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I

Epigraphe

« Dans la communication, le plus compliqué n’est ni le message, ni la


technique, mais le récepteur. »

Dominique Wolton
II

Dédicace
A mes parents , à mon père JEAN MALOBA et à ma mère EULALIE
MUBA
III

Remerciements
A travers ce long voyage a la découverte de soi,
certains courent plus vite, d’autres marchent paisiblement mais tous nous arrivons au bout
d’un sentier teinté d’efforts et de sacrifices.
Notre gratitude va d’abord vers Dieu tout puissant le
maitre des temps et de circonstances pour le souffle de vie qu’il nous a accordé.
Aux autorités académiques de la faculté des lettres et
sciences humaines nous pensons aux professeurs chefs de travaux et aux assistants pour leur
encadrement dans cette Alma Mater.
A mon directeur RUKU ABIA Boniface votre
rigueur a garnit notre connaissance, hier des nains aujourd’hui hissé sur vos épaules nous
verrons loin grâce à vous et à l’ensemble de l’Alma mater prière de recevoir notre profonde
gratitude.
Nos remerciements s’adressent également à mes
parents : BLAISE MONGA, CHATY KIPANGA et GABIN NSENGA pour leur soutien
spirituel, moral et financier.
Nos remerciements se tournent également vers notre
famille ici nous pensons à Judith MALOBA, Huguette MALOBA, Gabin MALOBA,
Laurianne MALOBA, Gauthier MALOBA, Gael MALOBA, Cynthia MALOBA, Jonas
MALOBA, Prodige NDONA, Franck MWEPU, Marcus MWAMBA, Jean Luc KALAW,
Idriss OMAR, John OMAR, Samith MONGA, Prince MONGA, Jonathan MONGA, Alvan
MONGA, Paola UMBA, Maxie KILELE, Marcia MONGA, Orcia MONGA pour votre
appui, encouragements, soutien moral, affection maternelle prouvés à mon égard.
A nos amis et compagnons de lutte BENITO
KALUNGA, STELLA NYANDWE, CLEMENCE KONGOLO, MANUELLA LUBANGI,
HASSAN KAITENGE, PELERIN DINANGA, HENRI MITSHABU.
Et enfin SYMPHO BENITA pour sa main d’or qui
m’a aidé à saisir ce beau travail.
Et à tous ceux ou toutes celles qui n’ont pas vu leurs
noms s’inscrire sur la liste, grand merci à eux.
1

INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU SUJET
Informer a été depuis la nuit des temps une activité du vécu de
l'homme, de l'imprimerie à l'avènement de la presse de masse l'information prime sur
tout et avant tout. Collecter c'est aller à la rencontre des faits en décrivant ce qui est
perceptible au touché, à la vue, à l'odorat et à l'ouïe; traiter une information c'est la
peaufiner, la rendre assouplie et compréhensible au public dans tous les domaines de la
vie: santé, société, religion, économie, politique, sport etc,

Ainsi notre sujet <<Etude comparative du traitement des informations


sportives dans les médias Lushois cas de RT HERITAGE et RT KYONDO>> cherche
à démontrer une démarcation minutieuse sur le traitement des dites informations dans
le cadre sportif, il sera à la fois une analyse, une comparaison et une critique de mode
de traitement et style des informations sportives.

0.2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET


Choisir un sujet n'est pas un jeu du hasard ni un plaisir mais, une œuvre
de l'esprit qui prouve d'une motivation et de l'attachement à un thème de recherche, de
la volonté et de la capacité de ressortir les différentes questions d'ordre social,
économique, scientifique, etc. Afin d'y proposer des pistes de solutions.

Nous nous rattachons au propos du professeur KABENGELE DIBWE


qui disait : <<le choix du sujet est souvent conditionné par plusieurs facteurs tels que:
le niveau des ouvrages consultés dans le domaine d'étude, l'éducation reçue en famille,
des motivations personnelles, des enseignements reçus pendant les études>>1

Quant à MULUMBATI NGASHA, le cois du sujet et son intérêt et sont


conditionnés par des facteurs tel que : la formation, la motivation personnelle, la
socialisation, et d’autres2

Ainsi le choix de ce sujet est motivé par trois raisons :

1
KABENGELE DIBWE, cours de méthode de recherche scientifique en sciences économiques.
2
MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie generale, Ed, Africa, 1980, P.3
2

> Sur le plan personnel: nous avons constaté que dans le traitement des
informations sportives il y a beaucoup de similitudes ou des similarités, comprendre
ainsi le style choisi pour le traitement de chaque information sportive

> Sur le plan scientifique : cc sujet aidera les générations futures ou tout
autre chercheur intéressé par le domaine de l'information.

> Sur le plan social ce travail mettra en relation les lecteurs et la vie
sociale réelle dans le milieu sportif à Lubumbashi.

0.3. PROBLEMATIQUE
Les informations sportives ont une place de choix dans le chef du
public, à Lubumbashi les médias Lushois n'en font pas exception. De la collecte au
traitement à la diffusion de l'information, le journaliste en sa qualité de chien de garde
de l'actualité se donne la peine de la rendre telle que vue, entendue ou voir même
constatée.

Dans le traitement des informations sportives nous avons remarqué


plusieurs similarités dans le style, le fond, voir même le reportage en lui-même. Des
analyses, des v.t.r et même la programmation des modules sportifs se font le même
jour, la même heure mais les chaines différentes. Le cas cité ici de la RT HERITAGE
et de la RT KYONDO à Lubumbashi.

A partir de cet état des choses notre étude comparative démarre avec les
interrogatoires suivant:

 Pourquoi les informations sportives à la RT HERITAGE et à la RT KYONDO


présentent-elles des similarités ?
 Pourquoi ces deux chaines programment elles la diffusion des journaux et
meme des modules d’analyses à la meme heure ?
 Pourquoi les reportages ont-ils tendance à être les mêmes, quelle est la
particularité desdites informations pour chaque chaine?
3

0.4. HYPOTHÈSE
Formuler une problématique dans une recherche scientifique ne suffit
pas cela doit être accompagné d'une hypothèse qu'on sous-entend être une réponse
provisoire à la recherche que nous menons.

Les informations sportives de la RT HERITAGE et la RT KYONDO


présentent des similarités en ce sens que lors de la collecte au niveau local, elles sont
collectées au même moment c'est à dire lorsqu'il y a une actualité à l'entente urbaine de
football de Lubumbashi ou même un point de presse, l'entente contactera
simultanément toutes les maisons de presse de Lubumbashi et cela entrainent la
similarité parce que le sait-on l'actualité est périssable.

La collecte des dites informations se fait sur terrain donc au stade lors
de la poursuite du championnat que ce soit en football ou en basket au début d'un
championnat l'entente communique le calendrier des matchs au programme de la
saison. Ce qui entraîne la présence des journalistes sportifs au lieu et prennent les
mêmes plans de vue et les propos des intervenants sont les mêmes parce qu'ils sont
tous là au même moment de la collecte de chaque information, et pour ceux qui ratent
par empêchement solidarité exige ont leur remettent ce qui a été filmé ou enregistré à
leur absence voilà ce qui fait la similarité.

Les deux chaînes programmes des modules d'analyse suivant le degré


de péremption de l'actualité, si des informations ont été collectées au courant de la
semaine d'ores et déjà le samedi en début d'avant midi elles sont mis à nues pour les
décortiquées et ceux qui seront pris en fin de semaine sont à leur tour creusé le lundi
en début de matinée.

La particularité desdites informations réside au niveau du style de


reportage à prendre, de l'écriture journalistique de chaque information et de degré
d'importance dans la manière de les traitées.

0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES


Pour arriver à nos fins nous allons utiliser des méthodes et de
techniques de récolte des données.
4

0.5.1. Méthodes
Définie comme étant un ensemble d'opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre des vérités3.

Pour le travail sous examen nous allons faire appel à deux méthodes:

➢ La méthode analytique qui nous permettra d'analyser les


informations sportives de la RT HERITAGE et de la RT KYONDO sur le plan de la
forme, du style et même de la diffusion

> La méthode comparative qui nous permettra de comparer le


traitement au niveau du reportage des informations sportives dans les deux chaines.

