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[1]

Épigraphe
“Cogito Ergo sum”
Je pense donc je suis
René Descartes
[2]

Dédicace
À mon père Mr. Claude KIBALA MUBO que la mort a arraché,
À ma mère Angélique MAFUTA ainsi que mes frères et sœurs pour tant
d'amour et des sacrifices.
À tout ce qui m'ont accompagné à lutter avec qui nous disions ce travail.
Sans oublié nôs formateurs de nous avoir inculquer le goût du savoir et
nous intégrer dans le Monde des énudits.
[3]

Remerciements
Modification de remerciement.
Nous voici arrivés au terme de notre second cycle de formation
universitaire. En premier, nous aimerions remercier le bon Dieu tout
puissant pour nous avoir donné le souffle de vie, le courage et la volonté de
réaliser ce travail.
Nos remerciements le plus chaleureux vont au directeur de ce travail le
doyen de la faculté de sciences de l'information et de la communication
messieurs MBWOTO KASAY HÉRITIER pour sa disponibilité et ses
remarques qui nous ont permis d'améliorer ce travail.
Nous avons apprécié sa pénitence et son enthousiasme pour le recherche.
Toute notre reconnaissance va aussi à toute ma famille, notamment à ma
mère angélique MAFUTA et les autres jour leur soutien.
Que tous ceux qui nous sont chers, nombreux sont-ils pour être cité dans
ce modeste travail, ne nous ont tiennent pas rigueur. Vous qui étiez là de
près ou de loin dont le noms n'ont pas été à ce travers ce travail nous vous
remercions sincèrement.
[4]

Liste d’abréviations

AJAX : Asynchronous Javascript Xml ;


IP : Internet Protocol ;
NTIC : Nouvelles Technologies d’Information et de Communication ;
RS : Réseau social ;
TIC : Technologies d’Information et de Communication ;
WWW : World Wide Web ;
[5]

Liste de figures et tableaux


a. Figures
Figure 2. 1 Logo de facebook ................................................................................................................. 23
Figure 2. 2 Schéma de la communication interpersonnelle ............................................................... 27

Figure 3. 1 Situation géographique ........................................................................................................ 42

Figure 4. 1 Graphique sur les questionnaires d'enquêtes................................................................. 45

b. Tableaux
Tableau 2. 1 les composantes de la communication ......................................................................... 28

Tableau 4. 1 Tableau sur l'identité des enquêtés ............................................................................... 45


Tableau 4. 2 Répartition des enquêtés selon l'âge et le sexe .......................................................... 46
Tableau 4. 3 Connaissance de Facebook ........................................................................................... 47
Tableau 4. 4 Inscription sur Facebook ................................................................................................. 47
Tableau 4. 5 La durée d'utilisation de Facebook ................................................................................ 48
Tableau 4. 6 Justification de l'utilisation de Facebook....................................................................... 48
Tableau 4. 7 Usage de Facebook ......................................................................................................... 49
Tableau 4. 8 L'efficacité de Facebook .................................................................................................. 50
Tableau 4. 9 Voie de connaissance de Facebook ............................................................................. 51
Tableau 4. 10 Changement d'avis après échange sur Facebook.................................................... 51
Tableau 4. 11 Les sujets à débat sur Facebook ................................................................................. 52
Tableau 4. 12 L'image que l'on se fait de Facebook .......................................................................... 53
Tableau 4. 13 Aspect de la vie touchée par Facebook ..................................................................... 54
[6]

I. INTRODUCTION GENERALE

1.1 OBJET DE L’ETUDE


L'avènement des réseaux de communication et l'irruption de la quasi-
instantanéité (la possibilité offerte d'être au même moment ici et ailleurs) posent
largement la question de la confrontation et du rapprochement des échelles
spatiales et temporelles. souligne le « brouillage des échelles territoriales »
(DUPUY, 1991). L’utilisation généralisée des ordinateurs et d’Internet en particulier
modifie complètement les rapports que les gens entretiennent entre eux mais
également ceux qu’ils ont avec l’information et le savoir.

Depuis une trentaine d’années certaines analyses ont considéré le


progrès technique comme une révolution qui permettrait d’abolir la distance
physique et d’éclater les territoires traditionnels, s’appuyant implicitement sur une
analyse économique, classique ou néoclassique où les coûts de production sont
fonction de coûts de transport. L’avènement des Technologies d’Information et de
Communication (TIC) serait alors capable de gommer progressivement les
disparités régionales, réduisant les coûts et favorisant les mouvements
d’entreprises vers les zones défavorisées.

Ces schémas sont aujourd’hui remis en cause. L’anéantissement des


distances par une substitution des télécommunications aux transports paraît
largement contredit.
Cette recherche s’est interrogée sur la participation de Facebook dans
la vie des personnes vivant aux République démocratique du Congo du réseau
social chez les jeunes congolais. Ainsi, plus de 45 personnes du quartier LOMBO
furent interrogés à l’aide d’un questionnaire et d’entrevues. Cette façon de
procéder permit de comparer les interactions que les jeunes ont en ligne aux
interactions qu’ils ont en face-à-face. Il ressort de cette recherche que Facebook
permet de fixer les liens sociaux naissants et facilite la formation de groupes dans
un nouvel environnement. De plus, l’utilisation de cette plateforme accompagne le
jeune tout au long de son parcours social et s’inscrit ainsi dans un processus
évolutif.
[7]

1.2 PROBLEMATIQUE
De plus en plus fréquemment on peut entendre les gens nous
entourant parler des nouvelles qu’ils ont lues la veille sur Facebook, ou bien rire
des vidéos virales qu'ils ont récemment écoutées. Les gens n’ont jamais été aussi
connectés entre eux, et c ' est majoritairement grâce à l'existence des réseaux
sociaux numériques. Cette connexion de plus en plus fréquente s’applique
également au monde relationnel, social, personnel.
Avec l’ascension de l’internet en République Démocratique du Congo,
aujourd’hui plus de 25 millions de congolais ont accès à internet, notre étude
démontre que les jeunes congolais utilisent Facebook de manière abusives. Les
risques éventuels de l'utilisation de réseaux sociaux sont les suivants : exposition
à du contenu non désiré comme des messages haineux et de la violence ; cyber-
harcèlement ; perte de vie privée en raison d'une perte de contrôle sur des
informations personnelles, Anxiété, dépression, solitude et problèmes de sommeil
sont des conséquences potentielles avérées de leur utilisation, surtout à outrance.
Alors les réseaux sociaux, bons ou mauvais pour notre santé mentale ?
Notre propos, n’est pas ici d’idéaliser les médias sociaux, ou de les
rejeter, adhérant à une opposition irréductible entre « technophiles » et
« technophobes » rejetant toute incidence de la technique sur les processus en
œuvre de Facebook.
1) Nous nous interrogerons sur la place que Facebook occupe dans les
dynamiques territoriales au travers de projets de développement ?;
2) Sur son utilisation dans les quartiers et sur la proximité sociale ?;
3) Pourquoi les utilisent–ils, est-ce de la communication interpersonnelle
?;
4) Quel risque courent-ils en les utilisant ?.
Cette notion désigne un ensemble de pratiques, impliquant des
intervenants sociaux (au sens large) dans une perspective spécifique : elles ont
pour point commun un mandat (plus ou moins explicite) de promotion de la «
cohésion sociale », le plus souvent à l'échelle du quartier ou même du voisinage.
Pour cela et dans un premier temps, il apparaît nécessaire de préciser
la problématique qu’ouvrent les médias sociaux en matière spatiale et social
s’écartant d’une appréciation purement technique et mécanique en termes de
diffusion, nous envisagerons un autre schéma d’interprétation fondé sur la
contextualisation des médias sociaux, c’est-à-dire sur les différents facteurs
permettant de quitter une lecture purement technique pour réaffirmer la dimension
sociale et économique des projets. Pour situer la place des médias sociaux au
regard de l’ensemble des autres critères qui interviennent dans leur mise en
œuvre. Enfin en conclusion, sera rappelée l’influence du contexte social et
économique dans lequel s’insère la technique.
[8]

1.3 HYPOTHESE
Facebook répond à des besoins quasi "primaires" : la communication
interpersonnelle, la séduction, le divertissement. Sa grande force a été de
synthétiser des besoins séparés par le passé entre les métiers d'opérateur, de
média...en une seule plateforme. Facebook est par essence la définition d'un
service communautaire : "une plateforme permettant et favorisant les échanges
entre des identités virtuelles".
Aux questions que nous nous sommes posés dans la problématique,
nous formulons les hypothèses selon lesquelles, Facebook est devenu un support
d’expression de socialisation qui forme une nouvelle communauté dite « virtuelle »
par deux mouvements, basés sur des intérêts divers suivants :
Plus de 80% des habitants du quartier utilisent les médias sociaux la
majorité des utilisateurs s’avèrent être des jeunes ;
Les utilisateurs de Facebook couvrent environ plus de la quasi-totalité
des territoires congolaise, environs plus 25 millions d’utilisateurs en
RDC ;
Ils les utilisent pour à de fins de divertissement et de se communiquer ;
Tous les utilisateurs courent les risques d’y consacrer trop le temps
qu’à celui d’appliquer ce qu’ils voient ;
Facebook influence la proximité des relations entre habitants.

1.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET


1.4.1 Choix du sujet
Pourquoi rédigé un scientifique si son sujet n’est pas une affaire de
passion ? En effet, pour nous la communication est une affaire de cœur. Nous
allons vous partagez non seulement un savoir mais aussi une expérience et une
passion.
Comme vous, j’utilise chaque jour mon téléphone, mon ordinateur ces
nouvelles technologie font partie de ma vie, grâce à elle, j’ai m’informe,
communique, j’ai accès à mes comptes ? j’utilise une dizaines d’application sans
jamais trop des questions. Le plus étonnant est que la plupart de ces services sont
en accès libre, presque tous gratuit du moins c’est ce que nous crayons.
Cependant, peut-on dire que la science fait le bien de l’homme en soi?
Non, « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » (Rabelais, 1494-1553)
Car la science est une technique, un outil, un moyen et elle répond à la question,
comment ? Pour que la science fasse le bien de l’homme il lui faut la sagesse, la
[9]

question du bonheur c’est le pourquoi ? si les gens sont sages alors le pourquoi
sera noble et s’ils ne sont pas le pourquoi sera ignoble (Aberkane, 2016).
Dans le souci d’aider la population congolaise à prendre conscience
sur l’utilisation et les enjeux de médias sociaux en particulier Facebook de manière
productive, notre choix porte sur « la communication interpersonnelle à travers les
réseaux sociaux. Cas des jeunes facebookers du quartier LOMBO ».

1.4.2 Intérêt du sujet


En effet Cette thématique a fait déjà l’objet de plusieurs recherches
antérieures, ainsi qu’on peut s’en rendre compte à travers les quelques travaux
repris ci- contre :
Porter un choix sur un sujet d'investigation passe pour un exercice
aussi difficile, surtout dans le domaine de science de société. En effet, comme
d'aucuns le savent, ces disciplines font face à une infinité thématique de recherche
aussi vaste que le champ même du comportement social. Ainsi, de tout ce précède,
notre intérêt pour cette étude est triple : sur le plan social, scientifique ainsi que
personnel.
Sur le plan scientifique, notre étude ouvre une réflexion sur
l'appropriation de Facebook, en tant que site, réseau social et aussi média social
d'innovation technologique dans les communications interpersonnelles en milieux
universitaires et aussi acquérir une bonne appréhension des réseaux sociaux.
Et elle nous accorde l'occasion de palper du doigt les réalités du terrain
et de les confronter aux théories apprises dans le domaine de la communication et
en même temps d'appréhender comment les jeunes du quartier LOMBO,
parviennent à user de la communication interpersonnelle via le réseau social
Facebook.
Sur le plan social, cette étude permet d'analyser l'interactivité
communicationnelle à travers les réseaux sociaux dont Facebook. C'est-à-dire
comment ces réseaux sont venus bouleverser le mode traditionnel de
communication.
Enfin sur le plan personnel ou pratique, l'intérêt porté sur ce sujet est
parti d'une curiosité personnelle dans le domaine de communication entre
étudiants à l’université chrétiennes catholique Aussi, elle servira de mémoire et de
monument pour les chercheurs en communication et à tout décideur désireux
d'approfondir son étude sur les TIC en général et le réseau (média) social.
[10]

1.5 METHODES ET TECHNIQUES


1.5.1 Méthodes
Ainsi, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixé dans
cette étude, nous avons recouru à la méthode ethnosociologique. Car celle-ci nous
permettra d'effectuer une analyse des usages et enjeux sociaux de Facebook et
son intégration dans les structures de la vie quotidienne, plus particulièrement des
habitants de ces coins décrivent finalement les pratiques qui sont nées au cours
du passage des TIC suivant des perspectives de type empirique.

1.5.2 Techniques
A ce stade, nous retiendrons avec GOOD J.W. que les techniques
sont des outils utilisés dans collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront
plus tard être soumises à l'interprétation et à l'exploitation grâce au méthode
(KINYAMBA, 2001).
C'est ainsi, dans le cadre de notre étude, nous recourons aux
techniques d'enquête par questionnaire écrit, documentaire et à la webographie.

1.6 DELIMITATION DANS LE TEMPS ET ESPACE


Tout travail scientifique doit être délimité dans les temps et dans
l'espace.
Dans le temps, la période prise en compte va de mois de juillet au
mois de septembre 2023, période de notre investigation.
Dans l'espace notre étude sera menée auprès de population de la
commune de LIMETE précisément dans le quartier LOMBO.

1.7 LA SUBDIVION DU TRAVAIL


Hormis la partie introductive (l'exordium) et la proration, notre travail
comportera les chapitres répartis comme suit :
1) Le premier chapitre va définir les concepts de base de l'étude ;
2) Le deuxième étudiera les enjeux perspectifs de média (réseau) social.
3) Le troisième chapitre présentera les résultats de l'enquête

1.8 LES DIFFICULTES RENCONTREES


Tout travail à caractère scientifique comporte toujours certaines
difficultés et imperfections lors de sa rédaction. En ce qui nous concerne, nous
pouvons relever quelques-unes.
[11]

Considérant la conjoncture actuelle que connait notre pays la


République Démocratique du Congo, nous étions sans nul doute confrontés à des
difficultés d'ordre matériel et financier. Par conséquent, les moyens d'accès à
certaines données dans les bibliothèques et sites Internet nous étaient difficiles et
limités.
Notre statut d'étudiant régulier ne nous a pas rendu la tâche facile car
il nous a fallu faire preuve d'énormes sacrifices pour arriver à combiner au même
moment les activités académiques telles que les cours, les travaux pratiques, les
interrogations, les examens et le stage avec les contraintes d'élaboration d'un
rapport de stage et d'un travail de fin de cycle.
Car, il nous a fallu beaucoup de souplesses pour bien gérer le temps
qui nous était imparti et surtout la grève qui a ralenti et fait perdre tout espoir pour
cette année académique, mettant en péril tout l'élan d'effort consenti au premier
pas.
En plus de tout cela, nous pouvons relever la difficulté à l'immensité
du sujet qui nous a obligé de lire des ouvrages non seulement du domaine de la
communication mais aussi de la gestion (gestion des ressources humaines) et
rendre notre savoir thématique compréhensible.
[12]

CHAP.II : CADRE GENERAL DU TRAVAIL

2.1 CONCEPT DE BASE

Le présent chapitre définit le cadre théorique et tente de circonscrire


les concepts opératoires de l'étude. Nous allons considérer en effet que la saisie
de ces concepts permettra aux lecteurs de mieux appréhender les grandes
questions abordées plus loin.
2.2 CADRE HISTORIQUE

Ainsi, pour mener à bien l'analyse de notre étude scientifique, nous


avons opté pour une double théorie dont celle de la communication de Macluhan
et de l'appropriation.

