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EPIGRAPHE

Pour mieux apprendre à l’ère du numérique, il faut apprendre avec la technologie.


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IN MEMORIAM

A notre défunt père Dieudonné Diépson Lizoba Munzobo et défunte tante Sophie
Nzekama Munzobo dissimuler à notre affection il y a peu et qui n’auront pas délecté ou dégusté
les résultats de leur encerclement et sans leur avoir permis d’assister à la réalisation de notre
première œuvre scientifique.
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DEDICACE

A notre chère maman Geneviève Mayomu Mwaboba pour toute abnégation opinée à
notre déférence, votre soutien sans faille était plus qu’un grand bien et votre amour affectueux,
se sont avérés sans prix à payer.
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REMERCIEMENTS

Au terme de la rédaction de ce mémoire, il est indispensable pour nous de remercier


tout celui qui a contribué d’une manière ou d’une autre dans son aboutissement. J’ai une pensée
particulière pour ceux avec qui j’ai travaillé à la cité et au site universitaire. J’ai beaucoup appris
avec eux et ce travail leur est redevable.

Nous adressons nos sincères remerciements et l’expression de notre profonde gratitude


au Professeur Pierre Mukendi wa Mpoyi, pour avoir accepté de diriger ce travail de recherche
malgré ses multiples occupations et pour ses remarques et observations qui ont permis à ce
travail de revêtir la forme actuelle.

Nous exprimons notre Je tiens à exprimer toute ma gratitude à monsieur le Chef de


Travaux Aimé Tshiata Kasongo Mbikaie, notre encadreur, qui a fourni d’énormes efforts pour
que ce travail ait une certaine valeur scientifique.

Nous tenons à remercier notre maman Géneviève Mayomu, car nous avons de la
chance d’avoir une mère aussi dévouée et attentionnée que vous, c’est un privilège plus rare
qu’on ne le croit, et nous ne cesserons de vous remercier. Vous qui avez fait le choix de faciliter
nos études universitaires dans un contexte où nous quittions Mankanza pour suivre les études.
À l'aube de terminer ce processus avec un diplôme de 2ème cycle en main, nous constatons
qu'il s'agit du plus beau cadeau que vous nous avez offert. L’université a été pour nous
l'occasion de choisir ce dont seraient composés notre présent et notre avenir.

A nos tantes et oncles Jacques Kumola, Révérende Sœur Charlotte Tebabote, Anne-
Marie Lopongo, Aimerance Nyanzesi, Cecil Nyamungay, Marie Thérèse Mwaka, Madeleine
Nyabisamba, Marie Nyamete, Annie Nyamandinga, Sirilbe Sambea, Vicky Mwangondo pour
vos sobres conseils et orientations ;

A nos sœurs et frères Didier Endembola, Kelvine Sepete, Rose Mobele, Pamela
Nyamunyibo Lizoba, Dieudonné Mazenga Konga, Annie Moleboy, Pascal Ebamba, Jean
Sambea, Claver Mandeba, Bonzoy Ekumbaki Mwamakasa, Camard Konga Makambo, Nadège
Bosi, Célestine Nyalilambela, Espérant Ebenga, Blanchard Bozanga Bansompili, Jean Pierre
Nzangela pour vos soutiens indestructibles et indispensables à nos études.

Enfin nous souhaitons remercier nos grands frères Delphin Ibele Maboko et Claudien
Apuka Abolokani et notre très distinguée sœur Brune Mumengo. Nous sommes côte à côte
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depuis si longtemps ... Notre coopération est un cadeau de la vie que nous apprécions chaque
jour. Merci d'avoir été complice de vos soutiens et conseils.

Merci à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, m’ont apporté leur aide et leur
soutien, des conseils, des remarques, ceux qui ont accepté de mes consacrer de leur temps pour
des entretiens ou par simple échanges, et ont contribué pour leur part à la réalisation et
l’aboutissement de de ce mémoire

Que toute personnes non citées dans cette page, mais qui nous ont appuyé durant notre
cursus académique soient remerciées.
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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

 CEDESURK : Centre de Documentation de l’enseignement supérieur, universitaire et


de la recherche à Kinshasa ;
 CEPAS : Centre d’études pour l’action sociale ;
 CERN : Organisation européenne pour la recherche nucléaire ;
 CPE : Conseiller Principale de l’Education ;
 EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel ;
 FOMULAC : Fondation Médicale de l’Université de Louvain au Congo ;
 FPSE : Faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation ;
 FTP : Transfer File Protocol ;
 HTML : Hyper text Markup Language ;
 IP : Protocol Internet ;
 IST : Information Scientifique et Technique ;
 ISTA : Institut Supérieur de Techniques Appliquées ;
 LAN : Local Area Network ;
 NTIC : Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication ;
 PC : Computer Portable ;
 RDC : République Démocratique du Congo ;
 SPARI : Sciences Politico Administrative et de Relation internationales ;
 TCP : Transmission Control Protocol ;
 TFC : Travail de Fin de Cycle ;
 TIC : Technologie de l’Information et de la communication ;
 UDP : User Datagramm Protocol ;
 UNAZA : Université Nationale du Zaïre ;
 UNESCO : Organisation de Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ;
 UNIKIN : Université de Kinshasa ;
 USA : United States of America, littéralement Etats-Unis d’Amérique ;
 URL : Uniform Ressource Locator ;
 USB : Universal Serial Bus ;
 VLAN : Virtuel local Area Network ou Réseau Local virtuel ;
 Wi-Fi : Wireless Fidelity, littéralement en Français fidélité sans fil ;
 WLAN : Wireless Local Network ;
 WWW : World Wide Web.
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INTRODUCTION GENERALE

Dans la partie introductive du présent travail, nous allons aborder la problématique,


les hypothèses de l’étude, les objectifs poursuivis par cette recherche, le choix et l’intérêt de
l’étude, la délimitation du sujet, la méthodologie utilisée ainsi que la subdivision du travail.

0.1.Problématique

Pendant la nuit de temps, la vie à l’Université est liée à la recherche, sans laquelle
l’université ne vaut rien. Les enseignants et les étudiants mènent des recherches de toute nature,
à tous les niveaux.

La recherche est considérée comme un ensemble de moyens mis en œuvre pour


comprendre l’homme et son environnement en vue de mieux contrôler, maîtriser et exploiter
cet environnement. La recherche est considérée aussi comme un ensemble des travaux qui
tendent à la découverte des connaissances nouvelles. (Mwengwe Muhongo, 2019).

Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, la quasi-totalité des pays développés ont
été conduit à mettre en œuvre des politiques de la recherche avec trois objectifs : développer
les activités scientifiques et technologiques ; mobiliser le potentiel public et privé à des fins
économiques et sociales mais aussi militaires, et répartir les ressources en fonction de priorité.
(Pierre Papon, 2006).

L’application des connaissances scientifiques est devenue une arme dans la


compétition économique et la mondialisation ou la globalisation des économies fait de la
recherche un élément clé de la stratégie de développement des entreprises.

La seconde guerre mondiale (1939-1945) a été le déclencheur de la conception de


nombre de système d’intégration de recherche dans la stratégie de développement économique
et de défense des Etats modernes.

La recherche s’étend surtout dans les entreprises pour augmenter la croissance et la


productivité en vue d’assurer la survie de l’entreprise.

Quant à la recherche scientifique, elle s’est profondément transformée pendant le


cinquante dernières années, tant dans son organisation que dans ses méthodes, tandis qu’à la
fin de la guerre froide (1947), la mise en cause de l’Etat Providence et la dérégulation des
économies ont conduit , au début des années 1990, à un changement de cap : la recherche et la
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technologie sont conçues davantage comme des éléments stratégiques de la compétition


économique internationale qui va mobiliser non seulement l’effort d’innovation des
entreprises, mais aussi les politiques publiques de soutien à la recherche. C’est dans ce contexte
qu’est apparu le concept d’économie de la connaissance qui traduit un double phénomène :
l’augmentation des ressources consacrées à la production, à la transmission et à la gestion des
connaissances.

La science aujourd’hui est ci omniprésente dans le processus de création des richesses


que la recherche est devenue une activité sociale, mais celle-ci doit aussi prendre en charge les
conséquences de ses succès, ses potentialités et ses limitations.

La recherche scientifique est essentielle à la production de nouvelles connaissances


afin de mieux comprendre un phénomène. Prenons le cas de la covid19 qui vient de secouer le
monde. Pendant ce temps les gouvernements du monde entier se sont mobilisés et ont mis de
moyens aux scientifiques pour chercher sa provenance, ses modes de transmission, son
traitement et l’antidote afin d’éradiquer le virus.

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui


permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses
précises à partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique
et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche
sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes
et des conduites. (Kouassi Roland Raoul, 2022).

La recherche scientifique vise à mettre en lumière de nouvelles informations ou à en


vérifier d’anciennes afin d’augmenter ou de vérifier les connaissances et permet au chercheur
d’être reconnu par ses pairs.

La recherche scientifique fait son extension dans le domaine scientifique où le


chercheur vérifie les anciennes informations, prenons le cas de la vision héliocentrique à la
vision géocentrique.

La recherche scientifique est généralement inscrite dans les lieux particuliers, qui
offrent aux chercheurs les moyens d’exercer leurs activités. Ces lieux peuvent être des
laboratoires ou hors laboratoire comme en science humaine ou sociale.
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Le phénomène d’enseignement apprentissage ne se fait plus cloisonner dans un local


seulement, il est dans le milieu ambiant. Actuellement la circulation des connaissances et de la
formation n’a plus de frontière, elle a dépassé la barrière. D’où la nécessité d’intégrer les NTIC
dans la recherche. En effet ; le Programme de développement durable à l’horizon 2030
reconnaît que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont dotées d’un
fort potentiel d’accélération du progrès, de soutien au développement de sociétés du savoir plus
inclusives et fondées sur les droits de l’homme, l’égalité des genres et l’autonomisation.

L’Intégration des TIC pourrait donc être l’un des leviers de la transformation en
général de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’intégration et la mise en profit des
diverses fonctionnalités des TIC permettraient d’élargir tous les domaines de la formation
supérieure, en facilitant la collaboration et en améliorant sensiblement l’environnement de la
recherche et les conditions de productions intellectuelles.

S'inscrivant dans ce courant, cette recherche porte sur la conception d'utilisation de


l’Internet et celle de la bibliothèque. Plus particulièrement, notre travail concerne l’utilisation
de l’Internet et de la bibliothèque dans la recherche scientifique, une approche comparative de
stratégies par les étudiants finalistes.

Pour effectuer une recherche scientifique on aura besoin de quelques instruments


d’appui pour avoir ou puiser les informations précises et sûres, parmi lesquels nous avons la
bibliothèque physique et l’Internet.

Les étudiants recourent à ces deux instruments pour la rédaction de leurs travaux
pratiques et la recherche scientifique en vue de découvrir la vérité. Mais nous avons constaté
que les étudiants font recours plus à l’Internet qu’à la bibliothèque physique ou ordinaire.

Suite à cette problématique, la question principale de la présente étude se traduit de la


manière suivante : en tenant compte des contraintes et des facilités liées à ces deux sources
d’information (bibliothèque et Internet), laquelle de source d’information est le plus souvent
utilisée par les étudiants finalistes de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education
pour leurs travaux scientifiques ? Quelle est la source qui offre à l’heure actuelle le plus
d’avantages en termes de proximité et de fonds documentaires entre les deux sources chez les
mêmes étudiants ? Telle est la question secondaire que nous nous posons en cette recherche.
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0.2.Hypothèses de la recherche

En nous référant à la question soulevée dans la problématique, nous avançons


l’hypothèse selon laquelle dans leurs recherches des informations scientifiques, les étudiants
finalistes de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education (FPSE) utiliseraient le
plus souvent l’Internet à la place de la bibliothèque physique pour leurs travaux. Nous avançons
également qu’à l’heure actuelle, l’Internet est la source qui offrirait en termes de proximité et
de fonds documentaires, le plus d’avantage aux étudiants finalistes de la FPSE.

0.3.Objectifs du travail

Dans cette étude, comparer et démontrer comment les étudiants finalistes utilisent
l’Internet et la bibliothèque physique dans la recherche scientifique est l’objectif principal
poursuivi.

Les objectifs secondaires sont les suivants : identifier l’instrument que les étudiants
préfèrent l’utiliser afin de puiser les informations ; déterminer les rôles que joue l’Internet dans
l’enseignement-apprentissage et dans la recherche scientifique et proposer des stratégies qui
permettent de pousser les étudiants, à l’ère du numérique, d’utiliser à bon escient cette source
du millénaire, sans dédaigner les bibliothèques physiques traditionnelles.

0.4.Choix et Intérêt du sujet

Le choix de ce thème se justifie par son importance dans l’enseignement et dans la


recherche scientifique.

En effet, il est important d’informer les étudiants et les chercheurs des différentes
stratégies qui visent à mieux utiliser l’Internet et la bibliothèque physique dans la recherche
scientifique.

A l’ère du numérique, le monde est devenu un village planétaire, le savoir est partout,
même dans nos poches, c’est-à-dire que le savoir ne se trouve pas seulement dans le bâtiment
où sont logés les patrimoines intellectuels mais il est dans notre environnement.

Le présent travail revêt un intérêt théorique et pratique :

 Au plan théorique : les résultats de cette recherche pourraient servir de repères aux
autorités Administrative et académique, dans l’intention d’aider les étudiants à
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apprendre tout en se servant de cet instrument comme un outil d’accompagnement et de


soutien à l’enseignement et à la recherche.
 Au plan pratique : les résultats de ce travail permettront à la communauté scientifique
d’identifier l’instrument de recherche le plus utilisé et les rôles joués actuellement par
l’Internet dans la recherche scientifique. L’étude pourrait rappeler aux autorités
administratives et académique la nécessité d’améliorer les conditions d’apprentissage à
l’aide du numérique.

0.5.Méthodologie de recherche

Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos hypothèses, nous avons opté pour
l’utilisation de la méthode d’enquête appuyée par la technique du questionnaire afin de récolter
les données qui seront analysées par les techniques statistiques.

La population qui matérialise notre étude est constituée des étudiants de la promotion
terminale à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education.

Nous avons travaillé avec un échantillon occasionnel constitué de 115 étudiants qui
ont répondu à notre questionnaire.

0.6.Délimitation du sujet

Toute investigation scientifique est délimitée dans le temps et dans l’espace. Notre
recherche n’échappe pas à cette règlementation.

Du point de vue temporel, la période couverte par notre étude est l’année académique
2021-2022.

Du point de vue spatial, notre étude s’est réalisée à l’Université de Kinshasa


particulièrement, à la Faculté de Psychologie et de Sciences de l’Education.

0.7.Subdivision du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce travail comprend trois chapitres :

Le premier chapitre est consacré au cadre conceptuel et théorique de l’étude ; le


deuxième présente le cadre méthodologique du travail et enfin, le troisième et dernier chapitre
porte sur la présentation, l’analyse et l’interprétation des résultats.
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CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans toute recherche scientifique, il est recommandé au chercheur de définir et


expliquer les concepts de base utilisés dans son étude, pour éviter quelques malentendus ou
toute confusion. Le chercheur doit non seulement préciser le sens qu’il accorde aux concepts
clés de son étude, mais aussi présenter quelques théories explicatives de problèmes étudiés afin
de faciliter la compréhension et le contexte de la situation.

A ce moment précis, nous définissons d’abord les concepts opératoires auxquels nous
avons eu recours dans ce travail. Il s’agit de la bibliothèque de l’Internet.

Enfin, nous présenterons quelques études antérieures ayant un lien avec la nôtre. Cela
permet d’éclairer à propos de ce que nous avons fait comparativement aux autres chercheurs.

1.1. Clarification des concepts


1.1.1. Bibliothèque
1.1.1.1. Notion

Le concept bibliothèque désigne les infrastructures qui abritent une collection de


livres. Les infrastructures peuvent se réduire à leur simple expression : armoire, malle etc. Dans
l’expression « aller à la bibliothèque » le sens de mot représente bien l’édifice où sont logés les
livres. C’est dans ce sens qu’on peut parler d’une bibliothèque riche ou pauvre, d’une
bibliothèque générale ou spécialisée. La bibliothèque est un local ou un édifice destiné à
recevoir une collection de livres ou documents qui peuvent être empruntés ou consultés sur
place. (Gi-Longa, 2007)

La bibliothèque est considérée comme le lieu par excellence qui rassemble la mémoire
du monde. C’est un outil donnant l’accès à la communication du savoir et à la connaissance,
dont la mission est consacrée à la collecte et la conservation de document permettant de garder
une trace du savoir. C’est un centre de ressources et d’apprentissage considéré comme un lieu
précieux pour développer une véritable culture de l’information.

Une bibliothèque (en anglais a library) : est un édifice ou un ensemble de locaux où,
par rayon, sont classés des livres, revues, journaux et archives dans des étagères métalliques ou
en bois. On y trouve des chaises et tables pour lecture. (Mwengwe Muhongo, 2019).
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1.1.1.2. Importance et objectifs de la bibliothèque

La bibliothèque favorise l'alphabétisation et l'apprentissage, en posant les fondations


du développement et en sauvegardant le patrimoine culturel et scientifique de l'humanité.

La bibliothèque est un service éducatif contribuant au développement de l’élève et à


soutenir les activités de l’enseignant.

Elle assure l’égalité d’accès à la lecture et aux ressources documentaires afin de


permettre l’indépendance intellectuelle de chacun et de contribuer au développement de la
société.

En parlant de ses objectifs, la bibliothèque a pour missions de (d’) :

 Accompagner et de soutenir l’enseignement et à la recherche ;


 Diffuser de la culture, de l’éducation et de l’information avec souci d’égalité d’accès ;
 Soutenir à la fois l’auto-formation ;
 Soutenir la tradition orale ;
 Conserver et valoriser le patrimoine,
 Favoriser la découverte, susciter la curiosité pour la science ;
 Faciliter la circulation des savoirs au public le plus large ;
 Donner la possibilité de s’initier aux concepts de base et au savoir-faire ;
 Fournir les moyens d’autoformation et de formation permanente ;
 Permettre au citoyen de s’informer de manière contradictoire.

1.1.1.3. Rôles de la bibliothèque

La bibliothèque est un service pédagogique qui a plusieurs rôles, nous épinglons :


 Faciliter l'acquisition de connaissances par les étudiants, les citoyens, les hommes et les
femmes d'affaires ainsi que les chercheurs universitaires,
 Contribuer à la formation de l’élève et soutenir l’action de l’enseignant ;
 Accompagner et soutenir les activités d'enseignement et de recherche ;
 Contribuer au maintien de la liberté intellectuelle, à la préservation des valeurs
démocratiques et des droits civils.
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1.1.1.4. Typologie de bibliothèques

L’UNESCO (1994), définit les différents types de bibliothèques et les classent en six
grandes familles dont :
a. Les bibliothèques nationales qui ont pour mission de collecter et conserver le patrimoine
du pays.
b. Les bibliothèques d’enseignement supérieur et universitaires qui dépendent des
établissements auxquels elles sont rattachées. Elles ont pour vocation de mettre des
ressources sous différents formats aux étudiants, chercheurs et enseignants.
c. Autres bibliothèques importantes non spécialisées : les bibliothèques encyclopédiques
de caractère savant à rayonnement national. Il s’agit tout simplement des bibliothèques
qui n’entrent pas dans les deux premières catégories citées.
d. Les bibliothèques scolaires : sont aussi très connues sous le nom de Centre de
Documentation et d’Information. elles sont censées favoriser de meilleures conditions
d’apprentissage pour tous.
e. Les bibliothèques spécialisées : orientées vers un même champ de connaissance
(bibliothèque de médecine, d’architecture et du patrimoine, bibliothèque
interuniversitaire).
f. Les bibliothèques de lectures spécialisées : elles ont pour mission de garantir l’égal
accès de tous à la culture, à l’information, à la recherche, aux savoirs et aux loisirs et
favorisent le développement de la lecture (bibliothèques départementale, municipales
…) ;
 bibliothèques municipales : sont gérées par les municipalités. Elles sont ouvertes à
tous et participent activement, au niveau local, à l’accessibilité à la culture et à
l’information ;
 bibliothèques départementales de prêt : ne sont pas ouvertes au public, elles ont
pour mission de desservir les municipalités de moins de 10 000 habitants qui n’ont
pas de bibliothèque municipale et d’alimenter les fonds de petites bibliothèques ou
celles de maison de retraite.