0.5.2 Techniques
Quant aux techniques nous utiliserons l'observation, la documentation
et l'interview.

 L'observation qui nous permettra de constater avec un regard


attentif sur le traitement des informations sportives.

 L'interview qui nous mettra en relation avec les journalistes et


même le public qui consomme ces informations ainsi nous aurons les points de vue.

 La documentation quant à elle nous servira de consulter plusieurs


archives et ouvrages relatifs à notre travail.

0.6. DÉLIMITATION DU SUJET


Sur le plan spatial notre sujet se limitera à la ville de Lubumbashi qui
est notre cadre d'étude et notre champ de recherche et sur le plan temporel nous
étudierons la période allant de 2022 à 2023.

SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion ce travail sera subdivisé en trois
chapitres, le premier parlera de la définition des concepts clés de notre travail, le
deuxième parlera sur notre champ de travail qui est la ville de Lubumbashi et le

3
BALLE.F, Dictionnaire des medias, Paris, Ed.Larousse, 1988
5

troisième fera un regard sur l'étude comparative du traitement des informations


sportives.
6

CHAPITRE I DEFINITION DES CONCEPTS


1.0. INTRODUCTION PARTIELLE
Dans ce chapitre il sera question de présenter la théorie sur laquelle va
se baser notre travail à savoir la théorie sémiologique et conceptuelle ainsi que définir
les concepts clés de notre travail.

I.I. CADRE THEORIQUE


1.1.1. Théorie sémiologique
Selon Mucchielli, la théorie sémio-contextuelle « s'intéresse au
processus de la sémiologique genèse d'une manière que les théories sémiologiques
linguistiques se distinguent des autres théories sémiologiques que nous connaissons et
utilisons en sciences de l’information et de la communication : la sémiotique
peircienne, la sémiotique gréimacienne, la sémiotique de l'image et l'analyse
sémiotique des productions mythiques. La théorie sémio-contextuelle est une
sémiologie qui concerne les communications en actes, c'est-à-dire les communications
en train de se faire dans une situation d'échange. Elle débouche sur l'étude des
transformations, initialisées par la communication, des contextes situationnels dans
lesquels cette communication prend son sens (sens, constitué d'un ensemble de
significations).

Elle entre donc dans une praxéologie, ou sciences des conduites


humaines, en prétendant (entre autres choses) que la communication n'est pas à
distinguer d'une conduite.4

Selon Mucchielli, la théorie sémio-contextuelle se situe dans l'approche


compréhensive ; et dans celle-ci, « il n'y a pas de « situation en soi », c'est-à-dire de
situation qui ait une « réalité » objective, défini et définitive. Pour Mucchielli, cette
approche appartient aux méthodes d'étude dites par « contextualisation scientifique ».

La « théorie sémio-contextuelle » repose sur deux grands concepts qu'il


appelle : « macro-concepts-clé ». il s'agit des macro-concepts de : « situation problème
pour un acteur » et « communication généralisée processuelle ». Ainsi un certain

4
MUCCHIEILL,A. Etude de communication : nouvelles approches, Armand Collin, Paris, 2006, P.165
7

nombre de « principes » théoriques accompagnent ces macro-concepts, comme le «


principe de la coexistence de définitions subjectives différentes de la situation ».

➢ « Situation-problème pour un acteur »

Le concept de « situation-problème pour un acteur » trouve ses


fondements dans un ensemble des concepts apportés par différents chercheurs des
sciences humaines.

Ces concepts montrent tous, à leur manière différente, qu'une «


situation » sert toujours d'arrière-plan pour l'interprétation de « ce qui se passe ».

a. La « situation idiomatique standard » (développée par Hall).

C'est une configuration commune et partagée par un ensemble


d'acteurs, d'éléments du monde vécu se rattachant à certaines circonstances sociales
rencontrées, par tous, d'une manière récurrente.5 Cette configuration comporte des
éléments typiques standards (c'est-à-dire que l'on retrouve toujours), comme des
éléments physiques de lieu, de moment, des rôles et relations, des activités, des enjeux
des acteurs... Face à cet ensemble situationnel, les acteurs savent ce que chacun doit
faire et comment se conduire.

Les conduites des uns et des autres sont d'ailleurs aussi « standards »
( idiomatiques ) et donc largement prévisibles. Si les acteurs savent, par expérience
culturelle, comment ils doivent se comporter dans la situation, c'est bien que cette
situation leur demande une réponse et, donc, contient une problématique à résoudre.

La notion de « situation idiomatique », a été également utilisée par


l'approche phénoménologique de la vie quotidienne sous le terme de « situation
routinière » où « situation typique ». La vie quotidienne, disent-ils, « est divisée par
secteurs appréhendés par la routine et en secteurs qui se présentent à moi comme
chargés de problèmes d'un type spécifique ». On peut dire en les paraphrasant et en
remplaçant « secteur » par situation de ta vie quotidienne sont constituées
d'affrontements et de résolutions de situations routinières et des situations spécifiques,
ces dernières étant davantage problématiques pour les individus.
5
HALL cité par A.MUCHIELLI op. cit. P.167
8

La « sitaatdon paradoxale » (développée par Watzlawick)

Selon Watzlawick (1972)6 une situation paradoxale est constituée des


éléments essentiels suivants

1. Une forte relation de complémentarité dissymétrique (comme la


relation hiérarchique-subordonné, ou parent-enfant),

2. Dans le cadre de cette relation, une injonction est faite par l'acteur
dominant. Il faut que l'acteur occupant la position basse obéisse à cette injonction
mais, en même temps, il lui faut désobéir (comme l'ordre implicite « soyez autonome
»),

3. Le fait que l'individu occupant la situation basse ne peut sortir du


paradoxe qu'en cassant la relation, ce qui reviendrait à une insubordination (comme
dans la relation hiérarchique-subordonné) ou à une rupture affective (comme dans la
relation parent-enfant).

La présence de cette « forme typique » de situation (c'est-à-dire de cette


configuration d'éléments), signe la relation paradoxale et suffit à la définir. La situation
paradoxale comporte donc des éléments significatifs liés d'une part â la qualité des
relations et d'autre part aux normes. Par ailleurs, comme toute situation, elle comporte
une problématique, celle-ci étant « paradoxale », c'est-à-dire indécidable, bien qu'il
faille essayer d'en sortir.

d. Le « contexte reférentiel » (développé par Gonseth)

Le « contexte référentiel » est celui qui compte —du point de vue


duquel un analyste veut se placer, ou du point de vue d'un acteur engagé dans l'action
pour faire émerger la signification d'une réalité. Ce contexte est lié à une finalité, qui
généralement, est un problème auquel il faut apporter une solution 7. Tout ce qui n'est
pas pertinent et donc « hors de propos » en ce qui concerne ce problème, ne rentre pas
dans le contexte. Pour un acteur, le contexte d'interprétation est « pertinent », lorsqu'il
est évident et approprié, pour lui, compte tenu de ses enjeux, de ses orientations

6
WATZLAWICK cité par A.MUCHIELLI, Op cit, p.168.
7
GONSETH cité par A.MUCCHIELLI, Op cit P.169
9

d'actions, de sa situation biographique, etc. le « contexte référentiel » est donc


corrélatif d'une « orientation d'esprit » (ou d'un « système de pertinences ») et d'actions
en cours8. 11 peut exister plusieurs « contextes référentiels » pour interpréter, dans la
totalité de ses significations, et du point de vue de différents acteurs, une
communication faite.

e. Un « élément inducteur » (psychologie de la forme)

Un élément inducteur est d'abord un élément important de la situation


pour un ou plusieurs acteurs. C'est autour de cet élément qu'une « configuration »., ou
« forme situationnelle se rassemble immédiatement ».

Un « élément inducteur » n'agit jamais directement. Son impact passe


par la construction de la situation qu'il rassemble autour de lui. L'élément inducteur
participe à la définition de l'ensemble situationnel (forme ou configuration, ou encore
structure de participation) ainsi que du « cadrage » et du « contexte pertinent » pour
l'acteur ou les acteurs concernés. 11 prend donc part à la genèse du sens global de la
situation de communication.

