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Exposé de Communication
-MOHAMAN Raïs
Prépavogt 2020-2021
Plan de Travail
Introduction
Conclusion
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Introduction
De nos jours, nous avons quotidiennement recours à la communication : que ce soit à l’oral
lorsque l’on s’adresse à un collègue ou un camarade de classe, à l’écrit lorsque nous rédigeons
une lettre ou un document administratif, ou par l’électronique à travers les nombreux
messages que nous envoyons à nos proches sur les réseaux sociaux. Il va s’en dire qu’il ne se
passe pas une journée sans que nous ne communiquions. Toutefois, cette communication fait
très souvent face à de nombreux obstacles qui empêchent l’échange entre les individus. Pour
pallier à cela et rendre la communication effective, il y a donc lieu d’adopter certains
comportements et de suivre certains conseils afin de bien pouvoir se faire comprendre , et
aussi de bien pouvoir comprendre les autres dans la communication, qu’elle soit écrite, orale
ou électronique. Dans le dessein de mieux appréhender cette notion, notre devoir consistera
d’abord à présenter quelques rappels sur la notion de communication, ensuite à inventorier les
comportements favorables aux communications orale, écrite et électronique, et enfin à mettre
en exergue des conseils d’un bon communicateur pour améliorer sa communication.
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La communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des
connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en commun (ex : le dialogue).
Le mot communication désigne aussi le contenu de ce qui est communiqué (ex : avoir une
communication urgente à faire) ou le fait d'être en relation avec quelqu'un (ex : couper une
communication).
Le contexte.
Dans une entreprise, la communication est l'ensemble des techniques et moyens lui servant à
se présenter elle-même, son activité ou ses produits et services. Les objectifs peuvent être
d'améliorer son image, d'accroître sa notoriété ou d'augmenter les contacts avec des clients
potentiels.
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On distingue généralement trois formes de communication : interpersonnelle, de groupe et de
masse.
exemples : un professeur donnant des cours à une classe, Un entraîneur de basket parlant à
son équipe durant un temps mort, un magasin envoyant une lettre d’information aux gens qui
désiraient être tenus au courant des nouveautés du magasin…
La communication de masse qui utilise les « mass media » (presse, internet, télévision,
affiches, flyers, etc.) comme instruments. Il s’agit de l’ensemble des communications qui
permettent à un émetteur ou un ensemble d’émetteurs de s’adresser au plus grand nombre
possible de récepteurs (hétérogène, anonyme et ayant des intérêts divers).
Exemples : une grande marque diffusant une publicité de son dernier produit à la télévision,
une association caritative mettant en ligne ses dernières activités sur son site Internet, un
commerçant diffusant ses flyers dans la rue…
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Une communication écrite efficace passe par une plume fine, alléchante et percutante. Trop en
faire peut fausser le message à faire passer et même parfois produire l'effet inverse de celui
escompté.
Ainsi les comportements à adopter pour effectuer une communication écrite sont :
Pour être lu avec envie et surtout entendu, il est important de soigner non seulement le fond,
mais également la forme de sa communication. Aussi, les textes seront aérés, les phrases et les
paragraphes seront de longueur raisonnable et les potentielles illustrations en adéquation avec
le texte. On veillera à ce que le tout soit compréhensible !
Les couleurs utilisées (tant pour les mots que pour les illustrations) ne sont pas anodines et
devront être choisies avec attention. Par exemple, les pastels ont un impact moindre par
rapport aux couleurs plus vives et plus fortes, qui, elles, seront accueillies avec plus
d'enthousiasme. Attention toutefois à ne pas trop abuser du rouge (synonyme inconscient de
danger).
L'éloquence est un exercice délicat, néanmoins essentiel dès lors que l'on est amené à
encadrer une équipe. En effet, pour un manager, maîtriser l'art oratoire est une qualité utile
dans bien des circonstances : animer une réunion, motiver ses équipes, asseoir son leadership,
présenter un projet/une idée novatrice à ses supérieurs, etc.
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L'enjeu est de taille : imposer ses idées et sa personnalité via ces prises de parole devant des
interlocuteurs n'adhérant pas forcément d’emblée à ses positions permet de construire son
crédit personnel et asseoir un certain leadership auprès de ses collaborateurs.
