sécuriser physiquement une personne, et encore faut-il
réellement qu’il sécurise. La Bible déclare, en effet, « si Dieu
ne garde une ville, celui qui la garde, garde en vain ». Cela
prouve la déchéance du système de sécurité humaine.
Ils peuvent nourrir le corps et mener les brebis vers les
pâturages verts et gras ;
Ils peuvent les amener boire dans les sources les plus

94
Jésus-Christ est le Bon Berger

paisibles et pures, cependant, ils ne sauront jamais assurer la


protection de leurs âmes.
Le Bon Berger, seul, est le gardien de nos âmes. Il leur a dit
un jour : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne
peuvent tuer l’âme. Craignez plutôt Celui qui peut faire périr
l’âme et le corps dans la géhenne ».
Le Gardien de nos âmes met fin à notre errance spirituelle.
Il prend le contrôle et la direction de notre vie pour
s’assurer que notre âme ne subira pas la corruption de ce
siècle et qu’elle sera préservée pure pour les ours de l’éternité.
Le Gardien de nos âmes est responsable de notre destinée
éternelle et prend des précautions qui nous sanctifient.

3.5.1 JESUS-CHRIST EST VENU POUR SES BREBIS

« Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’aurai soin


moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue » (Ezéchiel 34 :
11)
•Dieu est descendu Lui-même pour prendre
personnellement soin de ses brebis.
• Jésus-Christ, c’est l’Eternel qui vient paître ses brebis. Les
brebis ont un grand prix à ses yeux. Elles ont une valeur
inestimable. En réalité, elles valent le prix de leur rachat.
• Il est venu pour changer le profil de ses brebis qui
étaient très faibles, très fragiles, vulnérables, à la merci du
dévoreur.
• Or le profil qu’Il avait opté de leur donner était très glorieux.
• C’était une nouvelle identité: la sienne.

95
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

• Et pour donner sa vie, il devait verser son sang, c’est-


à-dire, mourir. C’est pourquoi, Il l’annonçait déjà Lui-
même quand Il était encore au milieu d’eux. « Je suis le
Bon Berger. Le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis »
(Jean 10 :11)

3.5.2 A LA CROIX, LE BERGER EST DEVENU REDEMPTEUR

C’est à la croix que la transaction du rachat a été effectuée.


C’est à la croix que le Bon Berger devait racheter ses brebis.
Et Il n’a pas lésiné sur les moyens. En principe c’est la
personne auprès de qui on rachète qui fixe le prix. Mais nous
nous constatons que le prix du rachat des brebis a été fixé
au ciel. La Bible déclare, en effet : « Car Dieu a tant aimé le
monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle »
(Jean 3 : 16).
Le prix proposé n’était pas négociable, parce qu’aucune
valeur sur la terre et dans le ciel ne pouvait égaler les
perfections du prix payé par le Berger. Et le prix payé était
son sang. Or, les Ecritures déclarent : « le sang c’est la vie
». Donc, par son sang, Il a donné sa vie, comme Il l’avait
promis, pour nous racheter. Quand le sang coule, c’est la vie
qui se répand. Il a parfaitement accompli sa promesse quand
Il disait : « moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et
qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10)
Jamais homme n’a aimé ses enfants comme le Bon Berger
a aimé ses brebis.

96
Jésus-Christ est le Bon Berger

Il devait les équiper puissamment pour les préserver des


pièges de l’ennemi.
La puissance du sang répandu par le Berger change
l’identité des brebis et leur donne la victoire sur le lion
rugissant.
« Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause
de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie
jusqu’à craindre la mort. » (Apocalypse 12 : 11)
La brebis fragile a reçu la force de son Berger
La brebis sans défense jouit de la protection de son Berger
La brebis vulnérable est devenue intouchable, inaccessible
par les puissances des ténèbres.
Ils l’ont vaincu par la parole de leur témoignage : La parole
de notre témoignage c’est quand nous proclamons de nos
bouches ce que Christ, le Bon Berger est ; ce qu’il a fait pour
nous et ce que nous sommes devenus en lui. ;
Comprenons ce que Christ dit que nous sommes,
approprions-nous de cette promesse et proclamons-la car
elle déjà accomplie.
La force et la puissance de la brebis, c’est dans l’assurance
de ce qu’elle est devenue en Christ. Et c’est cela qui constitue
les armes spirituelles dont Ephésiens 6 fait mention : La
vérité, la justice, le zèle, la foi, le salut, la Parole de Dieu.

PROCLAMONS:
- Que nous sommes les brebis de Jésus-Christ, le Bon
Berger
- Que nous sommes sauvés par le sang de l’agneau

97
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

- Que nous sommes forts par celui qui nous fortifie.


- Que nous sommes sanctifiés, purifiés, justifiés, réconciliés
avec Dieu par Jésus-Christ.
La Bible dit : « Je te donnerai les clés du Royaume des cieux
: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que
tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » (Mathieu
16: 19)
Ceci est une grande promesse de puissance et de victoire,
et elle s’est accomplie. PROCLAMONS-LA.

Le diable n’aime pas ces choses,


C’est ce qui le rend très nerveux.
Or quand il est furieux,
Nous sommes heureux.
En tant que créature, le diable est une vraie horreur.
Lorsqu’il a été chassé du ciel et précipité sur la terre, les
cieux se sont réjouis, les anges ont entonné un cantique
d’allégresse pour les habitants du ciel, et une complainte
pour la terre.
Apocalypse 12 : 12-18
« C’est pourquoi réjouissez-vous, et vous qui habitez dans
les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est
descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il
a peu de temps. Quand le dragon vit qu’il avait été précipité
sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant
mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la
femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle
est nourrie un temps, des temps et la moitié d’un temps, loin

98
Jésus-Christ est le Bon Berger

de la face du serpent. Et de sa bouche, le serpent lança de


l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner
par le fleuve. Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit
sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de
sa bouche.
Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla
faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux gardent les
commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus-
Christ. »
Le diable a cherché la progéniture de la femme, IL NE L’A
PAS TROUVEE
Il s’est tourné pour dévorer la femme : IL NE L’A PAS
TROUVEE
Maintenant il se tourne contre les restes de la progéniture
de la femme, c’est-à-dire, nous :
VA-T-IL NOUS TROUVER ? La réponse est certainement
négative, si nous sommes effectivement parmi les restes de la
progéniture de la femme. La Bible explique ce que cette race
signifie. Elle précise, en effet, que ce sont ceux qui gardent le
commandement de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus.
RETENONS UNE CHOSE : MEME FURIEUX, LE
DIABLE CONNAIT SES LIMITES.
Les limites du diable, c’est l’Eglise et les rachetés, c’est-à-
dire, les brebis du Seigneur.
Il n’attaque pas à visage découvert, car il doit monter
des stratégies, dont l’une des plus vieilles, c’est la tentation.
Il n’agit pas facilement contre les brebis, car il sait, et ses
démons le savent aussi, qu’une petite maladresse de leur part

99
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

devant une brebis avisée, peut être un coup fatal contre son
royaume.
Le diable tente, c’est-à-dire, essaye de voir si. . . Il n’agit plus
en toute liberté car les brebis sont devenues aussi redoutables,
comme leur Berger…

3.5.3 Quand une brebis fait fuir un lion

J’ai suivi le récit d’un homme, ancien acolyte du diable,


versé durant de longues années dans la magie noire. Il utilisait
ses pouvoirs maléfiques pour sacrifier les âmes au quotidien.
Un véritable massacre. Il me raconte que chaque matin, il
prenait un service de déjeuner assez particulier, composé
d’un menu macabre. En effet, le beurre qu’il utilisait n’était
autre chose que le cerveau humain. Quand sa table était
dressée, il sortait de sa maison, et se tenait devant le portail,
et d’un air inoffensif, il observait les passants Il ne mettait
pas si longtemps pour trouver les victimes qui n’étaient pour
lui qu’une proie facile à attraper. D’un petit geste de main,
il prenait le cerveau et immédiatement après, la personne
perdait la raison et devenait folle sur-le-champ. Il a répété
ses horreurs durant des années, mettant fin tragiquement à
de nombreuses vies. Et souvent d’ailleurs, il assistait même
au deuil de ses victimes.
Il avait réussi à masquer sa méchanceté derrière une
gentillesse particulièrement remarquable, et pouvait
entretenir d’assez bonnes relations avec certains de ses
voisins. Ainsi, jeunes filles et jeunes garçons aimaient bien le

100
Jésus-Christ est le Bon Berger

fréquenter à cause de son côté jovial qui les attirait.


Un jour, une fille âgée d’environ douze ans l’avertit
qu’elle voudrait bien passer cet après-midi là chez lui,
comme beaucoup d’entre les jeunes du quartier, du reste,
en avaient l’habitude. Mais, notre ami déclina l’offre de cette
visite, parce qu’il avait un rendez-vous mystique avec un
démon avec lequel il opérait et qu’il vénérait, en l’appelant
respectueusement : « maître ». Il se disait que la fille allait
certainement mourir si elle entrait chez lui au moment où il
serait en pleine cérémonie. Cette fille fréquentait une petite
église de réveil dans le quartier : une brebis du Seigneur.
Malgré le refus qu’il opposa à cette visite, elle alla quand
même le voir, mais malheureusement, et c’était pendant
que son « maître » était encore là. Cet homme eut très mal
dans son cœur à l’idée de voir cette voisine qu’il avait appris
à aimer, mourir chez lui, alors qu’il l’avait bien interdit de
venir. Quelle serait la réaction des gens du quartier quand
ils apprendraient que la fille était morte dans sa maison ?
Et pendant qu’il s’apitoyait sur son sort, la fille avançait en
l’appelant, criant, presque, son nom. L’homme ne pouvait ni
bouger d’un seul pouce, encore moins, tenter de répondre à ces
appels. Il attendait vivre la catastrophe qu’il aurait bien voulu
éviter, si cela pouvait dépendre de lui. Mais, curieusement, il
se passa quelque chose d’inattendu, auquel ce grand magicien
ne pouvait s’attendre. En effet, à l’approche de la fille qui
continuait à progresser innocemment, c’est plutôt le fameux
« maître » du grand magicien qui, à la vitesse du vent, prit la
tangente, et détala à la manière des démons, sans demander

101
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

son reste. Phénomène troublant pour l’homme des ténèbres


qui, visiblement, était perturbé de voir son vénéré « maître
» fuir devant une si petite fille. Cette dernière entra, sans se
rendre compte de profonds troubles qu’elle venait de créer
en cet homme qui a dû rassembler tout son potentiel naturel
et surnaturel pour dissimuler ses perturbations intérieures.
Lorsque, des heures plus tard, s’étant de nouveau retrouvé
tout seul, il invoqua de nouveau son « maître » pour avoir
des explications sur ce qui venait de se passer, ce dernier lui
confia calmement : « Il ne faut plus approcher ces gens-là ».
« C’est qui ces gens-là ? », lui répondit notre homme.
« Je te dis simplement de ne plus les fréquenter, et surtout,
ne les accueille plus chez toi », répliqua « le maître vaincu
». et cet homme finit par découvrir plus tard, que cette fille
était une chrétienne qui vivait dans la crainte de Dieu, qu’elle
brillait de la lumière du Christ, et que l’ange de l’Eternel la
protégeait. C’est la présence de l’ange qui l’a fait fuir.

3.5.4 LE MYSTERE DE LA CROIX ASSOCIE BERGER


ET BREBIS DANS UNE UNITE PARFAITE

Le Bon Berger a embarqué dans le cortège de sa gloire, toute


la race de ses brebis, afin d’effectuer le transfert d’autorité qui
leur confère force et puissance contre leur ennemi de tous les
temps, le diable.
a) Nous avons été crucifiés avec lui et nous sommes
morts avec lui
b) Nous avons été ensevelis avec lui

102
Jésus-Christ est le Bon Berger

c) Nous sommes ressuscités en Lui et avec Lui, . . .


(Colossiens 2 : 12)
« Ayant été ensevelis avec lui, vous êtes aussi ressuscité en
Lui et avec Lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui L’a
ressuscité des morts »

3.5.5 C’EST DANS LE BON BERGER QUE LES BREBIS


VIVENT ET PUISENT LEUR FORCE

« Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en
Dieu » (Colossiens 3 : 3)
« En Lui habite corporellement toute la plénitude de la
divinité. » (Colossiens 3 : 9)
« Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le Chef de toute
domination et de toute autorité » (Colossiens 2 : 10)

103
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Seigneur,
Tu es le bon Berger qui « donne sa vie pour ses brebis », pour
confirmer ta mission auprès des hommes et marquer fortement
la différence d’avec les « mercenaires », qui sont prêts à abandon-
ner les brebis devant le danger.
Tu connais les vers pâturages, et les eaux paisibles que ton amour
a préparées pour l’entretien de tes brebis.
Tu es le vaillant gardien de la porte de la bergerie que tu es toi-
même, et qui sécurise le troupeau.
Tu es le Berger idéal qui marche devant, en se plaçant en même
temps derrière son troupeau pour montrer le chemin et assurer
leurs arrières.
Tu assures le repos de tes brebis, au milieu de l’abondance.
Tu sais prendre avec délicatesse, dans tes bras, les brebis fati-
guées, et sais les porter sur ton sein pour leur communiquer la
chaleur de ton affection.
Tu sais arrêter la marche de tous lorsqu’une seule d’entre elles est
en mauvaise posture, pour t’en occuper avec une attention hors
de l’ordinaire.
Tu sais mettre en sécurité l’ensemble des brebis pour aller à la
recherche d’une brebis égarée et la ramener au milieu des autres.
Tu connais l’ampleur du danger qui entoure tes brebis, et pas un
seul instant tu n’as confié la garde de ton troupeau à un autre.
Il n’y a, en effet, aucun gardien plus sécurisant que toi. Le seul
d’ailleurs que « le voleur qui dérobe » redoute.
Tu as su créer une telle atmosphère d’intimité avec tes brebis qui
te reconnaissent par ta voix et te suivent.
Tu répands divinement sur le parcours de tes brebis, le bonheur
et la grâce pour combler leurs cœurs de ta joie parfaite.

104
4
Chapitre

LE TEMOIGNAGE DE
JEAN-BAPTISTE

105
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

SON PROFIL

a) Un vêtement en poil de chameau. Une ceinture de cuir


autour des reins
b) Il demeurait dans le désert jusqu’au jour où il se présenta
devant Israël.
c) Il mangeait des sauterelles et le miel sauvage (pour se
maintenir en vie)
d) Il ne buvait ni vin ni liqueur enivrante
e) Il était rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère
f) Il marchait devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie

SA MISSION : Luc 3 : 4-9

« C’est la voix de celui qui crie sans le désert :


Préparez le chemin du Seigneur
Aplanissez ses sentiers
Toute vallée sera comblée
Toute montagne et toute colline seront abaissées
Ce qui est tortueux sera redressé
Et les chemins raboteux seront aplanis
Et toute chair verra le salut de Dieu »
Jean-Baptiste a été chargé d’un puissant message de
repentance, pour préparer l’humanité appelée au salut à
mener, sans contredit, la nouvelle vie en Christ.
Son message rejoint l’un des objectifs de notre étude, car
nous devons faire des recommandations de la Parole notre
modèle de vie. La Parole de Dieu, en effet, devra nous inspirer

106
Le temoignage de Jean-Baptiste

une manière de vivre qui nous rendre agréables à Dieu.


La trompette de Jean-Baptiste émettait le son qui suit :
« Produisez donc des fruits digne de repentance et ne vous
mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour
père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter
des enfants à Abraham. Déjà même la cognée est mise à la
racine des arbres : Tout arbre donc qui ne produit pas de bons
fruits sera coupé et jeté au feu. »
La puissance d’Elie qui œuvrait en Jean-Baptiste, a suscité
la curiosité des pharisiens qui le suivirent avec des questions,
pour savoir qui était-il réellement. Ils ne pouvaient pas
attribuer à un élan ordinaire, la démonstration d’une
puissance qui remettait au milieu d’eux l’épopée des grands
prophètes qui ont inscrit leurs noms dans le parchemin de la
loi.
L’esprit d’Elie fit de nouveau entendre du milieu d’eux, la
voix de l’Eternel à travers ce puissant ministère de Jean le
Baptiste qui reçut de Christ-même, le présent témoignage :
«Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il
n’en n’a paru de plus grand que Jean-Baptiste »
Jean-Baptiste, aussi humblement qu’il a paru au milieu
de ceux de sa génération, a semé le trouble dans le cœur
des juifs. Les gardiens de la loi ont multiplié des rencontres
durant lesquelles ils étaient confrontés à la question « Qui
est-il ?».
Ils étaient tellement embarrassés par le côté étrange de
Jean-Baptiste, au point de briser leur orgueil légendaire,
jusqu’à aller le trouver.

107
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Toi, qui es-tu ? (Jean-Baptiste, connaissant leurs pensées,


a abordé, sans restriction, la question, en y répondant
clairement, pour effacer toute ombre de doute dans leur
esprit autour de la question du Messie.)
- Il déclara qu’il n’était pas le Christ.
- Quoi donc, es-tu Elie ?
- Je ne le suis point, leur dit-il
- Es-tu le prophète ?
- Non, répondit-il
- Qui es-tu, afin que nous donnions une réponse à ceux
qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ?
Jean-Baptiste s’est investi pour détourner les regards des
juifs fixés sur lui, et les converger vers Jésus. Dieu, dans sa
souveraineté a voulu introduire au milieu d’eux un homme
puissant qui viendrait préparer le chemin du Christ. Il est clair
que la notoriété de cet homme aux allures exceptionnelles,
qui marchait devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie,
devait constituer un argument convaincant pour qu’ils
croient en Celui qu’il leur présenterait. Et pour introduire le
Messie auprès des siens, Jean-Baptiste, par la force de l’Esprit,
se mit à livrer un témoignage puissant sur Jésus-Christ. Il a
déclaré à ce sujet : « C’est afin qu’il soit manifesté à Israël que
je suis venu baptiser d’eau ».

Jean-Baptiste confirme la divinité de Jésus-Christ.

a) Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant
moi. Et nous avons tous reçu de lui de sa plénitude, et grâce

108
Le temoignage de Jean-Baptiste

sur grâce
b) La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont
venues par Jésus-Christ
c) Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui
est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
d) Moi je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a
quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ;
je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.
e) Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde
f) Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il soit manifesté
à Israël que je suis venu baptiser d’eau
g) Je ne le connaissais pas mais celui qui m’a envoyé baptiser
d’eau m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et
s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu et j’ai
rendu témoignage qu’Il est le Fils de Dieu.
h) Un homme ne peut recevoir que ce qu’il lui a été donné
du ciel. Vous-mêmes m’êtes témoins que j’ai dis : je ne suis
pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui
i) Celui à qui appartient l’épouse c’est l’époux.
j) Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous. Il rend
témoignage de ce qu’Il a vu et entendu et personne ne reçoit
son témoignage.
k) Celui que Dieu a envoyé dit les Paroles de Dieu, parce
que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure.
l) Le Père aime le Fils et Il a remis toutes choses entre ses
mains.
m) Celui qui croit au Fils a la vie éternelle.

109
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

LA REVELATION DE JESUS SELON LE TEMOIGNAGE


DE JEAN-BAPTISTE

1. Jésus est celui qui était avant d’être et qui a vécu avant
de naître
2. Jésus est la Plénitude de la grâce
3. Jésus est l’Agneau de Dieu.
4. Jésus est le Fils de Dieu
5. Jésus est l’Epoux
6. Jésus est au-dessus de tout
7. Jésus est le Témoin fidèle
8. Jésus est l’Envoyé de Dieu
9. Jésus domine sur tout
10. Jésus est l’Auteur de la vie éternelle

4.1 JESUS EST CELUI QUI A VECU AVANT DE NAITRE

L’univers avait été établi sous sa puissance, et les jours de


l’éternité avaient, dès les origines, salué sa splendeur. Il est
à l’origine de tout ce qui existe, et le monde et tout ce qu’il
renferme constituent le produit de ses perfections. Jean-
Baptiste, ayant reçu du Père lui-même la révélation de la vraie
nature du Fils, ne pouvait s’empêcher de proclamer cette vérité
qui nous apporte suffisamment de lumière sur le Christ que
le monde attendait depuis des siècles. A ce titre, Jésus-Christ
est le plus grand de tous les hommes, aussi bien de l’ancienne
que de la nouvelle dispensation. Maître suprême de toute
l’humanité, Il n’a pas commencé à exister à sa naissance.

110
Le temoignage de Jean-Baptiste

Nous lui devons toute la révérence, due essentiellement


à sa prééminence sur tout ce qui peut prétendre à la vie. Il
détient le secret de la vie et de l’existence.
Il est né d’une femme qu’Il a créée, celle qui était sa mère,
mais qu’Il ne pouvait pas s’empêcher d’appeler « femme ».
Même les arbres s’inclinaient à son passage pour magnifier
sa grandeur.
La mer et ses flots ne Le voyaient pas pour la première fois,
car ils reconnaissaient en lui l’élan du divin créateur. Aussi,
un seul ordre au calme devait suffire, pour que les vagues
agitées de la mer se calment.
Il appelait tous ces hommes : « Petits enfants », car sa
suprématie l’avait depuis toujours, placé au-dessus de tous.
Le temps n’était pas équipé pour marquer sur lui son usure
et laisser sur son Être ses empreintes.
Un jour à la synagogue, un homme qui avait un esprit de
démon impur s’écria d’une voix forte : « Ah ! Qu’il y a-t-il
entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu nous perdre.
Je sais qui tu es : Le Saint de Dieu » (Luc 4 : 33)

Il est évident et nous le croyons, ce démon connaissait


effectivement le Seigneur Jésus. Aussi serions-nous tentés
de nous poser la question de savoir quand l’eût-il connu ?
Certainement pas dans le siècle présent. Ces démons le
connaissaient tous bien avant le temps. Ce sont les hommes
qui pouvaient se tromper à son sujet, mais pas le diable et
son armée.
Il existait bien avant de se manifester dans la chair.

111
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Et devant la foi du capitaine romain, Jésus fit cette


observation : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je n’ai trouvé
une telle foi chez personne en Israël »
Israël était son peuple. Il l’a sorti de l’esclavage de l’Egypte.
Il a marché avec eux dans le désert. Il était le Rocher duquel
sortait l’eau pour étancher leur soif.

IL N’ETAIT PAS DE CETTE GENERATION


(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2010)
Il était dans le sein du Père
Et c’était là son saint repaire
Il était la Parole qui visita la terre
Ils sont venus et l’ont trouvé
Ils sont passés et l’ont laissé
Car Il était vivant avant la création
Il était Homme, Il était Dieu
Il est sur terre, Il est aux cieux
Jésus le Roi fidèle, vers qui je lève mes yeux, Oh
Il n’était pas de cette génération
Oh Il est l’auteur de la création
Jésus.
Le pain venu du ciel
Le Germe de l’Eternel
En lui habite la plénitude de Dieu .Amen.

112
Le temoignage de Jean-Baptiste

4.2 JESUS-CHRIST EST LA PLENITUDE DE LA GRACE


« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues
par Jésus-Christ » (Jean 1 : 15)

L
a grâce, faveur imméritée, a été vidée par les
hommes, de sa substance vitale, au point de ne
représenter qu’une valeur superficielle que l’on garde
pour maintenir tant soit peu, sa foi. La grâce, qui a éteint la
flamme de la colère de Dieu au milieu des hommes a fini par
enlever en eux la crainte et la considération qu’ils auraient dû
avoir de l’Eternel Dieu. Aussi, l’apôtre Paul s’indigne : « Quoi
donc, pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la
loi mais sous la grâce ? Loin de là »
La grâce est un bonheur de Dieu aux peuples de cette
génération, mais une merveille mal accueillie par les humains,
car étant gratuite. Les hommes apprécient généralement ce
qui les implique, par des rites et des interdits, pour qu’ils se
sentent concernés. C’est à cela que se résume le grand obstacle
auquel s’est butée la grâce en visitant les hommes.