1.1.1.5. Quelques bibliothèques de référence de la ville de Kinshasa

Voici le répertoire de grandes bibliothèques de la ville-province de Kinshasa :


 Bibliothèque centrale de l’Université de Kinshasa ;
 Bibliothèque centrale de l’Université Pédagogique National ;
 Bibliothèque centrale de l’Université Protestante au Congo ;
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 Bibliothèque centrale de l’Université Catholiques du Congo ;


 Bibliothèque centrale de l’Université Chrétienne ;
 Bibliothèque centrale de l’Université Cardinal Malula ;
 Bibliothèque de l’Institut Supérieur Pédagogique / Gombe ;
 Bibliothèque de l’Institut Supérieur du Commerce/ Gombe ;
 Bibliothèque de Kimwenza ;
 Bibliothèque de la Paroisse Notre Dame de la Sagesse ;
 Bibliothèque de la CPE ;
 Bibliothèque de CEPAS ;
 Bibliothèque des Affaires Sociales ;
 Bibliothèque de l’E.P.S. P ;
 Bibliothèque de l’ISTA ;
 Bibliothèque de Palais de Justice ;
 Bibliothèque Facultaire (FPSE, SPARI, DROIT, …)
 Bibliothèque spécialisée ;
 Bibliothèque sectorielle ;
 Bibliothèque du Centre Culturel Américain ;
 Bibliothèque du Centre Culturel Français ;
 Bibliothèque de Wallonie – Bruxelles ;
 CEDERSUK /Bibliothèque numérique de l’espace universitaire de Francophonie.

1.1.1.6. Usage de la bibliothèque dans la recherche scientifique

La bibliothèque demeure l’endroit de prédilection pour mener une recherche


documentaire, car c’est là où l’on trouve les outils de recherche les plus variés et les plus sûrs.

La bibliothèque universitaire a pour mandat de mettre à la disposition de la


communauté universitaire les meilleurs documents possibles dans le but de faire progresser les
travaux de recherche des étudiants, des chercheurs et des professeurs.

Le plus souvent, les universités répartissent les collections de leurs bibliothèques selon
les facultés et départements qui les constituent et selon la disposition du campus.
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Les collections de livre sont regroupées pour répondre aux besoins des étudiants de
différentes disciplines. Cependant tout étudiant inscrit, a généralement accès à l’ensemble des
bibliothèques de son université pour y emprunter des documents.

Les bibliothèques offrent plus ou moins les mêmes types de services et les ressources
dont elles disposent et fonctionnent de façon semblable. De même, quel que soit le domaine
d’étude, les stratégies de recherche s’élaborent selon le même principe et les modes de
recherche.

Une fois que le chercheur est dans une bibliothèque, pour avoir accès aux différentes
ressources qu’il cherche, il est obligé de consulter le catalogue qui est un véritable pont entre
l’usager et la bibliothèque.

Par définition, le catalogue est un outil qui permet de repérer les documents que la
bibliothèque possède. Le catalogue fait l’inventaire de divers types de documents, leurs
localisations physiques et leur disponibilité.

Le catalogue contient autant de notices que la bibliothèque compte de titre. Chaque


notice décrit un document selon ses principales caractéristiques bibliographiques : auteur, titre,
lieu d’édition, éditeur, collection, année de publication, et nombre de page et dimension de ce
document.

Le catalogue permet principalement au chercheur de savoir où sont classés les


documents qu’il a besoin de consulter.

Les bibliothèques publiques classent les documents en suivant la classification


décimale Dewey (qui sont composées de dix classes principales). Chaque classe principale est
ensuite structurée en dix divisions hiérarchiques, chacune ayant dix sections de spécificité
croissante.

Voici la liste représentant les dix classes principales de classification décimales de


Dewey selon Bracconnier (1996) :
 Classe 000 (généralité) ;
 Classe 100 (philosophie, parapsychologie et occultisme, psychologie) ;
 Classe 200 (religion) ;
 Classe 300 (sciences sociales) ;
 Classe 400 (langues) ;
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 Classe 500 (sciences de la nature et mathématiques) ;


 Classe 600 (technologie, sciences appliquées) ;
 Classe 700 (arts, loisirs et sports) ;
 Classe 800 (Littérature et technique d’écriture) ;
 Classe 900 (Géographie et histoire).

1.1.1.7. Condition de travail et d’accès aux bibliothèques de l’Université de Kinshasa

La bibliothèque centrale de l’UNIKIN est dotée d’une salle de lecture qui a une
capacité d’accueil de 500 chercheurs, elle dispose 25000 ouvrages.

La bibliothèque de l’Université de Kinshasa possède un fond documentaire contenant


les livres, les archives, les revues, enregistrement sonore ou audiovisuel. Les documents
audiovisuels ne sont exploitables parce qu’il y a de matériel multimédia qui en manque.

Pour Pouvoir fréquenter la salle de lecture, il convient de présenter sa carte


d’abonnement ou d’accès qui est payable pour une durée (journalière, trimestrielle, semestrielle
ou annuelle) dépendant au chercheur ou lecteur.

Pour emprunter un document dans la bibliothèque, il faut avoir une carte


d’abonnement et être étudiant, chercheur ou professeur de l’UNIKIN. A l’Université de
Kinshasa le prêt de livre ne se fait pas à cause des abus des certains utilisateurs qui ne
remettaient pas les ouvrages empruntés. Pour emprunter un livre à domicile, il est indispensable
de remplir une fiche. Aucun document ne doit sortir de la bibliothèque sans qu’une fiche de
prêt à domicile ait été remplie. Avoir un document d’identité, une attestation de domicile et
justification de votre situation (carte professionnelle).

Et certains documents sont exclus du prêt à la maison (thèses et des mémoires, certains
périodiques, tous les documents de la salle de lecture, documents abimés ou fragiles). La durée
du prêt d’ouvrage dépend de nombre de document emprunté. La durée minimale est de 21 jours
et sa prolongation peut être renouvelable une seule fois.

Certains documents sont consultables uniquement sur place. Ils sont indiqués dans le
catalogue de la bibliothèque.
Les étudiants rencontrent certaines difficultés liées à ses requêtes (certains documents
sont introuvables et d’autres sont remis aux lecteurs) et la lourdeur lors de consultation du
catalogue ou répertoire de la bibliothèque.
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1.1.2. Internet
1.1.2.1. Notion

Le mot Internet est composé de : inter « Interconnected » et net veut dire « Network
». L’Internet désigne donc le fait d'interconnecter des réseaux. Parfois surnommé le réseau des
réseaux, son rôle est de relier multiples réseaux informatiques et de leur permettre de
communiquer les uns avec les autres. La première utilisation du mot Internet est introduite au
cours du mois d’octobre 1972. C’est un ensemble de réseaux informatiques mondiaux
interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au
moyen d’un protocole de communication IP (Internet Protocole).

En interconnectant tous les réseaux de la planète entre eux (militaires, universités,


gouvernements, entreprises, fournisseurs d'accès...), on obtient un réseau géant qui couvre une
grande partie de la planète. L’Internet est donc l'interconnexion de tous les réseaux de la planète.

L’Internet est un gigantesque réseau mondial d'ordinateurs reliés entre eux par des
lignes de transmission de tous types : câbles en fibre optique (90 à 95% du trafic), satellites (5
à 10%), lignes téléphoniques, communication infrarouge. Il est un ensemble d'ordinateurs reliés
entre eux formant un réseau, comme le réseau électrique qui est un ensemble d'infrastructures
permettant d'acheminer l'énergie électrique des centres de production vers les consommateurs
d'électricité.

L’Internet est le système mondial de réseaux informatiques interconnectés qui utilisent


la suite de Transfert Control Protocol/protocoles Internet (TCP/IP) pour relier des milliards
d’appareils dans le monde. C’est un réseau de réseaux qui se compose des millions de réseaux
privés, publics, universitaires et gouvernementaux à l’échelle tant locale que mondiale, reliés
par un large éventail de technologies de réseautage électronique, sans fil et optique.

Il s’agit d’un réseau informatique mondial permettant d’échanger et de partage des


informations contenues dans des ordinateurs répartis aux quatre coins du monde. (Pierre-Henri
Badel, 2017).

« L’Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des
services variés comme le courrier électronique, la messagerie instantanée et le World Wide
Web, en utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).
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Retenons qu’il n’existe pas un réseau précis appelé Internet, mais c’est un ensemble
de réseaux locaux adhérant au protocole d’échange définit par le co-inventeur.

1.1.2.2. Evolution de l’internet


A. Dans le domaine de l’information et de la communication

L'ancêtre de l'Internet, baptisé ARPANET, a été inventé par le département américain


de la défense dans les années 1960. Il a d'abord été utilisé à des fins militaires, puis pour faciliter
la transmission d'informations entre les universités et centres de recherche. L’Internet permet
l'utilisation de différentes applications, comme le mail ou de pair à pair, utilisé pour le partage
des fichiers.

B. Dans le domaine éducatif.

Toute l’histoire des techniques de communication est intimement liée à l’histoire de


l’éducation. Avant le cahier, la craie et le tableau, on savait, dans l’antiquité, recourir à de
diverses techniques pour construire des dispositifs sociotechniques susceptibles de faciliter
l’apprentissage, (Bruno Olivier et Françoise Thibault, 2004).

On considère le plus souvent que nous sommes face à une mutation technologique
majeure analogue au développement de la machine à vapeur ou de l'électricité. L’internet, se
trouvant au sommet de cette troisième vague, repose avant tout sur les services et la
communication. Ce déterminisme technologique va souvent de pair avec un optimisme
technologique. L’Internet est alors considéré comme le fer de lance d'une mutation sociale
profonde qui touche aussi bien l'enseignement.

Dans le contexte mondial, en particulier aux Etats-Unis, l’utilisation des réseaux à des
fins éducatives a commencé dans les années 1960, un système éducatif assisté par ordinateur
pour les machines partagées.

En 1969, les universités ont commencé à utiliser les réseaux informatiques à temps
partagé pour offrir des cours de mathématiques, dont l’interaction a eu lieu par courriel.

Dans les années 1970, le courrier électronique a commencé à être utilisé, au départ,
pour échanger les informations académiques et, enfin pour compléter les cours universitaires,
en plus de l’école primaire et secondaire. L’Internet dans les établissements de l’enseignement
supérieur axé sur la recherche, apporte les moyens pour soutenir les recherches et vise à
transformer le monde. L’école traditionnelle s’est trompée, elle a voulu transmettre des
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connaissances détenues par un maitre en les inculquant à des élèves passifs. Il faut substituer
une pédagogie active faisant de l’enfant l’acteur de la construction de ses savoirs. A l’heure de
l’Internet, le rôle de l’enseignant change, ce n’est plus un simple transmetteur du savoir mais
désormais un facilitateur, un guide.

Dans les années 1840 l’enseignement par correspondance a vu le jour, tout en facilitant
l’enseignement à distance, enseignement télévisé, puis l’enseignement à distance interactif, une
évolution réalisée grâce au développement technologique éducatif et interactif de l’outil
informatique qui avait pour objectif le transfert des connaissances. La circulation de
connaissance n’a pas de frontière. Les murs éducationnels deviennent perméables avec des
étudiants ayant un accès aux enseignants et aux ressources d’information derrière l’école et la
communauté à travers le pouvoir des réseaux et les technologies de l’ordinateur.

C. Dans le domaine de la recherche.

Dans le département de la Défense, Taylor avait été le jeune directeur du service chargé
de la recherche en informatique au sein de l’ARPA ; c’était lui qui avait mis en chantier le
réseau ARPANET. Le projet concrétisait une intention de plus en plus pacifique : relier les
ordinateurs des laboratoires scientifiques à travers le pays afin que les chercheurs puissent
partager leurs ressources informatiques. (Katie Hafner et Matthew Lyon, 1999).

Autrefois, pour rechercher une information, il fallait se déplacer pour la trouver dans
une bibliothèque ou bien interroger son cercle de connaissance. Désormais, avec l’avènement
de l’internet ou de Big Data, il suffit de poser une question à un moteur de recherche pour
obtenir la donnée convoitée.

Lorsque l’Internet devient accessible au grand public dans les années 90, après une
utilisation circonscrite au domaine militaire, la recherche se fait uniquement par le World Wide
Web (www). Il fallait connaitre précisément l’adresse URL (Uniform Ressource Locator) ;
plus communément appelée « adresse web » du site que l’on voudrait consulter. Puis sont
apparus les premiers logiciels de navigation sur le web, notamment Yahoo, devenu aujourd’hui
l’incontournable Google.

La recherche sur internet se fait désormais par l’utilisation de « mots-clés » dans la


barre de recherche du moteur choisi. Il est également possible de procéder à une recherche
avancée afin d’avoir accès à un contenu plus pointu et plus ciblé. Il s’agit ici en réalité d’avoir
accès à l’ensemble du web et non pas seulement à ce que Google a considéré comme étant le
15

meilleur résultat pour votre recherche. Et ce sont précisément ces résultats qui seront affichés
dans le cadre d’une recherche Interne « simple ». Souvent les résultats, considérés comme « les
plus pertinents » par Google, sont ceux pour lesquels il y a eu le plus de « clic », c’est-à-dire
les résultats les plus populaires et plus pertinents.

La recherche sur Internet a ainsi énormément évolué au fil des ans. Aujourd’hui, elle
est devenue un outil stratégique qui se trouve au cœur du système de l’éducation.

1.1.2.3. Fonctionnement de l’Internet


A. Service disponible

Pour Ahmed Bellamlik (2017), l’Internet met à la disposition de ses utilisateurs un


certain nombre de services. Ces derniers servent pour communiquer et discuter, c’est le cas
notamment du courrier électronique, des listes de discussions et des News ; pour diffuser
l’information, c’est le cas par exemple de FTP et du Web ; et enfin pour chercher l’information
c’est le cas du Web, Wais et Gopher. Ces différents services peuvent être détaillés de la manière
suivante :

 La messagerie électronique (communication).

C’est le service le plus utilisé par les usagers d’Internet. L’un de ses points forts, c’est
qu’il permet d’échanger des informations (fichiers, images...) avec pratiquement toutes les
plates-formes existant sur la plupart des ordinateurs.

Par la messagerie électronique, on peut communiquer avec une ou plusieurs personnes


sans prendre en compte le problème du décalage horaire. En effet, il n’est pas nécessaire que le
destinataire d’un message soit présent lors de l’envoi de ce dernier puisqu’il peut le récupérer
quand il veut, l’archiver ou l’utiliser ultérieurement, à la différence du fax par exemple qu’on
ne peut pas annoter, corrigé ou réédité et éventuellement réexpédié.

La messagerie est un service qui n’est pas cher et qui est très rapide puisqu’il s’agit de
l’information numérique. L’ensemble de ces avantages a fait de la messagerie un service
incontournable pour l’ensemble des utilisateurs d’Internet.

 Forum de discussion (échange d’opinion, d’idées sur un sujet) :

Le principe des listes de diffusion est l'échange, grâce au courrier électronique, entre
une communauté de personnes intéressées par un même sujet. Pour participer à ces listes, il faut
16

s’y inscrire auparavant. Ces listes permettent de mener des débats, de poser des questions,
d'informer l'ensemble de la communauté sur une manifestation ou un sujet du moment. Il y a
deux types de listes :

Les listes non modérées : chaque message est envoyé par l’émetteur et redistribué à tous
les participants à la liste.

Les listes modérées : chaque message est transmis à un modérateur qui juge de sa
pertinence et le transmet ensuite à la liste.

 News : Les News ou Forums électroniques sont des conférences électroniques. Leur
diffusion peut être mondiale, réservée à un pays ou un groupe de pays, ou limitée à un
organisme. Ce sont des conférences thématiques. Les thèmes abordés sont très divers et
le principe est fondé sur la libre participation de tous. La discussion est en temps différé
: l’utilisateur, en se connectant à un serveur hébergeant ce service, peut entrer dans la
discussion.
 Wais : C’est un ensemble de logiciels bâti sur le modèle client-serveur qui renvoie à des
systèmes informatiques répartis. Wais est un mécanisme de recherche par mots-clés sur
plusieurs fichiers à la fois présents sur un grand nombre de serveurs, quelles que soient
leurs localisations, mais la recherche se fait en texte intégral. Les informations qui sont
indexées peuvent être de divers types : texte, son, images... Wais permet de créer des
bases de données indexées. Il définit un classement des documents trouvés lors d’une
recherche par ordre de pertinence de l’information.
 Gopher (accès à l’information en mode hiérarchique) : Développé par l'Université du
Minnesota (Saint Paul aux USA), il est un système d'information réparti. Gopher
fonctionne en mode client-serveur. Le serveur est responsable de la diffusion de
l'information le client interroge un serveur pour accéder aux données publiées. Les
serveurs Gopher sont classés par pays ainsi que par thèmes.
 Veronica : Permet d’organiser les recherches parmi les serveurs Gopher, sur la base des
mots-clés donnés par l’utilisateur.
 FTP (Transfer File Protocol) : Ce protocole permet de transférer les fichiers d’un
ordinateur à un autre sur Internet. C’est le plus ancien service et le plus simple pour la
diffusion des textes électroniques (rapports, pré-prints, sommaires de revues...). Il
permet une livraison rapide ainsi que le maintien facile des données à jour dans des
délais très courts. Le service FTP est utilisé principalement pour récupérer des
17

documents mis en accès public, via un utilisateur anonyme, en particulier il permet de


rapatrier sur sa station les logiciels du domaine public.

Le problème réside dans le fait qu’il faut connaître la localisation du fichier recherché.
De plus, il n’est pas possible de connaître le contenu d’un article avant de le transférer et les
liens hypertextes entre les différents fichiers qui composent un article disparaissant.

 Archie

Archie permet de faire une recherche d’un fichier dont on connaît le nom et cela sur tous
les sites FTP (File Transfer Protocol). Comme il existe de nombreux serveurs FTP anonymes
dans le monde d’Internet, le service Archie facilite les recherches pour l’utilisateur, en indiquant
le ou les serveurs appropriés.

 Telnet (accès à des serveurs à distances)

Telnet permet la connexion sur une machine distante. Par ce biais, les scientifiques ont
accès aux machines puissantes dont ils ont besoin. Grâce à ce moyen, les catalogues
électroniques des bibliothèques sont accessibles.

 World Wide Web (www)

Le World Wide Web (W3) ou Web a pour origine un projet du CERN qui l'a développé
à partir de 1989 pour la diffusion de l'information dans la communauté de la physique nucléaire.
Le Web se définit comme un système d'information réparti hypermédia. W3 est actuellement
le système d'information le plus utilisé sur l'Internet et est constitué de centaines de serveurs à
travers le monde.

Les services Web sont fondés sur le concept du client-serveur. Son originalité réside
dans le fait que les liens qu’il permet ne se limitent pas qu’aux documents du serveur, mais
peuvent aussi donner accès à des documents figurant sur d’autres serveurs dans le monde. C’est
un réseau inaccessible au moyen des outils de recherches traditionnelles.

Les documents fournis par un serveur Web sont sous un format appelé HTML (Hyper
Text Markup Language) qui combine du texte avec des commandes et des liens à d’autres
services comme l’accès à une base de données ou à un programme quelconque. Ce format
permet la création des documents hypertextes (texte, son, image, vidéo...).
18

L’Internet fonctionne en utilisant une technique appelée « commutation de paquet » et


en s’appuyant sur les protocoles de réseaux normalisés que tous les ordinateurs peuvent
interpréter. Il existe deux concepts fondamentaux inhérents : les paquets et les protocoles.