Or tout le monde n'est pas forcément à l'aise dans ces moments-là. Pour communiquer
efficacement, le discours en lui-même est, certes, important, mais les conférenciers le savent
bien... la gestuelle, l'attitude, le ton employé sont autant d'éléments intrinsèques à une bonne
communication orale. Ils concourent tout autant - sinon plus - à faire passer le message.
Il apparaît donc primordial pour développer son charisme et endosser pleinement son rôle de
manager d'être capable de maîtriser son stress, surmonter ses peurs, structurer ses
interventions et faire ainsi preuve d'une certaine aisance en public .
Bonne nouvelle : tout cela se travaille ! Quelques astuces et un peu de pratique viendront à
bout des plus introvertis.
C'est le B.A.-BA, le fondement d'une certaine aisance relationnelle et plus généralement d'une
communication interpersonnelle épanouie.
Pour être à l'aise avec autrui, il faut avant tout être à l'aise avec vous-même. Pour cela, il est
nécessaire de savoir vous détacher du regard des autres et regagner votre propre confiance.
Travailler votre affirmation de soi : quels sont vos points forts ? Quelles sont les qualités sur
lesquelles vous pouvez vous appuyer sans hésiter ? Listez vos petites et grandes réussites :
elles sont autant d'appuis qui vous aideront à regagner confiance en vous. Laissez-vous le
droit à l'erreur : c'est ainsi que l'on apprend. Commencez par oser prendre la parole lorsque
vous vous sentez à l'aise avec vos interlocuteurs. Procédez par petites touches. Vous
apprécierez de plus ne plus le challenge et vous lancerez de plus gros défis oratoires.
A la fois ennemi redouté et meilleur allié des comédiens et autres orateurs, le trac généré par
une prise de parole en public est l’expression d’une appréhension, d’une peur de décevoir.
Cela dénote donc un certain respect des personnes à qui l’on doit s’adresser. En d’autres
termes : appréhender une présentation en public est plutôt bon signe !
Néanmoins, il est essentiel d’apprivoiser ses peurs afin de ne conserver que le "bon" stress,
celui qui agit comme un moteur et non comme un frein.
Identifiez les causes de votre anxiété, prenez du recul, organisez-vous dans votre travail, osez
dire non, apprenez à déléguer, etc...
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Par ailleurs, il existe quelques techniques qui, si vous apprenez à les maîtriser et les pratiquez
régulièrement, vous aideront à faire rapidement retomber la pression, comme les exercices de
respiration, la relaxation ou encore la visualisation.
La gestuelle, les attitudes, l'intonation, les regards et autres sont tout aussi importants que les
mots employés dans un discours. Il est donc essentiel de savoir travailler votre
communication non verbale avant de vous jeter dans la fosse aux lions !
Maintenant que vous maîtrisez le langage non verbal, il est temps de vous pencher sur votre
communication verbale : diction, vocabulaire, tournures de phrases, etc.
Cela commence par une excellente élocution : faites quelques exercices afin de parfaire votre
diction, apprenez à poser votre voix, bannir les mots parasites (euh, donc, alors, voilà, etc.).
Apprivoisez les silences et faites-en une véritable arme de persuasion !
Utilisez un vocabulaire adapté à vos interlocuteurs. Parlez chiffres à des financiers, technique
à des ingénieurs, adoptez le storytelling pour faire passer un message à vos clients, etc.
Préférez les phrases courtes aux phrases à rallonges dont on perd rapidement le sens.
La nétiquette est au monde virtuel ce que les règles du savoir-vivre sont à la vie réelle, avec
une différence notable : il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’il faut faire ou éviter. Et,
fatalement, des faux pas en ligne se produisent.
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Qu’il s’agisse de conversations privées (courriel ou courrier électronique) ou de forums
publics (clavardage), les risques d’agacer ou d’offusquer d’autres utilisateurs sont nombreux.
À tel point que la politesse sur Internet et l’éthique des réseaux sociaux sont désormais
matières d’enseignement. Dans ses contacts virtuels, un individu devrait respecter une règle
générale : se comporter envers son interlocuteur comme il le ferait face à face.
