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MEMOIRE PROFESSIONNELLE:

L’intégration des Tice dans la séance d’apprentissage en électronique

Réalisé par : Mr. OMAR HASSAN ABDILLAHI

ÉTABLISSEMENT : LYCEE TECHNIQUE DE GABODE

DISCIPLINE : ELECTRONIQUE

TUTEUR : Mr YACIN DAHIR

ANNEE SCOLAIRE: 2022/2023

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Remerciement

Tout d’abord nous rendons grâce à ALLAH, le Tout Puissant, pour tous ses bienfaits
innombrables dont il nous a comblés.

Au terme de cette recherche, nous tenons tout d'abord à exprimer nos sincères remerciements au
M. YACIN DAHER, notre directeur de recherche qui a assuré l’encadrement qui nous a permis
d'arriver à cette production. Sa disponibilité, sa rigueur intellectuelle et son expérience nous ont
amené à repousser plus loin les limites de nos réflexions durant la rédaction de cette mémoire
professionnel.

Je remercie tout particulièrement mon conseillé pédagogique, M. AHMED-YACIN SAID, pour


ses précieux conseils et son soutien dans la réalisation de mon mémoire. Mes remerciements
vont également à l’endroit de tous les professeurs du lycée technique de GABODE qui ont
participé aux questionnaires.

Un grand merci à l’ensemble des personnes de mon entourage pour m’avoir soutenue et
encouragée tout au long de ce mémoire et de cette année.

Que soient, enfin, remerciés tous les membres de jury qui ont bien accepté de lire ce travail et de
l'évaluer.

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Sommaire
Introduction.................................................................................................................................................4
PARTIE A : CADRE THEORIQUE....................................................................................................................6
I°) L’intégration des TICE..............................................................................................................................7
A) Définition et étymologie des NTIC.......................................................................................................7
B) Les différents outils des TICE.............................................................................................................10
C) La simulation informatique ou simulation numérique.......................................................................11
II°) les atouts des TICE par rapport à un enseignement traditionnel en électronique...............................12
a) Pédagogie différenciée......................................................................................................................12
b) Motivation.........................................................................................................................................14
c) Autonomie.........................................................................................................................................15
Problématique...........................................................................................................................................16
PARTIE B : CADRE PRATIQUE.....................................................................................................................18
1. Approche méthodologique................................................................................................................19
1.1. Présentation du contexte de l’étude.............................................................................................19
1.2. Terrain et public.............................................................................................................................19
2. Déroulement des séances..................................................................................................................20
3. ANALYSE DES RESULTATS..................................................................................................................22
A. Collecte des données.........................................................................................................................22
B. Analyse comparatives de notes entre le groupe A et B.....................................................................24
Discussion..................................................................................................................................................26
Conclusion.................................................................................................................................................27
Bibliographie.............................................................................................................................................28
Annexes.....................................................................................................................................................29

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Introduction

Les technologies de l’information et des communications sont présent dans toutes les sphères de
la vie socioculturelle et économique. Selon l’UNESCO : « les TIC sont, en peu de temps
devenues l’un de piliers de la société moderne. L’enseignement de l’électronique n’échappe pas
à cette évolution ». L’ordinateur est un outil efficace et très nécessaire pour fabriquer une carte,
programmer un système électronique, on peut l’utiliser comme simulateur pour réaliser des
circuits électronique. Notre corpus d’étude se constitue des élèves de la 2 nde IRT (informatique,
réseaux et télécommunication).

Dans ce contexte-là, il nous parait essentiel de nous intéresser à l’usage de simulateur, Car, il y’a
une insuffisance considérable des matériaux pour pouvoir soumettre les élevés en pratique. Pour
cela, l’utilisation des logiciels simulateur est indispensable pour atteindre les objectifs
pédagogiques fixés. D’autre part, les étudiants en informatique, réseau et télécommunication sont
très à l’aise lorsqu’ils réalisent les montages du TP avec l’ordinateur qu’avec les composants et
les maquettes électronique.

A cet égard, nous nous somme posé la problématique suivante : la tice favorise-t-elle
l’apprentissage?

Pour atteindre l’objectif de la recherche et pour répondre à la question de notre recherche, nous
devons faire une supposition qui va nous servir à mener logiquement notre étude. L’hypothèse
est la suivante :

 La technologie de l’information et de la communication favorise l’apprentissage.


 La technologie de l’information et de la communication ne favorise pas l’apprentissage.

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Notre objectif dans ce travail est d’étudier la possibilité de bénéficier des avantages des TICE
afin de surmonter les problèmes reliés à la complexité de la réalisation des travaux pratiques et
d’améliorer la qualité de l’enseignement de l’électronique.

Ce mémoire s’articule en deux parties : le premier est le cadre théorique où nous allons aborder
les notions clés. Le deuxième partie : c’est le cadre pratique dans lequel nous nous intéressons
l’analyse des résultats ; nous allons parler de tout ce qui concerne le comment et le pourquoi du
choix méthodologique, présentation du terrain et le déroulement de l’enquête. Nous allons après
confronter et analyser les données recueillies. Et enfin une conclusion pour résumer nos résultats
obtenus et analysés.