L'élément inducteur a donc un relief particulier dans la situation qu'il


contribue à définir. C'est dans et par la situation de communication que sa signification
« importante » est révélée.

> Le concept de « situation-problème pour un acteur »

Pour question de concision nous avons évoqué ici seulement les


contextes de situation-problème.

1 Les contextes d'une situation-problème

Une situation-problème pour un acteur est définie par un ensemble


d'éléments significatifs de la situation pour l'acteur (des éléments qui font sens pour
lui). Ces « éléments pertinents », par définition, appartiennent à des « contextes »
différents selon leur nature. Une « situation-problématique pour un acteur social » peut
être décomposée en contextes constitutifs de la situation pour un acteur social. On

8
SCHUTZ cité par A.MUCCHIELLI, Idem
10

considère d'une manière privilégiée et arbitraire, sept « contextes », tous ces contextes
étant présents en même temps et enchevêtrés entre eux :

1. Le contexte expressif des intentions, projets et enjeux des acteurs


en présence ;

2. Le contexte des normes et règles collectivement partagées ;

3. Le contexte des positions respectives des acteurs ;

4. Le contexte relationnel social immédiat ;

5. Le contexte temporel ;

6. Le contexte spatial ;

7. Le contexte physique et sensoriel.

> Le concept de « communication généralisée processuelle »

Les concepts-sources vont conduire Mucchielli9 à proposer un concept-


synthèse qui les intègre et les dépasse : le macro-concept-clé de « communication
généralisée processuelle ».

Les différentes modalités de l'expressivité humaine ou la «


communication généralisée » avec la formalisation de ce deuxième macro-concept-clé,
l'approche sémio-contextuelle de la communication rejoint les théories de l'action.
Avec ce concept, l'approche sémio-contextuelle de la communication se propose de
dépasser de nombreux problèmes épistémologiques pour rejoindre une position
purement « praxéologique »10.

Une action (une conduite, une décision suivie d'une séquence d'attitudes
et de conduites...), une verbalisation (de l'exclamation à un discours), deviennent des
formes spécifiques de l'expressivité humaine en situation.

La construction ou la destruction d'un immeuble, l'aménagement d'une


pièce_ lorsqu'ils sont faits par des groupes d'hommes ou des organisations, sont des

9
A.MUCCHIELLI, op cit, p.187
10
QUERE, cité par A.MUCCHIELLI op cit p.190
11

expressions de ces groupes ou de ces organisations, au même que la publication d'un


arrêté, d'un article de journal, d'une proclamation ou au marne titre qu'une cérémonie
collective. Du point de vue de Mucchielli, il n'y a pas à considérer, d'une part, l'action,
et, d'autre part, la « communication » et ses différentes formes écrites, orales ou
attitudinales. En effet, si l'on considère que l'acteur social en situation est aux prises
avec un problème qu'il doit résoudre, toutes ses formes d'expressivité concourent alors
à la résolution.

La communication, dans l'approche nouvelle que nous présente


Mucchielli, est une activité qui n'est pas uniquement restreinte aux paroles, aux écrits
et aux paralangages. D'emblée, les actions et les conduites des acteurs sociaux y sont
intégrées. Y sont intégrées aussi toutes les « non-communications », c'est-à-dire tout ce
qui aurait pu se faire, se dire, s'écrire... dans la situation en question et qui ne s'est pas
fait, pas dit, pas écrit... et qui, de ce fait, est porteur de sens. La communication est une
« communication généralisée » qui recouvre les discours, les conduites et les relations
et qui va dans le sens de ce que souhaitait Bougnoux lorsqu'il parlait de la «
pragmatisation » des attitudes sur la communication11.

Pour finir avec le développement de cette approche, nous pouvons alors


dire avec Mueehielli que la « sémio-contextualité » démontre que toute interprétation
scientifique est bien le fruit d'une « mise en contexte ». Elle aboutit à produire des
compréhensions —du point de vue des différents acteurs- de ce qui se passe dans la
situation. En fournissant ces compréhensions, elle est à la source des potentialités
d'intervention pour faire évoluer ces situations. Elle permet aussi de comprendre, dans
le détail des « processus », la manière dont le sens survient. Elle rentre dans le «
comment »12.

L'approche sémio-contextuelle des communications apparait comme un


puissant outil d'analyse préparant les actions des spécialistes en communication13

11
BOUGNOUX, cité par A.MUCCHIELLI, op cit
12
A.MUCCHEILI, op cit, P.201
13
BILL KOVACH et Tom ROSENSTIEL, “pricipes du journalism, ce que les journalists doivent savoir, ce que le
public doit exiger ? Nouveaux horizons, paris, 2004, P.1
12

1.2. CADRE CONCEPTUEL


1.2.1. Information
L'information constitue la matière première du journaliste. Elle est une
arme efficace que le journaliste utilise pour bien servir son public par le canal d'un
média. Cette information journalistique constitue l'un des moyens primordiaux des
médias au service de la société. L'information répond à un besoin humain fondamental.
Les gens éprouvent de façon quasi instinctive le besoin de savoir ce qui échappe à leur
expérience directe. Le fait d'être informé des évènements que l'on ne peut pas voir de
ses propres yeux engendre un sentiment de sécurité et de confiance. « Par information,
il faut entendre des faits, des données ou des messages de toutes sortes mis à la
disposition du public par voie de presse écrite ou de la communication audiovisuelle. 14

L2.1.1. Historique du mot information


Le mot information est un terme polysémique, c'est-à-dire qu'il possède
plusieurs possibilités de signification. L'information peut être définie comme«
l'inscription d'une référence socialement déterminée dans un système formel
susceptible de faire l'objet d'une diffusion et d'un échange dans la communication ».
Formulée de la sorte, l'information peut facilement être confondue avec la notion de
donnée, de savoir, de connaissance.15

Marcel DUFRESNE et Henry SCHULTE définissent le mot


information comme « une part de la communication qui nous tient au courant de
l'évolution des évènements, des situations et des êtres au sein du monde qui nous
entoure »16

Francis BALLE dit quant à lui que l'information comme contenu


convoyé par un média un journal, une station de radio et télévision ou site Web, « est
un ensemble de nouvelles, de renseignements, d'annonces ou de récits auxquels un
sens a été donné à travers une mise en forme, mise en perspective afin d'être aisément
accessible pour une audience donné ».17
14
Article de la loi 96/002 juin 1996
15
TOFFLER A, Cité par KASONGO MWEMA, cours de methodologie de l’information 1, G1 SIC, Unilu, 2017-2018
inedit
16
DUFRESNE M et SCHULTE, op cit
17
BALLES F, Lexique d’informaion e communication, Paris, dalloz, 2006, p.2013-2014.
13

Cette définition met l'accent sur les institutions auxquelles les journaux
du 20è siècles ont donné naissance : au journalisme avec ses disciplines, spécialités,
les médias, ses métiers. Lorsqu'ils se consacrent à l'actualité plutôt qu'à la fiction, à
renseigner ou à informer plutôt qu'à divertir ou éduquer. Enfin les relations des
organes d'information et des journalistes avec d'un côté leurs « sources » qui cherchent
à les instrumentaliser et de l'autre côté, leurs différents publics aux attentes et aux
curiosités auxquelles ils doivent être attentifs.18

La vraie information dans le journalisme moderne est celle qui répond


aux six questions de référence : Qui ?, Quoi ?, Où ?, Quand ?, Comment ? Pourquoi ?

S'agissant de l'information journalistique, on pourrait dire, de façon plus


simplifiée, qu'il s'agit « de la première relation (relater), du premier récit d'un fait, d'un
événement socialement significatifs »19

Jean-Luc Martin-LAGARDETIE dit qu'en théorie, dans une société


démocratique « une information journalistique est :

• la description précise et l'explication d'un fait (événement ou


situation) d'actualité puisé dans le présent ou ayant une signification pour le temps
présent

• ce fait étant significatif universellement ou collectivement ou


présentant un caractère d'intérêt général - recherché au nom du public et de son droit
de savoir

• sélectionné et mis en forme - par une conscience honnête, libre,


formée à la démarche d'objectivité ainsi qu'au respect de la vérité (au sens de
l'exactitude des faits et de la cohérence du sens)

• Cette description ou cette explication est diffusée par un média


responsable procurant au journaliste les moyens d'accomplir sa mission et lui
garantissant son indépendance par rapport à tout pouvoir (idéologique ou économique,

18
Ibidem
19
KASONGO MWEMA, op cit
14

y compris par rapport aux intérêts de l'entreprise ou de l'organisme qui l'emploie quand
il y a un enjeu démocratique de l'information)20

1.2.3. Les phases de l'information


L'information comporte trois phases essentielles :

La collecte : c'est aller à la rencontre des faits, c'est la première partie


de l'information dans laquelle le journaliste descend sur terrain afin d'entrer en contact
avec les faits, il décrira ce qu'il a vu, entendu et senti.