La création d’un échange virtuel réussi entre deux personnes tient beaucoup à la qualité du
courriel qui, par son contenu et sa présentation, dispose l’interlocuteur à le lire et à y
répondre. Un secret : soigner la forme. D’abord, le sujet : rien de plus flou qu’un courriel qui
indique en objet : bonjour, suivi ou urgent. Il faut un titre ciblé et précis tel que « Réunion du
30 janvier » ou « Dossier untel ». D’emblée, le lecteur peut anticiper le contenu du courriel.
Une certaine sobriété est du meilleur goût en affaires. Les experts en nétiquette
recommandent d’éviter, autant que possible, des artifices du genre polices de caractères non
conventionnelles et difficiles à lire, couleurs, styles italique, gras ou souligné, majuscules et
icônes telles les « binettes ». Ce qui est sympathique avec ses amis ne l’est pas nécessairement
avec son patron ou ses collègues.
De plus, même si l’envoi d’un courriel ne devrait pas exiger de réponse immédiate, un petit
mot qui confirme sa réception est bienvenu. Il est de bon ton, lorsqu’on est au travail, de
répondre dans les 24 heures qui suivent la réception d’un courriel.
Si le courriel est envoyé à d’autres personnes, il est bon de préciser leur nom au bas du
message et de respecter la confidentialité des adresses courriels en utilisant la fonction « cci »
plutôt que « cc ». Il faut également éviter d’envoyer une pièce jointe trop lourde qui risque de
surcharger l’ordinateur de son interlocuteur.
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Autres sources d’irritations : rediriger un courriel sans consentement, envoyer un courriel à
toutes les personnes de sa liste d’envoi, réexpédier une légende urbaine et autres canulars au
risque de propager un virus. Enfin, le courriel n’est pas le meilleur moyen de faire sa publicité
et son autopromotion!
Il est déjà arrivé à tout le monde d’être un tantinet agacé par un collègue ou un client dont le
style direct semble brutal ou manquer de tact. Un message court qui dit l’essentiel et qui va
droit au but est un gain de temps appréciable au travail, sauf qu’il ne faut pas confondre « être
bref » et « être direct ». Pour certains, le style direct est le moyen le plus rapide et le plus
efficace de communiquer. Cependant, même si l’intention de l’envoyeur est seulement d’être
bref, le destinataire un brin susceptible peut percevoir le message comme brutal. Rien de
moins superflu que des salutations et des propos mesurés. Des formules de politesse courtes et
adaptées telles que « Auriez-vous l’amabilité de…? », « J’apprécierais que… », « Salutations
cordiales » n’alourdissent en rien le courriel.
Enfin, rappelons, même si cela peut sembler évident, qu’on peut attiser un conflit et non le
régler en prenant à témoin d’autres collègues.
Il peut être tentant de répliquer spontanément à une pique ou à une méchanceté. Il ne faut pas!
Qu’il s’agisse d’une parole caustique, d’un message agressif ou d’un courriel enflammé, il est
préférable de ne pas répondre à chaud et de ne pas mettre par écrit ses sautes d’humeur. Il est
suggéré d’écrire sa réponse et de l’enregistrer dans ses brouillons tant qu’on ne peut pas la
relire à tête reposée. Il y a de fortes chances pour qu’on décide alors de changer le ton du
courriel ou de nuancer ses propos.
Par ailleurs, dans les forums de discussion, certains internautes provocateurs, surnommés
«flingueurs», cherchent à attiser des réactions émotives. On peut tout simplement répondre
par un commentaire centré sur le sujet et respectueux des opinions des autres. La meilleure
parade, c’est la courtoisie.
1- Définition
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Pendant très longtemps, on pensait qu’un bon communicateur, c’était une personne qui
s’exprimait facilement. Ce n’est pas faux. Savoir parler en public constitue une aptitude
essentielle en communication. Mais un bon communicateur est une personne qui exprime des
idées claires, des messages à l'intention d'un destinataire, d'un groupe et ce sans ambiguïté. Un
bon communicateur est donc doté de qualités qui favorisent une bonne communication.
1 - Écoutez.
