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DEDICACE

Pour cet amour si fou et innocent de notre vie commune, mon cher époux

Mes chers et beaux enfants dont l’’existence est ma joie ;

Mes chers parents ;

A vous je dédie ce travail

Naomie MUYABI CHABWA

REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit des efforts de nombreuses personnes qui, d’une manière ou d’une autre,
ont concouru à son perfectionnement.
2

A mon Dieu Tout-Puissant qui a changé les difficultés en opportunités pour que sa gloire
rencontre mon chemin. Je dis merci.

Nous remercions notre directeur, le Chef des Travaux Déo TSHIKALI SAKAUMBA qui,
malgré ses multiples occupations, a accepté volontiers de prendre ce travail sous sa direction.

Nous remercions également le Comité de Gestion de l’’Université de Kolwezi, les autorités


de la faculté des Sciences de l’Information et de la Communication et des Lettres.

A mes chers parents, Jean-Pierre MUYABI CHABWA et Netty MBUYU KABWILI pour
leur amour inconditionnel et leur détermination de mener la bataille jusqu’à la fin.

A la famille CHABWA et KABWILI, ainsi qu’à tous mes et sœurs, merci pour tout votre
soutient sur toute la ligne ;

A mon cher époux Bonheur MALALA qui, pas à pas, jour après jour, étape après étape, a
toujours brillé par sa présence et son accompagnement exceptionnel à mes côtés ;

A tous mes amis et compagnons de lutte Kevine KAPEND, Fleur ELGA, Jeannette
KATSHUNG,… ;

A toutes les personnes qui auraient pu être citées, mais dont les noms ne figurent pas sur la
liste, qu’elles trouvent à travers ces mots, l’expression de notre considération.

Naomie MUYABI CHABWA

0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU SUJET

Le rôle que les médias jouent dans notre société est aujourd'hui indéniable.
Ceux-ci ont pour rôle primordial d'informer, éduquer et divertir le public. Les médias, en
animant les émissions liées à l'éducation, au social, à l'environnement, ... peuvent influencer
l'opinion publique ; ils ont le pouvoir de donner des nouvelles orientations économique,
politique, sociale, etc. Cependant, ces missions, pour être remplies, exigent le concours de
plusieurs facteurs, notamment la programmation, le personnel qualifié, les matériels
disponibles, les moyens financiers, ce, en tenant compte de la zone de couverture, etc.

S’interroger sur la tendance à la spectacularisation de la présence du politique à


la télévision est-il une préoccupation récente, liée aux révolutions auxquelles la télévision ne
soumet ses téléspectateurs que depuis quelques années seulement ? Ou les rapports entre
3

politique des rendez-vous d’actualité et télévision ne sont-ils pas de longue date


problématique et autant révélateurs de l’état d’esprit d’une société que des évolutions
manifestes d’un média ? Il semble que, dans cette question comme dans d’autres, celui qui
s’interroge influe sur la manière dont le problème se voit posé et sur la lecture qu’on en fait à
priori. Souvent, les rendez-vous d’actualité sont globalement soumis à certaines règles dont
une rigueur particulière dans leur respect doit être prouvée. C’est dans ce cadre où s’inscrit
notre théorie de recherche sur l’analyse critique des rendez-vous d’actualité d’une chaîne de
radio et de télévision. Cas de MIKUBA.

0.2. ETAT DE LA QUESTION


1) DIKANGA KAZADI J-M. et EKAMBO, J-C dans l'ouvrage collectif intitulé «  les
sciences de l'information et de la communication en République Démocratique du
Congo, les traces ignorées d'un champ de recherche » ; Audiovisuel lushois : Former
quels journalistes pour quels médias ? Les auteurs s'interrogent sur l'existence possible
de murs ou de passerelles entre la formation pratique du journalisme audiovisuel et la
recherche fondamentale ou appliquée dans ce secteur en RD. Ils ont démontré les
aspects de la formation de journalistes par les écoles de SIC, l'accès à la profession, les
modalités de travail des journalistes ;1
2) PERRET THIERRY : Dans son article intitulé « Les médias et la « mesure » de la
démocratie. Entretien avec Souleymane Bachir Diagne », Africultures2007/2 (n° 71),
exhorte les médias à se battre contre l'autoritarisme et la censure afin de mener un
combat clair, pour les libertés, le Progrès, la démocratie et la modernité ;2

1
DIKANGA KAZADI J-M. et EKAMBO, J-C., les sciences de l'information et de la communication en République
Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de recherche, Paris, L'Harmattan, 2013, p.41.
2
PERRET, Th., « Les médias et la mesure de la démocratie». Entretien avec Souleymane Bachir Diagne,
Africultures, n° 71, (2007/2), p. 8
4

3) Dans son article intitulé : Les médias au Congo, Marie-Soleil Frère  décrit un
« pluralisme quantitatif » dans les médias congolais accompagné d'une série de
pratiques diverses comme étant indignes de la déontologie (phénomène de coupage :
kawama,...) en lieu et place d'informer objectivement ;3
4) FRANÇOIS-BERNARD HUYGHE : «  Pour une culture des médias  », donne une
ligne critique de la culture des médias à apprendre, à interpréter les images du journal
télévisé ou à comprendre les moyens de communication qui forment notre
environnement quotidien.4

En ce qui concerne notre étude, la réflexion est axée sur la manière d’aborder
les questions d’actualité dans les maisons de presse audiovisuelles. Cas de la chaine
MIKUBA.