UN REGARD SUR LA LOI

Pour comprendre au mieux la véritable valeur de la grâce,


nous pensons qu’il serait mieux indiqué de procéder par la
démarche contraire, en jetant un regard sur la loi, voir ce qu’a
été sa rigueur répandue sur l’ensemble de recommandations
qui retenaient les hommes dans des préceptes assez
contraignants. La loi était rigoureuse et exigeait beaucoup de

113
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

sacrifices aux hommes, souvent trahis par leurs insuffisances


humaines et la délicatesse de leur nature. Ce n’était pas si
évident pour les hommes de réussir là où le péché s’était
enraciné, et où le diable et son armée exerçaient une pression
quasiment irrésistible.

Comment les hommes pouvaient-ils produire la justice


par leurs œuvres ?
« Que dirions-nous donc ? Les païens qui ne cherchaient
pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la
foi, tandis qu’Israël, qui cherchait la loi de justice, n’est pas
parvenu à cette loi. Pourquoi ? Parce qu’Israël l’a cherchée,
non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont
heurtés contre la pierre d’achoppement. (Romains 9 : 30-32)
L’homme, naturellement pécheur, éprouvait d’énormes
difficultés pour satisfaire toutes ces exigences de la loi. En plus,
le sang des animaux n’avait pas la puissance suffisante pour
en venir au bout du péché, entrainant comme conséquence
: la mort.
Atteindre la justice par le fait de ses propres efforts était
une entreprise périlleuse pour les hommes, et la précarité de
l’espèce humaine manifestait visiblement ses imperfections
devant toutes ces prescriptions. Le péché demeurait fort,
même après avoir été momentanément couvert par le sang
des animaux qui n’avaient pas la puissance d’en venir à bout.

En guise d’exemple, quelques versets de la loi pour


démontrer sa rigueur.

114
Le temoignage de Jean-Baptiste

« Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle,


éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne, s’il lui impute
des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en
disant : « j’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et
je ne l’ai pas trouvée vierge, »…Si le fait est vrai, si la jeune
femme ne s’est pas trouvée vierge, on fera sortir la jeune
femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée
par les gens de la ville et elle mourra, parce qu’elle a commis
une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son
père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi »Deutéronome
22 : 13-14 ; 20-21
« Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la
voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas
même après qu’ils l’ont châtié, le père et la mère le prendront,
et le mèneront vers les anciens de la ville et à la porte du
lieu qu’il habite. Ils diront aux anciens de la ville : « Voici
notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre
voix, et qui se livre à des excès et à l’ivrognerie ». Et tous les
hommes de la ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi
la mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne
».Deutéronome 21 : 18-21
« Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements
déchirés, et aura la tête nue ; il se couvrira la barbe et criera
: Impur ! Impur ! Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera
impur : Il est impur. Il habitera seul ; sa demeure sera hors du
camp » Lévi 13 : 45-46

115
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Juste un petit regard sur ces trois passages de la loi, suffit


pour nous donner une idée à peu près exacte de sa rigueur.
Quel serait le monde aujourd’hui si le Christ n’était pas
venu, et si les hommes appelés devraient se battre pour ouvrir
les cieux et assurer leur éternité ?
Quels ne seraient les gâchis constatés dans les ménages
où des femmes seraient livrées au spectacle de la mort par
lapidation, pour avoir connu les hommes avant le mariage
? Combien parmi nos jeunes filles obnubilées par le vent du
siècle présent échapperaient à cette terrible sanction ?
Et toutes ces personnes frappées de maladies contagieuses,
mises en quarantaine, dans l’isolement total, en dehors de la
communauté ?
Quel coup contre l’humanitaire, lorsque ces catégories
de personnes sont abandonnées à leur triste sort, loin des
regards compatissants des leurs ? Torture morale ajoutée à
la souffrance physique pour peindre le fade tableau de la loi.
La loi n’avait pas prévu de mesures palliatives pour ces
enfants indociles. Pratiquement, deux familles sur quatre
vivraient régulièrement le drame des enfants qui tomberaient
pour motif de désobéissance à leurs parents.
Graves sanctions pour si peu ! Telle est l’intraitable image
de la loi, rigide, implacable et imposable à tous.

« Jésus, Maître, aie pitié de nous »


Les cris de ces âmes meurtries et éprouvées par la
souffrance, victimes de la loi, se sont levés pour briser le
profond silence de leur solitude, car ils ont perçu en Christ,

116
Le temoignage de Jean-Baptiste

le porteur de la grâce qui sauve, le seul, qui avait le pouvoir


de les guérir et les sortir de la condamnation. La grâce avait
visité Israël et ces dix lépreux en ont vu l’éclatante lumière.

« Allez-vous montrer aux sacrificateurs »


Cette réponse contenait en elle-même la puissance de la
guérison. « Et pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent
guéris ».
Une merveille qui annonçait l’ère de la grâce, et un signal
fort, adressé aux sacrificateurs pour annoncer qu’Il venait
pour accomplir la loi.
Ces conservateurs de la loi, même si, par orgueil, ils ne
voulaient pas l’admettre, avaient toutes les preuves qu’en ce
jeune homme « puissant en paroles et en actes », il y avait de
quoi bouger les civilisations de toutes les générations.

Apprenons à apprécier la grâce à sa juste valeur

Ce petit regard sur la loi nous a permis de comprendre que


la grâce est un glorieux investissement de Dieu en faveur de
l’humanité, au travers de la personne et de l’œuvre de Jésus-
Christ, qui avait la mission :
- D’ôter le péché du monde
- De vaincre, par conséquent, la mort qui en était la
conséquence directe
- De détruire les œuvres du diable
- D’instituer en nous le Royaume de Dieu
La grâce ne se soumet pas aux mœurs et coutumes établies.

117
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La grâce ne marche pas nécessairement sur les chemins


tracés.
La grâce dépend essentiellement de Dieu, qui « fait grâce
à qui Il fait grâce, et fait miséricorde à qui Il fait miséricorde
» (Exode 33 : 19). Elle a trouvé Joseph l’un des plus faibles
parmi tous les favoris de sa famille.
La grâce peut saisir même un non-partant. Il n’était pas
prévu dans le protocole, mais la grâce l’a saisi.
La grâce produit toujours la gloire qu’elle renferme
lorsqu’elle est exercée en toute humilité.
Rien ne peut arrêter une grâce que Dieu suscite.
La grâce nous qualifie surnaturellement.
La grâce agit dans l’humilité en marchant dans l’élévation.
Dans le ventre de Rebecca, il avait un combat entre la loi
et la grâce. C’est, en effet, souverainement que Dieu a choisi
Jacob le petit, en lieu et place d’Esaü le grand. Et Dieu dit : «
J’ai préféré Jacob à Esaü ».
La grâce transcende la loi. David, préfiguration de Christ,
sans appartenir à la tribu de Lévi, sans être sacrificateur,
mangea et fit manger à ses hommes, du pain consacré, du
pain de proposition.
Et cette circonstance a, par la suite, modifié la loi car David
avait renchéri : « Si c’est là un acte profane, il sera certainement
sanctifié aujourd’hui par celui qui en sera l’instrument ».
La grâce a simplifié les termes des accords qui définissaient
le rapport de Dieu avec les hommes.
La grâce a supplanté la loi, rapprochant les hommes de
Dieu et réconciliant les fils perdus à leur Père.

118
Le temoignage de Jean-Baptiste

4.3 JESUS EST LA GRACE DE DIEU MANIFESTEE AUX HOMMES

La Grâce est le don de Dieu qui nous accorde, par le moyen


de la foi, le salut en Jésus-Christ.
« Afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi
la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-
Christ, notre Seigneur » Romains 5 : 21

Le don de la grâce nous permet de croire en Jésus-Christ


et d’expérimenter une nouvelle dimension de vie

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés par le moyen
de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce
n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car
nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ
pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin
que nous les pratiquions » (Ephésiens 2 : 8-10)
Le Seigneur inaugure l’ère de la grâce par laquelle le salut
nous est accordé sans que nos efforts n’interviennent. C’est
la démonstration du puissant amour de Dieu qui plante le
nouveau décor, par lequel l’Eternel se révèle aux hommes.
Les dispositions divines semblent redéfinir les normes
qui justifiaient le rapport de Dieu avec les hommes. Dieu se
rapproche davantage des perdus, tout en les attirant dans sa
gloire, jadis taboue pour toutes les générations.
Il est l’artisan du rachat qui met fin à la loi, ou du moins,
qui l’accomplit parfaitement.

119
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes,


a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et
aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent
selon la sagesse, la justice et la piété » (Tite 2 : 11-12)

Le don de la grâce nous permet d’expérimenter la victoire


sur le péché

« Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à


l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits
dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la
mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus
esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la
vie éternelle » (Romains 6 : 20-22)
« En effet, le péché n’a plus de pouvoir sur vous, puisque vous
n’êtes pas soumis à la loi, mais à la grâce de Dieu » (Romains
6 : 14)
Désormais le péché, ennemi de la sainteté, a été vaincu.
L’obstacle ainsi levé, nous dispose à mener « une bonne vie »
La grâce de Dieu en Jésus-Christ nous fait trôner dans la
position des vainqueurs, par rapport au péché. C’est dans la
grâce que Dieu trouve à l’humanité la solution au sérieux
problème du péché.

Le don de la grâce nous introduit dans la gloire

« Par Jésus nous avons pu, par la foi, avoir accès à la grâce
de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et ce qui nous

120
Le temoignage de Jean-Baptiste

réjouit, c’est l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu. » (Romains


5 : 2)
« Certes, la mort a manifesté son pouvoir par la faute d’un
seul, à cause de ce seul être ; mais par le seul Jésus-Christ, nous
obtenons beaucoup plus : Tous ceux qui reçoivent la grâce
abondante de Dieu et le don de son œuvre salutaire vivront et
règneront à cause du Christ » (Romains 5 : 17)
« Vous aurez à souffrir un peu de temps. Mais Dieu, source
de toute grâce, vous a appelés à participer à sa gloire éternelle
dans la communion avec Jésus-Christ ; Il vous perfectionnera
lui-même, vous affermira, vous fortifiera et vous établira sur
de solides fondations » (1 Pierre 5 : 10)
C’est à présent pour des choses élevées que nous sommes
sanctifiés, et la grâce du Seigneur nous accorde la jouissance
de l’exaucement de la prière du Seigneur en notre faveur,
dans le dix-septième chapitre de l’évangile de Jean : « Je leur
ai donné la gloire que tu m’as donnée ».
La petite illustration de la manifestation de la gloire de
Dieu aux enfants d’Israël à la montagne de Sinaï, est suffisante
pour nous faire apprécier le précieux apport de la grâce dans
notre foi.
La gloire de Dieu devient notre partage, et c’est dans « des
vases de terre » que nous portons cette gloire. Jamais dans les
annales de la loi, une telle merveille ne pouvait être envisagée,
d’autant plus que le péché et ses conséquences avaient sali
les eaux de source, destinées à la purification de nos âmes.
Cependant, si tous ceux qui ont péché, étaient effectivement
privés de la gloire de Dieu, nous trouvons, néanmoins dans

121
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

la grâce, des dispositions qui nous aménagent une voie de


sortie et qui annoncent qu’« ils sont gratuitement justifiés
par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-
Christ » (Rom. 3 : 24)

Le don de la grâce nous accorde la bénédiction en Jésus-Christ

« Et maintenant, je vous remets à Dieu et au message de


la grâce. Il a le pouvoir de vous faire progresser dans la foi et
de vous accorder des biens qu’Il réserve à tous ceux qui lui
appartiennent. » (Actes 20 : 32)
« Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-
Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin
que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8
: 9)
« C’est ainsi que la bénédiction promise à Abraham est
accordée aussi aux non-juifs grâce à Jésus-Christ, . . . » (Galates
3 : 14)
La grâce de Dieu nous rend bénéficiaire des promesses
d’Abraham, et nous fait jouir de tout le bonheur lié à ce
greffage spirituel. La grâce nous a cooptés dans la grande
famille des fils d’Abraham, une descendance non prévue au
départ, mais rattachée par la suite.
Le Christ s’est dépouillé pour nous accorder la bénédiction.
Nous devons l’accepter par la foi pour le rendre réel et
déclencher puissamment ses effets dans nos vies.
Et si le reflexe des héritiers nous conduit à considérer, fut-
il par curiosité, le condensé de la littérature qui mentionnent

122
Le temoignage de Jean-Baptiste

les termes
de cette bénédiction d’Abraham, nous serons surpris de
constater combien nous nous tenons loin de la porte du
trésor qui contient la bénédiction d’Abraham.

Le don de la grâce nous réconcilie avec Dieu

« Nous nous réjouissons devant Dieu par notre Seigneur


Jésus-Christ, grâce auquel nous sommes maintenant
réconciliés avec Dieu » (Romains 5 : 11)
L’œuvre du Seigneur est simplement glorieuse. Elle a
servit de cadre d’harmonisation, où le constat de la cessation
des hostilités a été remarquable. Nous vivions, en effet, en
ennemis de Dieu, loin de sa face et privés de sa splendeur
et des puissants effets qui dérivent de la communion avec
Lui. Christ a répandu le sang de la réconciliation qui nous a
rapprochés de la bergerie. Nous étions étrangers à l’Alliance,
mais le précieux sang de Jésus a fait tomber la muraille
d’inimitié qui nous séparait de notre Père.
« Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis
éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car
Il est notre paix, lui qui des deux, n’en a fait qu’un, et qui a
renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa
chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de
créer en lui-même, avec les deux un seul homme nouveau, en
établissant la paix, et de réconcilier l’un et l’autre en un seul
corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié
» (Ephésiens 2 : 13-16)

123
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jésus a mis fin à l’inimitié qui nous tenait éloignés de


Dieu, et ce rapprochement se fait par les voies principales
qui conduisent au cœur-même de l’unité. Ainsi donc, nous
passons de l’inimitié à l’intimité, dans l’unité parfaite. D’un
bout, nous accédons à l’autre bout, par le miracle de la
réconciliation, que seule la grâce sait activer.

Le don de la grâce nous accorde la vie éternelle

« Ainsi, de même que le péché a manifesté son pouvoir de


la mort, de même la grâce de Dieu manifeste son pouvoir
salutaire pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ,
notre Seigneur » (Romains 5 : 21)
« Ainsi par sa grâce il nous rend justes à ses yeux et nous
permet de recevoir la vie éternelle que nous espérons » (Tite
3 : 7)
La loi exige à l’homme la justice. Mais la grâce donne à
l’homme la justice de Dieu.

« Que dirions-nous donc ? Les païens, qui ne cherchaient


pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la
foi, tandis qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme
provenant des œuvres. Ils se sont heurtés à une pierre
d’achoppement » (Romains 9 : 30-32)

« Je refuse de rejeter la grâce de Dieu. Car si la justice


s’obtient par la loi, Christ est donc mort en vain » (Galates 2
: 21)

124
Le temoignage de Jean-Baptiste

C’est au moyen de la grâce que Dieu accomplit son œuvre


de Dieu en nous

«Mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et la grâce


qu’Il m’a accordée, n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai
travaillé plus que les autres apôtres, non pas moi, en réalité,
mais la grâce de Dieu qui agit en moi » (1 Corinthiens 15 : 10)
« Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous même capables
de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes.
Toute notre capacité, au contraire, vient de Dieu » (2 Cor
3 : 5)

La grâce de Dieu nous conduit dans la sainteté et dans la


simplicité

« Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre


conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde,
et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu,
non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de
Dieu » (2 Corinthiens1 : 12)

La grâce, pour la délivrance du mal et le pardon des péchés

« Car par les sacrifices du Christ, nous sommes délivrés


du mal et nos péchés sont pardonnés. Dieu nous a ainsi
manifesté la richesse de sa grâce » (Ephésiens 1 : 7)

125
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

C’est par la grâce que nous sommes sauvés

« Lorsque nous étions spirituellement morts à cause de


nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ. C’est par la
grâce de Dieu que vous avez été sauvés » (Ephésiens 2 : 5)
« Car Dieu a révélé sa grâce, source de salut pour tous les
humains » (Tite 2 : 11)

La grâce de Dieu, pour que Christ soit glorifié

« Ainsi, le nom de notre Seigneur Jésus sera honoré par


vous, et vous serez honorés par lui. Tel sera l’effet de la grâce
de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ »
(2 Thessaloniciens 1 : 12)

Appelés à être un peuple pour Dieu, par la grâce

« C’est lui qui nous a sauvés et nous a appelés à être son


peuple, non à cause de nos actions, mais à cause de son
propre plan et de sa grâce. Il nous a accordés cette grâce par
Jésus-Christ, avant tous les temps.» (2 Timothée 1 : 9)

La grâce de Dieu, source de notre force en Christ

« Toi donc, mon fils, puise ta force dans la grâce qui nous
vient de Jésus-Christ » (2 Tim 2 : 1)

126
Le temoignage de Jean-Baptiste

La grâce nous présente devant le trône de grâce

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la


grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour
être secourus dans nos besoins »
(Hébreux 4 : 16)

Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique


envoyé par son Père : Pleine de grâce et de vérité (Jean 1 : 14)

127
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Seigneur Jésus

Tu as été, par l’incarnation de toute la plénitude de


la grâce, l’expression vivante de l’amour de Dieu.
Tu es le moyen par lequel la colère de Dieu sur
les hommes pécheurs a été atténuée.
La grâce manifestée en toi, a ouvert les cieux sur
les hommes et répandu sur les générations ra-
chetées, les merveilles de la gloire de Dieu.
C’est par toi que la vérité, longtemps scellée, est
dévoilée aux hommes par le moyen de la grâce
et les forteresses de l’ignorance se sont dissipées.
C’est par toi que le Royaume glorieux de Dieu a
été apporté aux hommes sur le plateau doré de la
grâce, et le ciel a été ouvert aux hommes que la
grâce a visités.
Par toi, la nouvelle alliance a, désormais, soulevé
les linteaux et ouvert les portes des demeures
éternelles de Dieu.
C’est en toi que la grâce a placé Dieu au cœur de
nos vies, en associant la divinité à l’humanité
pour donner de l’éclat à cette nouvelle alliance.
Tu as introduit la grâce pour éteindre le feu de
l’adversité qui attisait la flamme du conflit qui
éloignait les hommes de Dieu.
Tu as incarné la grâce pour rapprocher de ta
sainteté, les pécheurs repentants.

128
Le temoignage de Jean-Baptiste

4.4 JESUS EST L’AGNEAU DE DIEU

« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »


(Jean 1 : 29)

C
e titre traduit au mieux la mission de notre
Seigneur qui devait, par l’offrande de sa vie, mettre
fin au système des ténèbres entretenu par le règne
du péché. Jadis, dans les dispositions lévitiques, l’agneau
devait servir de sacrifice. Et son sang répandu sur l’autel,
accomplissait l’expiation du péché, accordant ainsi le pardon.
« Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang de
taureau dans la tente d’assignation. Il trempera son doigt dans
le sang, et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Eternel, en
face du voile. Il mettra du sang sur les cornes de l’autel qui est
devant l’Eternel dans la tente d’assignation. . . C’est ainsi que le
sacrificateur fera pour eux l’expiation et il leur sera pardonné »
Ce sang des bêtes ne pouvait, malheureusement, que
couvrir momentanément le péché, pendant que le sacrifice
d’expiation était offert à Dieu. Puis après, il réapparaissait
de nouveau, causant avec la même ardeur, la mort de ceux
qui le commettait. Le péché restait puissant et continuait,
imperturbable, son parcours destructeur, en dépit des
sacrifices de Moïse.
« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine
de grâce er de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire
comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 : 14)
Jésus-Christ, Agneau de Dieu, était le moyen de Dieu pour

129
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

régler définitivement le problème du péché. Il a puissamment


accompli cette merveilleuse mission, en réglant pour toujours
le drame du péché.

4.5 JESUS EST LA VICTIME EXPIATOIRE

« Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons


aimé Dieu,

Mais en ce qu’Il nous a aimés et a envoyé son Fils comme


victime expiatoire pour nos péchés» (1Jn 4 : 10)
« Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées
C’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé
Et nous l’avons considéré comme puni,
Frappé de Dieu et humilié.
Mais Il était blessé pour nos péchés
Brisé pour nos iniquités
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui
Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis
Et chacun suivait sa propre voie
Et l’Eternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous. . . »
(Esaïe 53 : 4-6)
« Il s’est livré lui-même à la mort
Et Il a été mis au nombre des malfaiteurs
Parce qu’Il a porté le péché de beaucoup d’hommes
Et qu’Il a intercédé pour les coupables » (verset 12)
Il s’est offert à la place des hommes et pris sur lui le péché

130
Le temoignage de Jean-Baptiste

de nous tous afin de rendre possible le pardon. En effet, «


presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans
effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9 : 22)
Il était l’offrande agréable. La pureté de son sang a apporté
un coup fatal au diable, dont l’arme de la mort, c’est-à-dire,
le péché, perdait son efficacité sur les rachetés véritablement
repentis.
En tant que victime expiatoire, Jésus-Christ s’est placé
entre Dieu et les hommes, effaçant leurs péchés par son sang,
en vue de les préserver de la colère de Dieu. C’est sur le péché
que la sanction de Dieu descendait. Or, à chaque fois qu’il
en était le cas, le sang de l’agneau
criait plus fort en leur faveur et Il était l’innocence rendue
arrêtait l’épée de la destruction. coupable des péchés qu’il
Le Seigneur Jésus n’avait pas commis. Et
accomplissait, en cette qualité, au pire de tout, Il devenait
tout le rituel vétérotestamentaire, péché pour offrir aux
en portant sur lui-même la hommes la victoire qui les
culpabilité des hommes et leur rendait vainqueur du mal.
châtiment.
Il avait versé un sang de qualité précieuse et qui avait le
pouvoir, non pas de couvrir pour un temps, mais d’ôter le
péché du monde.
« C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être pour eux,
victime propitiatoire, afin de montrer sa justice » (Romains
3 : 25)
C’est en son nom que nous sommes purifiés de tout péché
sincèrement confessé. Et la crasse du péché, rouge comme

131
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

le cramoisi, laissait place à l’éclat d’un cœur blanc comme la


neige.
Il était la rançon payée par Dieu pour notre rachat, et le
prix de son sang était la contrepartie de la valeur requise
pour nous tirer des ténèbres à son admirable lumière.
Il était sacrifié par son Père qui mettait ainsi le comble à
son amour pour les hommes qu’Il a créés. Et l’Evangile de
Jean nous traduit parfaitement le profil du cœur aimant de
Dieu. En effet, « Dieu a tant aimé le monde, qu’l a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16)

4.6 JESUS EST LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

« Nous avons un tel Souverain Sacrificateur, qui s’est assis à


la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme
ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été
dressé par le Seigneur et non par un homme » (Hébreux 8 :
1-2)

« Il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui


n’est pas construit des mains d’homme, c’est-à-dire, qui n’est
pas de cette création ; et Il est entré une fois pour toutes dans
le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux,
mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption
éternelle » (Hébreux 9 : 11-12)
Sa qualité de Sauveur et de victime expiatoire l’établit
comme Souverain Sacrificateur, se présentant ainsi devant

132
Le temoignage de Jean-Baptiste

Dieu pour les hommes rachetés.