L’art de communiquer commence par l’écoute. Arrêtez de préjuger de ce que pensent les
autres. Invitez-les à parler d’eux. Développez l’écoute active, par des mouvements de la tête,
en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu’il est en train de
vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l’autre, mais
sans vous effacer. Un dialogue sain se traduit par un temps de parole équilibré. Ne confondez
pas écoute et complaisance ; n’hésitez pas à marquer votre désaccord sur certains points ou y
poser des nuances, mais seulement après avoir écouté l’autre jusqu’au bout. Les personnes
timides ont souvent du mal à écouter, tant elles sont focalisées sur leur propre prestation. En
portant votre attention sur l’autre, vous vous libérez d’une pression et vous pouvez vous
laisser porter par le flux de la conversation.
2 - Suscitez la discussion.
Optez pour les questions ouvertes plutôt que les questions fermées qui laissent moins
d’espace à la discussion. Si vous demandez : « Est-ce la première fois que vous venez à ce
spectacle ? », votre interlocuteur risque de ne répondre que par oui ou par non. Ce qui mène la
discussion à une impasse. Si vous interrogez : « Qu’est-ce qui vous a plu dans ce
spectacle ? », vous ouvrez la porte à la discussion. Avant d’affronter une situation, préparez
des sujets de conversation si ça peut vous aider.
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3 - Dites « je ».
Impliquez-vous. Les timides aiment se rabattre sur les pronoms impersonnels qui ne les
engagent pas. Lorsque votre conjoint vous demande si vous avez envie d’aller au cinéma et
que vous répondez : « oui, on peut » ou « pourquoi pas », vous évitez de vous positionner.
Soyez plus assertifs : « Oui, j’ai envie d’aller au cinéma, ça va me changer les idées ». Ou
bien : « Je n’ai pas envie d’aller coucher trop tard. Je préférerais regarder simplement un film
à la maison. Est-ce que ça te convient ? ». Ou encore : « Je n’ai pas d’envie particulière. Si ça
te fait plaisir d’aller au cinéma, je t’accompagne ». Communiquez donc vos sentiments. Un
conseil : n’hésitez pas à révéler que telle ou telle situation vous intimide, mais ne vous laisser
pas définir par votre timidité, ce qui reviendrait à vous y enfermer.
Si vous dites : « On perd son temps à ces réunions », vous ne donnez pas beaucoup
d’indications sur votre ressenti ni sur votre désir. En disant : « C’est la troisième réunion qui
commence avec une demi-heure de retard et qui s’égare en discussions peu consistantes. Je
suis embêté, car j’ai beaucoup de travail en ce moment et ces retards me font perdre un temps
précieux. Que pensez-vous d’insister pour qu’on démarre à l’heure la prochaine fois et qu’on
fixe un ordre du jour ? »,… vous vous montrez plus concrets, plus précis, plus constructifs.
Exprimez une idée à la fois. En dissociant les faits du sentiment et de la demande qu’ils
engendrent, plutôt que de globaliser et de vous laisser submerger par le flot des pensées.
Ce n’est pas parce qu’un blanc se produit dans une conversation que vous passerez tout de
suite pour quelqu’un d’insipide. Vous n’êtes pas là pour effectuer une performance. Qui donc
peut se targuer d’exprimer des pensées intéressantes à chaque seconde ? Si un tel personnage
existait, il serait d’ailleurs bien assommant. Les silences sont des moments nécessaires pour
laisser place à l’autre et à soi-même.
Quelle est l’intensité de votre voix ? Parlez-vous plus fort ou plus faiblement que vos
interlocuteurs ? L’idéal étant d’atteindre un équilibre entre une voix qui serait trop effacée et
une voix qui serait trop imposante. Les personnes timides pourront avoir tendance à parler
entre les dents. Quel est votre débit ? Parlez-vous lentement ou rapidement ? Sous l’effet de la
timidité, certaines personnes seront anesthésiées ou, au contraire, parleront précipitamment
comme pour en finir au plus vite. Quelles sont vos intonations ? De manière générale, les
personnes timides seront moins expressives et marqueront moins de nuances dans la voix.
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Pour prendre conscience de votre voix, rien de tel que d’interroger de tierces personnes (d’où
l’intérêt des thérapies de groupe). Il est, en effet, difficile de se rendre compte de ses propres
tics d’expression et de langage. L’idéal est d’arriver à poser sa voix, de manière affirmée et
expressive, mais sans précipitation ni agressivité.