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET


0.3.1. CHOIX DU SUJET

Préoccupé par un contexte déterminé dans le temps, on ne se soucie peut-être


pas assez d’inscrire notre réflexion dans la durée, ni de relativiser dans un modèle plus global.
Or, ces deux démarches permettent de percevoir la question abordée de manière plus claire et
donnent des opportunités pour cadrer les choses quelque peu différemment. Le choix de notre
sujet est justifié par le fait nous sommes concernés plus dans ce qui se passe dans les chaines
de radio et de télévision et, ainsi tabler sur l’amélioration des failles qu’elles affichent.

0.3.2. INTÉRÊT DU SUJET

Ce travail présente un intérêt à trois niveaux :

1) Au niveau personnel

Par cette étude, nous souhaitons avoir les données sur les rendez-vous
d’actualité des radios et télévisions Lualabaises en général et de Mikuba en particulier. Ces
3
FRERE, M.-S, Les médias au Congo : « un pluralisme quantitatif  », Africultures n°71, (2007/2), p. 14.
4
FRANÇOIS-BERNARD, H. http://www.huyghe.fr / Pour une culture des médias, article
48b908a95b17d.PDF page consultée le 04 Novembre 2015 à 16H43'36''.
5

connaissances nous rendront capable de confronter ce qui est fait et avec ce qui doit être fait et
en analyser l’impact sur les spectateurs.

2) Au niveau scientifique

L’intérêt scientifique de cette étude repose sur le fait que celle-ci constitue l’un
des éléments de référence pour les chercheurs qui voudront emboîter notre pas. Sur base des
informations trouvées, ils pourront en être capables de tabler sur des innovations dans ce
secteur.

3) Au niveau social

Sachant que l’information est l’arme la plus importante et la plus puissantes,


ce travail est pour les professionnels des médias, une sorte de base de données qui leur
permettra de tabler sur de nouvelles politiques de traitement et de la diffusion de l’information
qui pourront aider à redynamiser la politique des rendez-vous d’actualité dans leurs chaines.

0.4. PROBLEMATIQUE
La plupart de programmes d’information est réalisée en direct ou pour une
diffusion quasi-immédiate. Au titre de leurs obligations légales, les télévisions et radios
doivent notamment des règles de déontologie. Ces règles protègent et complètent la liberté de
communication, celle-ci étant d’abord celle du public. La principale mission du conseil
supérieur de l’audiovisuel est en cela de garantir la liberté d’opinion des auditeurs et des
téléspectateurs. Il arrive souvent, dans ce cas, que de nombreux médias de Kolwezi
abandonnent, durant un temps et parfois définitivement, certaines ambitions affichées dans
leur programmation pour enfin se tourner vers des contenus plus faciles. Ce tableau sombre
nous pousse à poser une question majeure qui est celle de savoir : quel est le contenu de la
grille de programme de Mikuba radiotélévision. A cette question majeure s’ajoutent quatre
questions secondaires qui sont les suivantes :

 Quelle est l’influence qu’ont les programmes de Mikuba sur ses consommateurs ?
 Quelles sont les règles déontologiques qu’un programme d’une chaine de
Radiotélévision doit respecter ?
 Les programmes que propose Mikuba respectent-ils les règles d’information ?
6

0.5. HYPOTHESES
A la question majeure, l’hypothèse serait que les programmes ou les rendez-
vous d’actualité que Mikuba présente à ses téléspectateurs seraient le journal, les émissions,
les magazines, les débats, films et séries, musiques,…
Les réponses aux questions secondaires sont les suivantes :
 L’influence qu’ont les programmes de Mikuba sur ses consommateurs est tant soit peu
positive. Les consommateurs de ses programmes sont en quelques sortes satisfaits de
la manière de faire les choses ;
 Les règles déontologiques qu’un programme d’une chaine de Radiotélévision doit
respecter seraient le respect de la personne humaine et de la dignité humaine, la lutte
contre la discrimination, le maintien de l’ordre public, l’honnêteté de l’information, le
traitement des affaires judiciaires et le respect du droit à la vie privée ;
 Les programmes que Mikuba présente à ses téléspectateurs respectent, d’une part, les
règles d’information. Et d’autres parts non en ce sens l’objectivité n’est pas parfois
assuré ;

0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL


0.6.1. Objectif global

Dans l’étude que nous entreprenons, il question d’examiner le contenu de la


grille de programme de la radiotélévision Mikuba en rapport avec les attentes de ses
consommateurs.

0.6.2. Objectifs spécifiques


 Démontrer l’influence qu’ont les programmes de Mikuba sur ses consommateurs ;
 Lister les règles déontologiques qu’un programme d’une chaine de Radiotélévision
doit respecter ;
 Examiner si les programmes que propose Mikuba respectent les règles d’information ;

0.7. METHODOLOGIE
Toute démarche scientifique emploie diverses méthodes et techniques en vue
de découvrir les différentes vérités, les analyser et les critiquer. Ainsi, dans le cadre de cette
étude, nous avons fait appel à certaines méthodes et techniques.