 Paquets

Dans un réseau, un paquet est un petit segment d’un message plus important. Chaque
paquet contient à la fois les données et des informations sur ces données. Les informations sur
ces données s’appellent « header ». Ces informations sont placées à l’avant du paquet afin que
la machine réceptrice sache ce qu’elle doit en faire. Pour comprendre le rôle de header de
paquet, penser à la façon dont certains produits de grande consommation sont accompagnés
d’instruction de montage.

Lorsque des données sont envoyées sur internet, elles sont d’abord divisées en petits
paquets, qui sont ensuite traduits en bits. Les paquets sont acheminés vers la destination par
différents dispositifs de réseau, tel que les routeurs et les commutateurs. Lorsque les paquets
arrivent à leur destination, le dispositif de réception rassemble les paquets dans l’ordre et peut
alors utiliser ou afficher les données.

Les paquets sont envoyés sur internet en utilisant une technique appelée « commutation
de paquet ». Les routeurs et les commutateurs intermédiaires sont capables de traiter les paquets
indépendamment les uns des autres, sans tenir compte de leur source ou de leur destination. Ce
traitement est conçu de manière à ce qu’aucune connexion ne domine le réseau. Si les données
étaient envoyées entre les ordinateurs en une seule fois sans commutation de paquets, une
connexion entre deux ordinateurs pourrait occuper plusieurs câbles, routeurs et commutateurs
pendant plusieurs minutes à la fois. En gros, seules deux personnes pourraient utiliser l’internet
à la fois, au lieu d’un nombre quasi illimité de personnes.

L’information qui se prépare à transiter d’un ordinateur à un autre par l’intermédiaire


de l’internet est découpée en morceaux appelé « paquet ». Ces paquets contiennent une
indication ou l’entête utilisé par la machine dentinaire. Un de point fort de cette technologie est
que chaque paquet peut transiter n’importe quelle route sur le réseau à condition d’arriver à bon
destination.
19

 Protocoles.

La connexion de deux ordinateurs, qui peuvent voir des composants différents et


exécuter des logiciels différents, est l’un des principaux défis que les créateurs de l’internet ont
dû relever. Cela exige l’utilisation des techniques de communication qui soient
compréhensibles par tous les ordinateurs connectés, de la même façon que deux personnes qui
ont grandi dans des régions différentes du monde doivent pouvoir parler une langue commune
pour se comprendre.

Ce problème est résolu grâce à des protocoles normalisés. En informatique, un protocole


est un moyen normalisé d’effectuer certaines actions et de formater des données afin que deux
ou plusieurs appareils puissent communiquer et se comprendre.

Il existe des protocoles pour l’envoi des paquets entre les appareils d’un même réseau
(Ethernet), pour l’envoi de paquets de réseau à réseau (IP), pour garantir que ces paquets
arrivent en bon ordre (TCP). Le TCP est un protocole qui permet à deux machines qui se
communiquent de contrôler l’état de la transmission. La caractéristique principale du protocole
TCP est de permettre la remise en ordre du datagramme en provenance du protocole IP. Il existe
également des alternatives aux protocoles énumérés ci-dessus pour différents types de contenus,
par exemple les flux vidéo en contenus, ou en streaming, utilisent souvent UDP au lieu TCP et
sans oublier le TCP/IP.

Voici les différents rôles que jouent ces protocoles :

IP (Protocol Internet) : est un numéro d’identification attribué à un ordinateur connecté


à un réseau internet. Concrètement, ce matricule sert à identifier les machines et à leur permettre
de dialoguer entre elle, en échangeant des données sur internet.

TCP (Transmission Control Protocol) : est un des principaux protocoles de la couche


transport du modèle TCP/IP. Il permet de remettre en ordre les datagrammes en provenance du
protocole IP. Grâce à ce protocole, les applications peuvent communiquer de façon sûre (grâce
au système d’accusé de réception du protocole)

TCP/IP : est un standard de communication entre deux processus (TCP et IP). Il


détermine et fixe les règles inhérentes à l’émission et à la réception des données sur un réseau.
20

UDP (User Datagramm Protocol) : est un protocole de datagramme utilisateur, permet


la transmission de données entre deux entités avec une grande facilité, chacune d’entre elle
possédant une adresse IP propre et un numéro de port. Il permet la transmission des données en
ligne.

Etant donné que tous les ordinateurs et autres appareils connectés à Internet peuvent
interpréter et comprendre ces protocoles, Internet fonctionne indépendamment des utilisateurs
ou matériels qui se connectent. La machine émettrice qui demande la connexion est appelée
client, tandis que celle qui reçoit, est appelée serveur.

B. Comment se connecter à l’Internet

Il y a trois manières pour se connecter à l’Internet :


 Se connecter à l’aide d’un réseau sans fil à haut débit ;
 Se connecter à l’aide d’un câble Ethernet ;
 Se connecter à l’aide d’une connexion téléphonique.

Avant d’expliquer comment fonctionnent ces trois manières de se connecter à l’internet,


nous avons jugé bon de parler de certains préalables à ne pas oublier :
 S’assurer que la source Internet est active ;
 Prendre connaissance du fonctionnement des appareils ;
 Savoir quel chemin prendre pour configurer les paramètres d’accès.

Maintenant nous démontrons comment se connecter à l’internet en utilisant les


différentes manières ci-dessus car, chacune de ces procédures a ses étapes à suivre.

 Se connecter à l’aide d’un réseau sans fil à haut débit

1ère étape : S’assurer que la connexion Wi-Fi de l’appareil est activée. Vous avez la
possibilité de désactiver le Wi-Fi, peu importe l’appareil utilisé. Certains appareils possèdent
un bouton physique qui permet d’activer et de désactiver le Wi-Fi, tandis que sur d’autres, on
devrait le faire dans les paramètres du logiciel. S’assurer que le Wi-Fi de l’appareil n’est pas
éteint avant de continuer.

2ème étape : Accéder aux configurations de l’appareil. Allez dans les paramètres de
dispositif et accéder aux configurations réseau. On peut également cliquer sur l’icône de Wi-Fi
dans la barre de tâches de l’ordinateur pour ouvrir un menu déroulant qui répertorie les noms
des connexions disponibles.
21

3ème étape : Rechercher le nom du réseau Wi-Fi. On lit sur le routeur du réseau à haut
débit son nom par défaut. Le nom du point d’accès apparait généralement par défaut avec celui
de l’appareil mobile. Rechercher ce nom et le sélectionner.

4ème étape : Entrer le mot de passe du point d’accès ou du réseau. Certains réseaux sont
publics, mais la plupart ne le sont pas. Si le point d’accès auquel on essaie de se connecter
possède un mot de passe, on est invité à le taper avant de pouvoir se connecter. Le mot passe
par défaut est généralement inscrit sur le routeur, mais si on ne le connait pas, le demander à la
personne en charge du réseau. Certains réseaux publics protégés peuvent avoir de mots de passe
différents pour chaque personne.

5ème étape : Attendre que l’ordinateur se connecte. Souvent, un ordinateur prend


quelques secondes pour se connecter à une source sans fil. Toutefois, s’il n’arrive pas à établir
un lien avec le routeur, la connexion Wi-Fi expirera. Dans ce cas, il faut se rapprocher de la
source ou déconnecter et reconnecter l’ordinateur au réseau Wi-Fi.

6ème étape : Tester la connexion internet. Dès qu’on est connecté à l’Internet, ouvrir une
page dans un navigateur et attendre le chargement. Etant donné que certaines pages peuvent se
planter, on devrait aller sur un site fiable tel que google.com pour s‘assurer que le site
fonctionne correctement.

7ème étape : Rechercher le problème si l’ordinateur ne se connecte pas à l’internet. Pour


certaines personnes, le Wi-Fi se connecte sans problème. Pour d’autres, ce n’est pas le cas. Il
existe de nombreuses raisons pour lesquelles un appareil peut ne pas se connecter à un réseau
Internet sans fil. La plupart des ordinateurs intègrent un logiciel qui permet d’identifier le
problème. Certains problèmes les plus courants sont :
 Certains ordinateurs plus anciens ne peuvent pas se connecter à un réseau Internet sans
fil. Dans ce cas, il faudrait un câble Ethernet pour se connecter ;
 Si la connexion est trop lente, ou si l’on n’a pas accès à l’Internet, il se peut que l’on
soit hors de la portée du point d’accès ou du routeur. Essayer de se rapprocher de la
source ;
 Si le réseau ne s’affiche pas, il se peut qu’on soit hors de la portée ou que le réseau soit
faible. Essayer de se rapprocher du routeur ou le redémarrer.
22

 Se connecter à l’aide d’un câble Ethernet

1ère étape : Procurer un câble Ethernet et tout adapteur requis. La plupart des appareils
récents ont la possibilité de se connecter directement au routeur via un câble Ethernet.
Toutefois, certains ne sont pas conçus à cette fin.

2ème étape : Brancher une extrémité de câble Ethernet à la source à haut débit. Il est
très probable que cette source soit un routeur, mais dans certains cas, il peut s’agir d’un modem.
Dans tous les cas, on devrait connecter une extrémité du câble Ethernet à la source à haut débit
pour s’assurer que l’ordinateur soit connecté.

3ème étape : Brancher l’extrémité du câble à l’ordinateur. Rechercher le port Ethernet


sur l’ordinateur et y connecter le câble. On trouvera habituellement ce port à l’arrière de
l’ordinateur, où les autres composants sont branchés. Si l’ordinateur n’est compatible avec
Ethernet, on devrait s’assurer qu’il est connecté à l’adapteur, puis brancher le câble via celui-ci.

4ème étape : aller dans les paramètres de l’ordinateur. On devra s’assurer que
l’ordinateur est configuré pour reconnaitre Ethernet au lieu de la connexion sans fil. La chose
la plus probable à faire est de désactiver le Wi-Fi pour être certain que l’ordinateur reconnaisse
la connexion via le port Ethernet.

5ème étape : tester la connexion. Ouvrir une page dans un navigateur web et vois s’il se
charge. Certaines pages internet peuvent prendre plus de temps à se charger que d’autres. Il y
en a d’autres qui peuvent parfois même se planter et pour cela, on devrait donc essayer de
charger une page web de confiance pour s’assurer que la connexion fonctionne.

6ème étape : identifier le problème si l’on n’arrive pas à se connecter. La technologie


Ethernet est plus fiable que le Wi-Fi, mais cela ne veut pas dire que les choses ne peuvent pas
mal tourner. Les problèmes liés à la connexion Ethernet peuvent avoir de nombreuses causes.
Par conséquence, l’on doit s’assurer que la configuration de base est faite et que l’ordinateur
n’a aucun problème.

 Se connecter à l’aide d’une connexion téléphonique

1ère étape : Comprendre que l’accès Internet commuté n’est plus trop prise. On aura
donc du mal à effectuer certaines tâches avec ce type de connexion. Avec l’accès Internet par
ligne téléphonique, on ne pourrait visiter que des sites web qui sont constitués en grande partie
des textes ou d’images avec peu de fonctionnalités et d’extensions. Etant donné que l’accès
23

Internet commuté a été abandonné au détriment du haut débit, il est rare de voir des instructions
relatives à cela. Si on a l’envie de mener des activités très sérieuses en ligne, il est souhaitable
qu’on recherche un point d’accès Wi-Fi dans un endroit public. Cependant, l’accès commuté
est encore courant dans certaines zones rurales, ce qui veut dire qu’on devrait peut-être l’utiliser
à un moment donné.

2ème étape : S’assurer que l’on peut se connecter à l’accès commuté. Ce type de
connexion nécessite l’utilisation d’une ligne téléphonique et elle n’alimente à la fois qu’un seul
utilisateur. Si quelqu’un d’autre est connecté ou utilise la ligne téléphonique pour passer un
appel, on ne peut pas se connecter avant qu’elle ne se déconnecter ou ne raccroche. De plus, la
plupart de nouveaux ordinateurs ne possèdent pas les composants pour se connecter à un routeur
à l’accès à distance. On doit probablement acheter un modem externe qui peut permettre à
l’ordinateur de se connecter.

3ème étape : Brancher le modem à la prise téléphonique. Le plus souvent, les endroits
qui disposent d’un accès Internet commuté ont deux lignes téléphoniques (une pour le téléphone
et l’autre pour le modem). Toutefois, si le routeur n’est fréquemment pas utilisé, il peut être
déconnecté ou il peut y avoir une seule ligne téléphonique. Veiller donc à ce que le fil soit
branché à la prise téléphonique murale et au port du modem.

4ème étape : Connecter le modem à l’ordinateur. En se servant d’une autre ligne


téléphonique, insérer une extrémité du câble du deuxième téléphone dans le modem et l’autre
bout dans le port dédié de l’ordinateur.

5ème étape : Accéder aux paramètres de l’ordinateur. On devrait configurer


manuellement la connexion d’accès commuté sur l’ordinateur. A partir de là, procéder à la
configuration du modem. Si c’est la première fois qu’on se connecte à une source d’accès
téléphonique, on doit probablement configurer les paramètres réseau du routeur. Bien que le
processus soit un peu différent sous chaque système d’exploitation, on devrait entrer les mêmes
informations (numéro de téléphone d’accès commuté, un nom d’utilisateur et un mot de passe).

6ème étape : Connecter l’ordinateur au modem. Si la configuration d’accès à distance est


déjà établie, cette opération peut être aussi simple que d’aller dans les paramètres réseau et de
se connecter au modem au lieu de rechercher des connexions sans fil. Cependant on devrait
entrer le numéro, le nom d’utilisateur et le mot de passe.
24

7ème étape : Tester la connexion Internet. Pour être certain que la connexion Internet
fonctionne, ouvrir une page web et attendre qu’elle se charge. La vitesse de l’accès Internet
commuté est beaucoup plus lente que celle de la connexion à haut débit typique. Il ne faut pas
être surpris si cela prend du temps. On devrait peut-être tenter de charger des pages Internet qui
ne contiennent que du texte pour augmenter la vitesse de chargement et pour voir si la
connexion fonctionne.

8ème étape : Identifier un problème si on n’arrive pas à se connecter. Bien que la


connexion téléphonique ne soit plus trop prisée, on peut toutefois avoir des problèmes avec
celle-ci. S’assurer que la ligne téléphonique soit correctement connectée et que l’ordinateur
puisse être connecté à un accès Internet commuté. Si l’on utilise le point d’accès d’un téléphone
portable, on peut connecter l’appareil directement à l’ordinateur via un câble USB. C’est un
peu comme une connexion par câble Ethernet, sauf que ce processus nécessite un téléphone et
un câble USB.

C. Particularité de l’Internet

L’Internet présente les caractéristiques suivantes :


 Multiplexage des liaisons de communication ;
 Pas de centre, pas de hiérarchie, chaque acteur respecte le protocole ;
 L’équipement de bout du réseau peut émettre du contenu.

On définit souvent l’Internet comme un réseau de réseaux. Ce réseau mondial réunit une
multitude de réseaux informatiques offrant des services et des informations parfois avec le web
et se composant de différentes sphères qui possèdent leurs propres caractéristiques dont :
 Gopher : permet de naviguer à travers l’information au moyen d’un système de menus,
un peu comme l’explorateur Windows 2000 ;
 FTP (File Transfert Protocol) : permet de transférer des fichiers d’un ordinateur à un
autre ;
 Web invisible : c’est un réseau dont le contenu n’est pas repérable à l’aide des outils
traditionnels. Bien que ses contenus soient accessibles au moyen du web, il n’est
repérable qu’à l’aide de son moteur de recherche. Par exemple si on cherche de
l’information sur un sujet particulier et qu’on l’utilise comme Altavista, on ne pourra
repérer l’information concernant le sujet à l’intérieur des bases de données
commerciales. Pour y arriver, on doit utiliser le moteur de recherche propre à chacune
de ces bases.
25

 Le web : représente la portion de l’Internet qui est maintenant la plus utilisée. Sa


naissance a popularisé l’internet vers une utilisation de plus en plus répandue.
 Forum de discussion : sert de lieu d’échange sur un sujet particulier en mettant en
contact des gens qui s’y intéressent.

Chacune de ces sphères offre des informations de natures différentes. Sachant cela, on
est alors en mesure d’orienter les recherches en fonction des besoins et avec les outils de
recherches propres à la sphère choisie.

1.1.2.4. Internet : un outil dangereux ?


A. La mise en accusation

L’Internet est un outil formidable ; grâce à lui, l’on peut s’amuser, s’informer ou
communiquer avec les autres. Mais c’est aussi un truffé de pièges. Pour bien l’utiliser, il faut
faire attention comme quand on traverse la rue. En voici une liste non exhaustive qui présente
le danger de l’Internet :
 Des fakes news : fausses informations qui circulent sur l’Internet et qui ont l’air vrai ;
 Les virus, des programmes informatiques qui s’installent en cachette sur l’ordinateur ;
 Les personnes malintentionnées à l’insu du propriétaire ; peuvent s’en servir à des fins
nuisibles ;
 Insultes ; propos racistes, malveillants, dévalorisants ; harcèlement ;
 Etre victime d'un prédateur sexuel ;
 Les réseaux sociaux sont chronophages ;
 Escroquerie ; on voit partout sur le web des courriels qui promettent une grosse somme
d'argent à titre de prêt ou de don et dont on demande la contribution au frais de
transaction ;
 La cyberdépendance : La génération web souffre d'une totale dépendance à l'Internet.
Pour la plupart des internautes, il est difficile de passer une bonne journée sans se
connecter ;
 Harcèlement : les victimes de cyberharcèlement subissent en permanence intimidations,
insultes, moqueries, piratages, usurpation d'identité, voire dans les cas les plus extrêmes,
appels au viol et appels au meurtre
 Est le support de diffusion d’information fausse ou diffamante sur une personne, surtout
chez les adolescents.
26

 L'usurpation d'identité, à l'aide d'un logiciel malveillant, ils s'incrustent discrètement


dans votre ordinateur ou votre téléphone portable pour avoir accès à vos données
personnelles et vos coordonnées bancaires.

Tout cela fait qu’à l’heure actuelle Internet est une source possible de méfaits et de
désagréments pour les utilisateurs.

B. Plaidoirie de la défense

Malgré tous les dangers, l’Internet nous apporte également beaucoup d’avantages. Il
nous permet en effet de nous maintenir informer de tout ce qui se passe dans le monde, nous
permet de rester en contact avec des personnes proches ou éloignées ou permet encore à un
groupe de personnes passionnées par un même loisir de se réunir pour en discuter.

Il permet également aux entreprises de faire l’éloge de leurs produits ou même de les
vendre et aux acheteurs de faire ses commandes et leurs achats en ligne. Oui, l’Internet est donc
aussi une source d’informations formidables et un moyen de communication remarquable.
Avec l’Internet la circulation de l’information et du savoir est assurée car il n’y a pas de frontière
géographique.

1.1.2.5. Usage de l’Internet


A. Outils propres à l’Internet

La plupart des gens pensent qu’on se connecte en utilisant un modem à un ordinateur


ou connectez-le à un réseau Wi-Fi afin qu'il puisse profiter autant que possible du réseau
Internet. Cette hypothèse n'est pas fausse. Cependant, vous devez savoir qu'il existe encore
certains appareils qui peuvent être utilisés pour connecter un ordinateur ou un PC au réseau
Internet.