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PARTIE A : CADRE THEORIQUE

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I°) L’intégration des TICE

A)Définition et étymologie des NTIC.

Les NTIC ou TICE (technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement)


regroupent les outils et produits numériques à des fins d’enseignement et d’apprentissage.

Les TIC renvoient à un ensemble de technologies qui, combinées ensemble, se caractérisent par
la possibilité qu’elles offrent « de mémoriser, de traiter, de rendre accessible (sur un écran ou un
autre support) et de transmettre, en principe en quelque lieu que ce soit, une quantité quasi
illimitée et très diversifiée de données ». Ces données peuvent avoir des formes variées : texte,
image, son, vidéo, schéma, graphes…
D’après Poellhuber et Boulanger (2001), le terme TIC désigne « l’ensemble des technologies
faisant appel à un support numérique et servant à traiter l’information ».

Pour Karsenti, (2001), les TIC ont un usage transversal et généralisé pour
l’enseignement/apprentissage. Il est donc important de les intégrer dans un système pédagogique
pour devenir des outils didactiques.

Concernant le terme « technologie », ce n’est qu’à partir des années 60 qu’on a commencé à
l’utiliser dans un cadre d’apprentissage et d’enseignement. En outre, la notion de média
d’apprentissage a évolué en passant à un mode d’utilisation beaucoup plus performant et utile
qu’il ne l’était auparavant. En d’autres termes, les TICE telles qu’elles sont conçues maintenant
ont redéfini cette notion de média d’apprentissage en utilisant des matériaux de plus en plus
nouveaux.
Dans les années 1980, c’est sous les formes de « technologies de l’information » ou «
technologies de la communication » qu’elles sont connues, le plus souvent associées à un usage
bien défini notamment l’éducation.
À partir des années 1990, cette forme apparaît dans le thésaurus de certaines publications. Le
terme est donc devenu descripteur du sujet qui y est analysé. Depuis, on le retrouve fréquemment

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sous les formes « Technologies de l’information et de la communication », « Nouvelles
technologies de l’information », « Nouvelles technologies de l’information et de la
communication »…
Cette dernière expression (NTIC) regroupe donc trois concepts fondamentaux :

1. Technologie

Un terme datant de quelque 250 ans. Il vient du grec tekhnélogia (tekhné = procédé, logos =
étude), ce qui donne comme sens général « étude des procédés ».
Le grand dictionnaire terminologique définit « la technologie » comme étant « l’étude des
techniques » Quant à la « technique », elle désigne l’« ensemble de procédés méthodiques,
fondés sur des connaissances scientifiques, employés à la production ».
À partir du début du XXe siècle, le terme « technologie » renvoie non seulement aux savoirs, aux
principes, aux procédés et aux méthodes de conception et de production des objets et des
systèmes, mais également aux objets et systèmes eux-mêmes.

2. Information

Le terme vient du latin et date de 1274. Dans son sens usuel, il désigne des « renseignements sur
quelqu’un ou quelque chose ».
Ce n’est qu’au moment de l’émergence de la science du traitement de l’information, dans les
années 1950, que le terme a pris le sens que nous lui donnons ici : « Élément ou système pouvant
être transmis par un signal ou une combinaison de signaux […] appartenant à un répertoire fini»
Les technologies de l’information sont donc l’ensemble des matériels, logiciels et services
utilisés pour la collecte, le traitement et la transmission de l’information.

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3. Communication

Le terme date de 1365 et vient du mot latin « communicatio ». Il signifie dans le sens courant «
établir une relation avec quelqu’un ou quelque chose »
Dans un sens plus étroit, c’est le processus par lequel des signaux sont échangés entre des êtres
vivants.
Enfin, et comme l’indique le N de Nouvelles, ces applications sont des plus récentes.
Cette évolution des significations à travers les temps rend difficile de donner une définition
satisfaisante et stricte aux NTIC, cependant nous pouvons tenter de formuler une définition
synthèse en nous basant sur les éléments qui doivent en faire partie.
– premièrement, les NTIC forment un ensemble de technologies fondées sur l’informatique, la
microélectronique, les télécommunications, le multimédia et l’audiovisuel.
– deuxièmement, un point très important figurant dans la plupart des définitions
des NTIC est leur convergence, de sorte qu’une même technologie peut servir à plusieurs
applications, on parle de « combinaison », d’« interconnexion » ou encore d’« intégration » de
ces technologies.
– Troisièmement, les NTIC permettent l’« interactivité », et c’est d’ailleurs grâce à ces capacités
interactives que l’usager peut être plus actif et que les rôles des acteurs du processus de
communication deviennent interchangeables.
– Quatrièmement, il faut préciser les fonctions principales des NTIC. Ces dernières permettent
de rechercher, de stocker, de traiter et de transmettre l’information.
– Cinquièmement, il est important de rappeler que c’est sous la forme de données que
l’information sera stockée, traitée et transmise
Voici donc la définition obtenue :
Les TIC renvoient à un ensemble de technologies fondées sur l’informatique, la
microélectronique, les télécommunications, le multimédia et l’audiovisuel, qui lorsqu’elles sont
combinées et interconnectées permettent d’une part de rechercher, de stocker, de traiter et de
transmettre des informations, sous forme de données de divers types (texte, son, images,
vidéo, etc.), et d’autre part l’interactivité entre des personnes, ou entre des personnes et des
machines.