Il assure fidèlement l’expiation de nos péchés, à chaque
fois que nous nous humilions pour confesser nos fautes.
Il nous sert de secours devant l’épreuve de la tentation
pour qu’en son nom, nous soyons en tout temps, vainqueurs
du péché.
Il était à la fois le Sacrificateur et le Sacrifice offert.
Il mourait pour accomplir la propitiation, étant lui-même
Ministre du sacerdoce royal, et siégeant dans la gloire au
profit de tous les rachetés.
Il exerce en notre faveur cet office glorieux, compatissant à
nos faiblesses, pour qu’en nous se manifeste sa force.
Il est le prix du rachat dont la valeur donne un sens élevé
à notre nouvelle identité.
Il a transféré le culte dans le sanctuaire céleste et, en tant
que précurseur, a ouvert les cieux pour nous rapprocher du
trône de la grâce.
Il a été élevé à la perfection en souffrant la mort pour tous,
nous faisant participer à sa résurrection pour nous donner la
victoire sur la mort.
Il est l’apôtre de la foi que nous professons, Fidèle pour
produire les fidèles.
Plus que Moïse, fidèle dans la maison de Dieu comme
serviteur, Il a été fidèle sur sa maison comme Fils. Il a été
institué par un serment, pour marquer l’immutabilité du
décret divin qui l’établit « Sacrificateur pour toujours, selon
l’ordre de Melchisédech. »

133
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

4.7 JESUS, LE MEDIATEUR D’UNE NOUVELLE ALLIANCE

«Mais maintenant, Il a obtenu un ministère d’autant supérieur


Qu’Il est le Médiateur d’une alliance plus excellente,
Qui a été établie sur de meilleures promesses. » (Hébreux 8 : 6)
« Mais voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël,
Après ces jours-là, dit l’Eternel.
Je mettrai ma loi au-dedans d’eux
Je l’écrirai dans leur cœur.
Et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Celui-ci n’enseignera plus à son frère, en disant ; Connaissez l’Eternel
Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel
Car je pardonnerai leur iniquité
Et je ne me souviendrai plus de leur péché. » (Jérémie 31 : 32-33

134
Le temoignage de Jean-Baptiste

Seigneur,
Tu as établi une alliance de perfection, où ta grâce élève
nos âmes dans les hauteurs de l’excellence.
Tu t’es placé entre Dieu et les hommes pour éclairer ces
derniers par l’éclat de ta lumière éblouissante.
Tu as levé la sanction qui nous pliait sous le joug de la
condamnation au nom de cette alliance glorieuse qui
régénère nos vies.
Tu nous as amenés vers Dieu par ton Esprit de
réconciliation, faisant cesser par la puissance de ton
sang, les hostilités qui nous éloignaient de Dieu.
Ton alliance nous a établis « fils » auprès de Dieu et ton
Esprit répandu dans nos cœurs nous fait crier « Abba
Père »
Ton alliance nous investit dans une relation personnelle
avec toi, car ton Père est devenu notre Père, et ton
héritage, le nôtre.
Tu es l’Auteur d’un testament, qui, par cette alliance,
nous fait jouir « des bénédictions spirituelles dans les
lieux célestes » en toi, Seigneur.
Ton alliance est une merveille de ton Esprit, qui nous
remplit de ta force et de ta puissance, et nous fait vivre
en alliés de ton omnipotence.
Tu es l’Auteur sacré d’une entente nouvelle où la foi fait
fleurir en nous tes perfections.
Par cette alliance, tu inscris ta loi dans nos cœurs, et par
ton Esprit de gloire, tu nous apportes la révélation de ta
grandeur pour que tous, nous te connaissions.

135
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

4.8 JESUS-CHRIST, LE REDEMPTEUR

L’intervention du rédempteur se fait toujours précéder par


l’image de la désolation, de la confusion, d’un total désarroi.
Cela révèle une situation chaotique où les dès semblent jetés,
et où aucun espoir de survie ne paraisse à l’horizon.
Le profond désir d’un rédempteur nous donne l’image
d’une situation dont la fin est tragique et qui nécessite une
intervention salvatrice, un secours qui chasse les ténèbres et
fait de nouveau rayonner l’espérance ternie.
Avant même que Job n’évoque son Rédempteur, le chapitre
19 de son histoire fait état d’un tableau plus que sombre
de sa vie, donnant l’image d’une embarcation en pleine
submersion, abandonnée à son triste sort, sous les vagues
déferlantes des eaux de la mer.
La tragédie de Job était difficile à supporter, et son âme
meurtrie, frisait le désespoir. Il préféra la mort en maugréant
ses souffrances, maudissant sans cesse, le jour de sa naissance.
Voici, je crie à la violence et nul ne répond ; j’implore
justice, et point de justice ! Il m’a fermé toute issue, et je ne
puis passer ; Il a répandu des ténèbres sur mes sentiers. Il m’a
dépouillé de ma gloire, Il a enlevé la couronne de ma tête.
Il m’a brisé de toutes parts, et je m’en vais . . . Mes os se sont
attachés à ma peau et à ma chair ; il ne reste plus que la peau
des dents . . . »
C’est au milieu de cette plaidoirie que ses pensées s’élevèrent
vers celui qu’il a qualifié de « témoin qui est dans les lieux
élevés » (Job 16 : 19), son Rédempteur. Il proclame, en effet,

136
Le temoignage de Jean-Baptiste

dans un sursaut d’espoir, « . . . Je sais que mon Rédempteur


est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand
ma peau sera détruite, Il se lèvera ; Quand je n’aurai plus de
chair, je verrai Dieu. je le verrai, et Il me sera favorable ; Mes
yeux le verront, et non ceux d’un autre » (Job 19 : 25-27)
Et lorsque le Puissant Rédempteur se révéla à Job et
intervint pour lui apporter son salut, il s’écria : « Mon oreille
a entendu parler de toi ; mais maintenant, mon œil t’a vu »
(Job 42 : 5)
C’est dans ces conditions de désastres spirituels que toute
l’humanité, privée de gloire, attendait l’avènement du divin
Rédempteur. Toutes ces âmes aux cœurs arides, éloignées
de la douce fraîcheur de la présence de Dieu, soupiraient
derrière l’intervention du Rédempteur.
La rédemption véhicule ici l’idée d’un prix payé pour le
rachat ; une rançon consentie, comme moyen par lequel le
salut est accordé aux hommes perdus. Jésus-Christ est donc
la Personne qui assure notre rédemption. Il est le moyen de
Dieu pour le salut de l’humanité, victime du diable et de son
système.
Nous étions pliés sous la domination de la puissance du
péché et le Seigneur nous apporte la délivrance de la culpabilité
et du châtiment fatal qui en découle. C’est cela l’œuvre du
Rédempteur, que Christ, notre Sauveur a accomplie en notre
faveur.
« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables
d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous
a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés

137
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

dans le Royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la


rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1 : 12-14)
Christ nous a acquis, en payant le prix de sa vie. Et
désormais, nous lui appartenons, confirmant ainsi sa prière
de Jean 17 qu’il a formulée en ces termes : « Père, ils étaient à
toi, Tu me les as donnés ».
Nous n’étions pas un peuple, étant éloignés de Dieu. Mais
Il nous a fait trouver miséricorde pour constituer un peuple
pour Dieu.
C’est à lui que nous devons cette élection, car sa grâce nous
établit comme une race élue. Celle de Dieu.
Nous sommes devenus un sacerdoce royal, pour offrir
dans le tabernacle céleste, notre adoration à Dieu.
Il nous a sanctifiés comme une nation sortie du lot de
toute la création, pour servir à sa gloire et être un peuple
entièrement consacré à lui.
Nous valons le prix de notre rachat et accédons, par
cette grâce manifestée, aux richesses de la Parole comme
Cohéritiers de Christ.
La sagesse de Dieu et notre intelligence renouvelée sont
des acquis de la rédemption qui nous donnent accès aux
résolutions de son conseil.
La rédemption en Christ nous dispose pour des œuvres
plus exaltantes, à la gloire de notre Dieu.
Christ a opéré une rédemption éternelle qui fait lever
devant nous les linteaux des portes éternelles et qui rend
accessible le sanctuaire béni de Dieu.
Le prix du rachat est incomparable ; ce qui accorde à tous les

138
Le temoignage de Jean-Baptiste

rachetés une valeur incalculable. Les Ecritures mentionnent,


en effet, « Vous avez été rachetés à un grand prix. Ne devenez
pas esclaves des hommes » (1 Cor.7 : 23)

139
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

140
5
Chapitre

JESUS-CHRIST EST LA
PAROLE DE DIEU
« Son nom est la Parole de Dieu » (Apocalypse 19 : 13)

141
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

« Depuis toujours, Dieu nous a parlé par les prophètes »

Voyons comment ceux de l’ancienne alliance se sont


comportés devant la Parole que Dieu a annoncées par les
prophètes.
Jérémie 25 : 8-11 « C’est pourquoi, ainsi parle l’Eternel
des armées : Parce que vous n’avez pas écouté mes paroles,
j’enverrai chercher tous les peuples du septentrion, dit l’Eternel,
et j’enverrai auprès de Nebucadnestar, roi de Babylone, mon
serviteur ; je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants,
afin de les dévouer par interdit, et d‘en faire un objet de
désolation et de moquerie, des ruines éternelles. Je ferai cesser
parmi eux les cris de réjouissance et les cris d’allégresse, les
chants du fiancé et les chants de la fiancée, le bruit de la meule
et la lumière de la lampe. Tout ce pays deviendra comme
une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de
Babylone pendant soixante-dix ans »
Attitude de Daniel devant cette Parole : Daniel 9 : 1-3
« La première année de Darius, fils d’Assuérus, de la race
des Mèdes, lequel était devenu roi du royaume des Chaldéens.
La première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les
livres qu’il devait s’écouler soixante-dix ans pour les ruines de
Jérusalem, d’après le nombre des années dont l’Eternel avait
parlé à Jérémie, le prophète. Je tournai ma face vers le Seigneur
Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en
jeûnant et en prenant le sac et la cendre »
Attitude du Rois Josias face au Livre de la Loi : II chroniques
34 : 14-31

142
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

« Lorsque le roi entendit les Paroles de la loi, il déchira ses


vêtements. Et le roi ordonna. . . Allez consulter l’Eternel pour
moi et pour ce qui reste en Israël et en Juda, au sujet des paroles
de ce livre qu’on a trouvé ; car grande est la colère de Dieu qui
s’est répandue sur nous, parce que nos pères n’ont point observé
la Parole de l’Eternel et n’ont point mis en pratique tout ce qui
est écrit dans ce livre. . . Le roi se tenait sur l’estrade, et il traita
alliance devant l’Eternel, s’engageant à suivre l’Eternel, et à
observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son
cœur et de toute son âme, afin de mettre en pratique les Paroles
de l’alliance écrites dans ce livre »
Si nos aînés dans la foi devaient recourir vivement à la
Parole annoncée par les prophètes, à combien plus forte
raison ne devrions-nous pas demeurer dans les Paroles du
Fils pour y trouver le bonheur et la vie ?
Les Saintes Ecritures nous instruisent comment Dieu et
sa Parole ne font qu’Un, et comment la Parole identifie Dieu
dans toute sa grandeur.
L’Eternel dit à Jérémie : « Que vois-tu Jérémie ? », Jérémie
répondit : « Je vois une branche d’amandier ». Et l’Eternel lui
dit : « Tu as bien vu, car je veille sur ma Parole pour l’exécuter
» (Jérémie 1 : 11-12)
Dieu se révèle dans sa Parole qui a été pour tous ceux
qu’Il a envoyés, une ressource incontournable pour
l’accomplissement de leur mission.
L’Eternel Dieu confirmera toujours sa Parole pour
manifester sa volonté aux hommes de toutes les générations.
L’Ancienne Alliance était établie par la loi et les prophètes.

143
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Ces derniers étaient le moyen de Dieu pour parler aux


hommes et leur faire entendre ses sentences. L’Eternel Dieu
ne faisait rien sans qu’Il ne se révèle d’abord à ses serviteurs
les prophètes. Lorsque ses relations avec son peuple étaient
brisées par le fait de leurs péchés, l’Eternel retirait sa voix
du milieu d’eux. Il arrêtait donc de susciter les prophètes.
C’est pourquoi du temps des juges, peu avant l’avènement
du prophète Samuel et l’instauration de la royauté, les
Ecritures déclarent que « la Parole de Dieu était rare ». Ceci
signifie, en d’autres termes, que la race des prophètes avait
momentanément disparu.
« Mais en ces temps de la fin, Dieu nous a parlé par le Fils »
Si la parole de Dieu par la bouche des prophètes faisait
trembler les rois et les princes, si les prophéties de Dieu par
les hommes étaient considérées sans en omettre un seul iota,
et si des nations entières et des générations tombaient sous
le coup de la désobéissance aux recommandations de Dieu
par les prophètes, à combien plus forte raison ne devrions-
nous pas, aujourd’hui, considérer avec révérence, la Parole
de Dieu par Dieu Lui-même, sans personne interposée.
Nous devrions, à notre avis, adopter une attitude très
respectueuse à l’égard de la Parole de Dieu et adopter, à son
égard, une attitude de parfaite soumission.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas en face d’Une Parole
de Dieu envoyée aux hommes à travers les hommes, mais
bien, en face d’Une Parole envoyée aux hommes par Dieu
lui-même, c’est-à-dire, Celui qui en est l’incarnation, à savoir,
Jésus-Christ.

144
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Ecoutons-Le
«Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon
affection. Ecoutez-le »
Nous devons écouter le Maître.
Nous devons accorder du crédit aux Paroles de notre
Seigneur, et voir ses enseignements Si vous voulez percer
sous un nouveau regard. les mystères de la vie,
Nous devons tracer le parcours de écoutez-Le
notre glorieuse randonnée avec le Si vous voulez
Roi, et accéder à une dimension de atteindre la perfection,
vie qui mette Christ au cœur de nos écoutez-Le
actions.
Si vous voulez expérimenter les merveilles d’une vie
transformée, écoutez-Le
Si vous voulez faire la différence au milieu de cette
génération, écoutez-Le.
Si les hommes pouvaient l’écouter, ils échapperaient aux
effets désastreux d’un monde en alerte, et préserveraient
leurs nations de la catastrophe.
C’est au milieu des vagues déferlées de la mer que l’apôtre
Pierre a entendu la voix du Seigneur lui dire « Viens ! ». Il a
écouté le Maître et a vaincu l’adversité de la mer déchaînée.
Si nous apprenons à L’écouter, nous connaîtrons les secrets
de la victoire sur le monde.
Si nous apprenons à L’écouter, nous aurons à notre portée
les stratégies divines pour changer l’image du monde.
Si nous apprenons à L’écouter nous allons créer autour
de nous un environnement paisible et exempt de toute

145
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

confusion car la voix du Seigneur communique la puissance


qui rétablit l’harmonie.
Jésus-Christ est la gloire révélée de Dieu qui affecte
positivement la vie des hommes. L’écouter est plus que
rassurant, il est salutaire.
Il est le seul Messager de l’espoir que le monde n’ait jamais
connu, et tous ceux qui ont marqué de couleurs dorées leur
éternité, l’ont écouté sur la terre.
Il n’y a pas sur la Une voix qui laisse entendre les
terre une voix qui sentences de Dieu et qui traverse les
soit montée et qui soit âges sans passer inaperçue.
restée perceptible par Une voix qui montre aux hommes
les hommes de toutes les le chemin de leur salut et la sécurité
générations, comme la de leurs âmes. Une voix pure, douce
voix de notre Roi. à entendre et agréable à en savourer
les délices.
Ecouter le Seigneur ne trouve son sens que quand on
observe sa Parole
En effet, le Seigneur, dans sa justice, définit autrement le
verbe « Ecouter ». Il ne donne aucun sens au verbe « Ecouter
», s’il n’est pas suivi par le verbe « Observer », C’est-à-dire,
mettre en pratique.
La Parole nous révèle qu’écouter simplement ne suffit pas,
car, dit le Seigneur, ce serait comme construire une maison
sur du sable. En effet, « quiconque entend les Paroles que je
dis et les met en pratique sera semblable à un homme prudent
qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée les torrents
sont venus, les vents ont soufflé, et se sont jetés contre cette

146
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

maison : elle n’est point tombée parce qu’elle était fondée sur le
roc. Mais quiconque entend ces Paroles que je dis, et ne les met
pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti
sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont
venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est
tombée, et sa ruine a été grande. » (Matthieu 7 : 24-27)
Ces propos du Maître indiquent clairement qu’il y a une
véritable relation entre notre manière de L’écouter et notre
éternité. Est-ce que nous écoutons sa Parole pour le plaisir
d’écouter, ou le faisons-nous dans le but de la mettre en
pratique. Si cette dernière raison n’est pas justifiée, nous
sommes comparés à cette maison sans fondation et qui est
appelée à la ruine éternelle.
Cette préoccupation que le Seigneur dépose dans notre
cœur devrait nous réveiller de notre sommeil et nous pousser
à considérer que la vie éternelle est fonction de notre attitude
envers la Parole de notre Seigneur.
Comme des vrais adorateurs, nous devons écouter
le Seigneur avec notre cœur, pour aimer ce qu’Il nous
recommande et surtout, le mettre en pratique.
« Et ils se rendirent en foule auprès de toi. Ils écoutent tes
paroles, mais ne les mettent pas en pratique... Voici, Tu es pour
eux comme un chanteur agréable, possédant une belle voix, et
habile dans la musique. Ils écoutent tes Paroles, mais ne les
mettent pas en pratique. Quand ces choses arriveront, et voici
elles arrivent ! Ils sauront qu’il y avait un prophète au milieu
d’eux. » Ezéchiel 33 : 31-33
Ils écoutent tes Paroles mais ne les mettent pas en pratique.

147
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

« Ils sauront qu’il y avait un prophète au milieu d’eux »


Si nous devrions nous arrêter seulement à écouter le
Seigneur, je crois que la vie ressemblerait à un abîme sans
fond, un véritable mouroir. Notre foi, elle-même n’aurait
aucun fondement, parce que « la foi vient de ce que l’on entend
et ce que l’on entend vient de la Parole de Christ » (Romains
10 : 17)

TOUTES LES FONCTIONS DE LA PAROLE


CONSTITUENT LES ATTRIBUTS DE JESUS

En d’autres termes, toutes les


Nous avons conclu que tout richesses de la Parole de Dieu
ce que la Parole de Dieu est,
nous révèlent l’identité parfaite
ainsi que les effets qu’Elle
de notre Seigneur.
peut produire, constituent un Nous devons comprendre
profil exact de Jésus-Christ
que c’est en tant que Parole
qui est l’incarnation de la
incarnée que le Seigneur a été
Parole de Dieu. introduit dans le temps. Il est
venu accomplir ce que seule la
Parole de Dieu pouvait accomplir. Nous avons l’obligation de
percer le mystère de la Parole, en vue de remettre à la surface
le sens profond de la mission de notre Seigneur.
La Parole de Dieu a été depuis toujours un instrument de
puissance en Dieu, pour accomplir parfaitement sa volonté.
Et s’il a plu à Dieu de former un corps à sa Parole, c’est
essentiellement pour inscrire la perfection dans l’objet de sa
glorieuse mission. Jésus-Christ est donc, fondamentalement,

148
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

la Parole vivante de Dieu.


Or, si nous voulons l’adorer comme Parole incarnée, nous
devons restituer à cette Parole toute sa fonctionnalité, afin
d’y relever quelques aspects de sa divinité.
Jésus est donc la puissance manifestée de la Parole de Dieu.
Hommage au Psaume 119, la révélation de Jésus-Christ,
Parole incarnée
Le psaume 119 nous décrit l’intimité de David avec Dieu,
à propos de son attachement à ses préceptes, promesses,
recommandations, etc.
David a fait vivre en lui toute Parole qui sortait de Dieu.
Il a su inscrire le but de sa vie sur terre, en fonction de la
considération qu’il avait de la Parole de Dieu.
Il recherchait, sans relâche la Parole de Dieu et sa pensée
profonde devant tous les cas qui se présentaient devant lui,
car il était convaincu que sa réussite en dépendait totalement.
Tous les succès de sa vie ont été attribués à la recherche
permanente de la volonté de Dieu. Même devant la menace
de ses ennemis, David avait compris que le fait d’avoir une
armée puissante ne suffisait pas. Il ne se fiait pas à toutes les
victoires qu’il avait glanées à son actif, considérant que chaque
situation était spécifique, et qu’à chaque fois, Dieu devait avoir
une orientation particulière. C’est ainsi qu’en fonction de ce
que la Parole de Dieu pouvait lui recommander, il pouvait
soit foncer seul devant une troupe en arme, soit marcher
devant toute son armée vers ses ennemis, soit carrément
battre en retraite, quand Dieu le lui exigeait.
II a trouvé appui sur les recommandations de l’Eternel son Dieu.

149
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jésus-Christ est donc, ce qu’est


Jésus-Christ prend la forme la Parole de Dieu, et tout ce
de ce que dit la Parole. qu’Elle peut produire.
Il est l’expression de Il est la pensée manifestée de
l’énergie vitale et créatrice
Dieu.
qui se dégage de sa Parole. Le plus long chapitre de la
Bible, devait à raison, concerner
sa Parole qui a institué toute chose. L’Esprit, en effet, réserva
la plus grande partie de sa communication à l’identification
de la Parole, et à la révélation de la splendeur qu’Elle libère
et qui présente quelques fonctions fondamentales qui en
constituent l’essence-même.
Dieu est dans sa Parole, et le psalmiste, inspiré par le Saint-
Esprit, nous apporte des riches détails de ce parfait bonheur
qu’est la Parole de Dieu.
L’examen du psaume 119 établit, en conséquence, une liste
assez riche des attributs de Jésus-Christ.

5.1 JESUS EST LE CHEMIN DE LA JUSTICE

« Heureux ceux . . . qui marchent selon la loi de l’Eternel »


Psaume 119 :1
« Préparez au désert le chemin de l’Eternel,
Aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu
» (Esaïe 40 :3)
« N’est-ce pas toi qui as mis à sec la mer, les eaux du grand
abîme, qui frayas dans les profondeurs de la mer un chemin
pour le passage des rachetés »

150
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

« Il y aura là un chemin frayé, une route qu’on appellera : la


voie sainte ;
Nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls
Ceux qui le suivront, même les insensés ne pourront s’égarer
» (Esaïe 35 : 8)
« Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas, comment
pourrions-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le
chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi »
(Jean 14 : 4-6)
La grâce de Dieu n’a prévu que ce seul chemin, c’est-à-dire
la Personne de notre Seigneur pour accéder au Royaume de
notre Père.
Nous devons nous réjouir de L‘avoir reçu dans nos vies
(si tel en est le cas), et d’être ainsi placé sur la voie idéale qui
conduit au bonheur éternel.
C’est notre devoir de célébrer cette merveille, car ce moyen
divin qu’est la foi, nous ouvre aux réalités qui sont cachées au
monde, et qui institue le Christ, le Chemin par excellence et
l’assurance indéniable de notre éternité.

5.2 JESUS-CHRIST EST NOTRE VICTOIRE

« Je serre ta Parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher


contre toi » Psaume 119 :11
« Mais gloire soit rendus à Dieu, qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus-Christ »
(1 Corinthiens 15 : 57)

151
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Le Seigneur nous a pris dans le parcours de sa mission,


en vue de nous établir dans sa victoire. C’est désormais en
Christ que nous expérimentons notre victoire sur le péché.
La puissance de son sang fait reculer le diable et son armée,
et cela, à chaque fois que, devant les épreuves, nous résistons.
La Bible déclare ; « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau
et à cause de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12
: 11)
L’ordre de résister au diable débouche sur une puissante
déclaration de victoire sur les forces de l’enfer. C’est dans le
lot des bénéfices de la croix du Seigneur qui nous accorde
la jouissance du bonheur de lui appartenir. L’Esprit dit aux
rachetés : « Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et
il fuira loin de vous. » (Jacques 4 :7)
Le parcours est tracé par Dieu notre Père depuis l’éternité,
un parcours qui plaçait le Fils de Dieu comme un bras de
réconciliation qui jetait le pont sur le grand fossé qui nous
séparait de Dieu, à cause du péché. Et désormais, pour ceux
qui croient, le pont de la victoire sur le péché est jeté, et ils
peuvent à présent traiter leur faiblesse d’en haut, où Christ
est assis à la droite du Père.