En général, pour se connecter à l’Internet on aura besoin des quelques matériels qui sont
physiques et invisibles (logiciel ou les applications). Le matériel est un appareil qui a une forme
physique tandis que le logiciel est un programme ou une application qui est utilisé pour profiter
des installations disponibles sur l’Internet. Les matériels qui sont utilisés pour accéder à
l’Internet sont :
 Ordinateur : l'ordinateur est l'appareil le plus élémentaire pour accéder à l’Internet ;
 Ordinateur portable : le PC a la même position qu'un ordinateur, qui doit être le
principal appareil qui doit être fourni pour accéder à Internet.
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 Téléphone Mobile : est un appareil électronique utilisé dans le domaine de


télécommunication permettant de communiquer par terminal sans être relié par câble à
un central téléphonique.
 Modem : Le modem est un matériel qui peut être utilisé pour se connecter au réseau
Internet. Modulateur qui a pour fonction de convertir les signaux d'information en
signaux porteurs (transporteur) à envoyer aux utilisateurs via certains appareils.
 Carte LAN : parfois appelée NIC (Carte d'interface réseau) est un périphérique
matériel utilisé pour connecter deux ou plusieurs ordinateurs dans un réseau, en
particulier un réseau LAN (Local Area Network) est un réseau qui ne couvre que les
zones dont la couverture n'est pas large, par exemple les réseaux qui se trouvent dans
un bâtiment ou une pièce ;
 Carte adaptateur sans fil : Carte adaptateur sans fil, également appelée WLAN, la
carte adapteur est un appareil qui est attaché à un ordinateur portable / PC. Cet appareil
fonctionne pour recevoir et partager des signaux de connectivité avec l'ordinateur. Avec
cet appareil, les ordinateurs peuvent recevoir et envoyer des données à d'autres
ordinateurs via un réseau Wi-Fi. En règle générale, les cartes WLAN peuvent
fonctionner dans deux types de modes, à savoir mode infrastructure et mode ad-hoc. En
mode infrastructure, le point d'accès devient médias pour les transferts réseau, (les
ordinateurs se connectent aux bornes pour accéder aux réseaux). En mode ad-hoc elle
ne nécessite pas de point d'accès, mais directement connecté à tous les appareils sans fil
(les ordinateurs se connectent entre eux directement).
 Câble réseau : Le câble réseau est un câble conçu spécifiquement comme support pour
la transmission de données dans les systèmes de réseaux informatiques. Ce câble
connectera plusieurs ordinateurs disposant de réseaux Internet afin de créer une
communication entre les ordinateurs.
 Routeur : est un matériel informatique dont la fonction principale consiste à orienter
les données à travers un réseau. Il permet entre autres, de faire circuler de données entre
deux interfaces réseau (le point de connexion entre deux réseaux).
 Switch : autorise la connexion à plusieurs appareils, gère les ports et les paramètres de
sécurité VLAN. Appelé aussi commutateur réseau, est un équipement qui fonctionne
comme un pont multiport et qui permet de relier plusieurs segments d’un réseau
informatique entre eux ;
28

 Hub : est un périphérique reliant les différents nœuds de réseau en étoile, au sein d’un
réseau Ethernet par exemple. Sa principale mission consiste à relier plusieurs
ordinateurs entre eux et à relayer immédiatement les données qu’ils reçoivent.
 Répéteurs : est un équipement simple permettant de régénérer un signal entre deux
nœuds du réseau, afin d’éteindre la distance de câblage d’un réseau.

B. Pièges à éviter

Certaines informations qui circulent dans le réseau ne sont pas validées, ou ne sont pas
mises à jour. Ce qui porte atteinte à leur usage et de ce fait le risque de désinformer ceux qui
l’utilisent est très important surtout lorsqu’il s’agit de prendre des décisions.

Toutefois, beaucoup d’informations circulent sur l’Internet ne sont pas toutes fiables.
Devant ce constat, un filtrage de ces informations s’avère incontournable.

La langue anglaise pose aussi un problème pour un certain nombre d’utilisateurs.


(Ahmed Bellamlik, 2017).

1.1.2.6. Les liens de quelques bibliothèques en ligne

Ces liens permettront aux étudiants et chercheurs de lire tous les documents mis en ligne
et leurs donneront la facilité à les télécharger. Parmi ces liens nous avons :
 www.refseek.com : est un moteur de recherche web pour étudiants et chercheurs qui
vise à rendre les informations académiques facilement accessible à tous ;
 https://bneuf.auf.org : bibliothèque numérique de l’espace universitaire Francophone
(AUF) ;
 https://bbf.enssib.fr: bulletin de bibliothèque de France ;
 https://frz-lib.org: est une bibliothèque numérique qui vous permet de télécharger des
ebooks et des livres en ligne ;
 https://scholar.google.fr/schhp?hl=fr : google scholar permet d’explorer facilement un
vaste éventail d’article scientifiques ;
 https://unesdoc.unesco.org/fr : bibliothèque de l’UNESCO ;
 https://books.google.fr/ : google livre ;
 https://www.editions-harmattan.fr/revues : est un groupe éditorial qui rassemble ou
diffuse les documents scientifiques en France ;
 https://www.revue-etudesinternationales.ulaval.ca/la-revue/indexation : université de
Laval;
29

 https://sha.hal.science/ : hyper article en ligne, est une plateforme pluridisciplinaire


nationale pour le dépôt et la consultation des écrits, travaux et résultats de recherches
scientifiques des chercheurs et enseignants-chercheurs de l’Université Paris8
Vincennes-Saint-Denis ;
 www.european.eu : est une bibliothèque numérique européenne ;
 www.biusante.parisdescartes.fr : bibliothèque numérique Médica (France) ;
 www.gallica.bnf.fr est une bibliothèque de la bibliothèque Nationale de France et de ses
partenaires, créée depuis 1997 ;
 www.cnum.cnam.fr : conservation numérique des arts et métiers, propose la
consultation en ligne d’une collection d’ouvrage et de périodique francophone, traitant
des sciences et des techniques ;
 www.bibnum.revues.org : est une bibliothèque numérique de textes scientifiques en
français, commentés par des scientifiques du champ concerné ou des historiens des
sciences qui souhaitent partager leur intérêt pour ces textes et analyser leur impact dans
la science et la technologie actuelle ;
 www.patrimoine.sorbonne.universite.fr : bibliothèque numérique patrimoniale de
l’université de Sorbonne. Elle rassemble les collections documentaires et scientifiques
patrimoniale.

1.1.2.7. Etats de lieu de l’Internet à l’Université de Kinshasa.

Le Backbone est l’ensemble des haltères principales de réseau qui interconnectent


l’ensemble des éléments de réseau et considéré comme « épine dorsale » parce qu’il relie
plusieurs lignes dans un même endroit. Dans le contexte des réseaux de télécommunications, il
désigne la partie qui supporte le gros du trafic, en utilisant les technologies les plus rapides et
une grande bande passante sur des distances importantes.

Ce projet vit le jour en 2003, dans le souci de rendre l’UNIKIN compétitive sur le plan
national et international, en développant des capacités des productions des connaissances et des
services à travers la formation et la recherche.

Le Backbone est un réseau mis sur pied par l’Université de Kinshasa pour informatiser
toute l’administration et permettre un échange permanent entre les étudiants, les professeurs et
les administratifs. Indispensable pour la communauté scientifique, le Backbone permet
également aux chercheurs d’être informés et participés aux projets de recherche dans le monde.
30

Objectifs généraux :
 Désenclavement de l’Université de Kinshasa au monde scientifique national et
international ;
 Renforcement des capacités de gestions des étudiants, du personnel, de la recherche, des
enseignants, de la documentation ainsi que d’autres ressources.

Pour se faire, l’installation d’un réseau Internet, reste une condition sine qua non pour
atteindre ses objectifs spécifique (installation d’un réseau de fibre optique connectant tous les
bâtiments, la mise en route des services Internet haut débit et la formation des responsables
dans tous les services).

Pour se connecter à l’Internet il faut avoir un câble Ethernet (CAT6a ultra Flexible
U/FTP simple blindage, CAT5e FTP simple blindage, CAT6 F/UTP cuivre blindé) et la carte
d’abonnement Wi-Fi (qui possède un identifiant et un mot de passe que l’utilisateur va mettre
dans son appareil pour accéder à l’Internet.

A l’ère du numérique, la bibliothèque de l’Université de Kinshasa n’a pas de conditions


requises, même le catalogue est consultable de façon traditionnelle, mais il y a un service
informatique « catalogue collectif » qui a pour but de numériser les documents de toutes les
bibliothèques facultaires.

Les autorités académiques se mobilisent à rendre les bibliothèques de l’UNIKIN


virtuelle, la bibliothèque centrale a dans sa base des données de livres numérisés et même son
catalogue, mais ils ne sont pas accessibles aux publics parce que les conditions sont
défavorables.

1.2. Etudes antérieures


1.2.1. Etude de Romain Lokonzo Liyaba (2012)

Romain Lokonzo Liyaba a mené son étude sur « l’utilisation des Technologie de
l’Information et de la Communication dans l’apprentissage et la recherche » à l’Université de
Kinshasa en 2012.

En abordant son travail, il s’est assigné les objectifs suivants :


 Récolter et analyser les opinions des étudiants face à l’utilisation des TIC dans leurs
activités d’apprentissage et de recherche ;
31

 Identifier les différents types des tâches et la nature des travaux qu’ils réalisent à l’aide
des TIC ;
 Suggérer à la lumière de son enquête des stratégies qui permettent d’impliquer tous les
acteurs éducatifs dans l’utilisation plus rentable des TIC.

La préoccupation majeure de son étude était de savoir si les étudiants de l’Université de


Kinshasa font un usage profitable des TIC, c’est-à-dire s’ils les utilisent à des fins de
l’apprentissage et de la recherche.

En guise d’hypothèse, l’auteur a stipulé que pour l’apprentissage et la recherche, les


étudiants de l’Université de Kinshasa n’utiliseraient pas les TIC à des fins pédagogiques et
scientifiques par manque d’information, de formation et de maitrise des outils informatiques.

Pour atteindre les objectifs et vérifier son hypothèse, il a utilisé la méthode d’enquête
appuyée par deux techniques : l’analyse de contenu et le questionnaire. Pour tester les
différences entres les avis des sujets il avait appliqué le test de chi-carré.

Après analyse et interprétation de ses données, l’auteur est arrivé aux résultats suivants :
 Les avis sont partagés, 50% des étudiants possèdent des ordinateurs à la maison et 50%
d’autres n’en ont pas. Mais parmi les étudiants ayant un ordinateur à la maison 36%
n’ont pas de connexion à la maison,
 La majorité des ordinateurs (65%) utilisés sur le campus de l’université de Kinshasa
sont connectés sur l’internet. Ce qui est une bonne opportunité pour l’apprentissage et
la recherche pour les étudiants qui s’intéressent à l’utilisation de ces outils pour
l’enrichissement de leur savoir ;
 Plus de la moitié des sujets touchés par notre enquête (52%) n’ont pas accès à
l’ordinateur à domicile ;
 L’Université de Kinshasa, bien qu’elle possède des outils qui permettent une formation
à l’utilisation des TIC pour leur utilisation dans l’apprentissage et dans la recherche
n’offrent pas encore beaucoup d’opportunité aux étudiants de suivre de formation.
 Plusieurs sujets (58%) n’ont pas suivi de formation de l’outil informatique pour s’en
servir dans leurs activités d’apprentissage et de recherche ;
 91% des étudiants ayant déjà suivi une formation, celle-ci a été en rapport avec
l’initiation à l’internet ;
 Une petite portion (6%) des sujets touchés à l’enquête utilisent l’internet chaque jour ;
32

 Les étudiants utilisent l’ordinateur plus pour le traitement de texte que pour faire
véritablement des recherches en rapport avec leur cursus académique ;
 71% de sujet jugent les informations trouvées sur internet insuffisantes ;
 La principale raison qui empêche les étudiants à utiliser l’ordinateur demeure le manque
de formation en informatique ;
 La majorité des étudiants enquêtés ne connaissent pas le nom de projet Backbone ;
 L’implication des autorités est sollicitée pour faire connaitre ce projet d’intégration des
TIC parce que les étudiants ne connaissent pas ses missions ;
 Les étudiants ont jugé le coût de la formation fixée par le Backbone cher ;
 Les TIC constituent une préoccupation pour tout le monde.

Partant de ces résultats, son hypothèse a été confirmée, parce que celle-ci a soutenu que
les étudiants de l’Université de Kinshasa n’utilisaient pas les TIC dans l’apprentissage et la
recherche.

1.2.2. Etude de Lemba Mesa Papy (2011)

Lemba Mesa Papy a réalisé une étude sur l’utilisation de l’Internet par les jeunes
adolescents des écoles secondaire de la Commune de Ngaba et son impact dans l’éducation.

L’objectif poursuivi dans cette recherche est celui de ressortir ou de déceler l’apport tant
positif que négatif de l’Internet sur l’éducation des jeunes adolescents des écoles secondaires
de la commune de Ngaba.

En abordant son étude ; il résume ses préoccupations à travers les questions suivantes :

 L’Internet contribue-t-il positivement ou négativement à l’éducation des jeunes


adolescents des écoles secondaires de la commune de Ngaba ?
 Qu’est-ce-qui attire les jeunes adolescents à l’Internet ?
 Dans quelles circonstances les jeunes adolescents des écoles secondaires de Ngaba
fréquentent-ils Internet ? ou pour quel besoin ils utilisent l’Internet ?
 Quels sont les sites qu’ils consultent souvent à l’Internet ?

Les hypothèses qui ont soutenues son étude ont été formulées de la manière suivante :

 L’Internet contribuerait négativement à l’éducation des jeunes adolescents des écoles


secondaires de Ngaba.
33

 Ce qui attire de plus les jeunes adolescents à l’Internet seraient la correspondance et


tchatche, à la curiosité et à la diversité de l’information ;
 Ils fréquenteraient plus l’internet sur contrainte de leurs enseignants, parents et amis ;
que sur besoin personnel pour s’informer ;
 Les sites consultés seraient les sites des musiques, sport, mode d’habillement et surtout
les sites pornographiques.

Pour atteindre les objectifs fixés et vérifier les hypothèses qui ont été formulées, l’auteur
a utilisé la méthode d’enquête, qui a été accompagné de la technique de questionnaire pour
récolter les données. L’enquête s’est adressée à une population composée des élèves de la
commune de Ngaba. De cette population, nous avons extrait un échantillon de 120 sujets.

Les conclusions de son étude se sont présentées de la manière suivante :


 L’intégration de l’internet dans l’action éducative, devient l’objet de beaucoup d’abus
et un défi majeur des jeunes adolescents ;
 L’internet contribueraient négativement à l’éducation des jeunes adolescents des écoles
secondaires de la commune de Ngaba ;
 Les jeunes enquêtés ne considèrent pas l’internet comme un outil d’apprentissage ou de
recherche et qui peut faciliter l’action éducative ;
 Plupart de jeunes adolescents des écoles secondaires de la commune de Ngaba ne
consultent pas à l’internet ou les sites qui diffusent les informations liées à l’éducation
mais préfèrent consulter les sites qui propagent de films pornographiques. Les points de
vue des enquêtés confirme la quatrième hypothèse ;
 Les enquêtés confirment que l’internet est un important outil scientifique, mais les
jeunes de Ngaba l’utilisent abusivement.

1.2.3. Investigation de Mohamed Diarra (2017)

Mohamed Diarra a effectué une recherche sur les Usages et pratiques de l’information
scientifique et technique (IST) : chez les doctorants des universités de Bamako, au Mali.

Son étude poursuit les objectifs ci-après: appréhender les pratiques et usages de
l’information scientifique et technique des doctorants des universités de Bamako et connaître
les pratiques et usages des sources, des outils d’accès et de diffusion de l’IST développés par
les doctorants ; connaître les pratiques et usages des doctorants des techniques documentaires
34

et de l’information scientifique et technique recherchée et/ou trouvée ; appréhender les


représentations des doctorants du rôle d’une bibliothèque dans leurs activités de recherche

En abordant son étude ; il résume ses préoccupations à travers deux questions, liées entre
elles :
 D’une part : quels sont les problèmes que rencontrent les doctorants dans leur accès à
l’IST ?
 D’autre part : quelles pistes d’amélioration les doctorants pensent-ils souhaitables de
suivre ?

Face à cette problématique, il a formulé son hypothèse de la manière suivante :


« Les doctorants développent des pratiques et usages individuels de l’IST pour
contourner l’insuffisance de l’offre institutionnelle de services informationnels des
bibliothèques universitaires ».

Pour atteindre les objectifs fixés et vérifier son hypothèse qui a été formulée, l’auteur a
utilisé la méthode d’enquête accompagnée de la technique de questionnaire pour récolter les
données. L’enquête s’est adressée à une population composée de doctorants des différentes
universités de Bamako repartis entre 12 spécialités qui sont l’Agronomie, le Droit public, le
Droit privé, l’Economie, la Géographie, la Gestion, l’Histoire, la Santé publique, la Science de
l’éducation, la Sociologie, l’Anthropologie et les Sciences de l’information et de la
Communication. De cette population, il avait extrait un échantillon de 45 sujets.

Les conclusions de son étude se sont présentées de la manière suivante : les doctorants
développent des pratiques et usages individuels de l’IST face à l’insuffisance de l’offre de
services informationnels des bibliothèques universitaires. Au regard des pratiques et usages de
l’IST observés chez les répondants, on s’aperçoit de l’existence de similitudes au sein et en
dehors d’une spécialité.

Elles concernent, entre autres, le recours important à l’Internet pour l’accès et la


diffusion de l’information, la consultation de revues spécialisées et de bases/banques de
données en ligne et hors ligne, l’usage des techniques de recherche par mots clés, par noms
d’auteurs et par titres de documents, l’utilisation de procédés de mise en évidence de
l’information pertinente (surlignage, soulignement, annotation dans le texte) et d’outils de
sauvegarde de l’information, etc. Mais au-delà des cas de similitudes dans le choix des sources,
des outils d’accès et de diffusion de l’IST, les doctorants se distinguent quant à leur mode
d’exploitation. Chaque doctorant a sa personnalité Professionnelle et Extraprofessionnelle.
Celle-ci est parfois forgée et/ou renforcée par des formations reçues en marge de la formation
35

initiale suivie à l’université, les apports de collègues dans le cadre de réseaux professionnels,
les expériences vécues, entre autres. Tout ceci contribue à la construction de parcours
individuels chez les doctorants, lesquels impactent nécessairement leurs pratiques et usages de
l’information scientifique et technique.

Voici les aspects qui différencient notre étude de ces trois recherches :
 Dans la première étude sa problématique touche à l’utilisation des TIC pour pouvoir
évaluer son impact sur l’apprentissage et la recherche chez les étudiants de l’Université
de Kinshasa. Cependant, notre étude qui aborde l’utilisation de l’Internet et de la
bibliothèque dans la recherche scientifique, est une étude comparative de stratégies chez
les étudiants finalistes de l’Université de Kinshasa à la faculté de Psychologie et des
Science de l’Education.
 La différence entre la seconde étude et la nôtre réside au niveau de la population d’étude.
Ici ce sont les jeunes adolescents des écoles secondaires de la commune de Ngaba, alors
que dans notre étude, ce sont les étudiants qui font l’objet de notre étude.
 La différence entre l’étude de Diarra et la nôtre porte sur plusieurs aspects. Son
questionnement se focalise sur l’extrême pauvreté des bibliothèques de l’enseignement
supérieur en ressources documentaires et leur obsolescence, l’insuffisance
d’équipements informatiques et de personnels qualifiés, le déficit de l’offre de services
informationnels et la quasi-inexistence de partenariats documentaires au niveau de ces
institutions. Tout cela engendre d’énormes difficultés pour les doctorants en matière
d’accès à l’IST, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information. Dans ces
conditions comment un doctorant peut-il relever les défis d’accès à l’IST (dans
l’acquisition, la mise à jour et la production de connaissances scientifiques, et dans
l’animation du débat scientifique autour de sa discipline). Et son étude a été menée dans
plusieurs universités du Mali. Par ailleurs cette étude s’est réalisée dans un milieu
universitaire avec comme population les doctorants ; alors la nôtre s’est limitée aux
étudiants finalistes dans une approche comparative dans l’utilisation de l’Internet et de
la bibliothèque traditionnelle.
36

CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE

Ce chapitre se propose de spécifier les étapes méthodologiques suivies en vue d’aboutir


aux résultats de l’étude. Il est subdivisé en quatre parties essentielles : la description du cadre
physique de l’étude, la population et l’échantillon d’étude, la méthode et les techniques utilisées
dans la récolte et le traitement des données ainsi que les difficultés rencontrées dans la
réalisation de cette étude.