0.7.1. Méthode
7

Pour la réalisation de ce travail, nous avons recouru à la méthode analytique


qui consiste en la décomposition d’un objet d’étude en plusieurs éléments en vue de trouver
un tout cohérent.

0.7.2. Techniques

Les techniques utilisées sont les suivantes :

o Technique documentaire qui permit de recourir aux travaux scientifiques,


ouvrages, articles scientifiques et revues qui corroborent avec le sujet traité ;
o Techniques d’enquête et d’interview qui ont guidé dans les échanges avec le
personnel de Mikuba susceptible de bien nous renseigner ;
o Technique documentaire qui permit de recourir aux travaux scientifiques,
ouvrages, articles scientifiques et revues qui corroborent avec le sujet traité.

0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE


Ce travail a eu comme délimitation spatiale la République Démocratique du
Congo, province du Lualaba, ville de Kolwezi, plus précisément à la Radiotélévision Mikuba.
Et ce, pour une durée d’une année, soit 2022.

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Le présent travail, outre l’introduction et la conclusion générales, est subdivisé
en quatre (3) chapitres dont le premier parle de considérations générales, le deuxième
s’articule autour des notions sur les rendez-vous d’actualité, le troisième repose sur la
présentation et l’interprétation des données.
8

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES


1.1. Définition des concepts opératoires
o Analyse

Une analyse est une opération intellectuelle consistant à décomposer un tout en


ses éléments constituants et d'en établir les relations. C’est encore la séparation d'un composé
pour identification ou dosage de ses composants.5

o Rendez-vous
Rencontre prévue entre deux ou plusieurs personnes à une même heure. C’est
aussi le lieu qui sert de point de rencontre, de réunion habituelle. Mais dans le cadre de cette
étude, les rendez-vous se reportent à des programmes fixes ou variables qu’une chaine de
radiotélévision propose à son public.6

o Actualité

5
Didier Makal K. Le service public par les médias et ses exigences dans un pays post-conflit « Le cas de Radio Okapi et de
Kyondo Radio RDC », OpenEdition, 2021.
6
Conseil supérieur de l’audiovisuel, Déontologie des contenus audiovisuels, Direction des programmes, 2010.
9

Ensemble de nouvelles diffusées par un organe d'information, notamment la


radio, la télévision, la revue de presse, … 7

o Chaine

Une chaine est un réseau d'émetteurs de radiodiffusion ou de télévision


diffusant le même programme. C’est aussi un système de reproduction du son comprenant une
source (tuner, tourne-disque, magnétophone) ; un élément amplificateur et des éléments
reproducteurs (baffles).8

o Radiodiffusion

C’est une radiocommunication dont les émissions sont destinées à être reçues
directement par le public et qui comportent des programmes sonores.9

o Télévision
Selon le Dictionnaire Hachette de la langue française, analyse signifie
l'opération par laquelle l'esprit, pour parvenir à la connaissance d'un objet, le décompose en
ses éléments.
*
Notamment le terme critique est définit comme suit:- Qui s'applique à discerner les qualités
et les défauts d'une œuvre, d'une production de l'esprit ;- Qui cherche à établir la vérité, la
justesse d'une proposition, d'un fait ;- Qui porte un jugement sévère, qui blâme ou dénigre ;-
Analyse rigoureuse. En outre, faire une « analyse critique » signifie aller au-delà de la
collecte, du traitement et de l'examen des données.10

7
Idem
8
Idem
9
Idem
10
Nicolas Portnoy-Kischinevzky, Disruption dans la chaîne de valeur de l’audiovisuel : comment une chaîne de télévision
peut-elle encore créer et capturer de la valeur ? , ULB, 2015-2016.
10

o Programme

Ce concept programme est un mot d'origine grecque « programma » qui


signifie ce qui est écrit à l'avance.

Selon le petit Larousse illustrés, le programme « est une liste, commentée, des
émissions de la radio et de télévision diffusées pendant une période données ».

Le programme est défini par Francis Balle comme une émission ou un


ensemble d'émissions diffusées par une station de radio ou une chaîne de télévision.

Le concept « programme » renvoie au verbe « programmer ». Programme, c'est


indiquer, déterminer, sélectionner les émissions qui doivent servir de matière à l'antenne. Et
cette sélection, pour être efficace, tient compte d'un certain nombre d'impératifs, notamment
le public sollicite l'orientation politique du moment, le genre et le contenu des émissions, les
heures de grande audience.

o Médias

Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la définition des médias à la


dimension d'instrument de médiation de la communication à son aspect technique.
Aujourd'hui le terme « média » est défini de plusieurs manières. Pour les uns, c'est l'ensemble
des supports communicationnels permettant de véhiculer le message ; pour d'autres, c'est un
support communicationnel qui permet à l'homme de transmettre des messages, des faits
sociaux, économiques, politiques et culturels.11

Les médias ou mass media appartiennent à la famille de ce qu'on qualifie de


moyen de communication de masse, de technique de diffusion collective. Ils permettent de
véhiculer les messages grâce à des supports techniques (radio, télévision, presse, livres,
internet, satellites de La communication ...).