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B)Les différents outils des TICE.

Pour esquisser une typologie rapide des ressources apportées par les TICE, nous avons choisi de
définir six familles de ressources. Cette classification se base sur des classifications existantes
que nous avons adaptées selon notre expérience personnelle dans ce domaine. Ces cinq familles
ont donc été établies de manière arbitraire et les frontières peuvent parfois être ambiguës. Malgré
tout, cette description permet d’avoir une vision globale des possibilités offertes dans ce domaine
des TICE.

 Les logiciels éducatifs. On retrouve, dans cette catégorie, les exerciseurs et les tutoriels.
Donc, des logiciels qui proposent généralement des exercices et des notions afin
d’amener l’usager à prendre connaissance de certains contenus et à vérifier les
connaissances acquises.
 Les logiciels de jeu et de simulation. Les jeux proposent à l’usager de tenter d’atteindre
un but dans un cadre ludique. Ils peuvent prendre plusieurs formes (jeu questionnaire, jeu
de stratégie, jeu de rôle). Les logiciels de simulation, pour leur part, permettent à l’usager
d’interagir avec le logiciel afin d’explorer un phénomène qui y est reproduit. L’usager
peut prendre des décisions ou modifier des paramètres qui influenceront le déroulement
du phénomène. C’est le cas du logiciel professionnel de CAO et de simulation
ProteusTM. Ce logiciel propose un certain nombre de fonctionnalités en simulation,
comme la conception (virtuelle) de circuits et de montages électriques ou électroniques,
la conception de PCB1, la mesure de grandeurs électriques, la visualisation de graphiques
et de courbes…

 Les outils d’écriture. L’outil le plus connu de cette catégorie est le traitement de textes.
Cependant, plusieurs autres outils sont aussi disponibles pour faciliter le travail
d’écriture de l’usager (dictionnaires électroniques, correcteurs orthographiques et
grammaticaux, traducteurs, banques de mots).
 Les outils de traitement de données. Ces logiciels permettent de faire des opérations sur
un ensemble de données. Par exemple, les tableurs et les programmes de traitement
statistique permettent, entre autres, d’automatiser un ensemble de calculs complexes sur

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des données numériques. D’autres logiciels, tels les logiciels de gestion de bases de
données, favorisent la recherche et les tris dans des masses de données de nature
diversifiée.

 Les outils de création. Ces logiciels facilitent le processus de création, par exemple les
logiciels de graphisme ou d’édition musicale permettent de créer des œuvres à
l’ordinateur. D’autres logiciels, comme les langages de programmation ou les éditeurs de
sites Web, donnent à l’usager la possibilité de créer des produits informatiques.

C) La simulation informatique ou simulation numérique

Selon l’Encyclopédie Universalis,

La simulation est l’expérimentation sur un modèle. C’est une procédure de recherche scientifique
qui consiste à réaliser une reproduction artificielle (modèle) du phénomène que l’on désire
étudier, à observer le comportement de cette reproduction lorsque l’on fait varier
expérimentalement les actions que l’on peut exercer sur celle-ci, et à en induire ce qui se
passerait dans la réalité sous l’influence d’actions analogues.

Pour Depover et al. (2007), « une simulation est une représentation ou un modèle d’un
événement, d’un dispositif ou d’un phénomène construit pour présenter et faire comprendre
comment un système fonctionne » (p. 110). Elle est l'utilisation de l'ordinateur pour imiter des
systèmes dynamiques des objets dans un monde réel ou imaginaire. Varenne (2003) la considère
comme un moyen intermédiaire entre théorie et expérience.

Les apports de la simulation informatique dans l’enseignement des électroniques :

Les simulations informatiques peuvent jouer des rôles importants dans la classe et dans
l'enseignement des sciences expérimentales. Elles peuvent permettre de pallier les problèmes liés
à l’accès à l’équipement expérimental et offrent des opportunités d'apprentissage qui aident à la
réalisation d’objectifs qui sont au-delà des méthodes d'enseignement traditionnel (Thomas &
Hooper, 1991).

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Les simulations peuvent permettre de gagner du temps durant l'apprentissage et conduire à plus
d’attitudes positives (Akpan & Andre, 1999). Elles ont le potentiel de rendre l'enseignement plus
interactif (Ramasundaram et al., 2005).

II°) les atouts des TICE par rapport à un enseignement


traditionnel en électronique

La première réponse à apporter est sans aucun doute que le monde de l’éducation ne doit pas
ignorer le monde qui l’entoure. Et dans ce monde l’utilisation des TICE est incontournable, cela
justifie déjà l’utilisation des TICE à l’école, si l’école ne veut pas être en retard et veut former
des citoyens de demain.