2.1. Description du cadre physique de l’étude

L’université de Kinshasa, communément appelée UNIKIN, est un établissement


Francophone d’enseignement supérieur universitaire situé dans la ville-province de Kinshasa
en République Démocratique du Congo.

2.1.1. Présentation du lieu d’investigation : UNIKIN

L’Université de Kinshasa constitue le cadre physique de la présente étude. Nous la


présentons dans les lignes qui suivent en tenant compte de sa situation géographique, son
historique, son organisation, ses missions et les Facultés organisées.

2.1.1.1. Situation géographique

L’Université de Kinshasa est située à plus ou moins 25km du centre-ville de Kinshasa,


dans la Commune de Lemba, plus précisément sur le Mont-Amba appelé Coline Inspirée sur
une étendue de 400 hectares. Elle fait frontière avec la commune de Mont-Ngafula, elle est
reliée au centre-ville par la chaussée de l’Université dont le repère direct de liaison est le Rond-
point Ngaba.

2.1.1.2. Aperçu historique de l’Université de Kinshasa

Fondée en 1954 sous la dénomination Université Lovanium par l’Université Catholique


de Louvain en collaboration avec le Gouvernement Belge, elle est devenue par les réformes de
1971 et 1981, respectivement Université Nationale du Zaïre (UNAZA), Campus de Kinshasa
et Université de Kinshasa.

L’histoire de l’Université de Kinshasa commence en 1924 avec la création, par


l’Université Catholique de Louvain, d’une association médicale qui devait s’occuper de la santé
et de l’éducation au Congo. De cette initiative résulta la création, par des professeurs de cette
Université, de la Fondation Médicale de l’Université de Louvain au Congo (FOMULAC), et
37

plus tard en 1927, du premier établissement de santé construit à Kisantu dans le Bas-Congo où
eut lieu le premier cours de formation des infirmiers au Congo.

En 1932, l’Université de Louvain créa, dans le même site, une section d’agronomie, à
laquelle s’ajoutèrent une section des sciences administratives et commerciales en 1936, et une
section d’assistants médicaux en 1937.

En 1947, ces trois sections furent regroupées sous l’appellation de « Centre Universitaire
Congolais de Lovanium », qui fut transféré du site de Kisantu à celui de Kimwenza, et qui
devint l’Université Lovanium en 1952, plus tard l’Université de Kinshasa sur le site actuel du
Mont Amba, d’une superficie de 400 hectares.

La première année académique de cette nouvelle Université avait été inaugurée en 1954
avec des candidatures en Sciences Naturelles, en Sciences Sociales et Administratives, en
Sciences Pédagogiques, et en Sciences Agronomiques. Vint enfin la création des cliniques
Universitaires en 1957, qui organisèrent le premier doctorat en médecine.

Nationalisée en 1971, l’Université Lovanium était devenue l’un des campus de


l’Université Nationale du Zaïre (UNAZA). Elle a recouvré une partie de son autonomie en
1981, devenant « Université de Kinshasa ». Cette nationalisation a auguré la déchéance de
l’Université de Kinshasa, caractérisée par une dégradation progressive de son patrimoine, un
désengagement graduel de l’Etat qui ne parvenait plus à subventionner l’Université, et une
détérioration des conditions de travail aussi bien des étudiants, des enseignants, des chercheurs
que du personnel Administratif.

2.1.1.3. Organisation administrative de l’UNIKIN

Dans ce point nous allons aborder les organes administratifs que compose l’Université
de Kinshasa pour bien assurer ses missions régaliennes.

A. conseil de l’université

Le conseil de l’Université est l’organe qui est chargé de :

 Exécuter la politique académique et scientifique de l’Université ;


 Faire de propositions sur le développement des activités académiques de l’Université.
38

B. comité de gestion

Pour bien accomplir la mission qui lui est confiée, l’UNIKIN est dotée d’un comité de
Gestion qui est un organe de gestion quotidienne. Il assure encore la gestion de l’Université.

En tant qu’établissement public sous la direction du Recteur et à ce titre, il exécute des


décisions du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, du conseil
d’administration, du conseil de l’université et prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de
la compétence d’un organe.

L'université est dirigée par un Comité de gestion composé de quatre membres (cinq
membres, depuis la nomination du nouveau comité de gestion en 2021, un nouveau poste ayant
été créé, le secrétaire général à la recherche): le recteur, le secrétaire général académique, le
secrétaire général à la recherche, le secrétaire général administratif et l’administrateur du
budget.

 Le recteur

Le recteur est la première autorité de l’Université de Kinshasa, c’est lui qui coordonne
toutes les activités Universitaires. Il joue les rôles suivants :
 Il supervise et coordonne l’ensemble des activités de l’Université. A ce titre, il assure
l’exécution des décisions, du Conseil de l’Université et du comité de gestion ;
 Il veuille au respect du statut et règlement de l’Université ;
 Il exerce tous les pouvoirs du comité de gestion en cas d’urgence ;
 Il exerce le pouvoir de police de l’Université ;
 Il peut convoquer et assister avec voix délibérative aux Conseils des facultés, des
départements, des institutions et organisations de l’Université ;
 Il confère les grades académiques, contresigne les diplômes académiques légaux, les
diplômes scientifiques, ainsi que les diplômes de docteurs honoris causa conférés par
l’Université ;
 Il représente l’Université dans toutes les relations tant nationales qu’internationales ;
 En cas d’urgence, il prend des mesures nécessaires qui relèvent de la compétence des
Conseil de l’Université ;
 Il fait un rapport annuel au Conseil d’Administration sur le fonctionnement de
l’Université.
39

 Le secrétaire général académique

C’est à lui que revient la charge des questions académiques (inscriptions, déroulement
des cours, etc.). Il est nommé par le Président de la République parmi les membres du corps
académiques de l’Université ayant au moins le grade de professeur pour un mandant de quatre
ans renouvelables. Il est remplacé par le recteur en cas d’empêchement ou d’absence. Il est
chargé des problèmes académiques et scientifiques conformément aux dispositions du
règlement organique de l’université.

 Le secrétaire général administratif

Il est chargé de problèmes administratifs conformément aux dispositions du règlement


organique de l’Université. Donc tout problème lié à l’administration est à son autorité. Le
personnel enseignant, le personnel administratif y compris la sécurité et les grades
Universitaires constituent l’ensemble des dossiers qu’il gère. Il est secondé par quatre directions
qui sont : la direction des œuvres estudiantine, la direction des affaires sociales, la direction du
personnel et la direction de l’entretien et de maintenance. L’exception fait que de fois, il est
choisi parmi les professeurs. Le secrétaire général administratif est nommé par le président de
la République parmi les membres du personnel administratif de commandement titulaire d’un
titre académique. Son mandant est de quatre ans renouvelables.

 L’administrateur de budget

Celui-ci est le responsable des questions budgétaires ou financières de l’institution. Il


s’occupe de patrimoine de l’Université. Sous son autorité, il a aussi les services de la finance,
du budget, du contrôle, la direction du patrimoine de l’université et des unités de production.
L’administration budgétaire est composée de trois direction : la direction de la comptabilité, la
direction du budget contrôle et la direction des unités de production. L’administrateur de budget
est nommé par le Président de la République parmi les membres du personnel de
commandement titulaire d’un diplôme de licence justifiant d’une expérience d’au moins trois
ans dans l’administration des finances publiques ou de l’enseignement Supérieur et
Universitaire. Son mandant est de quatre ans renouvelables.

 Conseil facultaire

La Faculté est une unité d’enseignement de recherche et de production jouissant d’une


autonomie de gestion. Le conseil de faculté gère et administre la faculté. A ce titre :
 Il délibère sur toutes les questions intéressant la Faculté et la formation des étudiants ;
40

 Il veille au bon fonctionnement de l’enseignement et de la recherche ;


 Il donne au comité de gestion son avis sur l’opportunité d’autoriser un membre du
personnel académique ou scientifique de la Faculté d’exercer une activité permanente
en dehors de la Faculté ;
 Il organise le contrôle des connaissances ;
 Il propose au conseil de gestion, l’horaire des cours, le calendrier, la contribution des
jurys d’examens ;
 Il propose le nombre d’heures attribuées à chaque cours et la création des Départements
à soumettre au conseil de l’Université ;
 Il élabore des projets de programmes d’enseignement et de recherche à soumettre au
conseil de l’Université ;
 Il approuve les prévisions budgétaires et la répartition du budget élaborées par le doyen
de la Faculté ;
 Il donne son avis sur : les extensions et les modifications du programme
d’enseignement, la création de tout nouveau post académique ou scientifique, les
nominations et promotions des enseignants et l’admission et l’inscription des étudiants
en qualité d’élève libre ou auditeur.

Le conseil de Faculté se réunit une fois par mois et chaque fois que le Doyen ou le
comité de gestion le juge nécessaire.

Le bureau facultaire est représenté par le Doyen de la faculté, assisté d’un vice-doyen
chargé de l’enseignement, d’un vice-Doyen chargé de la recherche, d’un secrétaire académique
et des chefs de département. Le vice Doyen remplace le Doyen en cas d’absence ou
d’empêchement.

A ce titre :
 Il veille à l’exécution des décisions du conseil de la Faculté ;
 Il élabore l’ordre du jour des réunions du conseil de Faculté ;
 Il prend en cas d’urgences, toutes mesures relevant de la compétence du conseil de la
Faculté ; à charge de l’en informer à la prochaine réunion
 Il approuve les horaires préparés par le secrétaire Académique.

Le Doyen est élu par ses collègues professeurs puis nommé par le Recteur.

Le Vice-Doyen chargé de l’enseignement coordonne les activités des Départements en


ce qui concerne l’enseignement et les programmes de professionnalisation. Le vice-Doyen
41

chargé de la recherche coordonne les activités scientifiques de la recherche et la réalisation des


publications.

Le secrétaire Académique de la faculté est élu puis nommé par le recteur et s’occupe
des problèmes académiques de départements.

D. Conseil de département

Le Département est la cellule de base de recherche et d’enseignement jouissant d’une


autonomie de gestion. Le conseil de Département est constitué du personnel académique, des
chefs de Travaux, de deux représentants des assistants et de deux représentants des étudiants du
Département.

Il est dirigé par un chef de Département nommé par le recteur pour un mandant de Trois
ans une fois renouvelable. Il est assisté de deux secrétaires, l’un chargé de l’enseignement et
l’autre de la recherche. Ils en constituent le bureau. Le conseil de Département exerce les
attributions suivantes :
 Il approuve les programmes de recherche et d’enseignement et organise les réunions
scientifiques ;
 Il donne des avis en matière de nominations et de promotion du personnel académique
et scientifique ;
 Il propose au conseil de faculté les charges horaires.

2.1.1.4. Mission de l’université de Kinshasa

L’Université de Kinshasa comme toutes les autres universités de la République


Démocratique du Congo a pour mission suivantes :
 Assurer la formation des cadres de conception dans les domaines les plus divers de la
vie nationale.
 Organiser la recherche scientifique fondamentale et appliquée orientée vers la résolution
de problème spécifique au Congo compte tenu de l’évolution de la science et de la
technique dans le monde ;
 Conférer les grades légaux conformément aux dispositions législatives et réglementaires
sur la collation de ces grades. Elle peut délivrer des diplômes scientifiques.
42

Outre ces missions ou apports traditionnel, l’Université de Kinshasa apporte le soin de


santé aux membres de personnel de l’université et aux populations environnantes par les biais
de Cliniques Universitaires de Kinshasa, du centre Hospitalier de Mont-Amba.

2.1.1.5. Faculté organisées et services connexes de l’UNIKIN

L’Université de Kinshasa est composée de 13 facultés suivantes :


1. Faculté de droit
2. Faculté des Sciences Economiques et de Gestion,
3. Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
4. Faculté de Médecine,
5. Faculté de Médecine vétérinaire ;
6. Faculté de pétrole, gaz et Energie nouvelles ;
7. Faculté polytechnique,
8. Faculté de Psychologie et de Sciences de l’Education,
9. Faculté des sciences ;
10. Faculté des sciences agronomiques ;
11. Faculté des sciences pharmaceutiques ;
12. Faculté des sciences sociales, administratives et politiques.
13. Faculté de buccodentaire.

Les services connexes organisés à l’Université de Kinshasa sont :


0. Ecole postuniversitaire (école de santé publique de Kinshasa) ;
1. Formation médicales (Clinique Universitaire de Kinshasa, centre neuro-
psychopathologique et centre hospitalier du Mont-Amba) ;
2. Centres et instituts de recherche. L’UNIKIN compte les centres et les instituts de
recherche ci-après :
 Centre cardiologique ;
 Centre interdisciplinaire d’Etude et de documentation politique (CIEDOP)
 Institut d’Etude et de recherche Historique du temps présent ;
 Institut de recherches Economiques et Sociales (IRES) ;
 Centre de recherche pour le développement ;
 Centre de recherche pour l’exploitation de l’Energie Renouvelable ;
 Laboratoire d’Analyse des Médicaments et des Aliments ;
 Centre d’Etudes et des recherches parapsychologiques (CERP).
43

3. Ecoles Postuniversitaire Régionales.


 Ecole Régionale Postuniversitaire d’Aménagement et de Gestion Intégrés des
Forêts et Territoire tropicaux (ERAIFT) ;
 Programme de Gestion de la Politique Economique (PGE);
 Nouveau Programme de Troisième cycle Interuniversitaire en Economie
(NPTCI).
4. Ecoles d’application :
 Institut technique Médical du Mont-Amba (ITM-MA) ;
 Groupe scolaire Mont-Amba (GSMA).

2.2. Population et échantillon de l’étude

Dans cette section nous décrivons en amont l’ensemble des sujets sur lesquels porte
l’étude et nous déterminerons en aval le nombre réduit de ces sujets qui nous permet de saisir
la réalité de l’ensemble de ces derniers.

2.2.1. Population d’étude

La définition du concept « population » d’une étude varie d’un auteur à un autre.

Selon Grawitz (1971), le terme population désigne un ensemble dont les éléments sont
choisis parce qu’ils possèdent tous une même propriété et qu’ils sont de même nature. Il peut
s’agir d’un ensemble de personne classée suivant un critère donné comme un ensemble d’objets,
de plantes, d’animaux, de pièces de fabrication, d’étoiles, etc.

Pour Quivy et van Compehenout (1988), la population d’études est définie comme
étant la totalité des éléments ou les unités constructives de l’ensemble considéré.

La population comprend toutes les personnes, tous les animaux, tous les objets qui ont
au moins une caractéristique en commun. C’est l’ensemble de tous les cas, tous les éléments
qui forment l’objet de l’intérêt du chercheur. (Ivon Mwengwe, 2019).

C'est une collection d'individus (humains ou non), c'est-à-dire un ensemble d'unités


élémentaires (une personne, un groupe, une ville, un pays) qui partagent des caractéristiques
communes précises par un ensemble de critères. Les critères peuvent concerner par exemple
l'étendue de l'âge, le sexe, la scolarité, le revenu, etc. (Paul N’DA, 2015).
44

La population qui matérialise notre étude est constituée des étudiants finalistes
(troisième Graduat et deuxième Licence) de la Faculté de Psychologie et des Sciences de
l’Education de l’Université de Kinshasa.

2.2.2. Echantillon d’étude

Dans une étude scientifique, le choix d’un échantillon d’étude est d’une importance
capitale car, de cette opération dépend la validité externe des résultats. Signalons qu’un
échantillon est un ensemble d’éléments constituant la partie de l’univers qui sera effectivement
étudiée (Del bayle, 2000).

Pour De Landershere (1976), échantillonner c’est choisir un nombre limité d’individus


ou objets, évènements dont l’observation et les conclusions peuvent entrer à l’intérieur de la
population sur laquelle le choix a été fait.

L’échantillon est la partie de l’univers qui sera effectivement étudiée et qui permettra
par extrapolation de connaître les caractéristiques de la totalité de l’univers. (Loubet Del Bayle,
2000).

Dans cette même optique, Chanquoy (2005) considère un échantillon d’étude comme
un sous ensemble de la population à partir duquel vont être effectuée un certain nombre de
mesure.

Un échantillon de sujets ou d’objets n’est qu’un sous-groupe d’éléments de la


population qui intéresse le chercheur. (Mwengwe Muhongo, 2019)

L’examen de l’échantillon est une partie essentielle et très importante de la recherche


scientifique. Eu égard à la difficulté d’atteindre tous les membres de la société, le chercheur
doit choisir un échantillon ou un sous-groupe de la population étudiée qui l’aide à comprendre
les schémas et la dynamique de la population concernée. Par conséquent, un échantillon peut
être défini comme un segment ou une partie de la communauté étudiée qui porte les
caractéristiques de cette communauté et qui la représente en ce qui concerne l’objet de la
recherche. (Friedrich Ebert, 2021)

Pour nous, un échantillon de sujets ou d’objets n’est qu’un sous-groupe d’éléments de


la population qui nous intéresse.
45

Sur ce, dans notre travail nous avons utilisé l’échantillon non-probabiliste du type
occasionnel qui est composé de 115 sujets de notre population.

Ci-dessous les caractéristiques de notre échantillon d’étude.

Tableau 1 : Répartition des sujets selon le sexe


Indices statistiques f %
Sexe
Féminin 48 42
Masculin 67 58
Total 115 100

Les données consignées dans le tableau ci-dessus indiquent que sur 115 sujets, 67 (soit
58%) sont des garçons alors que 48 (soit 48%) sont de filles.

Les résultats de ce tableau montrent que ce sont les sujets masculins qui sont majoritaires
que les sujets féminins.
Tableau 2 : Répartition des sujets selon la tranche d’âge
Indices statistiques f %
Ages
Moins de 25 ans 64 56
De 26-35 ans 40 35
De 36-45 ans 6 5
De 46 ans et plus 5 4
Total 115 100

La lecture du tableau 2 renseigne que sur 115 sujets de notre échantillon, 64 (soit 56%)
ont moins de 25 ans ; 40 (soit 35 %) ont entre 26 à 35 ans ; 6(soit 5%) ont 36 -45 ans et 5 (soit
4%) ont 46 ans et plus.

On peut dire sur base de ces données que ce sont les sujets de moins de 25 ans (56%) et
ceux de 26-35 ans (35%) qui ont été numériquement plus touchés dans cette enquête.
46

Tableau 3 : Répartition des sujets selon la promotion


Indices statistiques f %
Promotions
G3 51 44
L2 64 56
Total 115 100

Les données du tableau 3 informent que sur le total de 115 sujets, 64 (soit 56%) sont
de L2 et 51 (soit 44%) sont de G3.

Partant de ces résultats, nous constatons que plus de la moitié des répondants soit
(56%) ce sont les étudiant de la deuxième licence.

Tableau 4 : Répartition des sujets selon le département


Indices statistiques f %
Départements
Psychologie 22 19
Sciences de l’éducation 59 51
GEOT 34 30
Total 115 100

Il découle du tableau 4 que sur le total de 115 sujets, 59 (soit 51%) sont du département
des Sciences de l’Education, 34 (soit 30%) sont de Gestion des Entreprises et Organisation du
Travail et 22 (soit 19%) sont en psycho.

Les données contenues dans ce tableau, traduisent que nos sujets de Sciences de
l’éducation qui ont été numériquement plus touchés dans cette enquête.

2.3. Méthodes et techniques de récolte de données.

Dans ce point nous parlons de la méthode qui nous a permis à récolter les données et les
différentes techniques qui nous ont aidées à récolter et traiter les données de terrain.