2.2.1 La théorie de la communication de Macluhan


La notion de communication existe, même sans être revêtue de son
actuel intitulé. Depuis que le monde est monde et depuis que les hommes vivent
en groupe, le fait même que l'humanité soit divisée en un certain nombre de
cellules qu'on appelle hommes suppose qu'il y ait entre ces cellules des relations.
Parmi ces relations figurent tous les transferts d'informations, plus ou moins
élaborés, qui relèvent inévitablement d'un acte de communication.
Ainsi, l'idée maîtresse que l'on retrouve à travers les ouvrages de
Macluhan tient en une seule phrase: « Le message, c'est le médium ». Ce n'est
pas le contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission lui-même. Ce
pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias vienne de ce qu'ils ne
sont pas seulement des moyens de transmission, mais aussi des prolongements
de nos organes physiques et de système nerveux, destinés à en accroitre la force
et la rapidité.
Les médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est
l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de l'électronique
bouleverse notre perception de nous-mêmes et du monde. A cet effet, nous
façonnons nos outils et ceux-ci, à leur tour, nous façonnent et augmente les
possibilités de nos sens.
La structure sociale est un ensemble de relations sociales non fortuites entre
individus liant les parties, entre elles et au tout dans une organisation (au sein des
sociétés, d'une entreprise...).
Tout comme Harold Innis, Marshall McLuhan est convaincu que
l'introduction de nouvelles technologies dans une société détermine la façon dont
[13]

elle est organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les environne, et
dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux chercheurs croient que les
médias ont un biais spatial ou temporel, Macluhan s'attache davantage au «
sensorium », c'est-à-dire à l'effet des médias sur nos sens. Il pose pour postulat
que les médias agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans
lesquelles interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies
modifient aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.
Macluhan affirme que les médias créent des environnements qui influencent nos
perceptions à tel point que nous n'en notons plus totalement les conséquences.
A en croire Macluhan, l'influence des médias se joue à un double
niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations interpersonnelles : ils nous
permettent de nous déplacer plus vite, de transporter plus d'information en un laps
de temps plus court, et ce faisant ils modifient notre rapport autre (H., 1968).

2.2.2 La théorie d'appropriation sociale des TIC


Étymologiquement, le concept appropriation tire ses origines du latin,
appropriage, l’action de rendre sien ou de s’approprier. Cette notion prend en
compte deux notions dont celle de l’idée d’appropriation d’une chose à un usage
défini d’une part, et l’action visant à rendre propre (personnel, individuel) quelque
chose d’autre part, c’est-à-dire que l’individu jouit pleinement de l’objet.
A en croire KAGAMA, le repérage des caractéristiques propres d'un
média dominant permet d'aborder ses conséquences sur la culture et le
fonctionnement de la société. Par ailleurs, l'appropriation est le pouvoir d'user, de
personnaliser l'emploi de l'objet à des buts qui paraissent les plus avantageux,
indépendamment du destin primordial de l’objet.
C'est-à-dire que l'usager s'approprie l'objet technique en personnalisant à des buts
outre que le fabriquant destinait son sujet. Dans cet ordre d'idées, Serge PROULX
souligne qu'il s'agit de la manière par laquelle un individu acquiert, maitrise,
transforme ou traduit les codes, les protocoles, les savoir-faire nécessaire pour
transiger correctement avec l'outil technique.
Cette théorie nous aidera à appréhender l'appropriation sociale de
Facebook, et aussi comment les techniques s'intègrent dans la commune de
LIMETE et la nouveauté que ce réseau sociale apporte surtout sur son usage
dans le mode de communication interpersonnelle.
[14]

2.3 APPROCHE CONCEPTUELLE

La meilleure compréhension d’un sujet de recherche scientifique


impose en amont une certaine maitrise de concepts clés qui composent le sujet.
Par conséquent, nous allons définir les concepts suivants : les TIC, le réseau
social, Facebook et la communication interpersonnelle.

2.3.1 De la notion individuelle


Du latin « individus », « ce qui est indivisible », le mot individu désigne
aujourd'hui, selon le dictionnaire de l'Académie française, « une unité organisée ».
On trouve aussi comme définition de l’individualité « un être qui a une existence
distincte de celle des autres êtres ».
En effet, l'individu s'emploie en sociologie à la fois dans le sens
commun d’humain et en tant qu'objet d'analyse sociologique d’individualisation. En
analyse des réseaux sociaux, l'individu désigne une entité sociale spatio-
temporelle ment situable: un acteur social typique des sociétés individualistes. Se
considérer comme étant un « individu » n'est pas une réalité qui s'est retrouvée à
chaque époque ni dans chaque culture. L'idée d'être un individu inclut une vision
de l'humain comme étant autonome et indépendant. C'est ainsi dans certaines
cultures les gens se considèrent au contraire comme étant interdépendants et liés
les uns aux autres.
Et, un individu est ce qui ne peut être ni partagé ni divisé sans perdre
les caractéristiques qui lui sont propres. Dans certaines utilisations, il sous-entend
"individu isolé" ou "personne individualiste".

2.3.2. De la forme collective


De plus, les Nouvelles technologies de l'Information et de la
Communication sont en pleine croissance et permettent aux usagers de vivre en
communauté dans des liens et aussi des centres d'intérêts. Sociologiquement,
nous ne vivons plus dans une société de « consommation de soi » où les individus
revendiquent leur individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens, leur
sonnerie de portable ou leurs baskets, mais plutôt de collectivité.
Repliés sur le présent et les relations de proximité - moi, mes amis,
mon groupe - ils ne cherchent plus à s'identifier à des modèles mais à se distinguer
par un style, un décorum, une manière d'être... ou plutôt de paraître. Le réseau
devient ainsi un outil de mise en vitrine collectif.
Tous ces éléments démontrent à quel point le développement actuel
des TIC ne sont pas étonnant : un comportant humain et communautaire toujours
[15]

plus présent dans ce monde individualiste, avec une technologie de plus en plus
accessible.
2.4 LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION

2.4.1 Définition
Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sont
un ensemble des sciences, techniques et méthodes relatives, à la transmission et
à la présentation de l'information sous toutes ses formes.
Les Technologies de l'Information et de la Communication à en croire
F. ASSOMA recouvre l'ensemble des nouveaux supports et techniques de
communication, de production de diffusion et de consommation de l'information
basée sur le numérique. Le terme information fait donc référence à des textes, des
images fixes ou animées, la vidéo et sont les données informatiques.

2.4.2 Composant de TIC

a) Information
L'information est au cœur du système de gestion de l'entreprise, comme
elle est au cœur de toute décision à prendre. Etre bien informé est souvent un
préalable à la réussite. Beaucoup de problèmes gravitent autour de cette notion :
 Où et comment s'informer ?
 De quelles informations faut-il disposer ?
 Problème du coût pour se la procurer ;
 Problème de sa communication, de sa circulation.

Une information est un support formel d’un élément de connaissance


Humaine susceptible d’être représentée à l’aide de conventions (codage) afin
d’être conservée, traitée, ou communiquée (JD, 2019-2020).

b) Internet
L'Internet est un réseau informatique planétaire qui rend accessible au
public des services tel que le courrier électronique, etc.
c) Télécommunications
Comme l'indique le nom, elle est un ensemble de moyens de
communication à distance.
[16]

d) Audiovisuel
L'audiovisuel désigne la reproduction simultanée automatique de sons
(enregistrés sur la bande magnétique) et usage fixe.
2.5 CARACTERISTIQUES

Les caractéristiques des TIC sont diversifiées et se regroupent en trois


catégories dont :
 La multicanale : les TIC utilisent trois canaux, à savoir le canal textuel, le
canal son et le canal image ;
 L'hypertexte : c'est un système d'information ouvert qui met en relation le
texte avec son contexte. La lecture de ces documents et non linéaire et
guidée par une recherche de sens à donner à l'information et confère aux
lecteurs, par une activité de réorganisation du texte, autrement dit par une
activité de récriture, double statut, de lecteur et de production de texte. Les
hypertextes sont des textes dont les mots sont porteurs des informations
supplémentaires ;
 L'interactivité : elle est transversale aux attributs des médias. Elle est fondée
sur la mise en œuvre d'une médiation technologique d'interface sui structure
le processus de communication et la relation entre différents acteurs de la
communication.
Les innovations des TIC résident dans le développement de l'interactivité et sa
constante évolution qui permet un dialogue entre homme et machine, et une action
de l'usage sur les données auxquels il a accès.
2.6 RESSOURCES DES TECHNIQUES DE L'INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION (TIC)

Les Techniques de l'Information et de la Communication proposent


plusieurs ressources dont le World Wide Web, le Blog, l'Internet, l'Intranet, etc.
2.6.1 Internet
Le concept Internet est un terme composé, "Inter" et "Net" qui signifie lieu
entre deux éléments ou plusieurs réseaux informatiques, un réseau des réseaux.
L'Internet, Interconnecte Networks se définit comme le réseau public
mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).

2.6.2 Le World Wide Web


Le World Wide Web, toile d'araignée mondiale communément www ou
encore le Web, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet et qui
[17]

permet de consulter, avec un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites
; l'image de la toile vient des hyperliens qui lient les pages Web entre elles. Le www
est donc à l'instar du courrier électronique et des News Group, un des services
fournis par Internet.
Le Web est de nos jours l'élément le plus dynamique de l'Internet, celui qui
assure sa popularité et sa croissance, en offrant la possibilité de consulter les
milliers des serveurs. Sous une forme agréable et conviviale, ce système qui met
les textes, images et sons, a été immédiatement adapté par les entreprises, les
administrations, les associations et aussi les particuliers.

2.6.3 Le blog
Le Blog est issu de l'aphérèse d'un mot composé né de la contraction de «
Web log » (c'est-à-dire carnet de bord Web). Un Blog ou Blogue est un site Web
constitué par la réunion des billets classée par ordre chronologique. Chaque billet
appelé aussi note ou article est o l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime,
un ajout au blog.
De nos jours, il est devenu un support pertinent par la communication et la
gestion des ressources humaines à l'interne tout comme à l'externe. C'est ainsi, on
se trouve devant plusieurs types des blogs, entre autre : le blog d'information, le
blog de discussion et le blog collaboratif.

2.6.4 Intranet
L'Intranet est un réseau à caractère interne ou privé qui n'intéresse que les
membres d'une entreprise.
2.7 LE RESEAU SOCIAL (RS)

Le réseau Social est un ensemble d'identités sociales telles que des


individus ou encore des organisations reliées entre elles par des liens crées lors
des interactions sociales. Ils se présentent par une structure ou une forme
dynamique d'un groupement social.
L'analyse des réseaux sociaux basée sur la théorie des réseaux,
l'usage des graphes et analyse sociologique représente le domaine étudiant des
réseaux sociaux. Les réseaux sociaux peuvent être crées stratégiquement pour
agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social professionnel ou social.
Les réseaux sociaux sont des sites sur lesquels les membres d'un
même réseau peuvent rester en contact. Ils doivent avoir un « profil d'utilisation »
[18]

sur lequel ils peuvent partager différentes informations avec les autres. Ces
informations sont accessibles à tous membres du réseau.
Les réseaux sociaux représentent des structures sociales dynamiques
se modélisant par des sommets et arêtes. Les sommets désignent généralement
des gens et/ou des organisations et sont reliées entre elles par des interactions
sociales.
Des aspects se côtoient quand on parle des réseaux sociaux : d'un
côté l'aspect sociologique et communautaire et d'autre part technologique et
Internet.
Du point vu sociologique, selon WASSERMAN et FAUST, un réseau
social est un ensemble de relations entre entités sociales (individus). Les contacts
entre individus peuvent être des relations de collaborations, d'amitié ou des
citations bibliographiques. Ils distinguent trois concepts en analyse des réseaux
sociaux qui sont les suivants :
1. Les acteurs et leurs actions sont considérés comme des entités
indépendantes ;
2. L'environnement des acteurs procure des opportunités et exerce des
contraintes sur leurs relations individuelles ;
3. Les structures sociales, politiques, économiques, etc. ont influence sur les
formes des relations entre acteurs.

D'un point de vue technologique, le réseau définit un ensemble


d'équipement interconnecté qui sert à acheminer un flux d'informations.
Ainsi, les réseaux sociaux sur Internet peuvent être définit de la façon
suivante et reprenant les aspects technologiques et sociaux, par les « réseaux
sociaux fournissent des outils qui facilitent le processus de mise en relation autour
d'un centre d'intérêt commun et permettent la prise de contact en ligne ».
C'est précisément ce réseau qui nous intéresse dans ce cas-ci. Il
permet de mettre en relation des milliers d'individus autours de mêmes centres
d'intérêts ou non, de les faire participer à des événements le font à distance et sans
contacts réels.
A cette définition, il convient d'ajouter certains critères comme
l'enregistrement et la recherche de profil d'utilisation afin d'obtenir toutes les
facettes d'un réseau social.
[19]

2.7.1 Typologies
Les réseaux sociaux en ligne peuvent être classés selon différentes
typologies :
 Les réseaux plate-forme de partage permettent de diffuser du contenu,
souvent multimédia (vidéos et sons aux internautes. La mise en ligne et le
partage des vidéos par exemple deviennent plus faciles car accessibles par
tous les internautes de la communauté. (Exemple de Youtube);
 Les réseaux personnels et généralistes, souvent orientés autour d'un centre
d'intérêt (musique, lecture, etc.). Le but de ce type de réseaux n'est autre
que de faire partager ses passions au reste de la communauté. Les mises
en relation directes sont rares sur ce type de réseau. Exemple de MySpace,
FriendSter, etc.
 Les réseaux personnels thématiques, ils fonctionnement souvent sur le
même principe que les réseaux généralistes mais sont orientés autour d'une
thématique : voitures, musiques, etc. (Bompart, Enesco, etc.);
 Les réseaux professionnels, ils sont les réseaux les plus aboutis dans le
sens réel du terme. Ils offrent la possibilité de mise en relation ainsi que le
partage d'informations (LinkedIn, OpenBC).

Toutefois, il existe une autre classification proposée par Alain


LEFEBVRE. Cette classification plus claire et plus pertinente, organise les réseaux
sociaux explicites. Le premier reprend le site qui n'est pas à la base, construit des
contenus (notamment les réseaux plate-forme). Le second groupe définit les
réseaux explicites en tant que sites dont le contenu premier est concrètement
orienté vers les utilisateurs.