5.3 JESUS EST MON PRECIEUX TRESOR

« . . . suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les


trésors » Psaume 119 :14
« Le Royaume des cieux est encore semblable à un trésor
caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache ; et

152
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

dans s joie, il va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ »


(Matthieu 13 : 44)
« Car Dieu qui a dit : La lumière brille du sein des ténèbres
Il a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir
la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette
puissance soit attribuée à Dieu et non pas à nous. » (2 Cor. 4
: 6-7)
Jésus est le précieux trésor, auquel on ne peur rien
comparer, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir. C’est le
seul bonheur qui se suffit à lui-même. Et l’avoir en soi, comble
en nous tout autre besoin, car Il est la source qui étanche la
soif de nos cœurs.
Il est, en effet, la source de tout
Avoir Christ, est le bonheur car de lui part toutes les
donc suffisant parce bénédictions auxquelles nous pouvons
qu’en lui se trouve soupirer. Aussi bien des choses qui
tout ce qu’un cœur sont sur la terre que des bénédictions
peut désirer. spirituelles ou des choses d’en haut.

5.4 JESUS EST LE DELICE DE MON AME

« Je fais mes délices de tes statuts » Psaume 119 :16


« Fais de l’Eternel tes délices, Il te donnera ce que ton cœur
désire » (Psaume37:4)
« Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends
plaisir qu’en toi » (proverbes 73 :25)
« Quelle espérance reste-t-il à l’impie, quand Dieu coupe

153
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

le fil de sa vie, quand Il lui retire son âme ? Est-ce que Dieu
écoute ses cris, quand l’angoisse vient l’assaillir ? Fait-il du
Tout-Puissant ses délices ? Adresse-t-il en tout temps ses prières
à Dieu ?» (Job 27 8-10)
C’est en Christ que nous devons trouver notre plaisir. C’est
l’image forte d’une profonde intimité qui trouve sa raison
dans l’amour qui nous unit à Dieu.
Le bonheur d’exister en tant que créature faite à l’image de
Dieu, et à vivre ensuite en qualité de racheté, devrait tourner
nos cœurs vers le Roi.
En réalité, nous devrions aimer la Parole et manifester
un intérêt particulier à en dépendre totalement. Aimer la
Parole, jusqu’à conditionner notre bien-être spirituel, serait
une façon véritable de prouver à Dieu notre amour. Or, Jésus-
Christ étant l’incarnation de la Parole, devait trouver dans
nos cœurs, pour lui en priorité, une telle flamme d’amour
qui serait aussi vitale que la nourriture l’est pour notre corps.
C’est à cette condition Un vrai adorateur doit
que le cri de notre cœur aimer le Seigneur avec une
s’élèverait pour proclamer intensité comparable à la
Christ comme le délice de quantité d’eau qu’exige une
notre âme. vigne pour se maintenir en vie
Pour qu’une telle et porter des fruits qui fasse
déclaration soit sincère et plaisir au vigneron.
authentique, il nous faut
absolument aimer Christ plus que tout, et trouver dans sa
Parole, un véritable plaisir à lui obéir. Nous pourrons, en
conséquence nous approprier des propos de l’apôtre Paul et

154
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

proclamer : «Au fond de moi-même, je prends plaisir à la loi


de Dieu» (Rom.7 :22)

5.5 JESUS-CHRIST EST MERVEILLEUX

«Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta


loi » Psaume 119 :18
« Louons Dieu pour le don merveilleux qu’Il nous a
généreusement fait en son Fils bien-aimé » (Eph. 1 : 6)
«C’est à lui que vous devez adressez vos acclamations ; Il est
votre seul Dieu, lui qui a accompli en votre faveur des actes
merveilleux ou effrayants dont vous avez été témoins » (Deut.
10 :21)
«L’ange répliqua : Pourquoi veux-tu connaître mon nom ?
C’est un nom merveilleux » (Juges 13 : 18)
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Dieu
lui a confié l’autorité. On lui donne ces titres : Conseiller
merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix »
(Es. 9:5)
«Seigneur, c’est toi qui est mon Dieu, je vais proclamer ta
grandeur et dire qui tu es dans mes louanges. Car tu as réalisé
des projets merveilleux. Ils tiennent depuis longtemps, on peut
s’y fier» (Es.25 : 1)
Ce titre est attribué au Seigneur en fonction de ce que peut
produire sa magnificence. Dieu affecte toujours de l’éclat sur
tout ce qu’Il fait et qui se distingue de tout ce que les hommes
peuvent faire. Aussi, Christ a rendu visible la gloire de Dieu,
agissant dans le surnaturel et opérant des dimensions qui ont

155
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

sensiblement et pour toujours, affecté la planète.


Sa nature-même, déjà sublime en soi, de par ses origines,
le rendait pareil à ce qu’Il faisait, au point d’être par la qualité
de sa vie, la merveille vivante de Dieu. « Tous étaient remplis
d’étonnement et disaient : Quel genre d’homme est-ce pour que
même le vent et le flot lui obéissent ? » Matthieu 8 : 27

5.6 JESUS EST LE DESIR DE MON AME


« Mon âme est brisé par le désir qui tjrs la porte vers tes lois »
Psaume 119 :20

Pour qu’on en arrive à une telle proclamation, il faut


qu’effectivement Jésus-Christ soit le désir de nos âmes. Ces
déclarations doivent être le fruit d’une vie avec Christ.
David vivait dans une intimité profonde avec le Seigneur.
Un jour il a déclaré :
« Je demande à l’Eternel une chose que je désire ardemment.
Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel,
pour contempler la magnificence de l’Eternel » (Ps. 27 : 4)
C’est dans la maison de l’Eternel qu’il y avait l’arche.
C’est là que la gloire de Dieu était manifeste.
C’est dans la maison de l’Eternel que sa magnificence
devenait visible
Mais aujoud’hui la grâce de Dieu a changé toutes ces
données : LE TEMPLE DE DIEU, LA MAISON DE DIEU,
C’EST NOUS. L’ARCHE DE L’ETERNEL ET LE SHEKINA DE
SA PRESENCE, C’EST JESUS-CHRIST EN NOUS. L’ambiance
est glorieuse.

156
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Nous devrions avoir un attrait beaucoup plus ardent


vers le Seigneur.
Dès que nous aimons le Seigneur, nos désirs se porteront
spontanément vers Lui, puisqu’en tant qu’Eglise, notre
relation avec Christ est une relation Epoux-Epouse.
Dieu recommandait à Eve cette Parole : « tes désirs se
porteront vers ton mari » (Genèse 3 : 16) IL N’Y A QUE
L’AMOUR QUI PEUT PRODUIRE UN DESIR QUI LIBERE UN
SOUPIR.

5.7 JESUS EST L’ADMIRABLE CONSEILLER


« Tes préceptes ... sont mes conseillers » Psaume 119 :24b

David déclare que les préceptes de l’Eternel sont ses


conseillers.
Il était roi, entouré de grands chefs au niveau de l’armée,
ainsi que des conseillers pour bien mener sa politique. Il ne
se limitait pas à écouter les avis de ses conseillers. Il avait
une source profonde et intarissable de conseils divins que
lui procuraient ses préceptes. Absalom est tombé à cause de
ses conseillers, et le roi Achab, à cause des mauvais conseils
« Il marcha dans les voies d’Achab, car sa mère lui donnait
des conseils impies. Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel,
comme la maison d’Achab, où il eût, après la mort de son père,
des conseillers pour sa perte. » (2 Chroniques. 22 : 3-4)

Méfiez-vous des hommes et de leurs conseils.


Cependant, au milieu de toute la race des conseillers,

157
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

représentants, consultants Méfiez-vous de ceux qui


et autres, une seule voie de n’ont que leur expérience
l’excellence et de la perfection comme seule référence. Ils vont
se profile à l’intention de tous certainement essayer d’adapter
les hommes ; toutes vos situations à leur
Au-delà de nos limites, au- expérience personnelle, comme
dessus de nos imperfections, si cela devenait un standard
Jésus-Christ demeure le universel, opposable à tous.
véritable Conseiller, qui nous
conduit sur les sentiers du vrai bonheur.
Le Véritable Conseiller connait parfaitement ce qu’il nous
faut.
Il connait parfaitement la longueur de nos vies ;
Il connait les temps forts et les grands moments de nos
vies ;
Il voit venir et sait contenir toutes les perturbations qui
nous assaillent ;
Il sait avec précision ce que nous devons faire, où nous
devons être, ce que nous devons dire, comment nous devons
procéder, . . .
Il sait ce que nous devons entreprendre et comment le
faire pour atteindre des résultats glorieux.
La vie est très complexe. Il nous faut être bien orienté pour
réussir.
L’humanité ne connaitra jamais un conseiller de la trempe
de Jésus-Christ.
Les hommes et leurs alliances ne verront jamais la gloire,
sans la pensée du Souverain Conseiller de tous les âges.

158
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Prenons l’habitude de lui poser de petites questions


intimes, telles :
Seigneur, que dois-je faire ?
Comment est-ce que je dois procéder ?
Seigneur, est-ce que c’est lui, ou elle ?
Que dois-je dire ? Où dois-je aller ?
David avait beaucoup de conseillers, voyant et prophète
compris, mais il s’appuyait sur l’Eternel qu’il appelait, à
fortiori, « mon Conseiller »
« Je bénis l’Eternel mon Conseiller » (Psaume 16 :7)
Chaque fois qu’il était devant une situation embarrassante,
il consultait l’Eternel, et c’est en l’Eternel qu’il a su trouver
tout son appui.
« Irai-je et battrai-je ? » I Samuel 23 : 1-5
« Poursuivrai-je cette troupe ? L’atteindrai-je ? » I Samuel
30 :6-8
A certains moments, devant les graves décisions de sa vie,
il devait confronter les avis de ses Conseillers qui l’entouraient
aux avis de l’Eternel, son Véritable Conseiller. Et à chaque
fois que cela se passait, il tournait son cœur vers Dieu.
Pour David, le choix était clair, et l’Eternel avait toujours la
Parole qu’il lui fallait.
Il savait s’opposer à tous ceux qui l’accompagnaient, dès
l’instant où il avait perçu clairement la volonté de Dieu et que
ceci était contraire aux avis de tous.
« Un enfant nous est né, un fils nous est donné. Et la
domination reposera sur son épaule. On l’appellera : Admirable,
Conseiller, Dieu puissant » (Esaïe 9 : 5)

159
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jésus la référence
(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2003)

« Dans le drame de l’abîme


Où se trament tous les crimes
S’élève le chant des opprimés
Sous le poids du désespoir
Dans le noir de leur déboire
S’élève le cri des condamnés
Une image qui frémit
Sous la rage de l’ennemi
Il n’y a rien de bon dans ce monde
Le Fils de Dieu se lève
Au cri de ceux qui rêvent
D’une main qui sauve et qui relève
Au fond de la détresse
Il fait tomber le stress
Et le chemin tortueux se redresse
Aucune circonstance
Ne peut rester constante
Devant sa main puissante
Et agissante
Jésus la référence
Il est digne de révérence
Jésus ma préférence
Le sujet de mon espérance
Oh jésus, jésus, ô Jésus
Les portes de l’enfer

160
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

S’emportent dans l’affaire


Mais rien ne peut défaire
Ce qu’il a fait
Le monde et ses plaisirs
La chair et ses désirs
Ne sauront pas saisir cette
Grâce
Aucune circonstance
Ne peut rester constante
Devant sa main puissante
Et agissante »

5.8 JESUS-CHRIST EST MON SECOURS

« Mon âme pleure de chagrin : Relève-moi selon ta Parole »


Psaume 119 :28
« Par le Dieu de ton Père qui est ton secours, par le Dieu
Tout-Puissant qui te bénit, reçois les bienfaits de la pluie qui
descend du ciel, de l’eau qui monte des profondeurs du sol, de
la fécondité de femmes et de bétails » (Genèse 49 : 25)
« Quant à nous, nous comptons sur le Seigneur ; notre
secours et notre bouclier, c’est lui » (ps. 33 : 20)
« Moi je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur me
témoigne son estime. Mon secours et ma sécurité, c’est toi mon
Dieu, ne tarde pas ! » (Psaume 40 : 17)
« Vous les tribus d’Israël, faites confiance au Seigneur, c’est lui
leur secours et leur bouclier » (Ps. 115 : 9)

161
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

« Heureux l’homme qui a pour secours le Dieu de Jacob et


met son espoir dans le Seigneur son Die» (psaume 146 : 5)
«En effet, quand nous avons annoncé la Bonne nouvelle, ce
n’est pas seulement en paroles, mais aussi avec la puissance
et le secours du Saint-Esprit, avec une entière conviction.» (1
Thessaloniciens 1 : 5)
Le langage du psalmiste associe ces deux mots « secours »
et « bouclier », pour illustrer l’état d’alerte permanent dans
lequel il vivait, contre les ennemis de sa vie, de son royaume
et de son trône, et qui l’entouraient de partout.
Cette réalité vécue par David et les Israélites au quotidien,
est notre condition spirituelle actuelle, conséquence de
notre décision à suivre Jésus et à vivre en harmonie avec sa
Parole. «Car l’ennemi, le diable rôde comme un lion rugissant,
cherchant quelqu’un à dévorer » (1 pierre 5 : 8)
C’est en Christ, le divin refuge, que nous trouvons notre
secours.
C’est en lui que nous puisons les moyens de protection
surnaturelle pour nous opposer à l’ennemi de notre salut et
nous parer contre ses « flèches enflammées.»
Nous n’avons pas besoin de lui, seulement quand nous
sommes en détresse, mais l’environnement ténébreux que
constitue ce monde dans lequel nous vivons, doit nous
pousser à demeurer permanent en Christ, notre secours
idéal, pour échapper aux tentatives mesquines du diable.
Le monde est un danger permanent, et une menace sans

162
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

cesse pressente qui nous guète. Le prince de ce monde


cherche avec insistance, à percer la muraille de sécurité, à
troubler la paix qui existe, pour se frayer une brèche.
Il a érigé un système machiavélique qui semble tendre
aux hommes une main de fer dans un gant de velours. Un
piège mortel qui conduit à la perdition éternelle. Il a conçu
un environnement ténébreux pour brouiller les traces de
la droiture, et semer la confusion là où les justes devaient
exceller dans la voie de l’intégrité.
C’est donc au milieu d’un cadre ainsi pollué que Jésus-
Christ, le divin secours, se propose aux hommes comme la
voie de sortie qui protège véritablement.
Il n’y a pas meilleur secours que Christ qui nous éloigne
du drame qui menace continuellement nos vies.

Seigneur,
Tu es le parfait secours qui nous sauve
Des griffes destructrices des fauves.
En toi nous avons le divin recours
Qui nous sécurise dans le parcours ;
Même au fond de l’abîme de la désolation,
Ta droite puissante est notre consolation
Et, de nouveau, nous pouvons rayonner de bonheur,
car ta droite nous sécurise

163
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

5.9 JESUS-CHRIST EST LA VERITE

«Je choisis la voie de la vérité, je place ta loi sous mes yeux»


Psaume 119 :30
«Jésus lui répondit : «Je suis... la vérité» Jean 14 : 6
«Sanctifie-les par ta vérité : ta Parole est la vérité» Jean 17 : 17
«Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour
rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma
voix » jean 18 : 37
« Célébrons la fête, non avec du vieux levain, non avec du
levain de malice et de méchanceté, mais avec le pain sans
levain de la pureté et de la vérité » 1Jean 2 : 20
Depuis que la planète terre est habitée, les hommes sont
confrontés à un besoin permanent dans leurs cœurs, et toutes
les générations qui se succédaient, semblaient léguer à leurs
descendants la même préoccupation.
Dieu, en effet, a créé l’homme avec un grand vide dans
son cœur, un côté spirituel qui nécessite d’être comblé par sa
propre présence. Dans son partenariat avec les hommes qu’il
a créés, l’Eternel Dieu a prévu souverainement de trouver
une place dans leurs cœurs. Il a prévu d’approcher davantage
les hommes et d’établir une véritable communion et une
intimité qui les mettraient ensemble pour l’éternité.
Ce grand vide, Dieu l’a fait à sa mesure, créant ainsi un
désir ardent dans le cœur de l’homme afin qu’il tourne son
regard vers l’Eternel.
Et les penseurs de toutes sortes, philosophes,
anthropologues, métaphysiciens, etc. se sont lancés dans

164
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

une lutte effrénée, à la recherche d’un idéal. Un idéal qui ne


prend dans leurs cœurs que les couleurs de leurs propres
subjectivités. Chacun, désormais, cherchait ce qu’il voulait.
La valeur absolue de l’existence, étant évasive et abstraite,
poussa les hommes, chacun dans sa direction, à la recherche
de la vérité. Et le diable, voyant ce besoin pressant, se fit
malicieusement trouver par une multitude, à travers les
sciences occultes et des théories philosophiques de tout bord.
« Chacun suivait sa propre voie », perdu dans le néant de
l’ignorance, sous la conduite aveugle de leur cécité spirituelle.
Et durant des siècles, des théories, toutes, autant suicidaires
les unes que les autres, n’indiquaient aux hommes que la voie
de la perdition.
C’est donc en sa qualité de Docteur, et du divin Enseignant
que Jésus-Christ vint d’En-Haut pour enseigner aux hommes
les voies de la vérité, en étant lui-même son incarnation,
pour accomplir par ses enseignements et le don de sa vie, les
attentes de l’humanité.
Jésus portait en lui la solution à tous les problèmes des
hommes, la réponse aux questions les plus épineuses. Il
clarifiait le grand inconnu sur la question de l’existence. Il
était la vérité à laquelle l’humanité soupirait depuis toujours.
Il incarnait la forme du grand vide de leurs cœurs. Et pendant
que leurs éminences philosophes se volaient la primeur sur
des publications erronées, relatives aux préoccupations
existentialistes, la vérité incarnée visite la terre, dépositaire
de tous les secrets de la création.
Il était la référence idéale ; l’Absolu qui a été introduit sur

165
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

la terre « pour rendre témoignage à la vérité. »


Il a vécu selon la vérité, conduit par l’Esprit de vérité,
annonçant l’Evangile de Vérité, léguant aux hommes une
manière d’être conforme à la vérité. L’expression : « En
vérité, en vérité, je vous le dis » était pour lui une manière de
d’affirmer la véracité de ses déclarations, lesquelles, en plus
d’être vraies, étaient porteuses de vies.
Jésus est la vérité et prétendre
réussir sans lui est synonyme Il a démystifié le
d’échouer avec distinction. C’est surnaturel, révélant aux
comme chercher à aller sans hommes, avec assurance
savoir où l’on va et, donc, avec et simplicité, les réalités
la certitude de verser dans la cachées de la mort et de
perdition. la Vie après la vie.

Seigneur
Nul autre que Toi n’incarne la connaissance et la vérité.
Tu es ce qu’on devrait tous savoir et avoir,
Car tu es la perfection manifestée aux humains.
Tu es la vérité, longtemps cachée aux vivants,
L’Excellence qui incarne les valeurs absolues de l’existence.
Tout ce que les hommes devaient savoir a été visible en toi.
Tu as porté à la lumière, le mystère caché de l’au-delà
Et les hommes les plus instruits de la terre
Ont trouvé en toi, la Découverte la plus merveilleuse de
la planète.

166
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

5.10 JESUS EST L’ACCOMPLISSEMENT DE MES


PROMESSES

«Accomplis envers ton serviteur ta promesse» Psaume 119 :38

«Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous


au milieu de vous, par moi et par Sylvain, et par Timothée,
n’a pas été Oui et Non, mais c’est le Oui qui a été en lui ; car
pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en
lui qu’est le Oui. C’est pourquoi encore, l’Amen par lui est
prononcé par nous à la gloire de Dieu » 2 Cor. 1 : 19-20
« Car c’est en lui que Dieu a dit « Oui » à tout ce qu’Il avait
promis. Aussi, est-ce par lui que nous disons « oui », « amen »
pour que la gloire revienne à Dieu » (Dans la version Semeur »

C’est par Jésus-Christ que l’Eternel Dieu nous accorde


sa bénédiction. Les Ecritures mentionnent que nous avons
« tout pleinement en Jésus-Christ, qui est le Chef de toute
domination et de toute autorité ».
Jésus est la porte des merveilles du Royaume et le
Puissant Moyen de Dieu pour la bénédiction des rachetés
et l’accomplissement de leur bonheur. Quand on a Christ
et qu’on vit en harmonie avec lui, on accède à toutes les
promesses de la Bible.
Les Ecritures déclarent : « Cherchez premièrement le
Royaume et la justice de Dieu, et le reste vous sera donné
par-dessus ». Le développement de ses divers attributs, nous
démontrent clairement qu’il est l’expression du Royaume des

167
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

cieux et la Justice manifestée de Dieu.


C’est en son Nom que tout nous est accordé par notre
Père, car Dieu n’a rien prévu en dehors de Christ. En effet,
tout ce que Dieu a dit, a été rendu réel par Jésus-Christ,
les promesses comprises. C’est ainsi que les adorateurs
dépendent principalement de lui, étant entendu que tout
ce qui existe, existe par lui. C’est pourquoi aussi, son Nom,
considéré comme voie d’accès au trésor caché de Dieu, nous
a été donné en héritage, en vue de rendre réelles toutes les
promesses de Dieu.
Souvent, Il n’avait même pas besoin de formuler de façon
ordinaire une prière pour un besoin qu’Il attendait de son
Père. Il utilisait une formulation glorieuse, dont seule sa
souveraineté pouvait exprimer : Il rendait grâce.
Le jour où Il multiplia les pains et les poissons, Il ne pria
pas nécessairement. Il rendit grâces
Et dans les moments où il lui arrivait de prier, Il disait : «
je sais que tu m’as toujours exaucé. Je ne prie pas pour moi,
mais j’ai parlé à cause de la foule
qui m’entoure, afin qu’ils croient Dieu a promis, et c’est par
que c’est toi qui m’as envoyé. » Christ qu’Il l’a accomplit.
(Jean 11 : 41-42) Il est l’entrée principale
C’est à ce titre qu’Il dans la maison du trésor,
est l’Amen qui symbolise «la Porte des rachetés»
l’accomplissement parfait, dans qui mène à la jouissance
l’ordre absolu des choses. La de toutes les promesses de
manière idéale selon laquelle ce Dieu dans nos vies.
qui est fait devait l’être.

168
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

5.11 JESUS-CHRIST EST BON


«Tes jugements sont pleins de bonté» Psaume 119 :39b

La bonté est un caractère lié à la nature-même de notre


Seigneur.
Il est bon par nature, et tout son être reflète son côté
affectueux.
Il a exercé la bienveillance et manifesté une perfection
morale exceptionnelle. Tout ce qu’Il faisait était une manière
d’être qui exaltait le « Bon Maître» qu’Il était.
Il était bon de cœur et sa douceur présentait une
beauté intérieure qui expliquait parfaitement «l’Agneau
de Dieu» qu’Il était.
Toutes ses œuvres étaient bonnes, car Il était un homme
de bien.
Nous devons louer sa bonté qui se manifeste toujours en
notre faveur et «qui se renouvelle chaque matin ». En d’autres
termes, tous les jours qui se lèvent, répandent sur les hommes
la splendeur de sa majesté, faisant luire sa bonté dans leurs
cœurs. Et nous jouissons tous de cette bonté qui nous fait
apprécier avec bonheur les merveilles de notre Seigneur.
Il témoignait à tous, une générosité qui était en tout temps,
un sujet de célébration, car c’était
toujours divinement, c’est-à-dire, Il était bon devant
parfaitement qu’il intervenait. l’adversité, bon
Il laissait agir sa bonté même au milieu des
devant des situations qui pouvaient oppositions, souvent
naturellement inspirer des réactions farouches ; il était
violentes. bon sans mesure.