Le traitement : c'est la deuxième partie de l'information qui consiste a


mettre ensemble tous les éléments recueillis sur terrain afin de raconter fidèlement ce
qui a été vu, entendu sous forme de reportage, d'articles, de brève et de dépêche La
diffusion : C'est la dernière étape de l'information qui consiste à diffuser via un
journal, un bulletin d'informations ce qu'on a aperçu sur le terrain.

Critère de l'information21

A ce stade, quatre critères choisis de manière discrétionnaires,


permettent aux acteurs du monde médiatique d'envisager la typologie de l'information.
Il s'agit du critère de finalité, du critère juridique, du critère de transformation et du
critère de la durée de vie.

1) Le critère de la finalité : on distingue à ce niveau


Les informations à finalité économique : cc sont des informations qui
permettent d'acquérir des connaissances ou d'être informé dur diverses dimensions
économiques dans la vie de tous les jours : comment se procurer ou améliorer un
revenu, comment réduire ses dépenses, comment se procurer les biens et les services
nécessaires à la production ou la consommation. Ces informations sont généralement
acquises de plusieurs manières, notamment par la publicité, les scientifiques et
techniciens, les annonces d'offre d'emploi etc.

> Les informations à finalité sociale : sont celles qui facilitent


l'intégration sociale des individus. Ainsi, dans les journaux d'informations générales,

20
Htttp : //geneve.blog.tdg.ch/media/communication-information:/jean-lucmartin
21
DIKANGA KAZADI, Cours de methodologie de linformaion G1 sic, UNILU, 2013-2014, Inedit
15

on trouvera des informations de proximité, la rubrique nécrologique, les reportages


consacrés aux mariages mondains etc. dans la presse d'entreprise, on y trouvera des
informations du type annonce du mariage de tel ou tel autre collaborateur, l'accueil des
nouveaux engagés, la remise de médaille.

> Les informations politiques : elles se définissent par le fait qu'elles


donnent un pouvoir à ceux qui les détiennent. Il s'agit notamment des informations
stratégiques dont se servent les acteurs politiques pour prendre une décision ou
engager une action.

> Les informations à finalité culturelle : ce sont des informations qui


procèdent à la satisfaction des besoins sociaux.

2) Le critère juridique
Ce critère permet de distinguer l'information privée (confidentielle) et
l'information publique c'est-à-dire celle qui est susceptible d'être diffusée par la presse,
celle qui est mise sur la place publique et accessible au plus grand nombre.

3) Critère du degré de transformation


Ce critère conduit à distinguer l'information brute de l'information
élaborée. Cette transformation s'inscrit dans un processus précis qui obéit à des étapes
précises dans sa démarche.

4) Critère de la durée de vie


Ce critère rappelle simplement que l'information est une marchandise
périssable qui doit rapidement être livrée. Ainsi, une information qui fait la Une
aujourd'hui ne sera nécessairement à la première page demain.

Critère de sélection d'une information 1. Critère d'actualité

Le public (lecteur, internaute, auditeur ou téléspectateur) est sensible à


ce qui se passe dans leur environnement. Ils guettent sur tout ce qui semble nouveau
ou inhabituel, actuel pour en prendre connaissance. Le caractère actuel de
l'information, C'est le premier critère qui correspond à la définition d'une ee nouvelle
», c'est-à-dire de ce qui va donner à un événement, un fait, une situation sa
discontinuité, sa rupture avec l'ordre établi, avec le fonctionnement normal des choses.
16

2. Critère d'objectivité
Le travail d'un journaliste consiste à rapporter un événement qui se
produit, il faut le rapporter le plus honnêtement possible, c'est-à-dire avec tous les
détails exacts sans rien ajouter ni retrancher. Cette objectivité impose au journaliste de
taire ses propres convictions, ses émotions, son parti pris et de prendre l'événement
dans ses éléments objectifs, observables et vérifiables. L'objectivité consiste à rendre
compte d'un événement en répondant aux questions de référence : Qui ? Quoi ? Où ?
Quand ? Comment ? Pourquoi ?

3. La signification
La signification d'un événement est liée à l'impact que peut avoir cet
événement dans l'environnement où il se produit. Elle concerne les dimensions
historique et sociale. Elle puise dans les éléments culturels et dans l'expérience de tous
les jours. Le journaliste doit donc disposer d'une bonne culture générale et d'une
connaissance parfaite de l'actualité. Pour mieux informer les gens, le journaliste doit
être lui-même un homme très bien informé. La signification est liée à l'événement.

4. L'intérêt
C'est la capacité qu'a un événement de focaliser sur lui l'attention du
public grâce à un centre d'intérêt évident.

> L'intérêt peut être utilitaire, Ex. : Coupure du courant de la SNEL ;

> Il peut être lié à la sensibilité du public : la mort d'un homme bien
connu.

 Le public peut chercher dans l'information à se faire une idée, une


opinion, à augmenter ses connaissances.

> L'intérêt dépend du public que le journaliste doit pouvoir bien


connaître afin de pouvoir se mettre à sa place.

5. La communicabilité
Elle tient à la forme que l'on donne à l'information, à la manière dont le
message est élaboré en vue d'entrer effectivement en communication avec la plus
grande partie du public. La communicabilité tient aussi compte du canal utilisé pour
17

transmettre l'information, du code pour que s'établisse la communication entre


l'émetteur et le récepteur.

En dehors de ces critères classiques, il existe d'autres critères, dictés par


l'environnement et par la pratique. Les informations institutionnelles, par exemple,
exigent une place de choix dans leur traitement dans les médias officiels. C'est le cas
des activités du gouverneur de Province et des autres notabilités, des syndicats, des
partis politiques, etc. La meilleure attitude est de sélectionner ces informations qui
arrivent généralement sous forme de communiqué de presse, en les soumettant aux
critères de sélection classiques. 22

Parmi ces critères complémentaires, on peut retenir :

• L'importance ;

• La célébrité ;

L'insolite ;

Le sexe.

CONCLUSION PARTIELLE
Le présent chapitre nous montre les différents concepts sur lequel
repose notre travail. Nous avons également présenté les théories sur lesquelles vont
s'appuyer notre travail portant sur l'étude comparative du traitement des informations
sportives dans le média lushois cas de RT HÉRITAGE et RT KYONDO.

22
KASONGO MWEMA, op cit, p.25-26
18

CHAPITRE II. PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA


RT KYONDO ET DE LA RT HERITAGE
11.0. INTRODUCTION PARTIELLE
Ce deuxième chapitre, consiste à la présentation de nos différents
cadres d'études à savoir la RT HERITAGE et RT KYONDO. C'est dans cette partie
que nous parlerons des points tels que la situation géographique, l'objet social,
l'historique, l'organisation et le fonctionnement et la structure organique
19

11.1. LA RADIO TELEVISION KYONDO23


a) Présentation
Est situé sur l'avenue Munongo (ex Kasaï) ou 24/26 dans la commune
de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga en face du bâtiment grand au 2e niveau.
Elle couvre un rayon de 110 kilomètre, la radio émet sur la fréquence de 89.5 11v1hz,
et la télévision sur la fréquence de 551.25 Mhz

b) Historique
L'idée de la création de la radiotélévision KYONDO est née de la
concertation entre le promoteur et sa famille après que le bâtiment ait connu un
incendie.