11
Nicolas Portnoy-Kischinevzky, Disruption dans la chaîne de valeur de l’audiovisuel : comment une chaîne de télévision
peut-elle encore créer et capturer de la valeur ? , ULB, 2015-2016.
11

Selon Francis BALLE, il y a lieu de penser qu'un « media est un équipement


technique permettant aux hommes de communiquer l'expression de leur pensée qu'elles que
soient la forme et la finalité de cette expression ».

Pour notre part, les médias sont des moyens de communication de masse qui
permettent de véhiculer le message grâce à des supports techniques (radio, télévision, livre,
internet, ...).

 Station radiotélévision

Une station de radiotélévision est un ensemble d'équipements ayant pour but la


transmission à distance, par le biais d'ondes électromagnétiques, d'émissions de radio et de
télévision sur une fréquence donnée.12

CONCLUSION PARTIELLE

Dans le chapitre ci-haut présenté, nous avons étayé sur les considérations
générales. En effet, nous nous sommes investis à définir les concepts opératoires (concepts de
base et concepts connexes) qui cernent le contour du contexte de notre étude.

12
Idem
12

CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES PROGRAMMES DE


TELEVISIONS

Le passage de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique de


Terre est un processus extrêmement complexe et délicat qui a de profondes incidences sur
l'ensemble de la chaîne de radiodiffusion. Ce processus, certes difficile à mettre en œuvre
pour les administrations et les radiodiffuseurs, offre aux téléspectateurs des possibilités en
matière de divertissement et d'information que l'on n'aurait jamais pu imaginer par le passé
avec la télévision analogique. Il intéresse aussi bien les pouvoirs publics et les autorités
compétentes aux niveaux international, national, régional et local, que les autorités de
régulation, les radiodiffuseurs, le secteur de la radiodiffusion, les téléspectateurs ainsi que les
auditeurs, en bref, l'ensemble de la population mondiale.
13

2.1. TELEVISION
2.1.1. Définition

La télévision est la transmission, par câble ou par ondes radioélectriques,


d'images ou de scènes animées et généralement sonorisées qui sont reproduites sur un poste
récepteur appelé téléviseur (ou, par abus de langage, télévision), au fur et à mesure de la
réception. Les premières étapes de la vision à distance par l'électricité sont le télectroscopes
puis la télévision. La télévision, telle qu'on la connaît aujourd'hui, est également tributaire
d'un réseau économique (publicité, redevance), politique et culturel (langues nationales ou
régionales, genres et formats).13

2.1.2. Historique de la télévision

À l'origine, un mécanisme permet l'exploration d'un ensemble de cellules


photoélectriques (mosaïque). Plus tard, le balayage (scanning) de la mosaïque s'effectue par
un mince faisceau d'électrons (analyse cathodique). La première mosaïque composée
d'éléments de sélénium est décrite, en 1877, par George R. Carey, un Américain de Boston.14

Inspiré par la pantélégraphie de Caselli (1850), le principe du balayage apparaît


en 1879, dans un projet de " télectroscope " de Constantin Senlecq, notaire dans le Pas-de-
Calais : un mécanisme de pantographe explore la face arrière d'un verre dépoli sur lequel est
projetée l'image d'un objet.

En 1884, un ingénieur allemand dépose un brevet de " télescope électrique "


(Elektrische Teleskop). Un disque, percé à sa périphérie de trous disposés selon
une spirale centripète, analyse en tournant les brillances d'une ligne de l'image transmise par
un objectif. Le décalage des trous permet de passer d'une ligne à l'autre. Dans ces divers cas,
le caractère réversible de chacun des procédés doit assurer la reproduction de l'image.

En 1891, Raphael Eduard Liesegang publie l'ouvrage : Beiträge zum Problem


des electrischen Fernsehens (Contribution sur la question de la télévision électrique).
L'ouvrage R.W. Burns, Aucun de ces projets ne mentionne la reproduction du mouvement.
Ces projets conduisent un Russe émigré aux États-Unis, Vladimir Zworykin, à déposer en
13
Nicolas Portnoy-Kischinevzky, Disruption dans la chaîne de valeur de l’audiovisuel : comment une chaîne de télévision
peut-elle encore créer et capturer de la valeur ? , ULB, 2015-2016.
14
Idem
14

1923 un brevet de télévision " tout électronique " (all electronic). La difficulté d'en démontrer
l'utilisation pratique en diffère de quinze ans l'agrément.