2.3.1. Méthode de récolte de données

De manière générale, une méthode est une démarche consistante à suivre avec
application un chemin qui mène à un but fixe en respectant les étapes intermédiaires.
47

La méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline,
ou branche de la connaissance, cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre, les
vérifie. (Freyssinet-Dominjon Jacqueline, 1997).

Shomba Kinyamba (2006), pense que la méthode est une voie particulière en vue
d’éclairer l’itinéraire de la réflexion permettant de saisir et démontrer le soubassement du
phénomène sous examen.

Pinto et Grawitz (1962) définissent la méthode comme l’ensemble d’opération


intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à attendre les vérités qu’elle pourrait, les
démontrer et les vérifier.

Pour Bayle (2000), le terme de « méthode » désigne, selon certaines approches, "la
marche rationnelle de l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité.

Selon Javeau (1971), la méthode est constituée de l’ensemble des opérations


intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les
démontre et les vérifie.

René Lagane et all (1966), définissent la méthode comme une manière d’exposer des
idées, de découvrir la vérité, et selon certains principes et dans un ordre, caractérisant une
démarche organisée de l’esprit.

En se référant à cette définition, nous considérons la méthode d’une recherche comme


l’ensemble des opérations intellectuelles permettant d’analyser, de comprendre et d’expliquer
la réalité étudiée. Par-là, la méthode désigne donc une démarche logique, indépendante du
contenu particulier de la recherche, et est qualifiée des processus et des formes de perception et
de raisonnement destinés à rendre intelligible la réalité à appréhender.

Quant à nous, la méthode est un ensemble de procédés destiné à conduire l’esprit à un


résultat déterminé. Elle implique toujours une direction susceptible à se définir et régulièrement
suivi dans les opérations intellectuelles.

Les études en psychologie recourent à une diversité de méthodes. Parmi cette diversité,
nous avons préféré par convenance recourir à la « méthode d’enquête » en vue de mieux
atteindre les objectifs de notre étude.
48

L'enquête est une procédure de recherche consistant à recueillir dans un but de


généralisation, des informations verbales par interrogation d'une population d'individus.
L'enquêteur questionne des personnes choisies sans avoir le désir explicite de modifier la
situation, ce qui ne veut pas dire sans effet du tout. (Jacqueline Freyssinet-Dominjon, 1997).

Bayle (2000) définit l’enquête comme un moyen pour recueillir des informations au
sujet d’une population ou d’un groupe des personnes et de la part d’individus faisant partie de
cette population en entrant en relation avec chacun d’eux de manière la plus standardisée
possible, par le biais d’un système des questions-réponses.

Une enquête est avant tout une activité organisée et méthodique de collecte de données
sur des caractéristiques d’intérêt d’une partie ou de la totalité des unités d’une population à
l’aide de concepts, de méthodes et de procédures bien définis. Elle est suivie d’un exercice de
compilation permettant de présenter les données recueillies sous une forme récapitulative utile.
(Ghomari Souhila, 2016).

En effet la méthode d’enquête consiste à recueillir les informations sur les attitudes, les
images, les opinions, les motivations et les comportements d’une population déterminée en
rapport avec un projet défini. L’enquête est une méthode de recueil de données primaire à partir
d’un questionnaire administré à un échantillon issu d’une population cible.

Freyssinet Dominjon (1997) pense que l’enquête est une procédure de recherche
consistant à recueillir dans un but de généralisation des informations verbales par interrogation
d'une population d'individus.

Pour Lacombe (1992) l’enquête est la situation normée socialement où l’on recueille
des informations là où elles existent. C’est donc une situation interpersonnelle précise orienté
vers un but qui ne concerne qu’une seule des deux personnes idéalement confrontées.
L’enquête est une activité organisée et méthodique de collecte de données sur des
caractéristiques d’intérêt d’une partie ou de la totalité des unités d’une population à l’aide de
concepts, de méthodes et procédures bien définis. Elle est suivie d’un exercice de compilation
permettant de présenter les données recueillies sous une forme récapitulative utile. (Statistique
Canada, 2003)

2.3.2. Techniques de récolte de données

Toute recherche ou application de caractère scientifique en sciences sociales comme en


science en général, doit comporter l’utilisation de procédé opératoire rigoureux bien définis,
49

transmissible, susceptible d’être appliquée à nouveau dans les même conditions, adapté au
genre de problème et du phénomène en cause.

La technique représente les étapes opératoires limitées, liées à des éléments pratiques,
concret, adaptés à un but défini. (Grawitz, 1996).

La technique désigne un outil, un moyen, un instrument utilisé pour atteindre un


résultat partiel, à un stade précis de la recherche. Le chercheur recourt à ce moyen pour couvrir
des étapes d’opérations limitées, pour déployer une méthode de façon à la rendre plus efficace
dans sa recherche. Les techniques sont donc des outils mentionnés, coordonnés au moyen
desquels on met en œuvre une méthode (Nour El Houda Laraou, 2021).

Dans le domaine de la recherche scientifique, il est admis que chaque méthode se


matérialise par une ou plusieurs techniques facilitant la récolte des données. Ainsi, la méthode
d’enquête, utilisée dans notre étude, a été matérialisée par le questionnaire d’enquête.

Cette technique de collette de données constitue donc à la fois un moyen de


communication et un outil de connaissance. Elle permet d’obtenir de réponses individuelles à
des questions posées, mais non de faire des observations objectives sur les faits réels. La
réponse exprimée par un individu est indépendante de celle des autres personnes interrogées.

Le questionnaire est un genre de test écrit, composé d’un certain nombre de questions,
proposées à un ensemble plus ou moins élevé d’individus, et qui vise à déceler des opinions,
des attitudes…afin de comprendre et expliquer des faits (Nour El Houda Laraou, 2021).

Le questionnaire est une technique de collecte de donnée quantifiable qui se présente


sous la forme d’une série de questions posées dans un ordre précis. Il permet aussi de recueillir
un grand nombre de témoignage ou d’avis. Les informations obtenues peuvent être analysées à
travers un tableau statistique ou graphique. (Gaspard Claude, 2019).
50

A. Description de l’instrument

Il sied de signaler que notre questionnaire est constitué de 13 questions dont 9 fermées
et 3 ouvertes.

Tableau 5 : Thèmes contenus dans le questionnaire


Thèmes Items fermés Items ouverts Total général
Internet et bibliothèque 1, 3, 4 et 5 2 5
Internet 6,7 et 8 3
Bibliothèque 9,10 et 11 12 4
Question d’ordre générale 13 1
Total 10 3 13

B. Administration de l’instrument
 La pré-enquête

Dans l’intention de spécifier si les items de notre questionnaire étaient adaptés au


niveau de nos enquêtés ; nous avons procédé par la pré-enquête. Cette dernière nous a permis
de revoir certains items. Dans cette phase nous avons élaboré 17 questions qui ont été administré
à un petit groupe d’étudiants.

 L’enquête proprement dite

Après avoir effectué la pré-enquête, nous avons retenu 13 items qui a été administré à
nos enquêtés. Nous avons administré notre questionnaire de façon directe, c'est-à-dire, nous
avons remis le questionnaire aux enquêtés pour qu’ils y répondent eux-mêmes aux différentes
questions. Dans ce cas, nous leur avons, d’abord expliquer les consignes du questionnaire et
ensuite, accordé le temps pour répondre sur le champ.

2.3.4. Technique de traitement de données

Une masse de données recueillies ne constitue pas en soi une recherche. Il faut traiter
toutes ces données. C’est-à-dire qu’il faut y exercer un travail d’analyse pour isoler des unités.
Signifiantes abstraites de leur contexte pour en opérer la comparaison terme à terme.

Le dépouillement s’est fait question par question en comptant le nombre de fois qu’une
réponse a été donnée ou choisie, pour les questions fermées. Et pour les questions ouvertes,
51

nous avons procédé par l’analyse de contenu en catégorisant les réponses afin de déterminer
leurs fréquences.

Le dépouillement de notre enquête a consisté premièrement à quantifier le degré


d’approbation ou de désapprobation des sujets de notre étude aux différentes questions et leurs
points de vue personnels. Ainsi, nous avons attribué les codes aux différentes réponses selon
les cas.

Les données dépouillées ont été traitées grâce à la technique statistique, notamment avec
le calcul de pourcentage des fréquences par la formule suivante :

𝑓
% = 𝑁 × 100 D’où :

 % : pourcentage
 f : fréquence
 N : effectif ;
 100 : constance

Nous avons aussi recouru au test de signification de Chi-carré (𝜒2) pour vérifier la
(𝑓𝑜−𝑓𝑒)2
signification des résultats par la formule suivante : 𝜒2 = ∑ d’où :
𝑓𝑒

 𝜒2 : chi-carré
 ∑: la somme
 fo : Fréquence observée ;
 fe : Fréquence attendue ;
 2: le carré.

2.4. Difficultés rencontrées

Aucune œuvre humaine n’est faite sans heurts. Dans ce sens, toute recherche reste liée
à un éventail d’épreuves. De sorte que pour mener une étude, le chercheur est confronté aux
difficultés de diverses natures.

Ainsi, dans la présente recherche, nous avons rencontré plusieurs difficultés dont la plus
essentielle était la non-disponibilité de certains enquêtés à répondre à nos différentes questions,
vu qu’il y avait la grève. Ainsi, pendant que nous étions sur terrain pour la récolte des données,
les étudiants ne fréquentaient pas le site Universitaire.
52

CHAPITRE III : PRÉSENTATION, ANALYSEET INTERPRETATION DES


RÉSULTATS

Ce chapitre a pour objectif de présenter, d’analyser et d’interpréter les résultats obtenus


après le traitement de nos données d’étude afin de vérifier les différentes hypothèses de notre
travail. Il est subdivisé en trois parties : la présentation des résultats, l’interprétation de résultats
et vérification des hypothèses.

Les résultats de cette étude sont présentés dans les lignes qui suivent de façon globale
sans tenir de spécificités des différentes variables de l’étude.

3.1. PRESENTATION DES RESULTATS SELON LES THEMES

3.1.1. Résultats relatifs à bibliothèque et l’Internet

Ce thème est constitué de cinq questions (1, 2, 3, 4 et 5). Nous présentons les données
récoltées dans les tableaux suivants les réactions de nos sujets à ces questions. Nous avançons
dans notre analyse en rappelant d’abord la question que nous faisons suivre par un tableau des
résultats. Nous terminons par une petite analyse et interprétation des résultats.

Question n°1 : Quel est l’instrument que vous utilisez le plus pour vos recherches scientifiques ?
Tableau 6 : Avis des étudiants sur l’instrument de recherche qu’ils utilisent le plus souvent
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Internet 106 92
Bibliothèque 9 8
Total 115 100

Il ressort du tableau 5 que sur 115 sujets de notre échantillon, 106 sujets soit 90%
utilise le plus souvent l’Internet ; 9 soit 8% utilise la bibliothèque physique et 2 soit 2% utilise
la bibliothèque.

Partant de ces résultats, nous pouvons dire que la grande majorité des enquêtés touchés
dans cette investigation utilisent l’Internet. Cela a été prouvé par 92% de nos sujets.

Ces résultats ressortissent encore clairement dans la figure 1 ci-dessous.


53

Figure 1 : Avis des étudiants sur l’instrument de recherche qu’ils utilisent le plus souvent.

8%

92%

Internetb bibliothèque

De manière générale, les étudiants qui ont répondu à cette enquête utilisent l’Internet
pour puiser les informations.

Question 2 : quelle est la raison principale qui vous pousse à utiliser le plus cet instrument ?
Tableau 7 : Justification pour l’instrument choisi (Internet)
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Bibliothèques locales sont pauvres et moins équipées. 10 10
Rapidité/facilité d’accès aux informations diverses. 70 69
Possibilité d’avoir les informations d’actualités. 22 21
Total 102 100

La lecture du tableau 6 nous renseigne que, sur le total de 102 sujets, 70 soit 69%
utilisent l’Internet parce qu’il y a la rapidité/facilité de trouver les informations, 22 soit 21%
disent que l’Internet a la possibilité d’avoir les informations d’actualités.

En observant ces résultats, nous disons que la majorité d’étudiants utilisent l’Internet
en raison de sa rapidité/facilité aux informations divers. Cela a été confirmé par 69% de nos
répondants.

La figure ci-dessous traduite encore mieux ces résultats.


54

Figure 2 : Justification pour l’instrument choisi (Internet)

10%
21%
Bibliothèques locales sont
pauvres et moins équipées.
Rapidité/facilité d’accès aux
informations diverses.
Possibilité d’avoir les
informations d’actualités.
69%

Partant des avis des sujets, il est clair de constater que les étudiants que nous avons
contactés dans cette enquête utilisent l’Internet en raison sa rapidité/facilité aux informations
divers.

Tableau 8 : Justification pour l’instrument choisi (bibliothèque)


Indices statistiques f %
Avis des sujets
Moins coûteux 3 23
Fiabilité des informations 10 77
Total 13 100

Les données du tableau 7 nous montre que sur 13 sujets qui ont choisi la bibliothèque,
10 soit 77% ont choisi la bibliothèque parce qu’il y a la fiabilité des informations et 3 soit 23%
disent que la bibliothèque est moins couteuse.

En nous référant à ces résultats, nous disons que la majorité d’étudiants utilisent la
bibliothèque en raison de sa fiabilité des informations.

La présentation de ces résultats apparait comme suit dans la figure 3 ci-dessous.


55

Figure 3 Justification pour l’instrument choisi (bibliothèque)

23%

Moins couteux
Fiabilité des informations

77%

De manière générale, les étudiants utilisent la bibliothèque en raison de sa fiabilité des


informations.

Question 3 : D’après vous, peut-on commencer et terminer un travail scientifique


(TFC/Mémoire) sans recourir à l’Internet et/ou à la bibliothèque ?

Tableau 9 : Possibilité de commencer et de terminer un travail scientifique sans recours à


l’Internet ou la bibliothèque.
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Oui 10 9
Non 105 91
Total 115 100

Dans ce tableau nous remarquons que sur l’ensemble de nos enquêtés, 105 soit 91%
disent qu’on ne peut commencer et terminer un travail scientifique sans recourir à l’Internet et
à la bibliothèque et 10 soit 9% partagent cet avis.

Nous disons en référant de ces résultats que presque la totalité des sujets répondus dans
cette enquête 91% pensent qu’on ne peut commencer et terminer un travail scientifique
sans utiliser ces deux instruments. Cela montre tout chercheurs fait recours à ceux deux
instruments. L’Internet et la bibliothèque sont des instruments indispensables qu’un chercheur
doit utiliser pour puiser les informations.

La figure ci-dessous traduit encore mieux ces résultats.


56

Figure 4 : Peut-on à commencer et terminer un travail scientifique sans recourir à


l’Internet ou la bibliothèque.

9%

Oui
Non

91%

Partant des réactions des répondants, il est clair de constater que les étudiants que nous
avons contactés dans cette étude disent qu’il n’y a pas un autre instrument qui peut aider un
chercheur pour effectuer sa recherche.

Question 4 : De deux instruments ci-dessous, lequel d’après vous, donne la possibilité d’avoir
des informations à grande échelle ?

Tableau 10 : L’instrument qui donne la possibilité d’avoir des informations à grande échelle
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Internet 103 90
Bibliothèque 12 10
Total 115 100

Il se dégage du tableau 9 que sur 115 sujets, 103 soit 90% disent que l’Internet donne
la possibilité d’avoir des informations à grande échelle par contre 12 soit 10% soutiennent la
bibliothèque.

En regardant les résultats obtenus, la majorité de répondants touchés dans cette enquête
90% confirment que l’Internet donne la possibilité d’avoir les informations à grande échelle.
En utilisant l’Internet vous ne serez jamais déçu, parc qu’il n’y a pas de barrière pour trouver
les informations.

Ces résultats sont mieux éclairés dans la figure ci-dessous.


57

Figure 5 : L’instrument qui donne la possibilité d’avoir des informations à grande


échelle.

10%

Internet
Bibliothèque

90%

Il ressort de cette figure que l’Internet est l’instrument qui donne la possibilité d’avoir
les informations à grande échelle.

Question 5 : Dans les différents enseignements de recherche à la faculté (IRS, MRS, Séminaire),
les animateurs insistent-ils sur le recours à l’Internet et la bibliothèque ?

Tableau 11 : Avis sur le recours à l’internet et la bibliothèque

Indices Statistiques f %
Avis des sujets
Oui 115 1 00
Non 00 00
Total 115 100

Le tableau 10 indique que sur 115 sujets qui constituent notre échantillon d’étude, 115
soit 100% affirment que les animateurs insistent sur le recours sur le recours à l’Internet et à la
bibliothèque.

Tous les étudiants qui ont répondu à notre enquête disent que dans les différents
enseignements à la faculté, les animateurs insistent sur les recours à l’Internet et à la
bibliothèque. Cela prouve que tous les enseignants qui donnent ces cours demandent aux
étudiants à se servir de l’Internet et de la bibliothèque pour se ressourcer en fin d’effectuer leurs
recherches.
58

Cela est plus mieux expliqué dans la figure ci-dessous.

Figure 6 : Avis sur le recours à l’internet et la bibliothèque

0%

Oui
Non

100%

Partant des avis des sujets, il est clair de constater que la totalité (100%) des étudiants
qui ont répondu à cette question confirment que les différents enseignements à la Faculté, les
animateurs insistent sur le recourir de ces deux instruments.

Tableau 12 : L’instrument qui fait l’objet d’une grande attention


Indices statistiques f %
Avis des enquêtés
Internet 75 65
Bibliothèques 40 35
Total 115 100

En lisant le tableau 11, nous montre que 75 soit 65% disent que l’Internet est un
instrument qui fait l’objet d’une grande attention et 40 soit 35% soutiennent la bibliothèque.

Partant de résultats reçus dans ce tableau, presque la majorité (65%) d’étudiants


touchés dans cette enquête, précisent que l’Internet fait l’objet d’une grande attention que la
bibliothèque traditionnelle. Disons que l’Internet à une grande influence dans la recherche
scientifique.

La figure ci-dessous élucide mieux ces résultats.


59

Figure 7 : L’instrument qui fait l’objet d’une grande attention

35%
Internet
Bibliothèques
65%

Les résultats issus dans cette figure montrent que l’Internet fait l’objet de d’une grande
influence que la bibliothèque traditionnelle.

Les résultats de ce thème, montrent qu’avec l’Internet la circulation de l’information


et des connaissances n’a pas de frontière, donc il a dépassé les barrières d’accéder à
l’information.

3.1.1.1. Résultats relatifs à l’Internet

Ce thème est constitué de trois questions (6, 7 et 8). Nous présentons dans les tableaux
suivants les réactions de nos sujets questions par question.

Question 6 : Par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet ?

Tableau 13 : Avis de répondants sur le moyen généralement utilisé pour accéder à l’Internet
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Carte connexion Wi-Fi 13 11
Connexion câblée 2 2
Modem 5 4
Données mobiles 95 83
Total 115 100

Les données consignées dans le tableau 12 indiquent que sur 115 sujets, 95 soit 83%
accèdent à l’Internet en utilisant le données mobile, 13 soit 11% utilisent la connexion Wi-Fi,
5 soit 4% utilise le modem et 2 soit 2% utilise la connexion câblée.
60

En observant les résultats de ce tableau montre que la plupart (83%) de sujets qui ont
répondu à cette question utilisent généralement les données mobiles pour accéder à l’Internet.
Cela montre que les étudiants achètent les forfaits Internet via les données mobiles et prouve
aussi la qualité de la connexion Wi-Fi de l’UNIKIN.

Ces résultats sont plus mieux encore expliqués dans la figure ci-dessous.