En effet, voulant immortaliser ce bâtiment, ils ont consenti agréer une


chaine de radiotélévision KYONDO (NT) en 2011, c'est le 11 février 2011 que le le
signale d'essai technique avait été lancé. Mais compte tenu de l'empêchement du
pylône de signale avait été interrompu six mois après afin de refaire le pylône , pour ne
pas frustre son personnel et surtout mettons ce temps difficile à profit, le président du
conseil d'administration avait organisé une série des formations de renommée
internationale du journalisme audio-visuel (par le prof KA ONGO MWEIVIA), en
montage (Prof Clory), en prise d'image (monteur DIAVENGA) et en communication
interne dans l'entreprise et passeport pour l'avenir (Madame TINA MASANGU) enfin
en documentation et archive (Madame Hubertine KASONGO).

c) Structure fonctionnelle

A la tête de KYONDO et nous retrouvons IvIr. SANGA CAPTIVA, qui


est le directeur général. Il est secondé par Mr. PAPY KINOK.A.

La RT KYONDO fonctionne au moyen de plusieurs directions et


service que voici :

1) Service de comptabilité dirigé par Mr. KOBA FELIX

23
Source : RT KYONDO : Chargé de communication
20

2) Service commercial et marketing placé sous la conduite de Mr.


BERTHIER ICALUKANGY KIKO BOAZ

3) Service du personnel qui chapote Mr. CHOLA KABAMBA

4) Service de programme de production qui est le service charnière


de la chaine.

En effet, il a la grande mission de maintenir en éveil jusqu'à la


présentation des journaux. Ce service est placé sous l'autorité de !vin PAPY KINOKA
KIAMAYEKE ; il comprend deux sections :

- La section Radio

- La section télévision

5) Service technique qui est dirigé par IvIr. DIDIER

6) Service de rédaction qui est dirigé par Mr. SANGA CAPTIVA


secondé par Nestor KIKABA KIONI

7) Service des enquêtes et magasines c'est le service qui s'occupe de


la réalisation des magazines et des grands reportages sur le sujet d'actualité ainsi des
grandes émissions_ Ses services fonctionnent comme suite :

Le service du personnel

Dirigé par un chef de service. Ce service gère le dossier interne de


l'entreprise. Il est chargé de la gestion des emplois, des compétences, le recrutement, la
gestion des carrières, l'investissement de formation, la mise en œuvre d'une politique
de rémunération globale et personnalisée.

Le secrétariat de direction

Dirigé par Jolie Kasongo, la secrétaire de direction, ce service sert de


courroie de transmission entre :

La direction générale et les services

- La direction générale et l'externe


21

Le classement des dossiers ou document. La rédaction

Ce service s'occupe du traitement de l'information partant de la


conférence de rédaction chaque jour (matin et après-midi), les journalistes travaillent
jusqu'à matérialiser les faits dans les différentes éditions des JT, des magazines et
chroniques de la radiotélévision.

La radiotélévision KYONDO ne fonctionne qu'avec une seule


rédaction, dite la rédaction française. Ce service contient trois sous service dirigés par
trois secrétaire qui travaillent en collaboration et font rapport au rédacteur en chef
adjoint. Il s'agit de :

Desk-reportage : s'occupe des reportages : Sanga Captiva

- Desk-sport : s'occupe des reportages et émissions sportives ;

- Enquêtes et magasines : s'occupe des émissions d'enquêtes (les


chroniques et les magazines)

■ Le service technique

Dirigé par Dauphin KIONI, ce service contient en son sein, trois sous
services :

Services des OPV, dirigé par le Chef de Cameraman ;

- Service des régisseurs dirigé par un Chef régisseur ;

- Maintenance

Le service des programmes et de production

Chapeauté par Papy KIONI, ce service comprend quatre secteurs :

Les problèmes radiotélévision ;

- Production des émissions radiotélévision ;

- Le montage
22

- Les archives et documentation

Le service commercial et marketing

Il est subdivisé en quatre secteurs :

- Marketing : prospection des marchés

- Recouvrement : entre en contact avec les redevables et mobiliser


les recettes de l'entreprise

- Caisse

- trésorerie

Interne dans l'entreprise et passeport pour l'avenir (Madame TINA


MASANGU) enfin en documentation et archive (Madame Hubertine KASONGO).

c) Structure fonctionnelle

A la tête de KYONDO et nous retrouvons Mr. DIDIER MAKAL, qui


est le directeur général. Il est secondé par Mr. PAPY KINOK.A.

La RT KYONDO fonctionne au moyen de plusieurs directions et


service que voici :

1) Service de comptabilité dirigé par Mr. CARLOS ILUNGA

2) Service commercial et marketing placé sous la conduite de Mr.


BERTHIER ICALUKANGY KIKO BOAZ

3) Service du personnel qui chapote Mr. MAGLOIRE MWAMBA

4) Service de programme de production qui est le service charnière


de la chaine.

En effet, il a la grande mission de maintenir en éveil jusqu'à la


présentation des journaux. Ce service est placé sous l'autorité de PAPY KINOKA
KIAMAYEKE ; il comprend deux sections :

- La section Radio
23

- La section télévision

5. Service des enquêtes et magasines c'est le service qui s'occupe de la


réalisation des magazines et des grands reportages sur le sujet d'actualité ainsi des
grandes émissions_ Ses services fonctionnent comme suite :

Le service du personnel

Dirigé par un chef de service. Ce service gère le dossier interne de


l'entreprise. Il est chargé de la gestion des emplois, des compétences, le recrutement, la
gestion des carrières, l'investissement de formation, la mise en œuvre d'une politique
de rémunération globale et personnalisée.

Le secrétariat de direction

Dirigé par Jolie Kasongo, la secrétaire de direction, ce service sert de


courroie de transmission entre :

- La direction générale et les services


- La direction générale et l'externe
- Le classement des dossiers ou document.

La rédaction

Ce service s'occupe du traitement de l'information partant de la


conférence de rédaction chaque jour (matin et après-midi), les journalistes travaillent
jusqu'à matérialiser les faits dans les différentes éditions des JI', des magazines et
chroniques de la radiotélévision.

La radiotélévision Kyondo ne fonctionne qu'avec une seule rédaction,


dite la rédaction française, qui est dirigée par le rédacteur en Chef CARLOS
ILUNGA , secondé par ANDRE KABAMBA. Ce service contient trois sous service
dirigés par trois secrétaire qui travaillent en collaboration et font rapport au rédacteur
en chef adjoint. Il s'agit de :

- Desk-sport : s'occupe des reportages et émissions sportives ;


24

- Enquêtes et magasines : s'occupe des émissions d'enquêtes (les chroniques et


les magazines)

■ Le service technique

Dirigé par Dauphin KIONI, ce service contient en son sein, trois sous services :

Services des OPV, dirigé par le Chef de Cameraman ;

- Service des régisseurs dirigé par un Chef régisseur ;

- Maintenance

Le service des programmes et de production

Chapeauté par MAGLOIRE MWAMBA, ce service comprend quatre secteurs :

Les problèmes radiotélévision ;

- Production des émissions radiotélévision ;

- Le montage

- Les archives et documentation

Le service commercial et marketing

Il est subdivisé en quatre secteurs :

- Marketing : prospection des marchés

- Recouvrement : entre en contact avec les redevables et mobiliser


les recettes de l'entreprise
25
26

2 PRESENTATION DE HERITAGE24
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La radio et télévision Héritage est une chaine située dans la ville de
Lubumbashi, commune Kapemba, au quartier Hewa bora au numéro 3540. Cette
chaine communautaire à moralité Chrétienne appartient à l'association sans but
lucratif NABII Samuel House.

Elle est limitée :

Au nord par l'avenue Podomètre,

Au sud par l'avenue NYEMBO,

A l'Est par l'aéroport international de la Luano et

A l'ouest par le quartier CRAA.

2.2. APERCU HISTORIQUE


Le signal de la radio et télévision Héritage a été lancée un certain 01 avril 2014
sous l'initiative de monsieur David NGALAMULUME qui est le directeur
technique et cette chaine a comme directeur général NARCISSE KALENGA
NUMBI et monsieur KALENGE YA MUKENA NYATUMBI comme directeur
des programmes. Enfin, la maintenance est tenue par monsieur Maurice
MUKENDI.