2.1.3. Actualité et média

La télévision est dans la société occidentale le principal média d'information,


dont le journal télévisé du soir est un quasi rituel. On lui reproche notamment son manque
d'analyse et le peu de temps qu'il consacre aux sujets d'actualité. On constate en effet une
partialité dans les propos des journalistes dont ils ne se rendent pas toujours compte et dans le
temps accordé aux différentes nouvelles. Par exemple, le 11 septembre a plus ou moins
monopolisé tous les écrans pendant plusieurs jours alors que d'autres conflits, parfois encore
plus meurtriers, ne sont pas du tout abordés.15

Les implications sociales de l'effet des médias ne sont pas négligeables, car la
plupart des spectateurs croient en l'honnêteté du journal télévisé, et plus généralement en la
véracité des informations diffusées sur le petit écran. C'est oublier les rapports économiques
qu'entretiennent les chaînes télévisées avec le reste du monde. 16

2.2. TYPE DES TELEVISION

Il existe dans notre pays trois types de télévisions à savoir : télévision publique,
télévision privée / commerciale et télévision confessionnelle. En cherchant à satisfaire ces
différents publics, la télévision leur propose un certain nombre de programmes. Celle-ci n'est
pas sans rapport avec le statut de l'organisme de télévision publique, privée et
confessionnelle.17

a) Télévision publique 

Une télévision publique est un organisme gouvernemental ou un organisme


entièrement exploité par le gouvernement central, soit directement soit par l'intermédiaire
d'une institution séparée, créée par le gouvernement.

b) Télévision privée / Commerciale


15
Conseil supérieur de l’audiovisuel, Déontologie des contenus audiovisuels, Direction des programmes, 2010.
16
Yoann VINCENT, « LA RADIO ET INTERNET, QUELS FORMATS POUR CE NOUVEAU SUPPORT »? Section Son,
2013
17
Nicolas Portnoy-Kischinevzky, Disruption dans la chaîne de valeur de l’audiovisuel : comment une chaîne de télévision
peut-elle encore créer et capturer de la valeur ? , ULB, 2015-2016.
15

Une télévision privée est une télévision créée par des personnes ou des
institutions privées. Elle est dominée par les intérêts privés et elle se penche plus vers les
films, feuilleton, les variétés, jeux, publicité de produit, etc.

La République Démocratique du Congo est un des rares pays du continent où


la télévision privée s'est développée dès le début des années 1990.

c) Télévision confessionnelle

La télévision confessionnelle est un organisme dirigé par des Eglises locales.


Elles se démarquent généralement à diffuser les prêches de leurs propriétaires, entrecoupées
de plages musicales. Les télévisions confessionnelles sont peu présentes dans notre
juridiction. Elles sont au nombre de huit dans la ville de Lubumbashi.18

2.3. FONCTIONS DE LA TELEVISION

La télévision a une fonction catalyseur de la communication sociale, car elle


permet de pallier le manque de contact imposé aux membres de la famille par les contraintes
de la civilisation technicienne manquée par une forte division sociale du travail. Elle remplit
ainsi la fonction de principal instrument d'information de la structure sociale et familiale.19

Selon Florence Bray, la télévision présente un objet de fascination pour les


hommes politiques à son usage ou à ses développements techniques. Elle appartient de ce fait
à cet espace communicationnel qui annoncerait un nouveau type de démocratie culturelle. Sa
capacité d'absorption des innovations techniques témoigne d'une volonté de renouvellement
de la part des concepteurs et des utilisateurs.20

2.3.1. PROGRAMMATION

18
Danthon L.L. : « les fondame,taux de la psychologie numérique », ED. Eyrolles, 2022
19
Conseil supérieur de l’audiovisuel, Déontologie des contenus audiovisuels, Direction des programmes, 2010.
20
Yoann VINCENT, « LA RADIO ET INTERNET, QUELS FORMATS POUR CE NOUVEAU SUPPORT »? Section Son,
2013
16

La programmation signifie établissement d'un programme. Selon le


dictionnaire Larousse, c'est la liste des émissions de radio, de télévision indiquant les horaires,
les sujets, etc., présentation de tout spectacle.21

La programmation télévisuelle est l'art de choisir et de planifier sur une grille


horaire la diffusion des différents programmes de télévision d'une chaîne télévisée, en faisant
en sorte de maximiser leur audience, tout en respectant les contraintes auxquelles la chaîne est
soumise.22

1) GRILLE DE PROGRAMME

Francis Balle estime qu'une grille des programmes est une répartition, selon les
durées de diffusion fixes, de différentes émissions, d'une station de radio ou d'une chaîne de
télévision. Ce qui équivaut à l'établissement d'un véritable agenda avec des rendez- vous
fixes, sources d'habitudes et de fidélisation de l'audience potentielle. 23

En effet, une grille de programme est aussi un résultat d'un processus


d'élaboration. Tout le monde est partie prenante à ce processus qui donnera un bon ou un
mauvais résultat. Elle sert à fidéliser le public et à permettre d'élargir l'audience de la chaîne
« plus elle est stable, diversifiée et attrayante, plus elle peut pousser le public à prendre
rendez-vous régulièrement avec son petit écran ». Elle se trouve être l'outil stratégique d'une
entreprise de télévision, car elle doit être conçue pour recueillir la plus forte audience et
fidéliser la forte opposition du public, en évitant des programmes de productions pareuses
(après, en journée, en période festival).24

La grille de programmes se trouve le plus entre les mains du directeur de


production qui doit veiller à la production de chaque programmation inscrite sur la grille.
Quant au directeur de programmes, l'élaboration et la qualité des émissions lui sont conférées.
Sur cette grille, figurent des émissions pouvant aider la chaine à atteindre ses objectifs et aussi
à mesurer la rentabilité de ces émissions au développement de la chaine. Plus les
téléspectateurs prennent l'habitude de suivre les programmes d'une chaîne donnée, plus cette
chaîne accroit son audience dans l'opinion.