2.7.2 Contexte actuel et développement


Le contexte actuel est assurément favorable au développement des
réseaux sociaux d'un point de vue sociologique. Du coté sociologique, nous vivons
dans une société de « consommation de soi » où les individus revendiquent leur
individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens. Le sociologue Michel
MAFFESOLI développe cette thèse en affirmant que « nous sommes passés d'une
société collective à une société individuelle où la nécessité de se distinguer des
autres et de faire ses propres choix est la norme » en continuant par « le moi n'est
plus haïssable, il est en avant sans vergogne ».
Technologiquement parlant, le Web 2.0 et les technologies associées
sont l'une des clés de ce développement éclair. Rendre les pages accessibles,
plus rapidement et plus facilement, notamment grâce à la technologie Ajax rend
[20]

l'accessibilité au contenu bien plus aisé. De plus, le développement de l'Internet


Haut-Débit a permis de rendre accessible la plupart des contenus partageables en
ligne. Les réseaux sociaux offrent notamment la possibilité de diffuser ses propres
créations vidéos ou audio, ce qui permet de se mettre en avant par rapport à la
communauté.
Dans un environnement en perpétuelle évolution comme le Web, tous
les acteurs ont besoin de s'adapter et de se trouver le bon compromis entre un
modèle économique rentable et une communauté toujours avide de nouveaux
services : communauté, modèle économique, technologique et fonctionnalités.

2.7.3 Communauté
Le développement des réseaux sociaux ne peut se faire sans une
communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils évoluent en même temps que les
utilisateurs ; comme pour Facebook, rien ne promet que demain les étudiants aient
d'autres modes et, par conséquent changeront de support.
Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne soit « Ouvert » et «
Multiculturel ». Il se doit de refléter la société ; des origines culturelles, des
longueurs et intérêts divergents. Avec ses caractéristiques premières, les réseaux
sociaux peuvent ainsi regrouper un public plus large.

2.7.4 Le mode économique


S'il est un point important lorsque l'on crée un nouveau service ou une
nouvelle entreprise, c'est bien celui de réflexion sur le modèle économique.
Cependant, dans le domaine de Web actuel, ce point vient souvent à la fin de l
création mais comme le dit Google « les services d'abord, la pondération viendra
ensuite... ».
Actuellement, il existe deux grands modèles économiques dans le
monde des réseaux sociaux : la publicité et les services premium. La publicité a
besoin de nombreux affichages ainsi elle est essentiellement utilisés sur les
réseaux sociaux généralistes ; tandis que les services premium sont
essentiellement utilisés dans le cadre des réseaux sociaux thématiques (Viaduc)
et proposent des fonctionnalités supplémentaires.

2.7.5 La technologie
Le système d'un réseau social est bien plus complexe que n'importe
quels autres sites, forum ou blog. Dès lors, il est essentiel de bien dimensionner la
puissance de son public de serveurs et d'estimer correctement la bande passante
nécessaire.
[21]

2.7.6 Les fonctionnalités


Les fonctionnalités sont la spécificité d'un utilisateur sont primordiales
dans le succès d'un réseau social.

2.7.7 Fonctionnements et dysfonctionnements d'un réseau social


Le fonctionnement d'un réseau est souvent caractérisé par un même
et unique procédure ; création d'un profil, recherche d'autres profils en relation avec
un centre d'intérêt et enfin de mise en relation (direct ou non).
D'un côté, le réseau social de type plate-forme, mettent à la disposition
des contenus sans création de profil, sans qu'il y a besoin d'avoir une appartenance
à la communauté, en diffusant ses propres vidéos par exemple, il doit
obligatoirement se créer une fiche d'identité (profil).
Ainsi, l'internaute est reconnu en tant que membre de ladite
communauté et capable de rechercher des profils, de diffuser et de partager des
contenus.
Par contre, il n'y a pas de mise en relation à proprement parler. Les
membres du commentaire, à des contenus publiés.
De l'autre côté, nous avons les réseaux sociaux personnels
(généralistes ou thématiques) qui rapprochent réellement plus de l'univers social
et partage de contenu. Les réseaux sociaux professionnels sont les plus avancés
d'un point de vue fonctionnalités proposées pour la gestion de sa communauté. La
création de son profil est objective primordial pour pouvoir profiter de tous les
services associés aux réseaux les plus grands et pertinents possibles.
De ce fait, la création de sa fiche personnelle (son Curriculum Vitae)
est vitale, et la création de son réseau n'est plus compliquée que cela et permet
d'être rapidement en relation avec le « monde entier ».
En effet, selon plusieurs théories dont celle de 6 degré « le monde
entier est à portée de mains ». Cette théorie explique qu'il existe rarement plus de
5 maillons, soit 6 personnes, entre n'importe quel individu se trouve sur terre.
D'après l'anthropologiste Robin DUNBAR et Melon GLADWELL, le
cerveau de l'homme n'est pas équipé pour entretenir plus de 150 connexions
sociales actives à un instant. Et une dernière théorie dans le même sens que la
précédente, est celle « des liens forts et des liens faibles » développé par Alain
LEFEBVRE dans le livre blanc (les réseaux sociaux professionnels). Les liens forts
sont des liens quasi naturels (familles, amis, collègues, proches) et facilement
[22]

entre tenables. Tandis que les liens faibles, quant à eux, court terme et très
contextuels, voire occasionnels ou uniques.
Le dysfonctionnement est essentiellement humain et d'ordre
technique. Les utilisateurs du réseau social sont de plus en plus soumis à du «
Spam Social », c'est-à-dire que nombre d'utilisateurs qui reçoivent des invitations
des personnalités qu'ils ne connaissent pas. Les membres se retrouvent ainsi
polluer et doivent effectuer un « tri de gros » au risque de rater un contact pertinent.

2.7.8 Caractéristiques du réseau social


Certains éléments font la spécificité du réseau social, les rendant
différents des autres : le Règle de 120, le réseautage social, du Web au Web 4.0,
les applications en sciences sociales. etc.
 Règle de 120 : la prétendue « Règle de 120 » est aussi appelée « Nombre
de Dunbar », qui soutient la taille d'un réseau social original est limitée à
environ 120 membres. Cette règle résulte des études transculturelles en
sociologie et plus spécifiquement en anthropologie sur taille maximale du
quartier ;
 Réseautage social : se rapporte à l'ensemble des moyens mis en œuvre
pour relier des personnes physiques ou morales entre elles, avec
l'appropriation connues sous le nom de « Service de réseautage » ;
 Du Web au Web 4.0 : l'émergence de réseau social est liée aux révolutions
technologiques et techniques dont l'application de la technologie Ajax.
D'une part les interactions étant plus rapide, consulter est devenu plus
confortable, les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d'interagir
sur la toile. C'est le Web 2.0 d'autre part. Les inconvénients de ces multiples
interactions sont la désorganisation des données, intervient alors le
concept des métadonnées (structuration des interactions, c'est le Web
sémantique, le Web 3.0. et le Web 4.0 serait la synchronisation de tous les
Web services et technologies ;
 Applications en sciences sociales : la théorie de réseau social est un champ
extrêmement actif dans le quartier et plusieurs outils de recherche
d'analyse de réseau social. Les systèmes-techniques sont vaguement liés
à l'analyse de réseau social et se concentrent sur les relations parmi les
individus, les institutions, les objets et les technologies.
2.8 FACEBOOK

Quand on parle du Facebook c’est un réseau social sur Internet,


facilitant à toute personne qui possède un compte de créer son propre profil et d'y
[23]

publier des informations dont elle peut contrôler la visibilité par les autres
personnes, possédant ou non un compte.

Figure 2. 1 Logo de facebook

Selon Lino PUNGI, Facebook est un réseau social crée par Mark
ZUCKERBERG, est destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues. Il
est un des applications des médias sociaux dans la gestion du réseau social.
Facebook est site communautaire, permettant de se maintenir et de
tisser les liens entre individus. Il s'agit d'une boite à outil social, en quelque sorte,
qui peut servir à la fois personnellement (jouer, se divertir, faire de rencontre,
trouver de l'emploi, etc.) et professionnellement (acheter, vendre, collaborer,
organiser des événements, se former, se faire de la publicité, etc.).
Fondé sur la théorie de 6 degrés de séparation de Frises KARINTHY
et sur celle des réseaux sociaux du Dunbar et MAYFIELD, Facebook rassemble
de nos jours, plus de soixante millions d'individus regroupés par établissements,
entreprises, lieux d'habitation ou encore centre d'intérêts.

2.8.1 Caractéristiques et fonctionnement

A) Caractéristiques
Cependant Facebook regroupe quelques caractéristiques qui sont diverses
et diversifiées. Tout d'abord l'image qu’il donne celui-ci, vu son identité visuelle et
textuelle est très simple et directe : un nom court et significatif qu'il est facile de
s'en approprié.
En effet la gratuité d'utilisation du service est facilitée (un simple formulaire),
ces plusieurs fonctionnalités qui est un atout. La fabrication d'un espace personnel
est la fonction de base à laquelle Facebook propose d'y modifier son apparence et
son engagement pour le souhait de son utilisateur. Il a l'impression d'être chez soi,
dans son environnement qu'il se sera créé.
 Les services sont donc multiples. Voici alors quelques-uns ;
[24]

 La messagerie (e-mail et instantané) ;


 La gestion des groupes d'amis ;
 La mise en relation et la création d'un réseau ;
 Le partage des fichiers (photos ou vidéos) ;
 Etc.

B) Fonctionnements et usages
Comme application de média social, Facebook permet à ses utilisateurs
d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d’autres utilisateurs.
Les informations susceptibles d'être mises à disposition du réseau
concernent l'état civil, les études et les centres d'intérêts. Ces informations
permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mêmes intérêts. Ces
derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les
interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de
documents multimédias.
Pour ce qui de ses usages, Facebook propose à ses utilisateurs des
fonctionnalités optionnelles appelées « applications », représentées par de petites
boites superposées sur plusieurs colonnes qui apparaissent au moment de
l'affichage de la page du profil. Ces applications modifient la page de l'utilisateur et
lui permettent de présenter ou échanger des informations aux personnes qui
visiteraient sa page. L'utilisateur trouvera par exemple :
 Une liste de ses amis ;
 Une liste des réseaux auxquels l'utilisateur et ses amis appartiennent ;
 Un « mur » (wall, en anglais) permettant aux amis de l'utilisateur de laisser
de petits messages auxquels l'utilisateur peut répondre ;
 Une boite pour accéder aux photos ;
 Une liste des groupes auxquels l'utilisateur appartient ;
 Etc.

Par ailleurs, une fonction « Chat », disponible depuis avril 2008, permet de
signaler à ses amis sa présence en ligne afin de discuter dans un salon virtuel.
Ainsi, le choix des applications à afficher est laissé à l'utilisateur qui peut,
après consulter, ajouter ou supprimer, changer certaines informations. Et enfin,
ces applications permettent aux utilisateurs de jouer gratuitement à des jeux.
[25]

2.9. COMMUNICATION INTERPERSONNELLE

La communication est issue d'un verbe latin « Commun care », qui


signifie mettre en commun, être en relation et de « Communise » qui lui signifie,
commun, ensemble. Et donc, la communication est l'action de communiquer, de
transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un pour échanger
des informations.
Ray BIRDWHISTELL souligne qu'un individu ne communique pas, il
prend part à la communication. Il y a un rapport étroit entre interaction et
communication car il n'y a pas d'interaction sans communication. La
communication engendre les interactions, en détermine sa dynamique et en est la
résultante. La communication ne se limite pas qu'au message transmis, ni même
à l'échange, à l'interaction, elle inclut aussi le système, le contexte qui rend
possible et qui peut changer la non occurrence d'une valeur informative
équivalente à un message explicitement délivré.
La communication interpersonnelle est créée sur l'échange entre un
Emetteur et un Récepteur. Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est
là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs
est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a
notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas
qu'orale. Elle est aussi non verbale. On dit parfois que la communication est
holistique ; c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme. Pour souligner
l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la
communication.
Pour l'école de Palot Alto, « On ne peut pas ne pas communiquer ».
Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre
posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne
pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est
aussi une forme de manipulation.
En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier
l'environnement ou le comportement d'autrui. Elle n'a été formalisée qu'aux cours
des deux derniers siècles. C'est pourquoi Gabon Mimeck's a mis au point la
technique de communication inter-élèves. Elle est pour ainsi dire l'action, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des
moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience
plus au moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise
d'informer et de promouvoir son activité au public, d'entretenir son image par tout
procédé médiatique. Cependant, si le monde s'accorde pour définir la
[26]

communication comme étant « processus », les points de vue divergent lorsqu'il


s'agit de qualifier ce processus.
Un premier courant de pensée regroupe derrière les sciences de
l'information et de la communication qui propose une approche de la
communication centrée sur la transmission de l'information ;
Un second courant, parfois la psychosociologie s'intéresse
essentiellement à la consommation interpersonnelle (duelle, triade, groupale). La
communication est alors considérée comme un système complexe qui prend en
compte tout se passe lorsque les individus entrent en interaction et font intervenir
à la fois de processus cognitif et affectif et inconscient.
2.10. FACEBOOK ET LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE

Le réseau social Facebook de nos jours a terriblement bouleversé


notre mode habituel cogité avec nos proches. Et, de plus en plus, le marché de
cette icône mondiale de communication interpersonnelle de Zuckerberg est en
pleine croissance et permet aux usagers dont le quartier se lancer dans de
nouveaux projets.
C'est ainsi qu'une communication est gravée dans un contexte. Elle
peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu quelconque, vis à vis d'une situation,
d'un évènement donné. Et tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la
communication à proprement parler, mais qui accompagne cette communication,
est appelé contexte. L’environnement peut générer du bruit, ou être source
d’interférences. Alors dans ce cas, le quartier lombo constitue un environnement
qui favorise et s'effectue cette interaction communicationnelle.
Un quartier est ainsi pour noter un établissement qui fédère en son
sein la production (recherche), la conservation (publications et bibliothèques) et la
transmission (études supérieures) de différents domaines de la connaissance. Elle
se distingue en cela des écoles et des grandes écoles, qui sont centrées sur la
seule transmission d'un domaine bien défini de la connaissance.
Cependant, quelle que soit la situation, quoi que l'on fasse, cela passe
en permanence par une communication interpersonnelle. C'est la base de toute
relation humaine. Lorsque que l'on aborde la communication interpersonnelle, on
ne peut pas ne pas faire le lien avec Paul Watzlawick et l'Ecole de Palot-Alto,
références incontournable en matière de sciences de l'information et de la
communication. Ils ont étudié et modélisé la communication interpersonnelle pour
en dégager cinq vérités incontournables.
[27]

“L’important, c’est la communication.” (Article scientifique comprendre


la communication interpersonnelle).

C’est l’astuce miracle de la majorité des couples qui durent et


pourtant, il ne semble pas y avoir de recette magique pour obtenir cette
communication parfaite. La cause ? Toute relation, amicale, amoureuse, familiale
ou encore professionnelle, est unique.

Ce qui n’est pas unique cependant, c’est la communication


interpersonnelle. La façon dont chaque communication s’organise.