2.3. OBJECTIF DE LA RT HERITAGE


La radio et télévision Héritage a pour objectif principal de faire valoir et faire
découvrir les richesses du Congo dans toutes ses diversités afin de pousser les
filles et fils de la République Démocratique du Congo à aimer leur chère et beau
pays.

Cette maison de presse remplie, comme toute chaine, aussi la mission des
médias qui est celle d'informer, de former ou d'éduquer et de divertir le public.

24
Source : RT HERITAGE : Documents de l’entreprise
27

Etant implantée dans la province du Katanga, la Radio et Télévision Héritage a


aussi un deuxième objectif qui est celui de promouvoir la culture katangaise et
aussi la promotion des musiciens.

Cette maison de presse est constituée aussi du corps personnel et du support


matériel.

2.4. ORGANISATION DES SERVICES


La radio et télévision Héritage a, à son sein, plusieurs services dans lesquels
nous pouvons citer le service technique, le secrétariat, le service de montage,
etc.

2.4.1. Le secrétariat
Il s'occupe de toutes les activités de la Radio et Télévision Héritage, c'est
notamment la réception et l'orientation des visiteurs, l'enregistrement et
l'explication des documents.

Outre cela, le secrétaire est chargé de créer les documents administratifs,


accueillir aussi les personnels adhérents et les collaborateurs ainsi que de rendre
compte au directeur de la station.

2.4.2. Le service de montage

Ce service a deux salles de montage qui sont constituées des ordinateurs


Windows et Mackintosh, des caméras pour la capture Vidéo et pour le montage
Vidéo. La deuxième salle a les matériels de montage radio tels que le mixeur
audio, les micros, les câbles...

2.4.3. Le service des programmes

C'est un service qui s'occupe de la programmation de la grille des programmes et


on trouve à la Radio et télévision Héritage deux services des programmes. Un
pour la radio et l'autre pour la télévision.
28

Ces services regroupent le journal parlé et le journal télévisé, plus l'animation et


la production des émissions. Enfin, ils veillent à ce que les programmes élaborés
soient exécutés et s'occupent également de censurer des informations qui ne
respectent par la ligne éditoriale de la maison de presse.

Mis à part ces services, la Radio et télévision Héritage fonctionne avec deux
différentes directions et services qui ont des objectifs précis et qui sont
chapotées par un responsable.

- Le personnel : comme critère de recrutement, à la R.T. Héritage, il


s'effectue par le fait d'être d'une personnalité digne et d'avoir une
compétence intellectuelle dans presque tous les domaines.
- Le support matériel : nous trouvons à la radio et télévision Héritage un
bâtiment constitué de différentes salles comme pour l'administration, pour
la régie radio, pour le secrétariat, pour le plateau, pour le muni-plateau,
pour la rédaction, pour le montage...
29

CONCLUSION PARTIELLE
Ce deuxième chapitre est consacré essentiellement à la présentation de notre
univers de recherche, qui donne une large vision de l'environnement dans lequel
évoluent nos deux chaînes.

Nous avons parlé sur l'aperçu historique de nos deux chaînes la RT HERITAGE
et RT KYONDO, l'objet social, ainsi que la structure organique.
30

Organigramme de la RT HERITAGE
DIRECTEUR
GÉNÉRALE

SECRÉTARIAT

DIRECTEUR DES PROGRAMMES

Directeur de Directeur des Directeur Directeur des Agents et


commerce informations technique ressources collaborateurs

Services d’antenne

Service de
montage

Rédaction en Secrétaire de
journalistes
chef rédaction
31

CHAPITRE TROISIEME : ETUDE COMPARATIVE DU


TRAITEMENT DES INFORMATIONS SPORTIVES, DANS LES
MEDIAS LUSHOIS
III.0. INTRODUCTION PARTIELLE
Ce chapitre porte sur l'étude comparative du traitement des informations sportives dans
les médias lushois cas de la Radiotélévision Héritage et Kyondo. Nul doute que les
technologies de l'information contribuent actuellement à une révolution rapide et
profonde dans les moyens d'accès à l'information, en particulier au plan du stockage,
de la recherche, du transfert, et de l'affichage de l'information.

À côté des problèmes de société et des questions éthiques soulevés par la diffusion
large et multimédia de l'information, le traitement avancé de l'information pose aussi
des problèmes scientifiques originaux qu'il est urgent de reconnaître en tant que tels, la
science du traitement automatique de l'information (informatique) est encore
largement méconnue dans la communauté scientifique, et a fortiori dans le monde des
dirigeants ou dans le grand public. Cet état de choses est à la fois dû au caractère
relativement parcellaire et éclaté des recherches menées en sciences de l'information et
de laa communication, et à une certaine prééminence des aspects purement
technologiques dans les médias. C'est pourquoi un cadre conceptuel et méthodologique
unifié apparaît aujourd'hui nécessaire.

Le traitement avancé, intelligent et interactif, de l'information requiert des capacités


d'au moins quatre ordres (en restant volontairement très schématique) :

La mise d'informations ou de données "brutes" sous une forme susceptible d'être


ensuite plus facilement exploitée, ou communiquée à un utilisateur ;ce qui requiert des
opérations de débruitage, de filtrage, de lissage, déstructuration, d'approximation,
d'extraction ou de résumé d'informations.

- L'information ne doit pas seulement être communiquée à l'utilisateur, il faut


également raider à l'exploiter dans des perspectives d'optimisation, de prévision, de
supervision, de décision, de plans d'actions, ou de coopération, notamment.
32

La maîtrise de l'information apparaît aujourd'hui comme une compétence nécessaire


dans le bagage de tout journaliste recherchée par le monde du travail, elle s'avère
également indispensable pour toute démarche d'autoformation.

Cette dernière est un guide méthodologique permettant de rechercher et de traiter


l'information de manière organisée et rigoureuse. Elle se présente comme un ensemble
synthétique de conseils de base organisé en 5 étapes, et complété par des fiches outils
qui approfondissent des points précis.

III.2. ANALYSE DES INFORMATIONS SPORTIVES


III.2.1 DE LA COLLECTE DES INFORMATIONS
Les informations sportives ci haut développées commencent par la collecte, les
journalistes sportifs se retrouvent sur terrain au même moment pour ne pas rater les
informations, ils se retrouvent au même endroit soit au stade pour la collecte ou dans
les conférence de presse et se prêtent main forte au cas où l'un des confrère n'a pas
participé au match.

III.4 DU TRAITEMENT DES INFORMATIONS


C'est cette phase qui se présente comme étant la plus cruciale en ce sens que les
informations sportives sont traitées dc manière différente, comme présenter
précédemment, la manière de traiter les informations se diffère sur le style que le
journaliste adopte dans son reportage, mais également sur la forme de reportage, le
reportage de la RT HÉRITAGE a opté pour le style de la pyramide inversée comme
style de reportage car il commence de l'essentiel vers l'accessoire, dans son attaque il a
repris les grandes lignes de l'information et dans le développement il a peaufiner les
moindre détails tandis que le reportage de RT KYONDO quant à lui utilise le style
classique qui raconte les faits de manière fidèle avec une attaque suspens, un
développement succinct et une chute normal donc les deux reportages se différent sur
le style et la forme de reportage dans le traitement des informations sportives.

III. 4 DE LA PROGRAMMATION DES MODULES SPORTIFS


Dans plusieurs chaines de Lubumbashi la programmation des modules sportifs se
programment presque à la même heure, voir les mêmes jours de la semaine, ce choix
se justifie par le fait que l'information est périssable et de ce fait, à la RT HÉRITAGE
33

l'analyse des informations sportives est programmé du lundi jusqu’au samedi dans
l’avant midi pour la simple raison que les matchs ou les actualités se jouent en affluent
avant tout le weekend. Dans plusieurs championnats que ce soit au football ou au
basket une grande partie des matchs se déroulent le weekend

Quant à la RT Kyondo, l'analyse des informations sportive est programmée du lundi au


samedi dans l’avant midi et le soir à la Radio.

III.4.1. LES SOURCES D'INFORMATION ET LES TECHNIQUES


D'INVESTIGATION
Le travail du journaliste commence toujours par la recherche de l'information .cette
dernière aboutit grâce à l'existence d'une source d'information.