D’autre part, j’ai relevé quelques points qui permettent de mettre en avant l’utilisation des TICE
dans l’apprentissage.

L’outil informatique permet une pratique de la pédagogie différenciée, c’est un outil motivant
pour les élèves, un outil ludique et il permet une plus grande autonomie et socialisation des
élèves.

Voyons d’abord en quoi l’outil informatique est un atout supplémentaire pour mettre en place
une pédagogie différenciée.

a) Pédagogie différenciée

L’un des grands avantages de l’ordinateur dans une classe, c’est sa souplesse d’utilisation. En
effet, des élèves peuvent aller occuper les postes d’ordinateur pour y effectuer une activité
n’ayant rien à voir avec ce que font leurs camarades sans les déranger pour autant.

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Cet atout est très important pour la mise en place d’une pédagogie différenciée. Le but de cette
pédagogie étant de réduire l’échec scolaire en mettant en place des itinéraires variés
d’apprentissages, soutien et approfondissement sont les éléments clés de celle-ci.

Pour les élèves en difficulté, le rôle que peut jouer l’ordinateur est primordial. Bien souvent, ces
élèves ont un besoin plus grand que les autres de réactiver un grand nombre fois ce qu’ils ont
appris pour pouvoir fixer la connaissance. Dans ce cas, l’ordinateur peut jouer le rôle de
répétiteur ce qui est difficile à l’enseignant qui doit également conduire sa classe.

Anny et Jean-marc Versini nous donnent l’exemple d’élèves de CM1 étant très faibles en
orthographe : cette faiblesse les handicapait à un tel point qu’ils ne faisaient plus d’effort pour
apprendre d’autres règles d’orthographe sachant qu’avant de mettre en place la règle, ils auraient
commis beaucoup de fautes sur les mots. En accord avec l’enseignant ils ont donc décidé de
remédier à leurs difficultés en apprenant grâce à l’ordinateur une trentaine de mots d’usage
courant et sur lesquels ils butaient régulièrement.

Ce projet personnel a pu se faire grâce à l’outil informatique et aussi parce qu’il correspondait
parfaitement aux lacunes des élèves.

L’outil informatique est donc une réponse aux problèmes des élèves.

De plus, l’utilisation de l’ordinateur élimine les problèmes liés à l’affectif. Si l’élève donne des
réponses fausses l’ordinateur se contentent de lui signifier par divers moyens mais il n’émet pas
de jugement. L’élève ne se sent pas dévaloriser et on n’évite aussi la notion de « je n’ai pas
répondu aux attentes du maître, ou le maître fait exprès de me donner des exercices trop durs ».

La pédagogie différenciée s’applique également aux élèves qui sont toujours en avance par
rapport aux autres et qui parfois s’ennuient à l’école.

L’ordinateur permet d’apporter à ces élèves des activités d’approfondissement mais pas
nécessairement sous forme d’exercices. Les activités d’approfondissement peuvent être d’ordre
de la recherche documentaire, de l’écriture de textes etc.…

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On peut citer l’exemple d’élèves qui aiment écrire mais qui trouvent que sur papier c’est
rébarbatif, que ce n’est pas joli car il y a des ratures et que cela ne ressemble pas à des écrits
sociaux. L’ordinateur permet une reconnaissance sociale de l’écriture ainsi qu’une publication.

On le voit donc à travers ces deux exemples l’outil informatique est un plus dans la mise en place
de la pédagogie différenciée.

Les détracteurs de l’informatique pourront encore vous dire que tout ceci peut se faire sur papier
et que l’ordinateur n’est pas indispensable pour mettre en place une pédagogie différenciée.

Certes, mais le plus de l’informatique c’est la motivation que suscite cet outil.

b) Motivation

Henri Dieuzeide, inspecteur général honoraire nous confirme cet aspect de l’ordinateur dans
L’intégration de l’informatique dans l’enseignement et la formation des enseignants, Actes du
colloque, 28-29-30 janvier 1992, édités par G-L baron et J.Baudé, INRP ; en disant : « je
remarque que le trait premier est la fascination qu’il exerce ; voici une machine qui obéit au
doigt et à l’œil ; la puissance est au bout du doigt. L’ordinateur propose un savoir caché sous une
machine inerte, comme un trésor dans un coffre verrouillé. Fréquentation qui ressortit à
l’alchimie, à la transmutation, à la magie. »

En effet, aujourd’hui encore les élèves sont motivés par ce nouvel outil.

La motivation des élèves réside dans l’utilisation elle-même de l’ordinateur : ils vous diront
qu’ils n’ont pas l’impression de travailler ; mais aussi dans les activités rendues possibles par le
biais de l’ordinateur. Les simulations informatiques permettent aux élèves d’interagir avec des
concepts abstraits de manière concrète immersive. Les élèves sont donc plus engagés et motivés
à apprendre Pour appuyer cet argument je citerai l’exemple que j’ai eu en cours de TP en
utilisant le simulateur Proteus avec les élèves de 2 nd IRT, nous avions réalisé l’adaptation en
tension et je leur ai dit que nous dessinerions le schéma sur le logiciel simulateur. Leur réaction
fut plus que positive puisqu’ils ont demandé à faire les restes de TP sur le simulateur.