169
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Il était d’une bonté très rassurante, et qui libérait une


puissance telle que même ses ennemis ne pouvaient se priver
de toujours l’approcher.
Ses actes de bonté parlaient tellement fort que les hommes
avisés ne pouvaient s’empêcher de l’appeler «Bon Maître».
«Il parcourait le pays en faisant du bien», car sa bonté était
une véritable semence qu’il a su planter dans leurs cœurs.
Un homme remarquable, qui était la manifestation réelle de
la bonté de Dieu. Au milieu de ses brebis que nous sommes,
Il est le bon Berger qui réservait un traitement particulier
à chaque brebis, et tous ceux qui ont goûté à sa bonté ont
reconnu la grandeur de Dieu et proclamé sa bienveillance.
Il incarnait le bien, et Il est venu détruire les forces du mal.
Tous les hommes vivent sous les marques de sa bonté, qui
manifeste visiblement la tempérance et la patience de Dieu
vis-à-vis des pécheurs.
Il est Bon de nature, et incarne le bonheur qui résulte de
la sollicitude paternelle de Toutes les victimes de la loi
Dieu, qui a fait descendre trouvaient refuge dans sa
aux hommes, l’éclat de bonté : les lépreux expulsés du
sa magnificence, et qui milieu des hommes pour cause
définissait autrement les d’impureté se sont appuyés sur
termes devant régir le sa bonté ; la femme surprise
rapport entre les hommes. en flagrant délit d’adultère n’a
Et la bonté, était une été sauvée de la mort que par
vertu sublime qui ôtait la bonté du Maître ; la femme
la méchanceté, dans un cananéenne s’est accrochée aux
contexte où la loi de l’amour ailes de sa bonté qui vivifie la
entrait en jeu. foi de ceux qui espèrent en lui.

170
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Jésus est Bon


(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2007)

Jésus est tout ce qu’il y a de bien


Rocher de mon âme, il me soutient
Jésus est bon
Je bénis son nom
Il est plus proche de moi, ce Roi
Que mon propre cœur ne l’est en moi
Jésus est bon
Je salue son nom
Il est la Rosée du matin
Qui rafraichit mon cœur et me fait du bien
Jésus est bon
Je bénis son nom
Il est venu d’En-Haut
Pour établir son Royaume
Et faire de moi le sujet de sa joie
Sa gloire est répandue
Et sa main nous est tendue
Pour faire de nous un peuple pour son Père
Refrain : Jésus-Christ est Bon

171
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

- Et son Amour n’a pas de fin oh


- Sa bonté se renouvelle tous les matins
- Il établit en moi son Royaume
- En lui nous marcherons devant l’Eternel
- Il est le Dieu de tous nos espoirs
- Il et le Roi et Seigneur de mon pays
- Et sa bonté se répand sur ma famille
- Il est ma vie et je vis sa sainteté
Il est mon bien le plus précieux
Et sa bonté m’atteint du haut des cieux
Jésus est bon
Je bénis son nom
Il établit son règne en moi
Et Il remplit ma vie de toute sa gloire
Jésus est bon
Je salue son nom
Il est au cœur de la tendresse
Et fait de moi l’héritier de ses promesses
Jésus est bon
Je bénis son nom

172
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

5.12 JESUS-CHRIST EST LE VERITABLE AMI

« Car je me confie en ta Parole » Psaume 119 :42b

C’est de cette façon, spécialement intime, que le Seigneur


nous a recommandé de le nommer. Une manière d’élever très
haut la bannière de notre partenariat avec lui. Il nous a offert
une amitié pure et sincère, car Il nous a portés dans son cœur
et ouvert notre esprit à la connaissance des secrets de son
Conseil.
Son amitié pour nous n’est pas trompeuse. Il nous a
couverts de son estime, en nous faisant confiance au nom de
son amour. Cette amitié que Christ nous propose est une clé
de notre intimité avec Lui. Elle nous révèle son cœur et nous
fait connaitre tous ses projets.
Il est le véritable ami qui, jamais, ne pourra trahir l’alliance
qui nous unit.
Il a rendu réel ce
Il pouvait compter des amis, même
qui a toujours été
parmi ses traîtres. En effet, au jour
pour Dieu une
de l’odieuse trahison, quand judas se
vraie passion : «
présenta devant lui avec des gens pour
Etre l’ami des
l’arrêter, Il lui dit : « Mon ami, ce que tu
hommes ».
as à faire, fais-le » (Matthieu 26 : 50).
Dieu, en effet, a été l’ami d’Abraham, et ne pouvait exécuter
sa sentence contre Sodome et Gomorrhe, sans partager son
projet avec son ami Abraham. Il savait que l’avis de son ami,

173
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

même devant une décision qu’Il avait déjà prise, avait du


prix à ses yeux. Il a pu changer des dispositions, et orienter
ses résolutions, en fonction des avis de son ami. Et lot et sa
famille furent donc sauvés de la destruction à l’exception de
sa femme.
Il était l’ami de Moïse à qui Il parlait « face à face comme
un homme parle à un ami » (Exode 33 : 11). Aussi, Moïse
entra dans le secret du trône de l’Eternel comme jamais un
prophète ne le fit.
Il était l’ami des tous les vrais prophètes et les fit associer,
à chaque fois, à toutes ses décisions, à l’instar de Jérémie, qui
participait aux délibérations de son conseil. Il ne faisait rien,
sans aviser ses serviteurs les prophètes.
Il était l’ami des hommes droits ; le Bien-aimé de David
qui l’aimait de tout son cœur. Ils étaient des vrais amis, et
David apprit à se reposer sur cette confiance, et l’appelait
intimement « Mon Bien-aimé ».
Le Seigneur Jésus a tissé aussi des relations solides avec les
hommes. Des liens d’une amitié profonde qui mit le sceau de
la perfection à cette communion.
Il était l’ami de Lazare. Un Le feu de son amitié
jour, Il se présenta au deuil de ce pour Lazare était plus
dernier et devant la douleur de sa fort que les liens de la
mort, Il frémit et pleura car c’était mort qui le retenait. Il
son ami et Il l’aimait. C’est le sort brava la mort et ramena
que le Seigneur réserve à tous ses son ami à la vie.

174
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

amis. Il a promis de les ramener à la vie pour passer toute


l’éternité avec eux. Une amitié éternelle. Il était même l’ami
de tous ceux qui n’inspirent que le rejet et la condamnation.
Des personnes apparemment pas dignes de son amour ; «
des gens de mauvaise vie ». Il était l’ami des pauvres, des sans
abris, des estropiés, des malades sur qui Il exerçait fortement
ses compassions. Il détenait les secrets du Royaume des
cieux qu’il ne voulait pas garder pour lui tout seul. Il avait des
révélations à nous faire. C’était pour nous qu’Il avait quitté
le ciel. Il devait réduire la distance qui nous séparait, et opta
souverainement de faire de nous ses amis.
C’est une véritable merveille, les dispositions de son
cœur envers nous. Nous pouvons ne pas le comprendre
suffisamment, ou le trouver trop beau pour être vrai. Mais à
ceux qui acceptent cette main d’amitié tendue, Il leur ouvre
les écluses de ses délices en leur apportant, par son Esprit de
révélation, les richesses de la connaissance. Un vrai privilège
qu’on ne peut accorder qu’aux amis intimes.
Aujourd’hui, Jésus-Christ est l’ami fidèle de tous ceux qui
l’aiment et qui obéissent à sa Parole.
Il est l’Ami de tous ses compagnons d’œuvre, qui opèrent
en qualité de Co-ouvriers dans le champ de l’Evangile. L’Ami
de tous ceux qui savent apprécier la grâce qui nous attache à
son cœur.

175
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Fidèle Ami
(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2009)

Que la douceur de ta voix


Résonne en mon cœur
Et au milieu de tes voies
Je viens comme un vainqueur
Fidèle Ami
Devant le trône de ta grandeur,
je viens t’adorer Jésus Christ
Siéger dans la cour du grand Roi
Avec des vieillards et tous les saints
Jeter ma couronne, mon diadème devant ta face
Te dire : « Je t’aime, je t’aime Jésus »
Devant la gloire de ta présence, je viens t’adorer.
Que l’arche de notre alliance
Avance dans le silence
Perçant les vagues des mers
Vers un nouveau repère
Fidèle Ami
Au milieu du divin décor
Je viens contempler mon trésor
Sans aucun effort, dans le repos

176
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Et pour vivre encore, l’éclat du trône


C’est là que j’adore, et là j’honore
Ton nom, je t’aime, je t’aime Jésus
Ta promesse en moi est vie
Ta parole me ravit
Vers les eaux paisibles tu me conduis
En toi je m’accomplis
Oui tu es tout ce qu’il y a de beau
Et qui me fait rêver debout
Car je ne vis qu’en termes de ton amour
Oh Fidèle Ami
Oui que vienne la rosée
Pour toujours bien arroser
Ce jardin qui fait germer mon espérance
Je t’aime Fidèle Ami.
Que tout soit comme tu voudras
Où tu veux on s’en ira
Quand tu veux tout se fera
Compagnon de tout mon parcours, Fidèle Ami
Quand rien ne va, moi je vais bien
Car en tout temps tu seras là oh
Voilà pourquoi à tout moment
Je resterai toujours fidèle à toi
Oh Fidèle Ami

177
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

5.13 JESUS-CHRIST EST MON AMOUR

«Je fais mes délices de tes commandements, je les aime»


Psaume 119 :47b
L’histoire de toute la création est le résultat de l’amour
profond de Dieu. L’homme particulièrement, a fait l’objet d’un
programme spécial de la part de Dieu, et a été tendrement
aimé et désiré par le Créateur avant d’être créé. Dieu est
Amour (1 Jean 4 : 8). C’est aussi un nom qu’Il porte et qui est
très révélateur de son cœur de Père, toujours aimant et sans
cesse attentionné.
Le Seigneur Jésus-Christ est l’Amour incarné ; l’Amour
personnifié, qui a fixé par sa Personne et au travers de ses
œuvres, les marques d’une entente parfaite et qui a porté les
hommes dans le cœur de Dieu le Père.
L’Amour était donc ce qu’Il était dans sa Personne, à tel
point que la perfection a majestueusement jalonné tout son
parcours au milieu des hommes.
Tout ce qu’Il faisait était glorieux, et c’est naturellement que
l’Amour l’identifiait : Quand Il parlait l’Amour se manifestait
; quand Il marchait l’Amour se répandait. L’Amour œuvrait
puissamment comme une marque déposée. Aucune
imperfection, sous aucune forme, n’avait droit de cité dans
ses actes, qui du reste, étaient divins.
Dieu s’est approché des hommes par son Fils. Il prit l’option
de leur accorder son salut et Jésus-Christ rendit visible cet
Amour en donnant sa vie pour nous sauver.
Il s’est servi de toutes les circonstances que la vie pouvait lui
offrir, pour nous témoigner son Amour aux couleurs célestes.

178
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Jamais la nature de l’homme n’avait Il était le précurseur


exprimé l’amour à la dimension de du modèle unique de
cette splendeur de Christ. l’Amour absolu, qui
En tant qu’Amour, Il a pardonné aux tirait sa source du
plus impardonnables. Ceux que la loi sein-même du Père
avait condamnés, ont été divinement de l’univers.
visités par son Amour, comme ce
brigand de la croix, qui passa instantanément de l’enfer au
paradis, par ces simples mots d’amour : « Je te le dis, en vérité,
aujourd’hui tu seras avec moi au paradis » (Luc 23 : 43)
Il a vécu pour aimer, exprimant par cette qualité, sa nature divine.
L’Amour était son instrument de travail, son arme de
défense et tout son atout. Il l’a placé sur son parcours pour
servir de repère à sa glorieuse randonnée terrestre ; l’a
planté dans nos cœurs par son Esprit, pour nous accorder sa
ressemblance.
Il l’a institué en commandement unique pour nous placer
sur l’orbite de la perfection où, pour couronner les béatitudes,
lança à toutes les générations ces Paroles pleines de vie: «
Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait »
(Matthieu 5 : 48).
Il a placé l’Amour comme fondement de tout l’édifice
chrétien, car rien, sans l’Amour, ne peut avoir une résonnance
éternelle.
C’est par son Amour qu’il a accompli notre régénération,
nous faisant passer de nos insuffisances naturelles, à ses
perfections surnaturelles.
C’est dans son Amour qu’Il s’est constitué un peuple, et l’a
dirigé par sa grande puissance, vers sa demeure sainte.

179
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Les richesses de son Amour ne peuvent être dénombrées,


car les moyens humains ne peuvent saisir la portée réelle de
cette merveille. C’est du surnaturel !
C’est pourquoi son Esprit d’Amour entra sur la scène de
cette intimité pour sceller ces délices.
Il est tolérant dans cet Amour par lequel Il nous accorde
une valeur précieuse à ses yeux et supporte patiemment nos
imperfections.
Son Amour est immense ; et non seulement « atteint
jusqu’aux cieux » (Ps. 57 : 10), mais va jusqu’à s’élever « plus
haut que les cieux ». (Ps 108 : 4)
Jésus-Christ incarne un Amour auquel il s’identifie
parfaitement. Un Amour éternel.
Son Amour est bon et matériellement quantifiable par la
qualité sublime de ses œuvres qui manifestent l’excellence de
sa grandeur.
Il est cet ardent Amour qui élève des flammes de la
purification dans nos cœurs, comme un feu que même toutes
les eaux du monde réunies ne peuvent éteindre.
Il est l’expression d’un Amour fidèle qui ne renie jamais ce
qui en fait la force et qui justifie ses nobles motivations. Il est
son propre Amour.
Il est cet Amour « passionné », selon l’expression du
psalmiste, et qui porte tendrement dans ses bras, ses bien-
aimés qu’Il garde en même temps jalousement dans son
cœur.
Toutes ses voies sont Amour, et sa vie est comme un chant
d’Amour dont la mélodie remplit le sanctuaire de Dieu et
répand son écho sur tout l’univers.

180
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Amour Eternel
(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2010)

Amour Eternel
Tu es la joie qui dure et qui me fait du bien
La rosée du matin qui rafraîchit et fait vivre mon âme
Sagesse infinie
Puissant Rocher de ma consolation
Le véritable appui qui me secourt au temps de la détresse
Oh, oh, oh Seigneur
La Merveille qui vient et restera toujours
La Lumière qui vient éclairer notre univers
Oui l’Amour Eternel
Qui remplit mon âme de tes merveilles
Oh quel immense Amour
Qui efface les traces de mes douleurs
Oui l’Amour Eternel
Qui me tient la main et qui me rassure
Oui l’Amour Eternel qui me soutient (2 fois)

Amour éternel
Tu es la voie qui chante au cœur de la tendresse
Le refrain de la vie qui adoucit et vient combler mon âme
Source de la paix
Tu me fais marcher au-dessus de mes tourments, Seigneur
De là-haut je regarde mes déboires qui ne sont plus rien,
Seigneur
Oh, oh, oh Seigneur
La merveille qui vient et restera toujours
La lumière qui vient éclairer notre univers

181
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

5.14 JESUS-CHRIST EST MA CONSOLATION

« C’est ma consolation dans ma misère » Psaume 119 :50


« Consolez, consolez mon peuple dit votre Dieu
Parlez au cœur de Jérusalem et criez que sa servitude est finie
Que son iniquité est expiée
Qu’elle a reçu de la main de l’Eternel au double de tous ses
péchés » (Es 40 : 1-2)
« Cieux, réjouissez-vous !
Terre, sois dans l’allégresse !
Montagne, éclatez en cris de joie !
Car l’Eternel console son peuple » (Esaïe 40 : 13)

On ne réalisera jamais l’ampleur du mal que le diable et


tout son royaume causent à de millions d’âmes sur la terre.
Ce rôle de destructeur a meurtri des vies durant des siècles,
et personne ne peut mesurer l’importance de ces dégâts et
leurs conséquences pour l’éternité.
Les hommes sont victimes du plan machiavélique du
diable, dont la mission macabre lui a fait porter pour la
circonstance, le nom de « malin ». C’est un démolisseur à très
grande échelle, qui n’assène que des coups fatals, et n’utilise
pour ses basses besognes, que des flèches enflammées. Il a
institué un système ténébreux pour contrer à tout prix, le
plan de Dieu en faveur des hommes.
Que de ménages brisés ; que de carrières arrêtées en plein
essor ; que de vies sacrifiées à fleur d’âge. Le diable a soufflé
le vent de la perdition qui emporte en enfer, des millions

182
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

d’âmes. Des afflictions de tout genre, des blessures intérieures


causées par des déceptions à tout bord ; le joug du péché qui
retient captives des millions d’âmes.
Le tableau de la destruction satanique est horrible. Les
hommes font les frais de leur ignorance, de leur rejet du
Christ et de leur « autosuffisance spirituelle ». L’enfer est très
sollicité. L’horrible piège de la mort reste tendu et les cris des
âmes perdues montent désespérément du fond de l’abîme.
« Malheureuse, battue de tempête et que nul ne console.
Voici, je garnirai tes pierres d’antimoine
Et je te donnerai des fondements de saphir »
Jésus est le puissant consolateur de nos cœurs brisés.
Le Seigneur évoque ci-dessus, le cas d’un cœur
grossièrement éprouvé par la tempête de l’adversité, et qui
produit dans le cœur des effets néfastes auxquels aucun
homme ne peut remédier.
Seul Jésus saura nous décharger réellement de nos fardeaux
et orner nos cœurs de pierres précieuses et des fondements
de saphir.

Bannis l’inquiétude car tu n’as rien à craindre

« . . . Bannis l’inquiétude car tu n’as rien à craindre,


Et la frayeur car elle s’approchera point de toi » (verset 14)
Un vrai adorateur ne recule devant aucun obstacle, et ne
redoute aucune adversité.
L’inquiétude ne résoud aucun problème en soi. Au
contraire, elle pollue la sérénité du cœur et l’expose une

183
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

intense fragilité.
L’inquiétude est une arme d’autodestruction. Elle agit contre
nous-mêmes et peut entraîner une série d’inconvenances
flagrantes qui peuvent à tout moment se retourner fatalement
contre nous.
La Bible dit « L’inquiétude dans le cœur d’un homme, l’abat ».
Elle agit comme un véritable virus qui ronge tous les
organes vitaux de notre être, provoquant les maladies dites
psychosomatiques, et qui laissent des séquelles souvent
complexes à réparer.
L’inquiétude est une crasse, une horreur qui déstabilise les
fondements de notre foi. Nous nous présentons, désormais,
comme un soldat avec une lance à la main, mais sans bouclier
pour se protéger. La foi, en effet, joue le rôle de bouclier
dans le combat contre l’ennemi de notre vie. Une fois que
l’inquiétude réussi à nous déposséder de notre bouclier, tous
les combats sont d’office perdus, car les flèches enflammées
de l’ennemi nous atteindront à tous les coups.
En christ, nous n’avons plus le droit de marcher tête
courbée, comme si nous cherchons, par cette attitude, à
consommer notre opprobre.

CHAQUE PROBLEME PORTE EN LUI-MEME, LES


GERMES DE SA PROPRE SOLUTION

Ce principe est une véritable clé qui ferme les portes


de l’adversité, lorsque devant un problème, on recourt à
l’adoration et à la louange.

184
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

A quoi consiste ce principe ?


Quel que soit le problème que nous avons en face, elle
révèle toujours la nature de la solution qu’il lui faut. Et Jésus-
Christ porte le nom de cette solution.
Donc, les raisons apparemment évidentes qui peuvent
nous pousser à perdre contrôle devant un problème, doivent
normalement cesser d’exister.
Jésus-Christ porte, en principe, les noms des solutions à
tous les problèmes qui nous assaillent.
Un vrai adorateur doit savoir invoquer le Seigneur Jésus,
en fonction des circonstances qui se présentent devant lui.
Nous en avons une très belle illustration au psaume 18, où
David, pris en sandwich par ses ennemis, a invoqué l’Eternel
en fonction de la situation désagréable dans laquelle il se
trouvait. En effet :
- Sans abri et à découvert devant l’ennemi, il appelle
l’Eternel : « mon rocher, ma forteresse » ;
- Il était pratiquement tombé dans le filet de l’ennemi, et il
appelle l’Eternel : « Mon libérateur »
- Sans aucune défense et exposé aux lances de l’ennemi, il
appelle Dieu : «Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute
retraite»

Nous comprenons, donc, que tourtes les circonstances


sont favorables à la louange et à l’adoration. Et ce principe
d’invocation du Seigneur révèle une expression puissante de
foi qui, jamais, ne pourra laisser Dieu insensible.
Ce principe nous permet de minimiser l’adversité et de

185
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

regarder les montagnes de nos difficultés toujours d’En-


Haut, et de trouver en Christ, toutes les pistes de solutions
possibles dans la louange et l’adoration.
Il n’y a plus de raison de se perturber inutilement et de
s’agiter devant un problème, quelle que soit son apparence.
C’est toujours là où le grain de la semence se détériore que
la plante pousse.
C’est toujours là où on plante en pleurant qu’on récolte
avec chant d’allégresse.
Vous ne pouvez pas semer ici, et espérer moissonner là-bas.
La solution ne se trouve qu’à l’endroit où le problème est posé.
Toutes les circonstances nous imposent, chacune,
son rythme. Or, Jésus-Christ est le Maître de toutes les
circonstances. Cette réalité nous suffit amplement pour
que nous puissions investir la paix, la joie, dans toutes nos
détresses.
Les difficultés sont certes prévues dans le plan de Dieu
pour nous. Elles sont inévitables dans notre parcours, et
nous ne devons pas prier et demander à Dieu de les enlever
sur notre chemin. Le plus important, c’est la gestion de nos
difficultés, le traitement de nos inquiétudes. Apparemment,
Christ nous soutient dans ces moments, et quand Il nous
ordonne de bannir l’inquiétude, c’est qu’il a déposé en nous
la clé qui résoud cet épineux problème de nos tourments.
Le Seigneur Jésus est venu nous décharger de tous ces
fardeaux et libérer nos cœurs de l’amertume et de toute
mortification qui étouffe en nous le feu de l’amour et éteint
la flamme de la joie. C’est, en effet, pour la joie qu’Il nous

186
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

appelle. Un bonheur dont Il est le seul à détenir le secret.


« L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi,
Car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux
Il m’oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,
Pour proclamer aux captifs la liberté
Et aux prisonniers la délivrance ;
Pour publier une année de grâce de l’Eternel
Et un jour de vengeance de notre Dieu ;
Pour consoler les affligés ;
Pour accorder aux affligés de Sion
Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre
Une huile de joie au lieu du deuil
Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu» (Esaïe 61 : 1-3)
C’est la mission salvatrice du seigneur, avec des effets
sensibles et à portée réelle sur nos âmes : Il guérit les cœurs
brisés ; les captifs sont libérés, les prisonniers délivrés ; les
affligés sont consolés. Il a remplacé la cendre de la corruption
par le diadème de la gloire. Il a répandu l’huile de joie pour
effacer l’horrible trace du deuil en nous faisant porter le
vêtement de louange, au lieu d’un esprit abattu.
Il a été annoncé par le prophète en termes de Consolateur
et à sa naissance, les Ecritures mentionnent Siméon comme
le juste « qui attendait la consolation d’Israël».
Le Seigneur Jésus-Christ est venu nous soulager de nos
peines et nous apporter le réconfort nécessaire à la paix qui
consacre la consolation de nos cœurs.
Son cœur compatissant a dirigé son regard vers nos

187
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

afflictions. Il avait un puissant remède pour nos cœurs.


Il nous a transféré sa propre joie, pour annuler les effets de
tout désagrément susceptible de nous fragiliser. Il connaissait
la délicatesse de notre condition humaine, et a apporté des
solutions surnaturelles pour préserver nos faibles cœurs de
l’amertume et des inquiétudes.
Jésus est la Consolation de nos âmes meurtries. Et son
sang purifie tout notre être, car toute notre randonnée avec
lui est glorieuse, et exige la pureté totale de nos cœurs.