Comprendre la communication interpersonnelle, ses clés et ses


enjeux, c’est mieux interagir avec les autres. Dans cet article, nous allons
commencer par la présenter avant de vous proposer des pistes pour en lire les
enjeux et s’améliorer.

2.10.1 La communication interpersonnelle :

La communication interpersonnelle est le lien qui s’établit entre deux


personnes (ou plus) lorsqu’elles cherchent à échanger des informations et/ou des
émotions.

Figure 2. 2 Schéma de la communication interpersonnelle

On a tendance à réduire la communication interpersonnelle à des mots.


C’est un raccourci bien trop rapide. La communication interpersonnelle va au-delà
des mots, au-delà du support. C’est un mélange entre différentes composantes.

En voici les 6 principales :


[28]

Emetteur : C’est celui ou celle qui entame la communication ;


Récepteur : C’est la personne qui reçoit le message de l’émetteur ;
Support : C’est le format de la communication. Est-elle écrite, orale /
verbale, électronique ? ;
Codage : C’est la façon dont l’émetteur a converti sa pensée pour
l’émetteur. Cela va au-delà de la question technique du support.
Il s’agit de s’intéresser aux blocages (langage mal maîtrisé,
autocensure, filtre, volonté de ne pas blesser sa hiérarchie / une
personne…) que peut ressentir l’émetteur au moment de
s’exprimer.
Décodage C’est la façon dont le récepteur convertit le message de
l’émetteur. À nouveau, au-delà de prendre en compte le
message qu’il reçoit, le récepteur va l’interpréter. Et cette
interprétation peut dépendre de nombreux éléments : mauvaise
maîtrise de la langue, préjugés, faible confiance en soi,
mauvaises expériences…
Rétroaction la communication interpersonnelle est aussi composée de la
façon dont va répondre le récepteur. Si le récepteur marque une
hésitation, par exemple, l’émetteur pourra être tenté de
reformuler ou d’expliquer à nouveau. Cet élément fait aussi
partie de la communication.
Tableau 2. 1 les composantes de la communication
2.10.2 La communication interpersonnelle : 5 principes fondamentaux

Terminons cette introduction à la communication interpersonnelle


avec les 5 principes fondamentaux établis par Paul Watzlawick et l’école de Palo
Alto.

Cette dernière est un courant de pensée et de recherche qui prend


son nom de la ville Palo Alto en Californie, aux Etats-Unis, où plusieurs chercheurs
se retrouvent, au sein de différents instituts, dont le Mental Research Institute
(MRI) dans les années 50. Cette école est importante en psychologie et
psychosociologie ainsi qu’en sciences de l’information et de la communication.

Principe #1 : On ne peut pas ne pas communiquer

Tout comportement est une forme de communication et il est


impossible de ne pas avoir de comportement… Il est donc impossible de ne pas
communiquer. Par exemple, refuser de répondre lors d’un échange est déjà une
forme de communication qui pourra être interprétée comme un malaise ou un
manque de respect par votre interlocuteur.
[29]

La communication verbale (les mots) ne correspondrait qu’à 7% du


langage, tandis que la communication non verbale (les gestes, les mimiques, la
ponctuation…) représente 55% de la communication. La communication para-
verbale (la façon dont les mots sont prononcés, les intonations…) représente 38%
du message.

Principe #2 : Toute communication présente deux aspects

Toute communication présente deux aspects : le contenu et la


relation.

Le contenu représente le message, l’information que l’on transmet. La


relation représente l’entente entre les deux personnes qui échangent, la façon dont
va être interprété le contenu.

La relation et sa nature impactent sur la réception du contenu :

 Une relation saine met le contenu au premier plan ;


 Une relation perturbée (pour différentes raisons que nous verrons en
deuxième partie de cet article) met le contenu au deuxième plan, laissant
les interprétations prendre le pas sur le message.

Principe #3 : La nature de la relation dépend de la ponctuation des


séquences de communication

Lorsque des individus communiquent entre eux, ils accompagnent


leur communication de qui ils sont – leurs origines, leur culture, leur caractère et
ainsi de suite. Ces éléments peuvent venir perturber la relation – et rendre
intelligible le contenu.

Afin d’assainir la relation et de limiter les interprétations, les


interlocuteurs se doivent de méta-communiquer en bref, de communiquer sur la
communication afin de mieux se comprendre.

Principe #4 : La communication est simultanément digitale et analogique

Si la communication digitale, se composant du verbal, est précise, ce


n’est pas le cas de la communication analogique, qui comprend tout le reste (les
bruits, les images, les comportements…). Cette dernière repose ainsi sur les
interprétations, ce qui la rend floue. Or l’être humain, quand il entre dans une
communication, fait naturellement la navette entre ces deux types de
communication.
[30]

Principe #5 : Toute communication est complémentaire ou symétrique

Lors de chaque échange, les interlocuteurs se positionnent l’un par


rapport à l’autre. On parle de communication complémentaire lorsque l’un des
interlocuteurs a une position supérieure à l’autre (par le grade, l’âge ou encore la
position sociale). Et on parle de communication symétrique quand les deux
interlocuteurs ont une position similaire l’un par rapport à l’autre.

La relation symétrique est égalitaire et minimise les différences; la


relation complémentaire, au contraire, maximise les différences, elle renforce la
position haute d'un interlocuteur et la position basse de l'autre. Dans une relation
complémentaire les échanges reposent sur le fait que chacun admet et justifie la
position de l'autre.

La communication est un processus complexe ! L'être humain a


besoin de communiquer avec ses semblables c'est une façon de préserver sa
stabilité. Dans toute communication interpersonnelle chaque intervenant propose,
de façon implicite ou non, une définition de soi mais aussi une définition de l'autre.

Les Sciences de la communication englobent un champ très vaste que


l'on peut diviser en plusieurs niveaux. Chaque niveau englobe ceux qui se situent
en dessous de lui. Ainsi la communication de masse est le niveau qui se situe au
sommet de cette pyramide et concerne donc tous les autres niveaux. Elle se
rapporte à plus de personnes dans le temps et l'espace que les autres et traite tous
les niveaux inférieurs.
En effet, la communication interpersonnelle c'est la base de la
communication ! Il s'agit d'une relation humaine qui implique, au moins, deux
personnes; c'est la base de toute vie en société.
La communication interpersonnelle est fondée sur l’échange entre un
Emetteur - un Récepteur ; entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est
là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs
est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique.
Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la
communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale.

2.10.3 Freins et limites de la communication interpersonnelle

Communiquer, c’est donc bien plus qu’échanger un message. C’est


comprendre comment l’émettre, comment le formuler ou encore comment le
réceptionner. Or, nous l’avons entraperçu un peu plus tôt, il y a plusieurs freins et
limites au moment de ces échanges.
[31]

a) Les différents obstacles à la communication interpersonnelle


 Niveau langagier :

Ce premier frein est d’origine technique. Le niveau de langage et


d’expression de la personne va forcément impacter sa façon de s’exprimer. Si
vous vous exprimez dans une langue que vous ne connaissez pas, vous ferez
forcément des maladresses.

 Influence / hiérarchie :

Ce nouveau frein est d’ordre hiérarchique. Nous en parlions un


peu plus tôt, dans les principes de l’école Palo Alto, mais lorsqu’il y a une
influence – hiérarchique, âge, … – la communication est forcément biaisée. Une
personne n’aura pas les mêmes filtres avec ses amis qu’avec son ou sa
patron.ne : les niveaux de langage seront chamboulés, de même que
l’expression du désaccord, par exemple.

 Autocensure / Confiance en soi :

Ce frein est lié au précédent. En face d’un supérieur hiérarchique,


on peut avoir tendance à s’autocensurer. Mais ce n’est pas le seul frein potentiel.
Une personne qui a peu confiance en elle aura tendance à ne pas exprimer
clairement ses positions ou à adoucir / édulcorer ses propos.

 Identitaire / culturel :

Ce frein est d’ordre identitaire / culturel. Chaque culture a ses


propres codes et sa propre façon de communiquer. Ainsi, une personne d’origine
japonaise ne dira jamais “non” car c’est vu comme quelque chose de très
impoli… alors que cela ne dérangera pas une personne française. Connaître ces
codes est essentiel pour décoder au mieux le message.

 La nature de la relation :

Ce dernier obstacle à la communication interpersonnelle est


essentiel et important. Selon la nature de la relation que vous entretenez avec la
personne avec qui vous communiquez, les mots et les interprétations vont
différer. L’historique de la relation, les échecs de communication ou encore la
complicité préexistante vont impacter la réception des messages.
[32]

b) La principale limite de la communication interpersonnelle

Au-delà de ces freins, il existe une dernière limite à la communication


interpersonnelle et elle est de taille : il faut être deux pour communiquer. Voilà
qui doit vous paraître évident et effectivement, ça l’est.

Si la personne face à vous n’a pas envie d’entrer dans une


démarche d’amélioration de sa communication interpersonnelle et de faire l’effort
de venir vers vous… et bien, vous ne pourrez pas aller vers elle. Vous aurez
beau faire toutes les recherches, assimiler toutes les techniques, connaître tous
les livres. Vous ne pouvez pas communiquer seule.
[33]

CHAP.III : LES ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MEDIA


SOCIAL DANS LE QUARTIER LOMBO
Dans le deuxième chapitre de notre travaille, nous allons relever les
enjeux et les perspectives d'avenir de média social et leur application comme de
réseau interconnecté, tel Facebook pour le cas échéant à LIMETE
En effet, ceux-ci, entrer dans nos sociétés et venus bouleverser notre
différente mode des fonctionnalités et dérives qu'ils présentent pour la bonne et
simple raison de leur appropriation par les habitants de ce quartier.
3.1 LE MEDIA SOCIAL

L'expression de média social recouvre les différentes activités qui


intègrent la technologie, l'interaction sociale et la création de contenu.
Le média social a un groupe d'applications en ligne qui se fondent sur
l'idéologie et la technologie du Web 2.0 et permettent la création et ainsi que
l'échange du contenu généré par les utilisateurs.
En d'autres termes, il importe aussi de cerner que les médiaux utilisent
l'intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne. A travers les
moyens de communication sociale, des individus ou des groupes d'individus
collaborent entre eux et créent ensemble un ensemble du contenu, organisent,
indexent, modifient ou font des commentaires et aussi combinent avec des
créations personnelles.
SECTION 1. LES ENJEUX DE RESEAU SOCIAL

Ces dernières années ont été marquées par l'explosion de réseau


social. Face à l'augmentation exponentielle du nombre de membres et au nouveau
paysage informationnel induit par ces réseaux, nombreux sont ceux qui ont
souhaité y développer une présence dans un but professionnel : entreprises,
bibliothèques, associations, chaînes de télévision, journaux etc. Un mot d'ordre :
aller à la rencontre des internautes, clients, usagers.
L'argument le plus souvent invoqué étant qu'être absent de réseau
social permettent aux autres de parler de vous, en termes positifs comme négatifs,
sans que vous soyez en mesure de réagir. De fait, en raison de leur capacité à
faire naître des conversations, le Web 2.0 et le réseau social sont devenus un
élément central de la relation de ses usagers.
[34]

En effet, le réseau social sont multiples tant pour les utilisateurs que
pour les acteurs. Du coté des utilisateurs, le réseau social regroupe toutes sortes
d'individus provenant de tous les secteurs. De ce fait, il est possible de retrouver
quasiment n'importe quelle personne quel que soit sa situation géographique ou
son poste au sein de la société.
En visualisant les informations sur les personnes, le réseau social offre
l'opportunité d'entrer en contact avec toutes ces personnes. Aussi, ceux-ci
permettent de gérer son identité numérique ainsi que sa réputation en ligne. Et,
plus l'internaute arrive à se mettre en avant et se rendre visible sur la toile, moins
les problèmes de vie privée apparaissent car les informations visibles seront
choisies.
Ainsi, pour ce qui est des acteurs, il existe également de nombreux
enjeux. Il s'agit essentiellement là, des enjeux économiques, une source
importante de revenue. Le réseau social grâce à leurs nombres importants
d'utilisateurs, offrent aux groupes un beau support de diffusion avec un large
public.

3.1.1 Faits saillants


En un peu moins de cinq ans, le média social a connu une évolution
fulgurante. En 2018, ils sont résolument implantés dans les habitudes Web des
étudiants internautes : ils ont atteint près de 1 milliard d'utilisateurs de Facebook,
plus de 160 millions de blogueurs et quelque 50 millions d'utilisateurs de Twister,
en plus de faire l'objet de près de 20 millions d'articles publiés sur Wikipédia.
Face à un tel engouement, nous avons jugé bon de consacrer l'étude
de ce deuxième chapitre de notre travail à l'utilisation, usages, enjeux été
perspectives de média social. De façon générale, on constate que les étudiants de
l'ère numérique semblent de plus en plus engagés dans le média social et sont
plus actifs sur les plateformes collaboratives, notamment les blogues et le réseau
social.

3.1.2 Le média social : une croissance significative comparativement à


2020-2022
Entre ces années ci, l'utilisation de média social s'est intensifiée. En
effet, plus des trois quarts (85 %) des étudiants internautes ont fréquenté ou ont
contribué au contenu d'au moins un média social, qu'il s'agisse de réseau social
(sites de réseautage tels Facebook), de blogues ou de micro-blogues.
[35]

Ce sont d'ailleurs le réseau social qui ont enregistré les plus forts taux
de croissance, malgré les préoccupations liées à la protection de la vie privée, dont
se soucie un nombre de plus en plus grand d'utilisateurs.

3.1.3 Vers un changement de comportement des plus jeunes


Fait notoire, les étudiants internautes de 18 à 24 ans font une
utilisation intense de réseau social ont-ils été touchés par les différentes
polémiques entourant la gestion que Facebook fait de la vie privée des internautes
? Il s'agit là d'un phénomène qu'il faudra surveiller au cours de ces dernières
années avenirs.

3.1.4 La généralisation des blogues


Les habitants internautes du quartier lombo sont de plus en plus
nombreux à consulter des blogues, et à y contribuer. On constate une
généralisation de l'utilisation des blogues. De manière générale, l'utilisation et la
consultation de ces blogues ainsi que l'expression de commentaires sur ceux-ci
reste l'apanage des jeunes internautes de 18 à 24 ans.

3.1.5. L'utilisation des micros blogues reste marginale


Malgré la popularité médiatique de Facebook, l'utilisation de cette
plateforme demeure encore marginale sur ce quartier il sera donc pertinent de
s'interroger sur l'avenir du micro-blogage : est-ce une mode passagère ou une
tendance de fond ?

3.1.6. Les consommateurs subissent l'influence de média social


L'on constate aussi que les étudiants internautes sont très sensibles
aux messages (service de messagerie instantanée et mobile) que le média social
diffuse au sujet de certaines informations. Ils les utilisent pour consulter des pages
Facebook, pour visionner les vidéos, les photos ou encore pour s'exprimer dans
les blogues interactifs.