Figure 8 : Avis de répondants sur le moyen généralement utilisé pour accéder à


l’Internet

11%
2%
4% Carte connexion Wi-Fi
Connexion câblée
Modem
Données mobiles

83%

Les résultats de ce tableau montrent que nos sujets accèdent à l’Internet en utilisant les
données mobiles.
Question 7 : Pouvez-vous estimer le temps que vous passez sur Internet pour vos recherches ?

Tableau 14 : l’estimation du temps que les étudiants passent sur l’Internet pour la
recherche
Indices statistiques f %
Réactions des sujets
Moins d’une heure 10 9
Une à cinq heures 45 39
Six à dix heures 26 23
Plus de dix heures 34 29
Total 115 100

Le tableau 13 nous montre que sur 115 sujets de notre échantillon, 45 soit 39% passent
une à cinq heures sur l’Internet, 34 soit 29% passent plus de dix heures, 26 soit 23% passent six
heures et 10 soit 9% passent moins d’une heure à l’Internet.
61

En référant à ces résultats, nous disons que 39% d’étudiants passent entre une et cinq
heures à l’Internet ; il y a 52% qui restent entre 6 et plus de 10 heures. Cela prouve qu’il y a
peu d’étudiants qui passent beaucoup de temps pour effectuer ses recherches.

La figure 9 montre clairement ces résultats.

Figure 9 : l’estimation du temps que les étudiants passent sur l’Internet pour la
recherche

9%

29%

Moins d’une heure


Une à cinq heures
Six à dix heures
39%
Plus de dix heures

23%

Les résultats contenus dans cette figure montrent que 39% d’étudiants passent entre
une et cinq heures à l’Internet ; il y a 52% qui restent entre 6 et plus de 10 heures.

Question 8 : Avec quel matériel êtes-vous le plus souvent connecté sur Internet pour vos
recherches ?

Tableau 15 : Avis de répondant concernant le matériel qui aide les étudiants le plus souvent
pour se connecter sur l’Internet
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Ordinateur 15 13
Téléphone 98 85
Tablette 2 2
Total 115 100
En lisant le tableau n°14, il ressort que sur 115 sujets, 98 soit 85% utilisent le
téléphone, 15 soit 13% utilisent les ordinateurs et 2 soit 2% avec les tablettes dans la recherche
scientifique.

Partant de ces résultats, nous avons constaté la plupart (85%) de nos sujets se servent
de leurs téléphones pour effectuer de recherches à l’Internet effectuer des recherches à
62

l’Internet. Cela montre que le téléphone est un matériel qui aide les étudiants à se connecter sur
l’Internet.

Ces résultats est encore explique dans la figure ci-dessous.

Figure 10 : Avis de répondant concernant le matériel qui aide les étudiants le plus souvent
pour se connecter sur l’Internet.

2%
13%

Ordinateur
Téléphone
Tablette

85%

Les résultats de cette figure nous informent que les étudiants se connectent à l’Internet
en utilisant leurs téléphones.

Les résultats de ce thème montrent que les étudiants utilisent ses propres moyens pour
accéder aux informations.
63

3.1.1.2. Résultats relatifs à bibliothèque


Ce thème est constitué de quatre questions (9,10, 11 et 12). Nous présentons dans les
tableaux suivants les réactions de nos sujets à ces questions.

Question 9 : Comment appréciez-vous la qualité de votre bibliothèque facultaire en termes de


documentation ?

Tableau 16 : Appréciation de la bibliothèque facultaire en termes de documentation

Indices statistiques f %
Avis des sujets
Qualité acceptable 25 22
Qualité basse 51 44
Qualité médiocre 39 34
Total 115 100

Il est remarqué dans le tableau 15 que sur l’ensemble de notre échantillon, 51 soit 44%
disent que le niveau de la bibliothèque facultaire est plus bas, 39 soit 34% estiment qu’elle est
médiocre et 25 soit 22% disent qu’elle est acceptable.

Les résultats de ce tableau montrent que majorité (44%) de répondant disent que la
bibliothèque facultaire est de qualité basse ou même médiocre (34%). Les avis de nos
répondants prouvent que la bibliothèque facultaire est pauvre en termes de documentation.

La figure ci-dessous explique mieux encore ces résultats.

Figure 11 : Appréciation de la bibliothèque facultaire en termes de documentation

22%
34%
Qualité acceptable
Qualité basse
Qualité médiocre

44%
64

En lisant cette figure nous avons compris que nos répondants disent que la bibliothèque
facultaire en termes de documentation à une qualité basse (44%) ou médiocre (34%), donc ils
ne l’apprécient pas.

Question 10 : Etes-vous abonné dans une bibliothèque quelconque de la ville de Kinshasa ?


(Au sein de la faculté ou ailleurs).

Tableau 17 : Avis des étudiants ayant un abonnement dans une bibliothèque de la ville de
Kinshasa
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Oui 56 49
Non 59 51
Total 115 100

La lecture du tableau 16 montre que sur 115 sujets de notre échantillon, 59 soit 51%
n’ont pas l’abonnement dans une bibliothèque et 56 soit 49% sujets confirment qu’ils en ont.

Partant de ces résultats, nous disons un peu plus de de la moitié de nos sujets (51%)
disent qu’ils ne sont abonnés dans une bibliothèque. L’analyse de ces résultats de ce tableau
montrent qu’il n’y a pas une grande différence entre les avis de répondants. Les avis sont donc
partagés entre le fait de solliciter d’autres bibliothèques ou pas.

Ces résultats sont mieux expliqués dans la figure 13.

Figure 13 : Avis des étudiants ayant un abonnement dans une bibliothèque de la ville
de Kinshasa

Oui
51% 49%
Non
65

En observant cette figure, nous voyons que les avis des répondants sont partagés entre
le fait de solliciter d’autres bibliothèques ou pas.

Question 11 : Depuis le début de cette année académique 2021-2022, combien des fois vous
vous êtes rendu dans une bibliothèque pour vos recherches ?

Tableau 18 : Réactions sur le nombre des fois qu’ils se sont rendus dans une bibliothèque
pour effectuer de recherches
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Aucune fois 15 13
Moins de deux fois 47 41
Cinq à dix fois 31 27
Plus de dix fois 22 19
Total 115 100

Au regard du tableau 17, il ressort que sur 115 sujets, 47 soit 41% disent qu’au
début de cette année académique ils se sont rendus à la bibliothèque moins de deux fois, 31 soit
27% se sont rendus cinq à dix fois, 22 soit 19% se sont rendus plus de dix fois, 15 soit 13% ne
sont rendu aucune fois à la bibliothèque.

Les résultats de ce tableau montrent que 41% de répondants disent qu’au courant
de cette année académique ils se sont rendus à la bibliothèque moins de deux fois et 46% d’autre
y sont allés 5 fois à plus de 10 fois.

Voir la figure ci-dessous pour bien comprendre les résultats de ce tableau.

Figure 14 : Réactions sur le nombre des fois qu’ils se sont rendus dans une bibliothèque pour
effectuer de recherches

13%
19%
Aucune fois
Moins de deux fois
Cinq à dix fois
27% 41% Plus de dix fois
66

Les résultats de cette figure montrent que 41% des sujets disent qu’au courant de
l’année académique 2021-2022 se sont rendus à la bibliothèque moins de deux fois et 46%
d’autre y sont allés 5 fois à plus de 10 fois.

Question 12 : Dans une bibliothèque, comment procédez-vous pour accéder aux documents
recherchés ?
Tableau 19 : Avis des sujets concernant la procédure pour accéder aux documents recherchés
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Consultation du répertoire et adresse du document 52 45
Demander au bibliothécaire 63 55
Total 115 100

Le tableau 18 indique que, sur 115 sujets de notre échantillon d’étude, 63 soit 55%
demandent au bibliothécaire à chercher les documents pour eux par contre 52 soit 45%
procèdent à la consultation du catalogue.

Les résultats de ce tableau montrent que la majorité (55%) de sujets touchés dans notre
investigation demandent de l’aide aux bibliothécaires pour retrouver les documents qu’ils
cherchent (ne connaissent) pas. Il y a néanmoins 55% qui dépendent du bibliothécaire et 45%
qui consultent seuls le répertoire.

Ces résultats sont clairement dans la figure 15.

Figure 15 : Avis des sujets concernant la procédure pour accéder aux documents
recherchés.

Consultation du répertoire et
45% adresse du document

55% Demander au bibliothécaire


67

Les résultats de cette figure nous renseignent que la majorité (55%) de répondants
touchés dans notre investigation demandent de l’aide aux bibliothécaires pour retrouver les
documents qu’ils ont besoins. Et 45% qui consultent seuls le répertoire.

Les résultats de ce thème montrent que :

 Que la bibliothèque facultaire est de qualité basse ou même médiocre ;


 Les avis sont donc partagés entre le fait de solliciter d’autres bibliothèques ou pas ;
 Les résultats de ce tableau montrent que 41% de répondants disent qu’au courant de
cette année académique ils se sont rendus à la bibliothèque moins de deux fois et 46%
d’autre y sont allés 5 fois à plus de 10 fois ;
 Il y a néanmoins 55% qui dépendent du bibliothécaire et 45% qui consultent seuls le
répertoire.

3.1.1.3. Résultats relatifs à question d’ordre générale


Ce thème est constitué d’une seule question (13). Nous présentons les données dans le
tableau ci-dessous les réactions de nos sujets à cette question.

Question 13 : Que proposez-vous aux autorités de l’Université/de la faculté pour améliorer la


qualité des recherches scientifiques des étudiants le canal de la
bibliothèque ?

Tableau 20 : Avis des sujets concernant les propositions des étudiants envers les autorités
académiques pour améliorer la qualité des recherches scientifiques
Indices statistiques f %
Avis des sujets
Enrichirez les bibliothèques par l’achat des ouvrages récents. 45 39
Alimenter les bibliothèques par les syllabus de différents cours 7 6
dispensés
Numériser les bibliothèques 63 55
Total 115 100
La lecture du tableau 19 nous montre que sur l’ensemble de notre échantillon d’étude,
63 soit 55% proposent aux autorités académiques à numériser les bibliothèques pour les rendre
virtuelles et 45 soit 39% proposent d’enrichir les bibliothèques par les achats des ouvrages
récents et 7 soit 6% proposent d’alimenter les bibliothèques par les syllabus de différents cours
dispensés.

Les résultats de ce tableau montrent que plus de la moitié (55%) de nos sujets
proposent aux autorités académique la numérisation de bibliothèque enfin d’améliorer la qualité
68

de la recherche scientifique. Cela montre que nos bibliothèques ne répondent pas aux normes
internationales.

La figure ci-dessous explique mieux encore ces résultats.

Figure 16 : Avis des sujets concernant les propositions des étudiants envers les autorités
académiques pour améliorer la qualité des recherches scientifiques.

Enrichirez les bibliothèques


par l’achat des ouvrages
récents.
39% Alimenter les bibliothèques
par les syllabus de différents
55% cours dispensés
Numériser les bibliothèques
6%

Cette figure nous montre que plus de la moitié (55%) de nos sujets proposent aux
autorités académiques à numériser de bibliothèque dans le but d’améliorer la qualité de la
recherche scientifique.

3.2. ANALYSE DIFFERENTIELLE DES RESULTATS

Dans cette partie, notre souci est de tester la signification des différences dues aux
variables retenues dans cette investigation (sexe, âge, département et promotion) grâce au teste
Chi-carré. Aussi, nous avons retenu pour ces analyses, les questions une, quatre et douze.

Question 1 : Quel est l’instrument que vous utilisez le plus pour vos recherches scientifiques ?

Tableau 21 : Contrôle de l’influence de variable genre (sexe) sur les avis des répondants
concernant l’instrument de recherche qu’ils utilisent les plus
Sexe Masculin Féminin Total Valeurs statistiques
Avis des sujets
Internet 64 42 106 cal = 1.6
Bibliothèque 7 2 9 dl=1
Total 67 48 115 =0.05
Après les calculs statistiques, nous avons trouvé que la valeur du chi-carré calculé de
1.6 est inférieure à celle de la table (3.84) au seuil de signification de 0.05 avec 1 comme degré
69

de liberté. De ce fait, il n’existe pas de différence significative entre les fréquences observées
et celle attendues. Nous avons conclu que la variable sexe n’a pas d’influence sur les réponses
de répondants concernant l’instrument qu’ils utilisent le plus souvent pour puiser les
informations.

Tableau 22 : contrôle de variable tranche d’âge sur les avis des sujets par apport à
l’instrument qu’ils utilisent le plus
Age Moins de 26-35 36-45 46 et Total Valeurs
Avis de sujets 25 ans ans ans plus statistiques
Internet 63 38 4 1 106 cal = 42
Bibliothèque 1 2 2 4 9 dl=1
Total 64 40 6 5 115  =0.5
En nous référant aux calculs statistiques contenus dans ce tableau nous indique que la
valeur du chi-carré calculé (42) est supérieur à celle de la table (3.84) au seuil de 0.05 avec 1
comme degré de liberté. De ce fait, il existe une différence significative entre les fréquences
observées et celles attendues. Nous concluons que la variable tranche d’âge a influencé les avis
de nos sujets concernant l’instrument qu’ils utilisent le plus souvent pour puiser les
informations.

Tableau 23 : contrôle de variable département sur les avis des sujets concernant recherche
l’instrument qu’ils utilisent le plus
Département Psycho SED GEOT Total Valeurs
Tranche d’âge statistiques
Internet 20 56 30 106 cal = 1.41
Bibliothèque 2 3 4 9 dl=1
Total 22 59 34 115 =0.05
La lecture de ce tableau nous renseigne que la valeur du chi-carré calculé (1.41) est
inférieure à celle de la table (3.84) au seuil de signification de 0.05 avec 1 comme degré de
liberté. De ce fait il n’existe pas une différence significative entre les fréquences observées et
celles attendues. Nous avons conclu que la variable département n’a pas influencé les avis de
nos sujets sur l’instrument qu’ils utilisent le plus souvent pour puiser les informations.

Tableau 24 : Contrôle de variable promotion sur les réponses des sujets concernant
l’instrument de recherche qu’ils utilisent le plus
Promotion G3 L2 Total Valeurs statistiques
Avis des sujets
Internet 43 63 106 cal =7.85
Bibliothèque 8 1 9 dl=1
Total 51 64 115 =0.5
Les statistiques contenues dans ce tableau nous informent que la valeur du chi-carré
calculé (7.85) est supérieure à celles de la table (3.84) au seuil de 0.05 avec 1 comme degré de
70

liberté. De ce fait, il existe une différence significative entre les fréquences observées et celles
attendues. Nous concluons que la variable promotion a influencé les réactions de nos enquêtés
concernant l’instrument qu’ils utilisent le plus souvent pour puiser les informations.

Question 4 : par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet ?

Tableau 25 : Contrôle d’influence de sexe sur les avis des répondants concernant par quel
moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet
Sexe Masculin Féminin Total Valeurs statistiques
Avis des sujets
Carte connexion Wi-Fi 5 8 13 cal =2.45
Connexion câblée 1 1 2 dl=3
Modem 3 2 5 =0.5
Données mobiles 58 37 95
Total 67 48 115
Les résultats statistiques de ce tableau révèlent que la valeur du chi-carré calculé de
2.45 est inférieure à celle de la table (7.81) au seuil de signification 0.05 avec 3 comme degré
de liberté. De ce fait, il n’existe pas de différence significative entre les fréquences observées
et celles attendues. Nous concluons que la variable sexe n’a pas influencé les avis de nos
sujets concernant par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet.

Tableau 26 : Contrôle d’influence de tranche d’âge sur les avis des répondants concernant
par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet
Age Moins de 26-35 36-45 46 et Total Valeurs
Avis des sujets 25 ans ans ans plus statistiques
Carte connexion Wi-Fi 5 6 1 1 13 cal = 40.08
Connexion câblée - - 1 1 2 dl=3
Modem 1 1 2 1 5  = 0.5
Données mobiles 58 33 2 2 95
Total 64 40 6 5 115
Après avoir calculé statistiquement, les résultats trouvés dans ce tableau nous
renseigne que la valeur du chi-carré calculé 40.08 est supérieure à celle de la table (7.81) au
seuil de signification 0.05 avec 3 comme degré de liberté. De ce fait, il existe une différence
significative entre les fréquences observées et celles attendues. Nous concluons que la variable
tranche d’âge a influé les avis de no sujets concernant par quel moyen procédez-vous
généralement pour accéder sur Internet.
71

Tableau 27 : Contrôle d’influence du département sur les avis des répondants concernant par
quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet
Département PSYCHO SED GEOT Total Valeurs
Avis statistiques
Carte connexion Wi-Fi 2 4 7 13 cal = 7.37
Connexion câblée 1 00 1 2 dl=3
Modem 1 2 2 5  = 0.5
Données mobiles 18 53 24 95
Total 22 59 34 115
Après les calculs statistiques, il s’avère que la valeur du chi-carré calculé (7.37) est
inférieure à celle de la table (7.81) au seuil de signification de 0.05 avec 3 comme degré de
liberté. De ce fait, il n’existe pas une différence significative entre les fréquences observées et
celles attendues. Nous concluons que la variable département n’influence pas les avis de nos
sujets concernant par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet.

Tableau 28 : Contrôle d’influence de la promotion sur les avis des répondants concernant par
quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet
Promotion G3 L2 Total Valeurs statistiques
Avis
Carte connexion Wi-Fi 5 8 13 cal = 3.35
Connexion câblée 00 2 2 dl=3
Modem 1 4 5  = 0.5
Données mobiles 45 50 95
Total 51 64 115
La lecture de ce tableau nous informe que la valeur du chi-carré calculé de 3.35 est
inférieure à celle de la table de 7.81 au seuil de signification 0.05 avec 3 comme degré de liberté.
De ce fait, il n’existe pas une différence significative entre les fréquences observées et celles
attendues. Nous déduisons que la variable promotion n’influe pas les avis de nos sujets
concernant par quel moyen procédez-vous généralement pour accéder sur Internet.

Question 12 : Dans une bibliothèque, comment procédez-vous pour accéder aux documents
recherchés ?

Tableau 29 : Contrôle d’effet de sexe sur les avis des sujets concernant dans une bibliothèque
comment procédez-vous pour accéder aux documents recherchés
Sexe Masculin Féminin Total Valeurs statistiques
Avis des sujets
Consultation du répertoire et 33 19 52 cal = 1.06
adresse du document dl=1
Demander au bibliothécaire 34 25 63 = 0.5
Total 67 48 115
Les résultats de ce tableau révèlent que la valeur du chi-carré calculé de 1.06 est
inférieure à celle de la table de 3.84 au seuil de signification de 0.05 avec 1 comme degré de
72

liberté. De ce fait, il n’existe pas une différence significative entre les fréquences observées et
celles attendues. Nous concluons que la variable sexe n’a pas influencé les avis de nos sujets
concernant dans une bibliothèque comment procédez-vous pour accéder aux documents
recherchés.

Tableau 30 : Contrôle d’influence de tranche d’âge sur les avis des sujets concernant
comment procédez-vous pour accéder aux documents recherchés
Age Moins de 26-35 36-45 46 et Total Valeurs
Réaction 25 ans ans ans plus statistiques
Consultation du 30 15 4 3 52 cal = 2.85
répertoire et adresse dl=1
du document =0.5
Demander au 34 25 2 2 63
bibliothécaire
Total 64 40 6 5 115
Après avoir effectué des calculs statistiques, nous avons découvert que la valeur du
chi-carré de 2.85 qui est inférieure à celle de la table 3.84 au seuil de signification de 0.05 avec
1 comme degré de liberté. De ce fait, il n’existe pas une différence significative entre les
fréquences observées et celles attendues. Nous concluons que la variable tranche d’âge n’a pas
influé les avis de nos sujets concernant dans une bibliothèque comment procédez-vous pour
accéder aux documents recherchés.