21
Yoann VINCENT, « LA RADIO ET INTERNET, QUELS FORMATS POUR CE NOUVEAU SUPPORT »? Section Son,
2013
22
Danthon L.L. : « les fondame,taux de la psychologie numérique », ED. Eyrolles, 2022
23
Francis B. : « 
24
Danthon L.L. : « les fondame,taux de la psychologie numérique », ED. Eyrolles, 2022
17

Eu égard à ce qui précède, la grille de programmes joue un rôle indéniable à la


radio comme à la télévision. Ainsi son équilibre général demeure à la station une image et une
identité propres et indispensables à son succès. Grâce à la grille de programme, à n'importe
quel moment de la journée, le téléspectateur ou l'auditeur, reconnaitra immédiatement sa radio
ou sa télévision parmi toutes les autres. La grille des programmes a pour but de présenter
l’intégralité des programmes sur l’ensemble des chaînes, sur une période de temps donnée.
C’est un service courant mais qui est rarement abordé de manière satisfaisante.

2) CAHIER DE CHARGE

C'est un document visant à définir exhaustivement les spécialisations de la base


d'un produit ou d'un service à réaliser. Outre les spécialisations de base, il décrit ses modalités
d'exécution, définit les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une émission.25

a) Antennes et récepteurs

Le choix des antennes et des récepteurs est déterminé par la plage de


fréquences à observer. Pour analyser les émissions reçues, il est essentiel de disposer d'un
écran panoramique permettant d'afficher les signatures FI. Le respect des caractéristiques
techniques des antennes, des récepteurs de mesure et de l'équipement de contrôle associé est
indispensable au bon fonctionnement de l'équipement de la station de contrôle du spectre dans
son ensemble et à l'obtention, par le biais de cet équipement, de données de mesure et de
radiogoniométrie fiables et précises. Si l'antenne, le récepteur et l'équipement de contrôle
associé n'ont pas les caractéristiques voulues, les investissements importants réalisés pour
mettre en place les stations et les réseaux de contrôle des émissions ne seront pas utilisés
efficacement.26

b) Identification et équipement de décodage

L'identification des signaux radioélectriques est une des tâches les plus
difficiles que le personnel chargé du contrôle ait à réaliser. La difficulté tient aux très
nombreux types de modulation qui sont utilisés et également au fait que les émissions ont une

25
Conseil supérieur de l’audiovisuel, Déontologie des contenus audiovisuels, Direction des programmes, 2010.
26
Philippe M., « Le rôle du CSA dans la lutte contre les fausses informations », Ed. électronique, août-
septembre 2020
18

durée brève et sont très peu fréquentes. Les équipements de radiogoniométrie, de mesure de
fréquence d'analyse du spectre et de mesure du champ sont très précieux pour l'identification.
L'identification des transmissions télégraphiques s'effectue maintenant plus facilement au
moyen d'un décodeur télégraphique automatique qui peut mesurer les débits de transmission.
Il est toujours recommandé d'enregistrer les émissions difficiles ou complexes, afin de
pouvoir les reproduire autant que nécessaire. Il existe également des décodeurs utilisables
pour tous les principaux types de modulation.27

CONCLUSION PARTIELLE

Parlant des notions sur les programmes de la télévision, le deuxième chapitre a


touché de manière beaucoup plus générale à quelques notions qui corroborent avec le sujet de
recherche traité. Pour ainsi dire, cette partie constitue le cadre théorique de notre recherche.

27
Ana C., « Techniques de programmation du format visuel », Ed. Open, Vol. 32/1/2013
19

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION


DES RESULTAS

Dans ce chapitre, il est question de présenter et interpréter les résultats que


nous avons recueillis sur terrain en vue de la confirmation ou l’infirmation des hypothèses
émises dans l’introduction. Les données dont il est question ont été recueillies à la
radiotélévision Mikuba et dans les archives.

Comme il a été question, dans ce travail, de connaitre minutieusement et


analytiquement l’impact qu’aurait les programmes de Mikuba sur ses consommateurs, les
résultats présentés et interprétés concernent ainsi l’influence qu’ont les programmes de
Mikuba sur ses consommateurs, les règles déontologiques qu’un programme d’une chaine de
Radiotélévision doit respecter et examiner si les programmes que propose Mikuba respectent
les règles d’information et de communication.

La présentation et l’interprétation des résultats se feront sous forme des


tableaux ou graphiques avec les commentaires en dessous.
20

3.1. Présentation des résultats

Les programmes de la radiotélévision Mikuba sont :

 Playist Gospel
 Séries
 Cinéma
 RDV + interlude
 Publicité
 Communiqué
 Journal (07h, 12h et 23h)
 Journal RTNC
 News
 Emissions.

Les programmes ci-haut sont repartis selon les minutes, les heures et les jours.
Mikuba prévoit toujours une possibilité pour des programmes spéciaux qui touche
directement la population, par exemple la publication des résultats des élections, les sièges
aux assemblées nationale et provinciale, ou autres programmes vraisemblables.
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De manière plus détaillée, voici ci-dessous la grille de programmes selon qu’ils


sont repartis :
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23
24

3.2. Interprétation des résultats

Il ressort du tableau ci-haut que les programmes présentés par la


radiotélévision Mikuba sont orientés dans les domaines de l’éducation, la formation,
l’information et le divertissement. Ces programmes ballaient les aspects sociaux, politiques,
économiques, environnementaux, culturels, etc.