Une grande partie des messages passent de manière non verbale. Votre interlocuteur sera très
sensible à votre regard, vos mimiques, la position de votre corps, et l’amplitude de vos
mouvements. Le corps dit parfois l’inverse de ce que disent les mots. Si vous déclarez : « Je
suis très confiant dans l’avenir de ce projet » et que vous vous faites petit, recroquevillé, les
bras croisés et le regard baissé, vous émettez des messages contradictoires. Un point commun
chez les timides, c’est leur difficulté à regarder l’interlocuteur dans les yeux. Une bonne
communication implique pourtant ce regard. En particulier lorsque vous écoutez, lorsque vous
prenez la parole ou lorsque vous terminez de parler, il est conseillé de regarder votre
interlocuteur dans les yeux. Le sourire, quant à lui, reste un allié universel. Les gestes de la
main et du corps viendront soutenir votre discours.
8 - Cultivez la familiarité.
Les personnes timides ont tendance à se dévaloriser. Or, les gens se tournent volontiers vers
les personnes assertives et positives. Il est important aussi de pouvoir accepter un compliment.
Si l’on vous félicite pour cette robe qui vous va si bien, vous pourrez simplement répondre :
« Merci. Ça me fait plaisir que tu trouves qu’elle me va bien. ». Là où une personne timide
cherchera souvent à compenser ou à évacuer le compliment : « Ah bon ? Mais elle commence
à s’user ».
10 - Sachez conclure.
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Si vous parvenez à engager la conversation, c’est bien. Mais il faut aussi pouvoir y mettre fin.
Les personnes timides ont tendance à laisser la préséance à leur interlocuteur. Elles seront
plus facilement la proie de quelqu’un de loquace qui ne les lâchera pas. Terminer une
conversation n’est pas un manque de respect. Mais il y a des manières de le faire. Du genre :
« Cet échange m’a bien plu. On continuera notre passionnante discussion une prochaine fois.
A présent, je vais reprendre mon travail. À bientôt. »
L’essentiel est de ne pas oublier le proverbe « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement ». Il
ne s’agit pas tant ici de faire attention à sa diction qu’aux mots employés pour faire passer son
idée, demande ou envie. Pour la psychologue Marie Andersen, auteure de Tout s’arrange avec
des mots (HugoDoc) nous supposons à tort, surtout dans les relations de couple, que celui qui
nous écoute reçoit notre message oral exactement tel que nous souhaitons lui transmettre.
« Bien souvent, nous parlons sans réfléchir à ce que nous disons vraiment. Au quotidien, cela
se révèle bien pratique pour la plupart des échanges, mais en cas de problème ou lors d’une
relation tendue, il faut absolument peser nos mots et redoubler d’attention.» Il convient alors
d’adapter notre discours suivant 3 niveaux d’attention :
Niveau 0 : Dans le contexte de discussion quotidienne, nous laissons librement notre parole
s’écouler. La communication n’a pas d’autre but que de créer du lien social.
Niveau 2 : Une fois déterminé ce que nous voulons dire exactement, encore faut-il
s’interroger sur la façon dont nous allons faire passer le message à notre interlocuteur. Le
discours doit alors s’adapter en fonction de ce que nous savons de lui et de sa propre façon de
communiquer. Si nous nous trouvons en face de quelqu’un de susceptible, par exemple, si
nous souhaitons que cette personne comprenne notre message il faudra veiller à ne pas la
vexer.