Tableau 31 Contrôle d’influence du département sur les avis des sujets concernant comment
procédez-vous pour accéder aux documents recherchés
Département Psycho SED GEOT Total Valeurs
Réactions statistiques
Consultation du répertoire et 14 28 10 52 cal = 7.05
adresse du document dl=1
Demander au bibliothécaire 8 31 25 63 = 0.5
Total 22 59 35 115
Les statistiques contenues dans ce tableau révèlent que la valeur du chi-carré calculé
de 7.05 est largement supérieure à celle de la table de 3.84 au seuil de signification de 0.05 avec
1 comme degré de liberté. De ce fait, il existe une différence significative entre les fréquences
observées et celles attendues. Nous avons conclu que la variable département à influencé les
avis de nos sujets concernant dans une bibliothèque comment procédez-vous pour accéder aux
documents recherchés.
73

Tableau 32 : Contrôle de l’effet de promotion sur les réactions des répondants concernant
comment procédez-vous pour accéder aux documents recherchés
Promotion G3 L2 Total Valeurs statistiques
Réactions
Consultation du répertoire et 15 37 52 cal = 9.24
adresse du document dl=2
Demander au bibliothécaire 36 27 63 =0.5
Total 51 64 115
La lecture de ce tableau nous montre que la valeur du chi-carré calculé de 9.24 est
supérieure à celle de la table de 3.84 au seuil de signification de 0.05 avec 1 comme degré de
liberté. De ce fait, il existe une différence significative entre les fréquences observées et celles
attendues. Nous concluons que la variable promotion a influencé les avis de nos sujets
concernant dans une bibliothèque comment procédez-vous pour accéder aux documents
recherchés.
74

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

La présente étude que nous sommes en train de conclure a porté sur l’utilisation de la
bibliothèque et de l’Internet dans la recherche scientifique chez les étudiants finalistes de
l’Université de Kinshasa de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education (FPSE).

Notre étude est partie de deux questions suivantes : en tenant compte des contraintes
et des facilités liées à ces deux sources d’information (bibliothèque et Internet), laquelle de
source d’information est le plus souvent utilisée par les étudiants finalistes de la Faculté de
Psychologie et des Sciences de l’Education pour leurs travaux scientifiques ? Quelle est la
source qui offre à l’heure actuelle le plus d’avantages en termes de proximité et de fonds
documentaires entre les deux sources chez les mêmes étudiants ? Telle est la question
secondaire que nous nous posons en cette recherche.

Face à ces questions, nous avons formulé les hypothèses suivantes : dans leurs
recherches des informations scientifiques, les étudiants finalistes de la Faculté de Psychologie
et des Sciences de l’Education (FPSE) utiliseraient le plus souvent l’Internet à la place de la
bibliothèque physique pour leurs travaux. Nous avançons également qu’à l’heure actuelle,
l’Internet est la source qui offrirait en termes de proximité et de fonds documentaires, le plus
d’avantage aux étudiants finalistes de la FPSE.

Les objectifs poursuivis dans cette étude étaient de comparer et démontrer comment
les étudiants finalistes utilisent l’Internet et la bibliothèque physique dans la recherche
scientifique est l’objectif principal poursuivi. Nous cherchons aussi à identifier l’instrument que
les étudiants préfèrent l’utiliser afin de puiser les informations ; déterminer les rôles que joue
l’Internet dans l’enseignement-apprentissage et dans la recherche scientifique et proposer des
stratégies qui permettent de pousser les étudiants, à l’ère du numérique, d’utiliser à bon escient
cette source du millénaire, sans dédaigner les bibliothèques physiques traditionnelles.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons recouru à la méthode d’enquête appuyée par
le questionnaire (ayant douze questions) que nous avons administrée à 115 étudiants finalistes
(G3 et L2) de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education. Sur l’ensemble de
l’échantillon de notre étude, 67 hommes et 48 femmes. Parmi eux 64 sont en deuxième Licence
et 51 en troisième Graduat. 59 sont en Sciences de l’Education, 34 en Gestion des Entreprises
et Organisation du Travail et 22 au département de Psychologie.
75

Après analyse et interprétation des données, nous sommes amenés à tirer les
conclusions suivantes :

a. Concernant l’Internet et la bibliothèque ;


 Nos résultats ont montré que la plupart de nos enquêtés (92%) utilisent plus
l’Internet dans ses recherches scientifiques ;
 Un bon nombre d’étudiants (69%) utilisent l’Internet du fait qu’il est rapide et
facile à retrouver les informations recherchées. Partout où vous êtes, vous avez
la possibilité d’accéder et de retrouver les informations que vous avez besoins
dans un temps record et sans toutefois déplacer ;
 Le plus grand nombre d’enquêtés nous montre que (91%) pensent qu’il n’y pas
un autre instrument qui peut les aider à commencer et terminer son travail
scientifique sans toutefois recourir à l’Internet et à la Bibliothèque. Cela prouve
que ces deux instruments jouent un rôle indispensable lors de la rédaction de tout
travail Scientifique ;
 Nous avons découvert que la totalité (100%) des étudiants enquêtés, disent que
dans les différents enseignements de recherche Scientifique à la faculté (Initiation
à la recherche scientifique, Méthode de recherche scientifique et les séminaires)
les animateurs insistent aux recours à l’Internet et à la bibliothèque et 65% d’entre
eux prouve que l’Internet fait l’objet d’une grande attention. Cela montre qu’à
l’Internet il y a la possibilité d’avoir les informations à grande échelle.
b. Concernant l’Internet ;
 La présente étude nous renseigne que le plus grand nombre d’étudiants (90%)
accèdent généralement à l’Internet en activant les forfaits via les données
mobiles ;
 Les résultats de la présente étude nous révèlent qu’un petit nombre d’enquêtés
(39%) passent une à cinq heures du temps par semaine pour effectuer de
recherches. Cela témoigne que les étudiants utilisent l’internet à d’autres fin ;
 85% de sujets de notre étude utilisent les téléphones mobiles pour se connecter à
l’Internet. Cela nous renseigne que le téléphone portable devient un instrument
qui leur facilite à bien effectuer ses recherches
c. Concernant la bibliothèque ;
 44% de sujets qui constituent notre échantillon d’étude disent la qualité de notre
bibliothèque Facultaire en termes de documentation est basse. Ces résultats nous
76

montrent que les bibliothèques facultaires sont très pauvres en document, il n’y a
que de vieux documents ;
 Les résultats de la présente étude montrent que 51% d’étudiants ne sont pas
abonnés dans une bibliothèque de la ville, même à la bibliothèque de la Faculté.
Cela nous montre que les étudiants ne fréquentent pas la bibliothèque à cause
d’insuffisance documentaire ;
 41% des enquêtés disent que depuis l’année académique 2021-2022 ils se sont
rendus à la bibliothèque au moins cinq fois pour effectuer de recherches. Cela
nous a permis à dire que les étudiants ne se rendent pas à la bibliothèque parce
qu’ils ne trouvent pas les informations recherchées ;
 Plus de la moitié (55%) de nos sujets enquêtés disent que, lorsqu’ils sont à la
bibliothèque pour faire de recherches, ils demandent au bibliothécaire le
document qu’ils veulent consulter. Cela nous prouve que les étudiants ne
maitrisent pas comment retrouver un document dans le rayon.
d. Concernant la question d’ordre générale ;
 Plus de 55% d’étudiants proposent aux autorités académiques à numériser les
bibliothèques. Cela nous pousse à dire que les autorités académiques puissent
rendre les bibliothèques virtuelles afin d’améliorer la qualité des recherches
scientifiques des étudiants congolais en général, et de l’UNIKIN en particulier.

Les différentes analyses statistiques effectuées sur la variable ont révélé dans
l’ensemble que celle-ci ont influencé les avis des répondants aux questions pour lesquelles nous
avons testé la signification. Ces analyses nous montrent que :

 Le sexe n’a pas influencé les avis de répondants ;


 La tranche d’âge a influé les avis des sujets ;
 Le département a une influence sur les avis de répondants ;
 La promotion n’influence pas les avis de répondant.

Partant de ces résultats obtenus, nous confirmons notre hypothèse de départ. Nous
l’avons confirmée parce qu’elle stipulait que les étudiants finalistes de l’Universités de
Kinshasa, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’éducation auraient des préférences pour
une source que pour une autre. Et c’est l’Internet qui serait la source la plus utilisée pour puiser
l’information comme l’ont démontré les résultats de l’enquête.
77

Pour terminer, nous formulons les suggestions suivantes :

 Que le gouvernement de la République Démocratique du Congo soutienne


efficacement les établissements d’enseignement supérieur et universitaire pour
améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche, en mettant les ressources
financières, humaines et matérielles; casser la fracture numérique et faire du numérique
le levier du progrès social et du développement de la RDC afin de répondre aux défis
de la mondialisation. Connecter toutes les établissements supérieur et universitaire pour
faciliter l’usage de technologie moderne de gestion, de communication, collaboration,
d’enseignement à distance, à la recherche ;
 Nous demandons aux autorités académiques d’avoir la volonté de numériser tous les
services académiques particulièrement la bibliothèque parce qu’elle est le catalyseur
d’un établissement de l’enseignement supérieur et université en suivants les normes
standards internationaux.
 Aux étudiants et chercheurs d’avoir et savoir utiliser les outils de Nouvelles Technologie
de l’informatique et de la communication en éducation comme support
d’enrichissement de savoir et des informations.
 Aux parents, de mettre à la disposition de ses enfants des outils informatique pour
faciliter l’apprentissage de ses enfants.
78

BIBLIOGRAPHIE

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Lemba, Mesa. P. (2011). Utilisation de l’Internet par les jeunes adolescents des écoles
secondaire de la Commune de Ngaba et son impact dans l’éducation.
Kinshasa : UNIKIN/FPSE. Mémoire.
Lokonzo, L. R. (2012). Utilisation des Technologie de l’Information et de la Communication
dans l’apprentissage et la recherche à l’Université de Kinshasa. Kinshasa :
UNIKIN.
Loubet, D. B. (2000). Initiation aux méthodes des sciences sociales. Canada : Université de
Montréal.
Mwengwe, Muhongo, Y. (2019). Note de cours de méthodologie de recherche scientifique.
Kinshasa : UNIKIN.
N’DA, P. (2015). Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines Réussir sa thèse,
son mémoire de master ou professionnel, et son article. Paris : Le Harmattan.
Nour, El. Houda, L. (2021). Technique de recherche. Constantine 1. Université de Mentouri.
Papon, P. (2006). Recherche scientifique, encyclopédia Universalis. Paris. En ligne :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/recherche-scientifique/8-
bibliographie/
Pinto, R. & Grawitz. M. (1962). Méthode de sciences sociales. Paris. Dolloz. Première édition.
Quivy, R. & Compenhout, L. V. (1988). Manuel de recherche en science social. Dunod 4ème
édition.
Shomba. Kanyamba, S. (2003). Méthodologie de la recherche scientifique. Kinshasa : édition
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Statistique Canada. (2003). Méthode et pratique d’enquête. Ottawa. En ligne
https://150.statcan.gc.ca/n1/pub/12-589-x/12-589-x2003001-fra.pdf
UNESCO. 1994. Les différents types de bibliothèques : classification de l’UNESCO. En ligne
https://expodif.fr/conseil-et-ressources/quels-sont-lesdifferents-types-de-
bibliothèques/
UNIKIN. Comité de gestion : https://www.unikin.ac.cd/index.php/comite-de-gestion
80

UNIKIN. Conseil de département : https://www.unikin.ac.cd/index.php/conseil-de-


departement
UNIKIN. Conseil de l’Université : https://www.unikin.ac.cd/index.php/les-organes-de-lunikin/
UNIKIN. Conseil Facultaire : https://www.unikin.ac.cd/index.php/conseil-de-faculte
UNIKIN. Facultés et entités. En ligne : https://www.unikin.ac.cd/index.php/facultes-et-entites/
UNIKIN. Présentation de l’UNIKIN. https://www.unikin.ac.cd/index.php/presentation-de-
lunikin/
wikiHow. Comment se connecter à l’Internet. En ligne
https://www.google.com/amp/s/fr.wikihow.com/se-connecter-%25C3%AO-
internet%3famp=1
81

ANNEXE
82

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

I. Préambule
Cher (e) camarade étudiant(e), dans le cadre de notre mémoire de licence en
Sciences de l’Education, nous menons une étude portant sur l’utilisation de l’internet et de la
bibliothèque dans la recherche scientifique chez les étudiants de l’UNIKIN. « Une approche
comparative des stratégies chez les étudiants finalistes » ; vous êtes donc choisi pour donner
votre point de vue à cette problématique. Sur ce, nous vous prions de bien vouloir répondre à
ce questionnaire avec sincérité et objectivité en tenant compte des consignes précisées.

II. Consignes
 Veuillez avant tout fournir les informations qui vous concernent dans la partie
consacrée à votre identité ;
 Veuillez répondre le plus sincérité possible à toutes les questions en mettant une
croix dans la case qui correspond à votre réponse pour les questions fermées et
pour les questions ouvertes mettez librement votre réponse sur les pointillés.
III. Identification du répondant
Sexe : Masculin Féminin
Age : Moins de 25 ans De 26-35 ans De 36-45 ans 46 et
plus
Promotion : G3 L2 L2
Département : a. Psychologie b. Sciences de l’éducation
C. Gestion des Entreprises et Organisation du Travail
IV. Questions Proprement Dites

Thème 1 : Question relatif à la bibliothèque et l’internet.


1) Quel est l’instrument que vous utilisez le plus pour vos recherches scientifiques ?

Internet

Bibliothèque physique

2) Quelle est la raison principale qui vous pousse à utiliser le plus souvent cet instrument ? (Cf.
votre réponse à la question 1)

…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….………………
…………………………………………………………………………………………………
3) D’après vous, peut-on commencer et terminer un travail scientifique (TFC/Mémoire) sans
recourir à l’Internet et/ou à la bibliothèque ?

Oui Non
83

4. De deux instruments ci-dessous, lequel d’après vous, donne la possibilité d’avoir des
informations à grande échelle ?

Internet Bibliothèque

5. Dans les différents enseignements de recherche à la faculté (IRS, MRS, Séminaire), les
animateurs insistent-ils sur le recours à l’Internet et la bibliothèque ?

Oui Non

Lequel de ces deux instruments fait l’objet d’une grande


attention ?...............................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Thème 2 : Question relatif à l’Internet

6. De quelle manière procédez-vous généralement pour accéder sur Internet ?

J’utilise la carte de connexion Wifi

J’utilise la connexion câblée

J’utilise le modem

J’active la connexion Internet via les données mobiles

7. Pouvez-vous estimer le temps que vous passez sur Internet pour vos recherches ?

Moins d’une heure par semaine

Une à cinq heures par semaine

Six à dix heures par semaine

Plus de dix heures par semaine

8. Avec quel matériel êtes-vous le plus souvent connecté sur Internet pour vos recherches ?

Ordinateur

Téléphone

Tablette

Autre (à préciser)
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….
84

Thème 3 : Question relatif à la bibliothèque


9. Comment appréciez-vous la qualité de votre bibliothèque facultaire en termes de
documentation ?

Qualité Elevée Qualité Acceptable


Qualité Basse Qualité Médiocre

10. Etes-vous abonné dans une bibliothèque quelconque de la ville de Kinshasa ? (Au sein de
la faculté ou ailleurs).

Oui Non

11. Depuis le début de cette année académique 2021-2022, combien des fois vous vous êtes
rendu dans une bibliothèque pour vos recherches ?

Aucune fois

Moins de cinq fois

Cinq à dix fois

Plus de dix fois

12. Dans une bibliothèque, comment procédez-vous pour accéder aux documents recherchés ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

Thème 4 : Question d’ordre générale

13) Que proposez-vous aux autorités de l’Université/de la faculté pour améliorer la qualité des
recherches scientifiques des étudiants le canal de la bibliothèque ?

………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………...
.......................................................................................................................................................
85

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE ............................................................................................................................... i
IN MEMORIAM ..................................................................................................................... ii
DEDICASE ............................................................................................................................. iii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................. iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................ vi
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
0.1. Problématique.......................................................................................................................... 1
0.2. Hypothèses de la recherche ..................................................................................................... 4
0.3. Objectifs du travail .................................................................................................................. 4
0.4. Choix et Intérêt du sujet .......................................................................................................... 4
0.5. Méthodologie de recherche ..................................................................................................... 5
0.6. Délimitation du sujet ............................................................................................................... 5
0.7. Subdivision du travail .............................................................................................................. 5
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE .................................................... 6
1.1. Clarification des concepts........................................................................................................ 6
1.1.1. Bibliothèque .................................................................................................................... 6
1.1.1.1. Notion ...................................................................................................................... 6
1.1.1.2. Importance et objectifs de la bibliothèque ............................................................... 7
1.1.1.3. Rôles de la bibliothèque .......................................................................................... 7
1.1.1.4. Typologie de bibliothèques ..................................................................................... 8
1.1.1.5. Quelques bibliothèques de référence de la ville de Kinshasa .................................. 8
1.1.1.6. Usage de la bibliothèque dans la recherche scientifique ......................................... 9
1.1.1.7. Condition de travail et d’accès aux bibliothèques de l’Université de Kinshasa .... 11
1.1.2. Internet........................................................................................................................... 12
1.1.2.1. Notion .................................................................................................................... 12
1.1.2.2. Evolution de l’internet ........................................................................................... 13
1.1.2.3. Fonctionnement de l’Internet................................................................................. 15
1.1.2.4. Internet : un outil dangereux ? ............................................................................... 25
1.1.2.5. Usage de l’Internet ................................................................................................ 26
1.1.2.6. Les liens de quelques bibliothèques en ligne......................................................... 28
1.1.2.7. Etats de lieu de l’Internet à l’Université de Kinshasa............................................ 29
1.2. Etudes antérieures.................................................................................................................. 30
1.2.1. Etude de Romain Lokonzo Liyaba (2012) .................................................................... 30
1.2.2. Etude de Lemba Mesa Papy (2011)............................................................................... 32
1.2.3. Investigation de Mohamed Diarra (2017) ..................................................................... 33
86

CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE ................................................................... 36


2.1. Description du cadre physique de l’étude .................................................................................. 36
2.1.1. Présentation du lieu d’investigation : UNIKIN ................................................................... 36
2.1.1.1. Situation géographique ................................................................................................. 36
2.1.1.2. Aperçu historique de l’Université de Kinshasa ............................................................ 36
2.1.1.3. Organisation administrative de l’UNIKIN ................................................................... 37
2.1.1.5. Faculté organisées et services connexes de l’UNIKIN ................................................ 42
2.2. Population et échantillon de l’étude ........................................................................................... 43
2.2.1. Population d’étude ............................................................................................................... 43
2.2.2. Echantillon d’étude.............................................................................................................. 44
2.3. Méthodes et techniques de récolte de données. .......................................................................... 46
2.3.1. Méthode de récolte de données ........................................................................................... 46
2.3.2. Techniques de récolte de données ....................................................................................... 48
2.3.4. Technique de traitement de données ................................................................................... 50
2.4. Difficultés rencontrées ............................................................................................................... 51
CHAPITRE III : PRÉSENTATION, ANALYSEET INTERPRETATION DES RÉSULTATS
.................................................................................................................................................. 52
3.1. PRESENTATION DES RESULTATS SELON LES THEMES ............................................... 52
3.1.1. Résultats relatifs à bibliothèque et l’Internet ............................................................. 52
3.1.1.2. Résultats relatifs à bibliothèque............................................................................. 63
3.1.1.3. Résultats relatifs à question d’ordre générale. ....................................................... 67
3.2. ANALYSE DIFFERENTIELLE DES RESULTATS ........................................................... 68
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTION .................................................................. 74
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 78
ANNEXE ................................................................................................................................. 81
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE .......................................................................................... 82
I. Préambule .................................................................................................................................. 82
II. Consignes .............................................................................................................................. 82
III. Identification du répondant.................................................................................................... 82
IV. Questions Proprement Dites .................................................................................................. 82
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 85

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