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Je crois donc que la motivation que suscite l’outil informatique n’est plus à démontrée et que
nous, en tant qu’enseignant, nous devons en tenir compte dans notre pratique quotidienne de
l’enseignement.

La motivation existe aussi car l’ordinateur est un outil ludique.

c) Autonomie

Le manque d’autonomie est souvent un reproche qui est fait aux élèves, mais l’autonomie
s’apprend et l’utilisation de l’ordinateur peut être un moyen pour mettre en place cet
apprentissage.

Si l’enseignant met en place des projets individualisés pour les élèves et que les élèves sont
impliqués dans ces projets, ceux-ci devront mettre en place un comportement autonome pour
mener à bien leur projet. En effet, le maître ne pourra pas être toujours derrière eux pour leur dire
d’aller sur l’ordinateur ou pour leur expliquer ce qu’ils doivent faire dans le développement de
leur projet. Les élèves devront donc choisir les moments opportuns pour aller sur l’ordinateur
sans avoir recours à l’enseignant.

D’autre part, la mise en place de travail en tutorat permet également la mise en place de
l’autonomie. Les élèves vont devoir se prendre en charge pour réaliser ce qui leur est demandé.

Il est cependant évident qu’auparavant les taches à faire devront être clairement explicitées par le
maître.

L’utilisation de l’outil informatique est donc un atout pour le développement de l’autonomie des
élèves et la responsabilisation de chacun.

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Problématique

Nos recherches ont pour objectif l’étude de l’usage des ordinateurs comme instruments de
laboratoire dans l’enseignement de l’électronique. En effet, la contrainte technologique et les
nouvelles politiques adoptées, obligent certaines filières de l’enseignement à utiliser des moyens
informatiques destinés au départ à un public autre que nos élèves. Ainsi, ces outils professionnels
sont institutionnalisés et sont exploités en classe, comme un moyen de réaliser les travaux
pratiques. C’est le cas du logiciel professionnel de CAO et de simulation ProteusTM. Ce logiciel
propose un certain nombre de fonctionnalités en simulation, comme la conception (virtuelle) de
circuits et de montages électriques ou électroniques, la conception de PCB1, la mesure de
grandeurs électriques, la visualisation de graphiques et de courbes ….

En effet, suite aux nombreuses consultations de la part de conseillers pédagogiques et suite à la


grande hétérogénéité de mon classe, mon choix a été de me diriger vers la mise en œuvre de
l’outil tice.

Alors, nous posons comme question de recherche :

 la tice favorise-t-elle l’apprentissage?


 Quels sont les avantages potentiels des tice dans le processus d’apprentissage ?
 Quels sont les types spécifiques de technologies de l’information et de l’information et de
la communication utilisées dans l’apprentissage ? Quels sont leurs impacts sur les
résultats d’apprentissage ?
 Quels sont les différences d’apprentissage observées entre étudiants utilisant des
méthodes traditionnelles d’enseignement et ceux utilisant des TICES ?

La problématique retenue tentera d'apporter une réponse au questionnement suivant : la


tice favorise-t-elle l’apprentissage?

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Pour atteindre ces objectifs, nous posons comme hypothèses que :

 La technologie de l’information et de la communication favorise l’apprentissage.


 La technologie de l’information et de la communication ne favorise pas l’apprentissage.

Ces deux hypothèses principales guideront donc mes recherches dont nous allons dès à présent
détailler la méthodologie pour les vérifier.

Mon mémoire ayant pour thème L’intégration des tice dans la séance d’apprentissage en
électronique. Je préciserai dans cette partie, la méthodologie que j’ai menée. Celle-ci s’appuiera
essentiellement sur la mise en œuvre d’un outil tice telle que le simulateur et me permettra de
répondre à la problématique de départ.

Afin d’examiner mes hypothèses, on mettra en place des expériences et une évaluation, par
comparaison de modalités d’apprentissage (apprentissage par la simulation et apprentissage
traditionnel), les apports et les limites de la simulation informatique dans cette perspective de
développement de savoirs faire.

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PARTIE B : CADRE PRATIQUE

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Après avoir présenté dans la partie théorique les notions et les concepts clés à savoir :

 Définition et étymologie des NTIC.


 Les différents outils pour les TICE.
 La simulation informatique ou simulation numérique.
 les atouts des TICE par rapport à un enseignement traditionnel en électronique.

1. Approche méthodologique

Nous proposons dans cette partie de notre travail de recherche un chapitre consacré, à
l’explication de la méthodologie adoptée afin d’évaluer l’impact des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.

1.1. Présentation du contexte de l’étude

Comme nous avant déjà déclaré, notre étude nous renvoie au milieu éducatif secondaire et à
l’utilisation pédagogique des TICE.