3.1.7. Une généralisation progressive de l'utilisation de réseau social


De toute évidence, les plus jeunes c'est-à-dire la première tranche
allant de 19 à 25 occupent encore la plus haute marche du podium sur le plan de
la fréquentation de réseau social. Toutefois, on certifiera qu'une tendance à la
généralisation de l'utilisation de réseau social qui touche les internautes les
étudiants de tout âge.
[36]

Ainsi, au cours de la dernière année, on observe un phénomène de


rattrapage très important chez les internautes de la deuxième tranche d'âge allant
de 25 à 30 ans, ceux-ci ayant d'ailleurs enregistré la plus forte croissance.

3.1.8. Un usage plus intense de réseau social


L'usage de réseau social s'est intensifié. En effet, la grande majorité
des utilisateurs y sont « accros », car ils y participent régulièrement. Pour être plus
précis, des usagers de réseaux sociaux y sont actifs tous les jours et plus du tiers
y participent au moins une fois par semaine.

3.1.9. L'utilisateur au coeur de l'évolution


L'évolution des pratiques de l'internaute qui a mené à bien ce que
d'aucuns appelleraient ce « nouveau paradigme ». La première chose à retenir du
web 2.0 est qu'il est centré sur l'utilisateur. Le web devient plate-forme, il n'est plus
nécessaire d'être outillé de multiples programmes, compatibles ou non les uns
avec les autres. L'information, les services deviennent faciles d'accès, directement
en ligne et bien souvent sur une seule et même page. Il n'est alors plus question
de logiciel mais d'application web.
Autres concepts associés au web 2.0, la participation et la
collaboration. Le principe central du succès des géants nés du « web 1 » semble
être qu'ils ont su exploiter de manière efficace la force de l'intelligence collective
que recèle potentiellement le web. L'implication des utilisateurs dans le réseau est
le facteur clé de la réussite. L'un de ses traits les plus remarquables est dû à
l'avènement des blogs et des flux RSS. L'organisation chronologique des blogs «
a conduit à un processus de création, à un système de signalement et à une chaîne
de valeur radicalement transformés. La technologie RSS a permis, au-delà du
simple lien, d'amorcer le web en temps réel.
C'est bien la facilité de lier, de pointer et d'interagir entre les différents
blogs, bien plus que la facilité de publication et communication à temps réel, la libre
expression, qui ont provoqué cet engouement. Alors si le web 2.0 est
essentiellement une affaire d'intelligence collective, la blogosphère reflète
désormais le « dialogue mental », la pensée et l'attention avec des répercussions
puissantes. La blogosphère est le fournisseur de liens le plus prolifique dans les
moteurs de recherche. Elle devient « caisse de résonance » et « amplificateur ».

3.1.10. Chronique d'un succès annoncé


Nul ne peut présager l'avenir du blog territorial, sauf à être, comme le
dit avec beaucoup d'humour Jean-François Légat, « le nouveau gourou de la
communication électronique ». « Si nous arrivons à dépasser ces limites
[37]

expliquées plus haut, alors l'avenir des blogs territoriaux sera radieux, poursuit-il.
Je crois toutefois que nous ne pourrons pas échapper à cet engouement pour ces
nouvelles discussions. Nous devrons les intégrer, de gré ou de force, dans nos
stratégies. Pour que cela soit positif, mieux vaut donc le faire de gré.

3.1.11. Les enjeux de l'Internet social


Le réseau actuel influence non seulement les transformations des
pratiques communicationnelles et productives, mais également l'émergence de
nouvelles définitions de soi, de nouvelles occasions d'interaction sociale et de
phénomènes politiques inédits. Si la notion de « société en réseau » ne va pas
sans poser problèmes, il apparaît néanmoins indispensable de proposer un état
des lieux des approches et des expériences de recherche ayant mis les réseaux
sociaux en ligne et hors-lignes au centre d'un changement épistémique dont les
retombées sociales ne sauront se faire attendre. Le développement exponentiel
des technologies de l'information et de la communication fait surgir de nouveaux
enjeux pour la recherche en sciences sociales, dans ses articulations croissantes
avec les sciences de l'ingénieur et de l'informatique.
Pour permettre une meilleure insertion des outils de l'analyse des
réseaux dans le contexte plus ample d'une réflexion sur leurs divers enjeux
sociétaux, ainsi qu'une meilleure compréhension des mutations socio-
anthropologiques en cours, l'on se penchera aussi bien sur les idéaux et les utopies
qui ont historiquement façonné le mode d'organisation de nos sociétés connectées
que sur la multiplicité sociale (variété des pratiques relationnelles) et technique
(divers outils de communication) de mode de relation en réseau. En circonscrivant
l'analyse à des objets précis (tels que la santé, les flux migratoires, le monde des
organisations, l'espace public, le politique), il s'agira de mettre en évidence les
occasions de renouvellement théorique, méthodologique et empirique de l'analyse
des réseaux. L'élargissement de ce champ de réflexion incitera à aborder les
phénomènes sociaux en question en convoquant les apports d'un large éventail de
disciplines (sociologie, anthropologie, philosophie, sciences politiques, sciences
du management, sciences de l'ingénieur).

3.1.12. La contribution des réseaux personnels à l'appropriation de


l'innovation
Le contexte dans lequel l'ordinateur a été « découvert » et les
personnes clés à ce moment orientent le parcours des répondants vers une plus
grande appropriation, un refus ou une indifférence à l'égard de l'ordinateur et
d'Internet.
[38]

 La famille;
 Les amis;
 Les professeurs;
 Les sociabilités virtuelles.

SECTION 2. LES PERSPECTIVES DE RESEAU SOCIAL

Cela fait quelques années maintenant que des sites à caractère


communautaire ou social sont et existent sur la toile. Le phénomène n'est pas à
proprement parler nouveaux. Nombres sont les perspectives et les évolutions à
venir dans le monde de réseau social. Certains spécialistes sont d'avis que le
nombre grandissant de réseau social est un réel problème pour les utilisateurs.
Ainsi, l'une des évolutions possibles serait d'avoir un service unique,
un agrégateur des profils, d'une utopie bien évidement ; car il existe des services
dans la même optique. Et d'autres perspectives sont ouvertes au niveau de la niche
notamment pour le réseau social.
En effet, notons à propos que si l'avenir est aux médias sociaux est
dans cinq ans, tout sera mobile. Nous nous en tenons à la formule originale de
Yahoo ! Qui consiste à faire travailler ensemble, machine et humain, déclarait
Bradley HOROWITZ, responsable des développements technologiques de Yahoo
!

3.2.1. Le développement de réseau social


Dans un environnement en perpétuelle évolution comme le Web, tous
les acteurs ont besoin de s'adapter et de trouver le bon compromis entre un modèle
économique rentable mais non contraignant pour les utilisateurs et une
communauté toujours avide de nouveaux services. Cette partie propose une étude
des points clés et primordiaux pour un bon développement d'un réseau social :
communauté, modèle économique, technologie et fonctionnalités.

3.2.2. De La communauté
Le développement des réseaux sociaux ne peut se faire sans une
communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils évoluent en même temps que
leurs utilisateurs. Comme pour Facebook, à la mode aujourd'hui, rien ne dit que
demain, les adolescents auront d'autres modes et, par conséquent, changeront de
supports.
Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne soit « ouvert » et «
multiculturel ». Il se doit de refléter la société : des origines, des cultures, des
langues et des intérêts différents. Avec ces caractéristiques premières, le réseau
[39]

social peut ainsi regrouper un public bien plus large. N'est-ce pas là, le but de tous
réseaux sociaux que de rassembler un maximum d’utilisateurs.
En effet, il est également essentiel, tout comme sur le marché
classique, de répondre aux besoins des utilisateurs. C'est pourquoi, dès lors que
le réseau social réponde à un besoin tant de l'individu (aspiration à exister,
communiquer, échanger) que de l'entreprise (créer du lien, favoriser le partage et
la collaboration), il y a de fortes chances pour qu'ils réussissent à s'imposer. En
effet, un nouveau système est plus facilement assimilé s'il correspond à un besoin
plutôt qu'à un simple service supplémentaire.
Un utilisateur adoptera ainsi plus rapidement un outil répondant à ses
attentes. C'est notamment ainsi que beaucoup de réseau social de niche ont réussi
à se faire une place contre les géants généralistes.

3.2.3. Les évolutions de réseau social


Nombreuses sont les évolutions à venir dans le monde de réseau
social. Certains spécialistes sont d'avis que le nombre grandissant de réseau social
est un réel problème pour les utilisateurs. Chaque internaute, s'il veut être visible
sur la majorité des réseaux doit créer un profil différent à chaque fois. Ils se
retrouvent vite à devoir gérer plus d'une dizaine de réseaux et donc de contacts et
autant de profils.

1. Apports

1.1. Développement de l'identité numérique


Le réseau social est devenu une composante de l'identité numérique,
au même titre qu'un site Internet. Ils constituent un moyen de développer sa
présence en ligne et de montrer sa maîtrise des nouveaux outils de
communication. En d'autres termes, une présence sur le réseau social peut être
perçue comme un gage de modernité (nous verrons cependant que tout dépend
des modalités de développement de cette présence).

1.2. Prise de contact avec un public plus large


Le réseau social permette de toucher un public nouveau qui n'aurait
jamais été accessible auparavant, et ainsi de diffuser de l'information auprès d'un
plus grand nombre.
Il peut d'agir d'un public plus jeune qui ne prendrait pas forcément le
temps de se rendre tous les jours sur un site et qui préfère suivre l'actualité d'une
institution ou d'une marque via le réseau social sur lequel il discute avec ses amis.
[40]

3.2.4. Les dérive


Cela fait maintenant quelques années que des sites à caractère
communautaire ou social existent sur la toile. Le phénomène n'est donc pas
nouveau. Cependant, le vrai réseau social en ligne commencent seulement à être
reconnus par le grand public. Quand un service arrive aux oreille du grand public,
il est possible d'imaginer autant de perspectives que de dérives.

3.2.5. Les enjeux futurs


En 2010, les médias sociaux ont connu une forte croissance : la
proportion des Habitants internautes qui participent à des réseaux sociaux a
augmenté et aussi à ceux qui contribuent à un blogue. Cette année, le média social
a franchi une nouvelle étape en s'étendant à l'ensemble de la population
internaute.
On note d'ailleurs qu'au chapitre de la fréquentation de réseau social
et de blogues, ce sont les internautes dont l'âge varie entre 18 et 25 ans affichent
les taux de croissance les plus élevés. Malgré tout, l'utilisation de média social
demeure aussi leur l'apanage. Ainsi, certains faits rapportés récemment dans
l'actualité ont démontré que les étudiants internautes prennent de plus en plus
conscience des risques associés à l'atteinte à la vie privée.
Cette préoccupation citoyenne sera certainement appelée à prendre
de l'ampleur au cours des prochaines années. De plus, on remarque qu'ils
semblent très sensibles aux messages véhiculés dans le média social au sujet de
certaines entreprises. Les internautes ont de plus en plus recours à ceux-ci pour
se renseigner sur une marque ou sur une organisation.
SECTION 3 : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LIMETE

Dans la présente section, nous brossons succinctement la commune


de LIMETE et faire un clin d’œil au quartier LOMBO.

Limete est une commune de la ville de Kinshasa en république


démocratique du Congo. Elle se situe dans la partie est de la ville, entre le Pool
Malebo (dont elle occupe la façade sud-ouest) et le boulevard Lumumba.

3.3.1 Historique de la commune de LIMETE


À l’approche de l’indépendance, alors que la capitale congolaise
s’appelait encore Léopoldville, l’exode rurale a pris une allure vertigineuse, des
populations entières abondaient massivement de l’intérieur du pays vers la
capitale. Suite à l’expansion économique florissante de l’époque, l’autorité
coloniale a jugé utile de décongestionner le pouvoir quelque peu centralisé. D’où
[41]

l’idée de créer plusieurs communes dans les grandes villes du pays. Cette
innovation n’avait pas seulement le but de multiplier les entités administratives
mais également de contribuer à une formation politique administrative des
congolais qui aspiraient à prendre en mains les destinées de leur pays.
Ainsi, la commune de Limete fut créée en 1958 par le Décret-loi du Gouverneur
Général Durkheim qui dirigeait le Congo-Belge au nom du Roi des Belges.
3.3.2 Type du climat

La commune de Limete vit dans un climat tropical, et sa pluviosité


est remarquable. Cette commune connait deux saisons, à l’instar des autres
communes de la ville province de Kinshasa, et de toutes les autres du pays, à
savoir la saison de pluie et saison sèche. Sa température moyenne annuelle
varie entre 23°C et 33°C.

3.3.3 Nature du sol

La commune de Limete s’étend sur une plaine sablonneuse et


marécageuse. Elle est parsemée de petits bois par endroit.

3.3.4 Hydrographie

Trois rivières baignent la commune de Limete :

 Au Nord, par la rivière Funa et le Fleuve Congo ;


 À l’Est, par la rivière N’djili ;
 À l’Ouest, par la rivière Yolo.

3.3.5 Localisation et limites géographiques

La commune de Limete se trouve dans la partie Est de la ville


province de Kinshasa, entre le Pool Malebo (dont elle occupe la façade sud-
ouest) et le boulevard Lumumba.
[42]

Figure 3. 1 Situation géographique

Les limites géographiques de la commune de Limete ont été fixées


par l’arrêté ministériel n°69-004 de 1969. Elles se présentent de la manière
suivante :

 Au nord : Par l’intersection du boulevard Lumumba avec la rivière Funa


jusqu’à son confluent avec le fleuve Congo qui constitue la frontière avec la
République Démocratique du Congo et République Du Congo ;
 Au Sud : Par l’axe du Boulevard Lumumba jusqu’à son intersection avec
l’échangeur de Limete dans les directions Nord-Est jusqu’à son intersection
avec l’Avenue Kikwit ;
 À l’Est : Par la rivière N’djili jusqu’à l’axe Boulevard Lumumba ;
 À l’Ouest : Par l’axe de l’Avenue de l’université jusqu’à l’avenue Sendwe.

3.3.6 Organisation administrative

Lors de sa création, la superficie de la commune de Limete était de


23,78Km². Quelques dix ans après, elle a connu une forte extension. Sa
superficie est passée de 23,78 Km² à 67,60 Km² au terme de l’ordonnance loi
n°68-018 du 02 décembre 1968.
[43]

La commune comprend quatorze (14) quartiers subdivisés en


plusieurs localités.

 Le pool Kingabwa regorge à son sein les quartiers Kingabwa, Mbamu,


Ndanu, Nzadi, et Salongo ;
 Le Pool Mombele quant à lui comprend les quartiers Agricole, Mateba,
Mayulu, M’fumu-M’vula, Mombele, et Mososo ;
 En fin, le pool Centre est constitué des quartiers Industriel, Masiala, et
Résidentiel où se trouve la maison communale.

3.3.7 Capital physique de la commune

Le capital physique de la commune de Limete est composé


essentiellement des actifs meubles, immeubles, et fonciers ci-après :
1) Complexe maison communale ;
2) 14 bureaux des quartiers ;
3) 1 bureau secondaire de l’État civil / UZAM ;
4) 1 Port public de Ngwele ;
5) 3 terrains de football ;
6) 1 bâtiment du bureau central de la zone de santé.

3.3.8 Capital Humain de la commune

La commune de Limete est habitée par une population hétérogène


composée des nationaux et des étrangers des différentes nationalités et
également races.