Jésus, ma Consolation
(Cantique, Alain Moloto, Gaelmusic, 2003)

Car Il est venu combler mon cœur


De la joie qui me rend toujours vainqueur
Jésus-Christ Consolateur
Il a pris sur lui mes douleurs, Ô quel bonheur
Et de sa voix douce Il me dit « je t’aime »
« Viens décharger sur moi tes peines
Et laisse-moi te tenir la main
Car je sais où je t’emmène
Je suis l’Amen »
Une bonne nouvelle pour tous les déçus
Il a mieux que tout ce qu’on a perdu
Car il n’y a pas que tout ce qu’on a vu
Son trésor n’est pas dépourvu
Et Il a tout prévu
Il remet l’espoir dans tous les cœurs brisés

188
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Et promet la joie à tous les méprisés


Il éteint la rage de celui dévore
Fait passer l’orage et refait le décor
Jésus le réconfort de tous les rejetés
La gloire des rachetés
En lui je vis de nouveau
Et rien de si beau
Même au comble du désespoir
Jésus peut changer ton histoire
Il viendra essuyer les larmes de tes yeux
Arroser ton âme de la rosée des cieux, Jésus,
Rocher de mon salut, ma Consolation
En ton sein je veux rester
Tes desseins les partager, Ô Bon Berger
Depuis toujours tu t’appelles « Je suis »
La lumière qui vient éclairer mes nuits
Le vainqueur de mes ennemis
Tu écartes tous mes ennuis
Et tu me conduis.
Et lorsque je perds tous mes repères
Quand la peur me fait tout refaire
En lui j’espère trouver repaire
Sur la croix Jésus a souffert
Pour que je prospère.
Une bonne nouvelle pour les déçus
Il a mieux que tout ce qu’on a perdu
Car il n’y a pas que tout ce qu’on a vu
Son trésor n’est pas dépourvu
Et il a tout prévu

189
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

5.15 JESUS EST LE SUJET DE MES LOUANGES

«Je me lève pour te louer, à cause des jugements de ta justice »


Psaume 119 :62

Le Seigneur Jésus a été élevé dans nos vies et au milieu


de toutes les nations du monde comme source principale de
notre bonheur.
Si donc la louange est le résultat de la bienveillance de Dieu
à l’endroit des hommes, Jésus-Christ est le Véritable artisan
de notre bien-être.
C’est par Lui que les bienfaits de l’Eternel nous sont accordés.
Il est au cœur de notre célébration parce que l’exaucement a
revêtu en Lui, sa forme, pour combler nos âmes.
C’est en son Nom que l’Eternel, notre Père, répond aux
désirs les plus profonds de nos cœurs. Voilà pourquoi son
Nom est la formulation parfaite de nos actions de grâces.
Tout n’est vrai qu’en Lui
Et la joie qui naît en nous,
Ne trouve sa source que par son Esprit
Qui parfait le décor de notre réjouissance.
C’est par lui que nous expérimentons la réponse de Dieu,
car Il n’a pas seulement dit : « Tout ce que vous demanderez à
mon Père, en mon nom, vous sera donné ». Il a dit également
: « Demandez afin que votre joie soit parfaite ».
Jésus a scellé les termes de nos bénédictions qui produisent

190
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

la louange efficace à notre Dieu. C’est lui que nous chantons,


car Il est le thème et l’expression vivante des merveilles que
l’Eternel Dieu manifeste en notre faveur.
Son œuvre en nous rétablit le parcours de sa main sur
nous, et nous fait exulter du bonheur de vivre pour lui faire
plaisir et pour le louer.
Les Saintes Ecritures annoncent que la louange devient
un sacrifice lorsqu’elle consiste dans la confession du Nom
puissant de Jésus-Christ. Le résultat de son œuvre nous
accorde de proclamer la grandeur de sa glorieuse Personne.
Ce qu’Il fait démontre ce qu’Il est.
Ce qu’Il dit prouve ce qu’Il veut.
Ce qu’Il proclame confirme l’Absolu qu’Il est.
L’exalter dans nos louanges,
N’est que justice dans le rendu du culte,
Car ne pas le faire, c’est passer complètement à côté de l’idéal.
Il n’est pas seulement l’objectif, mais aussi le Moyen de Dieu
pour la réalisation du plan qu’Il a souverainement établi.
Qu’est ce qu’on est sans lui et quel bonheur peut-on vivre
loin de Lui ?
Que peut-on espérer en dehors du Cadre de bonheur qu’Il est ?
C’est en Lui que le torrent de notre vie prend sa forme car
Il est l’intarissable source de vie.
Aucune louange ne peut monter et arriver si elle n’est
suscitée par cet élan de reconnaissance qui lui est dû.
Le trône de Dieu n’est disponible qu’en Lui et tous ceux qui

191
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

arpentent ses parvis, n’y parviennent que par les ailes de son
amour qui nous fait prendre le vol glorieux.
C’est son œuvre en nous qui fixe les termes de notre
louange et donne un sens à l’exaltation.
Son Nom inspire la publication de notre louange et nous
sert d’appui pour l’élévation de nos âmes.
Quand le Père manifeste sa gloire, le Fils est exalté parce
qu’Il est la Procédure éternelle de Dieu. Il incarne la Parole
par laquelle tout est accompli.
Il est ce que Dieu veut faire et la perfection ne s’accomplit
qu’en Lui.
Il est l’Amen pour confirmer nos attentes et notre espérance,
car ce qui se fait par Lui est véritablement ce qui devait être
fait, et les vraies valeurs incorruptibles ne sont prononcées
qu’en Lui. Il est la valeur suprême.
Il est le thème qui confère une force à nos louanges et une
puissance à nos cultes.
Son Nom qui manifeste sa grandeur est le sujet qui répand
la gloire de Dieu à chaque endroit où il est prononcé car la
bonté de l’Eternel trouve ses repères en son Nom.

5.16 JESUS-CHRIST EST MON ESPERANCE


« Car j’espère en tes promesse » Psaume 119 :74

Jadis, fondée sur l’Ancienne Alliance et ses promesses,


l’Espérance du peuple juif concernait la terre promise où

192
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Dieu leur assurait prospérité et sécurité, ainsi que le retour


à la terre de leurs pères, quand les conflits qui le opposait à
Dieu, les éloignait de ses grâces.

Et quoique lointaine par rapport à leur époque, la venue


de Dieu dans la gloire, c’est-à-dire du Messie, était également
l’objet de leur espérance.
Ils espéraient la venue du Sauveur pour leur délivrance.
Ils espéraient l’avènement d’un roi, Descendant de
David, qui assurerait leur sécurité et leur prospérité. Ils en
attendaient l’accomplissement dans la chair, alors que c’était
des réalités spirituelles. Et des siècles se succédèrent dans
cette glorieuse attente, jusqu’à l’époque où vint Celui que
toutes les générations attendaient : JESUS-CHRIST, le Roi
de gloire.
Il vint pour instituer la Nouvelle Alliance, assurer
l’expansion de l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre
pour la conversion des nations.
Il vint pour proclamer le règne de Dieu, annonçant un
Royaume spirituel qu’Il appelait « Royaume des cieux » pour
la paix universelle. Un Royaume qui augurait l’ère de la vie
spirituelle ; un Royaume puissant qui préparait les rachetés
au grand départ pour l’éternité.
C’est donc sur la base des biens spirituels, invisibles et
futurs, du reste glorieux et de richesses inestimables, que se
fonde l’espérance des chrétiens.

193
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Le retour de Christ

« Et voici, je viens bientôt. Heureux celui qui garde les


Paroles de la prophétie de ce livre » (Apocalypse 22 : 7)
C’est une promesse qui motive la foi des chrétiens, et qui
justifie leur persévérance dans la voie de la justice. Le retour
du Seigneur est un grand sujet d’espérance pour tous les
rachetés, car c’est l’instant d’accès aux merveilles de sa gloire.
« Reviens Seigneur » est un soupir d’espoir pour ceux
qui aspirent à son retour, et qui vivent dans l’attente de cet
imminent évènement. Le fait d’ignorer le jour, l’heure et
l’instant, dispose l’Eglise à être prête à tout moment et à se
parer comme une épouse qui attend l’arrivée de l’Epoux.
Cette attente est bibliquement illustrée par la parabole
des dix vierges, qui veillent nuit et jour, avec l’option de
garder suffisamment d’huile dans leur lampe, pour éviter la
désagréable surprise, car l’Epoux arrive au moment où on
attend le moins possible de le voir venir. Malheur à celles qui
ne seront pas prêtes à l’instant du grand bonheur.
« Car la grâce de Dieu, source de Salut pour tous les hommes,
a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et
aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon
la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse
espérance et la manifestation de la gloire du Grand Dieu et de
notre Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2 : 11-13)
Nous vivons dans l’ambiance de ce grand sujet (le retour

194
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

du Christ) qui nous incite à mieux faire, à vivre pieusement,


pour jouir de ce grand moment où les souffrances du siècle
présent feront place à une gloire incomparable. La Parole
de Dieu nous exhorte à nous approprier cette puissante
promesse, et à expérimenter, pendant l’attente, les richesses
qui concernent la Parole et la connaissance de Dieu. C’est
donc dans la gloire que nous espérons vivre l’avènement de
la gloire.

La résurrection des croyants

« Et ayant en Dieu cette espérance comme ils l’ont eux-mêmes,


qu’il y aura une résurrection des justes et des injustices. C’est
pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans
reproche devant Dieu et devant les hommes » (Actes 24 : 15)
L’avènement du Seigneur synchronise avec la résurrection
des chrétiens, pour la vie éternelle. Cette espérance de la
résurrection nous réconforte dans notre victoire sur la mort,
aussi, nous pouvons proclamer à l’unisson avec l’apôtre Paul
: « Ô mort, où est ta victoire ! Ô mort, où est ton aiguillon ».
Christ est notre Espérance, car Il est la Résurrection et la
Vie. La peur de la mort a été bannie et le Seigneur annonce la
Bonne Nouvelle en ces termes : « Celui qui croit en moi vivra,
quand bien même il mourrait ». Il a vaincu la mort et nous
partageons avec Lui la puissance de la résurrection.

195
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La transformation du croyant

« Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés


en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La
trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles,
et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps mortel
revête l’immortalité. . . . » (1 Cor. 15 : 51-54)
Du corruptible à l’incorruptible, et de la mortalité à
l’immortalité.
Christ programme un délice qui devrait, en principe,
attiser la flamme de notre espérance dans cette illustre
béatitude. Et tous les jours qui passent nous rapprochent de
cet état de l’existence d’une très haute valeur spirituelle, où
la gaieté rime avec la beauté et l’éclat d’une magnificence qui
transcendent les paramètres de cette génération.
Jésus-Christ, notre Espérance, nous fournit davantage
de joie anticipée, sur notre devenir qui n’aura que la gloire
comme seule référence.
« Mais nous aussi nous soupirons en nous-mêmes,
en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps »
(Romains 8 : 23)
Nous serons tel qu’il est, notre Seigneur. Nous aurons un
corps glorifié et cette ressemblance avec le Roi de gloire est
une précieuse richesse qui nous réjouit en Lui.
L’idée de ne plus souffrir, de ne plus se lamenter, de ne plus
peiner pour survivre, de ne plus pleurer pour des raisons

196
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

qui mortifient nos âmes, l’idée d’entrer dans le vrai repos


de notre Maître est un sujet qui devrait en principe, nous
pousser dans l’exultation et la célébration de Jésus-Christ,
notre Espérance.

La vie éternelle

C’est le couronnement de la foi, la consécration finale du


salut.
C’est le but poursuivi et l’aboutissement du long parcours
qui nous a prit sur la terre, l’espace de la période la plus
importante de notre existence.
C’est le point où la boucle se referme, où le temps laisse
libre cours à l’éternité.
C’est l’héritage des saints, ceux qui ont fait le meilleur
choix, offert leur vie en échange d’une joie éternelle, d’un
prix inestimable.
C’est l’apothéose du bien-être qui nous installe au cœur de
l’harmonie avec le Créateur.

197
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

HOMME DE DOULEUR
« Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable
à celui dont on détourne le visage. » (Es. 53 : 3)

LES SOUFFRANCES DU SEIGNEUR

L
e Seigneur était investi d’une grande mission : ôter le
péché du monde. Le péché était une arme de l’ennemi
pour séparer les hommes de Dieu, et entretenir une
situation conflictuelle et permanente. La deuxième portée de
sa mission consistait à mettre fin au règne de la mort.
Une mission que personne, en dehors de Dieu ne pouvait
accomplir.
Depuis la profondeur de temps, quand Dieu voulait
réaliser quelque chose en concrétisant sa pensée, Il parlait. Et
sa Parole allait accomplir promptement sa pensée profonde.
Dieu tenta une première expérience du salut avec Moïse,
mais le résultat se révéla inefficace. Le sang des animaux
n’avaient pas la puissance suffisante pour en venir au bout
du péché qui continuait, malheureusement, ses désastres. La
mort, conséquence directe du péché, constituait avec celui-
ci, un duo infernal qui instituait le règne des ténèbres.
Dieu devait donc trouver un moyen divin pour apporter
la solution définitive au problème du péché et de la mort.
« Et la Personne que Dieu cherchait n’a été trouvée qu’en
Dieu lui-même. »
Et puisque Dieu n’avait que sa propre Parole pour

198
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

accomplir parfaitement sa volonté, Il en fit donc recours.


L’œuvre requise pour la rédemption exigeant le sang, Dieu
forma à sa Parole un corps.
« Et la Parole a été faite chaire, et elle a habité parmi nous
pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa
gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du
Père » (Jean 1 : 14)
Jésus-Christ était donc l’incarnation de la Parole de Dieu,
porteur de la solution aux problèmes multiples et complexes
de l’humanité.
Pour vaincre le péché, Il devait l’affronter, et cela eût lieu
à la croix.
Et pour vaincre la mort, Il devait également la rencontrer.
Il descendit au séjour des morts, où la mort a été vaincue.
Esaïe 53 : 2-6
« Il s’est élevé devant lui comme une faible plante,
Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ;
Il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards,
Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes,
Homme de douleur et habitué à la souffrance,
Semblable à celui dont on détourne le visage.
Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées
C’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé . . .
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
« Ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards,

199
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Et son aspect n’avait rien pour nous plaire »


Ce passage est mieux rendu par Esaïe 52 : 14 qui reprend
exactement ceci :
«De même qu’il a été pour beaucoup un sujet d’effroi,
Son visage était défiguré
Tant son aspect différait de celui des fils de l’homme »
Les souffrances de notre Seigneur ne nous ont pas été
rendues avec suffisamment de drame dans les évangiles,
comme on le perçoit dans ces passages prophétiques qui les
annoncent. En réalité la tragédie était à son comble, car les
Ecritures révèlent même comment on lui « labourait le dos,
et qu’on lui arrachait la barbe »
(Esaïe 50 : 6 ; Psaume 129 : 3)
Des douleurs atroces et physiquement insupportables,
pour nous apporter le bonheur éternel.
Christ a souffert pour nous introduire dans notre héritage.
Il a payé le prix de notre rachat, et nous a placés en position
de fils pour son Père, afin que nous jouissions des merveilles
de son royaume.
Nous étions tous candidats à la mort, aveuglés par la force
du péché, et marchant vers l’abîme sans fond, vers l’enfer.
C’est donc, en rapport avec cette œuvre exaltante, que
l’annonce de ses souffrances est immédiatement suivie des
promesses qui nous réconfortent sur le plan de notre héritage
terrestre, au chapitre 54 du livre du prophète Esaïe.
« Ne crains rien, car tu ne seras plus confondue.
Ne rougis pas, car tu ne seras point déshonoré.
Mais tu oublieras la honte de ta jeunesse » (verset 4)

200
Jésus-Christ est la Parole de Dieu

Nous avons la promesse de ne plus subir la honte et la


confusion, de ne plus connaître le déshonneur et de ne plus
rougir devant des situations qui peuvent gravement nous
éprouver.
A cause de l’œuvre du Seigneur, et du travail de son âme,
Dieu nous ouvre une issue de secours pour permettre à tous
les déçus de trouver en Christ le réconfort de leurs âmes.
« Il en sera pour toi comme des eaux de Noé :
J’avais juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur
la terre :
Je jure de même de ne plus m’irriter contre toi et de ne
plus te menacer » (verset 9)
L’œuvre du Seigneur à la croix dispose Dieu en notre
faveur, à tel point que Dieu jure souverainement de ne plus
libérer sur nous le feu de sa colère. Peu importe notre attitude
antérieure qui aurait fait retomber sur nous les conséquences
de nos fautes, notre position en Christ nous fait expérimenter
le pardon de Dieu.
Nos relations avec Dieu cessent d’être conflictuelles car la
puissance de la régénération en Christ nous accorde la grâce
de commencer un nouveau parcours avec notre glorieux
Sauveur.
« Quand les montagnes s’éloigneraient
Quand les collines chancelleraient
Mon amour ne s’éloignera point de toi
Et mon alliance de paix ne chancellera point » (verset 10)
L’amour infini de Dieu intervient en notre faveur, et nous
pouvons unir nos voix à celle de l’apôtre des incirconcis et

201
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

déclarer « Qui nous séparera de l’amour de Dieu ».


L’Eternel Dieu répand sur nous la rosée de son amour
qui vient sceller notre alliance que rien, ni personne ne peut
détruire. Et comme la montagne ne peut chanceler, de même
également son amour pour nous demeure immuable. Nous
devons nous inspirer de toutes ces promesses pour garder
nos cœurs loin des tourments de tout genre, car Il a établi la
promesse avec serment.

202
6
Chapitre

ALPHA ET OMEGA

203
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

6.1 JESUS EST LE COMMENCEMENT DE TOUTES CHOSES

S’Il n’est pas à l’élaboration d’une œuvre, Il ne sera non


plus dans son exécution.
S’Il ne commence pas une œuvre, Il l’ignore et cette œuvre
n’existera jamais devant ses yeux. N’utilisons par Christ pour
réaliser les desseins de nos cœurs. Mais si nous laissons christ
nous utiliser pour atteindre son but, nous serons les moyens
divins au service de son Royaume.
Il n’y a pas plus grande horreur que de commencer sans
lui, d’amorcer la marche en Le laissant derrière.
C’est construire un véritable château de cartes, que de
concevoir seul son projet et, même de le commencer sans
que Christ n’en soit le fondement.
Le Seigneur Jésus doit être l’auteur de tous nos projets.
Ceci doit être pour un adorateur, la condition première pour
entreprendre une quelconque réalisation.
C’est à Lui seul qu’il est reconnu les prérogatives de
concevoir pour nous toute sortes de projets, de les planifier
d’avance, de prévoir même les moyens de leur réalisation, et
surtout les capacités de les accomplir.
Il est le commencement de toutes choses, dans le cas où,
ceux sur qui est établie son autorité, se soumettent à cette
exigence et reconnaissent humblement qu’ils ne sont que des
exécutants des programmes qu’Il a souverainement préparés
pour eux.
La Bible révèle qu’il y a de bonnes choses que Dieu a
préparées d’avance afin que nous puissions les accomplir.

204
Alpha et Omega

C’est ainsi que toute la gloire devra revenir à Dieu, au milieu


de tout ce que sa grâce nous accorde de réaliser.
Au fait, vivre pour la gloire de Dieu, c’est aussi chercher
sans cesse, à découvrir le plan qu’Il a souverainement établi
pour nous. Nous devons comprendre que nous avons été
introduits par Dieu sur la terre pour accomplir le but de nos
vies qui ressemble à un programme que le divin Concepteur
à disposé pour nous. C’est pourquoi, il est dit qu’Il est le
commencement de toutes choses. En vérité, tout devrait être
glorieux, si chacun de nous s’investissait pour savoir ce que
le Roi a préalablement prévu.
Les hommes limiteraient beaucoup de dégâts, et éviteraient
des situations désagréables s’ils se décidaient de ne jamais
aller sans que le Seigneur ne donne le coup de départ, ou
de ne rien entreprendre sans la ferme conviction que cette
affaire est voulue par Dieu lui-même.
Laisser Christ commencer, c’est puiser en Lui les forces
nécessaires pour aller jusqu’au bout.
Laisser Christ commencer c’est œuvrer dans le repos, Lui
laissant les initiatives dans le parcours.
Laisser Christ commencer, c’est exprimer une dépendance
qui produit toujours la puissance qui fait la différence.
Laisser Christ commencer, c’est marcher à la lumière de
sa conduite, et amorcer un départ que rien ne peut arrêter.
Il est donc difficile, je dirais impossible de contrer à volonté
celui qui travaille sur un projet de Dieu. Œuvrer dans ces
conditions, c’est exécuter le programme de Dieu ; c’est se
prêter à Dieu comme simple instrument pour lui permettre

205
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

de réaliser par nous, un de ses projets en faveur de son


Royaume.

6.2 JESUS EST LE PREMIER EN TOUT

Le jour où Jésus est entré dans le temps, Il avait


complètement perturbé le calendrier des hommes. C’est lui
qui a institué le temps, depuis le jour où Il a créé le soleil
et qu’il y eut un matin et un soir. La terre existe depuis 4,6
milliards d’années. Mais quand Il est né, le compteur du
temps a été remis à zéro et les hommes de la terre ont dit : «
Recommençons à compter ».
Normalement, Il devait avoir la primeur des honneurs, et
trôner au-dessus de tout.
C’est vers Lui que tous les regards doivent se diriger, car Il
est l’idéal autour duquel tous nos espoirs se convergent.
Il doit recevoir toute la gloire en tout lieu et en toute
circonstance, car Il existe pour faire la différence.
C’est par lui que le glorieux commence et c’est en lui que le
dénouement se referme.

6.3 JESUS EST LA TETE DE L’EGLISE QUI EST SON CORPS

L’Eglise Corps du Christ est glorieuse

Le Corps du Christ est Puissant, et ne se pliera pas un


seul instant aux sollicitations des forces de l’enfer. Ce qui est
également vrai, c’est que le Corps du Christ est établi sur les

206
Alpha et Omega

perfections du Seigneur, sa puissance éternelle et sa divinité.


C’est ce qui la rend invulnérable, car « Elle est cachée avec
Christ en Dieu » (Colossiens 3 : 3)
L’Eglise Corps du Christ est parfaite. Elle est le reflet du
Royaume de Dieu dans ce monde, car c’est Jésus-Christ qui
en est la tête.
C’est elle qui sera enlevée, lorsque les sons de la trompette
retentiront pour le grand départ, à la rencontre du Sauveur
dans les airs. Elle est, à cet effet, minutieusement préparée
par le Saint-Esprit, glorieusement parée, en tant qu’épouse,
pour les noces.
Le diable n’a aucun pouvoir sur Elle. Elle existe par Christ
et pour Lui, comme un jardin de ses délices ou une plantation
devant servir à sa propre gloire.
Elle est l’ensemble de tous les saints qui vivent encore dans
ce monde, et dont la vie est un parfum que Dieu agrée. Ils
sont un vrai danger pour le diable et son armée, et ce sont les
seuls êtres sous le soleil que le diable redoute.
Ils sont tous membres les uns les autres, et répondent avec
amour aux ordres de Celui qui constitue la tête du corps
qu’ils forment.
Ils sont étrangers sur la terre et vivent tous les jours dans
l’attente imminente du grand départ. Aucun lien ne les retient
dans ce monde car ils ont donné leurs vies à Christ.
Ils ont les regards tournés constamment vers leur tête,
lui obéissent car tous les membres du corps répondent aux
commandes qui viennent d’en haut, c’est-à-dire, du cerveau.
C’est ce que Christ représente pour cette Eglise.