L’étude que nous réalisons est une comparaison d’une séance de travaux pratiques simulation à
une séance de travaux pratique utilisant les matériels physique (composants électronique,
maquettes). Il s’oriente aussi vers un visé explicatif où nous allons démontrer l’impact des TICE
sur la motivation des élèves via une recherche expérimentale.

1.2. Terrain et public.

Pour pouvoir réaliser notre étude, nous avons choisi comme public les élèves d’une classe de
2NDE IRT, Du Lycée technique de GABODE, cette classe est composée de 5 filles et 20 garçons
(25 élèves en totale). Alors, je constituée deux groupe :
 Le groupe A de la classe ont assisté à un cours travaux pratique où nous avons utilisé les
nouvelles technologies

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 Le groupe B ont assisté à un cours travaux pratique ou nous avons utilisé des matériels
physiques (maquettes). Et après on a évalué les deux groupes pour savoirs le groupe qui
ont mieux acquis les concepts et les savoirs faire enseignées.

2. Déroulement des séances

1er séance :

Mon première séance d’expérimentation est la séance de TP sur l’afficheur 7 segments.


Les élèves du groupe A disposent durant le TP d’un poste par binôme, sur lequel est installé le
Logiciel ProteusTM, sous Windows 10. Ils étaient très enthousiastes à l’idée de travailler avec
les TICE et ils avaient hâte de découvrir le déroulement de la séance.
Le TP rédigé sur un document est structuré en deux exercices :
- Le premier exercice consiste l’identification des cathodes de l’afficheur 7 segments. Les élèves
doivent reproduire sous ProteusTM le schéma et simuler son fonctionnement puis compléter le
tableau par les lettres des segments allumés.
- Le deuxième exercice consiste à réaliser décodage de l’afficheur avec le circuit décodeur
74LS48.

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2ème séance : Cette séance avait le même objectif que la séance de travaux pratique précédente,
pour voir la différence des deux groupes. Le groupe B vont utiliser cette fois des maquettes sur
lequel ils réalisent réellement le schéma de l’afficheur 7 segments. Les activités sont les mêmes
que pour la séance 1.

L’évaluation : nous avons évalué les élèves sur les deux séances de TP (travaux pratique) afficheur
7segment. Pour effectuer une analyse comparative des notes entre le groupe A et le groupe B.

Le groupe A ont été évalué sur la séance de TP utilisant le simulateur (PROTEUS) et le groupe B ont été
évalué sur la séance de TP utilisant les maquettes.

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3. ANALYSE DES RESULTATS

A. Collecte des données

NOTE DES ELEVES DE LA CLASSE (voir les copies en annexes n° )

2nd BAC PRO IRT

N° NOMS GENRE NOTES

GROUPE A

1 ABDIRAZAK ABDOULKADER AHMED M 10,5

2 ALI ABDOULWAHAB ALI M 17

3 ANASS MOHAMED ELMI M 16

4 AWALEH HOUSSEIN WARSAMA M 12

5 BALKISSA ABDOURAHMAN WABERI F 20

6 CHAMSANE KOULMIYE IBRAHIM M 16

7 DJIBRIL MOHAMED ISSA M 17

8 FATIMA SAID ASSOWEH F 19

9 HAMZA MAHAMOUD ABDI M Abs

10 HAMZE ADEN MOUSSE M 15

11 HOUSSEIN MOUHOUMED ROBLEH M 19

12 MAGAN ILAL IBRAHIM M 20

GROUPE B

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1 MOHAMED ABDOURAZAK AHMMED M 17

2 MOHAMED ALI OSMAN M 12

3 MOHAMED-AMINE ABDI-RAHMAN SOUBANEH M 17

4 MOUSTAPHA MOHAMED ALI M 8

5 NAGUEYEH ABDOURAHMAN HASSAN M 9

6 NASRALLAH NAGUI ABDO M 9

7 OMAR KAYAD HASSAN M 12

8 OUMALKAIRE ADEN MOUMIN F 8

9 RAYAN FATHI MOHAMED M Abs

10 SAAD MOHAMED DJAMA M 14

11 SOUMAYA MOHAMED ISMAEL F 6,5

12 YAHYE HASSAN DJAMA M 16

13 YASMIN FOUAD IBRAHIM F 15,5

4 Evaluation afficheur 7 segments


3.5
3
2.5
EFFECTIF

2
1.5
1
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Note

GB GA Series3

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B. Analyse comparatives de notes entre le groupe A et B

En analysant l'histogramme comparatif des deux groupes, il est clair que le groupe utilisant le
simulateur informatique a obtenu des résultats nettement supérieurs à ceux du groupe utilisant les
matériels physiques. Les barres de l'histogramme pour le groupe utilisant le simulateur
informatique sont plus élevées et plus concentrées dans les catégories de notes supérieures,
indiquant une performance globale plus élevée. En revanche, les barres correspondantes au
groupe utilisant les matériels physiques sont plus courtes et moins concentrées dans les
catégories de notes supérieures, suggérant une performance relativement inférieure.