Démographie :

Démographiquement, les ethnies dominantes sont: Les Suku, Les Yaka,


Les Mongo, Les Teke, Les Luba, Les Ne Kongo.

Langues :

Langues parlées dominantes sont Lingala et Français.

Statistique de la population :

Jusqu’en 2018, la population globale de la commune de Limete est estimée


à 573.280 habitants, ayant évolué avec un faux moyen d’accroissement.
[44]

CHAP.IV : USAGES DE FACEBOOK AU QUARTIER


LOMBO (RESULTATS DE L’ENQUETE)
Dans ce troisième et dernier chapitre de notre travail, nous allons
présenter les résultats de l'enquête menée auprès des habitants de ce quartier
lombo. C'est-à-dire que nous allons sous forme pratique, dressez quelques
tableaux et graphiques en vue de les interpréter.
C'est une enquête d'un échantillonnage de 72 Habitants du quartier
lombo. Les résultats que nous interprétons, vont nous permettre de comprendre
comment les étudiants de l'ère numérique se sont approprié de réseaux social en
général et Facebook en particulier, partant de ses applications et fonctionnalités et
aussi de ses usages.
4.1. RAPPEL MÉTHODOLOGIQUE ET ÉCHANTILLONNAGE

La notion de probabilité fait partie de notre vécu quotidien. Ainsi, nous


évacuons chaque jour la probabilité des événements non encore accomplis en les
appréciant sous forme d'estimations telles qu'incertain ou douteux. C'est donc sûr
de ces appréciations quotidiennes que s'effectue le calcul des probabilités qui
fournit des données chiffrées dans un langage algébrique avec une syntaxe
propre.
L'enquête par échantillonnage aléatoire consacre le mode
d'investigation privilégie. L'échantillon est un sous-ensemble d'unités statiques
prélevées dans un univers dont on veut connaitre certaines caractéristiques.
Un échantillon doit être représentatif de la population mère pour être
valable. Cette exigence pose d'un part, le problème de la taille de l'échantillon et,
d'autre part, celui du choix des individus faisant partie de l'échantillon.
A en croire Claude JAVEAU, la théorie des échantillons repose sur la
théorie mathématique des probabilités. Elle consiste à tirer d'une population
déterminée une fraction dans laquelle les différents caractères dont on connait la
fréquence dans la population se retrouvent avec fréquence identique.

4.2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE


Les résultats ci-dessous révèlent que la taille de l'échantillon est dans
ces conditions de 72 Habitants. Les chiffres disponibles sur la fréquentation et
l'utilisation de ce réseau social montrent qu'un grand nombre des personnes
enquêtées sont inscrit.
[45]

Ainsi, le public des réseaux social professionnels est majoritairement


composé d'hommes appartenant à une catégorie socioprofessionnelle élevée. Le
géant américain des réseaux social, grands publics sont eux majoritairement
fréquentés par des femmes. La catégorie socioprofessionnelle influe peu sur leur
fréquentation pour ce dernier, comme nous l'avons dit plus haut, est surtout
fréquenté par des « utilisateurs ».

4.2.1. Identité des enquêtes


Notons à ce stade, disons-nous que notre d'enquête a été mené sur
un échantillon aléatoire de 72 étudiants de l'Université de Kinshasa avec 47
Habitants de sexe masculin contre 25 de sexe féminin, soit avec un pourcentage
de 65% pour les hommes et 35% pour les femmes.
Tableau sur l'identité des enquêtés
Sexe Nombre Pourcentage
Masculin 47 65%
Féminin 25 35%
Total 72 100
Tableau 4. 1 Tableau sur l'identité des enquêtés

Figure 4. 1 Graphique sur les questionnaires d'enquêtes


Source : Questionnaire d'enquête
Commentaire
La lecture de ce tableau nous révèle que 65% des étudiants enquêtés
sont de sexe masculin contre 35% chez les femmes de l'Université de Kinshasa,
lieu où a été menée notre étude.
[46]

4.2.2. Les données de l'enquête proprement dite


Les Sciences de l'Information et de la Communication constituent un
domaine interdisciplinaire, un champ de rencontre privilégié entre spécialistes des
sciences du langage, des sciences sociales, psychologiques et cognitives.
Ainsi, considérant un ensemble d'objets soumis à des observations
identiques, il faudrait fournir des données systématiques afin de rendre
comparable et de créer un ensemble d'objets observables différents dans une
population sous-examen.
QUESTION N°1 : A QUELLE TRANCHE D'ÂGE APPARTENEZ-VOUS ?
Tableau n°1. Répartition des enquêtés selon l'âge et le sexe
Sexe Masculin Féminin Effectif % Effectif %
Ages
De 19 à 25 ans 28 59% 22 88% 50 69%
De 25 à 30 ans 13 27% 2 8% 15 20%
De 30 à 35 ans 5 10% 1 4% 6 8%
De 35 à 40 ans 1 2% 0 0% 1 1%
De 40 à 45 ans 0 0% 0 0% 0 0%
De 45 et plus 0 0% 0 0% 0 0%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 2 Répartition des enquêtés selon l'âge et le sexe
Source : Notre enquête
Commentaire
Pour ainsi faire parler les chiffres du tableau ci-haut, il importe de
relever cet état de lieu : 69% d'étudiants de sexe masculin enquêtés appartiennent
à la tranche d'âge allant de 19 à 25 ans.
Première classe soit 59% des enquêtés de sexe masculin et 88% des
femmes. Et dans la deuxième classe. Dans cette classe on aura, 21% d'enquêtés
appartiennent à la deuxième tranche d'âge (25 à 30 ans), soit encore 28% et 8%
entre les hommes et les femmes sur leurs totaux respectifs.
Les trois dernières tranches d'âge, de 35 ans et plus, on trouve une
proportion de 1% sur le 100%, soit 0% chez les femmes. En moyenne 59%
d'enquêtés ont moins de 25 ans.
[47]

4.3. QUESTIONS RELATIVES AU TRAVAIL

Question n°2 : Connaissez-vous Facebook ?


Tableau n°2. Connaissance de Facebook
Masculin Effectif % Effectif % Effectif %
Féminin
Connaissent
Connaissent 42 89% 20 80% 62 86%
Ne connaissent pas 5 10,6% 5 20% 10 13,8%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 3 Connaissance de Facebook
Source : Notre Enquête
Considération
Sur 72 enquêtés, 62 connaissent Facebook, soit 86% d'enquêtés.
Cette proportion est repartie de la manière suivante d'hommes, contre des femmes
ne connaissent pas Facebook, 10% chez les hommes, contre 20% chez les
femmes.
Question n°3 : Etes-vous inscrit sur Facebook ?
Tableau n°3. Inscription sur Facebook
Masculin/Féminin Effectif % Effectif % Effectif %
Inscrits
Oui 35 74% 19 76% 55 76%
Non 11 23% 6 24% 17 26%
Total 46 47% 25 25% 72 100
Tableau 4. 4 Inscription sur Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
Les hommes sont sur Facebook dans une proportion de 77%, soit
contre 23% de personnes enquêtées non encore inscrites sur Facebook. Chez les
femmes 76% sont inscrites sur Facebook contre 24% non encore inscrites. En
moyenne, 76% d'enquêtés sont sur Facebook.
[48]

Question n°4 : Depuis combien de temps ?


Tableau n°4. La durée d'utilisation de Facebook
Masculin Effectif % Effectif % Effectif %
Féminin
Durée
1 mois 5 10% 6 24% 11 15
Plus de 6 mois 12 25% 10 40% 22 30%
1 année 7 14% 2 8% 9 12%
Plus d'une année 12 25% 4 16% 16 22%
Autres détails 11 23% 3 12% 14 19%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 5 La durée d'utilisation de Facebook
Source : Notre enquête
Considération
Ici nous notons que 58% d'enquêtés utilisent Facebook depuis au plus
une année contre 42% qui totalisent tous plus d'une année de connexion sur le
réseau social Facebook.
Ce qui veut dire que 72% des femmes sont inscrites sur Facebook ; il
y a de cela une année ou moins, contre 28% qui sont sur Facebook depuis plus
d'une année.
Chez les hommes 51% sont inscrits sur le réseau social Facebook
depuis au plus une année, contre 49% qui sont des anciens, c'est-à-dire qui ont
déjà dépassé une année.
Question n°5 : Pourquoi utilisez-vous Facebook ?
Tableau n°5. Justification de l'utilisation de Facebook
MasculinFéminin Effectif % Effectif % Effectif %
Justification
Viabiliser son profil 5 10% 9 36% 14 19%
Se faire des amis sur le Web 12 25% 8 32% 20 27,8%
Identifier des collègues 10 21% 4 16% 14 19%
Rechercher un emploi 3 6% 4 16% 7 9,8%
Créer son propre Blog 4 8% 0 0% 4 5%
Autres détails 13 27,7% 0 0% 13 18%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 6 Justification de l'utilisation de Facebook
[49]

Source : Notre enquête


Commentaire
A la question de savoir pourquoi l'utilisation de Facebook, 19%
utilisent le réseau social de Zuckerberg pour visibilité leurs profils, 28% pour se
faire des amis, 19% pour identifier des collègues, 9% pour des raisons de
recherches d'emplois, 5% pour gréer leurs propres blogs et 18% pour des raisons
autres que celles précitées.
C'est-à-dire, 26% d'hommes pour objectifs, les recherche des
nouveaux amis, contre 32% des femmes pour la même raison.
Pour ce qui est de la recherche d'emploi, chez les hommes, il y a 6%
contre 16% des femmes qui recherchent un emploi sur Facebook.
Question n°6 : Quel usage faites-vous de Facebook ?
Tableau n°6. Usage de Facebook
Masculin Effectif % Effectif % Effectif %
Féminin
Usage
Partage des fichiers (photos) 2 4% 5 20% 7 9,8%
Discuter en ligne 12 25% 9 36% 21 29%
Se donner des rendez-vous 1 2% 1 4% 2 2,8%
Découvertes 14 29,8% 6 24% 20 27,8%
Communiquer en temps réel 11 23% 4 16% 15 20,9%
Autres détails 7 14,9% 0 0% 7 9,8%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 7 Usage de Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
Nous dirons que 29% d'étudiants enquêtés utilisent le réseau social
Facebook pour discuter en ligne, soit un pourcentage de 26% d'hommes, contre
36% des femmes.
Par contre, 28% utilisent Facebook pour faire des découvertes. Chez
les hommes, il y a une proportion de 30% contre 24% des femmes.
La communication en temps réel sur le réseau social Facebook est
utilisée dans une proportion de 30% repartie sexuellement de cette manière 23%
chez les hommes sur leur total contre 16% sur le total des femmes.
[50]

Curieusement, l'usage qui parait intéresser le plus au moins la


jeunesse, n'est pas bien représenté ici, la posture des photos : 10% d'enquêtés,
soit 4% des hommes, contre 20% des femmes sur leurs totales respectifs.
Question n°7 : Selon vous, sur quel élément repose l'efficacité de Facebook
?
Tableau n°7. L'efficacité de Facebook
Masculin Effectif % Effectif % Effectif %
Féminin
Efficacité
Facilité d'accès 4 8% 5 20% 9 12,5%
Partager les informations 11 23% 5 20% 16 22%
Messagerie instantanée 7 14,9% 1 4% 8 11%
Communication facile et 11 23% 3 12% 14 19%
réelle
Service mobile 0 0% 1 4% 1 1%
Facilité à retrouver des 9 19% 8 32% 17 23,6%
amis
Autres 5 10,6% 2 8% 7 9,7%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 8 L'efficacité de Facebook
Source : Notre enquêté
Considération
La plus grande proportion sur ce point est détenue par la facilité à
retrouver des amis, soit 24% des personnes d'enquêtés.
Sur le réseau social Facebook, nos enquêtés disent qu'il y a facilité de
partager les informations et de communiquer, soit respectivement 22% et 19% le
reconnaissent.
Le service mobile de Facebook (voir Réseau téléphonique orange),
son efficacité est reconnue seulement par 1%.
L'efficacité des services de Facebook est reconnue de façon
disproportionnée par les enquêtés, selon l'usage qu'ils font de ce réseau social ou
selon les services de Facebook qu'ils aiment exploiter.
[51]

Question n°8 : Comment avez-connu Facebook pour la toute première fois ?


Tableau n°8. Voie de connaissance de Facebook
Sexe Effectif % Effectif % Effectif %
Voie
A travers un ami 24 51% 19 76% 43 59,8%
Membre de famille 2 4% 1 4% 3 4%
Par affichage 1 2% 0 0% 1 1%
Par un camarade 2 4% 1 4% 3 4%
Par le Net 11 23% 3 12% 14 19%
Par la radio 2 4% 0 0% 2 2,8%
Par la télévision 2 4% 0 0% 2 2,8%
Autres 3 6% 1 4% 4 5%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 9 Voie de connaissance de Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
Il est vrai qu'il y a plusieurs voies pour connaitre le réseau social de
Zuckerberg, Facebook. Cependant, les voies les plus reconnues sont celles que
nous avons retenues dans ce questionnaire ont été approuvée par les enquêtés
de cette manière : 59% C'est la voie la plus répandue car Facebook lui-même a
aussi l'objectif de rapprocher les gens. Et 19% ont connu Facebook en trouvant sa
publicité sur le Net.
Les autres voies reçoivent des proportions faibles, soit 4% d'enquêtés
disent avoir connu Facebook par les membres de famille, 1% à travers les affiches,
2% à travers les ondes radiodiffusion et la télévisuelles.
Question n°9 : Vous arrive-t-il de changer votre avis ou comportement après
un échange virtuel sur Facebook ?
Tableau n°9. Changement d'avis après échange sur Facebook
Sexe Masculin Féminin Total
Effectif % Effectif % Effectif %
Changement
Oui 31 65,96% 17 68 48 66,7%
Non 16 34% 8 32 24 33%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 10 Changement d'avis après échange sur Facebook
Source : Notre enquête
[52]

Commentaire
Le réseau social Facebook est un réseau qui est essentiellement
tourné vers les échanges entre des individus qui se connaissent ou des centres de
ceux qui désirent se connaitre.
C'est donc 66% des personnes enquêtées avouent avoir déjà changé
leurs avis après une discussion sur le réseau social Facebook, soit 65% d'hommes
contre 68% des femmes et enfin 33% disent n'avoir pas changé d'avis après une
discuter sur le salon de Facebook.
Question n°10 : Quels sont les sujets que vous discutez (débâtez) le plus sur
Facebook ?
Tableau n°10. Les sujets à débat sur Facebook
Sexes Masculin Féminin Total
Sujets Effectif % Effectif % Effectif %
Relatif à citoyenneté 5 10,7 1 4 6 8
Relatif à l’amour 7 14,9 0 0 7 9,8
Relatif au mariage 2 4 5 20 7 9,8
Relatif aux débouchés 3 6 0 0 3 4
Relatif aux différents domaines 21 44,7 15 60 36 50
de recherche
Autres 8 17 4 16 12 16,7
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 11 Les sujets à débat sur Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
Pour ce qui est des sujets de discussion sur Facebook, les hommes
et femmes affirment à grande majorité qu'ils discutent souvent sur des sujets
relatifs aux différents domaines de recherche soit 50%.
Cette reconnaissance est faite chez les femmes avec 60% contre 44%
chez les hommes. Les autres sujets non précisés requièrent une proportion de
16%.
[53]

Question n°11 : Comment représentez-vous Facebook ?