Nous remarquons qu'il y a parfois une uniformité des émissions dans la


programmation de nombreuses chaines. Les émissions se ressemblent philosophiquement
quelle que soit la différence de leurs titres. Et la créativité du programmateur est de moins en
moins remarquée par le simple fait qu’il diffuse parfois les émissions avec les mêmes
contenus. Or le but d'une grille de programmes est de présenter l'intégralité des programmes
sur l'ensemble des chaines sur une période de temps donné, cela indépendamment de la ligne
éditoriale qui se diffère toujours d'une chaine à une autre, mais aussi du cahier des charges qui
définit de façon juridique les spécifications fondamentales d'un produit ou service à réaliser
les modalités d'exécution pour cadrer une émission (émissions ou des programmes à
exploiter).

D’une manière générale, tel n’est pas le cas pour Mikuba. Les émissions se
diffèrent, et sur le plan de la philosophie, et sur le plan de leurs titres. Mais il y a une petite
chose allant dans le sens de la répétition de programme c’est au niveau de Gospel et Playist
Gospel new. Ces deux périodes ont pour but de détendre les consommateurs avec des chants
purement Gospel. Mais leur séparation ne pouvait pas se justifier par la différence de leur
appellation, plutôt par les moments.

Concernant les informations, Mikuba satisfait les consommateurs de ses


programmes par le temps relativement long du journal (une heure à 07h, 20 minutes à 12h,
une heure 19h, le journal de la RTNC à 21h30 et une heure de replay à 23h). En effet, rester
dans les normes communicatives demeure un grand problème pour Mikuba par le simple fait
qu’il est des informations qui peuvent passer à cette chaine et d’autres ne le peuvent pas. Ces
dernières, non pas parce qu’elles sont impropres à la consommation de la population, parce
qu’elles exposent, peut-être, la faiblesse politique ou administrative d’une autorité qui couvre
la chaine. C’est pareil pour des débats politiques qui sont diffusés sur la même chaine.
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Outre ce qui été dit ci-haut, la grille de programmes accuse une vétusté de son
élaboration, c’est-à-dire qu’elle n’est pas mise à jour. La grille de programmes sur base de
laquelle Mikuba travaille date du mois de mars 2019. Ce qui fait qu’il y a de nouveaux
programmes qui figurent pas sur la grille de programmes ce pendant ils sont diffusés pour
autant.

Eu égard à ce qui précède, les hypothèses que nous avons émises dans
l’introduction sont, d’une part confirmées et, d’autres parts infirmées. Nous nous y sommes
pris de la manière suivante :

 L’influence qu’ont les programmes de Mikuba sur ses consommateurs est tant soit peu
positive. Les consommateurs de ses programmes sont en quelques sortes satisfaits de
la manière de faire les choses dans le sens qu’il est la chaine la plus équipée et la plus
qualifiée dans la ville de Kolwezi ;
 Les règles déontologiques qu’un programme d’une chaine de Radiotélévision doit
respecter seraient le respect de la personne humaine et de la dignité humaine, la lutte
contre la discrimination, le maintien de l’ordre public, l’honnêteté de l’information, le
traitement des affaires judiciaires et le respect du droit à la vie privée ;
 Les programmes que Mikuba présente à ses téléspectateurs respectent, d’une part, les
règles d’information. Et d’autres parts non en ce sens que l’objectivité n’est pas
parfois assuré ;

CONCLUSION PARTIELLE
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Le chapitre troisième a été consacré à la présentation et l’interprétation des


résultats que nous avons recueillis à la radiotélévision Mikuba et dans les archives. Ces
résultats nous ont conduit à confirmer nos hypothèses d’une part, et les confirmer d’autres
parts. Ceci s’explique par le simple fait qu’il y a des fortes délectations des consommateurs en
rapport avec certains programmes de Mikuba en même temps que ce dernier accuse aussi
certaines difficultés qui ne sont pas à encourager.

CONCLUSION GENERALE
27

Outre l’introduction et la conclusion générales, notre travail s’est articulé sur


trois chapitres dont le premier a parlé des considérations générales ; le deuxième a évoqué les
notions sur les programmes des chaines de télévision ; et le troisième a été consacré à la
présentation et l’interprétation des résultats. Ces derniers ont, d’une part confirmé les
hypothèses, et d’autres parts non. Nous avons sanctionné notre travail par les critiques et
suggestions.

Les objectifs poursuivis par cette étude étaient ceux de démontrer l’influence
qu’ont les programmes de Mikuba sur ses consommateurs, de lister les règles déontologiques
qu’un programme d’une chaine de Radiotélévision doit respecter et d’examiner si les
programmes que propose Mikuba respectent les règles d’information. Pour y parvenir, nous
avons recouru à la méthode analytique qui a consisté en la décomposition d’un objet d’étude
en plusieurs éléments en vue de trouver un tout cohérent. Nous y avons ajouté les techniques
documentaire, d’enquête et d’interview.