MOYENNE MOYENNE
GROUPE A GROUPE B
16,5 12

Les resultats obtenus en comparant la moyenne des deux groupes sont intéressants. Le groupe
utilisant la simulation informatique affiche une note moyenne de 16,5, tandis que l'autre groupe,
utilisant les matériels physiques, présente une moyenne de 12.

Ces résultats révèlent une différence significative entre les performances des deux groupes. Le
groupe utilisant la simulation a clairement obtenu de meilleurs résultats informatiques en termes
de notes moyennes. Cette différence pourrait être attribuée à plusieurs facteurs:

Expérimentation supplémentaire: Le groupe utilisant la simulation informatique a peut-être


amélioré la possibilité d'expérimenter davantage, grâce à la flexibilité et à la disponibilité du
simulateur. Ils ont pu tester différentes configurations et pratiquer plus intensivement, ce qui a
probablement obtenu leur meilleure compréhension du sujet.

Erreurs et contraintes minimisées: L'utilisation de la simulation informatique peut permettre de


minimiser les erreurs humaines et les contraintes matérielles. Les étudiants ont pu travailler avec
des simulations virtuelles qui permettent un environnement plus contrôlé, ce qui peut conduire à
des résultats plus précis et cohérents.

Feedback immédiat: La simulation peut également fournir un feedback informatique instantané


aux étudiants, ce qui leur permet de corriger rapidement leurs erreurs et d'améliorer leur

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24
apprentissage. Ce feedback instantané peut être un facteur clé dans l'amélioration des
performances.

Il convient de noter que, bien que le groupe utilisant la simulation informatique ait obtenu de
meilleurs résultats, il est important de considérer d'autres aspects de l'apprentissage, tels que
l'expérience pratique avec des matériels réels. Les compétences acquises par le groupe utilisant
les matériels physiques sont tout aussi importantes dans le domaine pratique.

Pour équilibrer les approches et maximiser l'apprentissage, il pourrait être bénéfique d'intégrer
des activités pratiques avec les matériels physiques, en complément de l'utilisation de la
simulation informatique. Cela permettra aux étudiants d'acquérir une expérience pratique
précieuse tout en bénéficiant des avantages offerts par la simulation virtuelle.

Enfin, les résultats indiquent que le groupe utilisant la simulation informatique a obtenu une note
moyenne supérieure.

Discussion

La question émise au départ de cette recherche visait s'interroger sur les apports des TICE : gain
de temps et enseignement conviviale et ludique pour les élèves. Afin de répondre à ces
questionnements, une hypothèse générale a été établie. Celle-ci supposait que La technologie de
l’information et de la communication favorise l’apprentissage. Cette étude a permis de montrer
des aspects positifs à l'utilisation des TICE.

L’analyse des résultats que l’utilisation des TICE en tant qu’outil didactique, de manière
cohérente avec les objectifs d’apprentissage, peut aider au développement des compétences chez

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les élèves, surtout en matière d’expérimentation, de modélisation, d’analyse, de raisonnement, de
résolution de problèmes et de créativité. Ces résultats rejoignent les conclusions de ceux de
plusieurs chercheurs susmentionnés (Depover et al. (2007 ; Thomas & Hooper, 1991).

Les résultats de la présente recherche montrent également que l’usage des TICE joue un rôle
significatif dans l’amélioration des résultats scolaires et peuvent favoriser l’augmentation du taux
de réussite chez les élèves. En fait, même s’il est difficile de juger que les améliorations des
résultats scolaires reviennent exclusivement à l’usage des TICE dans l’apprentissage des
mathématiques, l’efficacité de ces technologies est en général affirmée par de nombreuses
recherches et expérimentations (Thomas & Hooper, 1991).

D’autre part, selon les perceptions des enseignants interrogés, les résultats révèlent que
l’intégration pédagogique des TIC influence significativement les attitudes et les sentiments des
élèves vis-à-vis de leur apprentissage. En fait, la question de causalité de l’usage des TICE et la
motivation des élèves a été évoquée depuis plusieurs années et plusieurs recherches ont montré
que l’usage pédagogique des TIC stimule la motivation et rend les attitudes des élèves plus
positives vis-à-vis de leur apprentissage
Pour cela, il nous semble que la présente recherche a pu apporter un éclairage sur un sujet qui
suscite encore des débats

Conclusion
L’objectif principal de la présente recherche était d’étudier l’impact de ces technologies sur
l’enseignement et l’apprentissage chez les élèves du secondaire.

En fait, les résultats montrent que l’usage pédagogique des TIC influence significativement le
comportement des élèves. Il favorise la motivation chez les élèves et les rend plus persévérants et
plus autonomes.

Dans l’enseignement de la technologie d’une façon générale, la simulation informatique


remplace l’expérimentation en laboratoire ou en atelier, car c’est une solution technique et

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économique. Elle prend l’aspect d’une ‘rénovation’ de l’enseignement. Dans le TP, au « côté
matériel’ » a été substitué l’ordinateur.
En classe, l’enseignant essaie tout au long de la séance d’attirer et de garder l’attention de ses
apprenants afin de mener à bien leur apprentissage et d’atteindre les objectifs fixés.
La réussite de cet acte nécessite l’intégration d’un support didactique qui répond à leurs besoins
et attire leurs attentions.
A travers la recherche menée sur les TICE et surtout pendant notre expérience vécue avec les
apprenants, nous avons pu constater qu’elles sont d’une part un facteur indispensable de
motivation, et d’autre part elles facilitent le travail à l’enseignant et donnent des résultats
encourageants et beaucoup plus satisfaisants.