Tableau n°11. L'image que l'on se fait de Facebook
Masculin/Féminin Effectif % Effectif % Effectif %

Images
Un monde à part 3 6% 0 0% 3 4%
Un univers d'échange 16 34% 9 36% 25 34,8%
Une fenêtre ouverte sur le 11 23% 6 24% 17 23,7%
monde
Une porte d'accès à la 3 6% 2 8% 5 6,91%
modernité
Une école 1 2% 0 0% 1 1%
Un lieu d'autoformation 0 0% 0 0% 0 0%
Un lieu de confrontation 1 2% 4 16% 5 6,91%
Un lieu d'amitié 9 19% 3 12% 12 16,7%
Une école 1 2% 0 0% 1 1%
Autres 3 6% 1 4% 4 5%
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 12 L'image que l'on se fait de Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
Les gens se font plusieurs images ou se représentent chacun de sa
manière une image de Facebook.
Les réponses obtenues sur cette question donnent les proportions ci-
après : Facebook comme une fenêtre ouverte sur le monde est l'image que l'on en
fait est de 35%.
24% d'étudiants enquêtés disent que Facebook est une fenêtre
ouverte à travers le monde qui permet de garder contact avec les autres et
apprendre ce qui se passe dans l'autre bout du monde.
Et 17% d'enquêtés se disent que Facebook est un centre une
idiocosmogniosie d'un lieu d'amitié. Cependant, aucun enquêté ne se fait de
Facebook une image d'un lieu d'autoformation.
[54]

Question n°12 : Quels sont les aspects de votre comportement qui ont déjà
changé après échange sur Facebook ?
Tableau n°12. Aspect de la vie touchée par Facebook
Sexes Masculin Féminin Total
Aspect Effectif % Effectif % Effectif %
Ma vision 16 34 7 28 23 31,91
Ma vision sur les autres 5 10,7 8 32 13 18
Mon habillement 0 0 2 8 2 2,8
Mon éducation 0 0 0 0 0 0
Mes relations interpersonnelles 14 29,8 5 20 19 26
Autres 12 25 3 12 15 20,9
Total 47 100 25 100 72 100
Tableau 4. 13 Aspect de la vie touchée par Facebook
Source : Notre enquête
Commentaire
La vie d'une personne en société peut être influencée par des
rencontres que cette dernière s'offre durant son processus vital, surtout dans les
périodes déterminantes de sa vie.
Ainsi, avec la mondialisation, l'influence de l'Internet sur les humains
est grande. Voici les aspects touchés de la vie par l'influence de Facebook.
La vision de la vie des enquêtés à été touchée pour 31% des
enquêtés. En moyenne 26% d'enquêtés ont vus changer leurs relations
interpersonnelles avec l'arrivée du réseau social Facebook.
La vision que l'on se faisait des autres à changer pour 19%
d'enquêtés. Cependant aucun enquêté ne reconnait que son éducation n'a été
touché par l'influence de Facebook, des hommes et femmes y comprises.
4.4. APPRÉCIATIONS CRITIQUES ET PERSPECTIVES

A ce stade d'appréciations critiques et perspectives de cet échantillon


aléatoire révèle que l'estimation sur les 72 personnes enquêtés, nombre aléatoire
et fictif de la population mère du quartier LOMBO dont l'âge varie entre 18 et 45
ans, pour 47 d'hommes contre 25 des femmes.
En fait, après l'identification de l'échantillon et la collecte des données
portant sur l'appropriation du réseau de Zuckerberg Facebook, l'interprétation et
[55]

l'explication de ces données recueillies auprès de nos enquêtés s'est inspirée de


la méthode ethnosociologique de Georges LAPASSADE.
En effet, l'appropriation du réseau social Facebook reste
incontournable pour les étudiants de l'ère numérique. Les services qu'offre ce
dernier en ces deux dernières années ont tellement modifié la façon de
communiquer des enquêtés. Nous savons cependant que l'intérêt éprouvé les
enquêtés dans l'inscription a été relative dans la mesure où chacun sa lecture
personnelle et particulière du réseau social Facebook. Très souvent, ce sont les
facteurs de proximité, d'affinité, etc. qui ont influencé la plupart des réponses
reçues auprès de nos enquêtés.
Quoiqu'il en soit, la qualité de notre échantillon reste valable et aussi
représentative par rapport à la vision des usagers surtout mieux au quartier
LOMBO. Ainsi, le premier constat réalisé était de la popularité et d'une
connaissance élargie des enjeux communicationnels que présent ce réseau. Cela
a posé un problème de performance dans la communication interpersonnelle et du
secret de la vie privée ; ceci représente un aspect majeur des usagers inter actant
sur de réseau en référence à l'expérience d'autres réseaux.
A cela, il faut épingler le défi majeur et intérêt de l'interaction des
étudiants usagers dans la plupart sont exposés. Voilà ce à quoi repose la question
épineuse de l'image de ce médium dans la relation intra personae.
En effet, l'appropriation du réseau social Facebook reste
incontournable pour la population de l'ère numérique. Les services qu'offre ce
dernier en ces deux dernières années ont tellement modifié la façon de
communiquer des enquêtés. Nous savons cependant que l'intérêt éprouvé les
enquêtés dans l'inscription a été relative dans la mesure où chacun sa lecture
personnelle et particulière du réseau social Facebook. Très souvent, ce sont les
facteurs de proximité, d'affinité, etc. qui ont influencé la plupart des réponses
reçues auprès de nos enquêtés.
Quoiqu'il en soit, la qualité de notre échantillon reste valable et aussi
représentative par rapport à la vision des usagers surtout mieux au quartier
LOMBO. Ainsi, le premier constat réalisé était de la popularité et d'une
connaissance élargie des enjeux communicationnels que présent ce réseau. Cela
a posé un problème de performance dans la communication interpersonnelle et du
secret de la vie privée ; ceci représente un aspect majeur des usagers inter actant
sur de réseau en référence à l'expérience d'autres réseaux.
[56]

A cela, il faut épingler le défi majeur et intérêt de l'interaction des


étudiants usagers dans la plupart sont exposés. Voilà ce à quoi repose la question
épineuse de l'image de ce médium dans la relation intra personae.
En effet, ajoutons que nos enquêtés ont en commun de caractère de
facilité et de la gratuité. D'une part, les uns gardent une position de grand optimiste
par rapport à l'usage et l'inscription future sur le réseau, d'autres par contre sont
sceptiques et considèrent que s'inscrire à ce réseau n'a rien de profitable ou de
bénéfique. Car cela est justifié par le nom respect à la vie privée et le dérapage de
l'attention particulière et aussi la question majeure qui est celle de la qualité des
services et aussi le degré de crédibilité.
[57]

V. CONCLUSION GENERALE

Le sujet de ce travail de fin de cycle était porté sur la communication


interpersonnelle à travers les réseaux sociaux. Un cas pratique a été envisagé
avec le directeur dans le but de répondre à certaines interrogations quant à la
pertinence et la qualité de la communication interpersonnelle ainsi que de donner
les moyens à la population de réaliser les choix appropriés en matière de
communication interpersonnelle.
Afin de comprendre les enjeux de la communication interpersonnelle
dans le secteur social, une revue de littérature a été rédigée dans un premier
temps. Elle a permis principalement de servir de base de connaissances et
d’affirmer entre autres que les principes de la communication utilisés par toute
personne sont d’application par d’autres personnes en dehors du quartier LOMBO.
Ensuite, il était primordial d’analyser la situation du quartier LOMBO et de connaître
sa stratégie et ses objectifs en termes de communication interpersonnelle.
A partir de ces deux études, la problématique du quartier au niveau de
sa communication a pu être définie et séparée en trois défis majeurs : connaître et
améliorer la relation habitant potentiels, comprendre comment améliorer la
communication interpersonnelle des habitants du quartier. Dès lors, une enquête
a été effectuée pour apporter des éléments de réponse aux habitants du quartier
sur ces objectifs ainsi que sur les outils de communication à préconiser.
Également dans l’optique d’apporter une réelle valeur ajoutée dans la
vie des habitants, la qualité du conseil mériterait une attention particulière.
A ce sujet, Facebook peut véritablement permettre de communiquer à
moindre coût et d’être proche les uns et autres mais il est nécessaire d’augmenter
le nombre de personnes connectées à la page du quartier et de s’en servir de
manière régulière et constructive pour n’est pas subir les côtés néfastes de RS
Facebook.
Cependant, il existe également certaines limites à l’étude. Alors que
l’analyse et les recommandations ont principalement été réalisées à partir d’une
étude de l’image du quartier et des habitudes des habitants potentiels de la zone
de LIMETE en matière d’utilisation des outils de communication, depuis maintenant
près deux décennie, les sites de réseautage social ont fait leur apparition dans
notre environnement médiatique.
Dans un contexte où ces outils virtuels sont largement adoptés par les
jeunes personnes, cette recherche visait à mieux comprendre la façon dont
[58]

l’accessibilité à un réseau social numérique pourrait modifier les rapports sociaux


de ces jeunes.
Si cette recherche n’avait pas la prétention de cerner entièrement le
processus de formation des cercles sociaux, elle aura tout de même aidé à mieux
comprendre la participation de Facebook à ce processus de communication
interpersonnelle.
Cette recherche a permis de mettre en évidence que les interactions
forgeant la relation avec autrui ne doivent pas être restreintes aux environnements
dans lesquels elles ont lieu virtuel/réel.
En fait, il s’agit de saisir les interactions comme partie prenante d’un
processus évolutif impliquant nombre d’outils de communication, chacun associé
à un code de langage propre à chaque étape.
Nous estimons que le caractère dynamique et évolutif de la plateforme
est parfois laissé pour compte dans les recherches. Pourtant, il importe de
considérer que l’utilisation des objets technologiques se modifie avec les
différentes étapes que traversent les utilisateurs.
Les défis de cette étude étaient nombreux. Ils résidaient
principalement dans la complexité à qualifier et comprendre les liens sociaux, puis
dans la difficulté à saisir le moment où les interactions virtuelles viennent agir sur
une rencontre face-à-face. Afin de circonscrire ces problématiques, nous avons
décidé de mobiliser, dans la méthodologie, des composantes qualitatives et
quantitatives.
Ces deux types de données nous semblaient complémentaires afin
d’inclure à l’analyse des mesures de fréquence, les caractéristiques personnelles
de l’utilisateur et le contexte dans lequel ce dernier évolue. Bien que cette approche
a effectivement permis de mettre en lumière certaines dynamiques sociales
impliquant Facebook, nous estimons que certains points auraient pu être
améliorés. Dans ce qui suit, nous présenterons une brève description des limites
rencontrées.
Par ailleurs, lors de l’analyse des données, certaines questions ont
émergé, ouvrant la porte à des recherches futures.
Nous présenterons ces thèmes un peu plus loin. Une des premières
considérations par rapport à notre recherche touchait à la question de l’échantillon
utilisé pour mener les analyses statistiques. Ce dernier nous a semblé quelque peu
homogène, ce qui n’est pas négatif en soi, mais dans la perspective où nous
cherchions à identifier des différences parmi les habitants, ceci s’est avéré quelque
peu contraignant. D’une part, l’échantillon était majoritairement composé des
habitants du quartier LOMBO.
Ainsi, dû à la faible représentation d’habitants, il fut plus difficile de
mener des tests statistiques visant à comparer les hommes et les femmes.
[59]

D’autant plus que la nature de notre propos, c’est-à-dire les interactions sociales
et le désir d’accumulation de capital social, aurait pu bénéficier d’une telle
comparaison.
En effet, selon Robert Putnam (2001), les femmes sont
traditionnellement des personnes plus portées à développer des liens sociaux.
Malgré tout, notre échantillon ne détonne pas avec ce qui est rencontré dans la
littérature. De fait, la majorité des études réalisées auprès de populations
habitantes ont également obtenu un échantillon avec une forte représentation
féminine.
A priori, ceci pourrait indiquer que ces jeunes possèdent un même
champ d’intérêts, par exemple une plus grande curiosité envers les autres. Il est
alors possible que ceci se reflète dans leur façon d’appréhender Facebook et leur
réseau social. Ainsi, l’homogénéité de l’échantillon est possiblement venue
tempérer les différences ayant pu émerger lors de l’analyse.
D’autre part, lors de l’analyse statistique il fut surprenant de constater
que les données n’ont pas démontré de relation significative avec l’estime de soi,
caractéristique pourtant identifiée dans la littérature comme ayant un impact sur
l’utilisation d’Internet. Parmi les données recueillies, lorsque l’on s’attarde à cette
variable seule, nous constatons que la majorité des étudiants ont obtenu un score
très haut sur celle-ci.
De plus, la moyenne de cette variable est plus élevée que celles des
autres variables psychosociales mesurées. Nous attribuons cette particularité à la
subjectivité des jeunes vis-à-vis des questions de l’échelle de l’estime de soi.
Possiblement que ceux-ci, consciemment ou non, ont voulu se présenter
précisément comme des gens sûrs d’eux-mêmes, une qualité valorisée dans la
société en générale. En outre, il est possible que la façon dont les questions étaient
posées ait pu introduire un biais. Les questions étaient évidentes et suggéraient
des réponses catégoriques.
De surcroît, l’étendue de réponses proposée nous semble à présent
quelque peu exiguë. Nous estimons qu’une échelle de réponse allant de 1 à 10,
plutôt que de 1 à 5, aurait donné lieu à plus de latitude dans les réponses des
jeunes, nous aurions alors pu retrouver plus de nuances dans les réponses.
L’analyse des données a soulevé plusieurs problématiques dont seulement
certaines ont pu être abordées dans le cadre de cette recherche. Pour poursuivre,
nous présenterons les sujets majeurs qui mériteraient des recherches futures.
Ce changement de dynamique, suite à ce qui pourrait survenir dans
un environnement en ligne, souligne l’importance des interactions virtuelles dans
[60]