La source d'information est donc à l'origine d'une information, d'un renseignement,


l'on parle plutôt de sources d'information pour désigner l'ensemble des moyens
auxquels recourent les journalistes pour se tenir au courant des évènements.

La source qui est à la base de l'information, a pour fonction d'informer, de documenter


et de permettre la vérification.

Que ça soit pour un reportage ou pour une enquête, le journaliste pense d'abord à la
source qui lui fournirait les éléments d'information.

C'est après avoir été en contact avec une ou plusieurs sources que le journaliste des
données recueillies, et leur mise à la disposition du public.

On peut ainsi dire, en d'autres ternies, que les sources d'information sont des lieux
d'approvisionnement du journaliste pour l'élaboration de l'information.

Ce dernier veillant à leur caractère d'utilité d'originalité et d'efficacité

III.5. IMPERFECTIONS DES INFORMATIONS


L'information disponible peut être imparfaite de bien des manières ; elle peut être :
ambigus, si on ne sait pas de manière sûre à quoi elle se rapporte. bruitée, si elle est
soumise à une erreur aléatoire, biaisée, si elle est sujette à une erreur systématique,
incomplète, s'il en manque une part nécessaire pour caractériser correctement une
34

situation. Imprécise, si son contenu ne correspond pas au standard de précision


attendue ; elle peut aussi être graduelle (floue) si l'ensemble des valeurs

- auxquelles elle renvoie n'a pas de contour tranché.

- incertaine, si on n'a qu'une confiance partielle dans la vérité de l'information.

- incohérente (ou conflictuelle), si elle contredit une ou plusieurs aunes informations.

- redondante, si elle est disponible sous plusieurs formes la redondance

- n'est cependant pas toujours un défaut quand elle peut contribuer à rendre
l'information plus explicite.

III.6. FORMES DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION


1. ceux ayant pour but de l'élaborer, de l'interpréter, c'est-à-dire de la mettre dans un
certain cadre représentationnel afin de pouvoir la communiquer, soit à un usager, soit
un nouveau module de traitement ; cela peut nécessiter de structurer, de résumer, de
fusionner l'information.

2. ceux ayant pour fonction de la stocker, de la mettre à jour, de la retrouver, de la


rechercher, de l'extraire, de l'expliciter, rn4s aussi de pouvoir produire de nouvelles
conclusions à partir des informations disponibles, et de les expliquer ; ceci suppose de
concevoir des interfaces satisfaisantes pour les usagers. Il convient également de
sécuriser l'information et d'en réglementer l'accès.

3. enfin les traitements visant à exploiter L'information dans des

Environnements statiques ou dynamiques, en général dans une perspective de décision


et d'action ; il est alors question de trouver des solutions, éventuellement optimales, à
des problèmes exprimés sous forme« de contraintes, d'évaluer des situations selon de
multiples critères, de proposer des décisions en prenant en compte l'incertitude sur
leurs résultats, de piloter automatiquement des systèmes dynamiques, de prédire le
comportement de systèmes, d'évaluer leur -fiabilité.

A ces trois familles de traitements, s'ajoute une quatrième problématique, celle de la


communication de l'information et de la prise en compte du contexte de l'usager.
35

IIII.7 LES POINTS DE CONVERGEANCE ENTRE LA RT


KYONDO ET LA RT HERITAGE
Questionnaire Réponses
1. Demande du public : certaines chaines

peuvent se conformer à la demande du public en

produisant du contenu similaire à celui d'une

autre chaine populaire si un sujet spécifique est

très recherché par les téléspectateurs, il est

possible que plusieurs chaînes créent du contenu

similaire pour satisfaire cette demande.

2. Coïncidence : II est également

possible que deux chaines présentent

accidentellement des similarités sans qu’il y ait

de réel lien ou Influence directe entre elles. Il


 Pourquoi les informations sportives à la
peut s'agir simplement d'une coïncidence. où les
RT HERITAGE et à la RT KYONDO
présentent-elles des similarités ? créateurs ont choisi des formats similaires, des

titres ou des concepts similaires de manière

indépendante. Il est important de noter que

même si deux chaines peuvent présenter

certaines similarités, elles peuvent encore avoir

des différences significatives dans leur style.

1. Convergence des cycles de production : Les


 Pourquoi ces deux chaines programment
chaînes de télévision ont souvent des cycles de
elles la diffusion des journaux et meme des
36

production similaires pour leurs journaux et


leurs programmes d'analyse. Ces cycles peuvent
être basés sur des considérations logistiques, des
contraintes de temps de production ou des
normes de l'industrie. Par conséquent, il est
possible que plusieurs chaînes se retrouvent à
programmer leurs émissions d'actualité aux
mêmes heures pour s'adapter à ces contraintes.

modules d’analyses à la meme heure ? 2. Compétition pour l'audience : Les chaînes de


télévision sont souvent en concurrence les unes
avec les autres pour attirer les téléspectateurs.
Programmer le journal télévisé ou des modules
d'analyses à une heure populaire peut être une
stratégie pour capter plus d'audience. Si une
chaîne constate que ses concurrents obtiennent
de bons résultats à une certaine heure, elle peut
décider de programmer ses émissions à la même
heure pour rivaliser avec eux.

1. Agences de presse : Les chaînes de télévision


peuvent obtenir leurs reportages auprès
d'agences de presse, qui produisent et distribuent
des actualités à différentes organisations
médiatiques. Si plusieurs chaînes achètent les
 Pourquoi les reportages ont-ils tendance à mêmes reportages d'une agence de presse, il est
être les mêmes, quelle est la particularité possible qu'ils se retrouvent diffusés sur
desdites informations pour chaque chaine? différentes chaînes.

2. Partage de contenu : Les chaînes de télévision


peuvent décider de partager ou de syndiquer du
contenu avec d'autres chaînes. Dans ce cas, elles
diffuseront les mêmes reportages pour offrir une
couverture élargie à leur audience.
37

CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre il a été question d'une comparaison intrinsèque sur les
informations sportives de la RT HÉRITAGE et de la RT KYONDO, lesquelles
informations sont parsemées par une similarité au niveau de la collecte mais se
diffèrent au niveau du traitement, nous avons établi les lignes de démarcations entre
les deux chaines et nous sommes arrivés à un diagnostic.
38

CRITIQUE ET SUGGESTION
I. CRITIQUE
Pour le travail sous examen nous formulons les critiques de la manière
que voici:

Le traitement des Informations sportives dans les medias lushois se font avec similarité
et similitude le cas cité de la RT HÉRITAGE et RT KYONDO.

La collecte se fait de la même manière un inconvénient sur la concision de


l'intervention dans VTR

La diffusion des modules est programmée au même moment ce qui entraine la


confusion dans la tête des auditeurs et des téléspectateurs ne sachant pas être scotché a
quelle chai ne pour s'informer fidèlement.

IL SUGGESTIONS
Aux medias de Lubumbashi de veiller sur la primeur de l'information, sur un style
beaucoup plus complexe dans le traitement des informations sportives.

Que les chaînes de Lubumbashi malgré la compétitive s'adapte au besoin des auditeurs
dans les informations sportives surtout pour la programmation des modules sportifs et
d'autres magazines à caractère d'analyse sportif.
39

CONCLUSION GENERALE
Faire la conclusion d'un travail aussi perplexe que celui-ci est comme
rassembler des feuillages tombés d'un arbre, Ce dernier n'est pas impossible mais
difficile. Traiter les informations sportives est aussi pour le journaliste un évaluatif de
sa plume par rapport à d'autres informations.

Notre travail est parti des questions fondamentales suivantes:

-Pourquoi les informations sportives à la RT HÉRITAGE et à la RT


KYONDO présentent-elles des similarités?

- Comment se fait la collecte des dites informations?

- Pourquoi ces deux chaines programment-elles la diffusion des


journaux et même des modules d'analyses à la même heure? -Pourquoi les reportages
ont-ils tendance à être les mêmes? -Quelle est la particularité de dites informations
pour chaque chaine?

- Cette problématique a exigé une hypothèse que nous avons formulée


de la que voici:

Les informations sportives de la RT HÉRITAGE et la RT KYONDO


présentent des similarités en ce sens que lors de la collecte au niveau local, elles sont
collectées au même moment c'est à dire lorsqu'il y'a une actualité à l'entente urbaine de
football de Lubumbashi ou même un point de presse, l'entente contactera
simultanément toutes les maisons de presse de Lubumbashi et cela entraînent la
similarité parce que le sait-on l'actualité est périssable.