La communication est un jeu à deux (au minimum) qui nécessite de savoir faire des
compromis et ne pas oublier que le but d’un dialogue est d’être enrichissant. Il ne s’agit donc
pas d’une bataille d’ego dont l’objectif serait de faire accepter de gré ou de force à l’autre nos
envies, opinions ou désirs. Cela est d’autant plus vrai dans le cadre d’une dispute où la
recherche d’une concorde mutuelle s’efface bien vite pour laisser place à une lutte sans merci
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pour définir qui a raison. Pour éviter cet écueil, l’humilité est un partenaire indispensable dans
la communication :
Chaque jour, nous multiplions les échanges par mails ou sms. Cette nouvelle forme de
communication, quasi-compulsive, est paradoxale puisqu’elle crée à la fois une fatigue
communicationnelle mais aussi un besoin de retrouver un vrai dialogue constructif et
enrichissant au sein de son couple, auprès des enfants ou des amis. D’où la nécessité de
s’aménager des espaces sans téléphone. A table ou en terrasse, laissez votre téléphone dans
votre sac. Vous avez tout à y gagner : une meilleure attention sur ce qui se dit mais aussi sur
les émotions que le discours de l’autre fait naître en vous. Marie Andersen rappelle que, bien
souvent, les messages ou mails ne sont pas prioritaires sur une conversation en direct :
« On ne choisit pas toujours quand l’autre sera disposé à nous parler. C’est surtout vrai avec
les enfants. Si l’on ne pose pas son téléphone pour écouter les plus petits quand ils souhaitent
s’exprimer, il y a de fortes chances que cette occasion ne se reproduise plus, alors qu’un texto
ou un mail est stocké. Nous pourrons toujours y revenir plus tard. S’aménager des temps sans
communication téléphonique ou numérique permet également de retrouver une énergie
propice au dialogue pour que celui-ci retrouve du sens et de l’intérêt. »
Vous n’êtes pas sans savoir que les mots que vous employez ont un impact. Pour bien
communiquer avec les autres, vous devez donc systématiquement choisir les mots que vous
utilisez, les anecdotes, les métaphores… Tout cela vous confère un certain charisme
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A quoi sert d’avoir une attitude positive ? C’est un moyen efficace pour évacuer les pensées
négatives en se concentrant sur le positif, et devenir un aimant à ondes positives vous-mêmes.
En effet, le positif attire le positif : on attire ce à quoi l’on pense ! Par exemple, vous voyez
toujours les enseignements d’une épreuve, vous essayez d’amener le positif à une difficulté,
vous apporterez des ondes positives autour de vous et deviendrez charismatique.
Comment vous sentez-vous face à une personne qui n’arrête pas de critiquer ou de se
plaindre ? Cela donne plutôt envie de fuir car malheureusement, le négatif est contagieux
aussi.
Des études ont même montré que ceux qui adoptent la positive attitude ont plus d’amis. C’est
aussi valable pour étendre votre réseau professionnel ! À l’inverse, à trop penser à l’échec ou
à ses difficultés, on en oublie nos capacités, on doute, on se sous-estime…et on échoue.
Prenez conscience de vos côtés négatifs (je critique toujours cela, je ne supporte pas, je me
plains…) Acceptez-les et essayez de les tourner du côté positif (ex : il pleut ce matin, mais
c’est bon pour la terre, pour les agriculteurs, etc…) Trouvez 5 choses positives dans votre
journée et notez-les.
Une étude de l’Université de Preston aux États-Unis a démontré qu’un sourire est assimilé
inconsciemment à un signe de compétence. En plus d’être agréable, c’est un signe d’assurance
et de confiance en soi.
Si vous parlez trop vite, cela peut signifier un manque de confiance en vous. À l’inverse,
parler trop lentement peut démontrer un manque de réactivité et de mollesse.
Si vous voulez que les autres vous comprennent sans aucune confusion, vous devez vous
assurer que l’expression de votre visage, votre posture et vos autres signaux non verbaux
soient en harmonie avec votre message.
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En réunion ou lors de négociations, tâchez de copier le langage corporel de votre
interlocuteur, cela pourra inconsciemment le rassurer et vous rapprocher intuitivement pour
créer une sorte de “connexion” implicite.
Pour être en phase et démontrer votre intérêt en pleine conscience. Cela facilite énormément
la communication.
Conclusion
En un mot comme en cent, nous avons pu tout au long de ce devoir présenter les
comportements favorables à la communication et les conseils d’un bon communicateur pour
le devenir à notre tour. Il ressort de notre travail que de nombreuses compétences sont
requises pour bien communiquer qui peuvent varier en fonction de notre support de
communication (à l’oral, à l’écrit ou par l’électronique). Nous pouvons ainsi agréer avec
Didier Court, entrepreneur et écrivain français du XXe siècle, lorsqu’il affirme : « Le
meilleur moyen d’assurer une bonne communication c’est l’écoute, la compréhension et le
partage ».
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