un contexte hors ligne. Parallèlement, ceci ouvre également la porte à des


discussions sur un changement majeur dans l’ordre de l’interaction tel que proposé
par Erving Goffman. Ensuite, il serait intéressant de s’attarder un peu plus
longuement à l’information présente sur le profil en ligne d’un point de vue évolutif.
Il convient de se demander si, après un certain temps, il y a un ménage qui
s’impose dans l’information accumulée.
Les jeunes traversant différentes étapes de vie, dont il est possible de
trouver des traces sur Facebook, il serait pertinent de demander s’ils sont à l’aise
à l’idée que leurs nouveaux collègues ou amis accèdent à leurs photos datant
possiblement de plusieurs années. Sur ce sujet, différentes pistes peuvent être
explorées.
À première vue, les jeunes, habitués à partager sur la plateforme, vont
simplement laisser l’information en ligne. Cette insouciance est possiblement
encouragée par un sentiment de réciprocité. Les jeunes gens pourraient approcher
l’information en ligne dans une optique où la majorité de leurs pairs ont également
des profils en ligne présentant une certaine information, banalisant alors le
déploiement virtuel de leur biographie.
D’un autre côté, il est envisageable qu’à mesure que l’on vieillit, vienne
un moment où l’on atteint une nouvelle maturité face à son information personnelle.
À partir de ce moment, le partage de l’information quotidienne, voire intime, serait
réservé à certaines personnes proches et l’intérêt de rendre cette information
publique diminuerait. Il y aurait alors une volonté de la voir disparaître des
environnements virtuels entraînant une révision de l’information en ligne. Toujours
en ce qui concerne l’information en ligne, il faut se rappeler que certains partagent
plus, d’autres moins.
Les raisons qui entraînent ce discernement seraient intéressantes à
explorer. Les discussions pourraient s’orienter autour de l’audience perçue
influençant cette décision ou bien autour des caractéristiques personnelles telles
l’extraversion ou le narcissisme, favorisant la divulgation de certains éléments.
Enfin, depuis sa création en 2004 Facebook a vu son nombre d’utilisateurs croître
sans cesse pour atteindre aujourd’hui plus de 1 milliards d’utilisateurs (Statistiques
Facebook, 2012).
Il importe de souligner que Facebook s’écarte complètement de la
trajectoire de ses prédécesseurs tels que MySpace, Friendster ou Sixdegrees, qui
ont connu leur moment de gloire puis se sont écroulés.
La plateforme, contrairement à d’autres objets technologiques parfois
réservés à une certaine élite. Une des forces de Facebook réside dans cette portée
[61]

globale. Les adopteurs tardifs (late adopters) étant maintenant présents sur cette
plateforme, cette dernière a atteint une maturité qui la rendra difficile à détrôner,
Facebook n’a pas connu de croissance fulgurante (Ortutay, 2013). Cette première
décélération témoigne du fait que viendra un jour où la croissance de cette
plateforme en viendra à stagner. Il faut également souligner que depuis sa
création, l’idée première de cette plateforme s’est transformée pour faire plus de
place à la commercialisation.
En bref, à l’instar des humains qui vivent des cycles de vie, Facebook
suit également une trajectoire évolutive. Dans ces conditions, rien n’exclut la
possibilité que cette plateforme tombe un jour en désuétude. Néanmoins, plusieurs
autres systèmes, peut-être plus performants, seront mis en place. Simplement, car
Facebook a captieusement modifié la façon dont s’effectuent les échanges avec
nos proches, un retour en arrière est pour ainsi dire impossible.
Dans l’ensemble, nous sommes aujourd’hui en présence de nombreux
objets technologiques agissant comme médiateurs dans nos relations avec autrui.
Internet et ses différents supports marquent l’affranchissement des barrières
physiques et temporelles, les individus ne seraient plus tenus de former des
communautés selon ces contraintes, mais pourraient se regrouper autour d’intérêts
communs.
Plusieurs auteurs ont perçu cette nouvelle connectivité, pratiquement
planétaire, comme une véritable révolution de la communication. Il semble que
nous soyons effectivement à une ère où les rencontres sociales sont plus faciles
et s’ajustent à nos intérêts. Dorénavant, nous avons à notre disposition des outils
permettant de choisir sciemment les évènements sociaux auxquels nous
participerons.
L'évaluation réalisée dans un contexte européen nous a permis de
mettre en évidence le caractère contextualisé des TIC mobilisées dans des projets
de développement. En effet, la plupart des projets étudiés ont impliqué des
techniques simples qui ne présentaient pas de difficultés particulières pour les
utilisateurs. De meilleurs résultats ont plus souvent été obtenus par l'amélioration
de systèmes existants que par la tentative de mise en æuvre de solutions
complexes. La technologie peut être utilisée à différentes fins : pour faciliter la
communication interpersonnelle entre les acteurs, pour faire circuler l'information
utile aux activités économiques en zones rurales, pour améliorer des services
existants, ou encore pour en créer de nouveaux. Elle ne remplace cependant pas
la capacité d’innovation et de mobilisation des acteurs autour de projets de
développement.
[62]

SUGGESTIONS :

 Pour que l'appropriation du réseau soit crédible, il faudrait un usage


responsable du réseau. Cela permettrait aux habitants du quartier non
encore inscrits de comprendre les enjeux et les perspectives de réseau
social en général et de celui de Zuckerberg en particulier.
 L'ingérence et le non-respect à la vie privée excessive de l’inter actants dans
le processus de communication interpersonnelle donneraient une
autonomisation et une sécurité dans le fonctionnement.
 Dans la proposition de ses nombreux enjeux, les réseaux sociaux devraient
atténuer certaines dérives qui accompagnent l'éclosion vertigineuse sur le
chemin du web.
 De la modification des relations interpersonnelles entre habitants du quartier
usagers, des facteurs qui influencent le réseau social dont l'objectivité et
l'intérêt personnel garantis seraient le respect de la vie.
[63]

BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages

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2.
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3.
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4.
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5.
LAPASSADE, G., Ethnosociologie. Les sources anglo-saxonnes, Ed., Klincksick, Paris,
1991
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11. WASSEMAN S., FAUST K., et alii, Social Network Analysis: Methods and Application
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13. Etude commanditée par la Guilde Européenne du Raid Réalisée par Sous la direction de
Marine Lalique, Agence des Micro Projets Avec le soutien de l’Agence Française de
développement, Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
dans le cadre des microprojets de développement, Etude publiée en mai 2017 ;
14. Nathalie BERTRAND, Technologies d'information et de communication : quel rôle dans la
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2001/1(février), pages 135 à 152 Éditions Armand Colin ;

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16. https://www.france24.com/fr/20161711-idriss-aberkane-liberez-votre-cerveau-economie-
neuroeconomie-marketing-trump.com
17. Présentation – Commune de Limete
18. https://fr.scribd.com/document/622119916/Memoire
19. https://www.africmemoire.com/pdf/part.6-chapitre-iii-risques-que-les-utilisaturs-des-
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20. https://coachator.com/blog/communication-interpersonnelle/
21. www.memoireonline.com
22. www.wikipedia.com

III. Notes du cours


23. SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de recherche scientifique, éd. MES, KIN-RDC
2001, p.60. ;
24. MUSESE LANDA Alain, Initiation à la recherche scientifique, éd. MES, KIN-RDC 2021 ;
[64]

25. ABE PANGULU Macaire, Tableau de la Presse Contemporaine, G3 SIC, Unikin, inédit,
2010 ;
26. KAYEMBE Aimé, Méthodologie de l'Information I, G1 SIC, Unikin, inédit, 2009 ; 32.
KASONGO
27. IBANDA, Théories de la communication, G3 SIC, Unikin, inédit, 2010 ;
28. MUBANGI BET'UKANY Gilbert, Information et Communication, G2 SIC, Unikin, inédit,
2009 ;

IV. Tfc et Mémoires


29. NDAVA MASUNGULU Arlette, « Indicateurs d'appropriation d'une innovation
technologique : La Backbone de l’Unikin », Mémoire, 2009-2010 ;
30. NGOMA Jérémie, « Appropriation des TIC et de la communication interne et la gestion
des ressources humaines de la BCC », Mémoire, Unikin, 2009-2010 ;
31. TORTOLING Philippe, « Enjeux et perspectives des réseaux sociaux », Mémoire, Institut
Supérieur du Commerce de Paris, 2006 ;
32. LEBIKA Thierry, « Le Management Stratégique de l’innovation : passage de l'analogie au
numérique chez canal Kin Télévision », Mémoire, Unikin, 2005 ;
33. Prince Lukeso, L'appropriation du réseau social Facebook dans les communications
interpersonnelles en milieux universitaires. Cas de l'Université de Kinshasa par
Université de Kinshasa – Graduat, 2011 ;
34. CASSY PELLETIER, LES RÉSEAUX SOCIAUX NUMÉRIQUES ET LA PROXIMITÉ
DES RELATIONS ENTRE COLLÈGUES DE TRAVAIL : le rôle de la communication
électronique et des stratégies de gestion des frontières, ÉCOLE DES SCIENCES DE LA
GESTION DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL, Mémoire de maitrise publié
en JUILLET 2017 ;
35. Arnaud Bultiaux, Mémoire : Conception d’une stratégie de communication « business-to-
consumer » dans le secteur de la distribution Le cas du Décathlon de Mons, FACULTES
UNIVERSITAIRES CATHOLIQUES DE MONS, Année académique 2010-2011 ;

Références
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idées. (A. Laidi, Intervieweur)

DUPUY, G. (1991). Technologies d'information et de communication : quel rôle dans les dynamiques
territoriales de développement ? Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 135 à 152.

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KINYAMBA, c. p. (2001). Méthodologie de recherche scientifique (éd. MES). KIN-RDC.

Rabelais, F. (1494-1553). extraite de son contexte littéraire et historique : « science sans conscience n'est
que ruine de l'âme » Roman Rabelais. France paris.
[65]

TABLE DE MATIERES

TABLE DES MATIERES


Épigraphe....................................................................................................................................................... 1
Dédicace ........................................................................................................................................................ 2
Remerciements ............................................................................................................................................. 3
Liste d’abréviations ....................................................................................................................................... 4
Liste de figures et tableaux ........................................................................................................................... 5
I. INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................... 6
1.1 OBJET DE L’ETUDE .................................................................................................................. 6
1.2 PROBLEMATIQUE..................................................................................................................... 7
1.3 HYPOTHESE .............................................................................................................................. 8
1.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET ............................................................................................. 8
1.4.1 Choix du sujet ...................................................................................................................... 8
1.4.2 Intérêt du sujet..................................................................................................................... 9
1.5 METHODES ET TECHNIQUES ............................................................................................. 10
1.5.1 Méthodes ........................................................................................................................... 10
1.5.2 Techniques ........................................................................................................................ 10
1.6 DELIMITATION DANS LE TEMPS ET ESPACE................................................................. 10
1.7 LA SUBDIVION DU TRAVAIL ................................................................................................ 10
1.8 LES DIFFICULTES RENCONTREES ................................................................................... 10
CHAP.II : CADRE GENERAL DU TRAVAIL....................................................................................................... 12
2.1 CONCEPT DE BASE .................................................................................................................... 12
2.2 CADRE HISTORIQUE .................................................................................................................. 12
2.2.1 La théorie de la communication de Macluhan.................................................................... 12
2.2.2 La théorie d'appropriation sociale des TIC ......................................................................... 13
2.3 APPROCHE CONCEPTUELLE................................................................................................... 14
2.3.1 De la notion individuelle ......................................................................................................... 14
2.3.2. De la forme collective ............................................................................................................ 14
2.4 LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ..................... 15
2.4.1 Définition .................................................................................................................................. 15
[66]

2.4.2 Composant de TIC ................................................................................................................. 15


2.5 CARACTERISTIQUES .................................................................................................................. 16
2.6 RESSOURCES DES TECHNIQUES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
(TIC) ........................................................................................................................................................ 16
2.6.1 Internet ..................................................................................................................................... 16
2.6.2 Le World Wide Web ............................................................................................................... 16
2.6.3 Le blog ...................................................................................................................................... 17
2.6.4 Intranet ..................................................................................................................................... 17
2.7 LE RESEAU SOCIAL (RS) ........................................................................................................... 17
2.7.1 Typologies ................................................................................................................................ 19
2.7.2 Contexte actuel et développement ...................................................................................... 19
2.7.3 Communauté ........................................................................................................................... 20
2.7.4 Le mode économique............................................................................................................. 20
2.7.5 La technologie ......................................................................................................................... 20
2.7.6 Les fonctionnalités .................................................................................................................. 21
2.7.7 Fonctionnements et dysfonctionnements d'un réseau social .......................................... 21
2.7.8 Caractéristiques du réseau social ........................................................................................ 22
2.8 FACEBOOK .................................................................................................................................... 22
2.8.1 Caractéristiques et fonctionnement ..................................................................................... 23
2.9. COMMUNICATION INTERPERSONNELLE ............................................................................ 25
2.10. FACEBOOK ET LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE ...................................... 26
2.10.1 La communication interpersonnelle : ................................................................................. 27
2.10.2 La communication interpersonnelle : 5 principes fondamentaux .................................. 28
2.10.3 Freins et limites de la communication interpersonnelle .................................................. 30
CHAP.III : LES ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MEDIA SOCIAL DANS LE QUARTIER LOMBO ......................... 33
3.1 LE MEDIA SOCIAL ........................................................................................................................ 33
SECTION 1. LES ENJEUX DE RESEAU SOCIAL ......................................................................... 33
3.1.1 Faits saillants ........................................................................................................................... 34
3.1.2 Le média social : une croissance significative comparativement à 2020-2022 ............ 34
3.1.3 Vers un changement de comportement des plus jeunes ................................................. 35
3.1.4 La généralisation des blogues .............................................................................................. 35
3.1.5. L'utilisation des micros blogues reste marginale .............................................................. 35
[67]

3.1.6. Les consommateurs subissent l'influence de média social ............................................ 35


3.1.7. Une généralisation progressive de l'utilisation de réseau social .................................... 35
3.1.8. Un usage plus intense de réseau social ............................................................................ 36
3.1.9. L'utilisateur au coeur de l'évolution ..................................................................................... 36
3.1.10. Chronique d'un succès annoncé ....................................................................................... 36
3.1.11. Les enjeux de l'Internet social ........................................................................................... 37
3.1.12. La contribution des réseaux personnels à l'appropriation de l'innovation .................. 37
SECTION 2. LES PERSPECTIVES DE RESEAU SOCIAL........................................................... 38
3.2.1. Le développement de réseau social ................................................................................... 38
3.2.2. De La communauté ............................................................................................................... 38
3.2.3. Les évolutions de réseau social .......................................................................................... 39
3.2.4. Les dérive ............................................................................................................................... 40
3.2.5. Les enjeux futurs ................................................................................................................... 40
SECTION 3 : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LIMETE................................................. 40
3.3.1 Historique de la commune de LIMETE................................................................................ 40
3.3.2 Type du climat ......................................................................................................................... 41
3.3.3 Nature du sol ........................................................................................................................... 41
3.3.4 Hydrographie ........................................................................................................................... 41
3.3.5 Localisation et limites géographiques.................................................................................. 41
3.3.6 Organisation administrative ................................................................................................... 42
3.3.7 Capital physique de la commune ......................................................................................... 43
3.3.8 Capital Humain de la commune ........................................................................................... 43
CHAP.IV : USAGES DE FACEBOOK AU QUARTIER LOMBO (RESULTATS DE L’ENQUETE) .......................... 44
4.1. Rappel méthodologique et échantillonnage.............................................................................. 44
4.2. Présentation des résultats de l'enquête .................................................................................... 44
4.2.1. Identité des enquêtes ............................................................................................................ 45
4.2.2. Les données de l'enquête proprement dite ....................................................................... 46
4.3. Questions relatives au travail ...................................................................................................... 47
4.4. Appréciations critiques et perspectives ..................................................................................... 54
V. CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................................... 57
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................ 63
Références ................................................................................................................................................... 64
[68]

TABLE DE MATIERES .................................................................................................................................... 65

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