CRITIQUES ET SUGGESTIONS
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Le statut de chercheur scientifique nous confère, après avoir mené des


investigations dans un domaine et sur un espace bien déterminés, le droit d’émettre quelques
critiques et suggestions. Ainsi, sans avoir la prétention de tout connaitre, nous nous somme
proposée de contribuer tant soit peu à l’amélioration des conditions de travail
communicationnel de la chaine MIKUBA de la manière suivante :

1) CRITIQUES
 Uniformité philosophique de certaines émissions (notamment Gospel et Playist Gospel
new) dans la programmation de la chaine. Ce qui justifie le manque de la créativité du
programmateur ;
 Le non-respect des normes communicatives qui se justifie dans le sens que qu’il y a
des informations qui peuvent passer à cette chaine et d’autres ne le peuvent pas. Ces
dernières, non pas parce qu’elles sont impropres à la consommation de la population,
plutôt parce qu’elles exposent, en quelques sortes, la faiblesse politique ou
administrative d’une autorité dont la renommée est liée à la chaine. C’est pareil pour
des débats politiques qui sont diffusés sur la même chaine ;
 La vétusté de la grille de programmes. Elle date du mois de mars 2019. Ce qui fait
qu’il y a de nouveaux programmes qui ne figurent pas sur la grille de programmes ce
pendant ils sont diffusés pour autant ;
 En ce qui concerne l’administration, la chaine accuse un retard par rapport à la
constitution de sa présentation documentaire (historique, emplacement, axes
d’interventions, vision, etc.).

2) SUGGESTIONS
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 Concernant l’uniformité philosophique de certaines émissions (notamment Gospel et


Playist Gospel new) dans la programmation de la chaine, le programmeur doit
beaucoup plus travailler pour innover, créer de manière à attirer toujours l’attention
des consommateurs. Il doit aussi avoir le temps de lire, de faire des recherches et de
participer à des formations en ligne ou en présentiel pour améliorer son domaine ;
 Vis-à-vis du non-respect des normes communicatives constaté à MIKUBA, nous
suggérons que l’administration de la chaine soit dépolitisée. Et que cette dernière soit
indépendante du statut de son propriétaire ;
 La grille de programmes doit être révisée, mise à jour tous les trois mois afin de la
conformer aux nouveaux programmes dont la nécessité s’imposerait de les diffusés
selon le besoin des consommateurs ;
 Il est toujours nécessaire, à chaque étape de l’évolution d’une entreprise, que son
administration constitue son dossier qui retrace son histoire qui puisse la définir. C’est
ainsi que nous suggérons que MIKUBA s’investisse à produire une documentation qui
puisse parler mieux de lui sans bruit.

BIBLIOGRAPHIE
30

1) DIKANGA KAZADI J-M. et EKAMBO, J-C., les sciences de l'information et


de la communication en République Démocratique du Congo, les traces
ignorées d'un champ de recherche, Paris, L'Harmattan, 2013 ;
2) PERRET, Th., « Les médias et la mesure de la démocratie». Entretien avec
Souleymane Bachir Diagne, Africultures, n° 71, (2007/2) ;
3) FRERE, M.-S, Les médias au Congo : « un pluralisme quantitatif  »,
Africultures n°71, (2007/2) ;
4) FRANÇOIS-BERNARD, H. http://www.huyghe.fr / Pour une culture des
médias, article 48b908a95b17d.PDF page consultée le 04 Novembre 2015 à
16H43'36'' ;
5) Didier Makal K. Le service public par les médias et ses exigences dans un pays
post-conflit « Le cas de Radio Okapi et de Kyondo Radio RDC »,
OpenEdition, 2021 ;
6) Nicolas Portnoy-Kischinevzky, Disruption dans la chaîne de valeur de
l’audiovisuel : comment une chaîne de télévision peut-elle encore créer et
capturer de la valeur ? , ULB, 2015-2016 ;
7) Yoann VINCENT, « LA RADIO ET INTERNET, QUELS FORMATS POUR
CE NOUVEAU SUPPORT »? Section Son, 2013 ;
8) Danthon L.L. : « les fondamentaux de la psychologie numérique », ED.
Eyrolles, 2022 ;
9) Ana C., « Techniques de programmation du format visuel », Ed. Open, Vol.
32/1/2013 ;
10) Conseil supérieur de l’audiovisuel, Déontologie des contenus audiovisuels,
Direction des programmes, 2010.

TABLE DE MATIERES

0.2. ETAT DE LA QUESTION..........................................................................................4


31

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET..............................................................................5

0.4. PROBLEMATIQUE....................................................................................................6

0.5. HYPOTHESES............................................................................................................6

0.6. OBJECTIFS DU TRAVAIL........................................................................................7

0.7. METHODOLOGIE......................................................................................................7

0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE...............................................................8

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL...................................................................................8

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES.................................................................9

CHAPITRE II : NOTIONS SUR LES PROGRAMMES DE TELEVISIONS........................13

CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS...........….20

CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………...26

CRITIQUES ET SUGGESTIONS ………………………………… ……………………..27

BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………… …………………….30

TABLE DE MATIERE......................................................................................................…...31

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