207
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jésus-Christ doit trôner sur nos églises locales

Un corps sans tête est un cadavre. La tête d’un corps est


la pièce maîtresse qui assure le fonctionnement de tout
l’organisme. C’est comme le moteur qui conditionne la
performance d’une machine. L’Eglise ne peut rien sans celui
qui constitue sa tête, sa référence. C’est la tête qui commande
tout le corps, l’organe de décision par lequel tout l’organisme
fonctionne.
Lorsqu’un membre n’obéit pas aux commandes de la
tête, il n’y a, pour conclure à cette disconvenance que deux
interprétations : soit que c’est un corps étranger qui n’est pas
rattaché au corps, soit alors, c’est un membre effectivement
rattaché au corps, mais qui est dysfonctionnel, c’est-à-dire,
atrophié.
C’est pourquoi le Seigneur réserve l’étang de feu à toute
partie du corps qui peut être une occasion de chute pour
l’homme. Et Jésus ordonne, à cet effet : « coupe-le et jette-le
au feu ».
Malheureusement, c’est le sort réservé à tous les « serviteurs
» qui scandalisent le peuple, souillant la réputation de l’Eglise
corps du Christ en déshonorant en même temps le nom de
notre Seigneur Jésus-Christ.
Ce sont des membres rebelles qui font manifestement ce
qu’ils veulent, dans l’ignorance totale de la volonté de Dieu.
Ils ont cessé de fonctionner dans les normes, et n’opèrent plus
dans l’ordre surnaturel du système céleste qui nous engage au
service du Roi. Des membres atrophiés, qui n’obéissent plus à

208
Alpha et Omega

la commande de la tête.
Ceux qui ne marchent pas dans la volonté du Seigneur
sont comparables aux hommes qui ont cessé de vivre. S’ils
existent aux yeux de Dieu, c’est pour inciter constamment sa
colère qui aménage pour eux, le lugubre couloir de la mort
éternelle.
Dieu ne reconnaît que l’église qu’Il a souverainement
instituée et établie, à condition qu’elle réponde aux ordres
qui proviennent du Centre des commandes qu’il est.
Le Seigneur Jésus est le cerveau moteur de son Eglise.
C’est en effet, de lui que viennent toutes les initiatives qui
font vivre cette divine Institution. Les enjeux sont de taille, et
il faut qu’on laisse à la tête jouer son rôle dans la conduite et
le contrôle de tout.
Il a dit au disciple « Sur cette pierre, je bâtirai mon église
». C’est son affaire personnelle, et Il a la latitude d’orienter
souverainement les choses.
Christ est réellement la tête et son église doit entièrement
dépendre des moyens surnaturels dont Il dispose pour
elle. Quand Il annonçait l’Institution de son église, Il avait
également prononcé une clause qui fragilisait entièrement
les puissances des ténèbres. Ceci est valable aussi bien
pour le Corps du Christ, que pour toutes les églises locales
disséminées dans le monde entier

6.4 JESUS EST LE PREMIER-NE D’ENTRE LES MORTS.


Le péché d’Adam a séparé l’homme de Dieu. Cette
séparation d’avec Dieu est appelée « la mort spirituelle ».

209
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Le péché d’Adam se transmettait donc de père en fils et de


génération en génération. La mort également répandait
ses tentacules sur toutes les générations. Tous les hommes,
depuis Adam, étaient pécheurs, privés de la gloire de Dieu,
c’est-à-dire, séparés de Dieu, donc, morts spirituellement.
Quand Jésus entre dans le temps, Il naît au milieu des
hommes séparés de Dieu, c’est-à-dire, spirituellement morts.
Il était donc le Premier, porteur de vie, au sein de toute
l’humanité.
Le Premier-né d’entre les morts est synonyme de « la
Lumière qui luit dans les ténèbres ». En d’autres termes,
Jésus-Christ est :
- Au milieu de la désolation, le regain d’espoir qui fait vivre
de nouveau
- Au milieu des décombres, les éléments qui renforcent la
structure et relèvent l’édifice.
- Au milieu d’une confusion générale, la référence qui
trace un parcours glorieux
- La résurrection pour confondre le règne de la mort
- La semence de vie qui germe au milieu d’un champ
d’ivraie
- La consolation qui ravive un cœur meurtri.
Il est vivant et vivifiant
Le profil du monde faisait monter un chant funèbre, au
milieu des décombres d’une humanité qui a sombré sous
les coups fatals du péché. La mort a régné sur des hommes
qui ont succombé, faute de moyen de défense. Cela nous
donne l’image d’une ville, jadis, habitée par une population,

210
Alpha et Omega

lorsqu’une épidémie tragique, hélas, les visita. Pas un seul


survivant ne résista au drame pour pérenniser la race frappée.
Plus d’âme qui vive, plus de cris de joie qui ponctuent la vie
à la tombée de la nuit, plus de chant des coqs pour rappeler
aux hommes l’heure du réveil. L’odeur âcre de la mort pollue
l’atmosphère, faisant diluer, au fil des jours, les souvenirs
d’une vie qui aurait marqué la contrée.
C’est dans cet état de dépravation totale que Christ a
trouvé les hommes qui vivaient leur mort spirituelle dans
l’ignorance la plus horrible.
Il a été le seul à porter la vie, étant également le seul à pouvoir
vivifier toutes ces âmes condamnées. C’est l’accomplissement
parfait d’Ezéchiel 37, où l’armée des ossements desséchés
retrouva la vie.
Christ, comme une faible plante, est sorti prodigieusement
d’une terre complètement desséchée, aride et sans aucune
vie.
Il était le seul germe qui constituait la plante principale,
et qui a répandu la vie sur toute la surface de la terre. Une
terre qu’Il a arrosée par l’eau de vie qu’Il était et qui rend, de
nouveau fertile, toutes ces plantes qui avaient cessé de vivre,
sous l’ardent soleil de la destruction.

6.5 JESUS-CHRIST, LE JUSTE

Jésus-Christ est la manifestation vivante de la justice


« Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ qui, par
la volonté de Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice,

211
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

sanctification et rédemption. » (I Corinthiens 1 : 30)


Or, ce qu’Il a été, Il a fait que nous le devenions aussi. C’est
ainsi que les Ecritures annoncent en notre faveur la vérité
suivante : « Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait
devenir, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » 2
Corinthiens 5 : 21
« Le chemin du juste est la droiture. Toi qui es juste, Tu
aplanis le sentier du juste » Esaïe 26 : 7
C’est par Jésus –Christ que notre justice s’accomplit et
c’est en lui que nous sommes rendus capables. Toute notre
capacité à accomplir les œuvres des justes n’est réelle qu’en
Christ.
La Bible déclare : « Ce n’est pas à dire que nous soyons par
nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme
venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient
de Dieu » (2 Corinthiens 3 : 5)

Christ était Juste, nous devons être justes

C’est pour être conformes à lui qu’il nous a établis en lui.


C’est la conséquence temporelle de notre rachat.
Jésus-Christ est le Chemin dans lequel Il nous conduit
vers la justice qu’il est.
Il est la manière d’être qui nous donne un modèle et
constitue une référence qui nous fait porter sa marque
glorieuse et nous distingue au milieu de cette génération.
Il veut que nous soyons justes comme Il est Lui-même,
afin qu’en conformité à sa vie, nous puissions vivre comme

212
Alpha et Omega

des vrais.
Etre juste est une nature que nous confère la croix du salut.
Etre juste est une position qui nous institue dans le mystère
de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ.
Etre juste est la conséquence de notre justification en
Christ, dont l’œuvre de la rédemption nous transfère un état
sublime qui nous fait ressembler à Dieu.
Etre juste est une grâce que Dieu nous accorde, qui nous
place dans la victoire et qui nous permet d’expérimenter la
piété et la droiture.
Etre juste est, au-delà de toute démarche humaine, une
vertu divine qui nous rattache à notre Sauveur dans une unité
parfaite et qui nous fait entonner ce refrain des vainqueurs :
« Ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi ».
Etre juste est un bonheur à préserver et un idéal à
poursuivre, car il constitue l’élément de base qui pourra
sanctionner notre éternité.
Chercher à être juste devait être une démarche permanente,
sans répit. C’est cela le but de notre étude, car tel qu’Il est,
notre Maître, tels que nous voulons être.

213
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

214
7
Chapitre

RABBI

215
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Les circonstances dans lesquelles le Seigneur a été


appelé «RABBI» expriment clairement une réalité qui
met en face le Maître et ses disciples.

Le mot « Maître » prend, d’après les Ecritures, quatre


sens différents.

a) Docteur qui désigne celui qui apporte des


enseignements, c’est-à-dire, qui instruit.
b) Seigneur, qui désigne celui qui a de l’autorité sur les
autres, qui commande, qui gouverne c’est-à-dire, qui
exerce un certain pouvoir.
c) Maître, qui désigne la personne qui possède
d) Modèle, ou celui qui est une référence pour les
autres. Généralement, une personne qui prêche par
l’exemple de sa vie, et dont les enseignements dictent à
ceux qui s’y conforment, une manière de vivre.

7.1 LE DOCTEUR JESUS-CHRIST

• Il était l’Enseignant par excellence.


La nature de ses Enseignements n’était pas de cette
création. Il est venu révéler aux hommes les merveilles
des réalités cachées du Royaume des cieux.
• Ses Enseignements avaient force de loi, et c’était
des révélations qui annonçaient un profond
bouleversement, aussi bien dans les habitudes cultuelles
exercées en Israël, que dans le rapport personnel de

216
Rabbi

Dieu avec les hommes.


Il inscrivait dans les annales de l’humanité une nouvelle
Alliance, qui prenait en compte toutes les familles du
monde, élargissait ainsi le cercle réduit des enfants de
Dieu, qui se limitait, jusque là, aux seuls juifs
• Il parlait au nom de la vérité, et chaque Parole qu’Il
prononçait était porteuse de vie, sanctifiant tous ceux
qui l’entendaient, libérant la vie qu’elle contenait,
transformant puissamment des vies longtemps
soumises aux puissances de l’enfer.
• Il parlait avec puissance et autorité et sa Parole
communiquait un pouvoir de régénération à tous
ceux qui la recevaient dans leur cœur, devenant ainsi,
des enfants de Dieu.
• Ses Enseignements portaient la marque personnelle
de Dieu, le plaçant au-dessus de toute la race des
enseignants de ce monde.
• Avant Jésus-Christ, aucun enseignant ou docteur
n’est apparu et qui laissa entendre aux hommes la voix
de Dieu qui perce l’âme et vivifie l’Esprit.
• Nicodème, ému par les qualités surnaturelles du
Maître, l’approcha avec crainte et considération, et Lui
parla avec respect, en utilisant des termes appropriés
pour désigner la Gloire qu’il avait en face. Ainsi, il dit
: « Rabbi, nous savons que Tu es un Docteur venu de
Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que Tu
fais si Dieu n’est pas avec lui » (Jean 3 : 2)

217
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Jamais homme n’a parlé comme cet homme

Nicodème s’en réfère aux glorieux effets de ses


Enseignements pour attester ses origines glorieuses et ses
ressources célestes. Un Docteur pas comme les autres.
Il était le Docteur des docteurs, car l’assemblée devant
laquelle il se tenait lorsqu’à douze ans Il se présenta au
temple, était essentiellement constituée des docteurs de
la loi qui siégeait dans le sanhédrin et qui interprétaient
la loi de Moïse.
La puissance de ses Enseignements transformait même
les cœurs de ceux qui venaient pour l’arrêter. Ils étaient
souvent frappés de confusion, et le seul rapport qu’ils
pouvaient ramener aux commanditaires de ces tentatives
d’arrestation et d’élimination était : « jamais homme n’a
parlé comme cet homme »
Un vent nouveau a soufflé derrière les Enseignements
du Roi qui demandait aux hommes d’exercer l’amour à la
dimension de Dieu, les exhortant à aimer leurs ennemis,
à bénir ceux qui les maudissent et à prier pour ceux qui
les persécutent.
Des Enseignements qui invitaient les hommes à élever
leurs âmes à la grandeur et à placer l’amour au cœur de
la vie.
Vous avez appris qu’il vous a été dit . . . mais moi je
vous dis
Des propos, souvent difficiles à digérer, et parfois il
paraissait déconnecté totalement du siècle présent, leur

218
Rabbi

conviant de porter la gloire de Dieu dans des vases de


terres.
Un langage troublant que le naturel ne pouvait
supporter. Quand Il parlait, Il annonçait des vérités
complexes que l’intellect humain ne pouvait saisir. Même
quand Il abordait les aspects surnaturels de l’existence,
il continuait à être naturel. Ce qui, non seulement,
compliquait la réception, mais pouvait aussi révolter
l’assistance.
Les juifs étaient parfois poussés à Le traiter de
«prétentieux» parce qu’Il osa leur dire un jour : «Celui qui
garde ma parole ne connaîtra pas la mort». Et pourtant,
rien n’était aussi vrai que le thème de cet enseignement
qui Le présentait comme «la Résurrection et la Vie».
La nature de ses Enseignements était d’une hauteur
très élevée et qui nécessitait l’intervention du Saint-
Esprit pour que les yeux du cœur s’illuminent et que la
foi s’installe.
Une fois, la matière enseignée était tellement difficile
à consommer qu’il perdit une bonne partie de ses
disciples. En effet, Il leur dit : « je suis le Pain de vie qui est
descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra
éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair
que donnerai, pour la vie du monde. » Puis Il enfonça le
clou en disant : « Celui qui mange ma chair et qui boit
mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier
jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon
sang est vraiment un breuvage» (Jean 6 : 50-59).

219
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La réaction qui suivit ne pouvait être que naturelle.


Plusieurs le quittèrent en murmurant. «Cette parole,
disaient-ils, est dure, qui peut l’écouter ? ». Je parie que
de nos jours, on assisterait à l’avènement d’une secte qui
prônerait le cannibalisme comme moyen d’accès à la vie
éternelle.
Le Docteur Jésus a placé la barre très haut, au point où
l’accès aux vérités sublimes devenait sélectif. Cependant,
quel que soit le regard critique des conservateurs de la loi,
et la tendance générale au rejet, la vérité, imperturbable,
s’imposa à la surface des eaux de la perdition et la race
élue reconnut qu’Il était réellement le Docteur venu d’en
haut.
Il a développé, sans lésiner, des thèmes qui ont
suscité une relecture de la loi, par la force de la vie qu’il
communiquait en parlant. Et la formule qu’Il a adoptée
dans ses sermons a réveillé l’attention de ses auditeurs car
il commençait par citer à la perfection les passages de la
loi, avant de placer la perception nouvelle qu’Il apportait
et qui instituait la Nouvelle Alliance.
«Vous avez appris qu’il vous a été dit . . . mais moi, je
vous dis ».
Des déclarations que d’aucuns, parmi les juifs jugeraient
d’audacieuses, car elles touchaient le fondement-même
de leur civilisation. C’était une sorte de remise en cause
de la loi de Moïse qui n’était que l’ombre de ce qu’Il venait
accomplir. Il était l’accomplissement de la loi.
Il était l’instaurateur sacré de la loi. Et comme une

220
Rabbi

ordonnance ne peut être abrogée que par une autre


ordonnance, Il devait se présenter Lui-même pour
prononcer une sentence qui, sans abolir la loi, en assurait
un parfait accomplissement par l’Esprit de vie.
Dieu seul pouvait réaménager les prescrits de la loi.
Et Christ en a assuré la mission et cela a été matérialisé
à la montagne de transfiguration, où la loi (représentée
par Moïse) et les prophètes (représentés par Elie), se
joignirent au Fils de Dieu pour consacrer le passage de
l’Ancienne à la Nouvelle Alliance.
Jésus-Christ, le Puissant Docteur, a simplement parlé,
tout en libérant des effets éternels qui conditionnent
l’existence de la génération des rachetés appelés à la gloire
de Dieu.
Il est l’Enseignant qui sort des normes universelles.
Il se démarquait de cette génération qui enseignait des
choses qu’ils ont apprises. Lui, par contre, ETAIT CE
QU’IL DISAIT.
Il était le Messager et incarnait le Message de vie qu’Il
annonçait.
Il vivait ce qu’Il était.
Il est la vie que contenait le Pain de vie qu’Il est et qu’Il
nous donne à manger
Il était la source qui faisait jaillir l’Eau de vie qu’Il était
et qui sortait du Rocher de vie qu’Il était.
Incontournable Merveille de Dieu qui amenait à la
perfection tous ceux qui l’entendaient et recevaient sa
Parole dans leurs cœurs

221
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Seigneur,

Tu es le Docteur venu de Dieu


L’Enseignant comme jamais le monde n’a
connu.
Tu as révélé aux hommes les choses cachées
de l’éternité
Et fait jaillir un torrent d’eau vive de nos
déserts.
Tu as parlé avec différence
Et appelé à ta ressemblance
Ceux qui sont ta préférence.
Tu as parlé et le monde en a été marqué
Tu as publié les inédits, car aucune oreille
n’était exercée
Aux merveilles que ta grâce a annoncées.
Tu demeures l’incomparable Docteur de tous
les temps.
Tu as parlé sans te dédire
Car Tu étais la Parole manifestée.
Tu étais différent des hommes
Tu n’étais pas commun aux mortels.
Tu étais ce qu’il leur fallait
Et savais tout ce qui leur allait
Car en toi, tout semblait parler

222
Rabbi

7.2 JESUS-CHRIST EST SEIGNEUR

En tant que Seigneur, Il se présente au milieu de son


peuple, et dans la vie de ceux qui croient en Lui, avec des
commandements.
• Il apporte un commandement (jean 13 : 14)
« Je vous donne un commandement nouveau »
Il n’est pas Seigneur à titre indicatif. Il L’est parce qu’Il doit
effectivement régner.
Nous ne sommes pas outillés pour diriger sans faille nos
vies. Nous n’avons pas la maîtrise des paramètres spirituels
qui définissent toutes les circonstances de notre existence.
Seul Christ, que nous avons défini précédemment comme le
Gardien de nos âmes est qualifié pour prendre la direction
de nos vies. Le parcours complexe des sentiers variés de la vie
exige une orientation, et des ordres attendent d’être exécutés.
• Il exerce sa souveraineté sur tous les hommes, car sur Lui
repose toute l’autorité.
«Il est le chef de toute domination et de toute autorité»
(Colossiens 2 : 10)
Il a le contrôle de tous les détails qui nous affectent sous
le soleil, et c’est en tant que Seigneur qu’Il accomplit
manifestement sa volonté dans nos vies.
Il détient le pouvoir qui active sa suprématie sur tout ce qui
existe et sait soumettre toute chose à l’élan de sa grandeur
• Il est Seigneur de ceux qui Lui obéissent.
« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande
» (Jean 15 : 14)

223
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

La Seigneurie de Jésus-Christ est établie sur nous, en


fonction de notre capacité à lui obéir. En effet, Il n’est
Seigneur que de ceux qu’il gouverne réellement.
La Seigneurie de Jésus-Christ est établie sur nous, en fonction
de notre capacité à lui obéir. En effet, Il n’est Seigneur que
de ceux qu’il gouverne réellement. Il a promis, au jour du
jugement, de renier tous « les serviteurs de l’iniquité », qui
prononcent son nom tout en étant assis dans le péché.
• «Tout pouvoir m’a été donné» (Matthieu 28 : 18)
Et Il l’a démontré tout le long de son séjour parmi les hommes
car le pouvoir et l’autorité étaient ses moyens d’action.
« Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre
le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-Il au
paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison »
(Marc 2 : 10-11)
C’est sa qualité de Seigneur qui nous astreint au devoir de L’adorer.
Jésus est le Seigneur du ciel et de la terre. Sa souveraineté,
qui ne dépend de personne, s’étend de génération en
génération.

7.3 JESUS EST LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS


(1 Timothée 6 : 15),

C’est ce qui justifie sa transcendance car Il est différent et


indépendant de toute la création, aussi bien, de ce siècle, que
du siècle à venir.
Il est au-dessus de tous ceux qui ont reçu l’autorité de
diriger les autres, et de les conduire.

224
Rabbi

Tous les maîtres de ce monde, cacherons leurs faces


devant sa gloire car Il est, Puissant. C’est pourquoi, ceux que
les hommes appelaient « maîtres », l’ont à leur tour, appelé «
Rabbi », c’est-à-dire, « Maitre ».

7.4 JESUS EST LE MAITRE

« Car tu es un peuple saint, pour l’Eternel ton Dieu.


L’Eternel ton Dieu t’a choisi pour que tu fusses un peuple qui
lui appartint entre tous les peuples qui sont sur la surface de
la terre » (Deut.7 :6)
«Il appela par leur nom, les brebis qui lui appartiennent et
les conduit dehors » (Jean 10 : 3)
« Père ; ils étaient à toi, Tu me les as donnés. »
C’est pour que nous lui appartenions exclusivement qu’Il
a consenti tous ces sacrifices. Ainsi, en tant qu’adorateurs,
nous devons l’exalter car nous sommes à lui. Nous faisons
partie de la bergerie dont Il est le Garant.
Il est venu chercher un peuple, et Il nous a trouvés. A
chaque brebis son berger et à tous les rachetés leur Seigneur.
Appartenir au Roi glorieux est une grâce qui se célèbre
La Bible précise qu’Il est le Maître de tous les esprits. Déjà,
à l’époque où le peuple de Dieu vaguait sur les eaux de la
rébellion, l’Eternel leur lança ce rappel à l’ordre : « Revenez,
enfants rebelles, car je suis votre Maître » (Jérémie 3 : 14)
Il est Maître du visible et de l’invisible.
Il est le Maître du temps et des circonstances.
Il est le Maître redoutable qui rallume l’espoir des peuples.

225
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Il est le Maître du jour et de la nuit


Il est le Maître à qui tout est soumis et pour qui toute chose
existe

7.5 JESUS EST LE PARFAIT MODELE, NOTRE REFERENCE

• En tant que modèle, jésus est notre référence


• Il est le modèle de la perfection qui trace devant nous le
chemin de l’excellence qu’Il est
• Il est le précurseur qui ouvre un chemin nouveau.
• Il institue la gloire comme unité de mesure de notre
progression.
• Il est ce qu’Il veut que nous soyons.
• Il parle comme il veut que nous parlions
• Il fait ce qu’il veut que nous fassions.
• Il veut que nous conformions notre vie à sa Parole qui
nous donne son profil.
• Il est ce qui devait être, c’est-à-dire, l’Idéal et l’absolu, afin
que nous trouvions en lui notre appui.
• Il a commencé pour que nous suivions. C’est ce qui
explique qu’Il soit notre chemin qui rassure notre marche
et qui sécurise notre randonnée.

226
8
Chapitre

JESUS-CHRIST MA
BANNIERE

227
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Compréhension du thème

«On attribuait habituellement une bannière à une tribu


vaincue (une terre conquise) pour signifier qu’on la prenait
sous sa protection. C’était considéré comme le gage le plus sûr
de fidélité envers elle.»

SI DIEU ETEND SA BANNIERE SUR UN HOMME,
C’EST POUR :
- Le garder
- Le protéger par sa présence
- Le conduire dans l’exécution de sa volonté
- Lui assurer la consolation et la paix dans son service
« Moïse bâtit un autel et l’appela du nom de: L’Eternel mon
étendard » (Exode 17:15)
« Le nom de l’autel » correspond au thème du culte qu’il a
rendu à Dieu. En effet, après une si puissante délivrance, il
appela l’Eternel du nom de la délivrance qu’Il leur a accordée
: L’Eternel mon Etendard, c’est-à-dire, Ma Bannière.
Cette expérience de Moïse et du peuple d’Israël, nous
permit de découvrir l’Eternel sous une nouvelle appellation,
celle liée à son action au milieu des hommes.