La collecte des dites informations se fait sur terrain donc au stade lors
de la poursuite du championnat que ce soit en football ou en basket au début d'un
championnat l'entente communique le calendrier des matchs au programme de la
saison cc qui entraine la présence des journalistes sportifs au lieu et prennent Les
mêmes plans de vue et les propos des intervenants sont les mêmes parce qu'ils sont
tous là au même moment de la collecte de chaque information, et pour ceux qui ratent
40

par empêchement la solidarité exige ont leur remettent ce qui a été filmé ou enregistré
à leur absence voilà ce qui fait la similarité.

Les deux chaines programmes les modules d'analyses suivant le degré


de péremption de l'actualité, si des informations ont été collecté au courant de la
semaine d'ores et déjà le samedi en début d'avant midi elles sont mis à nues pour les
décortiquées et ceux qui seront pris en fin de semaine sont à leur tour creusé le lundi
en début de matinée.

La particularité des dites informations réside au niveau du style de


reportage à prendre, de l'écriture journalistique de chaque information et de degré
d'importance dans la manière de les traitées.

Pour l'élaboration de ce travail nous avons fait recours aux méthodes


analytique, comparatives, et historique qui nous ont permis de démonter l'originalité
dans le style des informations sportives à la RT HÉRITAGE et la RT KYONDO mais
également retracer un bref aperçu de la ville de Lubumbashi.

A ces méthodes, deux techniques se sont joint à savoir la technique


documentaire, l'observation et l'interview.

Outre l'introduction et la conclusion générale nous avons subdivisé le


travail en grands chapitres.

Dans son premier chapitre nous avons défini les concepts clés de notre
travail pour une compréhension plus étendue du champ de notre recherche.

Au deuxième chapitre nous avons présenté notre cadre d'étude qui est la
ville de Lubumbashi son cadre géographique, sa démographie._

Enfin le troisième chapitre a consisté à l'étude comparative du


traitement des informations sportives cas de RT HÉRITAGE et RT KYONDO.

Ainsi après différentes analyses nous avons aboutis à la conclusion


selon laquelle, le traitement des informations sportives dans les chaines Lushoise se
différent par leur style, leur fond et l'écriture journalistique que chaque journaliste opte
pour son reportage.
41

Vu l'abondance de la matière à traiter et la limite spatio-temporelle,


prétendre tout épuiser serait non fondé, ce travail contient des faiblesses et des
imperfections qui pourront être relevés par d'autres chercheurs à qui la porte sera laissé
ouverte pour toute suggestion, correction de quelque nature soit-elle car ce travail est
une oeuvre humaine d'où ces derniers seront reçus dans le soucis de compléter et
d'améliorer ce travail.
42

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES

1. BALLE, F. Lexique d'Information et Communication, Dalloz, Paris, 2006.


2. BALLE, F ; Dictionnaire des Médias, LAROUSSE , Paris, 1988.
3. BILL Kovach et TOM Roseastiel, Principes du Journalisme et Nouveaux
Horizons, Paris, 2004.
4. CORNU D., Ethique de l'information, P.U.F., Paris, 1997
5. LAMIZET, B. et SILEM, AH., (Dir), Dictionnaire Encyclopédique desSciences
de l'Information Communication en Ellipses, Paris, 1997
6. MUCCH1ELLI. A, Etude des Communications : Nouvelles roches, Armand
colin, Paris, 2006
7. MULUMBATI.N, manuel de Sociologie Générale, Ed.Africa, 1980
8. SCHUDSON. M., Pouvoir de médias, nouveaux horizons, Paris, 2010

II. DICTIONNAIRES

1. Dictionnaire le Larousse de poche 2005

III. NOTES DE COURS

1. Cours de Méthodologie de l'Information G1 « sic, inédit, UNILU, 2020¬2021


2. Cours d’Initiation à la recherche Scientifique, G2, SIC, inedit, UNILU, 2021-
2022
3. Cours de Méthodologie de l'Information, G2 sic, inédit, UNILU, 2021-2022
4. Cours de Méthodologie de l’Information, G3 SIC, inedit, UNILU, 2022-2023

IV. WEBOGRAPHIE

 https://www.memoireonline.com/10/19/11152/m_De-lautocensure-dans-le-
traitement-des-informations-politiques-cas-de-la-radio-et-teleac14.html
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TABLE DES MATIERES

Epigraphe................................................................................................................................................I
Dédicace.................................................................................................................................................II
Remerciements......................................................................................................................................III
INTRODUCTION GENERALE....................................................................................................................1
0.1. PRESENTATION DU SUJET............................................................................................................1
0.2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET.......................................................................................................1
0.3. PROBLEMATIQUE........................................................................................................................2
0.4. HYPOTHÈSE..................................................................................................................................2
0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES........................................................................................................3
0.5.1. Méthodes.............................................................................................................................4
0.5.2 Techniques............................................................................................................................4
0.6. DÉLIMITATION DU SUJET.............................................................................................................4
SUBDIVISION DU TRAVAIL..................................................................................................................4
CHAPITRE I DEFINITION DES CONCEPTS.................................................................................................6
1.0. Introduction.................................................................................................................................6
I.I. CADRE THEORIQUE........................................................................................................................6
1.1.1. Théorie sémiologique...........................................................................................................6
1.2. CADRE CONCEPTUEL..................................................................................................................12
1.2.1. Information.........................................................................................................................12
L2.1.1. Historique du mot information.........................................................................................12
1.2.3. Les phases de l'information................................................................................................14
1) Le critère de la finalité : on distingue à ce niveau.....................................................................14
2) Le critère juridique...............................................................................................................15
3) Critère du degré de transformation......................................................................................15
4) Critère de la durée de vie.....................................................................................................15
2. Critère d'objectivité..............................................................................................................16
3. La signification......................................................................................................................16
4. L'intérêt................................................................................................................................16
5. La communicabilité...................................................................................................................17
CONCLUSION PARTIELLE...................................................................................................................18
CHAPITRE II. PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA RT KYONDO ET DE LA RT HERITAGE........19
11.0. INTRODUCTION PARTIELLE......................................................................................................19
11.1. LA RADIO TELEVISION KYONDO...............................................................................................19
44

a) Présentation.........................................................................................................................19
b) Historique.............................................................................................................................19
2 PRESENTATION DE HERITAGE........................................................................................................26
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE..................................................................................................26
2.2. APERCU HISTORIQUE.............................................................................................................26
2.3. OBJECTIF DE LA RT HERITAGE................................................................................................26
2.4. ORGANISATION DES SERVICES...................................................................................................27
2.4.1. Le secrétariat......................................................................................................................27
CONCLUSION PARTIELLE...................................................................................................................29
Organigramme de la RT HERITAGE..................................................................................................30
CHAPITRE TROISIEME : ETUDE COMPARATIVE DU TRAITEMENT DES INFORMATIONS SPORTIVES,
DANS LES MEDIAS LUSHOIS.................................................................................................................31
III.0. INTRODUCTION PARTIELLE.......................................................................................................31
III.2. ANALYSE DES INFORMATIONS SPORTIVES...............................................................................32
III.2.1 DE LA COLLECTE DES INFORMATIONS................................................................................32
III.4 DU TRAITEMENT DES INFORMATIONS......................................................................................32
III. 4 DE LA PROGRAMMATION DES MODULES SPORTIFS.................................................................32
III.4.1. LES SOURCES D'INFORMATION ET LES TECHNIQUES D'INVESTIGATION............................33
III.5. IMPERFECTIONS DES INFORMATIONS......................................................................................33
III.6. FORMES DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION.........................................................................34
IIII.7 LES POINTS DE CONVERGEANCE ENTRE LA RT KYONDO ET LA RT HERITAGE...............................35
CONCLUSION PARTIELLE...................................................................................................................37
CRITIQUE ET SUGGESTION................................................................................................................38
I. CRITIQUE...................................................................................................................................38
IL SUGGESTIONS...........................................................................................................................38
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................42
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................................43

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