Il faut rappeler enfin qu’il est important de ne pas intégrer les TICE dans le simple but de tenter
de motiver les élèves, il est important de ne pas négliger le but principal qui est la réussite
scolaire. Donc en intégrant les TICE, il faut s’assurer de respecter certaines règles qui consistent
à en faire des outils pédagogiques, qui favorisent les apprentissages, et non seulement des outils
technologiques.

Bibliographie

http://w3.granddictionnaire.com consulté en janvier 2018.


Dictionnaire Le Robert, 2000, p. 2483
Dictionnaire Le Robert, 2000, p. 1314
Dictionnaire Le Robert, 2000, p. 1315

Dictionnaire Le Robert, 2000, p. 468.

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27
Basque J. 2005.

l’Encyclopædia Univarsalis dans sa version de 1989 p30 citée par Bernard (2006)
Thomas, R., & Hooper, E. (1991). Simulations: An opportunity we are missing. Journal of
Research on Computing in Education, 23(4), 497.

Poellhuber, B. (2001). Intégration des TIC et changements pédagogiques : Une équation?


Centre de documentation collégiale.
http://www.cdc.qc.ca/textes/poellhuber_PAREA_2001.doc

Ramasundaram, V., Grunwald, S., Mangeot, A., Comerford, N. B., & Bliss, C. M. (2005).
Development of an environmental virtual field laboratory. Computers & Education,
45(1), 21-34. https://doi.org/10.1016/j.compedu.2004.03.002

Akpan, J. P., & Andre, T. (1999). The Effect of a Prior Dissection Simulation on Middle
School Students’ Dissection Performance and Understanding of the Anatomy and
Morphology of the Frog. Journal of Science Education and Technology, 8(2),
107-121. https://doi.org/10.1023/A:1018604932197

Ordinateur et pédagogie différenciée, A.VERSINI et J-M. VERSINI, Les pratiques de


l’éducation, Nathan Pédagogie, 1996.

Annexes
Annexes 1 : sujet d’évaluation pour le groupe A

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28
Séquence 1: Etude des organes de restitution visuelle de l’information

Nom:
Classe :
Groupe:

Décodage de l’afficheur à 7 segments.


A1: Sélectionner les composants nécessaires pour réaliser le montage de la figure 4

Nom du composant Référence du composant dans la bibliothèque

Décodeur 74LS48

Générateur d’état logique Logicstate

Afficheur 7seg cathode commune 7SEG-COM-CATHODE

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29
Figure 4
B2: Placer le circuit 74LS48 au milieu de l'espace de travail.

Ce circuit possède

 4 Entrée de donnée A, B, C, D.

 7 Sortie QA, QB, QC, QD, QE, QF, QG.

B3: Placer des générateurs d'état logique "Logicstate" sur les entrées de données A ,B,C,D.

B4 : Ajouter dans la circuit l’afficheur 7 segment et relier ces entrées avec les sortie du décodeur.

B5 : Utiliser les LOGICSTAT pour générer les états logique afin d’afficher les caractères demandées dans
le tableau de la figure 5.

2- compléter la table de fonctionnement du décodeur 74LS48

Combinaison d’entrée Segments sélectionnés Caractères


à affiché

D C B A Sa Sb Sc Sd Se Sf Sg

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30
Figure 5

Annexe 2 : sujet d’évaluation de groupe B

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Séquence 1: Etude des organes de restitution visuelle de l’information

Nom:
Classe :
Groupe:

Partie A: Identification des cathodes

Soit l’afficheur à 7 segments à cathode commune donnée ci-dessous.

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32
Figure 1: Afficheur 7 segments à cathode commune

1- Régler l’alimentation stabilisée à 2V.

2- Relier ensemble les pattes 3 et 8 de l’afficheur à la masse du générateur.

3- Compléter le tableau de la figure 2 en reliant successivement la borne


positive du générateur 2V aux différentes pattes de l’afficheur (sauf aux
pattes 3 et 8)

N° de patte Segment allumé

10

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33
Figure 2

Partie B : Décodage de l’afficheur à 7 segments.


1- Utiliser les interrupteurs S0, S1, S2, S3 qui pour générer les états logique afin d’afficher
les caractères demandées dans le tableau de la figure 5.

Figure 4

2- compléter la table de fonctionnement du décodeur 74LS47

Combinaison d’entrée Segments sélectionnés Caractères


à affiché

A3 A2 A1 A0 Sa Sb Sc Sd Se Sf Sg

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Figure 5

Annexe 3 : Copie des élèves avec les notes


GROUPE A

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GROUPE B

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37
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38
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