C’EST LA OU LE COMBAT SE DEROULE QUE LA


BANNIERE S’ELEVE
Esaïe 11 : 11-16
« Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde
fois sa main, pour racheter le reste de son peuple dispersé

228
Jésus-Christ ma bannière

en Assyrie et en Egypte, A Pathros et en Ethiopie, à Elam, à


Schinear et à Hamath, et dans les îles de mer.
Il élèvera une bannière pour ces nations, il rassemblera
les exilés d’Israël, et Il recueillera les dispersés de Juda, des
quatre extrémités de la terre.
L’Eternel desséchera la langue de la mer d’Egypte, et Il
élèvera sa main sur le fleuve, en soufflant avec violence : Il le
partagera en sept canaux, et on le traversera avec des souliers
(à pied), et il y aura une route pour le reste de son peuple, qui
sera échappé de l’Assyrie, comme il y en eût une pour Israël,
le jour où il sortit d’Egypte.
Tu diras en ce jour là : Je te loue, ô Eternel ! Car Tu as été
irrité contre moi, ta colère s’est apaisée, et tu m’as consolé.
Voici, le Dieu de ma délivrance, je serai plein de confiance,
et je ne craindrai rien ; car l’Eternel, l’Eternel est ma force et
le sujet de mes louanges : C’est lui qui m’a sauvé.»
a) Intervention de Dieu en Egypte : La mer
disparait et devient sept petits ruisseaux (canaux) : Le
peuple traversa à pied
b) Il ouvrira une route dans les eaux pour faire
passer ceux qui étaient restés en Assyrie, comme le jour
où Israël a traversé la mer rouge
c) Il élèvera sa main sur le fleuve

8.1 JESUS-CHRIST, LE DIEU DE MA DELIVRANCE


« Voici le Dieu de ma délivrance, je serai plein de confiance
et je ne craindrai rien »

229
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Ceci constitue l’une des opérations que notre Seigneur,


rempli de gloire, vient effectuer dans nos vies. L’esclavage
auquel nous soumet le péché par l’horrible main du diable,
nécessite plutôt une manifestation puissante de la gloire de
Dieu.
Quand Christ intervient en notre faveur, il nous tend sa
bannière pour nous assurer le salut dans toutes ses dimensions
: spirituelle, morale et physique. C’est ainsi que la prophétie
d’Esaïe, dont Il a évoqué le passage, établit spécifiquement
cet important aspect de son œuvre en nous. En effet, les
Ecritures déclarent :
« Il m’a envoyé . . . pour proclamer aux captifs la délivrance
; pur publier une année de grâce de l’Eternel, et un jour de
vengeance de notre Dieu » (Esaïe 61 :2-3).
Notre culte doit, aussi souvent que possible, porter ce
thème qui exalte Christ et qui élève son étendard dans tous les
secteurs de nos vies qui requièrent sa main qui délivre. Par ce
passage, le Seigneur Jésus annonce à ses contemporains et à
toutes les générations à venir, ce côté vaillant de sa Personne
qui rappelle à leur mémoire, « le Héros puissant » dont le
prophète Jérémie fait référence. Or, après avoir fait la lecture
de cette prophétie d’Esaïe, Il referma le rouleau et conclut
en ces termes : « Aujourd’hui, cette Parole de l’Ecriture, que
vous venez d’entendre, vient de s’accomplir » (Luc 4 :21).
Dès lors, toute la race des vrais adorateurs devra se mettre
en conscience la vérité selon laquelle tous les combats
de notre parcours sont sous le puissant contrôle de notre
Seigneur Jésus-Christ. Ceci est posé comme un axiome qui

230
Jésus-Christ ma bannière

indique une certitude, mieux, une évidence qui matérialise


en notre esprit une réalité avec laquelle nous devons prendre
corps.
Nous ne devons pas dissocier la compréhension de notre
Seigneur de cette affirmation, car il nous permet de Le voir
venir et intervenir à chaque moment que cette nécessité
l’exige. Ce qui nous Le fera exalter dans les termes appropriés
et afférents à la nature de son intervention. C’est depuis
l’éternité que ce point précis a été inscrit dans son Ordre
de Mission, et nous devons forcément nous en réjouir et le
proclamer dans nos célébrations.
Nous avons retenu plus haut, que le Seigneur porte, à chaque
fois, le nom qu’inspirent les circonstances qui manifestent sa
gloire dans nos vies. Nous n’avons dans ce combat pour seul
apport que notre foi, c’est-à-dire, notre confiance totale au
Dieu de notre délivrance. Les Ecritures demeurent formelles
à ce sujet : « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais
c’est par mon Esprit, dit l’Eternel des armées »

LA BANNIERE FAIT TREMBLER L’ENNEMI


Esaïe 31 : 8-9

« Et l’Assyrien tombera sous un glaive qui n’est pas celui


d’un homme, et un glaive qui n’est pas celui d’un homme le
dévorera, il s’enfuira devant le glaive, et les jeunes guerriers
seront asservis.
Son rocher s’enfuira d’épouvante, et ses chefs trembleront
devant la Bannière, dit l’Eternel qui a son feu dans Sion,

231
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

et sa fournaise dans Jérusalem »


Son rocher s’enfuira : Quand la Bannière se lève, l’homme
fort qui est la force de nos ennemis, s’enfuira. L’ennemi perdra
son secours qui cessera de lui apporter son soutien. S’enfuir
d’épouvante veut dire « être horriblement terrifié et s’enfuir
pour éviter la catastrophe ». En d’autres termes, l’ennemi
sera coupé de ses ressources et verra s’envoler son appui et
sa forteresse.
Et ses chefs trembleront devant la Bannière: Quand la
Bannière se lève, l’ennemi tremble.
Ne craignez plus, Jésus-Christ est notre Bannière. L’ennemi
connait la force et la puissance de notre Etendard, et il a peur.
Le feu et la fournaise ardente de l’Eternel sont les éléments
de son armée
Dieu utilise assez souvent le feu pour démontrer sa
puissance au milieu des ennemis de son peuple. La bannière
flotte là où le feu de l’Eternel se répand, pour marquer
l’exécution d’une sanction ou la fin des hostilités.

- Lorsque la bannière se leva sur l’Egypte à la fin de l’emprise


de Pharaon sur les Hébreux, « il tomba de la grêle, et le
feu se mêlait à la grêle ; elle était tellement forte qu’il n’y
en avait point eu de semblable dans tout le pays d’Egypte
depuis qu’il existe en tant que nation » (Exode 9 : 24)
- L’Eternel utilisa le feu pour consumer Nadab et Abihou,
tous, fils d’Aaron, lorsqu’ils apportèrent devant l’Eternel
du feu étranger, ce qui était en contradiction avec l’ordre
de l’Eternel (Lévitique 10 : 1-2)

232
Jésus-Christ ma bannière

- Lorsque le peuple murmura contre l’Eternel dans le


désert, et que sa colère s’enflamma contre eux, le feu de
l’Eternel s’alluma parmi eux et dévora l’extrémité du camp.
(Nombres 11 : 1)
- A la montagne de Carmel devant le défi de l’adoration
qui opposait Elie aux prophètes de baal, le feu de l’Eternel
tomba et consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la
terre, et absorba l’eau qui était dans le fossé (1 Rois 18 : 38)
- Devant les cinquante soldats envoyés par le Roi Ahazia
pour l’arrêter, Elie dit à leur chef : « Si je suis un homme
de Dieu, que le feu descende du ciel et te dévore, toi et
tes cinquante hommes ! Et le feu descendit du ciel et le
dévora, lui et ses cinquante hommes (2 Rois 1 : 10)
- Après le dénombrement effectué par le Roi David sur
son peuple, la colère de l’Eternel s’enflamma contre lui, et
des milliers de personnes périrent en Israël ce jour là. Et
pour apaiser la colère de Dieu, David bâtit là un autel à
l’Eternel et il offrit les holocaustes et les sacrifices d’actions
de grâces. Il invoqua l’Eternel et l’Eternel lui répondit par
le feu, qui descendit du ciel sur l’autel de l’holocauste.

Le feu est une arme puissante que l’Eternel Dieu utilise


pour réduire au néant les adversaires de son peuple. Et
généralement, il n’ya aucune délivrance quand le Seigneur
qui conduit sa troupe, déploie sa puissance devant l’ennemi.
Quand la Bannière se lève la victoire est manifeste, selon
que les Ecritures déclarent : « Lève-toi, Seigneur, que tes
ennemis se dispersent et que ceux qui haïssent ton nom

233
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

fuient devant ta face »


Exode 17 : 11-15
« Lorsque Moïse élevait la main, Israël était le plus fort ; et
lorsqu’il reposait la main, Amalec était le plus fort. Les mains
de Moïse étant alourdies, ils prirent une pierre qu’ils placèrent
sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour soutenaient ses
mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; et ses mains restèrent
fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué soumit Amalec et
son peuple en les frappant du tranchant de l’épée.
L’Eternel dit à Moïse : Ecris ces choses comme souvenir dans
le livre, et déclare à Josué que j’effacerai le souvenir d’Amalec
de dessous les cieux ».
« J’effacerai le souvenir d’Amalec de dessous les cieux »
Quand l’Eternel est notre bannière, nous n’avons plus le
contrôle de tout ce qui arrivera à nos ennemis. Leur sort ne
dépend plus de nous, car l’Eternel se lève personnellement
pour s’en occuper.
Quand la Bannière se lève, Dieu inflige à nos ennemis
une correction qui devra constituer pour nous, un sujet
de réjouissance et d’actions de grâces. Et généralement,
c’est divinement que l’Eternel intervient pour inscrire
singulièrement sur son compte cette œuvre qui ne devra
revenir qu’à Lui seul.
Lors de la révolte de Koré, Dathan et Abiram, Moïse
annonça au peuple de la part de Dieu : « Si ces gens meurent
comme tous les hommes meurent, s’ils subissent le sort
commun à tous les hommes, ce n’est pas l’Eternel qui m’a
envoyé ; mais si l’Eternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre

234
Jésus-Christ ma bannière

sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient,


et qu’ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous
saurez alors que ces gens ont méprisé l’Eternel. . . la terre
ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec
tous les gens de Koré, et tous leurs biens »
Si l’Esprit de révélation pouvait, à chaque fois, nous ouvrir
les yeux de l’esprit et nous rendre constamment témoin de
grandes œuvres de délivrance que le Seigneur opère en notre
faveur, je crois que notre vie de louangeur et d’adorateur
prendrait des allures exceptionnelles et hisserait nos rapports
avec Christ à un degré élevé de gloire.
« Les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les
verrez plus jamais »
« Moïse répondit au peuple : ne craignez rien, restez en
place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder
aujourd’hui ; Car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui,
vous ne les verrez plus jamais ». En d’autres termes : «
J’effacerai leur nom du dessous des cieux »
L’Eternel a une sanction grave qu’Il afflige à nos ennemis :
Il efface leurs noms du dessous des cieux. Soit qu’Il prononce
leur arrêt de mort, soit qu’Il les laisse en vie, mais en les
réduisant complètement au silence, de manière à ce qu’on
n’entende plus parler d’eux. Ils ne sont plus en vue, car Dieu
les a rabaissés.
La présence de Jésus-Christ constitue un danger permanent
pour le diable et toute son armée.
Il n’y a rien que les puissances de l’enfer redoutent comme
le nom puissant de Jésus. La simple conscience de cette vérité

235
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

en nous est déjà une grande victoire contre les ennemis de


nos vies.
La proclamation de cette vérité est une arme efficace qui
désarticule tout le plan de l’ennemi. Il sait ce qui peut lui
arriver si le chrétien devient sûr de sa position en Christ.

Savez-vous que les démons tremblent devant le nom de


Jésus ?
Le Nom de Jésus est un Nom de délivrance. Il constitue,
par conséquent, en Lui-même, une arme efficace que Dieu
met à notre disposition pour anéantir les élans de l’ennemi. Le
diable n’aime pas le Nom de Jésus. Il inspira, aux lendemains
de la pentecôte, aux chefs du peuples et aux scribes d’interdire
formellement aux apôtres de parler et d’enseigner au Nom de
Jésus.
« Restez en place, ne craignez rien » ! L’ENNEMI TREMBLE !
C’est la Bonne Nouvelle pour tous les rachetés du monde.
La Bannière flotte sur les restes inoffensifs de l’ennemi qui
a battu en retraite. Si vous craignez, vous diluez en vous la
puissance de la Parole qui nous annonce cette merveille. Et
si l’ennemi réalise que vous avez peur, il arrêtera de trembler
car la peur est un grand obstacle à la foi. Elle nous désarme
et nous expose aux flèches enflammées du diable.
Vous risquez fort de perdre les avantages liés à votre
glorieuse position en Christ.
La peur nous fragilise tout en renforçant l’ennemi. Elle
réduit nos capacités en ouvrant les brèches de la désolation
qui font régner la confusion.

236
Jésus-Christ ma bannière

Gédéon rassembla trente deux milles hommes pour aller


en guerre contre Madian. Mais la raison principale qui
amena l’Eternel à réduire ce nombre à vingt-deux milles
était la peur. « Maintenant donc, publie ceci aux oreilles du
peuple, et qu’on dise : Que celui qui est timide et qui a peur,
s’en retourne et s’éloigne librement de la montagne de Galaad
». (Juges 7 : 3)
Dieu n’échoue jamais et la victoire était certaine. Cependant
aux côtés d’un cortège de victoire s’avançait également
l’ombre de la peur. Un obstacle qui peut colorier la victoire
de certaines imperfections dont Dieu voulait leur éviter.

LA BANNIERE SUR LES EAUX DE LA MER

Quand l’apôtre Pierre avait confiance en la Bannière qui


s’était levée sur les eaux de la mer, il marchait avec assurance
sur les eaux. Mais quand la peur l’envahit, il commença à
s’enfoncer.
La peur arrête le processus de la gloire et la lumière qui
précède les prodiges se dilue, car la peur est un ennemi
mortel. Elle crée une atmosphère ténébreuse qui déstabilise
les structures de la foi audacieuse et agissante.

PRINCIPE DE L’ARME DE LA FOI

Nous vivons sur cette terre dans la logique du combat. Et


dans ce combat, la foi est une arme efficace.
Si nous gardons la foi, nous sommes vainqueurs et l’ennemi

237
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

tremble.
Par contre, si nous perdons la foi et que nous tremblons,
c’est l’ennemi qui prend le contrôle et nous sommes perdants.
Illustration : L’Eternel dit à Jérémie : « Ne tremble pas en
leur présence, de peur que je ne te fasse trembler devant eux »
(Jérémie 1 : 17)

La recommandation du Seigneur à Jérémie est ferme :

- Mets une ceinture à tes reins : Nous devons marcher dans


la vérité pour capitaliser en notre faveur les probabilités de
victoire.
- Lève-toi : Nous ne devons pas laisser à l’ennemi le
contrôle des opérations. Nous devons nous lever pour
mener des actions offensives en vue de contrer ses projets
et permettre l’accomplissement du plan de Dieu dans nos
vies.
- Déclare tout ce que je t’ordonnerai : soyons sûrs d’une
chose. L’Eternel sait ce qui devra se passer, et surtout ce
qu’il faudra dire et faire pour que la bannière flotte sur le
terrain des hostilités.
- Ils te feront la guerre, mais ils ne l’emporteront pas sur
toi : c’est une merveilleuse promesse de la victoire avant
le combat. S’il est certain que le combat viendra, il est
donc évident que la victoire sera certaine, car l’Eternel l’a
promis.
- Car je suis avec toi pour te délivrer : c’est la conclusion
d’une guerre qui nous place favoris et dont l’issue favorable

238
Jésus-Christ ma bannière

est dors et déjà acté dans le protocole divin.


8.2 JESUS EST LE CHEF DE L’ARMEE DE L’ETERNEL

C’est le titre qu’Il porte quand il marche à la tête de l’armée


céleste pour glaner quelques gloires devant nos ennemis.
Il agit toujours en faveur de son Royaume et sait préserver
nos intérêts à chaque fois qu’ils sont menacés par le voleur et
le destructeur.
Il sait mettre en place les stratégies de toutes sortes pour
nous amener dans la victoire, afin que l’éclat de son Nom
nous inspire un culte en son honneur.
Souvent Il procède par des techniques de combats les plus
inouïs, et généralement imperceptibles aux hommes de cette
génération.
- Lorsque les Moabites et les Ammonites se rangèrent
en guerre contre le roi Josaphat et Juda, Dieu utilisa la
musique (Instruments et chant) pour mettre en déroute
cette coalition ennemie.
- Pour faire tomber Jéricho du temps de Josué, Il leur fit
tourner une fois chaque jour la ville, et le septième jour, ils
sonnèrent de la trompette en poussant des cris de joie. Et
Jéricho tomba
- Il ouvrit les entrailles de la mer rouge et fit passer son
peuple à sec pour leur faire échapper à pharaon et à l’armée
Egyptienne.
- Une fois Il souleva simplement un bruit bizarre qui faisait
croire à l’ennemi de son peuple qu’une armée puissante
marchait contre eux. Ils abandonnèrent le combat et

239
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

s’enfuirent pour sauver leur vie.


- Lors d’une descente du roi Saül contre David, Dieu lui
fit envoyer un message urgent, faisant état d’une armée
adverse qui montait en guerre contre Israël. Il arrêta
de poursuivre David et rentra vite pour défendre son
royaume.
- Le Seigneur Jésus procède souvent de façon «
invraisemblable » pour le commun du mortel. Et c’est cela
qui justifie sa particularité

Toutes ces stratégies multiples et variées, démontrent à


quel point, nous avons dans notre camp, un puissant Chef de
l’armée qui sait mettre en place des plans de combat propres
aux élans sublimes dont Il est le Porte-étendard.

Le Seigneur porte le nom de LA BANNIERE lorsqu’Il


intervient puissamment en faveur de son peuple dans le
combat qui l’oppose à ses ennemis.
C’est le grand stratège qui organise l’offensive et la défensive,
comme jamais aucun chef de l’armée n’est capable de le faire.
Et en cette matière, Il prend des noms, qui incarnent le rôle
du Vaillant Combattant et Commandant Suprême qu’Il est.
Et devant toutes les circonstances de nos combats, Il nous
fait parvenir ces Paroles rassurantes que l’épisode de Josaphat
nos rappellera toujours : « Vous n’aurez pas à y combattre
: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez le salut de
l’Eternel en votre faveur. . . Soyez sans crainte et sans effroi
; demain, sortez à leur rencontre, l’Eternel sera avec vous »

240
Jésus-Christ ma bannière

(2 Chroniques 20 : 17).
QUAND LA BANNIERE SE LEVE, L’ENNEMI REND
TOUT CE QU’IL NOUS A VOLE. TEL QU’IL L’A EMMENE,
TEL QU’IL LE RAMENERA LUI-MÊME.
Esaïe 49-22
« Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, je lèverai ma main
vers les nations, je dresserai ma bannière vers les peuples (là où
ce qui est à nous a été retenu) et ils ramèneront tes fils entre
leurs bras, ils porteront tes filles sur les épaules ».
C’est le principe de récupération des avantages perdus, des
richesses bloquées par l’ennemi de notre bonheur. Nous devons
retenir que ce qui est à nous est à nous. Et si, par notre ignorance
ou par notre faute, nous ne pouvons en jouir, nous pouvons au
moins nous rassurer que lorsque la grâce de Dieu nous visite
et que Christ la Bannière se lève en notre faveur, Il nous rend
souverainement tout ce dont le voleur nous a dépouillé.
C’est pourquoi nous devons, à tout prix, garder précieusement
notre harmonie avec le Seigneur, et surtout, maintenir allumée,
la flamme de notre intimité avec lui.
Si le diable dans son activisme machiavélique intervient
spécialement pour égorger, dérober et détruire, le Fils de
Dieu, Lui, est venu afin que les brebis aient la vie et la vie en
abondance.
Les Ecritures déclarent, en matière de restitution des
avantages perdus, « pour vous, je menacerai celui qui dévore,
et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne
sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Eternel des armées »
(Malachie 3 : 11)

241
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Et encore : « je vous remplacerai les années qu’ont dévorées


la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que
j’avais envoyée contre vous » (Joël 2 : 25).
Ce qui retient notre attention dans ce dernier passage, c’est
que nous remarquons comment fonctionne puissamment ce
principe de la restitution, quelles que soient les causes qui
ont provoqué le désastre. Si l’Eternel, notre Dieu, dont les
sanctions sont reconnues irréversibles, peut en arriver à
reconsidérer la teneur des effets destructifs que son armée
aura causé dans nos vies, à combien plus forte raison le diable
ne rendrait-il pas tout ce qui nous appartient et que, pour
une raison ou une autre, il nous en aurait dépouillé.
Quand Christ, notre Etendard se lève, le tableau terni de
notre vie reprend son éclat et nos ténèbres se dissipent.

COMMENT ELEVER UNE BANNIERE ?

C’est en publiant la victoire, en annonçant la victoire là où


le combat était engagé. C’est au milieu de nos perturbations
que nous devons proclamer la puissance de notre délivrance.
Il faut annoncer comme accompli, ce que Christ est capable
de faire. C’est cela, élever la Bannière.
«Annoncez-le parmi les nations, publiez-le, Elevez la
Bannière !
Publiez-le, ne cachez rien !
Dites : Babylon est prise ! Bel est confondu !
Merodac est brisé !
Ses idoles sont confondues

242
Jésus-Christ ma bannière

Ses idoles sont brisées ! » (Jérémie 50 :2)


La victoire c’est dans les déclarations

Les déclarations consistent à prononcer des paroles de


victoire au milieu de nos combats, en rapport avec l’issu ou
le dénouement espéré.
C’est une puissante expression de foi qui proclame d’abord
la victoire, car l’assurance de la victoire est placée sur le
Rocher de notre délivrance qui est l’Eternel, notre Dieu.
C’est en Jésus-Christ que la Bannière se lève, lorsqu’en
son Nom nous anticipons sur notre victoire en proclamant
tout haut, sa gloire sur nos difficultés. Ce passage nous
recommande de publier, de ne rien cacher, et de dire. Si nous
observons bien, nous remarquons que Dieu nous donne
plutôt des ordres fermes, et qui sont orientés de manière
claire et précise. Il est question de déclarer avec conviction la
chute de l’ennemi. Et les termes utilisés par l’Esprit de vie, ne
prêtent nullement à confusion. Déclarer que la ville ennemie
est prise, que l’adversaire est confondu, et que sa force est
brisée.
Jésus-Christ, notre Bannière, nous donne le pouvoir
de nous lever en son Nom et entrer dans notre victoire en
proclamant les effets puissants de son Nom sur nos épreuves.
- Nous proclamons la chute de nos ennemis au Nom de Jésus
- Nous bénissons Dieu pour sa victoire sur nos épreuves
- Nous minimisons l’ampleur de l’attaque en proclamant
la puissance de Jésus-Christ et ses effets glorieux sur nos
difficultés.

243
Jésus-Christ, le Roi que j’adore

Seigneur,
Tu te révèles à nous par ta Parole, comme la Bannière
qui flotte sur le terrain de nos combats. Tu es le vaillant
guerrier qui se range à nos côtés, pour placer la louange
dans nos bouches, nous faisant puiser leurs sujets dans
le lot de tes réalisations en notre faveur.
Tu sais orienter les circonstances vers une issue digne
du grand stratège que Tu es.
Souvent, Tu ne dis qu’un mot, et des merveilles
inédites viennent à l’existence, à la confusion totale de
l’ennemi. Parfois aussi, Tu ne dis rien et ta présence
seule, chasse nos adversaires. Il arrive aussi qu’un simple
geste suffise pour raser les montagnes de l’adversité. Tu
es unique dans ta façon d’agir et tu places aux cimes de ta
grandeur, la barre de la perfection qui fait la différence.
Ton nom est une arme puissante qui étouffe la pression
et met fin à l’oppression de l’ennemi, car tu tends vers
nous ta bannière comme signe d’appartenance qui nous
établit sous ta protection.
Tu es la Bannière qui nous fait chanter des cantiques
de victoire et d’allégresse car tu te lèves toujours pour
qu’un constat de victoire soit attesté.

244
CONCLUSION

Jésus-Christ, le Roi que j’adore est le thème central de nos


vies.
Il a été et demeure l’offrande vivante et éternelle qui donne
un sens à notre culte
Nous devons tous aspirer à une parfaite connaissance
de sa Personne afin d’inscrire notre vie sur les notes de la
perfection. Le culte de louange et d’adoration n’existe pas
si christ n’est pas le cœur-même de la célébration et le sujet
principal de notre vénération. Le connaitre est un idéal qui
inspire la crainte et fait rayonner l’éclat d’une intimité qui se
veut profonde, au fil de la communion
Le monde qui passe cherche à éteindre la lumière qui éclaire
le chemin de notre vie, afin que Jésus-Christ ne soit pas porte
en honneur dans nos cœurs
Il déploie, en notre faveur, tout l’arsenal divin que son
identité royale dispose en notre faveur, afin que nos vies sur
la terre soient un reflet de notre existence à venir
Le respect qui lui est dû est une nécessite absolue, dans la
mesure où, il fixe
Les bornes d’un parcours sans fin avec le Roi que tous les
saints adorent
Ce livre nous a proposé quelques titres glorieux de notre
seigneur Jésus-Christ, et qui donnent de la matière approprie
pour que notre célébration soit d’avantage thématique et
que la formulation de notre adoration soit plus juste et plus
précis

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Jésus-Christ, le Roi que j’adore

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